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1 octobre 2025
« LA MOBILISATION DES 64 MILLIARDS RISQUE D’ETRE PLUS DIFFICILE… »
L’économiste Demba Moussa Dembélé est formel, il soutient qu’à ce stade, personne ne peut estimer le coût réel de la pandémie, parce qu’on ne maîtrise pas le rythme et l’ampleur de la propagation
L’économiste Demba Moussa Dembélé est formel. Se prononçant sur le plan de Macky Sall pour soutenir l’économie sénégalaise face à ce contexte de Covid-19, il a soutenu qu’à ce stade, personne ne peut estimer le coût réel de la pandémie, parce qu’on ne maîtrise pas le rythme et l’ampleur de la propagation.
Et de relever que le cas des pays développés sont là pour le prouver. Quoi qu’il en soit, il a tenu à noter que les coûts économiques et sociaux de la pandémie sur l’économie sénégalaise sont déjà très élevés. « Le secteur du tourisme est presque sinistré, comme le dit sur tous les tons, Mamadou Racine Sy, le gérant de l’hôtel King Fahd Palace. Et il demande à l’Etat de secourir le secteur qui est le deuxième en termes de contribution au Produit intérieur brut (Pib) du pays. On voit ainsi les sommes considérables qu’il faudra mobiliser rien que pour ce secteur ».
Toutefois, Demba Moussa Dembélé a tenu à relever que beaucoup d’autres secteurs sont également frappés de plein fouet et ont besoin d’être secourus. « En outre, ce ne sont pas seulement les entreprises qu’il faut secourir. Beaucoup de ménages sont également sinistrés, du fait des mesures déjà prises par le président de la République. Les marchés fermés, les écoles et universités qui sont fermées, les limitations des déplacements, l’interdiction des rassemblements publics, toutes ces mesures entraînent des pertes incalculables pour de nombreux commerces et les ménages qui en dépendent ».
Toujours selon lui, «Dans ce contexte de tension sur les finances publiques, pour faire face aux conséquences de la pandémie, le régime va naturellement se tourner vers ses principaux bailleurs, comme les institutions multilatérales (Banque africaine de développement ; Banque mondiale, Fmi, Banque islamique de développement, etc.)
Ensuite, il va compter sur ses partenaires bilatéraux». Mais dans ce cas, L’Etat ne risque pas de récolter gros, étant donné que tous les pays sont attaqués et doivent d’abord faire face à leurs propres problèmes. Surtout, a-t-il dit, que « l’Union européenne est devenue l’épicentre de la pandémie et cherche à mobiliser des centaines de milliards d’Euros pour secourir ses entreprises et citoyens.
La Banque centrale européenne est appelée au secours des Etats, avec un plan de rachat des dettes d’un montant de 750 milliards d’euros. On voit ainsi que l’Europe ne pourra pas faire grand-chose pour le Sénégal ». Qui plus est, a noté Dembélé, « C’est la même chose pour les Etats-Unis qui travailleraient sur un plan de près de 1000 milliards de dollars pour faire face aux conséquences de la pandémie ».
En fin de compte, il a fait savoir que « Peut-être que le Sénégal aura un peu plus de chance du côté de ses partenaires arabes ». Conséquence : « On voit ainsi que la mobilisation des 64 milliards de francs CFA risque d’être plus difficile pour le Sénégal. Mais même s’il arrivait à mobiliser ce montant, suffira-t-il?», s’est-il interrogé.
COVID-19 : COMMENT MOBILISER LES 64 MILLIARDS DÉCIDÉS PAR L'ETAT ?
