La République des Valeurs dépeint une situation économique et sociale du Sénégal catastrophique à cause en partie de la perte de souveraineté. La cellule des cadres de la République des Valeurs prédit des lendemains encore plus difficiles pour notre pays.
Avec des faits documentés, ces partisans de Thierno Alassane Sall tentent de démontrer que Macky Sall a abandonné une grande partie de la souveraineté économique et politique de notre nation. A les en croire, le Président Macky Sall a démissionné de ses responsabilités. «Notre travail de veille économique a permis d’établir que l’augmentation des prix de l’électricité, décrétée par le gouvernement le 1er décembre 2019, a été exigée par la Banque mondiale en contrepartie d’un prêt de 180 millions de Dollars US.
Dans un document publié mi-décembre 2019 intitulé «Troisième Prêt de Politique Publique Multisectorielle» (TP3M), l’institution annonce que le gouvernement « a augmenté les prix de l’électricité de 10% pour la basse tension, et de 6% pour la moyenne et haute tension» afin de remplir une des conditions d’accès à ce prêt», tiennent à souligner les cadres de la République des Valeurs.
La cellule des cadres rappelle que l’augmentation des prix des services publics est un classique des politiques d’ajustement structurel. En effet, pour justifier que l’augmentation est portée par le Président Macky Sall, la Banque mondiale a fait référence à une lettre signée par le ministre des Finances, Abdoulaye Daouda Diallo qui s’engage au nom du gouvernement, à garantir «la viabilité financière du secteur à court terme». Paradoxalement, au même moment, les experts de la Banque mondiale concèdent que «les prix de l’électricité au Sénégal sont déjà élevés par rapport aux normes internationales et estiment que les augmentations du prix de l’électricité, bien que possibles, ne sont pas la solution à long terme».
Pour les cadres de la République des Valeurs, comme le régime de Macky Sall est incapable de gérer efficacement le secteur, ajuster les prix reste l’unique solution à court terme. «Pour Macky Sall, tant pis pour la compétitivité de notre économie, les PME sénégalaises, l’emploi et la lutte contre la pauvreté. Ainsi en s’engageant auprès de la Banque mondiale, Macky Sall a abandonné une partie essentielle de notre souveraineté économique, la politique des prix des services publics, notamment celui de l’électricité, et ceci sans consultation ni débat public préalable», indiquent-ils dans un communiqué parvenu à «L’As». Selon la cellule, le Président Sall n’en est pas à son coup d’essai sur l’abandon de la souveraineté, des intérêts et du tissu économique national au profit d’intérêts étrangers et personnels.
L’attribution des licences pétrolières et gazières à Timis et Total, l’autoroute à péage Rufisque-Diamniadio sans appel d’offres, la construction du centre de conférence Abdou Diouf et des sphères ministériels à Diamniadio, la concession de l’aéroport de Diass, l’attribution de terres agricoles et de terrains dans des zones historiques dans la ville de Dakar etc., constituent, à leurs yeux, des preuves de la perte de souveraineté. « Les entreprises sénégalaises qui ont survécu à cette hécatombe croulent sous le poids des retards de paiement et des créances de l’Etat, d’une pression fiscale forte et grandissante sous l’ajustement structurel dans une corruption généralisée.
En effet, la dernière enquête sur l’environnement des affaires montre que dans le secteur des BTP, plus de 80% des entreprises sont confrontées à des entraves importantes à leur activité liées au recouvrement de créances, et plus de 50% souffrent de l’accès difficile au foncier et de la fiscalité» ; dénoncent-ils. Les cadres appellent la population à préparer le changement de cap.
Par Moumar GUEYE
SAINT-LOUIS FLEUR DE LA TERANGA SÉNÉGALAISE S'EST FANÉE !
«Foo fekk nit kuy yàq, lamuy yàq moomuko ! Bu fekkee ni moo ko moom, kon ab dof la !»
J'ai eu mal, j'ai eu très mal quand ce mardi 4 février 2020, soudain à mon réveil, j'ai vu Saint-Louis du Sénégal, ma ville natale au cœur d'une fumée noire et des flammes incandescentes! J'ai eu honte, j'ai eu profondément honte, quand je me suis rendu compte que ce seraient des enfants de Saint-Louis (doomi Ndar) qui, parce que n'ayant pas reçu de la Mauritanie, les licences de pêche sollicitées, se sontl ivrés à une opération de vandalisme sans précédent dans l'histoire de Saint-Louis. Je ne reconnais plus Saint-Louis et ses habitants, car rien, absolument rien ne peut justifier cet ouragan de violence et de destruction qui a déferlé sur la la Langue de Barbarie et l'Ile de Saint-Louis! Et pourtant, c'est en 1779 que le Duc de Lauzun Gouverneur du Sénégal nommé par le Roide France en1775 décrivait notre ville ancestrale et ses habitants en ces termes: " ...Ce lieu quoique brûlant et d’un climat malsain, est regardé dans toute l’Afrique comme un lieu de délices. Ses habitants l’aiment avec fureur, n’imaginant pas d’autre bonheur que d’y vivre, quoiqu’il soit bien rare de n’y point mourir jeune ». Oui nous aimons Saint-Louis avec fureur! C'est la raison pour laquelle je ne crois pas que ce sont des guet-ndariens authentiques qui ont allumé ces flammes dans les rues de la ville de Elhadj Amadou Ndiaye Mabèye, de Moustapha Malick Gaye, d'Elhadj Mawa Sène, d'Abdoulaye Mare Diop!
Le Saint-Louisien d'origine, de naissance ou d'adoption imprégné dans l'éducation et la culture Saint-Louisienne, ne saurait être violent, méchant ou vulgaire. Je me rappelle encore les années 50/60, quand les élèves du Lycée Faidherbe en grève envahissaient les rues et étaient pourchassés par la police. Ces élèves en majorité non Saint-Louisiens trouvaient refuges et affection auprès des populations de Guet-Ndar et de Ndar-Toute. La vraie population de Guet-Ndar a toujours été d'une générosité remarquable! A l'époque, il vous suffisait d'aider un tant soit peu les équipages de pêcheurs à faire accoster leur pirogue sur la plage pour qu'avec générosité, ils vous offre du poisson avec un grand sourire!
