L'Iran a frappé plusieurs installations américaines en Irak après l'assassinat par les États-Unis du général Soleimani - Plus de 12 missiles lancés sur 2 bases militaires américaines
Les Gardiens de la Révolution iraniens ont riposté mercredi dans la nuit à l'assassinat du général Qassem Soleimani en attaquant à coup de missiles la base aérienne d'Aïn al-Assad en Irak, utilisée par l'armée américaine, selon la télévision d'État iranienne.
Les Gardiens «confirment avoir frappé (cette) base en Irak avec des dizaines de missiles», et menacent de «réponses encore plus dévastatrices» en cas de riposte américaine, écrit PressTV, la chaîne d'information iranienne en anglais, sur son compte Twitter.
Le président des États-Unis Donald Trump a été informé des frappes visant des installations américaines en Irak et suit la situation «de près», a annoncé mardi soir la Maison Blanche. «Nous sommes au courant des informations concernant des attaques contres des installations américaines en Irak. Le président a été informé, suit la situation de près et consulte son équipe de sécurité nationale», a indiqué Stephanie Grisham, porte-parole de l'exécutif américain.
Cette attaque, toujours en cours, intervient un peu plus de 24 heures après un cafouillage des États-Unis, leur commandement militaire affirmant se retirer du pays conformément à un appel du Parlement et le Pentagone démentant. Plusieurs États membres de la coalition ont déjà retiré des soldats, par craintes de nouvelles attaques à la roquette, dont une quinzaine ont déjà visé des bases où sont postés les militaires de la coalition depuis fin octobre.
EN 2019, (PRESQUE) RIEN N'A ÉCHAPPÉ À SADIO MANÉ
À 27 ans, il y a comme cette impression que l'attaquant sénégalais est définitivement entré dans le cercle très fermé des meilleurs de ce sport à l'heure actuelle
France Football |
Timothé Crépin |
Publication 08/01/2020
Sacré logiquement joueur africain de l'année 2019, Sadio Mané a gagné le respect de la planète foot. En attendant encore mieux.
Attention, ce qui suit est long et vertigineux : vainqueur de la Ligue des champions, co-meilleur buteur de Premier League, finaliste de la Coupe d'Afrique des nations, vainqueur de la Supercoupe d'Europe, un certain sang-froid dans les derniers instants de rencontres pour faire gagner Liverpool, une quatrième place au Ballon d'Or France Football 2019, une reconnaissance mondiale indéniable. Quelle folle année pour Sadio Mané. En 2019, à 27 ans, il y a comme cette impression que l'attaquant sénégalais est définitivement entré dans le cercle très fermé des meilleurs de ce sport à l'heure actuelle. Et qu'il a quelques années devant lui pour rester tout en haut et même tenter de faire encore mieux.
«Personne n'aimait le foot dans ma famille»
Depuis l'Académie Génération Foot au Sénégal, puis le FC Metz, le Red Bull Salzbourg, Southampton et Liverpool, Sadio Mané a grimpé les échelons à son rythme. Idole absolue dans son pays, notamment grâce à son parcours, lui qui a grandi dans le sud du Sénégal, sans grand moyen et sans chaussures de foot dignes de ce nom, modèle de tous les jeunes footballeurs sénégalais d'aujourd'hui, Mané incarne aussi ce footballeur "normal", sans fioriture. «Personne n'aimait le foot dans ma famille. Ma mère me chassait à chaque fois qu'elle me voyait jouer au foot, racontait-il dans France Football en juin dernier. Je ne comprenais pas pourquoi on ne m'autorisait pas à vivre mon rêve. Le foot, c'était toute ma vie. Je manquais parfois l'école pour y jouer et des profs venaient voir mes parents pour le leur signaler. Ils ne comprenaient pas car ils me voyaient partir tous les matins avec mon sac. Je ne leur disais pas que parfois je m'arrêtais jouer au lieu de filer jusqu'en classe. Des gars du village ont commencé à dire que j'étais assez bon et qu'ils allaient m'aider à partir à Dakar, où ils connaissaient du monde, qu'ils m'aideraient à tenter ma chance. En 2008, à seize ans, j'ai donc pris la décision de fuir mon village.»
