SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
1 octobre 2025
DES MAIRES DE LA CAPITALE EN ALERTE ROUGE
Alors que le nombre de personnes testées positives au coronavirus ne cesse de grimper au Sénégal, des maires de communes sont déjà sur le qui-vive pour barrer la route à cette pandémie.
Alors que le nombre de personnes testées positives au coronavirus ne cesse de grimper au Sénégal, des maires de communes sont déjà sur le qui-vive pour barrer la route à cette pandémie. Ainsi, à la Médina, c’est la fermeture des marchés qui a été décidée alors qu’à Pikine Est, Rufisque Est et à Dalifort, plusieurs actions ont été adoptées dans le sens de la sensibilisation des populations sur le Covid2019.
La situation actuelle marquée par la propagation du coronavirus sur le territoire national ne laisse pas indifférente certains chefs des exécutifs locaux de la région de Dakar. Du département de Dakar à celui de Rufisque en passant par Pikine et Guédiawaye, partout des mesures sont prises par des maires de communes pour barrer la route à cette maladie dont le dernier bilan rendu public hier, mercredi 18 mars fait état de 36 personnes testées positives à la Covid-19 dont 02 guéris et 34 en soins à Touba et à Dakar (Hôpital Fann).
Dans la commune de la Médina, le maire Bamba Fall a tout simplement décidé de la fermeture des marchés Tilène et Champs de Courses à toutes les activités à partir de dix-huit heures à partir du dimanche 22 mars prochain. Dans un arrêté rendu public le mardi 17 mars dernier, le maire de la Médina Bamba Fall qui a annoncé également une opération de désencombrement, de nettoyage et de désinfection des rues 19, 21, 23, 25, 20 et de l’Avenue Blaise Diagne. Mais aussi de la fermeture provisoire de la rue 18 à toutes les activités de commerce pour une durée 3 semaines, a précisé que les contrevenants à ces nouvelles dispositions seront punis et sanctionnés conformément au règlement en vigueur.
A Pikine Est, le maire Pape Gorgui Ndong toujours dans le cadre de cet élan de prévention au niveau local, a informé la mobilisation d’une dizaine de millions de nos francs pour l’achat du matériel médical destiné au Centre de santé Dominique et les postes de santé. Poursuivant son propos, l’ancien ministre de la jeunesse a aussi indiqué que sa commune réfléchit sur l’achat de combinaison et d’équipement de prise en charge des personnes touchées par le Covid-19 pour parer à toute éventualité. Par ailleurs, Pape Gorgui Ndong qui fait état de l’application de toutes les directives du président de la République en matière de prévention, n’a pas manqué de mettre en garde les promoteurs des Fak-News en précisant qu’il va se réserver le droit de traduire en justice toute personne qui annoncerait de faux cas à Dominique.
Outre ces deux communes, d’autres communes sur le périmètre de la région de Dakar, ont également adopté des mesures dans le sens de sensibiliser de leurs administrés sur cette pandémie du coronavirus. C’est le cas de la commune de Dalifort. Selon Mamadou Lamine Sané, chargé de communication de la mairie que, nous avons joint, hier au téléphone, la commune de Dalifort s’est fortement impliquée dans la sensibilisation des populations à travers une démarche de communication «one to one». Poursuivant son propos, le spécialiste de la communication a informé que des rencontres de sensibilisations avec les Conseils de quartier sur la prévention ont été également en présence de l’infirmier chef de poste qui a sensibilisé tout le monde sur le coronavirus, son mode de transmission et les mesures préventives à adopter.
«Outre ces actions, la mairie de Dalifort a également mis à la disposition de toutes les structures de santé se trouvant sur son territoire communal des produits antiseptiques», a ajouté Mamadou Lamine Sané.
Abondant dans le même sens, Abdou Aziz Sall, 3ème adjoint au maire de Rufisque Est, nous a également informé qu’en plus des actions de sensibilisation au profit de la population sur cette maladie, leur commune également a adopté plusieurs mesures. A ce titre, il a annoncé la suspension de toutes les audiences que le maire accordait aux associations et autres regroupements dans l’après-midi au niveau de la commune.
A cela, s’ajoute également l’interdiction de toutes les manifestations sur le périmètre communal conformément à la directive du président de la République. Poursuivant son propos, le 3ème adjoint au maire de Rufisque Est a également informé de l’installation d’un dispositif de lavage des mains à l’entrée de la commune. «On a mis à l’entrée de l’institution municipale un dispositif de lavage des mains au savon. Aujourd’hui, toute personne qui vient à la mairie est invitée à se laver les mains au savon y compris le maire lui-même avant de rentrer. Dans les bureaux, nous avons également mis à la disposition de tous les agents et conseillers des gels antiseptiques», a souligné Abdou Aziz Sall.
CHEIKH GUEYE, MAIRE DE LA COMMUNE DE DIEUPPEUL-DERKLE : «Nous avons pris les devants en anticipant sur la sensibilisation de nos administrés»
«À la Commune de Dieuppeul-Derkle, nous n’avons pas attendu l’enregistrement des premiers cas de la maladie du coronavirus au Sénégal pour initier des mesures de prévention et d’hygiène. Nous avons pris les devants en anticipant sur la sensibilisation de nos administrés. C’est ainsi que dans le cadre des cleaning-day, nous avions décidé d’organiser le 1er samedi du mois de mars dernier une opération de sensibilisation médicale avec l’équipe du district de Gaspard Camara. Mais, avec la suspension du cleaning-day par le gouvernement, nous avons fait une séance de sensibilisation sur les mesures d’hygiène par rapport au coronavirus suivi de remise de gel antiseptique. Toujours dans le cadre de la sensibilisation et la prévention de cette maladie, nous avons également tenue une réunion de crise hier, (ndlr mardi 17 mars) avec l’ensemble des délégués de quartiers, des «Badiénou Gox» et des femmes conseillères municipales autour de l’infirmier chef de poste (Icp). Lors de cette rencontre, nous avons insisté sur l’importance du respect des mesures d’hygiènes. À la fin de cette rencontre, nous avons également procédé à la distribution d’un lot de matériel de lavage des mains mis à notre disposition par un bienfaiteur à toutes les personnes présentes à cette rencontre. Maintenant, pour ce qui est de l’appui financier destiné aux structures de santé, on attend la tenue du conseil municipal pour arrêter le montant puisque le maire ne peut à lui seul décider d’engager des dépenses de manière unilatérale. Mais, je dois préciser que personnellement, je ne suis pas favorable à la tenue de réunion du Conseil municipal en cette période du coronavirus au Sénégal. C’est un rassemblement de plus de cinquante personnes et on ne sait pas qui est qui. Si on ne peut pas s’en passer de ces réunions, on a qu’à les réduire à quelques personnes avec le respect de la distance de sécurité».