L’économiste Demba Moussa Dembélé soutient qu’à ce stade, personne ne peut estimer le coût réel de la pandémie, car on ne maîtrise pas le rythme et l’ampleur de la propagation. Ce qui réduit considérablement la marge de manœuvre de l'Etat
L’économiste Demba Moussa Dembélé est formel. Se prononçant sur le plan de Macky Sall pour soutenir l’économie sénégalaise face à ce contexte de Covid-19, il a soutenu
qu’à ce stade, personne ne peut estimer le coût réel de la pandémie, parce qu’on ne maîtrise pas le rythme et l’ampleurde la propagation. Et de relever que le cas des pays développés sont là pour le prouver. Quoi qu’il en soit, il a tenu à noter que les coûts économiques et sociaux de la pandémie sur l’économie sénégalaise sont déjà très élevés. « Le secteur du tourisme est presque sinistré, comme le dit sur tous les tons, Mamadou Racine Sy, le gérant de l’hôtel King Fahd Palace. Et il demande à l’Etat de secourir le secteur qui est le deuxième en termes de contribution au Produit intérieur brut (PIB) du pays. On voit ainsi les sommes considérables qu’il faudra mobiliser rien que pour ce secteur ».
Toutefois, Demba Moussa Dembélé a tenu à relever que beaucoup d’autres secteurs sont également frappés de plein fouet et ont besoin d’être secourus. « En outre, ce ne sont pas seulement les entreprises qu’il faut secourir. Beaucoup de ménages sont également sinistrés, du fait des mesures déjà prises par le président de la République. Les marchés fermés, les écoles et universités qui sont fermées, les limitations des déplacements, l’interdiction des rassemblements publics, toutes ces mesures entraînent des pertes incalculables pour de nombreux commerces et les ménages qui en dépendent ». Toujours selon lui, «Dans ce contexte de tension sur les finances publiques, pour faire face aux conséquences de la pandémie, le régime va naturellement se tourner vers ses principaux bailleurs, comme les institutions multilatérales (Banque africaine de développement ; Banque mondiale, Fmi, Banque islamique de développement, etc.)
Ensuite, il va compter sur ses partenaires bilatéraux». Mais dans ce cas, L’Etat ne risque pas de récolter gros, étant donné que tous les pays sont attaqués et doivent d’abord faire face à leurs propres problèmes. Surtout, a-t-il dit, que « l’Union européenne est devenue l’épicentre de la pandémie et cherche à mobiliser des centaines de milliards d’Euros pour secourir ses entreprises et citoyens. La Banque centrale européenne est appelée au secours des Etats, avec un plan de rachat des dettes d’un montant de 750
milliards d’euros. On voit ainsi que l’Europe ne pourra pas faire grandchose pour le Sénégal ». Qui plus est, a noté Dembélé, « C’est la même chose pour les Etats-Unis
qui travailleraient sur un plan de près de 1000 milliards de dollars pour faire face aux conséquences de la pandémie ».
En fin de compte, il a fait savoir que « Peut-être que le Sénégal aura un peu plus de chance du côté de ses partenaires arabes ». Conséquence : « On voit ainsi que la mobilisation des 64 milliards de francs CFA risque d’être plus difficile pour le Sénégal. Mais même s’il arrivait à mobiliser ce montant, suffira-t-il ?», s’est-il interrogé.
COS/M23 MET EN DEMEURE MACKY
La nomination du commissaire Arona Sy à la tête de la direction de l’inspection des services de sécurité au ministère de l’intérieur avant-hier, mercredi 17 mars, en Conseil des ministres, n’agrée pas le M23.
La nomination du commissaire Arona Sy à la tête de la direction de l’inspection des services de sécurité au ministère de l’intérieur avant-hier, mercredi 17 mars, en Conseil des ministres, n’agrée pas le M23.
Joint au téléphone hier, jeudi 18 mars, le coordonnateur de la Commission orientations et stratégies (Cos/M23), Abdourahmane Sow, fustige cette décision prise par le chef de l’Etat.
Pour ce dernier, « même si le contexte ne s’y prête pas, parce que nous sommes en pleine crise du coronavirus, nous, en tant qu’animateurs d’une structure telle que la COS/M23, qui est née des franges du M23 originel, nous ne pourrions passer cautionner cela».
