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1 octobre 2025
«IL Y A UN TRAVAIL A FAIRE POUR NOUS ACCOMPAGNER»
Le Sénégal a suspendu ses vols à destination et en provenance des zones les plus touchées par la pandémie du coronavirus. Cette mesure qui n’est pas sans impacts sur le secteur du tourisme, est approuvée par les acteurs.
Le Sénégal a suspendu ses vols à destination et en provenance des zones les plus touchées par la pandémie du coronavirus. Cette mesure qui n’est pas sans impacts sur le secteur du tourisme, est approuvée par les acteurs. En revanche, ils invitent l’Etat à prendre des mesures d’accompagnement afin de permettre à ces entreprises de faire face à cette période de crise.
Les acteurs du secteur du tourisme approuvent la mesure prise par l’Etat du Sénégal de suspendre les vols en provenance des pays touchés par la pandémie du Coronavirus même si cette «décision n’est pas sans conséquences» sur le secteur. Selon Moustapha Kane, secrétaire permanent du Syndicat patronal de l’industrie hôtelière au Sénégal, «c’est la santé publique qui est prioritaire».
«Cela aura des impacts, mais en de pareille situation, la priorité revient à la sécurité sanitaire. Nous sommes dans une crise mondiale qui, de plus en plus, suscite des inquiétudes chez les populations. Nous connaissons les limites en termes de couverture sanitaire de nos Etats», a-t-il soutenu.
En revanche, il demande aux autorités de prendre des mesures d’accompagnement afin de permettre aux entreprises touristiques de surmonter cette crise. «C’est vrai que la mesure s’étend sur un mois, mais par rapport à la nature de l’activité, cela risque d’aller au-delà. Il faut que les gens tiennent un langage de vérité. Il y a un travail à faire pour nous accompagner sinon nous allons vivre une situation très difficile. Ce n’est pas parce qu’après le mois, on reprend les activités que tout va redevenir normal. Il existe plusieurs vocations dans le secteur notamment le tourisme d’affaires et le tourisme de loisirs qui se déroulent pendant l’hiver au Sénégal. La saison se termine ce mois d’avril c’est-à-dire juste une semaine après la fin de la mesure. Donc, nous ne savons pas la façon dont les choses vont se dérouler», relève M. Kane.
Par ailleurs, il signale que le secteur touristique prévoit des mesures sanitaires en cas de déplacement qui sont listées dans toutes les procédures touristiques. «Aujourd’hui, c’est 40 mille emplois directs qui sont visés par cette mesure. Quand on ferme tout, on décrète l’arrêt de vente partout. Pour moi, le délai retenu par l’Etat me semble trop juste par rapport à l’évacuation des touristes qui sont là. Les avions qui déposent les touristes au niveau du Sénégal sont les mêmes qui font les rotations ailleurs. Est-ce qu’ils auront le temps nécessaire d’évacuer tous les touristes qui sont là ? Si ce n’est pas fait à la date butoir, qu’est ce qui va se passer ?
Donc, il y a tellement de point sur lesquels on attendait l’Etat. En tant que sénégalais, acteurs et professionnel, nous sommes d’accord sur la mesure mais nous souhaitons une très large concertation pour que les contrecoups de ces mauvaises décisions ne puissent impacter l’avenir du secteur», a-t-il préconisé.
LE STATU QUO PERSISTE AU DIALOGUE POLITIQUE
Les acteurs n’ont jusque-là pas encore retenu les bailleurs devant financer l’audit du fichier, encore moins les experts indépendants qui doivent procéder à l’évaluation du processus électoral
Les acteurs prenant part au dialogue politique n’ont jusque-là pas encore retenu les bailleurs devant financer l’audit du fichier, encore moins les experts indépendants qui doivent procéder à l’évaluation du processus électoral. Lors de la session d’hier, mardi 17 mars, les «dialogueurs» ont invité le Comité de suivi du processus d’audit du fichier et d’évaluation du processus électoral à rencontrer à nouveau l’Usaid, prêt à financer l’audit en question via un fonds déjà disponible de “Sunu élection“, pour des explications sur le mécanisme de financement. Cela, dans le but d’éviter un conflit d’intérêt.
