Covid-19 : le Sénégal enregistre 9 nouveaux cas positifs
Décidément il y a raison de s’affoler sur l’épidémie du coronavirus qui se propage de plus en plus au Sénégal. Car depuis quelques jours, la liste des personnes atteintes du coronavirus ne cesse de s’accroitre. Et ce vendredi, le Sénégal a enregistré 9 cas positifs. «Sur les 56 prélèvements effectués, 9 sont devenus positifs. Il s’agit de 4 cas importés et 5 contacts. A ce jour, 47 cas ont été déclarés positifs dont 5 guéris et 42 sous traitements», a annoncé le ministre de la santé Abdoulaye Diouf Sarr.
Situation du coronavirus à Touba : 21 cas confirmés, deux familles en quarantaine et deux quartiers touchés par l’épidémie
Le médecin-chef de la région de Diourbel a fait hier le point de la situation sur le coronavirus à Touba. Selon Dr Mamadou Dieng, deux familles sont actuellement en confinement et deux quartiers est touchés par la pandémie. «Aujourd’hui à Touba, nous avons actuellement 21 cas confirmés dont 7 transférés à Dakar et le reste hospitalisé dans la ville. Nous avons 13 cas positifs dont un enfant guéri au Centre de santé de Darou Miname. Nous avons mis deux familles en quarantaine. Et aujourd’hui, il y’a deux quartiers qui sont touchés par l’épidémie», a fait savoir Dr Mamadou Dieng dans les colonnes du journal SourceA de ce vendredi.
Tunisie: un premier décès dû au coronavirus
Rentrée deux jours auparavant de Turquie, cette Tunisienne de 72 ans s’était placée en auto-isolement conformément aux demandes des autorités pour tout voyageur arrivant de l’étranger. Rencontrant des difficultés respiratoires, cette dame, atteinte de plusieurs maladies chroniques, est morte avant son arrivée à l’hôpital. Les tests post-mortem ont permis de confirmer qu’il s’agissait du Covid-19. Les autorités testent peu, à peine plus de 600 personnes, et elles ont détecté 39 cas de coronavirus, en majorité revenant de l’étranger ou proches de personnes rentrant essentiellement d’Italie et de France. Le patient numéro 1, annoncé positif le 2 mars, a quitté l’hôpital ce jeudi, guéri. Conscientes de la fragilité du système de santé, les autorités ont pris des mesures fortes très tôt, alors que seule une vingtaine de cas avait été identifiée. Le pays, qui ne compte que 3 lits de réanimation pour 100 000 habitants, avec de très fortes disparités régionales, a fermé tôt ses frontières aériennes et maritimes, à l’exception de vols de rapatriement. Un couvre-feu est en vigueur entre 18h et 6h du matin, les rassemblements proscrits durant la journée, les mosquées fermées, les bars et restaurants ont des horaires limités. Et la possibilité d’un confinement à domicile est désormais envisagée.
Coronavirus : «Une vingtaine de ‘’Modou-Modou’’ suivis à Louga» (Médecin-chef)
C’est le docteur Cheikh Sadibou Senghor, médecin-chef de région de Louga, qui en a fait la révélation, au cours d’une réunion avec le comité de gestion des épidémies. «Il y a une vingtaine d’émigrés de retour par la voie terrestre qui sont en train d’être suivis. Et le nécessaire a été fait pour conjurer le mal», a-t-il informé en marge de cette rencontre qui avait réuni les huit districts de la région. Poursuivant, il a souligné que «certains d’entre eux sont venus volontairement se faire dépister. D’autres, par contre, ont été interpellés pour respecter les mesures et les consignes des autorités médicales». Le spécialiste de rappeler toutefois que la conscientisation se poursuit pour toucher les populations dans toutes les collectivités territoriales. Le médecin-chef de la région de Louga a, par ailleurs, informé à la presse locale que «tous les six (6) cas suspects signalés dans la région ont déclenché les procédures de riposte de circonstance. Tous ces cas sont déclarés négatifs. Les analyses effectuées ont suscité espoir après les résultats obtenus. Malgré tout, de telles réunions sont indiquées compte tenu du contexte actuel de pandémie ».
Le Maroc déclare l’état d’urgence sanitaire
Pour garder l’épidémie sous contrôle, le royaume a décrété l’état d’urgence sanitaire et le confinement dès ce vendredi à 18 heures, jusqu’à nouvel ordre. A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Face à l’épidémie de Covid-19, les autorités marocaines ont décrété jeudi soir «l’état d’urgence sanitaire» pour restreindre au maximum les déplacements de la population, «seul moyen pour garder le coronavirus sous contrôle». «L’état d’urgence sanitaire ne signifie pas l’arrêt de l’activité économique mais la prise de mesures exceptionnelles» pour limiter les déplacements, qui seront désormais soumis à obtention d’un «document officiel», indique un communiqué du ministère de l’Intérieur. Le document précise notamment que les citoyens pourront quitter leur domicile « pour se rendre au travail pour les administrations et les établissements ouverts, dont les sociétés, les usines, les travaux agricoles, les locaux et espaces de commerce en rapport avec la vie quotidienne du citoyen, les pharmacies; les secteurs bancaire et financier, les stations d’approvisionnement en hydrocarbures, les cliniques et cabinets médicaux, les agences des sociétés de télécommunications, les professions libérales indispensables et les locaux de vente des produits d’hygiène. ».
