Un Directeur testé positif à la Sicap
Il y a vraiment de quoi prendre au sérieux le Coronavirus. Alors qu’on annonce la mort de la deuxième vice-présidente de l’Assemblée nationale du Burkina due au Covid 19, des sources de «L’As», renseignent qu’un officiel sénégalais, directeur sectoriel en service à la Sicap, a chopé le virus. Le bonhomme avait fait un bref voyage à l’étranger. A son retour, il est allé au bureau lundi où il a eu une petite réunion avec le personnel de sa direction avant de rentrer en congé maladie. Il a été testé positif avant hier et la Cellule nationale de crise s’est déporté hier dans les locaux de la Sicap pour mettre en quarantaine les personnes qui sont entrées en contacts avec le cas. Heureusement que le top management n’est pas concerné, puisqu’il ne l’a pas approché. Mais déjà, des mesures draconiennes avaient été prises bien avant par le Directeur général Mamadou Kassé qui a même distribué des produits.
Retour du commissaire Arona Sy
Revoilà le célèbre commissaire Arona Sy qui s’était illustré lors des manifestations violentes contre le troisième mandat du Président Abdoulaye Wade. Le chef de l’Etat l’a remis en selle hier en le nommant Directeur de l’Inspection des services de sécurité au Ministère de l’Intérieur, en remplacement du commissaire divisionnaire Isma Seck. A rappeler que le commissaire Arona Sy avait fini d’être la cible de la société civile à cause de la répression violente exercée sur les manifestants des évènements préélectoraux de 2011. D’ailleurs, la société civile lui avait fait perdre une mission des Nations unies.
Le cas suspect de CapSkirring testé négatif
Il y a eu plus de peur que de mal. Les habitants et les touristes de Cap-Skirring sont soulagés à l’annonce de la nouvelle. Le touriste français suspect au coronavirus et qui était isolé dans sa chambre d’hôtel ne souffre pas du coronavirus. Le résultat de son test au covid-19 s’est révélé négatif. Ainsi, les autres touristes qui étaient mis en quarantaine dans le réceptif peuvent vaquer à leurs préoccupations tout comme les populations qui sont sous la hantise de l’épidémie depuis l’annonce d’un cas suspect au Cap-Skirring.
Peur dans la commune de Diembéring
Même si le cas suspect de Cap Skirring s’est révélé négatif, le maire de Diembéring, Tombo Guèye, appelle ses administrés à faire preuve d’une extrême vigilance. Dans ce sens, il invite ses concitoyens et les étrangers vivant dans la commune à garder leur calme et à faire preuve de sérénité. Il n’a pas manqué de leur rappeler l’impératif d’observer et de respecter les consignes données par les autorités médicales et d’éviter les rassemblements. Tombo Guèye demande aussi aux entreprises, dans le cadre de la Responsabilité Sociale de l’Entreprises (RSE), aux bonnes volontés et aux acteurs du secteur du privé local de contribuer à la riposte contre le Coronavirus. Par ailleurs, il exhorte la population à se mobiliser davantage pour stopper la propagation du Coronavirus.
Le cas suspect de Vélingara testé négatif
L’angoisse s’est estompée à Vélingara à la suite de l’annonce du résultat des tests de coronavirus effectués sur un touriste français. L’Institut Pasteur de Dakar a livré hier les résultats des tests subis par ce touriste confiné dans sa chambre de campement. Malgré la persistance de sa fièvre, le sexagénaire, qui est arrivé samedi dernier au Sénégal, n’a pas chopé le covid-19. Les autorités sanitaires ont donné l’information qui s’est aussitôt répandue comme une traînée de poudre dans le département.
La Marine sauve 4 pêcheurs en mer
Ouf de soulagement ! La vedette Sangomar de la Marine nationale a sauvé quatre pêcheurs dans la nuit du 17 mars 2020 après le chavirement de leur pirogue aux larges de Kafountine. Tous les quatre pêcheurs ont été secourus et ramenés àKafountine avec leur remorque par les marins. Pour rappel, l’embarcation avait quitté Kafountine le samedi 14 mars et son retour était prévu le même jour. Après leur alerte, le lundi 16 mars, le Centre de Coordination de la Marine Nationale a dépêché la vedette Sangomar basée à Elinkine pour aller à leur recherche.
Birahime Seck du Forum Civil
Le coordonnateur national du Forum Civil donne sa recette pour réduire la propagation du coronavirus. Pour Birahime Seck, les cas positifs ne pourront diminuer, en partie, qu’à la condition que les populations soient conséquentes avec elles-mêmes, en évitant autant que possible les rassemblements, que les forces de défense et de sécurité (FDS) soient visibles sur le terrain pour faire appliquer les mesures avec rigueur et responsabilité et sans abus, que le personnel médical soit rassuré, encouragé, étoffé et bien équipé et que l’Etat édicte des règles de restrictions de la circulation urbaine et interurbaine. Le coordonnateur du Forum Civil pense également qu’on peut circonscrire l’épidémie si le début de récupération politique orchestrée s’estompe pour ne pas briser l’élan de l’unité citoyenne. C’est la seule manière, dit-il, de briser la chaîne de transmission. La lutte reste, à ses yeux, une question de responsabilité citoyenne, personnelle, patriotique, civique et historique.
Le chauffeur de Aramine Mbacké condamné
L’ancien Directeur général de Dangoté, Aramine Mbacké, a soldé ses comptes avec son chauffeur Mamadou Kébé hier, devant le prétoire du Tribunal de Grande Instance de Dakar (Tgi). Le deuxième nommé est poursuivi pour abus de confiance portant sur la somme de 31 millions Fcfa. D’après les débats d’audience, Aramine Mbacké avait mandaté son chauffeur Mamadou Kébé pour qu’il remette la somme susmentionnée à son avocat. Mais le chauffeur en a profité pour utiliser cette rondelette somme d’argent à des fins personnelles. Seulement, le mis en cause a formellement réfuté ces accusations devant la barre. Selon ses déclarations, il a reçu la somme de 29 millions Fcfa des mains de Serigne Khassimou Mbacké pour la remettre à Abdoulaye Diallo, un partenaire de Aramine. «J’ai effectivement reçu les 29 millions que j’ai remis à Abdoulaye Diallo qui, après avoir empoché l’argent, n’a plus donné signe de vie», a déclaré le prévenu. Bien que la partie civile se soit désistée, le parquet a souligné que les faits sont constants avant de requérir 6 mois de prison ferme. L’avocat de la défense a plaidé une application bienveillante de la loi pénale. Au terme des débats, le prévenu a été condamné à 6 mois avec sursis.