Rappelant que « le commissaire Arona Sy, par sa personnalité, a eu à poser des actes, dans le cadre des répressions des événements de 2012, des répressions qui avaient occasionné la perte en vie humaine de 14 sénégalais», le coordonnateur n’a pas manqué de qualifier la décision du chef de l’Etat d’acte «déplorable».
Poursuivant son propos, Abdourahmane Sow s’est empressé de prévenir que la Cos/M 23 restera mobilisée pour faire face à toute démarche visant à remettre en question les principes républicains. «Si cette nomination est pour préparer éventuellement une riposte de sécurité contre des situations à venir ayant trait à un troisième mandat, que les autorités sachent que nous avons déjà pris les dispositions pour faire face. Nous nous dresserons le moment voulu contre toute volonté d’instaurer une dictature visant à valider un troisième mandat », prévient le coordonnateur du Cos/23.
LE GÉNÉRAL NIANG ET COMPAGNIE EN PRÉVENTION CONTRE LE COVID-19
La Commission cellulaire chargée de conduire les travaux de concertation sur le processus électoral se met elle-aussi en mode lutte contre le coronavirus.
La Commission cellulaire chargée de conduire les travaux de concertation sur le processus électoral se met elle-aussi en mode lutte contre le coronavirus. En plénière hier, jeudi 19 mars, le Général à la retraite, Mamadou Niang, et les acteurs engagés dans ces discussions ont adopté un nouveau plan de travail.
Décidément, la pandémie du coronavirus qui a déjà bouleversé le fonctionnement de plusieurs secteurs d’activités au Sénégal n’a pas encore dit son dernier mot.
En effet, après les mesures de suspension des activités et manifestations des autorités pour limiter la propagation de cette maladie qui a déjà fait 38 cas confirmés dont 02 guéris, la Commission cellulaire chargée de conduire les travaux de concertation sur le processus électoral a décidé elle-aussi, lors de sa plénière d’hier, jeudi 19 mars, de s’inscrire dans la dynamique de prévention de cette maladie. Conformément aux directives du président de la République.
Ainsi pour rester dans cette cadence, le Général à la retraite Mamadou Niang, président de ladite commission cellulaire et les représentants des différents pôles, de la société et de l’administration, après plusieurs tours d’horloge d’échanges se sont finalement accordés sur un réaménagement drastique de leur mode de fonctionnement. «Les gens ont pensé qu’il était bon d’éviter les plénières avec un nombre important de personnes, conformément à la directive du président de la République visant l’interdiction des rassemblements. Ainsi pour se conformer à cette directive sans donner l’impression chez la population d’un abandon de notre mission, il a été décidé d’adopter une solution médiane», nous a informé un membre de cette commission sous le couvert de l’anonymat.
Poursuivant son propos, le mandataire de l’un des trois pôles engagés dans ces concertations politiques souligne au sujet de ces nouvelles mesures adoptées pour ajuster le fonctionnement de la Commission au contexte actuel de propagation de la maladie de Covid-19 qu’il a été, dans un premier temps, décidé de réduire le nombre de plénipotentiaires par chaque pôle à la plénière. Ainsi, de 20 membres à la commission plénière chargée de valider les décisions de la commission cellulaire, les plénipotentiaires vont passer à 5 pour chaque pôle.
Ensuite, toujours selon notre interlocuteur, pour aborder les quatre objectifs spécifiques non encore traités et qui portent sur le statut de l’opposition et de son chef, la rationalisation du calendrier républicain, l’institutionnalisation d’un cadre permanant du dialogue et de la médiation politique et l’institutionnalisation d’un cadre permanant de suivi du processus électoral, il a été décidé de la mise sur pied de trois commissions.
«On a retenu de débattre de ces quatre objectifs spécifiques au niveau des trois commissions qui seront mises en place à partir de la semaine prochaine. Une fois le travail fait, au niveau de ces dites commissions, les conclusions seront soumises à la validation de la plénière dont le nombre va être également fortement revu à la baisse puisque de 20 membres par pôle, il a été décidé de ramener le nombre des plénipotentiaires de chaque pôle à 5 si je ne me trompe pas».