Coronavirus : l’ Italie bat un autre record avec 627 morts en 24 heures
La pandémie de coronavirus a tué 627 personnes en Italie sur les dernières 24 heures, un nouveau record qui porte le bilan total au-delà des 4000 morts dans la péninsule, pays le plus touché au monde, a annoncé la protection civile vendredi. C’est encore la région de Milan, la Lombardie, où les hôpitaux sont débordés, qui paye le plus lourd tribut, avec 381 décès supplémentaires (2549 au total). Dans le pays, ce sont près de 6000 cas supplémentaires qui ont été détectés, là encore un chiffre jamais atteint jusqu’à présent.
Liverpool : Hutchinson tranche entre Salah et Sadio
Annoncés tous deux sur le départ au prochain mercato d’août, Sadio Mané et Mohamed Salah ne devraient pas partir ensemble. L’un au moins doit rester. Et si cela ne dépendait que de l’ancienne star de Liverpool don Hutchinson, Jürgen Klopp devrait faire tout ce qu’il peut pour que Sadio Mané reste au club cet été - mais peut se permettre de perdre Mohamed Salah. «Je n’accepterais pas 140 millions de livres sterling (109 milliards FCFA) pour Mané, je ne le ferais pas», a-t-il déclaré à ESPN. «Ils ont le même âge mais c’est Mo Salah que je regarde chaque semaine, et ses chiffres sont étonnants. Juste avant le match de l’Atlético Madrid, vous regardez Mo Salah, il fait des choses géniales mais il fait les choses les plus élémentaires si mal des fois. Il ne peut pas passer une balle à cinq mètres», pense-t-il. Klopp appréciera…
Everton : Les toffees regrettent la signature de BON
Selon le Liverpool Echo, Baye Oumar Niasse (BON) ne sera pas conservé après la fin de son contrat cet été. «Le joueur de 29 ans n’a disputé que trois matchs de Premier League avant le report de la saison en raison du Covid-19. Niasse ne manquera donc pas à Goodison Park mais un regret que les Toffees peuvent avoir pour n’avoir pas pu vendre Niasse», écrit Liverpool Echo. Everton a tenté de se décharger de Niasse en le proposant à Leeds United et Nottingham Forest en janvier, mais l’attaquant a repoussé leur intérêt. Les Toffees ont également tenté de vendre Niasse au Lokomotiv Moscou avant la fermeture de la fenêtre d’hiver, mais l’international sénégalais a décliné l’offre car il voulait un retour en Turquie.
La Corogne : 2.6 milliards pour la clause de Laye Bâ
Prêté au Deportivo la Corogne jusqu’à la fin de la saison, Abdoulaye Bâ se réjouit de son transfert tout en espérant se relancer dans ce club. Sauf que si le défenseur central des Lions veut rester, la levée de sa clause libératoire de 4 millions d’euros (2.6 milliards FCFA) sera difficilement réalisable par La Corogne. «Dans la présentation d’Abdoulaye Ba en tant que footballeur pour le Dépor, il a confirmé qu’il a la clause de peur et ne pourra pas jouer contre Rayo, qui fait valoir ses droits. «La clause (libératoire) est très effrayante, et en fin de compte, elle a refroidi nos ardeurs. Je ne sais pas comment elle s’est déroulée, mais il a été question de 4 millions d’euros (2.6 milliards FCFA)», confie Richard Barral, le conseiller sportif du Conseil d’administration qui a assuré que le Deportivo travaille déjà sur tous les aspects pour pouvoir signer définitivement le Lion. Ça risque d’être compliqué quand même.
Hier, Sunu Lamb a publié un article sur Mor Kang Kang (Cheikh Mbaba) qui a fait réagir des amateurs et observateurs de la lutte, notamment Matar Diaw dit Marley, coach de l’écurie Djimbory. Ce dernier prône le combat Mor Kang Kang (Cheikh Mbaba) / Boy Dakar (Doudou Baka Sarr). Pour lui, ce duel reste la vraie affiche. Les deux lutteurs sont toujours invaincus.
Marley braque les lumières sur Moustique
Matar Diaw n’a pas fait que prôner le combat entre Boy Dakar et Mor Kang Kang, il a également braqué la torche sur son poulain Moustique. «Parlez de Moustique. Il a fait ses preuves. Il totalise 10 combats pour 8 victoires contre 2 défaites. Il a battu dernièrement Boy Sine (Rock Énergie). Il mérite d’avoir un vrai challenger», a plaidé le technicien de Djimbory.