ALIOUNE MAR, MAIRE DE RUFISQUE-OUEST : «Nous avons également pris des mesures interdisant tout rassemblement et procédé à l’arrêt de la foire et le marché hebdomadaire de Rufisque ouest»
«A Rufisque, nous avons tenu une réunion de la conférence des maires du département avec le préfet du département Babacar Kane pour adopter une démarche départementale dans le cadre de la sensibilisation et de la prévention de cette pandémie. Ainsi, il a été décidé, à l’unanimité, l’application sans réserve de toutes les directives du président de la République. Et parallèlement à cette démarche, nous avons, au niveau communal, décidé de mener des actions de sensibilisation avec des prospectus et des produits désinfectants. Nous avons également pris des mesures interdisant tout rassemblement sur le périmètre communal et procédé à l’arrêt de la foire et le marché hebdomadaire de Rufisque Ouest. Nous menons également une sensibilisation auprès des populations locales pour les amener à reporter les cérémonies de mariage, de baptêmes et autres rencontres, regroupements des personnes jusqu’à nouvel ordre. Nous avons aussi décidé de déclarer irrecevable toutes les demandes de participations pour des manifestations regroupant des personnes. Car, au niveau de Rufisque, nous accordons beaucoup d’appui à des personnes mais avec cette pandémie, toutes les demandes sont déclarées irrecevables parce que nous ne voulons pas contribuer à la création des conditions de regroupement des personnes. Toujours dans cette cadence de prévention contre cette pandémie nous travaillons également avec des imams pour voir quelles mesures prendre pour sécuriser les mosquées».
LA SALLE BRUNO DIATTA «CONFINEE»
Le Coronavirus n’a pas encore fini de chambouler tous les schémas classiques du fonctionnement de l’Etat et des comportements au plus haut niveau de l’Etat.
Le Coronavirus n’a pas encore fini de chambouler tous les schémas classiques du fonctionnement de l’Etat et des comportements au plus haut niveau de l’Etat. Après avoir refusé de serrer la main à des officiels, lors de la cérémonie de remise de financements dans le cadre de l’acte 2 de la DER, ou encore après avoir excusé du Conseil deux de ses ministres, le chef de l’Etat, Macky Sall passe à une nouvelle étape dans la lutte contre la propagation du Coronavirus.
Hier, la salle qui abrite tous les mercredis les Conseils des ministres, notamment la Salle Bruno Diatta, a tout bonnement été fermée. En effet, la réunion hebdomadaire du gouvernement a été délocalisée à la Salle des Banquets.
Ainsi donc, le gouvernement adapte ses méthodes de travail au contexte du Coronavirus, en adoptant de nouveaux comportements notamment le respect des distances sanitaires, à savoir le mètre d’espacement requis.
A noter que chaque ministre se désinfecte les mains avec le gel hydro-alcoolique avant de rejoindre son siège.
MACKY LANCE «FORCE-COVID-19»
La riposte de l’Etat pour vaincre le coronavirus qui n’arrête plus de se propager (36 cas positifs) se poursuit.
La riposte de l’Etat pour vaincre le coronavirus qui n’arrête plus de se propager (36 cas positifs) se poursuit. Après les six décisions et dispositions prises par le Président de la République le 14 mars dernier pour contenir et freiner la propagation du COVID 19, le Chef de l’Etat, a décidé de la création d’une Cellule nationale de crise et d’un Fonds de Riposte et de Solidarité contre les effets du COVID- 19 (FORCE-COVID-19). Par la même occasion, Macky Sall a invité les ministres à contribuer, chacun, à hauteur d’un million de FCFA.
FORCE-COVID-19 ! C’est la nouvelle trouvaille de Macky Sall pour contrer le coronavirus qui continue à se propager au Sénégal, pour atteindre 36 cas positifs dont guéris, selon le département de la santé et de l’action. La décision été prise hier, mercredi 18 mars, en conseil des ministres tenu au Palais de la République.
« Le Chef de l’Etat a décidé de la création d’une Cellule nationale de crise et d’un Fonds de Riposte et de Solidarité contre les effets du COVID- 19 (FORCE-COVID-19)», lit-on sur l’édit présidentiel. Qui ajoute une autre décision : «il (Macky Sall, Ndlr) a remercié tous ceux qui ont apporté leur contribution et invité les ministres à contribuer, chacun, à hauteur d’un million de FCFA». L’enveloppe devrait être donc dépassée 30 millions.
A noter aussi que le Chef de l’Etat a demandé «au Gouvernement de mieux impliquer le Service national d’Hygiène, ainsi que le Service civique national et de mettre en place des stocks durables de sécurité».
Le Président de la République a, par ailleurs, insisté sur la «nécessité de poursuivre et d’intensifier les actions de sensibilisation et d’information des populations, en relation avec les maires et les organes de presse, pour une meilleure appropriation des messages d’alerte, de vigilance et de prévention».
Le Chef de l’Etat a, ensuite, demandé au Gouvernement de prendre des dispositions pour «l’arrêt effectif des vols en provenance et à destination des pays où la maladie connait une expansion nationale». Il a, à cet effet, invité le Gouvernement, à «accorder une attention particulière au fonctionnement des transports en commun urbains et interurbains».
Le Président de la République a aussi exhorté le Ministre du Commerce à veiller sur l’approvisionnement correct du pays en denrées et produits de première nécessité, tout en dissuadant d’éventuelles hausses indues des prix.
Le Chef de l’Etat a invité le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération à mettre en place, en coordination avec le Ministre des Finances et du Budget, un dispositif financier d’atténuation de l’impact de la crise, et d’examiner les mesures de soutien appropriées que pourront apporter les institutions communautaires.
Il a demandé au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, de mettre en place un comité de croissance et de veille économique COVID-19.
Le Chef de l’Etat a, dans cet élan, remercié les partenaires qui ont marqué leur accord pour soutenir l’Etat. Il s’agit de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international, de la Banque islamique de développement et de la Banque africaine de Développement, entre autres.
Le Président de la République, pour conclure sur ce sujet, a informé le Conseil qu’il présidera, deux fois par semaine, et chaque fois que de besoin, un Conseil national de Sécurité sur toutes les dimensions et implications de la gestion de la pandémie du COVID-19.
LE MONDE S’AFFOLE
Apparu pour la première fois en Chine, au mois de décembre 2019, le Covid-19 qui serait d’origine animale, se répand dans le monde entier, depuis plus de trois mois, comme une trainée de poudre.
Apparu pour la première fois en Chine, au mois de décembre 2019, le Covid-19 qui serait d’origine animale, se répand dans le monde entier, depuis plus de trois mois, comme une trainée de poudre. Stigmatisé au début, car considéré par certaines grandes puissances, notamment les Etats-Unis, comme un «virus chinois», l’Organisation mondiale de santé (Oms) s’est pourtant résolue de qualifier le nouveau Coronavirus de pandémie mondiale à cause du «niveau alarmant de propagation». Partout, les Etats prennent des mesures de plus en plus ardues pour se parer contre cette maladie, montrant l’affolement général dans le monde entier.
Le coronavirus actuel, plus précisément Covid-19, se répand dans le monde entier depuis plus de trois mois, à la vitesse de l’éclair. Après un premier mort en mi-février, la France a pris le lundi 16 mars, des mesures de confinement pour faire face à l’avancée du virus. Le même jour, plusieurs grandes surfaces étaient prises d’assaut, partout en France, avec des queues de charriots de plusieurs dizaines de mètres devant les entrées, avant même l’entrée en vigueur de la mesure. Dans certaines grandes surfaces, les responsables des magasins ont pris des mesures pour limiter le nombre de clients qui entrent à la fois.