A LA UNE DE LA PRESSE
L’Etat ferme tout et met le Sénégal en quarantaine: aéroport, frontières terrestres et maritimes ; Les mosquées de la région de Dakar fermées, Massalikul Jinaan se plie à l’ordre ; Les émigrés venant d’Europe confinés à Saint-Louis
A la Une : L’Etat ferme tout et met le Sénégal en quarantaine: aéroport, frontières terrestres et maritimes ; Les mosquées de la région de Dakar fermées, Massalikul Jinaan se plie à l’ordre ; Les émigrés venant d’Europe confinés à Saint-Louis
1-Covid-19 : Ce que l’on sait ce matin. Avec 2 nouveaux cas positifs et 3 patients guéris, le Sénégal compte 33 cas positifs au coronavirus en traitement. Le gouvernement met 64 milliards pour contenir les effets de la crise.150 jeunes volontaires du Service civique sont mis à la disposition du combat sanitaire par le ministre de la jeunesse. Abdoulaye Diouf Sarr a créé un comité de gestion et de suivi pour gérer les contributions financières et matérielles des sénégalais
2-Le convoi des émigrés confiné à Saint-Louis : Le gouverneur de Saint-Louis Alioune Aidara Niang a annoncé à notre confrère Amar Dione que les émigrés qui étaient bloqués en Mauritanie ont été récupérés par les autorités sénégalaises et ramenés à Saint louis. Ils seront testés et confinés dans les locaux aménagés du centre de formation de la santé de Saint-Louis.
3-Un autre convoi de 50 émigrés en route : Après la première vague qui vient d’être escortée et confinée à Saint-Louis, un autre convoi de 50 émigrés venant d’Italie, de France et d’Espagne est en route. Bloqués hier dans le désert à Dahla, ils espèrent être récupérés comme la première vague et ramenés au Sénégal. Ils sont tous d’accord pour être confinés dès leur arrivée au Sénégal
4-L’Etat ferme toutes les mosquées de la région de Dakar, Massalikul Jinaan se plie: C’est le gouverneur Al Hassane Fall qui a éxecuté la décision hier soir « En application des dispositions de l’arrêté n° 7782 du 13 mars 2020, de monsieur le ministre de l’intérieur, portant interdiction provisoire de manifestation ou rassemblements, et en raison du rythme de progression de la maladie du coronavirus (Covid 19) dans la région de Dakar, les mosquées sont fermées à partir du 20 mars 2020, jusqu’à nouvelle ordre sur l’étendue du territoire régional », indique le gouverneur
5-Le Sénégal a pris la décision de suspendre tous les vols internationaux du 20 mars au 18 avril 2020 inclus. Toutefois, un dernier vol unique sera opéré par Air Sénégal, ce vendredi, afin de permettre aux ressortissants européens ou résidents en France de pouvoir, s’ils le souhaitent, rentrer. Les frontières terrestres et maritimes sont aussi fermées pour permettre de contenir les flux de personnes à risque entrant dans le pays
6-Amadou Hott annonce une baisse de la croissance : « Au stade actuel, il est prévu une baisse de 1,5% sur la croissance du Sénégal. La révélation a été faite, ce jeudi, par le ministre de l'Economie, lors d'un face à face avec la presse. Cependant, Amadou Hott précise que ce sont des estimations qui sont susceptibles de faire l'objet d'un réaménagement en fonction de l'évolution de la situation.
