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26 juillet 2025
LA COPEOL S’APPRETE A LICENCIER PLUS DE 500 EMPLOYES
La Compagnie nationale de production des oléagineux (Copéol) s’apprête à licencier à partir du 31 Janvier prochain une population de plus de 500 saisonniers et mettre fin à la collaboration avec les trois (3) Groupements d’intérêt économique (GIE)
La Compagnie nationale de production des oléagineux (Copéol) s’apprête à licencier à partir du 31 Janvier prochain une population de plus de 500 saisonniers et mettre fin à la collaboration avec les trois (3) Groupements d’intérêt économique (GIE) avec qui elle a toujours travaillé au courant de ces dernières années.
Les préavis de fin de contrat ont déjà été notifiés et distribués aux travailleurs par le responsable de la collecte et l’administration de l’usine depuis le 7 Janvier dernier et entrera en vigueur à la date indiquée.
Les travailleurs qui s’étaient fortement mobilisés hier, lundi, dans l’enceinte de l’usine ont déploré avec énergie cette situation qui les touche directement et qui découle en grande partie d’une campagne de collecte désastreuse du côté des entreprises huilières de manière générale. De leurs sentiments, ceci témoigne encore une fois que la production obtenue cette année en arachide est loin des chiffres déjà avancés par certaines autorités du pays et qui faisaient état de plus d’un million de tonnes.
Par la voix de leur porte-parole, Samba Wone, secrétaire général du Syndicat national des corps gras, section de « Copéol », ces travailleurs ont été clairs sur leurs propos : « Lorsque nous avons senti que la production obtenue cette année en arachide est loin d’atteindre les prévisions, nous avons lancé l’alerte en direction des autorités du pays pour que l’Etat prenne des dispositions et autres mesures palliatives. Parce qu’au bout compte, les responsabilités autour de cette situation sont quasiment partagées. D’abord, du côté de l’Etat qui n’a pris aucune mesure favorisant la protection des entreprises, et ensuite du côté de nos directions respectives qui ne se sont nullement préparées à cette concurrence et qui ont fini par sombrer.
En un certain moment de la campagne, une société comme la Sonacos a essayé d’augmenter le prix à la balance, mais jusqu’à aujourd’hui, elle n’a pas vu l’affluence qu’elle observait à pareils moments de la commercialisation ». Même si l’objectif dans cette entreprise était de collecter 80.000 tones, la société n’a pu se contenter que de 1600 tonnes, six (6) semaines après l’ouverture de la campagne. Puisqu’à présent, les dés sont déjà jetés, l’arachide est devenue une denrée rare dans le monde rural comme en ville, la grande partie de la production est déjà décortiquée et s’apprête à être exportée hors du pays, et que leurs chances de faire revenir à leur entreprise en arrière se réduit de plus en plus, les travailleurs de la « Copéol » commencent déjà à penser à la prochaine campagne. Une campagne où ils nourrissent beaucoup d’inquiétudes et d’incertitudes au sujet de la mobilisation des semences et d’autres stratégies visant l’augmentation de la production arachidière.
LES MAREYEURS METTENT LEURS MENACES EN EXECUTION EN DECRETANT 72H DE GREVE
Devant le refus de l’État de retirer la nouvelle disposition, ces derniers, très en colère, annoncent trois jours de cessation de travail à compter de ce mercredi 15 janvier.
Le Collectif des mareyeurs de Saint-Louis s’est réuni avant-hier, lundi 13 janvier pour exprimer son mécontentement vis-à-vis des autorités étatiques. Cela fait suite à la décision de hausser le coût du pesage des camions frigorifiques à l’essieu. Ainsi, après leur refus de se soumettre au projet de passage au niveau des ponts bascules, les mareyeurs de Saint-Louis ont décidé de passer à la vitesse supérieure.
Devant le refus de l’État de retirer la nouvelle disposition, ces derniers, très en colère, annoncent trois jours de cessation de travail à compter de ce mercredi 15 janvier. “Nous invitons tous les camionneurs à déplacer les véhicules vers le Sor. Tout stationnement sur le quai est interdit”, a déclaré l’un de leurs responsables à la suite d’une réunion tenue, lundi. Ils ont par ailleurs dénoncé la concertation de leur ministre de tutelle avec des organisations minoritaires. Devant les pertes économiques que devra subir l’économie locale avec le gel des achats du produit halieutique, ces acteurs veulent pousser le Gouvernement à se plier à ses exigences. Ces mareyeurs de Saint-Louis en veulent beaucoup aujourd’hui au sieur Thierno Mbengue qui se serait autoproclamé leur porte-parole. “ Nous ne cautionnons pas sa posture ni son organisation car ce dernier ne fait que ternir notre image auprès de la tutelle. Il ne peut pas nous conditionner”, a dit Fallou Fall, l’un des mareyeurs et membre de l’Union Nationale des mareyeurs du Sénégal (Unams).