Le comité de suivi de l’audit du fichier électoral et de l’évaluation du processus électoral a fait hier, mardi 17 mars, le compte rendu de sa rencontre avec l’Agence des États-Unis pour le développement international (Usaid), qui dit être prêt à financer l’audit du fichier.
En effet, révèlent des sources ayant pris part à la séance d’hier, le comité dirigé par Mazide Ndiaye a informé l’assistance que l’Usaid était prête à mettre la main à la poche pour le diagnostic du fichier électoral. Nos interlocuteurs informent que l’Usaid comptait mettre à la disposition du Comité le financement déjà disponible du programme “Sunu élection“ décaissé à l’époque pour l’organisation de la présidentielle de 2019 et les Locales. Cela, dans la mesure où le budget réservé aux élections locales n’a pas été exécuté à cause du report desdites échéances. Ils expliquent que, selon les membres du Comité, l’agence américaine avait fait savoir que si elle devait financer le Comité de suivi, les procédures allaient être longues, pouvant prendre à peu près 9 mois. Ce qui n’arrangerait pas la classe politique compte tenu des élections programmées d’ici le 28 mars 2021.
Le hic, la commission du dialogue politique avait arrêté qu’il était impossible d’être membre de la commission et être en même temps impliqué dans les procédures pour l’évaluation, c’est-à-dire dans la passation des marchés, dans l’audit proprement dit du fichier. Cela, dans le but d’éviter tout conflit d’intérêt. Alors que dans le programme “Sunu élection“, mis en place pour contribuer à la consolidation de la démocratie dans le pays, l’Usaid a travaillé avec des membres de la société civile, notamment le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce), dont les représentants, à savoir Moundiaye Cissé, directeur exécutif de l’Ong 3D et Mazide Ndiaye, prennent part au dialogue politique. L’autre bémol, renseignent toujours nos sources, c’est que le mécanisme de financement n’a pas trouvé l’assentiment des acteurs au dialogue politique. Ils indiquent que dans le cadre du programme “Sunu élection“, il était prévu que l’ordonnateur des dépenses soit le Cosce. Ce qui n’était pas compréhensible pour les «dialogueurs» dans la mesure où ses membres sont autour de la table du dialogue.
Toutefois, pour pallier à cette affaire d’ordonnateur des dépenses par des membres de la société civile, poursuivent nos interlocuteurs, l’Usaid aurait proposé d’engager un comptable. Ce qui n’a pour autant pas convaincu les membres de la commission politique du dialogue national, qui ont invité le Comité de suivi à rencontrer à nouveau l’Usaid pour de plus amples informations sur le nouveau mécanisme qu’il veut mettre en place. Une rencontre serait programmée pour le vendredi prochain, même si par ailleurs le coordonnateur dudit comité ne garantit pas la disponibilité de l’Usaid pour cette autre rencontre.
A noter, par ailleurs, qu’un élément nouveau a été donné par l’administration après le compte rendu oral fait par le coordonnateur du comité de suivi. En effet, l’administration a indiqué que l’Union européenne (Ue) était disposée à accorder un financement pour l’évaluation du processus électoral qui sera fait par elle-même, mais qu’ils étaient encore dans les procédures. Par conséquent, à ce jour, ni le bailleur de l’audit du fichier électoral et de l’évaluation du processus électoral, ni les experts indépendants n’ont été retenus.
par Baba Gallé Diallo
BIEN COMMUNIQUER SUR LE CORONAVIRUS
Orange et les autres réseaux mobiles doivent éviter d’utiliser le style elliptique dans les messages à envoyer via SMS aux populations. Cela peut entrainer une confusion ou entraver la bonne compréhension du message de prévention
Le service de messagerie SMS, plus connu sous le sigle de SMS (pour « Short Message) permet de transmettre de courts messages textuels. Grâce à la plateforme mdiabete et avec l’appui technique de l’opérateur téléphonique Orange, un message de prévention de la maladie à virus Ebola a été envoyé aux abonnés des régions de Dakar et de Saint-Louis.