7-La Sonatel contribue à hauteur de 420 millions et offre des gratuités aux clients d’orange : Le communiqué détaille les gratuités, au nombre de 3, pour les clients d’Orange : la baisse de 50% des frais de rechargement woyofal en concertation avec Senelec, la gratuité pendant 30 jours des frais de paiement des factures d’eau (Sen’Eau) et d’électricité (Senelec) et de téléphone par Orange Money,et enfin,la gratuité pendant 30 jours des frais sur tous les paiements marchands par Orange Money.Ma Revue de Presse#Marevuedepresse#Kebetu#senegal
25 SÉNÉGALAIS EN PROVENANCE D'ESPAGNE EN QUARANTAINE
Ils sont 25 Sénégalais dont trois femmes, en provenance d’Espagne, qui ont été escortés par les autorités mauritaniennes jusqu’à la frontière.
Ils sont 25 Sénégalais dont trois femmes, en provenance d’Espagne, qui ont été escortés par les autorités mauritaniennes jusqu’à la frontière.
Ils ont quitté l’Espagne par la voie terrestre, en passant par la Mauritanie, pour entrer au Sénégal. Ils sont pris en charge à Saint-Louis avant leur transfert à Dakar.
Selon le journal Liberation, une fois dans la capitale, ils seront mis en isolement, le temps de savoir s’ils ont contracté ou non le virus du Covid-19.
PLUS DE CULTES LES DIMANCHES ET JOURS OUVRABLES
La fraternité évangélique du Sénégal ferme ses portes
La fraternité évangélique du Sénégal (Fes) dans la réponse à la propagation de la Covid-19 a donné des instructions aux leaders de l’Eglise. Les membres du conseil exécutif, réunis jeudi dernier, recommandent les cultes de famille. Ils encouragent les pasteurs à enregistrer leurs sermons et enseignements et à les diffuser par les moyens de réseaux sociaux dans la plateforme de leur église.
A toutes les églises qui ont des temps d’antenne au niveau des stations radio, ils demandent d’en faire usage pour diffuser des messages d’édification. Toutefois, la fraternité évangélique du Sénégal exhorte la communauté des croyants à intensifier les prières d’intersection au niveau des familles et au niveau individuel, pour la nation et le monde contre le coronavirus.
Et de renseigner : «un bulletin de prière sera produit et envoyé très prochainement».
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction hier, jeudi, la fraternité évangélique du Sénégal demande à toute la communauté évangélique à se conformer aux décisions prises par les autorités étatiques et à observer toutes les mesures de préventions édictées par le ministère de la santé et de l’action sociale pour relever le défi actuel. Le conseil exécutif de la (Fes) a profité de cette tribune pour informer ses membres sur le report de leur Assemblée générale initialement prévue le 26 mars prochain à une date ultérieure.
Pour rappel, suite à la déclaration du président de la République et à l’arrêté ministériel du 13 mars sur les mesures prises par l’autorité pour éliminer la menace de contamination et de propagation de la Covid-19, l’Eglise protestante a décidé de se conformer à l’arrêté ministériel interdisant: «toutes les manifestations et rassemblements de personnes dans les lieux ouverts ou clos». A ce titre le conseil exécutif de la fraternité évangélique du Sénégal avait suspendu tous les cultes depuis le dimanche 14 mars.
COSYDEP S’APPROPRIE LE RAPPORT ET FORME LA SOCIETE CIVILE
A l’initiative de la COSYDEP, 25 membres de la société civile de la région de Sédhiou ont pris part, le mercredi 18 et le jeudi 19 mars, à un atelier de partage et de renforcement de capacités sur la gouvernance éducative
A l’initiative de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP), vingt-cinq membres de la société civile de la région de Sédhiou ont pris part, le mercredi 18 et le jeudi 19 mars, à un atelier de partage et de renforcement de capacités sur la gouvernance éducative. Le développement des aptitudes de contrôle citoyen constitue l’épine dorsale de cette rencontre
Cet atelier de deux jours a regroupé 25 participants à Sédhiou sur le renforcement de capacités des acteurs de la société civile en politique éducative, suivi budgétaire et sur le leadership transformationnel à l’initiative de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep).