Mané, ce joueur clutch
C'est avec ce parcours et ce rêve qu'il n'a jamais lâché que Sadio Mané est parvenu à réaliser une année 2019 exceptionnelle. Des buts de génie, comme cette talonnade en février face à un Watford balayé 5-0 ; des matches de patron comme ce soir de mars où, à lui tout seul, il a terrassé le Bayern en Bavière, en huitièmes de finale de la Ligue des champions, alors que ce match retour, après le 0-0 de l'aller à Anfield, était de tous les dangers ; des rencontres qui resteront mythiques dans l'histoire comme la folle remontada devant le Barça (0-3 ; 4-0) : durant cette partie, si Mané ne marque pas et ne délivre pas de passe décisive, son activité a été déterminante pour faire tomber Messi et les Blaugrana ; enfin, en 2019, Mané, ce sont des moments où il a été clutch, comme on le dit aux États-Unis, pour désigner un joueur de NBA décisif dans les instants importants. Cela a notamment été le cas pendant la première partie de saison 2019-20 où Mané a fait gagner de nombreux points aux siens pour leur permettre de prendre le large en tête : on se souvient de ce penalty arraché à Leicester dans le temps additionnel (2-1) ou encore de comment il a dégoûté Aston Villa en servant Andrew Robertson (87e) et en marquant le but du 2-1 à la 94e minute en novembre dernier.
Si 2019 restera sans contestation la meilleure année de la carrière de Mané, elle porte, tout de même, trois bémols douloureux pour le Lion de la Teranga : d'abord le fait de ne pas avoir réussi à détrôner Manchester City au bout d'une lutte incroyable en Premier League en fin de saison dernière (98 points pour les Citizens, 97 pour les Reds) ; il y a ensuite le fait de rester au pied du podium du Ballon d'Or FF, devancé par Lionel Messi, Virgil van Dijk et Cristiano Ronaldo.
Enfin, il y a surtout la défaite en finale de la CAN face à l'Algérie. Lui qui avouait sans problème à France Football être prêt à échanger une C1 contre une CAN est passé tout près d'offrir le tout premier sacre continental de son histoire au Sénégal. Au cœur d'une compétition où il aura alterné le chaud et le froid, à l'image, par exemple, de deux penalties manqués pendant la compétition. Pas de quoi faire de l'ombre à un Sadio Mané roi d'Afrique en 2019.
PAR Caroline Roussy
CACHEZ CE RESSENTIMENT ANTI-FRANÇAIS QUE JE NE SAURAIS VOIR
L’omnivisibilité des multinationales françaises agace tout autant que les discours officiels sur l’incroyable croissance des PIB des pays de la région, sans développement tangible pour les populations
Longtemps, le ressentiment anti-français ouest-africain a été considéré, selon, comme l’apanage d’étudiants agités ou de réseaux sociaux peu représentatifs. Une parole décomplexée, résiduelle, qui ne pouvait être le reflet de l’opinion publique tant les liens entre la France et ses anciennes colonies sont certes pavés d’ambiguïtés, mais d’amitiés, malgré tout. Affirmer cette amitié est-elle performative ? Cela reste à (é)prouver désormais face à la contestation de la France sur de nombreux sujets : décolonisation inachevée, franc CFA, opération Barkhane… Les griefs s’accumulent. Paris a semblé un temps désarçonné avant de reprendre l’initiative de manière parfois incontrôlée : plébiscite d’« une réforme ambitieuse » du franc CFA, convocation des chefs d’État du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad) à Pau. Dans tous les cas de figure et même si la fin du CFA était attendue, les paroles et les actions de la France sont scrutées. Elles génèrent frustrations et ressentiments et participe d’une ambivalence structurelle : le rejet et le besoin de la France, savamment entretenus par des chefs d’État africains en mal de crédibilité sur le plan national. Toutefois, dans un contexte de contestation sans précédent, l’étau se resserre sur l’Hexagone. Ce cycle ne traduit-il pas une bascule géopolitique nécessaire, une demande de redéfinition des relations internationales sur des bases égalitaires ?
