Remue-ménage à la Sar
L’ancien ministre Samuel Sarr a été viré du conseil d’administration de la Société africaine de raffinage (Sar) où il représentait en même temps que Khadim Bâ Locafrique, l’actionnaire majoritaire. Trois nouveaux administrateurs ont été installés parmi lesquels le père de Khadim Bâ, Amadou Bâ, patron de Carrefour Automobile. Il s’agit là du prolongement de la guerre larvée pour le contrôle de Locafrique entre Khadim Ba et son père. Dans une première ordonnance du juge, Amadou Bâ s’était fait attribuer la majorité de parts sociales de Locafrique pour devenir de fait le Pca. Mais le 13 mars dernier, une autre ordonnance est venue remettre en cause la décision. Conséquence : la Cour d’appel devrait arbitrer le 6 avril prochain. Avant cette date, le conseil d’administration est convoqué en session extraordinaire par son Pca Diène Faye pour installer les nouveaux administrateurs devant remplacer Khadim Bâ démissionnaire et Samuel Sarr. Pourtant l’avocat de Khadim Bâ, Me Seydou Diagne, invoquant l’ordonnance du juge, a fait opposition via huissier pour empêcher la tenue du conseil d’administration qu’il juge illégal. Au demeurant, pour Khadim Bâ et Cie, les changements intervenus hier sont illégaux. Mieux, ils soulignent «la collusion suspecte entre Diène FAYE, Serigne MBOUP et Amadou BA (père de Khadim BA) qui risque d’entraîner la SAR dans l’impasse ». Les administrateurs déchus fondent leur opinion sur le fait que Diène FAYE, Président du Conseil d’Administration de la SAR et ancien Directeur général de l’hydraulique, et le Directeur Général Serigne Mboup ont eu récemment des altercations houleuses avec Khadim Ba, Président Directeur général de LOCAFRIQUE suite à la découverte d’un gap de 52 milliards. « A cause de cette situation financière calamiteuse et de la crise que traverse la SAR, le PCA et le DG étaient sur le plan d’être virés par l’actionnaire principal. Face à l’imminence de leur départ de la SAR, ils ont convoqué en catimini un Conseil d’Administration extraordinaire pour installer, comme membre du Conseil, Amadou Ba (père de Khadim BA) et deux autres nouveaux administrateurs illettrés en violation des textes », renseigne la note parvenue à «L’As ». En tout état de cause, l’Etat devrait siffler la fin de la recréation pour remettre de l’ordre dans ce fleuron si vital pour l’économie nationale.
Un sacrifice humain à la Corniche
Les populations de Rebeuss se sont réveillées hier dans la tristesse et la consternation. Elles ont découvert le corps sans vie d’un homme âgé entre 35 et 40 ans. Le malheureux, qui avait les mains ligotées, a été égorgé avec une paire de ciseaux dans la nuit du 17 au 18 mars 2020. Ce crime abominable a eu lieu sur la corniche Ouest de Dakar en face de l’ambassade du Japon. Les circonstances exactes de ce crime ne sont pas encore connues. Le défunt serait un Sans Domicile Fixe (Sdf) qui ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales. En effet, c’est un passant qui a découvert le corps sans vie, gisant dans une mare de sang à bord d’un dépôt d’ordures de l’UCG. Aussitôt, les soldats du feu et les éléments du commissariat de Rebeuss ont été alertés. La police scientifique qui s’est rendue sur les lieux a effectué des prélèvements d’usage en vue d’ouvrir une enquête avant d’évacuer le corps sans vie à l’hôpital pour une autopsie. Selon une source proche du dossier, ce meurtre a des relents sacrificiels. D’autant que le défunt ne peut pas être victime d’agression, puisqu’il n’a rien par devers lui. «C’est un malade mental qui passe la nuit dans le dépôt d’ordures. Il pourrait s’agir de pratiques mystiques. Jusque-là, l’identité du défunt reste inconnue, même si les populations riveraines le connaissent de vue», renseigne une source.
Le Gouverneur ferme les mosquées de Dakar
Le gouverneur de Dakar matérialise la décision du ministre de l’Intérieur d’interdire tout rassemblement public, même religieux. Al Hassan Sall a pris un arrêté pour fermer provisoirement les mosquées jusqu’à nouvel ordre en raison du rythme de propagation du coronavirus. Les contrevenants seront traqués par les forces de l’ordre et punis conformément à la loi.
Le Patronat casque un milliard
Le patronat du Sénégalais n’a pas lésiné sur les moyens dans le cadre de l’élan de solidarité en faveur de la lutte contre le coronavirus. Il a remis un chèque d’un milliard au ministre de la Santé et de l’Action sociale. En plus, il a mis à la disposition des autorités une clinique de 50 lits et de 10 lits chauds.
La Gambie dégage 500 millions Dalasis
En réponse à la pandémie de Coronavirus (Covid19), la Gambie a approuvé un fonds d’urgence de 500 millions Dalasis pour le ministère de la Santé. Le président Adama Barrow qui a réuni son gouvernement hier, a décidé également de la suspension des vols en provenance de 13 pays avec effet immédiat jusqu’à nouvel ordre pour contenir la propagation du Coronavirus. Il applique ainsi une recommandation du Comité d’experts en santé qui a évalué le développement du COVID-19. Il s’agit du Royaume Uni, Espagne, France, Pologne, Allemagne, Suède, Danemark, Suisse, Pays-Bas, Norvège, Autriche, Belgique et Portugal.
Emigrés sénégalais bloqués en Mauritanie et Maroc
Des émigrés sénégalais d’Europe qui fuient l’épidémie du Coronavirus sont bloqués au Maroc et en Mauritanie. Mais nos 21 compatriotes qui étaient à la frontière de Mauritanie sont plus chanceux que ceux qui se trouvent au Maroc. Puisque la diplomatie sénégalaise a saisi les autorités mauritaniennes pour leur rapatriement. Ainsi, ils seront conduits sous escorte jusqu’à la frontière sénégalaise. Sans doute, ils seront diagnostiqués à défaut d’être mis en quarantaine. Quant à ceux qui sont au Maroc, ils n’ont aucune chance de revenir. D’ailleurs le Maroc a mis à la disposition des personnes bloqués au pays des logements gratuitement.
Audition de Serigne Ahma Mbacké Mourtalla
Petit-fils de Serigne Touba, le jeune marabout Serigne Ahma Mbacké Mourtalla, qui s’est dernièrement signalé par ses publications sur les réseaux sociaux dans lesquelles il soutient mordicus qu’il n’existe aucun cas de Coronavirus à Touba, a été convoqué par les enquêteurs de la Section de Recherches de la Gendarmerie. Seulement, il n’a pas jugé utile de déférer à la convocation mercredi. C’est seulement hier qu’il a fini par aller répondre aux pandores. Dès son arrivée dans les locaux de la Section de Recherche de la Gendarmerie, indiquent nos sources, il a été placé en garde-à-vue. Il a passé la journée derrière les barreaux avant d’être libéré sur ordre du procureur de la République.