Cardy Productions se plie à la décision de Macky Sall
Devant organiser un grand gala de lutte demain, dimanche 22 mars au terrain Gaal Gui de Khar Yalla, Hyacinthe Sarr, patron de Cardy Productions, a annulé tout simplement sa manifestation pour se plier à la décision du Président Macky Sall, qui a interdit toutes les activités sportives durant cette période marquée par la lutte contre l’épidémie de coronavirus.
Allemand prêt à défier Boy Baldé 2, Boy Dakar
C’est en 2011-2012 qu’Allemand a débuté sa carrière dans les Mbappat. Et en 2016, le pensionnaire de Keur Mbaye Fall a fait son entrée en lutte avec frappe. «Je crois en mon potentiel. Je sais que je peux arriver au sommet», dit-il estimant que Tyson 2 est son idole. Concernant ses possibles adversaires, il cite Boy Baldé 2 de l’écurie Falaye Baldé et Boy Dakar.
Ness toujours aux USA
Ness est toujours aux États-Unis. La Baleine de Lansar voulait un combat pour signer son retour. Ce, après avoir perdu sa dernière sortie contre Sa Thiès. Avec la suspension des combats à cause du coronavirus et le mois de Ramadan qui approche, Ness a peu de chances de trouver un adversaire cette saison.
Kandji encore hors course
Kandji Productions n’organise presque plus de combat. Le promoteur du 3ème millénaire n’a pas organisé la saison passée. Cette saison encore, il est hors course. Espérons que le boss de Kandji Productions n’a pas mis un terme à sa carrière. L’arène a encore besoin de lui.
Ndiamé Diop va un peu souffler
Le CNG de lutte observe une pause conformément aux recommandations du gouvernement du Sénégal de suspendre toutes les activités publiques et privées pour une durée d’un mois. Ainsi, le directeur administratif Ndiamé Diop va profiter de cette période pour se «reposer» un peu. Car, les galas de lutte sont à l’arrêt.
Mor Mbaye promet un retour de feu
Le promoteur griot devait organiser le dimanche 15 mars dernier à Bargny. À la veille de son gala, le chef de l’État a pris la mesure d’interdire tout rassemblement afin d’éviter la propagation du coronavirus. Mor Mbaye n’en démord pas. Il donne rendez-vous ultérieurement à tous les amateurs.
Mbaye Gouye Gui ne lâche pas Assane Ndiaye
Contrairement à son adversaire Mame Balla, qui menace de rompre son contrat avec le promoteur Assane Ndiaye pour une affaire d’avance sur cachet, Mbaye Gouye Gui reste zen. Le lutteur de Bada Dione ne parle pas d’argent. Il souhaite simplement la levée de la suspension des activités sportives pour disputer son combat.
La nouvelle devrait être officialisée la semaine prochaine par l'Elysée. Plusieurs dates sont à l’étude même si le choix d'un nouveau calendrier est un véritable casse-tête pour les organisateurs
En raison du coronavirus, on se dirige vers un report du sommet Afrique/France prévu en juin à Bordeaux. La nouvelle devrait être officialisée la semaine prochaine par l'Elysée. Plusieurs dates sont à l’étude même si le choix d'un nouveau calendrier est un véritable casse-tête pour les organisateurs.
Si la décision n’est pas encore officielle, il ne fait désormais plus guère de doute que le sommet sera reporté. Plusieurs sources confirment à RFI que le principe en a été acté. « Le format de cet événement tel qu’il existe aujourd’hui ne peut pas se tenir en juin », assure hors micro le représentant d’un des organisateurs.
Non seulement, plus de 10 000 personnes sont attendues à ce sommet Afrique/France mais un match de football et un concert de musiques urbaines sont également censés avoir lieu en marge de l’événement. Impossible d'imaginer organiser un tel rendez-vous du 4 au 6 juin alors que les rassemblements de plus de 100 personnes sont actuellement interdits en France.
Le report de ce sommet devrait donc être officialisé la semaine prochaine par l’Elysée. Le palais présidentiel pourrait annoncer à cette occasion la date à laquelle l’événement est reporté. Plusieurs hypothèses sont à l’étude - fin août, octobre ou novembre - mais les organisateurs sont confrontés à un véritable casse-tête.
Car en plus des événements déjà prévus comme l’Assemblée générale des Nations unies en septembre et le G20 en novembre, la tenue d’élections présidentielles dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest à l’automne vient un peu plus compliquer la donne en terme d’agenda.
A DAKAR, L'ORDRE DE FERMER LES MOSQUÉES CAUSE DES CRISPATIONS
Deux responsables religieux ont été interpellés à Colobane pour avoir tenu une prière collective, avant d'être relâchés. Deux sources à la présidence ont décliné tout commentaire sur la présence de Dionne à la prière à Touba
L'ordre de fermer les mosquées de Dakar pour contenir le coronavirus a provoqué des crispations vendredi, jour de la prière hebdomadaire, confirmant le caractère ultra-sensible d'une décision des autorités civiles faisant primer l'intérêt sanitaire. Deux responsables religieux ont été interpellés dans le quartier de Colobane pour avoir tenu une prière collective, avant d'être relâchés, a-t-on appris de source policière qui a ajouté qu'"il y eu des récalcitrants dans plusieurs zones". Des fidèles ont aussi prié en groupe à Yoff, autre quartier populaire, a dit un responsable de la gendarmerie.