Abordant dans la même lancée, la Vice-présidente de l’Union régionale des mareyeurs de Saint-Louis, Fatou Diagne, a quant à elle invité les trois ministres concernés, à savoir celui des Pêches, celui du Commerce et celui des Transports à ne s’adresser qu’aux vrais acteurs du secteur lors des négociations. Et le Secrétaire général du Collectif des mareyeurs de Saint-Louis, Amadou Faye, de poursuivre en insistant sur leur mot d’ordre. “Nous avons décidé de décréter trois jours de cessation de nos activités pour l’ensemble des mareyeurs du Sénégal. Aucune pirogue n’embarquera et aucun camion frigorifique ne chargera de produits halieutiques car nous allons croiser nos bras et il n’y aura pas de marché aux poissons”, a-t-il précisé. D’après lui, c’est le pont bascule qui constitue leur principal problème.
IL N’Y A AUCUN PROBLÈME DE FONCTIONNEMENT
La réponse du berger à la bergère. Moctar Sourang, le coordonnateur du Front de résistance nationale (FRN) monte au créneau suite au retrait du Parti démocratique sénégalais (PDS) dudit front.
La réponse du berger à la bergère. Moctar Sourang, le coordonnateur du Front de résistance nationale (FRN) monte au créneau suite au retrait du Parti démocratique sénégalais (PDS) dudit front.
« Il n’y a aucun problème de dysfonctionnement », réplique Moctar Sourang, le coordonnateur du FRN, s’agissant des reproches formulés par Me Abdoulaye Wade, Secrétaire général national (SGN) du PDS.
Repris par Les Echos, Sourang ajoute : « Au Front, le mode de prise de décision est consensuel. (...) Il n’y a pas un bureau au FRN, ni un leader qui dirige et impose quoi que ce soit. Tous les partis sont d’égale dignité. Les décisions se prennent par consensus et s’il n’y a pas de consensus, chaque parti est libre d’adopter la position qu’il veut. »
Dans ce sillage, l’opposant rejette les connivences de certains membres du FRN avec le régime en place, arguant que personne ne s’était plaint au sein du front quand lui-même, Wade, a rencontré Macky Sall. Au contraire, appuie-t-il, ils s’en sont félicités même si le PDS et son leader sont libres en dehors des questions au sein du Front.
Toutefois, Sourang prévoit de rencontrer Wade. « Nous pensons que (lui) comme certains leaders, est mal informé », motive-t-il.
L’AFRIQUE RETIENT SON SOUFFLE !
Les dates de la coupe d’Afrique des nations (CAN) 2021 seront connues ce mercredi 15 janvier, à l’issue d’une réunion entre une délégation de la CAF conduite par son Président, Ahmad et les autorités camerounaises.
Les dates de la coupe d’Afrique des nations (CAN) 2021 seront connues ce mercredi 15 janvier, à l’issue d’une réunion entre une délégation de la CAF conduite par son Président, Ahmad et les autorités camerounaises. Mais après, la décision de Fifa d’organiser sous une nouvelle formule la Coupe du monde des clubs du 17 juin au 4 juillet, au lieu du mois de décembre, il y a de fortes chances que la CAF revienne à la case de départ (janvier-février). Pour sauver la face, les conditions météorologiques sont déjà mises en avant.
La Coupe d’Afrique des nations (CAN) est la seule compétition d’une instance faîtière dans le monde dont les dates ne sont toujours pas connues. Après les cafouillages tous azimuts, sur la période, la périodicité, avec des termes que ne sont compréhensibles que le président de la CAF, le Malgache, Ahmad, notamment les «glissements 2021-2023-2025», la météo, les confusions entre l’été et l’hiver et enfin, la dernière trouvaille qu’est la «flexibilité», le CAF devrait enfin livrer les dates de la tenue de sa compétition la plus lucrative et la plus populaire.
Ou du moins, si on en croit encore au patron du football africain dont la délégation est arrivée à Yaoundé lundi dernier. Elle y restera jusqu’à demain jeudi 16 janvier au matin, au lendemain d’une réunion avec les autorités camerounaises, à l’issue de laquelle les dates de la phase finale seront dévoilées.
Vers un retour à la case de départ
Face à la pression des clubs employeurs, la nouvelle équipe dirigeante du football africain avait pris une décision historique (moins réfléchie) de faire jouer la CAN aux mois de juin et juillet (et non en été, précision importante) à l’issue d’un symposium de la CAF les 18 et 19 juillet 2017 au palais des Congrès de Skhirat, banlieue de Rabat (Maroc). Avec un passage immédiat de 16 à 24 équipes dès la CAN 2019 déjà octroyée au Cameroun selon un cahier de charges clair, net et limpide. La suite est connue. Finalement c’est l’Egypte qui sera le pays hôte de cette nouvelle CAN à 24.
Ahmad et son équipe qui ont fait preuve de cécité sur les conditions climatiques dans certains pays africains en juin et juillet, - une raison qui avait d’ailleurs fait qu’Issa Hayatou a toujours freiné des quatre fers sur le changement de la période -, croient tenir le bon bout. Mais c’était sans compter avec le caractère mercantiliste qui entoure le football moderne. Ou encore cette guerre larvée entre la Fifa et l’Uefa.