Niasse ponctionne les députés
Les femmes parlementaires sont apparemment plus généreuses que leurs collègues. Elles ont apporté une contribution de 2 millions Fcfa dans la lutte contre le coronavirus alors que leurs collègues hommes ont attendu que le président de l’Assemblée nationale sollicite leur contribution pour mettre la main à la poche. Ainsi, il a été retenu une contribution de 300.000F pour chaque membre du Bureau de l’Assemblée nationale, 150.000F à chaque président de Commission. Et chaque membre de commission devra débourser 100.000F. Tandis que les députés simples sont tenus de décaisser 50.000F. En plus, les 25 millions Fcfa destinés aux frais de missions feront aussi partie de la contribution. Ce qui portera l’apport de l’Assemblée nationale à 50 millions Fcfa.
Toussaint Manga presse Macky Sall
Le député libéral Toussaint Manga trouve dérisoire la contribution de l’Assemblée nationale et attend aussi la contribution du Président Macky Sall. Le jeune libéral indique n’avoir ni entendu, ni vu le montant de la participation du Président Macky Sall et des présidents d’institutions détenteurs de fonds spéciaux (caisse noire). Pour Toussaint Manga, ces derniers devraient être les premiers à renoncer à une partie de leurs fonds spéciaux pour contribuer à la lutte contre le Covid-19. Il demande aux détenteurs de fonds spéciaux d’y renoncer. Pour ce qui est de la contribution de l’Assemblée nationale, il dira que lors de leurs activités politiques ou les périodes de campagnes, les députés dépensent plus que ce qu’ils ont contribué. Ce qui prouve, à ses yeux, que la situation sanitaire actuelle n’est pas une priorité.
Inflation des prix des denrées
L’Etat du Sénégal est en train de mobiliser 64 milliards Fcfa pour faire face aux conséquences économiques de la pandémie. Face à la presse hier, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott a rassuré les populations quant aux prix des denrées de première nécessité. A l’en croire, il ne peut pas y avoir une augmentation des prix des produits alimentaires. Parce que, dira-t-il, les mesures de confinement frontalier ne concernent pas les cargos et le fret aérien et maritime. Les bateaux continuent de débarquer leurs marchandises. De plus, souligne le ministre Amadou Hott, des mesures idoines ont été prises par son collègue du Commerce pour faire face à une éventuelle augmentation.
Retour de ModouModou à Touba
Le sous-préfet de Ndam alerte sur le retour en catimini d’émigrés à Touba. Comme la population est consciente du danger du coronavirus, elle a commencé à dénoncer les émigrés afin qu’ils soient diagnostiqués. Selon le sous-préfet, depuis que l’épidémie a commencé à prendre de l’ampleur dans la capitale du Mouridisme, il reçoit souvent des appels de la population pour signaler la présence d’émigrés revenus fraîchement de pays affectés par la pandémie. C’est pourquoi, Mamadou Mansour Diallo n’a pas caché son inquiétude face à cette situation. D’ailleurs, il indique que c’est un danger de laisser ces derniers dans leur coin, car ils peuvent contaminer d’autres personnes.
Deux trafiquants tentent de corrompre des policiers
Les éléments du Commissariat de Police de Pikine ont alpagué 03 trafiquants de drogue dont un adolescent, aux abattoirs de la Sogas de Dalifort.Il s’agit de M.K, âgé de 17 ans, Aliou C. et Djiby D., actuellement en garde-à-vue pour détention, trafic de chanvre indien et tentative de corruption. C’est au cours d’une opération de sécurisation qu’ils ont été arrêtés par les limiers. Exploitant une information, les hommes du Commissaire Ousmane Fall ont établi alors une planque au niveau de la Seras. Une surveillance qui a porté ses fruits. L’adolescent est le premier à tomber, en possession de 1,5 kilogramme de chanvre indien ; et il avait par devers lui 10.000 Fcfa. Il a été jeté dans le panier à salade. Aussitôt, ses parents ont tenté de le tirer d’affaire. Aliou C. et Djiby D., respectivement boucher et éleveur, ont alors tenté de corrompre le Commissaire en lui proposant la somme de 190.000 Fcfa. Ils ont été aussitôt embarqués dans le véhicule de police.
K. Fall tombe avec 375 g de chanvre indien
Restons avec la patrouille des éléments du Commissariat de Police de Pikine pour dire que le sieur K. Fall est tombé dans la nasse à Guinaw Rails. Les limiers ont eu écho d’un vaste trafic de drogue au marché Waranka, un site très prisé par les ménagères. Des flics en civil ont investi les lieux en surveillant les moindres déplacements. C’est ainsi qu’ils ont repéré K. Fall qui faisait des va-et-vient. Ils ont attendu le bon moment pour entrer en action et mettre la main sur le sieur K. Fall en possession de 375 grammes de chanvre indien. Il a été déféré au parquet au terme de sa garde-à-vue pour détention et trafic de chanvre indien.
KÉEMTAAN Gi : Ces faux dévots
Y a comme ça de prétendus vrais musulmans pour qui ne pas prier à la mosquée par ces temps de pandémie serait une hérésie. Pour ces messieurs toujours sur leurs grands chevaux et leurs hadiths spéciaux, il faut être toujours près de Dieu. Même au risque de mettre en péril la santé publique. Fatalistes qu’ils sont, ils disent à des incrédules que cette pandémie serait une punition de Dieu pour châtier des mécréants et punir les hommes à cause de leurs errements. Comme si l’action de l’homme sur la nature était innocente. Tout au début de la présente pandémie, des esprits obscurantistes avançaient l’idée que c‘était une punition du Tout Puissant, ne pouvant supporter de voir des Chinois massacrer impunément leurs compatriotes musulmans. Depuis que l’épidémie s’est élargie aux quatre coins du monde, ils s’accrochent toujours à leur fausse certitude. Une punition divine. Certains avaient même la conviction que ce salopard de Covid-19 ne passerait pas une seule journée dans ce pays à nul autre pareil. Nous en sommes aujourd’hui à 38 cas dont cinq guéris. Et si on suit l’esprit de ces obscurantistes jusqu’à autoriser les prières collectives, la liste pourrait s’allonger. Des pays qui ont plus de saints que le Sénégal, y compris l’Arabie saoudite qui abrite La Mecque, ont autorisé la fermeture de leurs lieux de culte pour stopper la propagation de la maladie. Sans qu’on la lui demande, l’église catholique a interdit toute messe pour ne pas mettre en danger la santé de ses fidèles. A ce stade, c’est le Chef, lui-même, qui doit convoquer nos prétendus oulémas et leur tenir un discours viril du genre : « écoutez, messieurs, j’ai beau essayer d’être conciliant avec vous. Maintenant, je m’en f … de vos états religieux. C’est moi qui ai été élu pour assurer la sécurité de la population. Maintenant que celle- ci est en péril, que vous soyez musulmans, chrétiens ou animistes, cette pandémie n’a pas de religion. Vous dirigez une prière dans une mosquée, je vous mets au gnouf ». Et bien entendu, en leur tournant le dos en arborant le masque qui fait sa réputation de « Niangal ». Croyez-nous, ce serait à peine si on entendrait une mouche voler. Kàccoor bi
DAKAR LE GOUVERNEUR FERME TOUTES LES MOSQUÉES, LE CAS MASSALIKOUL DJINANE
Conformément aux directives du ministre de l’intérieur, toutes les mosquées de la capitale seront fermées ce vendredi par le gouverneur de Dakar. Al Hassan sall ne badine guère. il a pris un arrêté dans ce sens. « en application des dispositions de l’arrêté N° 7782, du 13 mars 2020, de Monsieur le ministre de l’intérieur portant interdiction provisoire de manifestations ou rassemblements, et en raison du rythme de progression de la maladie du coronavirus (Covid 19), dans la région de Dakar, les mosquées sont fermées à partir du 20 mars 2020 jusqu’à nouvel ordre sur l’étendue du territoire régional » signe le gouverneur de Dakar. Face aux récalcitrants, il ajoute que « Tout contrevenant aux dispositions du présent arrêté sera passible des peines prévues par les lois et règlements en vigueur ». Seulement voilà, on aime bien le gouverneur mais on attend avec patience de voir comment il va régler le cas de la plus grande mosquée mouride de la capitale Massikilou Djinane. Dans ce lieu de culte, personne ne peut empêcher la tenue de la prière du vendredi. La mosquée sera bondée de monde puisque connaissant les sénégalais, ils n’hésiteront pas à faire thiakass-thiakass jusqu’à Massilikoul Djinane pour la prière du vendredi. En tout cas comme on est des voisins, hier à notre passage et comme chaque veille de vendredi, la mosquée refusait du monde pour son entretien et la préparation des lieux pour accueillir les fidèles. Autrement dit, l’arrêté du gouverneur de Dakar a toutes les chances d’être jeté à la poubelle par les responsables de cette mosquée. Dans quelques heures, nous serions édifiés.