Outre-Atlantique, la propagation du coronavirus semble rimer avec la vente d’armes. En effet, dans les états les plus touchés par le Covid-19, certains observateurs disent remarquer une forte hausse du nombre d’armes vendues. C’est le cas notamment pour la Californie, New York et Washington. À Los Angeles, par exemple, la correspondante américaine pour le média australien Nine News, a publié une vidéo sur son compte Twitter montrant une file d’attente le magasin d’un revendeur d’armes. Si certains américains expliquent cette ruée vers les armes par la peur de la rupture de nourriture et la nécessité de protéger leur famille, d’autres, à l’image des américains d’origine asiatiques, brandissent une autre explication. Ces derniers, comme l’explique CBSN, craignent d’être la cible d’attaques raciales en raison de la propagation du coronavirus.
LA CORONA-STIGMATISATION
En réalité, la crise du Coronavirus a entrainé la stigmatisation de certaines communautés, notamment celle asiatique dans l’Hexagone. SOS racisme avait observé une multiplication de propos stigmatisants, mais aussi, une recrudescence d’insultes et d’agressions dirigées contre les Asiatiques de France, soupçonnés d’être porteurs du coronavirus. L’association avait lancé une campagne sur les réseaux sociaux pour lutter contre ces préjugés anti-asiatiques.
Le même phénomène a été noté aux Etats-Unis d’Amérique au point de faire réagir les autorités chinoises. En effet, le lundi 9 mars dernier, lors d’une conférence de presse, Geng Shuang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, avait déclaré que «la Chine condamne la pratique méprisable des Etats-Unis qui consiste à stigmatiser le pays et la ville de Wuhan avec le nouveau coronavirus». Invité à commenter les propos du secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo qui qualifiait le virus de “Coronavirus de Wuhan”, le porte-parole avait laissé entendre que son pays dénonçait «cette pratique méprisable».
Le Sénégal n’est pas épargné par cette «corona-stigmatisation», dans la mesure où les premiers cas confirmés ont été imports par des Européens, avant que l’émigré Sénégalais de retour d’Italie ne contamine son entourage. Ainsi donc, sachant que tous les premiers patients ainsi testés positifs sont des personnes venues de l’extérieur, surtout par voie aérienne, nombreux étaient les Sénégalais qui réclamaient la fermeture de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) de Diass aux étrangers. Dans certaines localités, les populations se méfient des étrangers, surtout des blancs. Récemment à Ziguinchor, des Italiens installés dans le quartier de Boudody avec leurs camping-cars, avaient semé la psychose chez les populations, selon le correspondant de Sud quotidien, Ignace Ndeye.
LE CORONAVIRUS MET EN MAL LA DIPLOMATIE
Les cris de cœur de ces populations semblent être entendus par les autorités sénégalaises qui ont décidé de fermer les frontières aériennes avec certains pays très touchés à l’image de la France, l’Espagne, l’Italie, le Portugal, la Belgique, la Tunisie et l’Algérie. Bien avant le Sénégal, beaucoup de pays se sont barricadés dès que l’Oms a qualifié cette maladie qui n’épargne aucun continent, aucune race, aucun nanti, de pandémie. Pis, le Covid-19 est parvenu à mettre sens dessus sens-dessous toutes les règles de bienséances diplomatiques. D’un côté, on remarque que le président américain, Donald Trump a suspendu, pour 30 jours, l’entrée aux États-Unis de tous les voyageurs en provenance d’Europe, sauf le Royaume-Uni. De l’autre, l’espace Schengen est mis en mal en Europe, avec la décision unilatérale de certains pays de fermer leurs frontières avec leurs voisins. Ce qui n’a pas manqué de provoquer l’ire de la Commission européenne qui a comme mission de faire respecter les traités européens. Ironie de l’histoire de cette crise, ou symbole du manque de coordination européenne, c’est la Chine qui a fait preuve de solidarité à l’Italie et à la France.
LA VAGUE D’INFODEMIES A CORONAVIRUS
Que dire de la prolifération des fake news, des rumeurs, des infox, des «infodémies» et autres ? La pandémie du coronavirus a entraîné une vague d’informations fausses ou trompeuses sur les réseaux sociaux et les moteurs de recherche. Les rumeurs concernant d’éventuels traitements du coronavirus ne manquent pas sur Internet, allant des plus loufoques au plus inimaginables. Certains avancent que le virus ne résiste pas à la chaleur et il meurt s’il est exposé à des températures de 26, 27 degrés. D’autres estiment qu’on peut se protéger du Coronavirus en se rasant la barbe ou en se vaporisant de l’alcool sur la peau. Ou encore, des conseils du genre «le coronavirus, avant d’arriver aux poumons, reste dans la gorge pendant quatre jours et la personne a mal à la gorge et tousse. Si la personne boit souvent de l’eau et se gargarise avec de l’eau chaude, du sel et du vinaigre, elle éliminera le virus». Que dire des charlatans au Sénégal qui prétendent être à mesure de traiter ledit virus ? De fausses informations qui ont inondé le pays, poussant le ministère de la Santé et de l’Action sociale à saisir le procureur de la République contre tous ceux qui véhiculent des informations infondées.
Une chose reste évidente, il n’existe aucun remède spécifique au coronavirus, pour l’instant et qu’en règle générale, il est conseillé de considérer que tous les traitements qui circulent sur les réseaux sociaux et qui ne proviennent pas de sources officielles sont faux, inefficaces et parfois dangereux.
LE CHANGEMENT DE COMPORTEMENT S’IMPOSE, APRES LE CORONAVIRUS
Par ailleurs, il est bien de signaler qu’à quelque chose malheur est bon. En l’absence de traitements, les mesures de prévention pour éviter la transmission sont multiples, notamment le lavage des mains, le port de gants ou de masques, le confinement, la distance sociale. D’autres gestes barrières sont aussi préconisés tels que se couvrir la bouche et le nez avec le pli du coude ou avec un mouchoir en cas de toux ou d’éternuement, et de jeter le mouchoir immédiatement après dans une poubelle fermée et se laver les mains avec une solution hydro-alcoolique ou avec de l’eau et du savon. Pour toutes ces mesures d’hygiène, il serait bien que les sénégalais se les approprient une fois pour toutes.
Que dire de la forte dépendance alimentaire du Sénégal à la Chine et aux autres pays européens ? Le confinement de certains pays, ainsi que la dislocation progressive des chaines d’approvisionnement dû à la fermeture des frontières doivent pousser les autorités du pays à la prise de conscience face à la nécessité de rééquilibrer la dépendance alimentaire du Sénégal. Le Covi-19 qui a chamboulé l’économie mondiale devrait normalement servir de leçon à notre pays pour beaucoup plus travailler à l’effectivité de l’autosuffisance alimentaire théorisée, depuis des années maintenant.