Enterrement du franc CFA : la divine surprise
Février 2019. Sur le perron de l’Élysée, le président ivoirien, Alassane Ouattara, lors d’une conférence de presse improvisée, appelait de ses vœux que « cesse le faux débat sur le franc CFA, qui est une monnaie solide, bien gérée et appréciée ». Décembre 2019. À Abidjan cette fois, où il recevait son homologue français, Emmanuel Macron, le même président, Alassane Ouattara, a annoncé la fin du franc CFA, prochainement remplacé par l’éco. La séquence du 21 décembre était presque parfaite. D’autres annonces s’en sont suivies : retrait des réserves de change du Trésor public français, transfert du compte d’opération vers les banques centrales et « retrait des représentants de la France de tous les organes de décision et de gestion de l’UEMOA ». Si de nombreuses questions demeurent – supposant un très haut niveau de technicité sur des points tels que le maintien de la parité fixe éco/euro, la création éventuelle d’un panier monétaire ou l’adoption de l’éco par l’ensemble des pays membres de la CEDEAO –, l’évolution sur ce dossier, en quelques mois, est pour le moins spectaculaire. Rappelons qu’Emmanuel Macron, qui pose sur la photo, interpellé sur cette question en marge de son discours prononcé à Ouagadougou en novembre 2017, avait soutenu que c’était là un « non-sujet » pour la France. Pourtant en quelques mois, on observe que « le faux débat », le « non-sujet » s’est imposé dans les agendas respectifs des chefs d’États africains et français. La pression conjuguée des intellectuels, des jeunes et des sociétés civiles aura eu raison de ce changement.
Si les processus électoraux africains sont souvent présentés comme des artefacts démocratiques, la lutte et l’opiniâtreté des mouvements populaires auront démontré que la démocratie ne saurait être réduite aux seules séquences électorales. Toutefois, ne feignons pas de déconsidérer que la France, de plus en plus conspuée et concurrencée par de nouvelles puissances comme la Russie ou la Chine, y avait également un sérieux intérêt géopolitique voire géoéconomique.
La parole lénifiante du président Emmanuel Macron : le « colonialisme a été une erreur profonde, une faute de la République »
Ce n’est pas un hasard si la fin du franc CFA a été annoncée conjointement par les présidents Ouattara et Macron, à Abidjan. Il s’agissait de mettre en scène les ressorts d’une nouvelle relation et de mettre symboliquement un terme aux liens de dépendance – même si ces derniers restent encore nombreux. Le président français, toujours dans la séquence questions-réponses en marge de son discours de Ouagadougou, avait soutenu que la dénomination « franc » de cette monnaie ne devait pas être « obsessionnelle ». « Sur ce sujet, avait-il ajouté à l’adresse des étudiants burkinabés, n’ayez pas une approche bêtement post-coloniale ou anti-impérialiste. » Il semble avoir ripoliné son discours depuis, ayant opté pour le changement et la coopération de sorte à endiguer la parole de quelques groupes extrémistes qui jusque-là instrumentalisaient le franc CFA pour nourrir un sentiment anti-français primaire. En effet, de nombreux « anti-CFA » ne se revendiquaient pas comme « anti-français ». La question reste celle de la temporalité. Ce changement de posture n’intervient-il pas trop tard lorsque l’on observe que l’opération Barkhane subit désormais les mêmes assauts aux relents lexicaux « dégagistes », voire conspirationnistes ? Le malaise est profond, attesté par des prises de paroles, devenues virales comme celles de Salif Keita accusant la France de collaboration avec les terroristes. La plateforme « Yéréwolo Debout sur les remparts », dont on ne connaît pas à ce stade l’audience, a appelé à manifester vendredi 10 janvier contre la présence française au Mali. Les organisateurs, souhaitant mobiliser un million de personnes, ont déclaré qu’ils « n’[étaient] pas contre les Français, mais contre la politique France-Afrique ».