Il ne fait l’ombre d’aucun doute que la lucrative ligue des champions mais aussi la nouvelle ligue des nations initiée par l’UEFA n’est pas du goût de la Fifa qui veut selon certaines indiscrétions, contrarier la puissance financière de l’instance du football continental européen. L’argent est le nerf de la guerre. Surtout dans le football.
Et si certains peuvent penser que Gianni Infantino n’est pas un grand technicien du football, il reste selon Vincent Chaudel (Vice-président de Sport et Citoyenneté) «un bon joueur d’échecs».
Voilà pourquoi, la FIFA a entériné, le 24 octobre de l’an dernier, une nouvelle formule de la Coupe du monde des clubs, qui se déroulera désormais du 17 juin au 4 juillet, au lieu du mois de décembre.
Un coup de Jarnac qui chamboule totalement et complètement les prévisions de Ahmad et de son équipe. Déjà sous tutelle, de la FIFA, avec la désignation de Fatma Samoura comme déléguée générale pour l’Afrique, il ne reste plus à la CAF d’Ahmad que de tourner casaque en revenant à la case de départ, qu’elle n’aurait jamais dû quitter.
TOUJOURS DANS LE COULOIR DE LA MORT
Condamnée à mort depuis plus de 3 ans en Arabie Saoudite, Mbayang Diop serait gravement malade et espère que son appel sera entendu par le gouvernement.
Condamnée à mort depuis plus de 3 ans en Arabie Saoudite, Mbayang Diop serait gravement malade et espère que son appel sera entendu par le gouvernement.
«Gravement malade, Mbayang Diop préfère déjà mourir que de continuer à souffrir.» Ce sont les sentiments de la dame rendus public par Horizon sans frontières (Hsf). Boubacar Sèye insiste : «D’après les informations reçues par Horizon sans frontières, désespérée dans sa souffrance, elle aurait préféré mourir que de continuer à vivre dans ces conditions de détention. Notre cri du cœur en tant qu’organisation de défense des migrants est une interpellation des autorités face à ce désarroi.»
En tout cas, il s’interroge sur l’attitude de l’Etat : «Le Sénégal doit-il resté inerte devant la situation de sa fille qui vit un calvaire infernal ? Que doit faire l’Etat pour la sauver face à cette urgence ?» Il suggère aux autorités de se battre pour «que cette peine de mort soit commuée à une peine de prison à perpétuité pour que Mbayang puisse venir finir ses jours Sénégal».
Il compte sur les relations «séculaires qui nous unissent à l’Arabie saoudite» pour pousser le Sénégal à introduire «une demande de grâce à titre humanitaire pour la faire sortir de ce bourbier» tout en exigeant de lui «des preuves attestant que la jeune dame est encore en vie et en bonne santé».
Condamnée à la peine de mort depuis avril 2017 par la justice saoudienne qui l’accuse d’avoir tué son employeur, Mbayang Diop attend dans le couloir de la mort depuis quasiment 3 ans. Une douloureuse situation qui étreint la famille de cette compatriote, détenue à la prison des femmes de Fayçaliyah de Damman, située à 450 km de Riyad. Jusque-là encore, sa sentence ne peut être exécutée parce que ses enfants sont encore mineurs.
Par conséquent, Mme Diop va rester en détention pour encore quelques années avant que la justice saoudienne n’ordonne son exécution. Elle survit grâce à cet insignifiant espoir qui constitue peut-être une torture. C’est une maigre consolation pour sa famille si l’on sait que cette décision est définitive.
A moins que les discussions dans les couloirs diplomatiques ne l’extirpent du couloir de la mort. Dans le cadre de l’assistance habituelle que la diplomatie sénégalaise apporte à ses ressortissants en situation de détresse, les autorités ont toujours tenté de gérer ce dossier avec beaucoup de tact.
Tout en sachant évidemment que la justice saoudienne souveraine allait continuer à mener ses investigations pour tirer cette affaire au clair. Riyad avait dépêché à Dakar son ministre des Affaires étrangères en août 2016 pour essayer de dissiper les nuages entre les deux pays après l’arrestation de cette sénégalaise, partie en Arabie Saoudite pour gagner sa vie.
Désormais, elle risque de la perdre. Il faut savoir que cette monarchie absolue de droit divin, dirigée par le Roi Salman Ben Abdelaziz Al Saoud, fait partie des quatre «champions» du monde des exécutions dénoncées par les défenseurs des droits humains, en compagnie de la Chine, de l’Iran et de l’Irak . Meurtre, viol, vol à main armée, apostasie ou encore trafic de drogue sont aussi passibles de la peine capitale dans ce royaume sunnite ultra-conservateur.