L’objectif, selon les organisateurs, est d’animer les différentes plateformes en matière de suivi et de contrôle citoyen de l’action publique en vue d’améliorer la gouvernance éducative. Abdoulaye Diallo, le coordonnateur de l’antenne régionale de la Cosydep de Sédhiou explique que « l’objectif général, c’est de contribuer à l’amélioration de la gouvernance du secteur de l’éducation par une participation de qualité de la société civile. Il s’est également agi de la mise en œuvre et du suivi du plan sectoriel de l’éducation à travers le Groupe national des partenaires de l’éducation et de la formation (Gnpef) » dit-il.
De manière spécifique, poursuit Abdoulaye Diallo, « il a été question de mettre en place un dispositif d’exploitation et d’appropriation des résultats de l’étude diagnostique mais aussi de l’utilisation des outils et instruments de participation. L’objectif final, c’est d’installer un Gnpef local qui va discuter, au besoin, de toutes les questions critiques liées à l’éducation dans la région de Sédhiou ».
Pour sa part, Doudou Totala Diédhiou, inspecteur de l’enseignement et facilitateur de cet atelier, relève que « le rapport sur l’étude diagnostique sur la gouvernance du système est passé au crible ainsi que les instruments de participation de la société civile. Ce sont des documents qui ont été produits et nous avons procédé au partage et à l’appropriation de ces documents-là ».
A l’en croire toujours, la rencontre a également procédé au renforcement de capacités sur trois thématiques essentielles. « Il y a eu d’abord l’analyse de la politique éducative, ensuite le suivi budgétaire avec focus sur le budget programme et ses implications et enfin sur le leadership transformationnel ».
A la grande satisfaction du coordonnateur régional de l’antenne Sédhiou de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep), Abdoulaye Diallo peut aisément souligner « maintenant que nous avons eu une idée sur la politique éducative et sur le suivi budgétaire et le budget programme, nous devons adopter une posture de leader transformationnel, c’est-à-dire participer à la construction de notre système éducatif », a-t-il notamment indiqué à la fin des travaux.
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NOUVELLE ATTAQUE MEURTRIÈRE CONTRE DES SOLDATS MALIENS
Une "trentaine" de soldats maliens ont été tués jeudi dans une "attaque terroriste" à Tarkint, dans le nord du Mali. Cette attaque est la plus meurtrière essuyée par l'armée malienne depuis quatre mois.
Une "trentaine" de soldats maliens ont été tués jeudi dans une "attaque terroriste" à Tarkint, dans le nord du Mali. Cette attaque est la plus meurtrière essuyée par l'armée malienne depuis quatre mois.
"Une trentaine" de soldats maliens ont été tués et cinq blessés, jeudi 19 mars, dans une attaque attribuée aux jihadistes dans le nord du Mali, a indiqué l'armée malienne.
Les assaillants ont donné l'assaut tôt dans la journée à un poste militaire à Tarkint, au nord de Gao, principale ville du nord du Mali, a indiqué à l'AFP un responsable militaire sous couvert de l'anonymat.
"Le bilan de l'attaque de #Tarkint ( #Gao) a lourdement évolué dans la journée: une trentaine de morts et 5 blessés", ont indiqué sur Twitter les Forces armées maliennes. Dans l'après-midi, l'armée avait annoncé que sa position de Tarkint avait fait l'objet d'une "attaque terroriste", terme utilisé par les autorités maliennes pour désigner les attaques des groupes jihadistes.
Des dizaines de morts
Cette attaque est la plus meurtrière essuyée par l'armée malienne depuis quatre mois. Dans un contexte de grave détérioration sécuritaire à travers le Sahel, les opérations imputées aux jihadistes ont fait des dizaines de morts dans les rangs des forces de sécurité maliennes.
Le Mali a été confronté depuis 2012 à des insurrections indépendantistes puis jihadistes, ainsi qu'à des violences intercommunautaires qui ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés. Parties du nord du Mali, tombé sous le contrôle de groupes jihadistes en 2012, jusqu'au lancement en janvier 2013 d'une opération militaire à l'initiative de la France, les violences se sont ensuite propagées au centre du pays et aux Burkina Faso et Niger voisins.