Les policiers ont interpellé trois journalistes, dont un vidéaste de l'AFP venu tourner auprès de la mosquée des mourides, présentée comme l'une des plus grandes d'Afrique de l'Ouest. La mosquée est bien restée fermée, mais un officier a affirmé qu'il était interdit de filmer, sans que cet interdit semble avoir été communiqué préalablement à la presse. L'interpellation a provoqué un attroupement de quelques dizaines de personnes que les policiers ont dispersées à l'aide de gaz lacrymogènes, ont constaté les journalistes de l'AFP.
Les autorités ont décidé jeudi soir que les mosquées de Dakar et de sa région resteraient fermées jusqu'à nouvel ordre pour faire barrage au coronavirus. La situation d'interdit ou non était beaucoup plus confuse en dehors de la capitale. Alors que la puissante confrérie des mourides s'est conformée à l'ordre de fermeture de sa mosquée à Dakar, ses fidèles ont prié collectivement et en nombre à Touba, capitale du mouridisme, ont indiqué à l'AFP un témoin, un responsable mouride et la presse locale.
L'homme de confiance du président Macky Sall, Mahammed Boun Abdallah Dionne, était lui-même présent, ainsi que le chef de la confrérie, le khalife général Serigne Mountakha Mbacké, selon les mêmes sources. Deux sources à la présidence ont décliné tout commentaire sur la présence de M. Dionne.
Des prières collectives ont également été organisées à Kaolack (centre), selon un habitant. Le président sénégalais a pourtant interdit les rassemblements depuis le 14 mars. Mais le maintien ou non de la prière collective du vendredi, avec les risques sanitaires qu'elle représente, a divisé l'opinion ces derniers jours, y compris les responsables musulmans.
Près de 95% de la population sénégalaise est musulmane. Le khalife général des mourides lui-même a attendu le dernier moment pour passer la consigne de fermeture de la mosquée de Dakar. Une consigne contraire aurait constitué un coup de tonnerre et un acte de défi. Elle aurait probablement été très largement suivie par les fidèles qui écoutent le khalife avant toute autre personnalité.
par Alassane Tounkara
L'ISLAM EST RESPONSABILITÉ
EXCLUSIF SENEPLUS - Dès que le guide, qu'il soit président, khalife ou imam, entre dans l’habit de sa fonction sociale, sa liberté est supplantée par la responsabilité de conduire ceux qu’il guide dans la sécurité
" Tout ce qui augmente la liberté, augmente la responsabilité. La liberté est pesante, et toutes les chaînes qu’elle ôte au corps, elle les ajoute à la conscience. " (Victor Hugo, Actes et paroles, 1876)
" Papa, l'interdiction d'aller à la mosquée n'est-elle pas une atteinte à la liberté du citoyen ? Ne m'as-tu pas appris que, dans la plénitude de son expression, la citoyenneté est liberté ? Pourquoi n'es-tu pas en accord avec l'imam et le prêcheur qui recommandent d'aller à la prière du vendredi aujourd'hui ? ", m'a demandé mon fils.
" Oui, petit papa, dans la plénitude de son expression, la citoyenneté est liberté.
Mais n’oublie jamais ceci : dans la plénitude de sa citoyenneté, la liberté est responsabilité.
Ne l'oublie surtout pas : Allah nous a seulement confié notre corps et notre esprit, qu'il nous reprend au moment qu’il veut. Nous devons donc en prendre le plus grand soin.
- Et toi, auras-tu l'esprit tranquille à la mosquée si le fidèle derrière toi éternue ou tousse ? - Non
- Es-tu sûr que, de la mosquée, tu ne rapporteras pas le coronavirus à la maison ? - Non
- Penses-tu qu’en incitant les fidèles à aller à la mosquée dans les circonstances actuelles, l’imam et le prêcheur ne font pas courir des risques de contamination aux fidèles en bonne santé ? - Si "
La liberté du guide, qu'il soit président de la république, khalife, imam, prêcheur, prédicateur, éducateur, parent, leader ou simple homme de base, est une liberté bridée : dès qu’il entre dans l’habit de sa fonction sociale, sa liberté est supplantée par la responsabilité de conduire ceux qu’il guide dans la sécurité et la paix.
Ta liberté d’aller et venir parmi les gens est aujourd’hui risque pour les santés individuelles, péril pour la santé publique.
Notre corps et notre esprit nous ont été confiés par Dieu et nous en sommes responsables. Nous devons les traiter avec respect et les maintenir toujours en bonne santé. C’est la condition sine qua non de notre bonne dévotion à Allah.