Autre chose, et pas des moindres, l’Italie dont le système hospitalier est submergée par la maladie, s’en est remis à la Chine pour affronter l’urgence. Au Sénégal, le ministre de la Santé et de l’action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr annonce l’installation prochaine de 100 lits à l’hôpital pour enfants de Diamniadio, pour la mise en quarantaine des cas suspects de coronavirus. Ce qui met à nu la faiblesse de la capacité d’accueil du pays en services de réanimation. Que dire de la mobilisation du personnel médical ? Cela montre à suffisance que le Coronavirus vient d’administrer une belle leçon au monde entier et qu’un changement de comportement s’impose.
DES MODOU-MODOU BLOQUÉS A LA FRONTIÈRE ENTRE MAROC ET LA MAURITANIE
Quelque treize (13) émigrés sénégalais, communément appelés "Modou-Modou", sont bloqués, depuis le16 mars, dans le désert subsaharien, plus précisément à la frontière entre le Maroc et la Mauritanie
Le Sénégal, qui a enregistré plus d'une dizaine de cas importés de coronavirus, a suspendu, à partir de ce mercredi à 23h 59, ses lignes aériennes avec plusieurs pays touchés par la pandémie.
Pendant ce temps, l'on nous signale que plusieurs compatriotes, établis en Europe qui voulaient rentrer par la voie terrestre, sont actuellement bloqués à la frontière entre le Maroc et la Mauritanie.
Quelque treize (13) émigrés sénégalais, communément appelés "Modou-Modou", sont bloqués, depuis le16 mars, dans le désert subsaharien, plus précisément à la frontière entre le Maroc et la Mauritanie (voir images).
Selon des informations obtenues par Seneweb, ces émigrés, en provenance de la France, de l'Italie, de l'Espagne et même du Maroc, pays fortement frappés par le coronavirus, voulaient regagner leur pays d'origine, le Sénégal.
Mais, arrivés sur les lieux, ce lundi vers l8h du matin, ces compatriotes, dont la plupart rejette la thèse de "fuite" de la maladie, sont confrontés au niet catégorique des éléments de la sécurité des frontières mauritaniennes.
Pourtant, précise un d'entre eux qui s'est confié à Seneweb, ils ont tous subi des contrôles au Covid-19 au niveau de toutes les frontières qu'ils ont traversées au cours de leur long périple.
"On a procédé à toutes les formalités requises. D'ailleurs, les éléments de la sécurité mauritanienne nous ont même contrôlés pour voir si nous avons le coronavirus ou pas, comme ça était le cas dans les autres localités par où nous sommes passés. Mais, c'est après qu'on nous a signifié clairement qu'on ne pouvait pas traverser la frontière. Alors que personne d'entre nous ne présente aucun signe de coronavirus", indique notre interlocuteur.
À se fier toujours aux témoignages de ces émigrés, la police des frontières mauritaniennes leur a fait comprendre qu'ils ne pourront jamais mettre le pied au pays de Ghazouani tant que les autorités diplomatiques sénégalaises n'auront pas fait le déplacement pour intervenir.
"On a contacté notre ambassadeur (celui du Sénégal à Nouakchott, ndlr), mais il nous avait promis d'envoyer le consul. Ce qui n'est toujours pas fait", nous ont fait croire ces ressortissants.
Il relève de nos informations qu'hormis les 13 Sénégalais, il y avait dans le convoi, des Français, des Espagnols, des Mauritaniens qui, aujourd'hui, sont tous parvenus à franchir les frontières.
Car, le gouverneur de région de Nouadhibou a fait le déplacement pour "négocier" l'entrée des ressortissants Mauritaniens, selon leurs termes. L'ambassadeur de l'Espagne a aussi fait de même pour les Français et Espagnols, tous issus de l'espace Schengen.
"Nous acceptons qu'ils nous mettent en quarantaine, arrivés au Sénégal"
"Nous sommes entre le Maroc et la Mauritanie. Cette bande de terre est contrôlée par l'Onu. Nous sommes en train de vivre l'enfer ici, on galère", regrette ce ressortissant, par ailleurs trésorier de l'association des "Modou-Modou" sénégalais qui passent par la voie terrestre.
"Cela fait presque 10 ans qu'on fait ce trajet. Je maîtrise bien cette route", tente de convaincre un autre "Modou-Modou" vivant en Espagne, qui dit emprunter cette voie, tous les mois.
Quoi qu'il en soit, ils demandent au chef de l'État sénégalais de leur porter secours afin qu'ils puissent regagner, "le plus rapidement possible", leurs familles respectives.
"Nous lançons un appel au Président Macky Sall et l'invitons à réagir le plus vite possible pour qu'on puisse sortir de ces endroits très dangereux. Ils peuvent nous amener jusqu'à Rosso Sénégal pour nous mettre en quarantaine là-bas, nous l'acceptons, c'est mieux pour nous. Notre vie est en danger ici", ont-ils lancé avec insistance.
Par ailleurs, des sources officielles de Seneweb renseignent que les autorités sénégalaises et mauritaniennes ont décidé, "d'un commun accord", de renforcer leurs mesures de sécurité sur cet axe afin d'éviter l'importation de la maladie du coronavirus.
Aussi, nous souffle une source sécuritaire basée à la frontière sénégalo-mauritanienne, des mesures draconiennes sont prises au niveau de Rosso. Et ce, depuis l'arrivée du "Modou-Modou" de Touba qui, testé positif au Covid-19, a contaminé plus de 10 personnes dans la cité religieuse, dont ses épouses et ses propres enfants.
UN AGENT D’UNE SOCIÉTÉ PUBLIQUE CONTAMINÉ, SES COLLÈGUES SERONT CONFINÉS
La propagation de Covid-19 entre Dakar et Touba se poursuit à un rythme inquiétant. Il ne se passe plus un jour sans que le comité de gestion des épidémies n’annonce de nouveaux cas.
La propagation de Covid-19 entre Dakar et Touba se poursuit à un rythme inquiétant. Il ne se passe plus un jour sans que le comité de gestion des épidémies n’annonce de nouveaux cas. Si la décision a été prise par les autorités de ne plus donner de détails pouvant permettre d’identifier les personnes concernées, ceux-ci filtrent, malgré tout, à la vitesse du virus. Avant-hier, c’est à Mbour que l’information concernant l’un des "cas importés" s’est ébruitée avec la sortie du médecin chef de la zone alors que la psychose s’était déjà installée la veille avec l’annonce d’un cas suspect, qui s’est finalement donc confirmé. Hier, ce fut au tour d’un quartier populaire de la proche banlieue de Dakar d’être sous le feu des projecteurs et le risque est aujourd’hui très grand que cela fasse effet boule de neige.
Selon des informations recueillies par Emedia.sn, un des cinq cas annoncé ce mercredi par le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, serait un agent d’une société publique de la place, dont le siège est également dans un autre quartier populaire. Ce qui préoccupe les autorités au plus haut point. Déjà, note-t-on, tous les autres agents de ladite société seront confinés et les les autorités ont déjà pris les devants en ce sens, de concert avec le Directeur général de l’entreprise en question. Ce dernier, joint au téléphone par Emedia, n’a pas souhaité s’épancher sur le sujet, préférant laisser le choix de communiquer (ou non) au ministère de la Santé.