Gana Masséré auditionné par la SR
Gana Masséré qui persistait et signait qu’il n’y avait pas de coronavirus à Touba a bien ravalé sa langue devant les enquêteurs de la Section de Recherches (Sr) de Dakar, ce mercredi 18 mars 2020. Selon les informations exclusives de «Libération online», il a juré que s’il avait fait cette déclaration, c’est parce qu’il était dans l’attente de la position officielle du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké.Regrettant cette «confusion», Gana Masséré a promis aux enquêteurs qu’il prendra «ses responsabilités» afin d’aider les autorités à «combattre l’avancée de ce terrible virus». Il a été libéré après avoir été sommé d’arrêter ses déclarations irresponsables. Serigne Ahma Mbacké qui «démentait» le ministre de la Santé et de l’Action sociale sur la présence du coronavirus a fait face aux gendarmes.
Hommage à Senghor et Abdou Diouf
Le Président Macky Sall a rendu hommage hier aux présidents Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf, lors de la réunion de conseil des ministres. Ainsi, abordant la célébration de la Journée internationale de la Francophonie qui coïncide avec le cinquantenaire de l’OIF, le Président Sall a salué l’action des pères fondateurs de l’organisation dont le Président Léopold Sédar Senghor et celle de l’ancien Secrétaire général de l’OIF, le Président AbdouDiouf. A cet effet, le chef de l’Etat a réaffirmé l’engagement du Sénégal à faire de la francophonie un espace de solidarité marqué par la promotion de la diversité culturelle, de la jeunesse, des femmes, de la coopération économique et du développement durable de nos pays.
Conseil présidentiel Sénégal-Gambie
Le chef de l’Etat tient au suivi des cinq accords signés avec la Gambie. Il ne veut pas comme d’habitude que les documents soient rangés dans les tiroirs. En conseil des ministres hier, le président de la République a insisté sur le suivi de la coopération et des partenariats. A ce titre, le Président Sall a demandé au gouvernement de veiller à la mise en œuvre diligente des accords signés lors du Conseil présidentiel Sénégal-Gambie
A-t-on eu tort de dire bravo au président de la république ? En tout cas, le fait qu’à l’unanimité le peuple sénégalais — y compris les opposants les plus radicaux comme Mamadou Lamine Diallo « Tekki », Abdoul Mbaye et Ousmane Sonko — a dit « gongo »au président de la république et a applaudi ses six mesures phares contre le coronavirus, ce soutient unanime, donc, a dû griser le Chef. Qui, depuis lors, multiplie les décisions pour lutter contre cette pandémie de Covid-19. Au risque de trop en faire ! A preuve par cette décision de créer une « Force Covid19 » ainsi qu’un fonds destiné à appuyer cette lutte. Un fonds qui sera alimenté, bien sûr, par les contributions des Sénégalais. C’est là où, justement, il risque d’y avoir des débordements et que les choses vont partir dans tous les sens. Certes, les 200 millions de francs offerts par le khalife général des Mourides représentaient un geste très fort du saint homme pour matérialiser son engagement dans cette croisade — surtout que d’aucuns commençaient à s’inquiéter de la tiédeur de Touba. On aurait dû s’en arrêter à ce geste fort mais voilà qu’on choisit d’institutionnaliser en quelque sorte ces contributions financières. Et, par conséquent, de réveiller tous les activistes, exhibitionnistes, adeptes du « m’as-tu-vu » et opportunistes en diable qui vont nous pomper l’air pendant des mois histoire de se faire bien voir du Chef. Déjà qu’ils n’ont pas attendu son feu vert officiel pour se manifester, qu’en sera-t-il lorsqu’il aura créé cette « Force Covid-19 » ? Et puis, de toutes façons, la création de cette dernière ne fait pas sérieux même si on sait que toutes les occasions sont bonnes pour le Gouvernement sénégalais de faire la manche et du « sarakh ngir Yallah ». Car enfin, le Sénégal n’est quand même pas le pays le plus gravement atteint par cette pandémie ! Et pourtant, ni en Chine, ni en italie, ni en iran ou en Espagne, encore moins en France, les gouvernements n’ont fait appel aux contributions financières des citoyens pour y faire face. Voilà qu’encore une fois le Gouvernement, au lieu de faire face à ses responsabilités régaliennes de préserver les Sénégalais des menaces, ici d’une crise sanitaire, en profite pour encore faire du « mastata » ! révélant au passage la vacuité de ses caisses…
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AFFAIRE ASBEF : DES PLAIGNANTS ENTENDUS PAR LE DOYEN
Des juges La rocambolesque affaire de l’Association Sénégalaise pour le bien-être familial (Asbef) commence à bouger. Après une information judiciaire ouverte par le Procureur de la république suite à des plaintes relatives à des malversations financières, licenciements abusifs, faux et usage de faux etc., les premières auditions judiciaires ont commencé. Depuis vendredi dernier, a appris « Le Témoin », plusieurs cadres et agents licenciés de l’Asbef défilent devant le juge du premier cabinet d’instruction. Après l’instruction, trois choses s’imposent au juge : renvoyer l’affaire devant une juridiction ou alors la classer sans suite. En attendant, les plaignants sollicitent l’arbitrage du président de la république, quitte à mettre l’Asbef sous administration provisoire afin que ce fleuron médical soit sauvé d’un dépôt de bilan voire d’une disparition immédiate.
RIPOSTE AU COVID 19 LE PARC MAGIC-LAND FERME !
Pour accompagner le président de la république et le ministre de la Santé dans la lutte contre la propagation du coronavirus, M. Youssef Saleh, Pdg du Groupe-Saleh, a décidé de fermer Magic-Land sis Corniche Ouest-Dakar. Considéré comme le plus grand parc d’attraction de l’Afrique de l’Ouest où convergent des milliers d’enfants accompagnés de leurs parents en week-end et en période de fêtes, Magic-Land a fermé ses portes. Ainsi que sa grande salle de cinéma « Ousmane Sembène ». Selon un cadre du Groupe-Saleh contacté par « Le Témoin » quotidien, cette mesure drastique de cessation d’activités est le résultat d’une prise de conscience collective dans un contexte où le gouvernement s’engage à limiter les cas de contamination au coronavirus.