*L’islam est responsabilité.*
Restons à la maison et prions. Si nous sommes sincères en lui disant «Iyyaaka naaboudou wa iyyaaka nasta’înou (C'est Toi [Seul] que nous adorons, et c'est Toi [Seul] dont nous implorons secours), il nous entendra. D’où que nous le prions, Allah nous entend toujours, mon fils.
Alassane Tounkara est Commandeur de l'Ordre national du Lion, Inspecteur principal du Travail et de la Sécurité sociale
LES AEROPORTS LES AGENTS DE L’AIBD INQUIETS
ils craignent un chômage technique sans test sanitaire ni mesure d’accompagnement.
A compter de ce jour vendredi 20 mars et jusqu’au 17 avril, tous les aéroports du Sénégal de notre pays seront fermés. Une décision prise par le gouvernement à travers le ministère du Tourisme et des Transports aériens qui, avec cette mesure drastique, entend rompre la chaine de transmission de la pandémie du coronavirus. Avec un premier cas enregistré le 02 mars dernier, notre pays compte aujourd’hui 38 cas positifs dont 35 sous traitement et 5 guérisons. Seulement voilà : les agents de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) de Diass, qui disent n’avoir subi aucun test sanitaire pour voir si aucun d’entre eux n’aurait été contaminé par un voyageur testé positif, craignent un chômage technique sans aucune mesure d’accompagnement.
Après la fermeture partielle de son ciel aux vols en provenance ou à destinations de certains pays d’europe et d’Afrique du Nord mercredi dernier, le gouvernement a décidé de se radicaliser. C’est ainsi que, dès vendredi à minuit, le « ciel sénégalais » sera totalement couvert. Ce, jusqu’au 17 avril prochain. Le ministre du Tourisme et des Transports aériens a en effet décidé de « fermer totalement » nos frontières aériennes pendant une durée de 27 jours. Durant tout ce temps, seuls les vols domestiques entre l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) de Diass et Ziguinchor, les vols cargos, les évacuations sanitaires et les vols spéciaux autorisés feront la navette entre l’aéroport et les destinations de choix.
Dans le communiqué du service du ministre Alioune sarr, il est expliqué que « la suspension des mouvements aériens concerne l’exploitation de tous les vols en provenance et à destination des aéroports du Sénégal à l’exception des vols domestiques qui se font entre l’aéroport de Diass et la région de Ziguinchor, des vols cargos, des évacuations sanitaires et des vols spéciaux autorisés ». Cette mesure de suspendre tous les vols entre dans le cadre de la riposte à la pandémie du coronavirus qui sévit dans tous les pays du monde dont le nôtre qui a enregistré hier deux autres cas positifs. Ce qui porte le nombre de personnes affectées par le virus à couronne à 38 cas positifs dont 35 patients sous traitements et 5 guérisons. Face à cette situation, le ministre Alioune sarr considère qu’ « on n’a nul autre choix que d’opter pour des mesures drastiques qui pourront définitivement freiner cette pandémie dans le pays tout en préservant la santé et le bien-être des populations ».
Cette mesure, selon le ministre, fait suite, d’une part, à une appréciation des experts sur le risque pour nos aéroports de devenir un espace de contamination qui, à terme, pourrait faire de notre pays l’épicentre de la pandémie du coronavirus, et d’autre part suite aux propos du Directeur général de l’organisation mondiale de la santé (oms) lors de la conférence de presse virtuelle qu’il a animée hier et au cours de laquelle il invitait les Africains à « se réveiller pour se préparer au pire, et dès aujourd’hui ». « Maintenant qu’est-ce qu’ils ont prévu pour les agents de l’aéroport qu’ils ont envoyés comme ça en chômage technique ? », se demande un employé. selon lui, cette décision de fermer les aéroports de notre pays devrait être accompagnée d’une mesure secondaire de suivi économique d’accompagnement. Notre source considère que si la situation perdure, « la plupart des compagnies seront en faillite ». et pour le cas spécifique des travailleurs de l’aéroport de Diass, il craint un chômage technique. il explique que « les compagnies ne vont pas mettre leur vie en danger pour une décision qu’elles n’ont pas prise elles-mêmes.
Pour ceux de 2AS par exemple, si tu ne travailles pas, on ne te paye pas ». Pour lui, si les autorités ont décidé de suspendre presque tous les vols et fermer les frontières aériennes, c’est parce qu’elles se sont finalement rendues compte que l’aéroport est le maillon faille de la chaine de transmission du coronavirus. en outre, il fustige le fait que l’etat ait accusé du retard dans l’aménagement du hangar aux pèlerins de l’aéroport Léopold sédar senghor pour la mise en quarantaine des voyageurs venant des pays touchés. encore que « c’est irréfléchi », dit-il, dès lors qu’il y a toujours des risques de contamination. « On devait plutôt aménager le hangar aux pèlerins de l’Aibd avant même la multiplication des cas. Cela allait contribuer à maitriser la chaine de contamination. Malheureusement, nous, agents de l’Aéroport, sommes les plus exposés. On va nous demander de rester à la maison sans aucun test sanitaire. Or, ils savent pertinemment qu’il se peut qu’un parmi nous a déjà le virus dans le corps », s’est indigné notre interlocuteur, selon qui la fermeture de l’AiBD est une belle occasion de faire le test sur tous ses agents pour éviter la surprise dans leurs familles respectives.