C'est ce que nous appelions le "neeraan". Le Guet-Ndarien authentique peut être exubérant, mais son cœur n'a jamais connu la méchanceté ou la violence gratuite. Je doute fort que les auteurs de ses violences jamais connues à Saint-Louis soient des Guet-ndariens d'origine ou de naissance! Autant les Sénégalais sont toujours restés fiers parmi les fiers que l'épopée de TalaatayNdeer a rendu fiers, ce mardi 07 mars 1820 durant lequel des femmes du Royaume du Waalo ont préféré la mort pour défendre leur honneur et celui de leur patrie, autant les Saint-Louisiens et tous les patriotes Sénégalais ont été envahis par la colère et la honte, suite à ce fameux Talaatay Ndar qui, 200 ans après l'épopée de Ndeer, a semé le feu, le sang et le désarroi dans les paisibles rues de Saint-Louis du Sénégal! Les casseurs de Saint-Louis se sont-ils rendus compte que la Mauritanie a parfaitement le droit souverain d'octroyer ou de refuser une licence de pêche à qui elle veut?
Savaient-ils que le bâtiment abritant l'OMVS et dénommé "maureuteuni" qui fut le siège du Gouvernement mauritanien sis à Ndar-Toute avant les indépendances, n'appartient plus à la République Islamique de Mauritanie? Les casseurs savaient-ils que SENELEC n'a rien à voir avec les licences de pêche? Tout cela me semble absurde et irrationnel! Dans un passé récent, j'appelais les étudiants de l'Université Gaston Berger à la raison patriotique consistant à ne jamais démolir ce qui leur appartient! Le célèbre proverbe wolof nous rappelle encore cette sagesse en ces termes: "Foo fekk nit kuy yàq, lamuy yàq moomu ko ! Bu fékkee ni moo ko moom, kon ab dof la !». Ma conviction est que les étudiants de l'Ugb et les populations de Guet-Ndar sont loin d'être des fous! Je suis convaincu que cette manifestation a été infiltrée par des casseurs malveillants! L'éducation à la Saint-Louisienne ne produit jamais des fous, jamais des violents... Je voudrais également indexer les détenteurs du pouvoir et de l'autorité étatique en leur rappelant les pertinentes recommandations du Chef de l'Etat M. Macky Sall, lors de la cérémonie d'ouverture du Forum national de l'administration, tenu les 9 et 10 avril 2016: "Les agents de l’État doivent adopter le culte du résultat, et cultiver davantage, la probité, la loyauté, l’humilité, le respect et la courtoisie.
L’Administration doit être au service des usagers par sa proximité, sa simplicité, sa disponibilité, sa célérité, la lisibilité et l’efficacité de son action". Cette ligne directrice fondée sur la proactivité appliquée dans l'environnement de Guet-Ndar au moment opportun, aurait très certainement mis en évidence la réalité des faits et désamorcé la colère qui couvait chez les pêcheurs. Si ces directives avaient été, scrupuleusement suivies par toutes les ramifications de l'administration, il n'y aurait certainement pas eu autant de plaintes et de complaintes dans la corporation des pêcheurs.
La satisfaction d'une requête n'est pas toujours une obligation, car elle peut être ponctuellement irréalisable, mais la réponse à la requête des usagers est une réelle obligation. Force est de reconnaître que rares son tles administrations qui répondent avec célérité aux sollicitations des citoyens. Cela dit, il est temps que nos compatriotes comprennent que le droit de manifester ne donne absolument pas le droit de perturber la quiétude des paisibles Sénégalais ou de démolir les biens publics et privés. Il est temps de revenir à la raison! Réclamer un droit par la violence n'a jamais réglé les problèmes!
En effet, les plus grands conflits se sont toujours terminés par des négociations autour d'une table. Il me plait de convoquer l'histoire pour rappeler l'exemple du fameux Cahier de doléances des habitants de Saint-Louis à l’Assemblée Nationale française et qui est devenu par la suite une pièce maitresse de la mémoire coloniale des populations du Sénégal et des originaires des quatre communes, pour le maintien de leur citoyenneté, sans remise en cause de leur statut particulier. Ce cahier de doléance des Saint Louisiens avait pour objectif de rendre compte de l’élaboration d’un mode de vie, d’être et de pensée, au contact des colons français, sans reniement de la culture et des traditions sénégalaises et islamiques en vigueur à Saint-Louis du Sénégal. Cette revendication identitaire en construction allait s’élaborer dans un contexte d’affrontements commerciaux entre les habitants, les négociants et les administrateurs de la colonie. C'est dire que les Saint-Louisiens connaissent bien la négociation sans violence physique ou verbale! La société Saint-Louisienne a toujours veillé sur le culte de la « teraanga » (hospitalité) légendaire, le sens de l’honneur et de la dignité, en un mot, son attachement aux principes de la bonne éducation. Elle exclut toute forme de violence, de vulgarité et d'inélégance. Mon souhait le plus cher est de voir les Saint-Louisiennes et les Saint-Louisiens se mobiliser autour des intérêts majeurs de la vieille ville sénégalaise. Nous pourrons ainsi, suivre la voie tracée par Elhadj Ameth Diop Gora, Elhadj Mawa Sène, Abdoulaye Mar Diop, Amadou Ndiaye Mabèye, Imam Elhadj Oumar Diallo, Imam Abdoul Magib Diop, Macodou Ndiaye, le Dr. Masseck Ndiaye, Maître Babacar Sèye, Bécaye Sow, Insa Coulibaly, Abdoulaye Diaw Chimère, Almamy Mateuw Fall, Cheikh Abdoulaye Dièye et tant d’autres. Nous pourrons alors travailler ensemble, dans l’union des cœurs et des esprits, entre la douceur du fleuve Sénégal et la fraîcheur de l’Océan Atlantique. Nous pourrons unir nos efforts et faire de Saint-Louis une ville propre, une ville prospère, une ville paisible, une ville éternellement belle, à l’ombre protectrice et affectueuse du Génie de la vieille cité, Maam Kumba Bang. Pour que Saint-Louis du Sénégal, jamais ne soit une ville de violence, d'inélégance et d'ignorance. Qu'Allah (SWT) protège le Sénégal et gratifie son peuple de ses innombrables bienfaits!
L’Etat n’entend guère laisser le marché de la distribution des produits pétroliers aux multinationales et aux privés nationaux. Dans le sillage des premiers barils attendus en 2023, il va, à travers la Holding Petrosen éclatée en trois entités — Pétrosen Holding, Pétrosen Aval (distribution) et Petrosen E&P Amont (exploration) — développer un réseau de distribution de stations service à travers le territoire national.