LUTTE CONTRE LE CORONAVIRUS MIMI REMET UN LOT DE PRODUITS SANITAIRES À DIOUF SARR
Mimi Touré n’entend pas rester les bras croisés dans la lutte contre le coronavirus. Elle a mis à la disposition du ministère de la santé et de l’Action sociale, jeudi dernier, un lot important de produits sanitaires. Le même geste de solidarité sera étendu à des localités du pays exposées. Le Conseil économique, social et environnemental répond ainsi à l’Appel du Chef de l’État. L’institution que dirige Mme Aminata Touré a apporté, ce jeudi 19 mars 2020, un soutien considérable au ministère de la santé et de l’Action sociale dans la lutte contre le coronavirus. Conduite par la vice-présidente, Mme Aïda sougou, les conseillers Sadia Faty, Cheikh Sarr ainsi que des conseillers spéciaux et Directeurs, la délégation du Cese a remis des produits tels que des gels, des solutions hydro-alcooliques, des savons en morceaux, des lave-mains, des bouteilles d’eau de Javel, des sacs à poubelle de 50l et 100l, des lingettes, des boites de masques chirurgicaux, des masques FFP2, des surfanios flacon, des détergents entre autres produits sanitaires. Prenant la parole au nom de Mme Aminata Touré, Mme Aïda sougou a fait savoir que « le Cese a tenu à apporter cet appui pour répondre à l’appel du chef de l’etat mais également pour montrer l’élan de solidarité et de compassion de Mme Aminata Touré envers les populations dans ces moments douloureux ». Elle a aussi informé que le Conseil compte se rendre dans d’autres zones pour appuyer les populations. Le ministre de la santé et de l’Action sociale, M. Abdoulaye Diouf Sarr, a magnifié le geste de citoyenneté de Mme Aminata Touré et du Conseil Économique, social et environnemental. il n’a pas aussi manqué de remercier le Cese et particulièrement sa Présidente pour cet appui ponctuel.
SECTION DE RECHERCHES / CUEILLI CHEZ LUI, SERIGNE AHMA MBACKÉ FINALEMENT LIBÉRÉ
euskey. Nos amis de la section de recherches de la gendarmerie ont le sang chaud. Demandez à Mbaye Pekh, Mame Gor Djazaka, serigne Fallou Galass sylla, Moustapha Messéré, Gana Messéré et selbé Ndong. Tout ce monde qui faisait la grande gueule sur les réseaux sociaux est ressorti des locaux de la section de recherches comme des poules mouillées. Tous ont eu à ravaler leur langue fourchue. on pensait que certains patronymes seraient épargnés. Que nenni. Demandez à serigne Ahma Mbacké Mourtalla. Ce dernier a claqué sa langue comme pas possible pour dire que le coronavirus n’existe pas à Touba alors que la ville a explosé le compteur national avec une vingtaine de cas. Alors ne voulant pas faire du deux poids deux mesures, les hommes du commandant Mbengue ont convoqué le Mbacké-Mbacké à Colobane. il a refusé de se présenter. Alors il a été cueilli chez lui et a jeté dans une cellule dès son arrivée vers 15h. il fut même envisagé de le présenter au procureur ce vendredi. Certainement après qu’il se soit vite ramolli, la pédale douce a été mise par les gendarmes qui l’ont libéré. sûr qu’il ne claquera plus la langue à propos du coronavirus. Bien fait pour lui !
CORONAVIRUS SONATEL ORANGE S’ENGAGE POUR 420 MILLIONS DE FRS
Le geste de la sonatel orange sera difficilement égalable puisqu’elle a décidé d’appuyer le ministère de la santé à hauteur de 420 millions de francs dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Une manière pour sonatel orange d’apporter une réponse coordonnée au renforcement du dispositif mis en place par l’etat, explique l’opérateur dans un communiqué. Dans le détail, cette importante contribution permettra une participation à la construction et à l’équipement d’un site d’urgence au niveau du hangar des pèlerins de l’aéroport Léopold sédar senghor de Dakar, un don d’équipements pour le renforcement en matériel médical composé de respirateurs de Transport, respirateurs de réanimation, eCG Portatif avec chariot, etc. elle permettra aussi la prise en charge du renforcement technique et humain des positions au Centre d’Appels abritant le numéro vert 800 00 50 50 pour améliorer la prise en charge des appels, la gratuité des appels entre personnels des sapeurs-pompiers, des services médicaux, du sAMU, des Forces de sécurité, etc. communément appelé GFU (Groupe fermé d’utilisateurs), la mise à disposition de supports de communication et d’espaces médiatiques sur les canaux physiques et digitaux de sonatel orange et de ses partenaires aux services de communication et de sensibilisation sanitaires de l’etat, la création d’une sonnerie d’attente (Dalal Tones) qui sensibilise sur les gestes barrières. en outre l’opérateur téléphonique historique fera un accompagnement des initiatives mises en place par les facturiers pour limiter les flux au niveau de ses agences et la manipulation de l’argent avec la baisse de 50 % des frais de rechargement woyofal en concertation avec senelec, la gratuité pendant 30 jours des frais de paiement des factures d’eau (sen’eau) et d’électricité (senelec) et de téléphone par orange Money, la gratuité pendant 30 jours des frais sur tous les paiements marchands par orange Money. « La santé des populations est notre plus grande préoccupation et c’est l’axe prioritaire de notre fondation sonatel depuis sa création il y a 18 ans. C’est à ce titre que sonatel s’est engagée depuis le début aux côtés du Ministère de la santé et de l’Action sociale dans la lutte contre l’expansion du Covid-19 avec l’envoi de sMs gratuits de sensibilisation vers les abonnés mobile d’orange et l’envoi de messages vocaux vers les abonnés mobile d’orange. A ce dispositif, il faut ajouter la facilitation et l’encouragement du télétravail et le soutien au télé-enseignement » écrit l’opérateur dans son communiqué. Qui fait mieux que lui ?