PÉKIN VA FOURNIR EN URGENCE DU MATÉRIEL MÉDICAL AU SÉNÉGAL
Le gouvernement chinois va fournir en urgence du matériel médical au Sénégal dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus, a appris l’APS de la représentation diplomatique chinoise au Sénégal.
Dakar, 18 mars (APS) – Le gouvernement chinois va fournir en urgence du matériel médical au Sénégal dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus, a appris l’APS de la représentation diplomatique chinoise au Sénégal.
‘’A la demande du gouvernement sénégalais, le gouvernement chinois a décidé, dans la mesure de ses possibilités, de fournir en urgence un lot de matériel médical au Sénégal’’, annonce l’ambassade chinoise dans un communiqué transmis à l’APS.
Selon le communiqué, le matériel devrait être expédié ce week-end.
L’ambassade de Chine signale également que MA Yun (Jack Ma), homme d’affaires chinois et fondateur du Groupe Alibaba, a annoncé un don de 100 000 masques, 1 000 combinaisons de protection à usage médical, 1000 écrans faciaux et 20 000 kits de test à chaque pays africain.
‘’Ces matériaux seront envoyés à Addis Abeba, et le gouvernement éthiopien s’est engagé à assurer la logistique pour distribuer ces produits à l’échelle du continent’’, indique la source.
Par ailleurs, le Groupe BGI, producteur chinois de kits de test, va faire un don de 500 kits du COVID-19 au Sénégal, assure l’ambassade de Chine en soulignant que ladite entreprise était en train de chercher un vol convenable pour transporter ces produits au Sénégal dans les meilleurs délais.
En plus de ce don, les techniciens chinois ont coopéré activement avec le gouvernement sénégalais pour transformer l’hôpital Mère-Enfant de Diamniadio, construit par la Chine, en centre d’isolement dans les plus brefs délais, rappelle la mission diplomatique chinoise au Sénégal.
Dans le même temps, une entreprise chinoise de literie basée au Sénégal fera un don de literie à l’hôpital, et plusieurs entreprises chinoises prévoient de donner encore des équipements de protection tels que des masques au Sénégal, fait-on savoir.
‘’ À l’ère de la mondialisation, les destins des peuples chinois et sénégalais sont étroitement liés. Nous sommes prêts à accompagner le Sénégal dans ce moment difficile pour vaincre l’épidémie, et construire ensemble une communauté de destin sino-sénégalaise’’, promet la Chine par le biais son ambassade au Sénégal.
LES JOURNAUX DÉCRÈTENT UNE ’’MOBILISATION GÉNÉRALE’’ CONTRE LE CORONAVIRUS
Dakar, 19 mars (APS) – ‘’La mobilisation générale’’ décrétée pour arrêter la propagation du coronavirus, à l’origine de la paralysie de plusieurs secteurs de l’économie, particulièrement ceux de l’hôtellerie et le tourisme’’, est largement évoquée dans les quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise.
Pour le journal Vox Populi, le Sénégal, avec 36 cas de Covid-19, est ‘’en état de guerre sanitaire’’.
C’est ‘’la mobilisation générale’’ contre le Covid-19, selon Le Témoin qui écrit : ‘’Après les Eglises, les Mosquées fermées, toutes les prières collectives interdites. Encore 5 nouveaux cas confirmés, portant le total à 36 dont 2 guéris. Macky Sall secoue son gouvernement et lance une Force Covid-19’’.
La Tribune souligne que ‘’dans la lutte contre le sournois virus dénommé coronavirus, le président Macky Sall a lancé, hier, lors de la réunion du Conseil des ministres, l’opération Force Covid-19. Il a également demandé à l’argentier de l’Etat de mettre en place un dispositif financier d’atténuation de l’impact de la crise’’.
Mercredi en Conseil des ministres, le chef de l’Etat a décidé de la création d’une Cellule nationale de crise et d’un Fonds de Riposte et de Solidarité contre les effets du COVID- 19 (FORCE-COVID-19).
Pour le quotidien Enquête, ‘’Macky Sall renforce le dispositif national de riposte’’. Parlant de cette Cellule nationale de crise et de fonds de riposte, Kritik affiche à sa Une : ‘’Macky Sall dégaine son arme de guerre’’.
Face à l’expansion de la maladie, ‘’Le Sénégal va vers le confinement’’, croit savoir Le Quotidien. Selon cette publication, les pouvoirs publics envisagent très sérieusement de contraindre les citoyens à rester chez eux.
L’Observateur parle d’’’Etat d’urgences’’ et donne l’exemple des hôtels où ’’des centaines d’emplois sont en péril’’. ‘’Les réceptifs hôteliers de Saly sont presque vidés de leurs employés renvoyés chez eux en chômage temporaire après que des milliers d’étrangers qui avaient fait des réservations ont dû annuler leurs venues au Sénégal en guerre contre le Covid-19’’, selon L’Obs.
’’Mosquées et hôtels fermés’’, note L’As qui souligne que ‘’les imams et oulémas du Sénégal ont décidé de fermer toutes les mosquées jusqu’à nouvel ordre’’. Le journal signale aussi que la suspension des vols en partance et à destination du Sénégal a également plombé l’activité touristique et hôtelière. ‘’Les hôtels vont être fermés pendant au moins un mois’’, selon le quotidien.
Selon Libération, la station balnéaire de Saly, haut lieu du tourisme au Sénégal, ‘’est touchée’’. Un cas positif au Covid-19 a été décelé dans une résidence ‘’très connue’’, indique la publication.
’’Le monde s’affole !’’ Face à la propagation de la pandémie du coronavirus, ajoute Sud Quotidien qui souligne que ‘’partout, les Etats prennent des mesures de plus en plus ardues pour se parer contre cette maladie (…)’’.
Le journal Enquête se fait écho de ‘’l’appel au secours’’ de 19 émigrés sénégalais ‘’coincés’’ en Mauritanie depuis 5 jours.
’’Dix-neuf Sénégalais dont 3 femmes avaient quitté l’Espagne, jeudi dernier, pour rallier le Sénégal. Après avoir réussi à traverses le Maroc, leur convoi a été stoppé en Mauritanie. Ils demandent le soutien de l’Etat pour les sortir de cette mauvaises passe, vu qu’il y a des malades parmi eux’’, écrit Enquête qui signale que la Mauritanie a fermé ses frontières.
Dans Le Soleil, le directeur général adjoint de l’OMS salue ‘’le leadership’’ dont a fait preuve le président Macky Sall face à la pandémie du Covid-19.
Un Directeur testé positif à la Sicap
Il y a vraiment de quoi prendre au sérieux le Coronavirus. Alors qu’on annonce la mort de la deuxième vice-présidente de l’Assemblée nationale du Burkina due au Covid 19, des sources de «L’As», renseignent qu’un officiel sénégalais, directeur sectoriel en service à la Sicap, a chopé le virus. Le bonhomme avait fait un bref voyage à l’étranger. A son retour, il est allé au bureau lundi où il a eu une petite réunion avec le personnel de sa direction avant de rentrer en congé maladie. Il a été testé positif avant hier et la Cellule nationale de crise s’est déporté hier dans les locaux de la Sicap pour mettre en quarantaine les personnes qui sont entrées en contacts avec le cas. Heureusement que le top management n’est pas concerné, puisqu’il ne l’a pas approché. Mais déjà, des mesures draconiennes avaient été prises bien avant par le Directeur général Mamadou Kassé qui a même distribué des produits.