En réalité, ce projet réactive une vision développée par Petrosen depuis le magistère du président Abdoulaye Wade. L’idée que l’Etat se positionne dans le segment de vente et de distribution de produits pétroliers. Comme en Côte d’Ivoire (Petroci), au Ghana (Ghana National Petroleum Corporation GNPC), en Arabie Saoudite (Saudi Arabian oil Company ou Aramco), en Malaisie (Petroliam Nasional Berhad), en Angola (Sonangol) voire en Algérie (Sonatrach), le Sénégal cherche à mettre en place sa propre société nationale à côté des majors.
Histoire de ne pas laisser aux mains des multinationales et des privés nationaux la manne pétrolière et gazière découverte dans notre pays. Surtout que rien qu’en 2017, la facture d’importation pétrolière du Sénégal était estimée à 856 milliards F CFA soit 60 % des importation et 10% du PIB. Pour donc concrétiser cette vision, Petrosen avait même fini de construire une première station service sise à Diamnadio, sur la route de Mbour. le projet sera cependant stoppé par Karim Wade qui, alors ministre de l’Energie, avait contraint Petrosen à céder cette unique station à Touba oil créée en 2007.
Dans le même sillage, l’ancien ministre « du Ciel et de la terre » avait stoppé le projet de Petrosen de développement du segment stockage, où elle avait des parts dans la société dénommée Sen-Stock avec le privé sénégalais, Cheikh Mbacké Sèye de Touba oil. Aujourd’hui la capacité de stockage de produits finis tourne autour de 500.000m3 pour les produits liquides, 18.350 tonnes pour le gaz butane et 200.000 m3 pour le pétrole brut. Dans le raffinage, Petrosen était entré dans le capital de la Société africaine de raffinage (SAr), où la société détient pour le compte de l’Etat du Sénégal, la majorité des parts.
Seulement voilà, dans la perspective des premiers barils de pétrole et de gaz attendus en 2023, soit dans trois ans, l’Etat cherche à augmenter et diversifier ses revenus. le ministre du Pétrole et de l’Energie Makhtar Cissé développe jusqu’ici de nouveaux paradigmes dans tous les domaines pour que le Sénégal soit prêt à accompagner cette véritable aventure pétrolière et gazière. Dans le cadre des projets d’exploitation du gaz et du pétrole, les autorités avaient engagé depuis octobre une phase de restructuration de la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen). Cette phase a évolué avec la nomination le 20 janvier dernier, en Conseil des ministres, de deux nouveaux directeurs généraux de deux nouvelles filiales : « Petrosen E&P » S.A. et «Petrosen Aval » S.A. la première sera dirigée par M. Joseph Oufam Medou.
Ingénieur géologue, il était jusqu’à sa nomination le numéro deux de la Société des pétroles du Sénégal. Homme du sérail, il a passé des années dans l’exploration. Il dirige aujourd’hui tout ce qui est aspect technique dans ce domaine à Petrosen. Avec l’avènement de «Petrosen E&P» S.A., les activités d’exploration et de production pétrolière et gazière seront renforcées, car, depuis sa création en 1981, Petrosen, qui est l’instrument d’application de la politique pétrolière de l’Etat, ne s’était concentrée que sur la promotion du bassin sédimentaire.
Quant à la deuxième filiale, « Petrosen Aval » S.A., elle sera pilotée par M. El Hadj Manar Sall. Ce diplômé de HEC Paris, lui aussi, connaît bien le secteur car, selon les acteurs du secteur, il a passé plus d’une trentaine d’années dans les grandes compagnies pétrolières. Depuis deux ans, M. Sall accompagne le ministère du Pétrole et des Energies au niveau de l’aval. le renforcement de ce département devrait permettre de lancer les réseaux de distribution et créer toute une série d’industries liées au pétrole et au gaz.
Une dizaine de stations vont être lancées
Depuis quelques semaines, Pétrosen est en train de mettre en place les nouvelles structures dirigeantes de ces deux nouvelles filiales. Si pour Petrosen E&P S.A., il n’y aura pas de grands soucis pour la dotation en ressources humaines puisque autant le Dg Joseph Oufam Medou que les autres cadres de la boite ont capitalisé énormément d’expérience dans le domaine de la recherche et de l’exploration, ce ne sera pas le cas pour Petrosen Aval S.A dirigé par El Hadj Manar Sall. Ce dernier devra aller chercher des compétences dans le domaine de la distribution au sein de la diaspora et dans les grandes compagnies pétrolières. la tâche sera facile puisque le Sénégal concentre énormément de compétences nationales évoluant dans les plus grandes compagnies internationales.
D’ailleurs, le ministre Makhtar Cissé a réussi récemment à les réunir à Dakar pour un Brain Storming sur la gestion de nos ressources pétrolières et gazières. tout compte fait, la machine est lancée. Et dans une perspective pas lointaine, les Sénégalais verront de nouvelles stations d’essence estampillées Petrosen dans leur environnement. Notre source explique que les majors sont inquiètes par la perspective d’être concurrencés par une chaîne de distribution étatique. Seulement voilà, l’Etat ne peut pas non plus laisser ces multinationales faire n’importe quoi notamment dans la détermination de l’offre et des prix dès lors que la manne n’est plus importée et qu’elle sera produite sur place. Une nouvelle configuration qui appelle de nouveaux paradigmes pour éviter la malédiction du pétrole.
Pour le moment, la première station d’essence dans la capitale sera construite dans la banlieue. Les autres seront éparpillées sur l’ensemble du territoire, conformément à la politique d’équité territoriale très chère au président Macky Sall. la volonté des autorités est qu’il y ait un maillage réel du territoire en offre de produits pétroliers et gaziers. Ce qui fait que les zones comme les régions de Casamance, de Kolda, de Tambacounda, de Kédougou, qui ne sont pas réellement prises en charge par les multinationales régissant le secteur de la distribution dans notre pays, seront ciblées. Notre source ne précise pas les formats de stations, mais indique que le projet est très avancé.
DES POISSONS INTROUVABLES OU HORS DE PORTEE
Curieusement, bien qu’il soit abondant au marché central aux poissons — où les revendeurs s’approvisionnent —, il se fait rare dans les marchés de la capitale. Du coût, ses prix augmentent partout !
Curieusement, bien qu’il soit abondant au marché central aux poissons — où les revendeurs s’approvisionnent —, il se fait rare dans les marchés de la capitale. Du coût, ses prix augmentent partout !