LICI REW MII
L’émission « Lici rew Mi » de la radio Top Fm reçoit, ce samedi 21 mars, M. Moustapha Fall, opérateur économique et le Médecin Alassane Ndiaye. Le thème de l’émission sera axé sur le sujet : « Le commerce sénégalais à l’heure du Covid- 19 ». Vous pouvez suivre l’émission sur la bande 97.8. Vous pouvez également participer à l’émission en composant directement le 88 626 81 81. L’émission animée par seydina Alioune GUeYe est également disponible sur www.topfmdakar.com. A ne pas rater.
LES SAGES ENSEIGNEMENTS DE BECHIR BEN YAHMED A PROPOS DU CORONAVIRUS
Béchir Ben Yahmed, patron du groupe « Jeune Afrique », est certainement l’éditorialiste le plus respecté et le plus influent, en tout cas le plus lucide, de l’Afrique francophone, qu’elle soit située dans la zone subsaharienne de notre continent ou au Maghreb. ses analyses font autorité car l’homme n’est pas un plaisantin. Depuis 60 ans, il donne presque chaque semaine ses vues sur l’Afrique et le monde. Avec justesse et courage. erudition aussi. Voici quelques extraits de son avant-dernier édito à propos du coronavirus. « si vous interrogez les spécialistes des maladies infectieuses et des virus (fussent-ils les plus méchants), ils vous diront ceci : « Non, le nouveau coronavirus chinois n’est pas la pandémie qui anéantira l’humanité. Mais il peut causer malgré tout des dégâts dans nos sociétés. Non, le nouveau coronavirus n’est pas beaucoup plus dangereux que la grippe saisonnière. Mais, comme elle, elle peut tuer les plus fragiles d’entre nous. oui, la panique provoque beaucoup plus de catastrophes que le virus lui-même. » « La bonne nouvelle, c’est que vous ne risquez quasiment rien si vous avez moins de 60 ans et que vous êtes non-fumeur. Mais si vous avez plus de 70 ans et avez des soucis de santé, c’est le moment de vous protéger ! » « Le coronavirus se transmet vite et facilement, contamine beaucoup et aisément. Mais il tue peu et, en définitive, fait plus de peur que de mal. » « rappelons que la rougeole et même les grippes font chaque année cent fois plus de morts que le coronavirus… » Des paroles sages à méditer !
Lutte contre le coronavirus : Le Sénégal dégage un budget de 64 milliards
A l'issue du conseil des ministres d'hier, le gouvernement du Sénégal a décidé de sortir la grosse artillerie. Le ministre de l'Economie et de la coopération Amadou Hott, en conférence de presse ce jeudi, a annoncé une enveloppe de 64 milliards pour faire face au coronavirus. ''Le fonds sera alimenté par le budget de l'Etat et les partenaires au développement qui se sont déjà signalés», nous dit-on.
Pékin va fournir en urgence du matériel médical au Sénégal
Le gouvernement chinois va fournir en urgence du matériel médical au Sénégal dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus. ‘’A la demande du gouvernement sénégalais, le gouvernement chinois a décidé, dans la mesure de ses possibilités, de fournir en urgence un lot de matériel médical au Sénégal’’, annonce l’ambassade chinoise dans un communiqué. Selon le communiqué, le matériel devrait être expédié ce week-end. L’ambassade de Chine signale également que MA Yun (Jack Ma), homme d’affaires chinois et fondateur du Groupe Alibaba, a annoncé un don de 100 000 masques, 1 000 combinaisons de protection à usage médical, 1000 écrans faciaux et 20 000 kits de test à chaque pays africain. ‘’Ces matériaux seront envoyés à Addis Abeba, et le gouvernement éthiopien s’est engagé à assurer la logistique pour distribuer ces produits à l’échelle du continent’’, indique la source. Par ailleurs, le Groupe BGI, producteur chinois de kits de test, va faire un don de 500 kits du COVID-19 au Sénégal, assure l’ambassade de Chine en soulignant que ladite entreprise était en train de chercher un vol convenable pour transporter ces produits au Sénégal dans les meilleurs délais. En plus de ce don, les techniciens chinois ont coopéré activement avec le gouvernement sénégalais pour transformer l’hôpital Mère-Enfant de Diamniadio, construit par la Chine, en centre d’isolement dans les plus brefs délais, rappelle la mission diplomatique chinoise au Sénégal.
Le Sénégal enregistre 2 nouveaux cas positifs ce 19 mars
Comme à l’accoutumée, le ministère de la Santé et de l’Action sociale a fait le point sur la pandémie du Covid-19 au Sénégal. Sur 22 tests réalisés ce jeudi, 2 sont revenus positifs et 3 sont guéris. Ce qui porte le bilan à 33 malades du coronavirus, à ce jour. Ce jeudi 19 mars 2020, l’Institut Pasteur de Dakar a communiqué au ministère de la santé et de l’action sociale les résultats des examens suivants. Sur 22 tests réalisés, 2 sont revenus positifs. Il s’agit de deux (2) cas importés. Trois (3) patients hospitalisés ont été contrôlés négatifs donc guéris. Il s’agit de l’enfant de deux (2) ans, déclarés positifs le 14 mars. Du mari et de la femme déclarés positifs respectivement le 3 mars et le 4 mars 2020. Leur sortie d’hospitalisation interviendra dans les heures qui suivent.