Retour du commissaire Arona Sy
Revoilà le célèbre commissaire Arona Sy qui s’était illustré lors des manifestations violentes contre le troisième mandat du Président Abdoulaye Wade. Le chef de l’Etat l’a remis en selle hier en le nommant Directeur de l’Inspection des services de sécurité au Ministère de l’Intérieur, en remplacement du commissaire divisionnaire Isma Seck. A rappeler que le commissaire Arona Sy avait fini d’être la cible de la société civile à cause de la répression violente exercée sur les manifestants des évènements préélectoraux de 2011. D’ailleurs, la société civile lui avait fait perdre une mission des Nations unies.
Le cas suspect de CapSkirring testé négatif
Il y a eu plus de peur que de mal. Les habitants et les touristes de Cap-Skirring sont soulagés à l’annonce de la nouvelle. Le touriste français suspect au coronavirus et qui était isolé dans sa chambre d’hôtel ne souffre pas du coronavirus. Le résultat de son test au covid-19 s’est révélé négatif. Ainsi, les autres touristes qui étaient mis en quarantaine dans le réceptif peuvent vaquer à leurs préoccupations tout comme les populations qui sont sous la hantise de l’épidémie depuis l’annonce d’un cas suspect au Cap-Skirring.
Peur dans la commune de Diembéring
Même si le cas suspect de Cap Skirring s’est révélé négatif, le maire de Diembéring, Tombo Guèye, appelle ses administrés à faire preuve d’une extrême vigilance. Dans ce sens, il invite ses concitoyens et les étrangers vivant dans la commune à garder leur calme et à faire preuve de sérénité. Il n’a pas manqué de leur rappeler l’impératif d’observer et de respecter les consignes données par les autorités médicales et d’éviter les rassemblements. Tombo Guèye demande aussi aux entreprises, dans le cadre de la Responsabilité Sociale de l’Entreprises (RSE), aux bonnes volontés et aux acteurs du secteur du privé local de contribuer à la riposte contre le Coronavirus. Par ailleurs, il exhorte la population à se mobiliser davantage pour stopper la propagation du Coronavirus.
Le cas suspect de Vélingara testé négatif
L’angoisse s’est estompée à Vélingara à la suite de l’annonce du résultat des tests de coronavirus effectués sur un touriste français. L’Institut Pasteur de Dakar a livré hier les résultats des tests subis par ce touriste confiné dans sa chambre de campement. Malgré la persistance de sa fièvre, le sexagénaire, qui est arrivé samedi dernier au Sénégal, n’a pas chopé le covid-19. Les autorités sanitaires ont donné l’information qui s’est aussitôt répandue comme une traînée de poudre dans le département.
La Marine sauve 4 pêcheurs en mer
Ouf de soulagement ! La vedette Sangomar de la Marine nationale a sauvé quatre pêcheurs dans la nuit du 17 mars 2020 après le chavirement de leur pirogue aux larges de Kafountine. Tous les quatre pêcheurs ont été secourus et ramenés àKafountine avec leur remorque par les marins. Pour rappel, l’embarcation avait quitté Kafountine le samedi 14 mars et son retour était prévu le même jour. Après leur alerte, le lundi 16 mars, le Centre de Coordination de la Marine Nationale a dépêché la vedette Sangomar basée à Elinkine pour aller à leur recherche.
Birahime Seck du Forum Civil
Le coordonnateur national du Forum Civil donne sa recette pour réduire la propagation du coronavirus. Pour Birahime Seck, les cas positifs ne pourront diminuer, en partie, qu’à la condition que les populations soient conséquentes avec elles-mêmes, en évitant autant que possible les rassemblements, que les forces de défense et de sécurité (FDS) soient visibles sur le terrain pour faire appliquer les mesures avec rigueur et responsabilité et sans abus, que le personnel médical soit rassuré, encouragé, étoffé et bien équipé et que l’Etat édicte des règles de restrictions de la circulation urbaine et interurbaine. Le coordonnateur du Forum Civil pense également qu’on peut circonscrire l’épidémie si le début de récupération politique orchestrée s’estompe pour ne pas briser l’élan de l’unité citoyenne. C’est la seule manière, dit-il, de briser la chaîne de transmission. La lutte reste, à ses yeux, une question de responsabilité citoyenne, personnelle, patriotique, civique et historique.
Le chauffeur de Aramine Mbacké condamné
L’ancien Directeur général de Dangoté, Aramine Mbacké, a soldé ses comptes avec son chauffeur Mamadou Kébé hier, devant le prétoire du Tribunal de Grande Instance de Dakar (Tgi). Le deuxième nommé est poursuivi pour abus de confiance portant sur la somme de 31 millions Fcfa. D’après les débats d’audience, Aramine Mbacké avait mandaté son chauffeur Mamadou Kébé pour qu’il remette la somme susmentionnée à son avocat. Mais le chauffeur en a profité pour utiliser cette rondelette somme d’argent à des fins personnelles. Seulement, le mis en cause a formellement réfuté ces accusations devant la barre. Selon ses déclarations, il a reçu la somme de 29 millions Fcfa des mains de Serigne Khassimou Mbacké pour la remettre à Abdoulaye Diallo, un partenaire de Aramine. «J’ai effectivement reçu les 29 millions que j’ai remis à Abdoulaye Diallo qui, après avoir empoché l’argent, n’a plus donné signe de vie», a déclaré le prévenu. Bien que la partie civile se soit désistée, le parquet a souligné que les faits sont constants avant de requérir 6 mois de prison ferme. L’avocat de la défense a plaidé une application bienveillante de la loi pénale. Au terme des débats, le prévenu a été condamné à 6 mois avec sursis.
Gana Masséré auditionné par la SR
Gana Masséré qui persistait et signait qu’il n’y avait pas de coronavirus à Touba a bien ravalé sa langue devant les enquêteurs de la Section de Recherches (Sr) de Dakar, ce mercredi 18 mars 2020. Selon les informations exclusives de «Libération online», il a juré que s’il avait fait cette déclaration, c’est parce qu’il était dans l’attente de la position officielle du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké.Regrettant cette «confusion», Gana Masséré a promis aux enquêteurs qu’il prendra «ses responsabilités» afin d’aider les autorités à «combattre l’avancée de ce terrible virus». Il a été libéré après avoir été sommé d’arrêter ses déclarations irresponsables. Serigne Ahma Mbacké qui «démentait» le ministre de la Santé et de l’Action sociale sur la présence du coronavirus a fait face aux gendarmes.