Devant la détérioration sécuritaire, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a annoncé, en février, avoir rompu avec la ligne directrice officiellement suivie jusqu'alors et tenter de dialoguer avec certains jihadistes.
LA RIPOSTE ÉCONOMIQUE AU COVID-19 À LA UNE
Les quotidiens reçus vendredi à l’APS mettent en exergue la riposte économique au Covid-19 avec la décision de l’Etat de débloquer 64 milliards de FCFA, pour atténuer les effets dus à la pandémie de maladie à coronavirus sur l’économie nationale.
Dakar, 20 mars (APS) – Les quotidiens reçus vendredi à l’APS mettent en exergue la riposte économique au Covid-19 avec la décision de l’Etat de débloquer 64 milliards de FCFA, pour atténuer les effets dus à la pandémie de maladie à coronavirus sur l’économie nationale.
Pour juguler les pertes liées au Covid-19, ‘’l’Etat décaisse 64 milliards’’, selon L’As, soulignant que ‘’conscient des conséquences de la pandémie du Covid-19, sur l’économie sénégalaise, le gouvernement du Sénégal a mis en place un fonds de riposte et de solidarité dénommé Force Covid-19 en vue de soutenir les secteurs d’activités les plus touchés’’.
Le gouvernement sénégalais a prévu de doter le Fonds de riposte et de solidarité contre les effets du Covid-19 (Force-Covid-19) d’une enveloppe de 64 milliards de FCFA, pour atténuer les effets dus à la pandémie de maladie à Coronavirus sur l’économie nationale, a appris l’APS de source officielle, jeudi.
’’[…] Avec l’évolution de l’épidémie, un plan de contingence (Force-Covid 19) a été élaboré et chiffré, pour le montant de 64.039.279.189 FCFA afin de renforcer les capacités du pays à faire face à la situation’’, a déclaré le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, lors d’une conférence de presse.
Cette décision fait suite à une première mesure qui avait été prise dès l’enregistrement des premiers cas positifs au Covid-19 au Sénégal, consistant à dégager un budget de 1,4 milliard FCFA sur les ressources de l’Etat pour préparer la riposte et gérer les premiers cas.
Sud Quotidien détaille également ‘’le plan de Macky Sall’’ pour accompagner l’économique sénégalaise.
Le Témoin signale qu’après la riposte sanitaire, place à la riposte économique. ‘’L’Etat va débloquer 64 milliards de francs Cfa’’. Dans son éditorial, le journal appelle à la ‘’vigilance’’ et à ne pas tomber dans la panique.
Pour le quotidien Enquête, ‘’le Sénégal continue de doper son dispositif pour faire face à l’évolution du Covid-19 sur l’étendue du territoire’’.
En même temps, signale la publication, ‘’beaucoup de quartiers sont sans eau dans ce contexte de (lutte) contre le Covid-19’’.
’’Au moment où l’Etat demande à la population de respecter les mesures d’hygiène, surtout en se lavant régulièrement les mains avec de l’eau et du savon, le Sénégal est confronté à des coupures d’eau. Beaucoup de zones sont sans eau, depuis des mois, des semaines et des jours (…)’’, écrit le journal qui affiche à sa Une : ‘’Coronavirus et coupure d’eau, le cocktail explosif’’.
La Tribune parle du ‘’Coronavirus et de ses lourds dégâts au Sénégal’’ et signale que les économistes ‘’expriment leurs inquiétudes par rapport aux éventuelles répercussions économiques futures’’.
Au sujet de la riposte sanitaire, Libération note que le service des maladies infectieuses de Fann ‘’tient tête au Covid-19’’. ‘’Cinq guérisons pour zéro décès’’, relève le journal.
Au total, cinq patients ont guéri de la maladie à Coronavirus, 33 patients se font encore soigner à Touba (centre) et à Dakar.