Le Sénégal ferme totalement ses frontières aériennes
C'est acté. La lutte contre la propagation de la Covid19 s'intensifie. Le Sénégal a décidé de fermer totalement sa voie aérienne. "Après la fermeture partielle du ciel sénégalais, ce mercredi 18 mars 2020 à 23 h 59, le Ministre Alioune Sarr a pris la mesure additionnelle de suspendre l'exploitation de tous les vols en provenance et à destination des aéroports du Sénégal à l'exception des vols domestiques entre Aidb et Ziguinchor, des vols cargo, des évacuations sanitaires et des vols spéciaux autorisés", a-t-on indiqué d'emblée dans le communique du ministère du Tourisme et des Transports aériens reçu, ce jeudi. D'après les services dudit ministère, la mesure prendra effet ce vendredi 20 mars 2020 à 23 h 59 jusqu'au 17 avril 2020. Ils considèrent qu'aujourd'hui plus que jamais, n'a nul autre choix que d'opter des mesures drastiques qui pourront définitivement freiner cette pandémie dans notre pays tout en préservant la santé et le bien-être des populations. Le Ministère du Tourisme et des Transports aériens, dit-il, s'appuie toujours sur les recommandations des professionnels de la santé et de l'Oms en vue de rompre la chaine de transmission du Covid-19. Ce, tout en soutenant dans le document qu'il "apprécie l'avis des experts sur le risque pour nos aéroports de devenir un espace de contamination, qui à terme, pourrait faire de notre pays l'épicentre de la pandémie du coronavirus et les propos tenus par Directeur général de l'Organisation Mondiale de Santé lors de la conférence de presse virtuelle tenue hier et selon lequel "l'Afrique devrait se réveiller, notre continent devrait se réveiller. Le meilleur conseil pour l'Afrique est de se préparer au pire, et de se préparer dès aujourd'hui".
Moustapha Diakhaté gagnerait à se taire
Dans la 2è guerre mondiale, ceux qui du côté de la France aidaient les soldats allemands, étaient appelés « collabos » et étaient considérés comme des traîtres. Moustapha Diakhaté en s’attaquant au ministre Omar Youm qui aujourd’hui fait un excellent travail en collaboration avec les transporteurs du Sénégal pour contrer la propagation du Coronavirus, est en train de briser notre élan de solidarité nationale. Au moment où l’opposition radicale incarnée par Mamadou Lamine Diallo et Abdoul Mbaye conjugue le même tempo que le Président Macky Sall pour gagner la guerre contre l’ennemi qu’est le Coronavirus., Moustapha Diakhaté tire sur ses camarades. Moustapha, ceux qui pensent que c’est impossible, sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient.
Grave révélation du Sous-préfet de Ndam
C'est une alerte aux autorités étatiques. Elle est faite par le Sous-préfét de Ndam dans la commune de Touba, Mansour Diallo. En marge d'une cérémonie de réception de dons pour le programme de lutte contre le coronavirus, il a révélé que les émigrés continuent de rallier Touba en catimini et dans ce lot, il y aurait des cas suspects de coronavirus. "Depuis que la pandémie a commencé à prendre de l'ampleur à Touba, on a constaté que nous recevons des appels de voisins qui nous signalent l'arrivée d'émigrés qui viennent en cachette. C'est cela le danger, a-t-il affirme au micro de la Rfm. Selon lui, "si on se cache et on est porteur du virus, c’est grave parce qu'en phase d'incubation, il ne se manifeste pas et au moment où il va être connu, ce sera déjà trop tard puisqu'on aura contaminé beaucoup de personnes". Mansour Diallo de soutenir: Nous saluons cet acte citoyen. Car, une fois dénoncé, nous saisissons le médecin-chef le corps médical qui de façon discrète, va aller voir le concerné pour le convaincre de venir se faire consulter". Le Sous-préfet de rappeler qu'il y a des cas positifs de coronavirus. "Nous sommes en train de les gérer en toute discrétion", a-t-il laissé entendre.
Liverpool : les fans adorent le confinement de Sadio
Depuis le début du confinement des joueurs professionnels après la suspension de tous les championnats à cause du corona- virus, les footballeurs s’emploient à rendre leur quotidien moins ennuyeux. Certes, des programmes de préparation spécifiques ont été soumis, mais certains se mettent toujours dans la logique de compétition à l’image de Sadio Mané. Aperçu tout dans une vidéo en train de trimer sur un tapis roulant avec un entraîne- ment intensif, l’international sénégalais de Liverpool dégouline de sueur en gardant un rythme rapide pendant que son copain, la star d’oldham, Desire Azankpo, surveille. Une séquence partagée dans l’Instagram de l’attaquant togolais. La vidéo a fait des émules et reprise par plusieurs fans d’Anfield impressionnés. «Nous admirons simplement une œuvre d’art», a déclaré un inconditionnel.
FC Bruges : Diagne pourrait retourner en Turquie
Actuellement en chômage technique depuis novembre, Mbaye Diagne est désormais sur un pied d’égalité avec les joueurs qui étaient en activité à cause de la suspension de la Jupiter League belge. N’empêche, le FC Bruges ne veut plus de lui et l’attaquant sénégalais devrait retourner en Turquie, à Galatasaray. «L’ancien joueur de la Juventus Turin aurait en fait pour objectif de retourner au sein du club turc, avec lequel il est encore sous contrat jusqu’en juin 2023. Quoi qu’il en soit, son départ ne devrait pas vraiment contrarier le leader de la Pro League qui l’a mis au placard dès le mois de septembre dernier suite à ses dérapages», écrit Het Nieuwsblad, qui n’a pas par ailleurs manqué de souligner les performances de ce dernier. «Malgré un faible temps de jeu sous les couleurs des Blauw en Zwart (seulement 9 matchs joués toutes compétitions confondues), l’attaquant sénégalais s’était avéré pourtant efficace devant le but avec quatre buts inscrits depuis le début de la saison, soit un but toutes les 44 minutes de jeu en championnat», poursuit le journal belge.
Lamine Gassama : «on fait une bonne saison»
Actuel 8ème avec 37 points après 26 journées de süper Lig, Lamine Gassama reste un titulaire indiscutable dans le couloir droit de göztepe avec 23 matchs disputés. Faisant le bilan de la saison, Lamine Gassama s’est confié au micro de Footsenegal. «On est actuellement 8ème au classement. Nous sommes en train de faire une bonne saison. Tout d’abord, l’objectif premier, c’est de se maintenir et j’espère qu’on le fera assez rapidement pour voir si on peut jouer d’autres places», dit-il.
Yidaly Gningue prie pour l’éradication du coronavirus
«Je n’avais pas prévu d’organiser un combat durant cette période de report, contrairement à mes collègues Assane Ndiaye, Baba Diaw, Fallou Ndiaye, entre autres. C’est très dur pour eux et nous prions que cette maladie soit vaincue le plus rapidement possible pour que les choses reviennent à la normale», a réagi Yidaly Gningue, samedi passé, à l’arène nationale.
Nouveau dans l’arène, le lutteur 3S rêve gros
«Je suis un nouveau dans l’arène. Je suis à la recherche de mon premier combat. Pape Diagne Séras est en train de me chercher un adversaire. J’ai déjà fait mes preuves dans les galas de lutte simple. Je veux en faire de même dans la lutte avec frappe. J’ambitionne de devenir une référence dans l’arène», avise 3S, sociétaire de l’Olympique de Ngor, accroché la semaine passée au siège du CNG.
Boy Virage veut se relancerface àMbaye Difoncé 2
«J’ai perdu mon dernier combat face à Boy Diouf. C’était ma première défaite après quatre combats disputés. Mon combat contre Mbaye Difoncé 2 est monté. Il doit se tenir après le Ramadan. Je me défonce aux entraînements pour vaincre Mbaye Difoncé 2 et relancer ma carrière. Je suis prêt à rectifier le tir», a lancé le pensionnaire d’Olympique de Ngor.