L'OPPOSITION SECOUE FAMARA SAGNA
La première réunion du comité de pilotage du dialogue national a démarré hier dans la discorde. L’opposition dénonce l’intégration à son insu de 40 autres membres dans ce comité qui comptait déjà 86 membres, soit au total 126
La première réunion du comité de pilotage du dialogue national a démarré hier dans la discorde. L’opposition dénonce l’intégration à son insu de 40 autres membres dans ce comité qui comptait déjà 86 membres, soit au total 126. Famara Ibrahima Sagna assume tout.
Premier jour, premier accroc. C’est le constat à l’ouverture du dialogue national hier au 10e étage du Building administratif Mamadou Dia. En effet, l’opposition a été surprise de voir le comité de pilotage dirigé par Famara Ibrahima Sagna ajouter 40 membres au 86 qui composaient déjà le comité, soit un total de 126 membres.
Et le coordonnateur du Front de résistance nationale (Frn) déplore que les différentes composantes n’en soient pas informés et ne l’apprennent qu’à la lecture de la liste. «C’est ce matin que nous avons appris qu’il y a un nouveau décret qui a été pris et qui a intégré 40 autres personnes dans le comité de pilotage. Ce qui fait 50% du nombre initial. Cela nous pose problème, car depuis le début c’était le consensus qui prévalait. Nous n’avons aucun problème par rapport aux personnalités choisies. Le problème, c’est la démarche non consensuelle et unilatérale par rapport même à la suite du dialogue. Le choix du président du comité de pilotage a été fait par consensus, tout comme celui du président de la Commission du dialogue politique. C’est cette démarche consensuelle et participative qui doit être valable pour tout le reste», a plaidé Moctar Sourang.
Il estime que c’est une «préoccupation importante» de l’opposition. Pour lui, le dialogue national, bien qu’initié par le président de la République, doit se dérouler entre les différents acteurs. «Le consensus doit être le mode de décision. Au niveau de l’opposition, nous nous retrouverons pour apprécier cette situation», promet-il.
Babacar Gaye d’And suxali sopi relève le caractère illégal de la désignation des 40 autres membres. Il rappelle que c’est le décret 2019-22-79 qui a créé le comité de pilotage et qu’il appartient aux membres de décider de l’opportunité d’adjoindre des personnalités au comité.
Benoît Sambou ne partage pas cette position de l’opposition. Représentant la majorité présidentielle, il soutient que le premier décret dispose que le président du comité de pilotage pouvait s’adjoindre d’autres personnalités pour compléter et l’aider dans le travail. «Donc, c’est tout à fait légal et ce décret a été pris le 31 décembre et il a été publié», a-t-il dit.
Famara Sagna : «Les 40 de plus, c’est moi. Mes chers amis, fusillez-moi !»
Oumar Sarr aussi a fait état de ses inquiétudes. «On dit par exemple que les décisions des commissions thématiques sont adoptées par consensus ou, à défaut, par vote positif de la majorité des membres présents», a-t-il indiqué à Famara Ibrahima Sagna. Ce dernier a vite fait de rassurer et de préciser qu’il ne s’agit que d’un «avantprojet» qui sert de «base de discussion».
Le président du comité de pilotage du dialogue national apporte aussi d’autres réponses aux préoccupations de Moctar Sourang. «Il n’y a pas de malice derrière la nomination de 40 autres personnes au comité de pilotage du dialogue national. J’ai proposé au chef de l’Etat qu’on installe trois nouvelles commissions : une commission pour la Modernisation de l’Etat et la lutte contre la corruption, une commission Décentralisation et territorialisation des politiques et une commission de Synthèse», a-t-il souligné.
Il ajoute : «J’ai été écouté par le président de la République. Il a fait monter le nombre de commissions de cinq à huit.» M. Sagna, qui dit avoir remarqué qu’il y avait 90% d’hommes, a alors proposé une discrimination positive qui a abouti à 80% de femmes dans la liste des 40 personnes rajoutées.
«Il n’y a aucune volonté politique, mais simple un désir de réparer une erreur. Il n’y a aucune manipulation, personne ne me manipule. S’il y a erreur en l’occurrence, j’assume l’essentiel de l’erreur parce que c’est moi qui ai dit au président de la République d’augmenter le nombre dès le départ et de mettre des femmes méritantes. Alors s’il faut en vouloir à quelqu’un, mes chers amis, fusillez-moi ! Je vous assure que le Président n’est pour rien dans cette affaire, c’est moi», a-t-il insisté.
PLUS DE 55.000 TONNES D'ANACARDE EXPORTÉES
Plus de 55.000 tonnes de noix d’acajou ont été exportées dans quatre pays d’Asie à partir du port de Ziguinchor (sud) pour une valeur commerciale de plus de 27 milliards de francs CFA en 2019,
Ziguinchor, 14 jan (APS) – Plus de 55.000 tonnes de noix d’acajou ont été exportées dans quatre pays d’Asie à partir du port de Ziguinchor (sud) pour une valeur commerciale de plus de 27 milliards de francs CFA en 2019, a appris mardi l’APS de source officielle.