MESURES INDIVIDUELLES
M. Samba NDIAYE, matricule de solde N°103 524/C, est nommé Professeur titulaire de classe normale indice 930/982, 1er échelon, spécialité : base de données web sémantique à l’Université Cheikh Anta DiOP de Dakar. M. Papa NGOM, matricule de solde N°103 101/b, est nommé Professeur titulaire de classe normale indice 930/982, 1er échelon, spécialité : Analyse, Statistique et Applications à l’Université Cheikh Anta DiOP de Dakar. M. Mbaye SENE, matricule de solde N°104 208/E, est nommé Professeur titulaire de classe normale indice 930/982, 1er échelon, spécialité : informatique à l’Université Cheikh Anta DiOP de Dakar. M. Arona SY, Commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 507 647/C, est nommé Directeur de l’inspection des services de sécurité au Ministère de l’intérieur, en remplacement du commissaire de divisionnaire isma SECK, appelé à d’autres fonctions. El Hadji Yamadou Karim NDIAYE, Economiste, matricule de solde 614 595/H, précédemment en service à la Direction des financements Privés et des Partenariats Public-Privé, est nommé Directeur de l’Administration et du Personnel à la Direction Générale de la Coopération, des Financements Extérieurs et du Développement du Secteur Privé du Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération.
CORONAVIRUS MAMADOU RACINE SY POUR DES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT
Du tourisMe et De l’hôtellerie Le tourisme et l’hôtellerie seront les secteurs qui seront durement touchés par le coronavirus surtout après la fermeture de l’aéroport sur des destinations porteuses. C’est pourquoi hier, mercredi le président de la Fédération des organisations patronales et des industries touristiques au Sénégal (FOPiTS), Mamadou racine Sy a battu le rappel des troupes. il a invité mercredi l’Etat à penser au sauvetage du tourisme et de l’hôtellerie, après que le Sénégal a suspendu ses liaisons aériennes avec certains pays d’Europe et du Maghreb notamment la France, l’Espagne, la belgique, l’italie, le Portugal, l’Algérie et la Tunisie. Le président Mamadou racine Sy a indiqué qu’ « il faut que l’Etat prenne des mesures d’accompagnement, le report des échéances fiscales par exemple, ou l’intervention de l’Etat auprès des banques, afin qu’elles accordent un moratoire aux entreprises hôtelières et touristiques qui ont des prêts». Le patron du King Fadh espère que certaines mesures de l’Etat, dont ‘’le report des échéances fiscales’’, vont permettre de ‘’sauver’’ l’industrie touristique et hôtelière, dans un contexte où le Sénégal a suspendu ses liaisons aériennes. Cette mesure prise pour une durée d’un mois, afin d’anéantir les risques de propagation de la maladie à coronavirus, peut entraîner une réduction des effectifs de touristes qui arrivent au Sénégal, selon le président de la FOPiTS. Mamadou racine Sy a soulevé ‘’la nécessité de prendre immédiatement des mesures de sauvegarde pour éviter la faillite de l’industrie hôtelière et touristique’’sénégalaise. Le tourisme et l’hôtellerie sont déjà dans ‘’une situation de survie, face aux durcissements des mesures prises contre le coronavirus’’, a souligné M. Sy. « La situation est extrêmement grave et exige des mesures énergiques. S’il n’y a plus d’avions à AIBD, il est évident qu’il n’y aura plus de touristes. Et dans ce cas, les hôtels seront obligés de fermer leurs portes », a-t-il prévenu. ‘’C’est une impossibilité absolue pour un hôtel de garder des agents (…) sans avoir des clients’’, a ajouté M. Sy, qui demande à l’Etat de ‘’soutenir la trésorerie des entreprises du secteur du tourisme et de l’hôtellerie pour éviter le pire’’. Déjà il est noté une ‘’série d’annulations de réservations d’hôtels depuis la suspension des liaisons aériennes avec cinq pays européens dont la France, qui est la principale clientèle du Sénégal’’souligne le patron des patrons de l’hôtellerie et du tourisme. Mamadou racine Sy de noter que « c’est le secteur (le tourisme et l’hôtellerie) le plus touché. Nous souffrons de la panne de nos activités. Toutes les rencontres sont annulées. Nos hôtels seront bientôt des endroits fantômes ». On parle de chômage technique total ou partiel. Thiey coronavirus !
THIES LES ETUDIANTS REMERCIENT HABIB NIANG
La Fédération des étudiants Thiessois a remercié le président du mouvement And Suxxali Sénégal akk Habib Niang pour le soutien qu’il a apporté à ses membres facilitant ainsi leur retour à Thiès. Après l’annonce de la suspension des cours pour une durée de trois semaines par le président de la république Macky Sall pour cause de Covid -19 qui sévit dans le monde et qui n’épargne pas notre pays, le chef du Cadastre de Guédiawaye avait volé au secours des étudiants originaires de la capitale du rail et inscrits dans les différentes universités du pays. Ce en mettant à leur disposition des bus pour qu’ils puissent rentrer chez eux. Une aide d’autant mieux appréciée que la plupart des étudiants en question n’avaient pas de quoi se payer le transport retour. Cette déclaration a été faite hier par les dirigeants étudiants thiessois suite à la sortie de certains de leurs camarades de Dakar qui ont reçu une aide de la part du maire de la ville de Thiès. En réponse, la fédération des étudiants de bambey, Sine-Saloum, Ziguinchor et de Saint-Louis précise qu’elle n’a reçu aucune subvention de la part du maire de la ville. La seule autorité qui l’a soutenue, c’est le président du mouvement And Suxxali Sénégal, M. Habib Niang. Diadieuf, « Homme du Social » !
SUPPOSÉE GROSSESSE DE KHADY DIOUF LE PERE DE LA VICTIME DEMENT LES CONCLUSIONS DE L’AUTOPSIE
C’est finalement ce mercredi 18 mars, aux environs de 14 heures, qu’a été inhumée, au cimetière de « Gouye Tékhé », au quartier Médina Fall, la jeune fille de 14 ans, Khady Diouf, sauvagement tuée dans la soirée du samedi 14 au dimanche 15 mars 2020. Le meurtrier, Serigne Cheikh Assane Modou Fall, 24 ans, fils du frère du khalife de la communauté baye Fall de Médina Fall, est gardé à vue depuis qu’il a avoué son crime, il ressort de l’autopsie effectuée à l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar que « Khady Diouf est décédée des suites d’un traumatisme du cou avec luxation du rachis cervical C1-C2 et hémorragie interne, absence de grossesse et de lésions périnéales ». Toutefois le père de la fille, Mor Diouf, sur la supposée grossesse de la victime, a pris le contrepied des conclusions de l’autopsie. « Les faits se sont produits et on s’en remet à Dieu. Mais, contrairement à ce qui est établi dans le rapport du médecin légiste, j’ai, moi, la certitude que ma fille était enceinte, je confirme sa grossesse », a-t-il dit, avant d’ajouter : « je n’ai pas à me prononcer sur la question de la relance de la peine de mort soulevée depuis quelques temps à Thiès du fait de la criminalité grandissante dans la cité du rail. Non plus, je n’ai pas à m’appesantir sur les faits. Je laisse la justice faire son travail »
KHADY DIOUF, VICTIME COLLATERALE DE NOS FEMINISTES ?