Bébé Diène veut se frotter à Reug Reug
Même s’il ne défie pas directement la Foudre de Thiaroye-sur-Mer pour un combat, Bébé Diène estime qu’il est en mesure de battre Reug Reug. En lutte simple, ils se connaissent très bien. En lutte avec frappe, les amateurs voudraient la tenue de ce combat. Impossible pour le moment.
Kaye Bakh suspend ses entraînements
L’une des formations de Rufisque se met au mode coronavirus. En raison de cette pandémie qui touche notre pays, les lutteurs de cette écurie ont décidé de suspendre les entraînements jusqu’à nouvel ordre.
Pape Mbaye 2 apprend le MMA
Ce pensionnaire de l’école de lutte Mor Fadam se trouve actuellement en Espagne pour une formation en MMA. Pape Mbaye 2 y apprend la boxe, des techniques d’art martial. Avec le confinement dû au coronavirus, il observe un arrêt.
Coronavirus : Matar Ba teste ses invités
Au ministère des Sports, on prend très au sérieux le coronavirus. Le ministre Matar Ba continue de recevoir ses invités. Mais, deux agents sont postés devant le ministère. L’un détient un thermo-flash pour tester les invités. L’autre leur donne une goutte de gel hydro alcoolique pour se nettoyer les mains. Dembélé et Cheikh Mbacké y ont été testés.
Kao Gourdin, l’espoir de Dalifort
Kao Gourdin est un jeune champion qui veut percer tous les mystères pour arriver au grand sommet. Le pensionnaire de Dalifort a du talent. Mieux, lors de ses sorties, il mobilise un très grand monde. C’est ce qui fait qu’il attire tous les promoteurs.
Bour Sine 2 veut continuer sa dynamique
Bour Sine 2 de Dieuf Soga Nek fait forte impression. Il a pris le dessus sur 10.000 Problèmes de Raam Daan, au stade municipal de Bargny, samedi dernier. Après cette belle sortie, Bour Sine 2 attend sa prochaine proie. Qui pour le croiser ?
COVID-19 : EN ITALIE, "LES GENS MEURENT COMME DES CHIENS"
Avec plus de 3 400 morts, le pays est passé jeudi devant la Chine. Alors que l’épidémie se propage rapidement , le confinement pourrait être durci et prorogé
La colonne de véhicules militaires s’est ébranlée dans la nuit depuis Bergame. A bord, des dizaines de cercueils de victimes du coronavirus que les autorités ont dû transférer dans d’autres villes, les services de crémation de la ville lombarde étant saturées. En moins d’un mois depuis le début de l’épidémie de coronavirus, l’Italie a connu plus de morts (3 405, selon le bilan établi jeudi) que la Chine avec, mercredi, le sombre record de 475 décès en une seule journée (contre 427 jeudi). A tel point que dans le Corriere della Sera, le président du Conseil, Giuseppe Conte, a admis jeudi que la fin du confinement, prévue au 3 avril, serait reportée : «Il est clair que les mesures que nous avons prises, tant en ce qui concerne les activités économiques et individuelles qu’en ce qui concerne l’école, ne pourront être que prorogées.» Car les seuls signes apparemment encourageants - à savoir le nombre de personnes guéries qui avoisine le chiffre de 1 100 et une augmentation des contaminations légèrement moins rapide qu’au cours des jours précédents - ne sont pas suffisants pour dire que l’épidémie est sur le point d’être enrayée.
«Au bord de l’implosion»
«La seule certitude, c’est que les chiffres de la Lombardie ne veulent plus rien dire. La situation est hors de contrôle», estime même Enrico Bucci, biologiste à l’université de Philadelphie selon qui le nombre de contaminés est beaucoup plus élevé que les quelque 17 713 cas recensés mercredi soir par le ministère de la Santé. «Les hôpitaux sont au bord de l’implosion, ils renvoient chez elles beaucoup de personnes présentant des symptômes sans leur faire les tests. Le nombre de cas positifs est donc largement sous-estimé.»
La Lombardie reste de loin la région la plus touchée par le Covid-19 avec près de 2 000 décès. Après Codogno, foyer initial de l’infection (où après l’isolement total de la commune pendant quatorze jours, on n’a plus enregistré de nouveau cas depuis le 10 mars), les communes de Bergame et maintenant de Brescia sont les plus martyrisées par le virus. «450 personnes sont mortes depuis le début de l’épidémie, essentiellement en l’espace de dix jours», se désespère Emilio Del Bono, le maire de Brescia. Pour l’heure, personne ne parvient à expliquer pourquoi certaines cités sont plus frappées que d’autres et pour quelles raisons (malgré les corrections à apporter en fonction du nombre de contaminés) le taux de mortalité en Lombardie s’élève à 11 % : soit deux fois plus que la moyenne nationale déjà exceptionnelle par rapport aux autres situations dans le monde. Sur place, l’inquiétude grandit, surtout depuis mardi, quand deux employés des postes, âgés de 59 et 63 ans, sont morts, victimes du virus. Le lendemain, c’est un médecin de famille de Lodi, âgé de 57 ans, qui est décédé. «C’est faux de dire que le virus ne tue que les vieux et les malades, mon père n’était ni l’un, ni l’autre», a confié Roberta Zaninoni, une fille d’une autre victime de 72 ans, qui a ajouté avec effroi : «Les gens meurent comme des chiens, comme des cochons.»
Environ 53 000 verbalisations
Face au désastre, les autorités lombardes s’apprêtent à ouvrir un hôpital d’urgence avec 400 lits en soins intensifs dans un pavillon de l’ancienne foire de Milan et demandent des nouvelles mesures de restrictions. D’autant que sur la base des téléphones portables, elles ont constaté que 40 % des habitants ne respectaient pas complètement les consignes de confinement. «D’un côté, je vois des gens qui sortent se balader et de l’autre des personnes qui n’arrivent plus à respirer, basta !» s’est indigné le président de la région Lombardie, Attilio Fontana, qui souhaite notamment l’interdiction de sortir pour faire du sport.
«Nous prendrons de nouvelles dispositions si les consignes ne sont pas respectées», a averti la ministre de l’Intérieur, Luciana Lamorgese, qui envisage en particulier de réduire ultérieurement les horaires d’ouverture des supermarchés durant le week-end. Jusqu’à présent, environ 53 000 personnes ont été verbalisées pour non-respect du confinement. «Somme toute, ce qui est le plus surprenant, c’est que 95 % des personnes contrôlées respectent les règles, relativise néanmoins le quotidien La Stampa. Imaginez comment serait le pays si les lois étaient respectées par plus de 95 % des citoyens et si 95 % des contribuables payaient leurs impôts ?»