CORONAVIRUS : SOYONS VIGILANTS, PROTEGEONS-NOUS MAIS NE PANIQUONS PAS !
Je tiens d’abord à être sans équivoque : Je souscris à toutes les mesures qui ont été prises jusque-là par notre pays — mais aussi ailleurs dans le monde — pour contenir la propagation de la pandémie du Covid-19 autrement appelé coronavirus.
Je tiens d’abord à être sans équivoque : Je souscris à toutes les mesures qui ont été prises jusque-là par notre pays — mais aussi ailleurs dans le monde — pour contenir la propagation de la pandémie du Covid-19 autrement appelé coronavirus. J’estime que toutes les forces et tous les moyens doivent se conjuguer pour venir à bout de ce virus terrible qui a déjà fait des milliers de morts sur la planète. rien ne saurait donc être de trop pour le vaincre. A ce grand mal, à ce terrible mal même je dirais, le président de la république a eu raison d’apporter les grands remèdes qu’il a édictés. Cette clarification faite, qu’il me soit quand même permis de me poser des questions par rapport à cette épidémie qui fait tant de ravages actuellement et affole le monde entier. Pour s’en prémunir, l’europe — déjà forteresse en temps normal — s’est encore plus barricadée, interrompant toutes ses liaisons aériennes avec le reste du monde. La toute-puissante Amérique l’avait fait avant elle — du moins, en ce qui concerne les vols en provenance du Vieux continent.
Dans la foulée — par rétorsion ou par mimétisme ? — plusieurs pays du continent africain (dont le sénégal) ont fermé leur espace aérien, à tout le moins interdit d’atterrissage les aéronefs en provenance des etats européens, mais aussi maghrébins, les plus touchés par la pandémie. on vient même d’apprendre que des pays voisins viennent de décréter indésirables les avions venant de notre pays ! et quand on sait que la France, l’italie et l’espagne, notamment, sont pratiquement en état de siège, du moins en état d’urgence avec confinement quasi total de leurs populations, on se dit que l’heure est grave assurément. De fait, cette pandémie apparue en Chine en décembre dernier où elle a fait 3122 décès sur 81.000 contaminations, s’est étendue en un effet boule de neige en europe mais aussi dans un pays voisin comme l’iran où le nombre de morts est particulièrement élevé (17361 personnes atteintes, plus de mille morts). Au total, jusqu’à ce jeudi, la pandémie avait fait 210.000 cas testés positifs parmi lesquels 9000 personnes sont mortes. Des chiffres effrayants qui font que, effectivement, le monde a raison d’avoir peur et de paniquer. et les pays de se recroqueviller comme des huitres dans leur coquille.
Les gens ont d’autant plus de raison d’avoir peur qu’il n’existe à l’heure actuelle aucun remède connu contre ce virus, les médecins se contentant de faire des traitements symptomatiques. Mais les effets les plus dramatiques et spectaculaires sont ailleurs puisque le monde a pratiquement cessé de fonctionner : les plus grandes compétitions sportives de la planète ont été soit suspendues, soit annulées si elles n’ont pas été reportées à des temps plus cléments. il en est de même des spectacles culturels, des congrès, des festivals, des salons… Les avions étant cloués au sol, l’industrie touristique est moribonde et les plus grandes places boursières piquent du nez. Du fait de l’interdiction des rassemblements, les usines ne tournent pratiquement plus. Bref, le monde entier est à l’arrêt ou presque. est-ce dû au fait que le pays-continent où le virus est apparu, la Chine, est devenu l’usine du monde, la plus puissante économie de la planète ? en tout cas, il a suffi qu’elle éternue pour que le monde entier s’enrhume. Les chaînes d’approvisionnement sont coupées, faisant craindre partout des lendemains de pénuries ainsi qu’une nouvelle crise économique mondiale. De l’ampleur de celle financière de 2008 ou plus grave ? Voire comme celle de 1929 ? Nul ne saurait le dire…
Le monde pris au piège de sa propre panique !