Au lendemain de l’adoption par notre Assemblée nationale de la loi criminalisant le viol et la pédophilie, « Le Témoin » quotidien avait publié un commentaire retentissant pour dire qu’avec ce texte inspiré par des féministes folles furieuses, désormais, tous les hommes de ce pays sont en sursis. Un texte qui avait suscité beaucoup de commentaires et pas seulement de la part de féministes enragées. En effet, un vétéran de la profession, unanimement respecté dans la presse, nous avait appelés pour nous dire ceci : « votre papier était très bon mais vous avez juste oublié de mentionner une chose : avec cette loi, les féminicides vont augmenter pour la bonne et simple raison que les violeurs ou pédophiles, sachant les très lourdes peines qu’ils encourent désormais, préfèreront tuer leurs victimes plutôt que de courir le risque d’être dénoncés. » De fait, des proches de Khady Diouf soutiennent que lorsqu’il a été informé de la grossesse de cette dernière, le jeune marabout Cheikh Assane Fall a accepté dans un premier temps d’en endosser la responsabilité. Mieux, il a donné une somme de dix mille francs pour acheter la première ordonnance. La seule chose qu’il demandait, c’était la discrétion afin que son père, un marabout très respecté, ne soit pas au courant. Hélas, l’affaire a fuité le lendemain et l’on serait venu dire à Cheikh Assane Fall que, du fait de la minorité de Khady Diouf — et surtout en pleine affaire Mamadou Diop de l’iSEG —, le Procureur allait l’enfermer pour dix ans au moins. Affolé et naïf, il a appelé sa copine pour une franche explication, une séance au cours de laquelle, malheureusement, les choses ont dégénéré. Et ce qui devait arriver est arrivé… Autrement dit, notre vénéré vétéran de la presse avait raison : avec cette foutue loi criminalisant le viol et la pédophilie inspirée par des féministes folles furieuses, on n’a pas fini de compter les cadavr
CORONAVIRUS : Le Sénégal enregistre 5 nouveaux cas !
Le Sénégal a enregistré, ce mercredi 18 mars 2020, 5 nouveaux cas positifs au Covid-19 dont 3 cas « importés » et deux « contacts ». L’annonce est du ministère de la Santé et de l’Action sociale selon le correspondant sur place de Libération online.
Covid-19 : Mbour enregistre son second cas
Un second cas de Coronavirus a été détecté positif à Mbour. Le docteur Fatma Fall, médecin-chef du district sanitaire de Mbour qui faisait face à la presse, n'a pas voulu entrer dans les détails concernant la nationalité, le lieu, le sexe de la personne atteinte. ''On a dépisté un autre cas positif de Coronavirus au niveau du district de Mbour. Il s'agit d'une personne de nationalité étrangère. Les contacts seront identifiés par le système de santé et ils seront pris en charge. On ne peut pas dire la nationalité. Le ministère de la Santé va communiquer là-dessus. Le sujet a été acheminé aux services des maladies infectieuses de Dakar'', assure Dr Fatma Fall.
Coronavirus: Macky impose de nouvelles habitudes au Conseil des ministres
Situation nouvelle, mesures nouvelles! Le chef de l’Etat, Macky Sall, a exigé un certain nombre de changements de comportements lors du Conseil des ministres de ce mercredi 18 mars. La raison est naturellement liée à la pandémie du coronavirus qui est en train de gagner du terrain dans le pays (29 cas positifs et plusieurs cas à risque). D’abord, selon la Rfm, la réunion d’aujourd’hui ne s’est pas tenue à la salle Bruno Diatta, conçue spécifiquement pour les rencontres du genre. Elle a été déplacée à la salle des banquets, visiblement plus aéré. C’est pour respecter l’espace de sécurité de deux mètres entre lui et ses ministres, mais aussi entre les membres du gouvernement eux-mêmes. L’autre fait nouveau, c’est qu’avant d’entrer dans la salle, tous les ministres ont subi des contrôles de température à travers des thermo-flash installés à l’entrée des lieux. Et les membres du gouvernement sont «interdits» de se donner la main. Il est toutefois à signaler que les ministres Mansour Faye, Samba Ndiobène Ka, Moussa Baldé, qui ont été «écartés» pour avoir eu voyagé en Europe, ont pris part au conseil.
Coronavirus : Thierno Alassane Sall loue les « vrais héros de la Nation »
Thierno Alassane Sall a rendu hommage au corps médical Sénégalais. L’ancien ministre de l’Energie dans un tweet a loué les sacrifices de ces derniers dans la lutte contre le coronavirus. « Il est encore temps de refonder notre pacte républicain en consacrant la vertu de l’abnégation et en reconnaissant les vrais héros de la Nation : les guérisseurs de l’ignorance, des maladies, de l’insécurité.. Pour les aider à nous aider, suivons LEURS conseils, leurs SEULS conseils » a écrit le leader de la République des Valeurs
Coronavirus : Le Burkina enregistre son premier décès
Au Burkina Faso, une dame touchée par la maladie du coronavirus, et qui souffrait par ailleurs du diabète, est décédée dans la nuit mardi 17 au mercredi 18 mars 2020, à l’âge de 62 ans. L’annonce a été faite ce mercredi, par le Pr Martial Ouedraogo, coordonnateur national de la réponse à l’épidémie de Covid-19.Il s’agit du premier décès enregistré au Burkina Faso depuis le début de la maladie. A la date du 18 mars 2020, le pays compte 27 cas, dont un à Bobo-Dioulasso, la deuxième grande ville du Burkina Faso. 231 personnes ont été en contact avec les malades. Elles sont donc suivies actuellement.
Lutte contre le Covid-19 : Le SAES met 5 millions Cfa
Le Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (SAES) n’est pas seulement dans la revendication. En effet, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, les camarades du Secrétaire général Malick Fall ont déboursé la somme de 5 millions de FCFA en guise de contribution. « Le SAES, fidèle à ses textes fondateurs qui accordent une place fondamentale à l’amélioration des conditions de vie et de santé des populations, s’associe à l’élan de solidarité nationale et contribue en divers produits sanitaires d’une valeur de cinq 5 millions de FCFA, dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus », informe un communiqué reçu à Seneweb. Selon le syndicat, la riposte mondiale et la grande offensive nationale pour rompre la chaine de contamination du Coronavirus sont des impératifs absolus qui doivent fédérer toutes les énergies et symboliser l’unité nationale dans la guerre contre cette pandémie qui transcende les chapelles idéologiques et syndicales. Le SAES félicite et encourage aussi le ministère de la Santé et de l’action sociale ainsi que tous les ministères sectoriels engagés dans la lutte contre le COVID-19.