C’est l’une des bonnes pratiques qui a été identifiée en matière de stratégie de communication. La reconduction du canal pour envoyer un message de prévention sur le coronavirus aux abonnés d’Orange Sénégal est une bonne chose.
L’engagement de cet opérateur téléphonique aux côtés du gouvernement du Sénégal notamment du Ministère de la Santé et de l’Action sociale est un acte de haute portée humanitaire et de solidarité sociale agissante.
Sur ce chapitre, la participation des autres opérateurs téléphoniques (Free et Expresso) furent-ils privés, est attendue pour élargir la masse critique de personnes sensibilisées par SMS sur les modes de transmission et de prévention de la maladie COVID19. Pour cause, on n’est pas tous des abonnés d’Orange.
Le Coronavirus n’est pas seulement une crise sanitaire mais un fléau qui menace tous les efforts de développement consentis durant plusieurs décennies et par les gouvernements successifs, (de l’indépendance à nos jours) et par les entrepreneurs privés sénégalais.
Il y a quelques jours, j’ai reçu comme tous les abonnés de l’opérateur téléphonique Orange le message ci-après :
« Alerte Le coronavirus. Lavez-vous régulièrement les mains avec du savon ou solution hydro alcoolique. Ne vous touchez, yeux, le nez bouche. Ministère de la Santé ».
L’envoi de ce message via SMS, constitue pour Orange, des efforts financiers considérables consentis au bénéfice des populations. Cependant, il faut souligner que, si ce message doit à nouveau être envoyé aux populations, il doit être amélioré dans un souci de clarté, de cohérence et de pertinence.
En effet, l’analyse de ce message, malgré la contrainte liée aux caractéristiques du SMS pose deux problèmes majeurs liés à la pertinence, à la cohérence et à la clarté du message adressé. Ces deux problèmes peuvent entraver la bonne compréhension du message de prévention du coronavirus.
Le premier problème se situe au niveau de la première phrase du message envoyé aux populations « Lavez-vous régulièrement les mains avec du savon ou solution hydro alcoolique » L’absence de verbe d’action dans le second segment de la phrase du fait du style elliptique utilisé (ou solution hydro alcoolique) peut amener à faire le lien direct entre le verbe conjugué « lavez-vous les mains … » et le reste de la phrase du message « ou solution hydro alcoolique ». Or, la nuance doit être observable entre le lavage des mains à l’eau et au savon et l’utilisation d’une solution hydro alcoolique.
Le message doit être clair. Et pour cela, ce que je crois, on doit éviter d’utiliser le style elliptique dans les messages à envoyer via SMS aux populations. Ce style peut entrainer une confusion ou entraver la bonne compréhension du message de prévention du coronavirus adressé aux populations.
Plus le message est simple, plus il est clair, plus il est compréhensible plus on gagne ou fait des pas géants de qualité dans le sens de faire adhérer et de faire adopter les gestes barrières aux populations.
Le deuxième problème est lié à la deuxième phrase du message « Ne vous touchez pas yeux, nez et bouche (la phrase est écrite comme ça) » Non seulement, c’est elliptique, mais cette « recommandation » est difficile voire impossible humainement à appliquer.