Il est 12 heures. Nous sommes au marché Dior des Parcelles Assainies. Du côté des vendeurs de poissons, les étals sont loin d’être bien garnis. Il n’existe pratiquement pas de poissons « nobles » genre Thiof dans ces étals.. Ce qui témoigne de la raréfaction du produit, très prisé par les ménagères et, d’une manière générale, nos compatriotes. les clients tâtent le produit, le soupèsent, marchandent longuement avant de continuer leur chemin.
« Les ménagères que nous sommes souffrent énormément de cette situation », murmure Fanta Sissoko après son passage du côté des vendeurs de poissons. « Depuis plus de 15 jours, on n’arrive pas à trouver un bon poisson qui est devenu une denrée rare. »
Du coup, selon cette femme d’âge mûr, beaucoup de ménages sont obligés de faire recours à la viande. Une denrée qui, elle aussi, n’est pas à la portée de tout le monde, car le kg se vend à 3000 FCFA et tout le monde n’a pas les moyens de l’acheter. « Je suis venue me ravitailler en poissons mais, après avoir fait le tour des étals, je n’ai rien trouvé correspondant à ma bourse. Le ’’Seud’’ qui s’obtenait à 3.000 ou 3.500 francs le kg se vend maintenant à 5.000 francs.
Le tas de ‘’daurades’’, qui coûtait 1500 ou 2000 FCFA, s’échange maintenant à 3000 voire 4000 FCFA. Le prix de la sardine est également en hausse car cette espèce se fait rare elle aussi. Ce qui veut dire que les Sénégalais moyens vont rester un bon bout de temps sans manger du poisson » se désole la dame Ndèye Aïcha. Selon elle, aujourd’hui, même le prix du ‘’kéthiakh’’ (poisson fumé et séché) connait une hausse légère. « Maintenant avec 300 francs de poisson sec, tu n’arrives même pas à préparer un bon ‘’thiébou kéthiakh’’ avec tous les ingrédients qui l’accompagnent comme on l’aime à la Sénégalaise » confie-telle. Au marché Soumbédioune de Dakar, le constat est le même.
Un calme plat inhabituel règne sur les lieux. Croisée sur cette plage où les piroguiers débarquent leurs prises, Fanta Diop, vendeuse de poissons, la cinquantaine sonnée, soutient : « comme vous le constatez, je n’ai pas assez de poissons. Et les rares poissons qui sont sur ma table, les daurades, capitaines, sompates et les lottes, je les ai achetés au total à 70.000 francs. Mais en ce moment, je n’en ai revendu que pour une valeur de 30.000. Je suis loin de récupérer ma mise à plus forte raison de faire un bénéfice » explique cette vendeuse.
Un autre vendeur de poissons répondant au nom de Fallou Diagne estime que la situation est plus difficile pour les détaillants qu’ils sont. Ils se procurent le poisson à des prix exorbitants avant de procéder à la revente. Bref, entre l’abondance du poisson au marché aux poissons de Pikine, et la rareté du produit dans les marchés, il convient de se demander qui joue à faire de la rétention ou à faire de la spéculation sur cette denrée si essentielle au traditionnel « thiébou dieune » des Sénégalais…
TIDJANE THIAM CLAQUE LA PORTE DE CRÉDIT SUISSE
La banque a annoncé vendredi la démission de son directeur général. Il sera remplacé par Thomas Gottstein à la tête du groupe, éclaboussé par un scandale d’espionnage
Tidjane Thiam, 57 ans, a renoncé à ses fonctions à l’issue d’une réunion du conseil d’administration jeudi, qui s’est tenue alors que la banque est éclaboussée par une affaire à rebondissements qui avait débuté en septembre avec la filature d’un ancien cadre de haut rang.
Né en 1964, Thomas Gottstein dirige actuellement les activités de la banque pour le marché suisse. Titulaire d’un doctorat en finances et comptabilité de l’Université de Zurich, ce ressortissant suisse avait débuté sa carrière chez la banque concurrente UBS, avant de rejoindre Credit Suisse en 1999.
Filatures
«Tidjane a apporté une énorme contribution à Crédit Suisse depuis qu’il nous a rejoint en 2015», a déclaré le président du conseil d’administration, Urs Rohner, cité dans le communiqué.
Franco-Ivoirien, cet ingénieur diplômé de l’École polytechnique et de l’École des mines avait alors repris les commandes de la banque après avoir repositionné avec succès l’assureur britannique Prudential. Il avait rapidement mis en place un grand plan de repositionnement de la banque visant à renforcer la gestion de fortune et à recalibrer la banque d’investissement, en réduisant les pans d’activités les plus volatils.
L’EXCISION ALTÈRE LA SANTE DE LA MÈRE ET DE L’ENFANT
Beaucoup de personnes, surtout celles qui ne connaissent pas la pratique, n’entendent parler de l’excision qu’à travers la presse ou dans les discussions de salon, mais elles ne savent exactement pas à quel point c’est horrible.
Beaucoup de personnes, surtout celles qui ne connaissent pas la pratique, n’entendent parler de l’excision qu’à travers la presse ou dans les discussions de salon, mais elles ne savent exactement pas à quel point c’est horrible. La vidéo choquante qui circule sur le Net nous laisse sans voix. Le Témoin, à l’occasion de la célébration de la journée de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines (Mgf), célébrée chaque année le 06 février, revient sur la douleur sans complexe infligée à ces femmes, et qui ne manque pas de conséquences sanitaires, sociales comme psychologiques. Elles pourrissent même la santé de la mère et celle de l’enfant, selon le gynécologue Dr Abdoulaye Diop.
Les images sont horribles, et les cris stridents de la jeune fille glaçants. Jambes maladroitement écartées de force par quatre femmes qui lui bloquent également les deux mains et la tête, la tortionnaire s’apprête à lui couper une partie d’elle. En une fraction de secondes, la jeune fille va se retrouver avec une moitié de clitoris et le tiers et ses deux lèvres supérieures. Couteau presque rouillé et sans désinfectant à la main, l’exciseuse procède à l’amputation d’une bonne partie du clitoris de la jeune fille bien retenue. De même que les deux lèvres supérieures. Ces membranes, éliminées du corps de la jeune fille larmoyante, le sang gicle. Tout devient rouge autour d’elle, sur le couteau et sur les doigts de la femme exciseuse. Ce, sans anesthésie locale ! la jeune fille ne pouvant plus résister à la pratique plus que barbare, hurle de toutes ses forces. Elle pleure de rage. Des cris stridents, car ne pouvant plus calmer la douleur. Tellement elle est atroce. « Je suis morte », crie-t-elle de toutes ses forces. Oui, elle est « morte » ! Car son âme, -pour ne pas dire son corps toute entière-, lui a été volée par des femmes insensées. Lesquelles, en voulant respecter une tradition culturelle moyenâgeuse, font fi des conséquences physiques, psychologiques et sanitaires que peut engendrer une telle pratique inhumaine. La scène est horrible, indigne et plus que choquante. C’est à la limite une abomination.