Le Japon développe un médicament antigrippal efficace contre le Coronavirus
Fujifilm a décollé aujourd'hui à la Bourse de Tokyo, après que les autorités chinoises ont déclaré qu'un médicament antigrippal développé à l'origine par le groupe japonais était efficace contre le nouveau coronavirus. Le ministère chinois de la Science et de la Technologie a affirmé hier que des essais cliniques sur favipiravir - le principe actif du médicament antigrippal Avigan de Fujifilm - avaient donné de "très bons résultats" pour traiter le Covid-19. Davantage connu du grand public pour ses produits de bureautique et de photographie, Fujifilm est également un important fabricant mondial de systèmes médicaux et est aussi présent dans le secteur pharmaceutique.
Pandémie de Coronavirus : La solution pourrait venir du Sénégal
Au moment où l’inquiétude a fini de gagner le monde entier, à cause de la propagation de la pandémie de coronavirus, le Sénégal pourrait être le lieu de départ d’une solution à ce fléau mondial. En effet, un test de diagnostic rapide pour Covid-19 pour diagnostiquer la maladie sera fabriqué conjointement au Sénégal et au Royaume-Uni. Cette première pour le continent africain, se fera sur financement britannique. Détenant avec l’institut Pasteur de Dakar l’un des deux seuls laboratoires du continent capables de mettre en place des kits de test du Covid-19, le Sénégal pourrait bien apporter la solution au monde. En effet, alors qu’il faut actuellement attendre plusieurs heures avant de connaître le résultat du test de diagnostic du Covid-19, un nouveau test est à l’étude à Dakar, au Sénégal. Celui-ci, apprend-on, permettrait d’avoir un diagnostic en quelques minutes. Une avancée importante dans la prise en charge des malades.
Liverpool : Nicol avertit à propos de Mané
La légende de Liverpool Steve Nicol a averti le club qu’il devait d’abord signer un remplaçant de Sadio Mané avant d’envisager de le vendre à un grand rival européen. L’attaquant sénégalais a été un moteur clé de la montée en puissance de Liverpool et - si la saison reprend après l’épidémie de coronavirus - il aura mérité de gagner la Premier League. Pisté par le real Madrid, l’international sénégalais pourrait partir mais… à une condition : «Si vous faites venir Timo Werner», a déclaré Nichol. «Malheureusement, il n’y a pas beaucoup (de joueurs comme Werner) autour. Et si Werner veut aller ailleurs ?», s’interroge ce dernier.
James Pearce : «Le real a toujours aimé Mané»
Sadio Mané ne quittera pas Liverpool pour le real Madrid malgré les récentes rumeurs concernant le transfert potentiel du Lion en Espagne. «Madrid a toujours aimé Mané, mais il n’y a eu aucun contact récent. C’est juste de la spéculation», a déclaré le journaliste qui suit tous les matchs des Reds. et Pearce de poursuivre dans l’Athletic : «Il n’y a même aucun moyen que Liverpool envisage des offres pour lui cet été. Il arrive à son apogée et a un contrat à long terme. Je ne se- rais pas très surpris si Mané vou- lait continuer, de toute façon. Il sait qu’il est aimé à Anfield et fait partie d’une équipe spéciale qui se bat pour les plus gros titres», ajoute le confrère.
Naples : Man united joue son va-tout pour Koulibaly
On sait déjà que Manchester United suit Kalidou Koulibaly depuis un an. Ce qu’on ne sait pas par contre, c’est où jouera l’international sénégalais la saison prochaine. De toute façon, malgré la pléthore de prétendants, Manchester United veut décrocher le jackpot. Encore une fois, la direction du club va débloquer 250 millions de livres (165 milliards FCFA) avec la probable vente de Pogba pour assouvir son désir de recruter le Lion. «Manchester United prépare le prochain mar- ché. 250 millions d’euros(165 mil- liards FCFA) sont prêts, plus l’argent de la vente de Pogba, pour acheter 4 meilleur
Siteu bou Ngor prévient Bour Siteu
Siteu bou Ngor (Olympique de Ngor) et Bour Siteu (Mor Fadam) devraient se croiser le 14 juin prochain. Ce duel est monté pat Diak’s Productions. Et, l’enfant de Ngor prévient d’ores et déjà le sociétaire de Mor Fadam. «Je lui conseille d’être prêt sur tous les plans. Il a un sérieux client. Je ne vais rien lui céder. J’ai deux victoires en autant combats. Il sera ma troisième victime», promet Siteu bou Ngor.
Toujours Prêt et Sa Thiès 2 se défient
Sa Thiès 2 (Boy Gandiol) et Toujours Prêt (Olympique de Ngor) se sont croisés au CNG, le mardi 10 mars passé. Sur place, les deux combattants se sont défiés et se disent prêts pour en découdre dans l’arène. Sa Thiès 2 et Toujours Prêt sortent d’une victoire et veulent une autre sortie avant la fin de la saison.
Dame Sène cherche un adversaire
Dame Sène (Xam Sa Cossan) n’est pas très connu dans le milieu de l’arène. Pourtant, il a déjà livré 9 combats pour 7 victoires contre 2 défaites. Trouvé à l’arène Adrien Senghor durant un tournoi de lutte simple, Dame Sène souhaite trouver un adversaire le plus rapidement possible. «J’ai battu Ndongo Lô et des lutteurs très connus dans le milieu de la lutte. J’ai participé au tournoi de la CEDEAO sous les couleurs de la Gambie. Je veux avoir un combat, mais les lutteurs ne me prennent pas», se désole-t-il.
Coronavirus :Les promoteurs offrent des gels hydroalcooliques
L’Association des promoteurs dirigée par Pape Abdou Fall a donné sa participation au Comité national de lutte contre les infections. Ndèye Ndiaye Tyson et Fallou Faye s’étaient rendus à Valda Afrique pour acheter des cartons de gels hydroalcooliques grands modèles. Selon Fallou Faye, ils avaient voulu avoir aussi des masques, mais il y a rupture actuellement. Les promoteurs indiquent que leur contribution s’élève à un peu moins d’un million de nos francs.