Des études ont montré que l’être humain ne peux pas se passer de porter sa main au visage plus de vingt minutes. Dans ce cas, ce qu’on recherche, c’est que les gens lavent régulièrement leurs mains à l’eau et au savon avant de les porter au visage (étant donné qu’ils ne peuvent pas ne pas le faire). Sur ce, je crois qu’il n’est pas pertinent et qu’il ne sert pas à grande chose de dire aux populations « ne vous touchez les yeux, le nez et la bouche (telle que la phrase devait être écrite) » chose impossible à réaliser ou à appliquer.
En somme, à mon humble avis, demander aux populations « d’éviter la poignée de main » ou « d’éviter de donner la main » est beaucoup plus pertinent que de les demander de « ne pas porter la main aux yeux, au nez et à la bouche ».
En cette période d’épidémie du coronavirus (même en dehors de celle-ci) la première chose que l’on recherche, je le répète et je ne le répèterai jamais assez, c’est que les populations lavent régulièrement leurs mains à l’eau et au savon. Et la deuxième chose que l’on recherche est, après avoir incité les populations à laver régulièrement leurs mains à l’eau et au savon, c’est de les amenés à les garder propres et hygiéniques aussi longtemps que c’est possible. Et pour atteindre cette objectif, les populations doivent entrer autres gestes barrières à adopter « éviter de donner la main » ou « éviter la poignée de main ».
Au total, tout en saluant ce geste patriotique d’Orange, et l’utilisation de la bonne pratique identifiée, qui consiste à envoyer des messages via SMS à des abonnés, j’invite les autorités compétentes en la matière, d’éviter le style elliptique dans la formulation des messages à adresser aux populations. Si jamais ce message devra à nouveau être envoyé, je suggère qu’on le reformule.
Pour le futur, nous devrons éviter d’envoyer des messages de prévention du coronavirus via SMS aux populations, formulés dans un style elliptique par souci de clarté et d’être bien compris.
Vive le Sénégal !
Vive la République !
Baba Gallé Diallo est Ancien rapporteur de la Commission Média et Communication pendant l’épidémie Ebola.
L’ALERTE EST LANCEE CONTRE UN «BOFA-BAYOTTE» BIS !
Les trafiquants de bois ont repris du service ces derniers jours dans la zone du Kabada et du Dator, dans l’extrême nord de la région de Sédhiou, non loin de la Gambie.
Les trafiquants de bois opérant en zone de frontière ont repris du service ces derniers jours dans la zone du Kabada et du Dator, dans l’extrême nord de la région de Sédhiou, non loin de la Gambie. L’Association des volontaires pour la protection de l’environnement (AVPE) menace de s’opposer physiquement à ces opérations illicites de coupe de bois. Au demeurant, ses membres préviennent contre un remake de la tragédie de Bofa-Bayotte, référence faite à une tuerie relativement aux coupes de bois en basse Casamance. Mais, déjà, ils manifestent dans le même temps des signes de lassitude en raison, selon eux, de la non-assistance en temps réel des Forces de défense et de sécurité.
Les coupeurs de bois ont installé leur quartier général, ces derniers jours, dans le terroir de Diallokounda, sur la bande de forêt à une dizaine de kilomètres de la frontière avec la Gambie. Les membres de l’Association des volontaires pour la protection de l’environnement (AVPE), qui confirment la présence de ces contrebandiers dans la zone, menacent de s’ériger en bouclier humain pour s’opposer à ces bras destructeurs du couvert végétal.
Le président de cette association, Imam El Hadji Mamadou Seydou Diallo, manifestement très étreint par l’émotion et la désolation après la découverte des dépôts de billons de bois, déclare que «ce sont des gens qui viennent tranquillement couper nos forêts, avec des tronçonneuses. Rien que ces trois derniers jours, ils ont abattu presque plus de dix (10) caïlcédrats géants et ne s’en cachent même pas. Ce qui vient s’ajouter à la pléthore de sujets végétaux terrassés», dit-il.