Quelle épouvantable et abominable pratique !
La suppliée subit l’acte sans soins. Juste un petit pagne qu’on étale entre les deux jambes comme un « nguimb » d’un lutteur avant de l’aider à se relever, lui demandant d’être forte. Car « elle est devenue une grande fille maintenant. Mais elle a très mal, et peinait à marcher. Elle a subi et a survécu de cette torture à vie. Encore qu’elle est « chanceuse », comparée à ces milliers de femmes qui décèdent suite à une hémorragie. la vidéo dans laquelle on procède sans cœur à la mutilation d’une bonne partie de son sexe ; son clitoris et ses lèvres supérieures, ne constitue qu’un petit exemple dans la grande forêt de femmes qui ont traversé ce moment douloureux dans leur enfance. on leur a coupé leur féminité, leur intimité, et toute leur chair. Au nom d’une tradition, elles font aujourd’hui face à une déchirure hémorragique extrêmement douloureuse. C’est le cas de cette dame nouvellement mariée et qui a aussi subi cette atrocité. Qui l’aurait empêché de vivre pleinement. « Je me sens handicapée à vie. Cela m’a créé un énorme blocage. Ma nuit de noce a été un enfer », a témoigné cette femme dans l’anonymat.
«Les justifications aboutissent à l’effet inverse»
Le poids de la coutume semble être l’explication la plus fréquente pour justifier les mutilations génitales féminines. Seulement, les arguments avancés sont nombreux. D’aucuns pensent que la finalité de l’excision serait de « contrôler » la sexualité féminine. Elle permettrait de préserver la chasteté par l’inhibition du plaisir et du désir sexuel. Selon le docteur Abdoulaye Diop, « on voit dans ces pratiques le symbole de l’oppression masculine. Mais il est intéressant de noter qu’elles sont perpétuées essentiellement par les femmes, - mère ou grand-mère-, et le geste réalisé par des femmes ».
Concernant l’argument selon lequel, l’excision accroit la fécondité et protège le nouveau-né à l’accouchement ou assainit les organes génitaux de la femme, le gynécologue explique que « ces justifications aboutissent à l’effet inverse puisque, dit-il, ses actes altèrent aussi bien la santé de la mère que celle de l’enfant ». Toutefois, il tient à rappeler que « des milliers de femmes au Sénégal, où la pratique est interdite depuis le 13 janvier 1999, ignorent que les mutilations et leurs conséquences peuvent désormais être réparées pour leur permettre de retrouver une dignité perdue ».
La fille du célèbre manager Sow Sabor a grandi et pris du galon dans son domaine. Pour célébrer ses 25 ans de carrière, elle sera le 13 mars prochain au Théâtre Sorano. Celle qui s’est aussi convertie dans les affaires, compte relever ce défi. Nous l’avons rencontrée pour échanger sur son parcours et son intrusion en politique.
On vous trouve très occupée pour l es préparatifs de vos 25 ans de carrière…
C’est pour célébrer un quart de siècle de présence sur la scène artistique à Sorano. Ce sera une occasion pour remercier tous les amis qui m’ont toujours soutenue et apprécier le chemin parcouru. En 1995, Aziz Samb m’avait remis le trophée de la meilleure actrice au cours d’une édition d’oscars des vacances. Pour ce sacre, j’avais imité la célèbre chanteuse de Thiès Fatou Mbaye. L’anniversaire de mon groupe, « les Amazones », c’est aussi le 14 mars. A la soirée du 13, à minuit, on sera en pleine célébration de ce quart de siècle. Honnêtement, je tenais à revenir sur les lieux où j’avais célébré avec faste les dix ans de ma carrière.
Mais on vous attendait au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose. Est-ce le souci de ne pas pouvoir afficher plein ?
Pas du tout ! Je puis vous assurer que tous mes fans et mes amis de la Medina m’avaient suggéré d’aller au Grand théâtre Doudou Ndiaye Coumba rose. Mon responsable politique, Cheikh Ba, avait promis depuis l’année dernière de m’y amener après notre succès à l’élection présidentielle. Mais je tiens d’abord à confirmer avant de m’y rendre. Ce n’est vraiment pas un enjeu pour moi.
Qu’est-ce qui vous empêche d’y aller alors puisque tu as le soutien de ton leader politique ?
J’y venais ! J’ai toujours suscité des interrogations. En allant à Sorano pour la première fois, d’aucuns se sont levés pour dire que je ne pouvais pas remplir la salle. Grace à Dieu, la salle fut comble. Et le lendemain, un de vos confrères titrait : « oumou Sow dans la cours des grands ». Malgré tout, certains n’ont pas pu s’empêcher de verser dans la dérision en disant que ce sont les Djinns qui avaient rempli la salle. Donc pour moi, il est primordial, pour ne pas dire vital, de confirmer à nouveau avant de penser au Grand théâtre. Il y a aussi le fait que Sorano est plus facile à gérer et la proximité y est plus effective. l’autre raison, Sorano coute moins cher et il est possible de s’en sortir sans contacter de dettes. Ce, contrairement au Grand théâtre où les charges sont très élevées.
Donc le 13 mars marquera la confirmation ?
Effectivement ! Car je ne veux pas bruler les étapes.
Il y aura certainement de nouvelles chorégraphies ?
Bien sûr ! Il ne faut pas oublier que je suis maitresse en chorégraphie. Et c’est en cette qualité que je siège à la SoDAV. Cependant, je vais laisser le soin à mes élèves d’en faire l’étalage au public. Je vais plutôt me concentrer sur l’aspect musical. Bien entendu, je vais danser. Je suis obligée de marquer le coup
Mais dites –nous, qu’est –ce qui explique cet engouement des danseuses pour la chanson ?
C’est juste une évolution normale des choses. toute personne aspire à avancer et évoluer dans la vie. En tant qu’auteure, on est reconnue par la SoDAV qui peut nous rétribuer à notre juste valeur. C’est juste une évolution dans le cours normal de notre vie.