Les promoteurs authentiques chez Matar Ba, ce soir
L’Association des promoteurs dirigée par Mamadou Dièye Sène va être reçue par le ministre des Sports. Selon Abdou Lahad Ndiaye, Matar Ba va les recevoir à partir de 15 heures. Certainement, le patron du sport sénégalais va parler de la lutte contre le coronavirus aux promoteurs authentiques.
Khoyantane 2 veut Wouly, Tapha Leer, Gaïnako
Khoyantane 2 veut signer un retour en force. Le pensionnaire de Guédiawaye Mbollo a saisi Sunu Lamb pour défier des espoirs : «Je veux un bon combat. Je suis, à ce propos, prêt pour en découdre avec Wouly Wouliwaat, Tapha Leer et Gaïnako». De beaux duels en perspective.
MatarBa était dans l’émission Œil duTigre
Le ministre des Sports multiplie les activités de communication en cette période de crise sanitaire. Il était l’invité du dernier numéro de l’émission Œil du Tigre animée par Bécaye Mbaye et l’ancien Tigre de Fass, Tapha Guèye. Matar Ba a sensibilisé sur les risques et la dangerosité du Covid-19.
Les ténors participent à la sensibilisation…
Après Sadio Mané, Gorgui Sy Dieng, entre autres, qui ont tenu des déclarations pour sensibiliser tous les concitoyens à prendre des mesures d’hygiène pour lutter contre le Covid-19, Bombardier et Balla Gaye 2 ont également appelé au respect des consignes données par les autorités pour lutter contre cette maladie.
… Mais ils n’ont pas encore sorti le chéquier
Un élan de solidarité s’est manifesté depuis samedi dernier pour mobiliser des fonds afin de combattre le coronavirus, qui se propage de plus en plus dans notre pays. Sadio Mané a donné 30 millions. D’autres acteurs sportifs mettent la main dans la poche. Mais, les VIP n’ont pas encore dégainé un sou.
Plus aucun vol ne quitte le Sénégal à partir de minuit ce mercredi 18 mars. Des centaines de voyageurs prennent d'assaut le siège de la compagnie Air France à Dakar tenant d'obtenir un billet pour rentrer chez eux
Plus aucun vol ne quitte le Sénégal à partir de minuit ce mercredi 18 mars. Des centaines de voyageurs prennent d'assaut le siège de la compagnie Air France à Dakar tenant d'obtenir un billet pour rentrer chez eux. Seuls sont maintenus les vols sanitaires et de transport de marchandises. Il n'y a pas d'autres vols prévus avant un mois.
L'ETAT SE DOTE D'UN CELLULE DE CRISE CONTRE LE CORONAVIRUS
Le président Macky Sall invite chaque ministre à contribuer au fonds de Riposte et de Solidarité contre les effets du COVID- 19, à hauteur d'un million de FCFA - COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 18 mars 2020.
"Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL, a présidé la réunion du Conseil des Ministres, le mercredi 18 mars 2020, à 10 heures, au Palais de la République.
Le Chef de l'État a, à l'entame de sa communication, adressé ses sincères remerciements au Peuple sénégalais, qui, dans un élan unitaire et patriotique, a fait largement échos à son message du 14 mars relatif aux décisions et dispositions prises pour contenir et freiner la propagation du COVID 19, communément appelé "Coronavirus".
Le Président de la République a, à ce titre, adressé ces remerciements aux autorités religieuses, aux leaders politiques, aux mouvements de la société civile, ainsi qu'à toutes les couches sociales et forces vives de notre pays, qui ont compris que c'est dans l'unité et la cohésion nationale que nous arriverons à bout de cette grave pandémie mondiale.
Le Chef de l'État a salué, dans cette même lancée, le dévouement et le professionnalisme du personnel de santé, de nos forces de défense et de sécurité. Il leur renouvelle sa confiance et ses encouragements en ces temps difficiles marqués par la lutte collective contre le COVID 19. Le Chef de l'État a réaffirmé son engagement ferme ainsi que celui de son Gouvernement à mener sans répit, toutes les actions indispensables à la protection des populations et à l'éradication totale du Covid 19 de notre territoire national.
Le Président de la République a, dans ce contexte, rappelé aux membres du Gouvernement la nécessité de faire appliquer, sans délai, toutes les six (6) décisions majeures qu'il a déjà prises. Il a indiqué que chaque ministre, dans son secteur, doit prendre les mesures idoines complémentaires. Le Chef de l'État a, par ailleurs, décidé de la création d'une Cellule nationale de crise et d'un Fonds de Riposte et de Solidarité contre les effets du COVID- 19 (FORCE-COVID-19). Il a remercié tous ceux qui ont apporté leur contribution et invité les ministres à contribuer, chacun, à hauteur d'un million de FCFA.
Il a, par ailleurs, demandé au Gouvernement de mieux impliquer le Service national d'Hygiène, ainsi que le Service civique national et de mettre en place des stocks durables de sécurité.
Le Président de la République a, par ailleurs, insisté sur la nécessité de poursuivre et d'intensifier les actions de sensibilisation et d'information des populations, en relation avec les maires et les organes de presse, pour une meilleure appropriation des messages d'alerte, de vigilance et de prévention.
Le Chef de l'État a, ensuite, demandé au Gouvernement de prendre des dispositions pour l'arrêt effectif des vols en provenance et à destination des pays où la maladie connait une expansion nationale. Il a, à cet effet, invité le Gouvernement, à accorder une attention particulière au fonctionnement des transports en commun urbains et interurbains.
Le Président de la République a aussi exhorté le Ministre du Commerce à veiller sur l'approvisionnement correct du pays en denrées et produits de première nécessité, tout en dissuadant d'éventuelles hausses indues des prix.
Le Chef de l'État a invité le Ministre de l'Economie, du Plan et de la Coopération à mettre en place, en coordination avec le Ministre des Finances et du Budget, un dispositif financier d'atténuation de l'impact de la crise, et d'examiner les mesures de soutien appropriées que pourront apporter les institutions communautaires.
Il a demandé au Ministre de l'Economie, du Plan et de la Coopération, de mettre en place un comité de croissance et de veille économique COVID-19.
Le Chef de l'État a, dans cet élan, remercié les partenaires qui ont marqué leur accord pour soutenir l'État. Il s'agit de la Banque mondiale, du Fonds monétaire, international, de laBanque islamique de développement et de la Banque africaine de Développement, entre autres.
Le Président de la République, pour conclure sur ce sujet, a informé le Conseil qu'il présidera, deux fois par semaine, et chaque fois que de besoin, un Conseil national de Sécurité sur toutes les dimensions et implications de la gestion de la pandémie du COVID-19.