Hommage à Senghor et Abdou Diouf
Le Président Macky Sall a rendu hommage hier aux présidents Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf, lors de la réunion de conseil des ministres. Ainsi, abordant la célébration de la Journée internationale de la Francophonie qui coïncide avec le cinquantenaire de l’OIF, le Président Sall a salué l’action des pères fondateurs de l’organisation dont le Président Léopold Sédar Senghor et celle de l’ancien Secrétaire général de l’OIF, le Président AbdouDiouf. A cet effet, le chef de l’Etat a réaffirmé l’engagement du Sénégal à faire de la francophonie un espace de solidarité marqué par la promotion de la diversité culturelle, de la jeunesse, des femmes, de la coopération économique et du développement durable de nos pays.
Conseil présidentiel Sénégal-Gambie
Le chef de l’Etat tient au suivi des cinq accords signés avec la Gambie. Il ne veut pas comme d’habitude que les documents soient rangés dans les tiroirs. En conseil des ministres hier, le président de la République a insisté sur le suivi de la coopération et des partenariats. A ce titre, le Président Sall a demandé au gouvernement de veiller à la mise en œuvre diligente des accords signés lors du Conseil présidentiel Sénégal-Gambie
A-t-on eu tort de dire bravo au président de la république ? En tout cas, le fait qu’à l’unanimité le peuple sénégalais — y compris les opposants les plus radicaux comme Mamadou Lamine Diallo « Tekki », Abdoul Mbaye et Ousmane Sonko — a dit « gongo »au président de la république et a applaudi ses six mesures phares contre le coronavirus, ce soutient unanime, donc, a dû griser le Chef. Qui, depuis lors, multiplie les décisions pour lutter contre cette pandémie de Covid-19. Au risque de trop en faire ! A preuve par cette décision de créer une « Force Covid19 » ainsi qu’un fonds destiné à appuyer cette lutte. Un fonds qui sera alimenté, bien sûr, par les contributions des Sénégalais. C’est là où, justement, il risque d’y avoir des débordements et que les choses vont partir dans tous les sens. Certes, les 200 millions de francs offerts par le khalife général des Mourides représentaient un geste très fort du saint homme pour matérialiser son engagement dans cette croisade — surtout que d’aucuns commençaient à s’inquiéter de la tiédeur de Touba. On aurait dû s’en arrêter à ce geste fort mais voilà qu’on choisit d’institutionnaliser en quelque sorte ces contributions financières. Et, par conséquent, de réveiller tous les activistes, exhibitionnistes, adeptes du « m’as-tu-vu » et opportunistes en diable qui vont nous pomper l’air pendant des mois histoire de se faire bien voir du Chef. Déjà qu’ils n’ont pas attendu son feu vert officiel pour se manifester, qu’en sera-t-il lorsqu’il aura créé cette « Force Covid-19 » ? Et puis, de toutes façons, la création de cette dernière ne fait pas sérieux même si on sait que toutes les occasions sont bonnes pour le Gouvernement sénégalais de faire la manche et du « sarakh ngir Yallah ». Car enfin, le Sénégal n’est quand même pas le pays le plus gravement atteint par cette pandémie ! Et pourtant, ni en Chine, ni en italie, ni en iran ou en Espagne, encore moins en France, les gouvernements n’ont fait appel aux contributions financières des citoyens pour y faire face. Voilà qu’encore une fois le Gouvernement, au lieu de faire face à ses responsabilités régaliennes de préserver les Sénégalais des menaces, ici d’une crise sanitaire, en profite pour encore faire du « mastata » ! révélant au passage la vacuité de ses caisses…
kàccoor bi
AFFAIRE ASBEF : DES PLAIGNANTS ENTENDUS PAR LE DOYEN
Des juges La rocambolesque affaire de l’Association Sénégalaise pour le bien-être familial (Asbef) commence à bouger. Après une information judiciaire ouverte par le Procureur de la république suite à des plaintes relatives à des malversations financières, licenciements abusifs, faux et usage de faux etc., les premières auditions judiciaires ont commencé. Depuis vendredi dernier, a appris « Le Témoin », plusieurs cadres et agents licenciés de l’Asbef défilent devant le juge du premier cabinet d’instruction. Après l’instruction, trois choses s’imposent au juge : renvoyer l’affaire devant une juridiction ou alors la classer sans suite. En attendant, les plaignants sollicitent l’arbitrage du président de la république, quitte à mettre l’Asbef sous administration provisoire afin que ce fleuron médical soit sauvé d’un dépôt de bilan voire d’une disparition immédiate.
RIPOSTE AU COVID 19 LE PARC MAGIC-LAND FERME !
Pour accompagner le président de la république et le ministre de la Santé dans la lutte contre la propagation du coronavirus, M. Youssef Saleh, Pdg du Groupe-Saleh, a décidé de fermer Magic-Land sis Corniche Ouest-Dakar. Considéré comme le plus grand parc d’attraction de l’Afrique de l’Ouest où convergent des milliers d’enfants accompagnés de leurs parents en week-end et en période de fêtes, Magic-Land a fermé ses portes. Ainsi que sa grande salle de cinéma « Ousmane Sembène ». Selon un cadre du Groupe-Saleh contacté par « Le Témoin » quotidien, cette mesure drastique de cessation d’activités est le résultat d’une prise de conscience collective dans un contexte où le gouvernement s’engage à limiter les cas de contamination au coronavirus.
MESURES INDIVIDUELLES
M. Samba NDIAYE, matricule de solde N°103 524/C, est nommé Professeur titulaire de classe normale indice 930/982, 1er échelon, spécialité : base de données web sémantique à l’Université Cheikh Anta DiOP de Dakar. M. Papa NGOM, matricule de solde N°103 101/b, est nommé Professeur titulaire de classe normale indice 930/982, 1er échelon, spécialité : Analyse, Statistique et Applications à l’Université Cheikh Anta DiOP de Dakar. M. Mbaye SENE, matricule de solde N°104 208/E, est nommé Professeur titulaire de classe normale indice 930/982, 1er échelon, spécialité : informatique à l’Université Cheikh Anta DiOP de Dakar. M. Arona SY, Commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 507 647/C, est nommé Directeur de l’inspection des services de sécurité au Ministère de l’intérieur, en remplacement du commissaire de divisionnaire isma SECK, appelé à d’autres fonctions. El Hadji Yamadou Karim NDIAYE, Economiste, matricule de solde 614 595/H, précédemment en service à la Direction des financements Privés et des Partenariats Public-Privé, est nommé Directeur de l’Administration et du Personnel à la Direction Générale de la Coopération, des Financements Extérieurs et du Développement du Secteur Privé du Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération.