"La campagne d’anacarde a généré une valeur commerciale de 27 182 310 104 FCFA pour une capacité de 55 311 tonnes et 314 kilogrammes de noix d’acajou", a révélé mardi à Ziguinchor la ministre du Commerce Aminata Assome Diatta.
Elle présidait le même jour un Comité régional de développement (CRD) sur l’évaluation de la campagne commerciale de l’anacarde de l’année écoulée en présence des autorités administratives et locales, des opérateurs économiques, des producteurs et transports d’anacarde, des dockers, des transporteurs, des responsables d’établissements financiers entre autres acteurs.
"Plus de cinq navires ont transporté les 55 311 tonnes à travers 2463 conteneurs qui sont chargés à partir du port de Ziguinchor", a précisé Ousmane Ka, le commissaire aux enquêtes économiques et chef de service régional du Commerce de Ziguinchor.
Au cours de sa présentation, M. Ka a listé les quatre principaux pays de destination de l’anacarde sénégalaise. "Le Vietnam est le premier pays de destination avec 21 156 tonnes d’anacarde. Il est suivi de l’Inde avec 18 733 tonnes. Viennent ensuite le Singapour et la Birmanie qui ont reçu respectivement 1132 tonnes et 118 tonnes", a souligné le commissaire Ousmane Ka.
Le reste du tonnage annuel de 2019 a été exporté en vrac par d‘autres moyens de transport outre que les conteneurs, selon les responsables du service régional du commerce de Ziguinchor, signalant que plus de 30 sociétés locales ont été impliquées dans les activités de transport et d’exportations des noix d’acajou en 2019.
Le service régional du commerce a ensuite procédé à une analyse des données de 2017 à 2019 pour faire ressortir les "retombées positives" de la mesure d’interdiction d’exporter les noix d’acajou par voie terrestre.
"Cette mesure d’interdiction qui est effective depuis 2018 a eu de réelles retombées positives. En 2017, nous avions 58 tonnes d’anacarde. En 2018, le tonnage a été estimé à 31 871 et en 2019 nous sommes à plus de 55 311 tonnes exportées", a fait remarquer Ousmane Ka.
Selon lui, cette courbe ascendante est aussi perceptible dans le nombre de conteneurs utilisé sur le même délai. "En 2017, nous avons utilisé seulement quatre conteneurs. Après l’effectivité de la mesure en 2018, 1300 conteneurs ont été impliqués. Et en 2019, un total de 2417 conteneurs a été comptabilisé dans les activités d’exportations", a-t-il poursuivi.
Abordant les perspectives, la ministre du Commerce Aminata Assome Diatta a annoncé un objectif de 100.000 tonnes pour la campagne commerciale d’anacarde 2020 dont le démarrage est prévu "dans deux mois environ".
Elle a appelé les différents acteurs à se mobiliser pour l’atteinte de cet objectif et relevé les défis liés à la transformation. "Nous allons poursuivre les efforts de modernisation du port de Ziguinchor avec un équipement moderne à la hauteur de nos ambitions dans la filière anacarde", a déclaré Mme Diatta.
LE DIALOGUE NATIONAL MAINTIENT L’INTÉRÊT DES JOURNAUX POUR LA POLITIQUE
Dakar, 15 jan (APS) - Les sujets politiques s’imposent presque naturellement à la livraison de mardi de la presse quotidienne, dans le sillage de la première réunion, la veille, du comité de pilotage du dialogue national.
Si l’As semble donner le ton ("Famara Ibrahima Sagna démarre mal son dialogue"), le fait est que les journaux adoptent tous le même ton en se faisant écho du climat de tension dans lequel s’était tenue la première réunion de cette concertation nationale décidée par le président de la République Macky Sall et à laquelle participent différents segments de la nation.
’’La cooptation par Macky Sall de quarante nouvelles personnes dans le comité de pilotage à l’insu de l’opposition a été la pierre d’achoppement du dialogue politique. Le pouvoir et l’opposition qui participent au dialogue national se sont livrés à des joutes verbales à propos de ces nominations’’, indique Walfquotidien.
"L’ambiance a en effet été viciée par la proposition faite par Famara Ibrahima Sagna à propos de l’élection de deux vice-présidents et deux secrétaires. Ce qui a déclenché un énorme tohu-bohu puisque les gens parlaient sans s’écouter, ni se référer à la proposition du président du comité de pilotage du dialogue national", écrit L’As.
Selon le même journal, le rajout de "40 personnes à la première liste des membres du comité ont aussi soulevé la polémique". "Acte 1 d’un dialogue de sourds", résume le quotidien Enquête.
"Après un démarrage chaotique hier, le dialogue national se réunit à nouveau, jeudi prochain, pour essayer de dépasser ces goulots qui l’empêchent d’avancer", écrit ce journal.
"La première réunion du comité de pilotage du dialogue national s’est ouverte sur un gros malentendu. La rencontre a fait l’objet de grandes controverses à la lecture des membres du comité de pilotage. Une liste qui a connu un rajout de 40 nouveaux membres, sans consultations préalables", rapporte L’Observateur.