Le Chef de l'État, revenant sur la question du développement des financements innovants pour accélérer l'émergence du Sénégal, a informé le Conseil avoir présidé, le 12 mars 2020, un séminaire gouvernemental pour accélérer l'actualisation du cadre juridique et institutionnel encadrant les contrats de PPP, les marchés publics et les délégations de service public.
Le Président de la République a, à ce titre, invité les ministres et les structures concernés, à diligenter la finalisation du cadre législatif et réglementaire projeté et à impliquer l'Agence judiciaire de l'État dans l'instruction des accords d'investissement et de partenariat.
Le Chef de l'État, abordant la célébration de la Journée internationale de la Francophonie, qui coïncide avec le cinquantenaire de l'OIF, a salué l'action des pères fondateurs, dont le Président Léopold Sédar SENGHOR et celle de l'ancien Secrétaire général de l'OIF, le Président Abdou DIOUF. Il a réaffirmé l'engagement du Sénégal à faire de la francophonie, un espace de solidarité marqué par la promotion de la diversité culturelle, de la jeunesse, des femmes, de la coopération économique et du développement durable de nos pays.
Le Président de la République a clos sa communication sur le suivi de la coopération et des partenariats et son agenda. Enfin, il a au titre de la coopération informé le Conseil des (5) cinq accords signés lors de la tenue le 12 mars 2020, du Conseil présidentiel Sénégal-Gambie et a demandé aux ministres concernés de veiller à la mise en œuvre diligente des accords signés.
Au titre des Communications,
Le Ministre d'État, Secrétaire général de la présidence de la République a fait le point sur le Cadre de coordination des projets et programmes d'investissements en Casamance et sur le suivi du projet d'acquisition et de fonctionnement d'un Supercalculateur.
Le Ministre de l'Intérieur a fait une communication sur les actions entreprises par son département pour éviter les rassemblements.
Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur la situation des finances publiques et les diligences à prendre dans le cadre de la lutte contre le COVID 19.
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'Extérieur a fait une communication sur la situation internationale, et le Conseil présidentiel Sénégal – Gambie du 12 mars 2020.
Le Ministre de l'Economie, du Plan et de la Coopération a fait le point sur l'impact de la pandémie du COVID 19 sur l'Economie nationale et les perspectives de ressources à mobiliser dans le cadre de l'appui budgétaire.
Le Ministre des Pêches et de l'Economie maritime a rendu compte des actions de salubrité entreprises dans les quais de pêche.
Le Ministre du Tourisme et des Transports aériens a fait le point sur les conséquences de la pandémie du COVID 19 sur le secteur. Il a informé le Conseil de la suspension, ce jour, à partir de 23 h 50 mn, des vols en provenance de certains pays.
Le Ministre de l'Agriculture et de l'Equipement rural a fait une communication sur la campagne de commercialisation de l'arachide.
Le Ministre de la Santé et de l'Action sociale a fait le point sur la situation de la pandémie du COVID-19 et des contributions reçues.
Le Ministre de l'Education nationale a rendu compte de la rencontre qu'il eue avec les syndicats et de leur contribution financière à la lutte contre le COVID -19.
Le Ministre du Commerce a fait le point sur les stocks et rassuré sur la continuité de l'approvisionnement du Sénégal en denrées et produits essentiels.
Le Ministre de l'Economie numérique et des télécommunications a fait une communication sur la contribution du numérique et le rôle des acteurs de l'écosystème dans le cadre du plan de riposte contre le COVID-19.
Le Ministre auprès du Président de la République, en charge du suivi du Plan Sénégal émergent (PSE) a fait le point sur l'état d'avancement des projets prioritaires et le barrage de Sambagalou.
Le Secrétaire d'État au Réseau ferroviaire a fait une présentation sur le projet de politique ferroviaire."
texte collectif
POUR LA LIBÉRATION DE ROKIA TRAORÉ
Il n’est pas acceptable qu’aujourd’hui, en France, une mère qui se rend au procès en appel pour la garde de son enfant soit arrêtée et jetée en prison
Le 10 mars, Rokia Traoré, l’auteure-compositrice franco-malienne mondialement connue, chevalière des Arts et Lettres, ambassadrice du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, prenait l’avion pour Bruxelles afin de se rendre à une convocation de la justice belge concernant la garde de sa fille de 5 ans, Uma, dont le père est le directeur artistique Jan Goossens. Mais lors de son escale à Paris, Rokia Traoré est arrêtée et incarcérée à Fleury-Mérogis, où elle a entamé une grève de la faim. Alors que les tribunaux ferment et que les prisons sont devenues le foyer privilégié du Covid-19, nous demandons, pour des raisons humanitaires, la libération immédiate de Rokia Traoré, dont la santé fragile se dégrade de jour en jour.
On le sait, les affaires de garde d’enfant sont les plus propices aux déchirements et aux tragédies personnelles. Il ne nous appartient pas de contester des décisions de justice ou de nous substituer aux juges, dont les arrêtés sont à l’heure actuelle incompatibles, puisque le tribunal belge a confié la garde au père et le tribunal malien à la mère. Il est en revanche de notre devoir d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur le fait que, si Rokia Traoré a refusé de confier sa fille à son père, ce qui lui a valu d’être sous le coup d’un mandat d’arrêt international pour «séquestration, enlèvement et prise d’otage», c’est que celui-ci est soupçonné d’attouchements sexuels sur son enfant. Cette révélation, qui a décidé la mère à déposer plainte au Mali, en France et en Belgique, n’a fait à ce jour l’objet d’aucune enquête contradictoire. Le père n’a, de son côté, jamais porté plainte pour diffamation.
Il n’est pas acceptable qu’aujourd’hui, en France, une mère qui se rend au procès en appel pour la garde de son enfant soit arrêtée et jetée en prison. Il est inacceptable qu’une enfant de 5 ans soit privée de sa mère au motif que celle-ci a obéi à une convocation de justice. Il est inacceptable que la France, qui se targue d’être le pays des droits de l’homme, bafoue à ce point ceux des femmes. Il est inacceptable qu’à l’heure où il est de bon ton de distinguer l’homme de l’artiste, la mère, la femme, la Noire et la musicienne subissent sans égards un sort d’une telle violence.
Nous le répétons avec force et détermination : libérez Rokia Traoré.