Il parait que vous auriez fait de l’homosexuel Omzo votre parrain …
Ecoutez ! Omzo a organisé un spectacle en Suède. Dans ce cadre, il avait invité des artistes dont moi. Je suis rangée et ne m’occupe pas de la vie privée de gens. Je ne m’occupe pas de ces détails. Je ne suis pas du genre à stigmatiser les gens. la vie privée d’Omzo ne me concerne pas. Et encore une fois, je ne suis pas du genre à tirer sur les gens. Quand on est célèbre et connu, on rencontre toutes sortes de gens et il n’est pas question de rejeter des personnes en dépit de leur orientation sexuelle. Ça ne m’intéresse pas.
Vous êtes aussi membre du Conseil d’administration de la Sodav …
Tout cela résulte des prières de ma mère qui ont été exaucées. En effet, il y a de cela cinq ans, au moment où le ministre de la Culture convoquait les artistes pour le lancement de l’entité, elle m’avait convaincu d’y aller. Elle avait beaucoup insisté en me disant que les artistes avaient la fâcheuse habitude de ne pas assister à ce genre de rencontres, se contentant de râler et de ne pas siéger au niveau des organes de décision. Ce qui est à la limite improductif. Sur son insistance, je suis allée assister à cette rencontre. Au moment de choisir les chorégraphes pour siéger au CA, j’ai postulé. Grâce à Dieu, j’ai été retenue avec d’autres chorégraphes. Nous siégeons vraiment pour la défense des chorégraphes.
Cependant certains artistes ne sont pas contents. Êtes-vous payée en tant qu’interprète ?
En ce qui concerne mes œuvres artistiques, j’ai été payée. En revanche, au niveau des droits voisins qui sont liés à l’image, je n’ai pas encore été rétribuée car ce n’est pas encore sorti. Ces artistes doivent se rapprocher de la structure pour s’informer et comprendre le mécanisme de fonctionnement de la SoDAV. Elle nous appartient et c’est à nous de bien la faire marcher. Il faut d’abord être bien renseigné avant de proférer des accusations. l’ignorance est souvent mauvaise conseillère. Cependant nous restons une grande famille. Je conseille à tous mes pairs de se professionnaliser et de disposer de la carte de membre de la SoDAV. Ce qui va les sortir de l’informel et leur permettre d’être reconnus.
Vous êtes également dans la politique ?
C’est une très longue histoire. C’est mon père, Sow Sabor qui prêtait son matériel de sono à Me Abdoulaye Wade. C’est à l’âge de huit ans que j’ai commencé à le voir agir ainsi. C’est pour cela que j’ai beaucoup aimé le Président Wade. En 2007, j’ai été membre très active des caravanes bleues au côté d’Assane Ba et nous avions battu campagne pour Wade. Macky Sall est ensuite arrivé au pouvoir. Cela a aussi coïncidé avec l’avènement de Cheikh Ahmed tidiane Ba. Ce dernier est un ami proche de la famille et de ma grand-mère. C’est lui qui s’occupait de ses impôts. Sa mère, Adja Codou, est très liée à ma grand-mère oulèye Ba. J’ai battu campagne avec lui durant les législatives. Ensemble, nous avons gagné à la Médina. Il apprécie bien mon engagement et il le claironne partout.
Récemment, on parlait avec insistance de votre mariage. Qu’en –est –il ?
Je suis toujours fatiguée par les questions des journalistes. Ils ne manquent jamais une occasion de me questionner sur le sujet. J’ai juste voulu plaisanter sur ce sujet…(rires)
Vous seriez donc une femme si difficile pour les hommes ?
Pas du tout ! Je veux éviter les embouteillages… (rires)
Vous êtes alors trop sollicitée par les hommes ?
Non ! Je pense qu’une femme doit se faire respecter. Il faut croire en soi et éviter de tomber dans les pièges des hommes. Ils viennent tous avec des intentions que nul ne peut deviner. Certains vous approchent parce que vous êtes célèbre. D’autres veulent juste passer du bon temps avec toi. Après, ils n’hésiteront pas à te jeter comme une vieille chaussette. Il faut vraiment éviter de vivre ces désagréments
Quel genre de mari aimeriez-vous avoir ?
Qu’il soit un homme pieux et qui me dise la vérité en toutes circonstances. Je ne supporte pas que l’on me mente. Quelle que soit la situation, il faut me dire la vérité. Si je découvre que l’on me cache des choses, je mets un terme à toute forme de relation. Je ne supporte pas le mensonge chez un homme. Je veux vraiment trouver un homme respectable et respectueux qui aime mettre en valeur la femme. Je suis consciente que l’homme est infidèle par nature et il est impossible de trouver l’homme parfait. Il faut vraiment que l’homme te respecte et soit vraiment toujours à tes cotés. Et encore, je ne souhaite plus être seconde épouse.
Par Papa Aliou Dièdhiou
MACKY SALL, LEADER DU PANAFRICANISME RESPONSABLE
Le Président Macky Sall aura démontré à la face du monde et devant les chefs d’états les plus puissants du monde toute son autorité et son leadership.
De la légitimité historique à la nécessité sécuritaire des réformes du Conseil de Sécurité de l’Onu demandées par le Président Macky Sall, il faut bien être côté au niveau international et comprendre les enjeux mondiaux pour pouvoir porter un tel combat.
Le Président Macky Sall aura démontré à la face du monde et devant les chefs d’états les plus puissants du monde toute son autorité et son leadership. Il est certes conciliant, mais insoumis et très responsable. Car il ne manque jamais de rétablir le continent en portant des combats de justice et d’honneur pour le Sénégal et l’Afrique, il l’a fait devant Barack Obama sur la question de l’homosexualité et récemment face à Donald Trump lorsqu’il a manqué de respect aux Africains. Ces derniers jours, à l’occasion de la 8e session de la conférence ministérielle du comité des 10 Chefs d’états et de gouvernements de l’Union Africaine, il l’a si bien démontré. Il a réitéré son appel pour la réforme du Conseil de Sécurité et l’intégration de l’Afrique dans cet organe. Pour rappel, le Président Macky Sall n’est pas à son premier discours pour la reconsidération du statut de l’Afrique devant ses homologues.
Déjà, le 25 septembre 2013, le Président Sall dénonçait l’injustice de la gouvernance mondiale et appelait courageusement à une réforme du conseil de sécurité devant ses homologues en leur disant, «le monde a changé, l’Afrique aussi. Changeons de paradigmes et de vision. Changeons notre regard sur le continent. le changement, c’est aussi l’exigence qui commande la réforme du Conseil de sécurité ». Mais qu’est ce qui explique qu’au sein d’un organe aussi stratégique qu’il y ait un petit nombre de pays membre et en plus, détenteurs d’un pouvoir extra-souverain sur le cours du monde et pas les autres.