CORONAVIRUS MAMADOU RACINE SY POUR DES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT
Du tourisMe et De l’hôtellerie Le tourisme et l’hôtellerie seront les secteurs qui seront durement touchés par le coronavirus surtout après la fermeture de l’aéroport sur des destinations porteuses. C’est pourquoi hier, mercredi le président de la Fédération des organisations patronales et des industries touristiques au Sénégal (FOPiTS), Mamadou racine Sy a battu le rappel des troupes. il a invité mercredi l’Etat à penser au sauvetage du tourisme et de l’hôtellerie, après que le Sénégal a suspendu ses liaisons aériennes avec certains pays d’Europe et du Maghreb notamment la France, l’Espagne, la belgique, l’italie, le Portugal, l’Algérie et la Tunisie. Le président Mamadou racine Sy a indiqué qu’ « il faut que l’Etat prenne des mesures d’accompagnement, le report des échéances fiscales par exemple, ou l’intervention de l’Etat auprès des banques, afin qu’elles accordent un moratoire aux entreprises hôtelières et touristiques qui ont des prêts». Le patron du King Fadh espère que certaines mesures de l’Etat, dont ‘’le report des échéances fiscales’’, vont permettre de ‘’sauver’’ l’industrie touristique et hôtelière, dans un contexte où le Sénégal a suspendu ses liaisons aériennes. Cette mesure prise pour une durée d’un mois, afin d’anéantir les risques de propagation de la maladie à coronavirus, peut entraîner une réduction des effectifs de touristes qui arrivent au Sénégal, selon le président de la FOPiTS. Mamadou racine Sy a soulevé ‘’la nécessité de prendre immédiatement des mesures de sauvegarde pour éviter la faillite de l’industrie hôtelière et touristique’’sénégalaise. Le tourisme et l’hôtellerie sont déjà dans ‘’une situation de survie, face aux durcissements des mesures prises contre le coronavirus’’, a souligné M. Sy. « La situation est extrêmement grave et exige des mesures énergiques. S’il n’y a plus d’avions à AIBD, il est évident qu’il n’y aura plus de touristes. Et dans ce cas, les hôtels seront obligés de fermer leurs portes », a-t-il prévenu. ‘’C’est une impossibilité absolue pour un hôtel de garder des agents (…) sans avoir des clients’’, a ajouté M. Sy, qui demande à l’Etat de ‘’soutenir la trésorerie des entreprises du secteur du tourisme et de l’hôtellerie pour éviter le pire’’. Déjà il est noté une ‘’série d’annulations de réservations d’hôtels depuis la suspension des liaisons aériennes avec cinq pays européens dont la France, qui est la principale clientèle du Sénégal’’souligne le patron des patrons de l’hôtellerie et du tourisme. Mamadou racine Sy de noter que « c’est le secteur (le tourisme et l’hôtellerie) le plus touché. Nous souffrons de la panne de nos activités. Toutes les rencontres sont annulées. Nos hôtels seront bientôt des endroits fantômes ». On parle de chômage technique total ou partiel. Thiey coronavirus !
THIES LES ETUDIANTS REMERCIENT HABIB NIANG
La Fédération des étudiants Thiessois a remercié le président du mouvement And Suxxali Sénégal akk Habib Niang pour le soutien qu’il a apporté à ses membres facilitant ainsi leur retour à Thiès. Après l’annonce de la suspension des cours pour une durée de trois semaines par le président de la république Macky Sall pour cause de Covid -19 qui sévit dans le monde et qui n’épargne pas notre pays, le chef du Cadastre de Guédiawaye avait volé au secours des étudiants originaires de la capitale du rail et inscrits dans les différentes universités du pays. Ce en mettant à leur disposition des bus pour qu’ils puissent rentrer chez eux. Une aide d’autant mieux appréciée que la plupart des étudiants en question n’avaient pas de quoi se payer le transport retour. Cette déclaration a été faite hier par les dirigeants étudiants thiessois suite à la sortie de certains de leurs camarades de Dakar qui ont reçu une aide de la part du maire de la ville de Thiès. En réponse, la fédération des étudiants de bambey, Sine-Saloum, Ziguinchor et de Saint-Louis précise qu’elle n’a reçu aucune subvention de la part du maire de la ville. La seule autorité qui l’a soutenue, c’est le président du mouvement And Suxxali Sénégal, M. Habib Niang. Diadieuf, « Homme du Social » !
SUPPOSÉE GROSSESSE DE KHADY DIOUF LE PERE DE LA VICTIME DEMENT LES CONCLUSIONS DE L’AUTOPSIE
C’est finalement ce mercredi 18 mars, aux environs de 14 heures, qu’a été inhumée, au cimetière de « Gouye Tékhé », au quartier Médina Fall, la jeune fille de 14 ans, Khady Diouf, sauvagement tuée dans la soirée du samedi 14 au dimanche 15 mars 2020. Le meurtrier, Serigne Cheikh Assane Modou Fall, 24 ans, fils du frère du khalife de la communauté baye Fall de Médina Fall, est gardé à vue depuis qu’il a avoué son crime, il ressort de l’autopsie effectuée à l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar que « Khady Diouf est décédée des suites d’un traumatisme du cou avec luxation du rachis cervical C1-C2 et hémorragie interne, absence de grossesse et de lésions périnéales ». Toutefois le père de la fille, Mor Diouf, sur la supposée grossesse de la victime, a pris le contrepied des conclusions de l’autopsie. « Les faits se sont produits et on s’en remet à Dieu. Mais, contrairement à ce qui est établi dans le rapport du médecin légiste, j’ai, moi, la certitude que ma fille était enceinte, je confirme sa grossesse », a-t-il dit, avant d’ajouter : « je n’ai pas à me prononcer sur la question de la relance de la peine de mort soulevée depuis quelques temps à Thiès du fait de la criminalité grandissante dans la cité du rail. Non plus, je n’ai pas à m’appesantir sur les faits. Je laisse la justice faire son travail »
KHADY DIOUF, VICTIME COLLATERALE DE NOS FEMINISTES ?
Au lendemain de l’adoption par notre Assemblée nationale de la loi criminalisant le viol et la pédophilie, « Le Témoin » quotidien avait publié un commentaire retentissant pour dire qu’avec ce texte inspiré par des féministes folles furieuses, désormais, tous les hommes de ce pays sont en sursis. Un texte qui avait suscité beaucoup de commentaires et pas seulement de la part de féministes enragées. En effet, un vétéran de la profession, unanimement respecté dans la presse, nous avait appelés pour nous dire ceci : « votre papier était très bon mais vous avez juste oublié de mentionner une chose : avec cette loi, les féminicides vont augmenter pour la bonne et simple raison que les violeurs ou pédophiles, sachant les très lourdes peines qu’ils encourent désormais, préfèreront tuer leurs victimes plutôt que de courir le risque d’être dénoncés. » De fait, des proches de Khady Diouf soutiennent que lorsqu’il a été informé de la grossesse de cette dernière, le jeune marabout Cheikh Assane Fall a accepté dans un premier temps d’en endosser la responsabilité. Mieux, il a donné une somme de dix mille francs pour acheter la première ordonnance. La seule chose qu’il demandait, c’était la discrétion afin que son père, un marabout très respecté, ne soit pas au courant. Hélas, l’affaire a fuité le lendemain et l’on serait venu dire à Cheikh Assane Fall que, du fait de la minorité de Khady Diouf — et surtout en pleine affaire Mamadou Diop de l’iSEG —, le Procureur allait l’enfermer pour dix ans au moins. Affolé et naïf, il a appelé sa copine pour une franche explication, une séance au cours de laquelle, malheureusement, les choses ont dégénéré. Et ce qui devait arriver est arrivé… Autrement dit, notre vénéré vétéran de la presse avait raison : avec cette foutue loi criminalisant le viol et la pédophilie inspirée par des féministes folles furieuses, on n’a pas fini de compter les cadavr