À l’issue de l’entérinement de l’acte de décès du franc CFA, Emmanuel Macron a déclaré selon certains journaux que « (…) le colonialisme (…) [avait] été une erreur profonde, une faute de la République ». Mais quelle est cette faute ? La mise sous tutelle administrative ? La création de territoires d’exploitation ? La politique assimilationniste ? Les crimes commis au nom de la colonisation ? Le travail forcé ? L’idéologie colonialiste qui pourtant n’a pas toujours été univoque ? Si l’adage populaire avance que « faute avouée, à moitié pardonnée », la faute n’est pas clairement identifiable dans ce cas précis… Si cette parole est politique – et seules les populations seront en capacité de l’apprécier ou non –, elle ne saurait pour autant rendre compte des processus historiques qui justement ont conduit à la colonisation et reste le travail des historiens. La déclaration de Macron contextualisée, et donc plus ou moins rapportée dans son intégralité, est autrement plus intéressante : « Trop souvent aujourd’hui la France est perçue » comme ayant « un regard d’hégémonie et des oripeaux d’un colonialisme qui a été une erreur profonde, une faute de la République », ayant par la suite appelée à « bâtir une nouvelle page ». Dans cette assertion, il dénonce tout à la fois la représentation hégémonique de la France et les oripeaux du colonialisme même si on relève une faute syntaxique et si l’on ne sait si cette hégémonie est teintée des oripeaux du colonialisme ou si les deux propositions doivent être prises indépendamment. Le commentaire de texte invite à la contorsion. Si la première proposition est plausible, alors il admet et a condamné un système qui perdure jusqu’à nos jours. Il reconnaît la nécessité d’un changement de logiciel.
Lors de son discours de Ouagadougou en 2017, considéré comme fondateur par son entourage, et qui de fait nous invite à le considérer comme tel, le président français avait avancé qu’il n’y avait plus de politique africaine de la France. Si personne n’avait été dupe de cet effet de rhétorique, il avait souhaité initier un changement dans la politique française en évitant l’écueil de ses prédécesseurs, qui tous, avaient plaidé en faveur d’un renouvellement des relations entre la France et ses anciennes colonies. Pour finir par y céder. Si en haut lieu beaucoup se sont souvent escrimés à affirmer côté français que le ressentiment anti-français n’existait pas, on ne comprend pas cette nécessité incessante de revendiquer l’écriture d’une nouvelle narration entre la France et les anciens pays de l’AOF. Ou on la comprend trop bien…
Mais entre la parole et les actes, on observe tout de même un hiatus. Ce 5 décembre, Emmanuel Macron convoquait de manière peu amène les chefs d’État du G5 Sahel à Pau pour qu’ils clarifient leurs positions, voire réaffirment leur soutien à Barkhane. Une manière de faire qui fleure le manque de respect à l’égard de ses homologues en les campant dans une position de servitude volontaire à l’égard de la France tout en alimentant de manière collatérale le ressentiment anti-français. Emmanuel Macron n’en est d’ailleurs pas à son premier fait d’armes en la matière. Lors de son discours de Ouagadougou, répondant à la question d’un étudiant sur les problèmes d’électrification, et ce tandis que Roch Kaboré, président du Burkina Faso, avait momentanément quitté la salle – sans que les raisons aient été clairement identifiées –, il lançait goguenard à son homologue : « Reste là ! » Enchaînant aussitôt à l’adresse du public : « Du coup, il est parti réparer la climatisation », provoquant des rires hilares dans l’amphithéâtre. Un président humilié dans son propre pays devant sa jeunesse, alors que le respect à l’endroit des aînés y est un sanctuaire absolu…
Cette arrogance, cette morgue française, ce sentiment de supériorité que d’aucuns souhaiteraient voir disparaître n’est pas qu’imputable à Emmanuel Macron. Ses prédécesseurs avaient tous su se distinguer et le climax avait, sans doute, été atteint lors du discours de Nicolas Sarkozy prononcé à Dakar en 2007 : le « drame de l’Afrique » vient du fait que « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire ».