en fait, ce qui étonne surtout, c’est la panique générale qui s’est installée. Une panique créée par le monde globalisé dans lequel nous vivons et au piège de laquelle ce village planétaire s’est retrouvé enserré, incapable de s’en défaire. Comme quelqu’un pris dans un marécage ou des sables mouvants et que chacun de ses gestes contribue à enfoncer davantage. A notre sens, cette panique ne s’explique pas, semble irrationnelle. et voilà qu’aujourd’hui, après avoir hurlé au loup coronavirus, tout le monde court se cacher pour éviter d’être mangé par ce grand méchant loup jaune (comme Chinois) ou rouge (comme communiste) venu de l’inquiétante Chine. Car enfin, des pandémies plus graves, le monde en a connues ces deux dernières décennies sans qu’un tel vent de peur panique ait soufflé à travers les cinq continents, seuls les Britanniques ayant gardé leur flegme légendaire. en quelques jours, voire semaines tout au plus, la vague de canicule qui s’était abattue sur l’europe en 2003 avait fait…70.000 morts dont 19400 (25.000 selon les urgentistes) en France et 20.089 décès en italie. en comparaison, la présente pandémie de coronavirus n’a encore fait « que » (on m’en excusera, une seule mort étant de trop) 9000 morts à travers le monde. Certes, ce n’est pas encore fini mais enfin, ce n’est pas non plus comparable à l’hécatombe de 2003 qui avait fait presque neuf fois plus de victimes ! il est vrai que celle-là n’était pas contagieuse et que la vague de chaleur avait frappé d’un coup avant de passer son chemin Une pandémie moins redoutable que le paludisme et Ebola.
De même, le coronavirus n’a pas encore égalé l’épidémie à virus ebola en termes de morts. Cette dernière, d’ailleurs, de l’avis de tous les spécialistes, était beaucoup plus mortelle qu’ebola qui a fait plus de 11.000 morts en quelques mois durant l’année 2013 et 20.000 morts en tout jusqu’en 2016. Contrairement au coronavirus, ebola était une épidémie purement « africaine » dans la mesure où presque toutes ses victimes ont été enregistrées sur notre continent. Quant au Covid-19, c’est à peine si le nombre de cas atteint 100 ou 200 en Afrique dont une dizaine de morts. et pourtant, le continent lui a déclaré une guerre ubuesque mobilisant des moyens insoupçonnés et totalement disproportionnés par rapport à la menace. Des moyens qui n’ont pas été déployés contre le paludisme par exemple qui continue de tuer chaque année des milliers d’Africains, beaucoup plus en tout cas que n’en tuera jamais le coronavirus. Prenons l’exemple de notre pays : on en est à une quarantaine de cas mais c’est comme si c’était la fin du monde pour nos compatriotes et nos autorités ! il ne faut certes pas sous-estimer la menace et mieux vaut prévenir que guérir mais encore une fois — du moins, telle est ma conviction — le coronavirus ne menace pas fondamentalement le continent africain. Comme socrate, je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien à propos de cette terrible pandémie mais j’ai le sentiment qu’on joue trop à se faire peur. J’espère seulement ne pas me tromper !
Le paludisme et même le choléra sont beaucoup plus redoutables pour nous, et pourtant on n’était jamais allé jusqu’à fermer mosquées et églises et même nos marchés où pourtant les pauvres populations s’approvisionnent au jour le jour car n’ayant pas les moyens de prendre des rations mensuelles. et l’on arrête tout cela de même qu’on ferme nos restaurants, nos hôtels, nos bars, nos écoles, nos universités, on interdit nos cérémonies familiales à cause d’une maladie qui n’a pas encore fait un seul mort ? Je me demande ce qu’il en sera quand elle aura fait le dixième seulement des victimes annuelles du paludisme ou des maladies diarrhéiques dans notre pays. Car pendant qu’on sonne l’alerte « Gaïndé » contre le Covid-19, nos routes tuent plus encore que lui ! A preuve, rien que dans la semaine où le chef religieux Abdourahmane Fall Tilala est mort accidentellement, elles ont tué 12 personnes. Pour dire qu’on gagnerait à se concentrer sur nos « coronavirus » à nous, l’Afrique, pour une fois, n’étant pas un exportateur de pandémie mais bien le réceptacle malgré lui d’un mal venu de Chine et qui s’apparente terriblement à notre bon vieux paludisme. Vous en doutiez ? Lisez donc ceci qu’écrivait le journal français « Le Figaro » il y a trois jours : « Le laboratoire français sanofi s'est dit prêt à offrir aux autorités françaises des millions de doses de l'antipaludique Plaquenil, pouvant traiter potentiellement 300.000 malades, après des essais jugés «prometteurs» auprès de patients atteints du Covid-19. » Antipaludiques ? Mais oui, mais oui, pour traiter notre palu et donc, disent-ils, le coronavirus ! La conclusion qu’il faut tirer de tout ceci ? soyons vigilants, respectons les consignes de l’oMs mais, surtout, concentrons nos efforts sur nos propres maladies et menons nos propres guerres. Cela nous rappelle l’époque, dans les années 2000, où l’occident déversait des centaines de milliards dans nos pays pour combattre le sida alors que le taux de prévalence de cette maladie, en tout cas dans notre pays, tournait seulement autour de 0,3 % !
A l’époque, nous avions eu beau jeu de dire que c’était là du foutage de gueule et que s’ils se souciaient de notre santé, ils devaient plutôt nous aider à vaincre le palu. Mais comme disaient certains qui avaient compris le manège, « le sida enrichit plus qu’il ne tue en Afrique ! » Devrait-on en dire de même du coronavirus ?