Le prétexte qui a prévalu il y a 70 ans ne l’est plus par ce que le monde est dans un contexte où l’Afrique doit être au cœur des sphères de prise de décisions mondiales eu égard d’abord au rôle qu’elle a jouée pour libérer la France ensuite sa position stratégique sur le plan économique et géopolitique. Et en fin par ce que l’Afrique est le théâtre de plusieurs crises où s’effectuent des opérations de Maintien de la Paix OMP. Ce qui fait qu’historiquement économiquement et géopolitiquement elle doit être membre du Conseil pour porter la voix africaine et proposer des solutions adaptées aux problèmes que le Continent est confronté. Par conséquent le dirigeant Sénégalais a raison de dire que les problèmes des Africains ne peuvent pas être réglés sans les Africains.
Pour comprendre les propos de ce dernier, il est important de revenir sur la constitution de ce groupe et son influence sur les omp. Il est important aussi de faire un petit rappel de la création de l’oNU. C’est en pleine Deuxième Guerre Mondiale que l’idée de mettre en place une structure qui organise les relations entre les Etats fût évoquée. En 1941, les grandes puissances en même temps alliées dirigées par Roosevelt (USA) et Churchill (royaume Uni) vont accorder leurs violons pour faire la promotion et la protection d’un certain nombre de principes parmi lesquels des principes humanitaires, progressistes et pacifistes. C’est dans cette perspective que la charte de l’Atlantique avait été signée par ces deux puissances. Cinq mois après, c’est-à-dire janvier 1942, ces deux Puissances (USA et Royaume-Uni) ensemble avec la Chine et l’URSS vont signer la déclaration des Nations Unies et seront suivies par beaucoup de pays d’Europe et d’Amérique.
Entre cette déclaration, des Nations Unies et la conférence Dumbarton oaks les 4 alliés ont posés beaucoup d’actes jusqu’à la proposition de la mise en place d’une organisation internationale dotée d’organes afin de promouvoir l’égalité Souveraine des Etats. C’est à la conférence de Yalta en 1945 que naîtra le droit de veto sur décision des USA de l’UrSS et du rU. C’était une stratégie à eux pour avoir un pouvoir sur la politique internationale qui sera menée par cette nouvelle organisation internationale et de continuer à avoir de l’influence. à partir de ce moment, l’organisation que l’on va assigner le rôle du maintien de la Paix et de la Sécurité dans le monde connaîtra l’existence en son sein d’un système de prise de décisions importantes le moins légitimite. Il s’agit du droit de veto.
Pendant près d’un siècle, l’Onu a imposé à beaucoup de pays des réformes pour le respect des principes d’égalité et de liberté à travers son «machin «, c’est-à-dire le Conseil de Sécurité (comme le qualifiait le Général De Gaulle) sans pourtant montrer l’exemple en réformant son Conseil de Sécurité. Cette situation met en évidence le déséquilibre du système de gouvernance mondiale qui est très affecté par les intérêts étatiques. C’est là où se trouve l’importance du plaidoyer fort du Président Macky Sall, car la sécurité collective ne saurait être garantie seulement que par des pays dont tout oppose. Ce combat a aussi été mené par d’éminentes personnalités africaines et sud-américaines qui ont dirige l’organisation internationale pour que l’organe exécutif de l’oNU soit représentatif et pour qu’il soit hors de toute influence qui ne lui ferait pas jouer son rôle premier de maintien de la Paix et de la sécurité collective, de réguler les relations entre les Etats et de respecter la souveraineté de chaque pays. Parmi ces personnalités véritables défenseures du continent, nous pouvons citer Koffi Hanan.
C’est pourquoi à ces personnalités il faut y ajouter Monsieur Macky Sall président de la république du Sénégal depuis 2013. Mais alors pourquoi faire partir du Conseil de Sécurité permettrait à l’Afrique de participer aux efforts de l’oNU dans la résolution de ses problèmes ? En réalité, parmi tous les organes qu’elle a, seul le Conseil de Sécurité a la responsabilité principale, par des résolutions, d’envoyer des missions de maintien de la paix et de la sécurité internationales. De définir leur mandat et les effectifs. Or, un seul membre permanent du Conseil peut empêcher au gré des intérêts géopolitiques ou économiques, la résolution d’une question de fond. Cela pourrait porter sur une grande nécessité de protéger des civils ou leurs biens. Il y a eu bien des cas où les USA, la Russie, la France, le RU ou la Chine se sont opposés par un veto.
C’est pourquoi nous sommes très formels sur la nécessité de réformer profondément le Conseil d’en faire une instance qui intègre chaque continent avec les mêmes prérogatives pour chaque continent. En apprenti, nous dirions que le Conseil de Sécurité est le laboratoire qui produit le sérum quand l’Afrique est en crise ou le vaccin pour prévenir tout conflit. Alors imaginez que dans un monde de divergences d’intérêts que l’Afrique ne fasse pas partir de ce laboratoire.
Papa Aliou Dièdhiou
Président UJMP RENOUVEAU
Géographe
Par Seybani SOUGOU
UNE PLAINTE CONTRE NAFI NGOM KEITA EST TOTALEMENT RIDICULE ET N’A AUCUNE CHANCE D’ABOUTIR
Aux termes de l’article 1er de la loi 2012-30 du 28 décembre 2012, l’Ofnac est une autorité administrative indépendante.
Aux termes de l’article 1er de la loi 2012-30 du 28 décembre 2012, l’Ofnac est une autorité administrative indépendante. Une autorité administrative indépendante agit en dehors de toute hiérarchie ministérielle et ne reçoit ni ordre, ni instruction d’aucune autorité (absence de toute tutelle du pouvoir exécutif). la loi n°2012-30 du 28 décembre 2012 fixe en ses articles 2, 3, 12 13, 14 et 15 les missions et prérogatives de l’Ofnac qui dispose d’un pouvoir d’auto saisine et de saisine des autorités judiciaires.