Du côté du gouvernement, on prépare sérieusement le pays à la prorogation du confinement au-delà du 3 avril. D’autant qu’au-delà de la Lombardie, les évolutions dans certaines régions suscitent des inquiétudes. Dans le Piémont, le nombre de cas positifs a doublé en trois jours. Autre source de préoccupation : 8 % des personnes infectées par le Covid-19 font partie du corps médical et l’agence nationale du médicament dénonce un début de pénurie pour certains produits dans les hôpitaux. Pour l’heure, 94 % des Italiens approuvent les mesures prises par l’exécutif. Ils sont 80 % à estimer que, dans l’épreuve du coronavirus, le pays se comporte «mieux ou beaucoup mieux» que les autres pays européens.
DAKAR SOMMÉE DE FERMER TOUTES SES MOSQUÉES
Le ministère de l’Intérieur a décidé ’’à compter de ce vendredi jusqu’à nouvel ordre’’ de la fermeture des mosquées dans la région de la capitale
Dans le cadre de la lutte contre la propagation de la Covid-19, le ministère de l’Intérieur a décidé ’’à compter de ce vendredi jusqu’à nouvel ordre’’ de la fermeture des mosquées dans la région de Dakar, informe un communiqué reçu à l’APS.
‘’En application des dispositions de l’arrêté N°7782, de monsieur le ministre de l’Intérieur , portant interdiction provisoire de manifestations ou rassemblements , et en raison du rythme de progression de la maladie du coronavirus (Covid-19) dans la région, les mosquées sont fermées à partir du 20 mars 2020, jusqu’à nouvel ordre sur l’étendue du territoire régional’’, annonce le texte.
Selon le document, ‘’tout contrevenant aux dispositions du présent arrêté , sera passible des peines prévues par les lois et règlements en vigueur’’.
Les préfets des départements de Dakar, Guédiawaye, Pikine et Rufisque, le commissaire central de Dakar, chef de service régional de la sécurité publique, le Commandant de la Légion ouest de Gendarmerie,sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’éxécution du présent arrêté qui sera publié et communiqué partout où besoin sera, ajoute la même source.
64 MILLIARDS POUR ATTÉNUER LES EFFETS DU CORONAVIRUS SUR L’ÉCONOMIE NATIONALE
Dans le sens de préserver ’’les répercussions sociales de la crise’’, le ministre des Finances indique que ce fonds proposera une ’’batterie de mesures’’, notamment en termes d’accompagnement des secteurs affectés par l’épidémie
Le gouvernement sénégalais a prévu de doter le Fonds de riposte et de solidarité contre les effets du Covid-19 (Force-Covid-19) d’une enveloppe de 64 milliards de FCFA, pour atténuer les effets dus à la pandémie de maladie à coronavirus sur l’économie nationale, a appris l’APS de source officielle, jeudi.
’’[…] Avec l’évolution de l’épidémie, un plan de contingence (Force-Covid 19) a été élaboré et chiffré, pour le montant de 64.039.279.189 FCFA afin de renforcer les capacités du pays à faire face à la situation’’, a déclaré le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, lors d’une conférence de presse.
Cette décision fait suite à une première mesure qui avait été prise dès l’enregistrement des premiers cas positifs au Covid-19 au Sénégal, consistant à dégager un budget de 1,4 milliard FCFA sur les ressources de l’Etat pour préparer la riposte et gérer les premiers cas.
Amadou Hott souligne que ce plan de contingence va permettre de ’’soutenir les secteurs affectés afin d’atténuer les effets négatifs de l’épidémie sur la croissance et les emplois’’.
Dans le sens de préserver ’’les répercussions sociales de la crise’’, il a souligné que ce fonds proposera une ’’batterie de mesures’’, notamment en termes d’accompagnement des secteurs affectés par l’épidémie, tels que le tourisme, le transport aérien, les chaînes d’approvisionnement du commerce formel et informel et l’industrie.
Le ministre a aussi précisé que ce plan sera financé ’’essentiellement’’ par le budget de l’Etat et par les contributions des partenaires au développement et des Sénégalais de bonne volonté.
’’La taille du fonds dépendra des besoins identifiés sur la base des études, évaluations et enquêtes conduites par les différentes structures de l’Etat, en collaboration avec les acteurs économiques et nos partenaires’’, a également indiqué le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération.
Outre ’’Force-Covid-19’’, Amadou Hott a aussi annoncé la création prochaine d’un comité de ’’croissance et de veille économique’’, pour notamment anticiper sur les répercussions économiques directes et indirectes de la crise sanitaire sur l’économie nationale.
’’Ce Comité qui sera composé de représentants de plusieurs ministères, du secteur privé et de la BCEAO se réunira autant de fois que de besoin et soumettra des propositions au conseil des ministres’’, renseigne-t-il.
Dans cette perspective, il a rappelé la nécessité pour les pays africains d’initier, une fois cette crise sanitaire terminée, ’’des réflexions profondes sur leur mode de production et de consommation en davantage soutenant la production locale.’’
Interpellé sur une possible augmentation des prix des denrées alimentaires, Amadou Hott a assuré que ’’les mesures de confinement frontalier ne concernent pas les cargos et le fret (aérien et maritime)’’.
‘’Il n’y a pas de raisons de s’inquiéter. Que les populations soient rassurées que d’autres décisions seront prises en fonction de l’évolution de la situation’’, a-t-il insisté.
par l'éditorialiste de seneplus, serigne saliou guèye
« LA CRISE SANITAIRE VA IMPACTER LE NIVEAU DES RECETTES »
EXCLUSIF SENEPLUS - Nous devons rompre avec les systèmes financés par l’aide au développement - Il faut privilégier l’option d’une loi de finance rectificative pour adapter nos ressources à la nouvelle situation - ENTRETIEN AVEC MOUSSA BALA FOFANA
Serigne Saliou Guèye de SenePlus |
Publication 19/03/2020
La facture économique du coronavirus risque d’être lourde pour le Sénégal comme pour beaucoup d’autres pays. Dans l’entretien accordé à SenePlus, le planificateur et banquier d’affaires, Moussa Bala Fofana, fait une analyse de la difficile situation économique qui peut résulter de la crise sanitaire provoquée par le Covid-19.
SenePlus : Étant donné que la Chine est l’un des principaux moteurs de l’économie mondiale représentant 16,3% du PIB, tout ralentissement significatif de son activité économique se traduit inévitablement par un ralentissement de l’activité économique mondiale. Alors ne risque-t-on pas, avec cette crise sanitaire du virus Covid-19 qui frappe la Chine, de vivre une récession économique majeure à l’échelle planétaire ?
Moussa Bala Fofana : Effectivement, la fulgurance de la pandémie impose un arrêt successif des moteurs de l’économie mondiale. Fatalement, les indices boursiers (CAC40, FTSE100, DOWJONES, le STOXX600 et S&P500) qui sont les symboles de la performance du système et de la confiance des investisseurs dans les bénéfices futurs des entreprises, accusent des pertes graves alors que le Vix qui est l’indice de la peur monte tranquillement et surement. Alors que nous n’en sommes qu’au début, la récession pour certains pays est évidente notamment l’Italie, l’Espagne et la France. Le pouvoir des banques centrales est limité, car il ne s’agit pas seulement d’un ralentissement lié à une crise systémique. Ici, nous sommes en face d’un phénomène inédit.