D’où cette manchette de Source A : "Famara et Cie, à la borne fontaine", ou celle de Sud Quotidien, qui titre : "Famara joue à l’équilibriste". Et ce journal d’ajouter que Famara Ibrahima Sagna a dû prendre la parole pour "arrondir les angles" en précisant que la cooptation de nouveaux membres est partie d’une demande de l’opposition "pour qu’il y ait des femmes dans le comité de pilotage".
Le journal Le Quotidien évoque des "salves de l’opposition contre Famara Ibrahima Sagna", avant d’ajouter que ce dernier "assume tout". "S’il faut en vouloir à quelqu’un, fusillez-moi", dit-il dans des propos rapportés par L’As.
"Je n’ai besoin ni de budget ni de salaire (....). Moi, je ne suis pas quelqu’un à qui on dicte la conduite à tenir", affirme par ailleurs le président du dialogue national dans d’autres déclarations citées par le même journal.
Au finish, "Big Fam désamorce la bombe des 40 +repêchés+", estime Le Témoin quotidien. "Le président Famara Ibrahima Sagna a joué de son expérience pour calmer le jeu en apportant des éclairages sur certains points", souligne le journal.
Des suspicions peuvent en cacher d’autres, avec la décision de Me Abdoulaye Wade de se retirer du Front de résistance nationale (FRN), un regroupement de partis de l’opposition suspectés par l’ancien président de "collusion avec le pouvoir" (L’As), par le biais du dialogue national.
Le Parti démocratique sénégalais (PDS), à travers Me Wade, "claque la porte" du FRN, note le quotidien Enquête. "Abdoulaye Wade et son parti suspendent leur participation au Front de résistance nationale. Mais en laissant des accusations graves de +compromission+ de certains dirigeants du Front avec le pouvoir en place", écrit Le Quotidien.
’’Les passes d’armes entre Mamadou Diop Decroix et Mamadou Lamine Diallo ces derniers jours au sujet de la participation au dialogue national ont fini par disloquer l’opposition’’, constate Walfquotidien.
Il ajoute que "Me Wade et le PDS qui soupçonnent des relations douteuses entre Macky Sall et certains leaders de l’opposition ont décidé de suspendre leur participation au Front de résistance national dont ils étaient membres fondateurs en attendant d’y voir un peu plus clair’’.
Selon L’Observateur, l’ancien président pointe ainsi "des dysfonctionnements au sein de cette organisation de l’opposition sénégalaise", ce à quoi répond, dans les mêmes colonnes, le coordonnateur du FRN, Mactar Sourang.
"Il a été mal informé", réplique-t-il, avant d’enfoncer le clou, à la Une du quotidien L’As : "Quand Wade a rencontré Macky Sall, nous n’avons pas dit qu’il est allé se compromettre".
Le Soleil préfère à toute cette polémique la bonne nouvelle, à priori plus consensuelle, de l’exploitation du champ pétrolier de Sangomar, dont le processus est lancé selon le journal. Il précise que la mise en production est "prévue début 2023 avec une cible de 230 millions de barils de pétrole brut".
Une fille âgée de 4 ans égorgée à Ziguinchor
Une fille âgée de 4 ans a été retrouvée égorgée hier dans la matinée, non loin du domicile de ses parents. Selon le récit de son père Oumar Barry, sa fille Maïmouna a été dirigée dans les bois de Kantene par un individu. Après moult recherches, ce n'est que le lendemain (hier) que la petite Maïmouna a été retrouvée égorgée dans le bois. La gendarmerie a ouvert une enquête pour mettre la main sur l'auteur de cet acte ignoble. Selon certaines sources, un individu a été déjà appréhendé par les pandores pour les besoins de l'enquête.
Macky Sall promet de réfectionner la mosquée Omarienne
Le Président Macky Sall s’est rendu hier dans l’après-midi au domicile de Thierno Madani Tall à la Médina, avec une forte délégation composée de ministres. Sur place, le chef de l’Etat s’est longuement entretenu avec le marabout dans ses appartements privés. Le Président Sall a souligné que c’est toujours un plaisir pour lui de rendre visite à Thierno Madani Tall dans sa demeure symbolique. Devant l’assistance, le chef de l’Etat a promis de prendre en charge la réfection de la grande Omarienne. Pour sa part, le Khalife de la famille Omarienne a remercié Macky Sall pour son geste qui en dit long sur leurs relations amicales.
Réunion préparatoire de la ziarra Omarienne
Le gouvernement prépare activement la ziarra annuelle de la Famille Omarienne de Dakar. A cet effet, le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye a présidé hier la réunion nationale préparatoire de la ziarra, édition 2020, dédiée à Thierno Saïdou Nourou Tall et Thierno Mountaga Tall (rta). La rencontre s’est tenue en présence du porte-parole de la famille Omarienne, Thierno Macky Mountaga Tall et de l’ensemble des responsables des services impliqués dans l’organisation de l’évènement religieux.