Ces dispositions sont complétées par la loi n°2014-17 du 02 avril 2014, relative à la déclaration de patrimoine et son décret d’application n°2014-1463 du 12 novembre 2014. l’article 9 de la loi n°2012-30 du 28 décembre 2012, dispose que les membres de l’Ofnac ne peuvent être poursuivis, recherchés, arrêtés ou jugés à l’occasion des avis, opinions qu’ils émettent ou pour les actes ou décisions qu’ils prennent dans l’exercice de leur mission. C’est clair, net et précis. Il faut le marteler 10 000 fois, si besoin afin que nul n’en ignore : l’ex Présidente de l’Ofnac, Mme Nafi Ngom Keita ne pourra jamais (je dis bien jamais) être poursuivie, ou jugée pour les opinions, ou actes liés à l’exercice de sa mission à l’Ofnac (les actes de Mme Nafi Ngom Keita dans le scandale du Coud ne sont pas détachables de sa fonction de Présidente de l’Ofnac). Nafi Ngom Keita bénéficie d’une protection pénale (aucune poursuite ne peut être engagée contre elle dans le cadre de ses fonctions). la sortie grotesque du fantasque Cheikh Oumar Hann (délinquant et voleur de deniers publics), annonçant une plainte contre l’ex Présidente de l’Ofnac, Mme Nafi Ngom Keita relève du burlesque (comédie). Seul un grand naïf comme Cheikh Oumar Hann peut s’engager dans cette voie sans issue qui s’apparente à une fuite en avant d’un délinquant, pris la main dans le cambouis.
Manifestement, l’inculte Cheikh Oumar Hann nommé ministre de l’enseignement supérieur par Macky Sall, méconnait totalement le fonctionnement d’une autorité administrative indépendante, ainsi que les dispositions de l’article 11 de la loi n°2012-30 du 28 décembre 2012, qui ne souffrent d’aucune ambiguïté : « l’Ofnac ne peut valablement délibérer que si au moins les deux tiers de ses membres sont présents. ….l’Ofnac se prononce à la majorité des deux tiers de ses membres présents lorsqu’il statue sur la transmission du dossier au procureur de la république ».
A l’Ofnac, les délibérations sont prises par 2/3 des membres. En vérité, Cheikh Oumar Hann ne porte pas plainte contre Mme Nafi Ngom Keita, mais vise l’Ofnac (une autorité administrative indépendante). Une démarche loufoque qui prouve le degré de nullité voire de « folie » de certains membres du régime de Macky Sall. Il convient de féliciter le journaliste Pape Ale NIANG pour l’excellent travail d’investigation mené suite au pillage du Coud par le délinquant Cheikh Oumar Hann.
Son ouvrage intitulé « Scandale au cœur de la république – le dossier du Coud » résume à lui seul les 12 années de la gouvernance de Macky Sall (une gouvernance placée sous le signe du mensonge, du népotisme, de la corruption, de la prévarication et des malversations de toutes sortes). les révélations contenues dans cet ouvrage sont explosives car extrêmement précises (les faits, les dates et les montants en millions de F CFA sont précis, vérifiables et incontestables). Une révélation d’une extrême gravité m’a terriblement choqué et devrait indigner tout citoyen sénégalais.
A la page 80 du livre, Pape Alé NIANG évoque « le recrutement à titre posthume de Lat Fatim Ndiaye, décédé accidentellement le 8 novembre 2014 sur l’autoroute à péage avec le caissier principal du Coud, Papa Mohamed Gueye ». Il a été prouvé que le défunt Lat Fatim Ndiaye (qui était chauffeur), ne faisait pas partie du personnel permanent du Coud (aucun salaire en tant qu’agent permanent, ne lui a été versé ni avant ni après sa mort). Pourtant, son nom figurait dans le fichier du personnel permanent du Coud en 2015. Sous le magistère de Macky Sall, les prédateurs de deniers publics ne se contentent plus de piller les maigres ressources d’un classé parmi les plus pauvres au monde : ils souillent désormais la mémoire des disparus. le délinquant Cheikh Oumar Hann dont la ridicule plainte est vouée à l’échec (n’aboutira jamais) et qui affirme être victime d’un chantage sans apporter la moindre preuve de ses allégations risque gros : Mme Nafi Ngom Keita et Pape Ale NIANG, pourraient porter plainte contre lui pour « diffamation ».
Le camarade, leader de notre parti est un homme de confiance. Il a le sens du partage. la preuve par ces hommes et femmes nommés depuis 2012 à des postes de responsabilité et qui ne rapportent pas grand-chose, politiquement parlant à notre parti comme la bonne place faite à nos alliés depuis la prise du pouvoir. Il est indéniable, Macky Sall est un homme généreux et certains en abusent même.
A la Médina où nous militons, un conglomérat de ministres, directeurs généraux et autres autorités sans aucune base ni culture politiques si ce n’est leur force de frappe financière ont bénéficié de la confiance du chef de l’Etat durant des années mais ont démontré leur limite et leur incapacité à renverser la tendance en faveur de la majorité présidentielle.
Il est temps de passer la main à la jeunesse qui a été de tous les combats politiques pour l’accession du son Excellence, le président Macky Sall à la Magistrature suprême. les responsables du parti dans notre localité comme autorités au niveau de l’appareil d’Etat n’ont pas été au front de tous les combats comme ces jeunes qui réclament aujourd’hui le pouvoir pour continuer d’accompagner le chef de l’Etat en perspectives des prochaines échéances électorales, les locales notamment. le manque de culture politique, la démarche souvent solitaire et les combats internes entre camarades de parti guidés par leurs intérêts crypto-personnels et de leur clan ont miné la cohésion et l’homogénéité de notre formation politique.
La jeunesse apériste de la Médina en appelle au retour à la solidarité, à la générosité et à l’engagement qui ont été notre force. Nous appelons à une relation apaisée entre tous les responsables (Moustapha Cissé Lo, Moustapha Diakhaté) et le leader de notre parti pour pouvoir laminer lors des prochaines élections une opposition en perte de vitesse permanente et qui profite de la montée en puissance des activistes et autres mouvements citoyens qu’il faut prendre au sérieux. Nos responsables de parti à la Médina comme ailleurs doivent faire preuve de générosité en faisant plus de place aux jeunes. Sinon, ils feront face à nous, ce qui est synonyme de dissensions internes au moment où nous avons encore besoin de beaucoup plus de cohésion. Cette sortie est une sorte de lettre, un manifeste des jeunes de la Médina pour une alternance locale interne. De l’écrit, on peut passer aux actes car nous sommes des hommes de terrain et on l’a fait avec le chef de l’Etat lors de la mise en place des bases de ce qui est devenu notre parti politique, l’Apr.