En effet, en plus de la peur des acteurs économiques, la gestion préventive de la pandémie exige des pouvoirs publics d’opérer à un arrêt total des économies l’une après l’autre et sur les différents continents. Les gouvernements veulent éviter la psychose de mort en millier et en quelque dizaine de jours. La panique et l’impuissance peuvent engendrer un traumatisme social aux effets économiques désastreux. Ainsi, la récession économique majeure est donc à nos portes et le débat aujourd’hui porte sur le dispositif de résilience sanitaire et l’ingénierie de la planification de la relance économique. Cette pandémie risque de changer fortement les fondements, principes et cibles de la prise de décision politique des décennies à venir.
Et que doivent faire les gouvernements pour en limiter l'impact dans la durée ?
Le leadership politique doit avoir la crédibilité et le courage d’amener toute une nation à accepter la limitation des libertés et les conséquences économiques que cela va engendrer. Cependant, il faut que le leadership inspire confiance de par sa gestion et des moyens budgétaires et financiers de mitigation des impacts sanitaires, économiques et sociaux. A travers l’instrument budgétaire et fiscal, le gouvernement canadien par exemple, a été en mesure de mobiliser l’équivalent de 3% de son PIB, soit 82 milliards de dollars visant une assistance directe des travailleurs et des entreprises (27 milliards) et le reste allègement et report fiscal.
Parallèlement, les banques centrales et les banques commerciales doivent faciliter l’accès au crédit pour aider à redémarrer la machine. Les banques commerciales doivent conseiller et assister les entreprises dans cette phase délicate de gestion de la liquidité, des charges fixes et du passif à court terme. Au Canada, c’est plus de 400 milliards de dollars qui seront injectés via la banque centrale et les banques commerciales pour stabiliser les ménages et les entreprises. Ainsi, lutter contre ce virus exige une discipline collective, un leadership éclairé, un système financier agile et un plan de résilience sanitaire et de relance économique qui prend en compte les enseignements, les enjeux et nouveaux défis qu’impose désormais la pandémie du Covid-19.
Vera Songwe, la secrétaire exécutive de la CEA de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) a affirmé que l’Afrique, le principal partenaire commercial de la Chine, peut perdre la moitié de son PIB avec sa croissance passant de 3,2% à environ 2%. Dans ce cas, quelle solution adopter pour éviter cette catastrophe économique ?
Ces prévisions sont principalement basées sur notre relation avec la Chine, aujourd’hui l’Europe est l’épicentre, les USA et le Canada sont en mode d’arrêt progressif et l’Afrique est au début. Tout cela pour vous dire qu’il est très difficile d’évaluer l’impact d’un phénomène que l’on ne connaît pas, qui est encore en cours et dont nous africains n’avons pas encore subi les impacts directs. L’OCDE prévoyait une baisse de -0,5 ; aujourd’hui on parle de -1,5 de moins sur une prévision de croissance de 2.4%.
L’Afrique présente un niveau de risque sanitaire élevé et la négligence du niveau d’éducation des populations va être un défi pour la gestion préventive. Devant l’urgence, un leadership courageux et les bons comportements des citoyens seront les armes des Africains. Sur le long terme, nous devons rompre avec les systèmes sanitaires et sociaux financés par l’aide au développement et une croissance creuse portée par le capital étranger. Nos plans de relances devront viser le développement économique de nos territoires. Par la productivité et l’industrie locale, nous devons équilibrer le partage de la chaine de valeur issue de nos ressources et renforcer par la même occasion la base défensive de notre économie.
Quelles peuvent être les contrecoups économiques et sociaux de la crise provoquée par le Covid-19 pour notre pays, le Sénégal ?
Nous pouvons d’ores et déjà dire que nos matières premières vont connaître des invendus et des baisses de cours devant les arrêts successifs des moteurs de l’économie mondiale. L’exemple du pétrole est édifiant. Les flux financiers des émigrés vont diminuer, car les étrangers sont les premiers à souffrir des licenciements et pertes d’emplois avant les faillites. Mais plus directement, le Sénégal devra comme tous les pays procéder à l’arrêt de la vie sociale et économique de manière progressive pour diminuer la fulgurance du virus et cela a un coût économique et cela va creuser le déficit budgétaire.
Tout cela va impacter le niveau des recettes. Le régime doit prévoir cela et anticiper sur le renforcement de sa capacité à mobiliser des fonds pour le financement du plan de relance économique et sociale. Ce phénomène arrive dans un contexte où beaucoup de pays africains font face à une situation d’endettement. Au Sénégal, la tension trésorerie est une réalité. Nous devons donc faire preuve d’unité, de solidarité et d’entraide afin de contenir le virus car cela demande des moyens financiers.
La chaîne d’approvisionnement de biens et de services en provenance de Chine étant maintenant gravement perturbée, ne craint-on pas une pénurie alimentaire si cette crise perdure ?
Une pénurie alimentaire est un cas de figure extrême et le Sénégal est un pays d’agriculteur, d’éleveurs, de pêcheurs et d’artisans. Alors à nous de capitaliser sur nos forces. Cependant, le volume du commerce va ralentir et cela va engendrer une raréfaction des produits importés de la Chine et de l’Europe. Nous pourrions avoir un effet inflationniste, si nous ne prenons pas garde. Cependant, nous pouvons le pallier par un changement de nos habitudes alimentaires. Le gouvernement doit d’urgence accompagner l’économie locale à travers un plan de relance qui se concentre à bâtir la base défensive de notre économie. Nous ne devons plus accepter d’être des lieux d’extraction de ressource et de déversoir des produits finis.
Mot de la fin sur cette crise économique qui menace le monde ?
Le culte de la planification et l’esprit entrepreneur vont être les atouts majeurs pour le déploiement du plan résilience sanitaire et de relance économique. Je demande aussi à nos dirigeants de mobiliser les équipes de planificateurs afin d’analyser les impacts à moyen et long terme pour l’élaboration d’un plan de relance économique et sociale.
Dans le court terme, il faut sérieusement privilégier l’option d’une loi de finance rectificative pour adapter nos maigres ressources à la nouvelle situation en plus de la solidarité dont nous devons faire preuve. En effet, devant l’absence des instruments de souveraineté monétaire et le contexte de tension budgétaire, une rectification de l’usage initial de nos ressources via l’instrument budgétaire pour l’adapter au plan de relance économique et de résilience sanitaire est l’option la plus viable et que nous maîtrisons.
Enfin dans l’urgence, un leadership fort et une discipline collective seront nécessaires. Nous devons ensemble travailler à mobiliser les moyens afin d’aider le régime, les populations et porter assistance au personnel de santé. Nous demandons au régime de faire preuve de transparence et d’ouverture, car nous allons avoir besoin de l’appui de tout le monde. A nous aussi de leur apporter notre soutien dans ces moments où nous devons sauver des vies.