Abdoulaye Diouf Sarr et les triplés
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale Abdoulaye Diouf Sarr était dans la banlieue hier, dans le cadre de ses visites des structures sanitaires. Le ministre de la Santé a été marqué lors de son passage au poste de santé de Tivaouane Peul. En effet, Abdoulaye Diouf Sarr a été accueilli par la naissance de triplés. Le ministre de la Santé a exprimé ainsi sa satisfaction au personnel sanitaire avec à sa tête Mme Babou. Le personnel a assuré un accouchement sans problème aux triplés. Après Tivaouane Peul, la délégation a fait cap sur Malika qui a vu son poste de santé remis à neuf au grand bonheur des populations. Le ministre de la Santé a promis l’équipement complet de ce poste de santé dans les prochaines semaines.
Passerelles à Thiaroye Gare
Les populations de Thiaroye Gare ont encore rué dans les brancards à travers un sit-in rouge. Elles exigent la construction immédiate des passerelles et le payement des chèques impayés pour certains impactés du Train Express Régional (TER) parmi lesquels les commerçants du grand marché qui ont subi des préjudices énormes.
Les mareyeurs divisés sur leur grève
Les mareyeurs ne parlent pas le même langage. Pour cause : la grève de 72 heures qu’ils ont décrétée à partir d’aujourd’hui. Thierno Mbengue, membre du Conseil, Economique, Social et environnemental (Cese) et apériste, et qui par ailleurs dirige l’Association nationale des mareyeurs du Sénégal (Anams), a décidé de se désolidariser. Mieux, Thierno Mbengue les taxe de groupe insignifiant. Une position qui a installé un profond malaise au Marché Central aux poissons où s’activent plusieurs organisations de mareyeurs. Certains d’entre eux promettent l’humiliation au président de l’Anams. La légitimité de l’association est en jeu. Pour rappel, ces mareyeurs grévistes dénoncent la taxation à l’essieu, les tracasseries sur les routes et le manque de marchés aux poissons.
Le G20 en débrayage
Le Collectif G20 qui regroupe une vingtaine de syndicats d’enseignants a observé un débrayage hier avant de tenir une assemblée générale au lycée Seydina Limamou Laye de Guédiawaye. Occasion saisie par le coordonnateur du collectif, Dame Mbodj, pour dénoncer la politique éducative de l’Etat du Sénégal matérialisée par le non-respect des accords signés avec les acteurs sociaux. Dame Mbodj a invité aussi les syndicats les plus représentatifs appelés G7 à rejoindre leur lutte et À éviter les rencontres nocturnes avec les tenants du pouvoir.
Alioune Sarr réclame 1 milliard Fcfa au site «Leral»
Le ministre du Tourisme et des Transports Aériens, Alioune Sarr, a servi une citation directe au directeur de publication du site «Leral», Mamadou Fall et son reporter Mame Diarra Fall. Nos confrères étaient appelés à la barre hier. En effet, Alioune Sarr se sent diffamé par le portail web qui l’avait accusé d’avoir «dilapidé les maigres ressources de son département au salon du Tourisme dont les éditions précédentes n’auront pas rapporté plus d’une dizaine de touristes au Sénégal. Au lieu de promouvoir le Sénégal, Alioune Sarr et sa clique font la bamboula au Salon mondial du tourisme». Mieux, l’auteur de l’article ajoute que «M. Sarr est un mauvais père de famille et mari et entretient des relations suspectes avec la sulfureuse Amy Sarr Fall à qui il a confié le marché de communication du Salon». Les avocats d’Alioune Sarr ont déploré l’absence des prévenus. Selon Me Khassimou Touré, son client est très meurtri par l’article. Pour la réparation du préjudice, il réclame un milliard de francs. Le délibéré est prévu le 28 janvier prochain.
Passation de service à la Direction générale des Douanes
Le nouveau Directeur général des Douanes, Abdourahmane Dièye, prend fonction jeudi prochain. Le Bureau des relations publiques et de la Communication des Douanes annonce la cérémonie de passation de service entre l’Inspecteur général d’Etat Oumar Diallo retraité et son successeur Abdourahmane Dièye dans l’après-midi, à la Direction générale des Douanes.
Air Sénégal, transporteur du Hajj 2020
La compagnie Air Sénégal gagne un marché juteux. Elle va assurer le transport des pèlerins aux lieux saints de l’Islam. A ce propos, le ministre des Transports Aériens et du Tourisme, Alioune Sarr, a tenu hier une séance de travail avec le Délégué général au pèlerinage, Abdoul Aziz Kébé, pour la préparation des opérations du Hajj 2020, dont la compagnie nationale Air Sénégal assurera cette année le transport. Alioune Sarr a instruit tous les services de prendre les dispositions nécessaires pour la mise en œuvre de cette décision du Président Macky Sall, de faire de Air Sénégal le transporteur officiel du Hajj.