Premiers signataires :
Hafsat Abiola (Présidente de Women in Africa), Laure Adler (journaliste), Damon Albarn (artiste), Jean-Paul Angot (directeur de la Maison de la Culture MC2-Grenoble), Rodolphe Burger (compositeur), Judith Butler (philosophe, professeure à l’Université de Californie-Berkeley), Barbara Cassin (de l’Académie française, philosophe), Souleymane Bachir Diagne (philosophe, professeur à Columbia University, New York), Cheick Modibo Diarra (astrophysicien), Mati Diop (cinéaste), Lou Doillon (auteure-compositrice-interprète), Lucy Duran (musicologue, professeure à l’Université SOAS, productrice, Londres), Annie Ernaux (écrivaine), Michaël Fœssel (philosophe), Fatma Karali (collectif Les Mères Veilleuses), Maylis de Kérangal (écrivaine), Francis Kpatindé (journaliste et enseignant à Sciences Po, Paris), Camille Laurens (écrivaine), Sara Louis (actrice, metteure en scène), Ruth Mackenzie (directrice artistique du théâtre du Châtelet), King Massassy (artiste, photographe, Bamako), Achille Mbembé (historien, professeur à l’Université de Witwatersrand, Johannesburg, Afrique du Sud), Céline Minard (écrivaine), Edgard Morin (sociologue), Laure Murat (historienne, professeure à l’Université de Californie-Los Angeles), Neo Muyanga (compositeur), Jean-Luc Nancy (philosophe), Thomas Oberender (Directeur du Festival Berliner Festspiele), Rossy de Palma (comédienne), Paul B. Preciado (philosophe), Audrey Pulvar (journaliste), Felwine Sarr (économiste, écrivain, professeur à l’Université Gaston Berger, Saint-Louis, Sénégal), Bénédicte Savoy (historienne de l’art, professeure au Collège de France et à l’Université technique de Berlin), Amanda Sthers (écrivaine), Omar Sy (comédien), Aude de Thuin (fondatrice de Women in Africa), Lilian Thuram (footballeur, écrivain), Moïse Touré (metteur en scène).
À BAMAKO, LA PANIQUE DES EXPATRIÉS
Alors que les pays ferment leurs frontières les uns après les autres pour faire face au coronavirus, les Français installés au Mali craignent de rester coincés dans le pays
Le Monde Afrique |
Paul Lorgerie |
Publication 18/03/2020
« C’est la cohue à l’aéroport, les gens attendent pour avoir une place. » Quand la rumeur d’une fermeture imminente des frontières de l’Union européenne est arrivée aux oreilles des Français de Bamako, lundi 16 mars, les groupes WhatsApp se sont activés et l’envie de rentrer en France est tout à coup montée, devenant quasi irrépressible chez une partie des 8 000 expatriés. Très vite, le site Internet d’Air France a été pris d’assaut et la hotline est passée aux abonnés absents… Le repli sur l’aéroport s’est alors imposé comme la solution. « Tout le monde s’est attroupé devant le guichet d’Air France, décrit une humanitaire en poste à Bamako. Soit pour essayer d’avoir une place sur le vol, soit pour confirmer leur réservation. »
Ce vent de panique, lié à l’épidémie de Covid-19, qui a saisi la communauté française du Mali lundi matin a trouvé sa justification en fin de journée, lors de l’annonce par Emmanuel Macron de la fermeture des frontières européennes pour un mois, et s’est renforcé mardi avec la décision malienne, lors d’une session extraordinaire du Conseil supérieur de la défense nationale, de suspendre « jusqu’à nouvel ordre les vols commerciaux en provenance de pays touchés, à l’exception des vols cargo ».
Depuis quelques jours déjà, le Mali, victime de la fermeture des liaisons aériennes par le Maroc, sentait monter l’isolement. La suspension des vols de Royal Air Maroc en provenance et à destination des villes européennes puis africaines, le 14 mars, a été un choc. Rapidement suivi d’un second, puisque le Sénégal a à son tour annoncé, trois jours plus tard, couper les ponts aériens avec la France. Puis l’Algérie est entrée dans la danse, avec comme deadline le 19 mars. Une décision qui entraîne l’annulation de la ligne Bamako-Alger, d’où les voyageurs pouvaient ensuite prendre une correspondance maritime ou aérienne pour la France.
Des vols réduits à compter du 23 mars
Mardi, au lendemain de l’annonce du président français, une cinquantaine de personnes, renforcées dans leur conviction qu’il fallait rentrer, se sont massées sous un abri en taule face à l’agence d’Air France de Bamako. Aux voyageurs venus essayer d’échanger leur billet pour partir plus tôt sont venus s’ajouter ceux qui voulaient seulement s’assurer que leur avion décollerait bien. Si l’humanitaire de 27 ans interrogée par Le Monde Afrique convient avoir eu de la chance en obtenant l’avant-dernier siège du vol, beaucoup de Français ou de Maliens avec titre de séjour en cours de validité sont, eux, restés sur le carreau.
Devant la porte de l’agence, un agent de sécurité appelait un à un les heureux élus. Ils étaient 800 inscrits sur la liste à 14 h 30 et Mohamed Lamine Ouled-Alla, un Français d’une trentaine d’années travaillant dans l’import-export de fruits et devant passer en 719e position, a perdu patience au 400e nom. Le Niçois, arrivé par la route depuis le Maroc en passant par la Mauritanie, avait dans un premier temps tenté de réserver par Internet, avant de renoncer face à un service saturé. Au départ, il devait repartir vers le Maroc, mais la fermeture des frontières du royaume chérifien l’a surpris. Finalement, il prendra la route vers Dakar et patientera là-bas.
En dépit d’une ambiance un peu lourde, un agent du service immigration de l’ambassade de France, présent pour informer les voyageurs, se voulait rassurant : le vol nocturne partirait bien. Une bonne nouvelle tempérée par le fait que l’avion affichait déjà complet. Et l’annonce de la direction d’Air France à Bamako que « les vols sont a priori maintenus jusqu’au 20 mars » et que la suite « dépendra de la programmation des longs courriers et des décisions des deux pays » n’a pas rassuré les moins chanceux. Dans un courriel envoyé à ses clients, la compagnie a informé que ses vols seront réduits à compter du 23 mars.
Une « cellule spéciale » au consulat
Selon une diplomate française en poste à Bamako, « on n’observe pour le moment aucun mouvement de panique dans la communauté française et on n’a pas le même problème qu’au Maroc, avec des touristes qui ne veulent pas rester bloqués ». Une « cellule spéciale » a tout de même été mise en place par le consulat de France. « Nous faisons avec la situation actuelle et si elle se dégrade, nous suivrons les instructions », poursuit la diplomate.
Pour l’heure, le Mali n’est pas touché par le coronavirus. Dans un entretien avec la radio onusienne Mikado, le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Jean-Pierre Baptiste, a rappelé que sur la trentaine de cas suspects, tous ont été testés négatifs.