La faute du colonialisme sinon à considérer ses ramifications jusqu’à nos jours ne se niche pas que dans le comportement des gouvernants français. L’omnivisibilité des multinationales françaises (Orange, Suez, Eiffage, Bolloré, Auchan, Carrefour, pour ne citer que quelques exemples), et si désormais elles interagissent dans univers concurrentiels, agacent tout autant que les discours officiels sur l’incroyable croissance des PIB des pays de la région, sans développement tangible pour les populations.
Il y a donc tout lieu pour la France, par-delà des effets de communication, de se remettre en question et sans doute conjointement avec les chefs d’États africains, qui n’hésitent pas à jouer du double-discours. Cet effort doit être structurel et traduit en actes tangibles. Seuls le travail en commun, la confrontation des analyses, la mutualisation des informations, des savoir-faire, où bien évidemment la France conserve une expertise, permettront le basculement des mondes et que la géopolitique puisse s’écrire à partir de l’Afrique et non que l’Afrique continue à être inventée à partir de catégories d’analyses occidentales. Il en va désormais des relations entre la France et les pays ouest-africains. Dans tous les cas, côté africain, le changement est en marche. La France sera-t-elle au rendez-vous de l’histoire ? La question mérite d’être posée.
SADIO MANÉ ROI D'AFRIQUE
L'international sénégalais a été sacré ballon d'or africain 2019, une distinction décernée par la CAF au meilleur joueur du continent, au cours d'une cérémonie à Hurghada (Egypte)
L'attaquant sénégalais Sadio Mané, l'un des grands déçus du Ballon d'Or 2019, s'est consolé mardi avec le titre de meilleur joueur africain de 2019 attribué au cours d'une cérémonie à Hurghada (Egypte).
Le joueur de Liverpool (27 ans) devance son équipier égyptien Mohammed Salah, qui avait remporté les deux précédentes éditions et l'Algérien Riyad Mahrez, capitaine et l'un des principaux artisans de la victoire des Fennecs lors de la Coupe d'Afrique des nations. C'est la première fois que Mané décroche cette récompense. Le dernier Sénégalais sacré était El-Hadji Diouf en 2002.
Quatrième au classement du Ballon d'Or, remporté pour la 6e fois par l'Argentin Lionel Messi, Sadio Mané a connu une année faste tant avec les Reds (victoires en Ligue des champions et au Mondial des clubs), qu'avec sa sélection, battue en finale de la CAN. Il a terminé aussi comeilleur buteur de Premier League, avec 22 buts.
Riyad Mahrez, 28 ans, pourra se consoler un peu avec le prix du plus beau but de l'année, pour son coup franc en lucarne qui a offert la qualification en finale de la CAN à l'Algérie dans les tous derniers instants du match contre le Nigeria. Son pays a également été sacré meilleure équipe africaine de l'année, et son sélectionneur, Djamel Belmadi, a également été primé.
Mahrez est pourtant le seul joueur algérien dans l'équipe type africaine de l'année, où figure le Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang, le Sénégalais du PSG Idrissa Gueye ou le défenseur du Cameroun et de Liverpool Joël Matip.
La Nigérienne Asisat Oshoala a été sacrée meilleure joueuse africaine. L'attaquante de Barcelone a atteint la finale de la Ligue des champions et a aidé le Nigeria à sortir des poules lors du Mondial-2019 en France, conclu par une élimination en huitièmes de finale. La seconde équipe africaine qui est sortie des poules, le Cameroun, a remporté le prix de la meilleure équipe de l'année.
AUDIO
LE COUP DE SANG DE DONALD TRUMP
René Lake revient sur l'assassinat par les États-Unis, du général iranien Qassem Soleimani et évoque les possibles répercussions sur le monde d'une escalade des conflits au Moyen-Orient
René Lake réagit au micro d'Alassane Samba Diop sur Iradio, aux tensions entre l'Iran et les États-Unis, après l'assassinat sur ordre de Donald Trump, de Qassem Soleimani, un dirigeant des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique, le 3 janvier dernier. Le spécialiste de la politique américaine évoque les motivations du président américain et les conséquences qui poourraient en découler en français et en wolof.