Les décrets sur la Fonction Publique locale signés
Le ministre des Collectivités territoriales a tenté de rassurer hier les travailleurs de son département qui menacent d’aller en grève à cause des lenteurs dans la matérialisation de la Fonction publique locale. En marge de la cérémonie de remise de décorations aux agents de son département ministériel, Oumar Guèye annonce que tous les décrets sont signés. Ainsi, en relation avec l'intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales, il va entamer une tournée nationale pour l'implémentation de la Fonction publique locale au sein de chaque région afin qu'il y ait une bonne compréhension et bonne appropriation par les exécutifs locaux, notamment les maires et les présidents de Conseils départementaux. S'agissant des négociations avec l'intersyndicale sur leur préavis de grève, Oumar Guèye informe avoir reçu une délégation de l’intersyndicale à plusieurs reprises. Il ajoute qu’il y a une bonne prise en charge des préoccupations des travailleurs par le gouvernement.
Macky Sall inaugure l'usine de fabrication de carreaux
Le Président Macky Sall a inauguré hier l'usine de fabrication de carreaux céramiques dénommée Twyford ceramics, dans le cadre de la coopération sino-sénégalaise. Selon la Présidence, l'installation de l'usine sur les terres de Sindia est en droite ligne du programme Cap sur l'industrialisation. Cet important investissement chinois répond à une demande de plus de 78.000 tonnes par an, soit une valeur de 30 milliards Fcfa en importation de carreaux. Un motif de satisfaction pour l'émergence de la filière BTP. Le Président Macky Sall a soutenu que le développement industriel n’arrive jamais par accident dans un pays et que le Sénégal est aujourd’hui sur la bonne voie, à savoir la voie de la transformation de la structure de notre économie.
Une plaque d’acier tombe sur un chauffeur
Un dramatique accident de travail s’est produit hier à la troisième usine de Keur Momar Sarr, selon nos confrères de emédias. Un chauffeur de grutier, travaillant dans le chantier, a été tué par une plaque d’acier qui est tombée sur lui. Il est mort sur le coup, selon des témoins de la scène qui ont dénoncé les conditions de travail des ouvriers.
La menace des mareyeurs de Cayar
Les mareyeurs de Cayar se sont retrouvés hier au quai de pêche pour exprimer leur colère et menacer d’observer une grève de 72 heures. D’ailleurs, ils ont déjà donné un signal fort, car hier, tous les camions frigorifiques étaient stationnés. Selon leur représentant Mbaye Ndoye, le Président Macky Sall avait promis de renouveler le parc automobile des mareyeurs. Et non seulement cette promesse n’a pas été tenue, mais encore décision a été prise de faire passer obligatoirement les camions frigorifiques sur les ponts bascules, pour le pesage des charges à l’essieu. Selon lui, cette opération peut causer d’énormes dégâts parce que le poisson est un produit périssable. C’est pourquoi, ils ont demandé au chef de l’Etat de faire en sorte que les autorités concernées reviennent sur cette décision. Et si rien n’est fait à partir de ce mercredi 15 janvier 2020, avertit Mbaye Ndoye, un arrêt de travail de 72 heures sera observé. C’est dire que le panier de la ménagère risque encore de souffrir, car si la menace de grève est exécutée, le poisson se fera davantage rare sur le marché.
Prière pour Me Mbaye Jacques Diop
S’il était en vie, c’est aujourd’hui que Me Mbaye Jacques Diop aurait fêté ses 86 ans. Hélas ! L’ancien président du Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales (Craes) n’est plus de ce monde et repose auprès de ses parents au cimetière de Rufisque. Il fut un grand homme dont la générosité est de notoriété publique. Pour marquer cette date d’anniversaire, son fidèle lieutenant Aziz Faye qui fut son assistant, tant à la mairie qu’au Craes, organise un récital de Coran pour sa mémoire. En plus de cela, Abdoul Aziz Faye prévoit un ziarra et un recueillement sur la tombe du défunt pour prier que Dieu lui réserve une place de choix au Paradis. Un bel exemple de gratitude.
Le faux marabout écope 2 ans de prison ferme
Mouhamadou Dias qui se faisait passer pour un marabout a été traîné hier devant la barre des flagrants délits de Dakar pour escroquerie, abus de confiance et charlatanisme. Il est accusé d'avoir escroqué la commerçante Maguette Thiam de la somme de 1 million F CFA. Le marabout a fait croire à Maguette Thiam qu'il pouvait fructifier son commerce et multiplier son argent s'il lui donnait 1.000.000 FCFA. Il lui promet une bague magique, une amulette et de l'eau bénite afin de la protéger contre les mauvais esprits et régler ses problèmes financiers. Dès que la dame a touché à l’eau bénite que le faux marabout lui a donnée, elle a commencé à lui obéir au doigt et à l’œil. Devant la barre, le marabout Mouhamadou Dias a balayé d’un revers de main les accusations portées à son encontre. Il estime qu'il n'a jamais reçu de l'argent de la dame commerçante. Dans son réquisitoire, le procureur qui estime que les faits sont constants a requis 6 mois ferme et une amende de 1,5 million FCFA. Le tribunal, visiblement décidé à le punir, l’a condamné à 2 ans de prison ferme et à une amende d’un million de FCfa.