Par Mamadou Oumar NDIAYE
UNE OPPORTUNITE POUR L’AFRIQUE ?
S’il y a d’ores et déjà des aspects « positifs » qu’on peut mettre au crédit du coronavirus, c’est au moins d’avoir confiné nos dirigeants, grands voyageurs devant l’eternel, chez eux !
S’il y a d’ores et déjà des aspects « positifs » qu’on peut mettre au crédit du coronavirus, c’est au moins d’avoir confiné nos dirigeants, grands voyageurs devant l’eternel, chez eux !
A minima, ils vont devoir — et ont déjà commencé à le faire — immobiliser leurs avions de commandement qui prenaient les airs à la moindre occasion. Tous ces sommets et autres conférences internationales à l’utilité douteuse mais qu’adoraient nos chefs d’etat se donnant l’illusion d’avoir une quelconque influence sur la marche des affaires du monde, sont annulés sans que, franchement, nos peuples en aient ressenti une quelconque conséquence fâcheuse. ou en aient pleuré ! Bien au contraire…
Pour une fois, tous ces gens resteront dans leurs pays et s’occuperont enfin de la résolution des problèmes de leurs mandants, c’est-à-dire les citoyens qu’ils sont censés servir. L’autre conséquence, c’est que le Covid-19 aura eu aussi le mérite de réconcilier nos compatriotes avec l’hygiène, ce qui n’est pas peu, croyez-nous ! enfin, en provoquant une baisse des prix du pétrole du fait de la chute de la demande mondiale, portée notamment par la Chine, la pandémie permet à des pays grands importateurs d’hydrocarbures comme le sénégal d’économiser de très précieuses devises.
Le pétrole coûtant moins cher à l’import, normalement les prix de l’essence à la pompe et aussi du fuel pour les centrales de la senelec devraient baisser. in fine, cela devrait se répercuter dans les factures d’électricité. Assistera-t-on à l’annulation des mesures de hausse entrées en vigueur au début de cette année ? il n’est pas interdit de rêver…
Cela dit, à quelque chose malheur est bon et nos autorités devraient étudier les moyens de tirer parti de la pandémie actuelle du coronavirus. Après tout, c’est l’avant-dernière pandémie mondiale, celle de la grippe aviaire, qui a permis à notre pays de développer un secteur avicole extrêmement dynamique et performant après l’interdiction d’importation de poulets et d’œufs décrétée alors par les autorités ! Aujourd’hui, grâce à des locomotives comme la sedima du tycoon Babacar Ngom, l’aviculture est devenue une des mamelles de l’économie nationale. Ce même si elle est menacée par les pressions intenables exercées par l’Union européenne et les Usa qui ont presque réussi à contraindre le gouvernement à lever cette interdiction. sans compter que les géants marocains de la volaille ont déjà un pied dans notre pays !
Autrement dit, on a introduit le loup chérifien dans le poulailler sénégalais. Le Maroc qui, dès le premier cas de coronavirus, a décidé de ne plus desservir la destination sénégal où trois vols de la rAM atterrissaient pourtant chaque jour ! Un drôle d’ami assurément… que notre ami le roi ! Justement — et c’est encore un autre avantage de la présente crise sanitaire —, le Maroc ne pourra plus déverser ses fruits et ses légumes qui ont fini de tuer notre filière horticole, en particulier dans les Niayes. Nous sommes sûrs que nos maraichers vont esquisser des pas de danse ces jours-ci. Du fait de la pénurie de tous les produits importés de Chine — c’està-dire presque tout ce que nous consommons — et de la razzia effectuée par nos compatriotes sur les rayons des grandes surfaces, une grave pénurie est à prévoir dans les prochains mois. Cela doit être l’occasion de développer la production nationale en particulier dans le domaine de l’agriculture.
Le riz de la Vallée, le mil et le maïs devraient valoir de l’or, en tout cas vont pouvoir s’écouler. encore une fois, il faut sauter sur l’occasion pour développer la production nationale et le made in sénégal à défaut du made in West Africa, nos idiots de dirigeants ayant fermé la plupart des frontières en Afrique de l’ouest alors que c’était justement le moment de les ouvrir.
La crise sanitaire actuelle devrait aussi constituer du pain bénit pour nos industriels…à condition qu’ils n’importent pas leurs intrants de la Chine ou des pays de l’Ue. D’une manière générale, ces derniers ayant pris conscience de l’erreur stratégique d’avoir mis tous leurs œufs dans le panier chinois, et l’empire du Milieu lui-même ayant vu le soutien sans faille que lui a apporté l’Afrique durant cette pandémie du coronavirus, devraient avoir des raisons soit de délocaliser leur production industrielle en Afrique (les 27), soit de lui exprimer une reconnaissance infinie en termes d’investissements accrus (Chine).
Comme quoi, notre continent ne devrait pas sortir totalement perdant de cette crise…qui devrait au contraire représenter une opportunité pour l’Afrique dont l’heure pourrait enfin avoir sonné à condition que ses dirigeants aient l’intelligence de le comprendre !