Imam El Hadji Mamadou Seydou Diallo de relever que, «dans le cadre de notre mission de protection de l’environnement avec un dispositif de veille et d’alerte, nous tenons régulièrement informés et en temps réel les agents des Eaux et forêts. Mais ils ne viennent même pas ou dans une moindre mesure ils viennent au-delà de dix tours d’horloge, comme ce fut hélas le cas avant-hier. Et ce n’est que vers 14 heures que deux agents se sont présentés sur les lieux». Aucune espèce végétale n’est épargnée, surtout le vène et le «dimbe». Sur les traces des tronçonneuses, s’installent désolation et consternation de voir un massif forestier s’écrouler.
SECURITE PRECAIRE, LASSITUDE DES VOLONTAIRES EN PERSPECTIVE !
Jusqu’alors très engagés dans le combat contre le massacre des forêts, les membres de l’Association des volontaires pour la protection de l’environnement disent craindre pour leur sécurité, en raison des menaces récurrentes de représailles, suite aux dénonciations. Au demeurant, ils n’écartent point l’option de retenue partielle dans la lutte pour éviter «un deuxième Bofa-Bayotte», du nom de ce village où ont eu lieu des tueries au sujet du trafic de bois en basse Casamance. «Nous nous sommes engagés à protéger les forêts, pourvu que les pouvoirs publics nous aident à freiner l’ardeur des pilleurs. Au cas échéant, nous sommes prêts à donner notre vie, pour la préservation des massifs forestiers», a notamment indiqué Imam El Hadji Mamadou Seydou Diallo le président de l’AVPE. «Mais, au cas contraire et si nous ne sommes pas assistés par les Forces de défense et de sécurité», précise-t-il, «nous ne serons pas candidats au suicide». Au sujet de la destination de ce bois, les volontaires de l’environnement ne se font plus de doute : «ce sont des bandes organisées qui pillent nos forêts pour les revendre en Asie, via des réseaux basés en Gambie voisine».
D’ailleurs, Abdoulaye Cissé, le président de SOS Environnement en Casamance, avait, dans une récente sortie sur Sud Fm, fait observer que «c’est un massacre organisé contre le système écologique. C’est un crime grave qui met en péril tout un peuple dans sa résilience économique et écologique.»
L’inspecteur régional des Eaux et forêts de Sédhiou, le colonel Djimanga Diédhiou, que nous avons contacté hier mardi matin sur la question n’a pas souhaité faire une quelconque déclaration dans ce sens. Pendant ce temps, les populations redoutent une ruée vers les massifs forestiers du Kabada/Dator. Un pillage qui va sans doute installer désolation et désespoir, avec la disparition progressive des forêts, compromettant ainsi la sécurité alimentaire et l’équilibre du système écologique.
LE CNTS/FC CONTRIBUE À PLUS DE DEUX MILLIONS À LA LUTTE CONTRE LE CORONAVIRUS
Nous attirons l’attention des autorités et des employeurs sur les catégories de travailleurs les plus exposés, pour leur meilleure protections : il s’agit des personnels de santé, des techniciens de surface chargés de ramasser les poubelles - COMMUNIQUÉ
SenePlus publie ci-dessous, la déclaration du CNTS/FC, daté du 17 mars 2020, à propos de la gestion du coronavirus.
« La situation évolutive des cas de contamination au coronavirus enregistrés dans notre pays augmente de jour en jour, ce qui a amené le chef de l’Etat à prendre des mesures salutaires pour limiter la propagation du virus.
Nous tenons à féliciter le chef de l’Etat pour la prise de cette bonne décision que l’on attendait de lui.
Nous saluons et magnifions également la réaction positive et la solidarité de toute la classe politique de notre pays : opposition, comme majorité, suite aux mesures prises par monsieur le président de la République.
Nous saluons particulièrement la réaction et l’accompagnement des chefs religieux qui nous ont montré la voie de la solidarité et de l’engagement dans la lutte contre l’épidémie du COVID-19.
La CNTS/FC pour sa part, appelle toutes ses organisations affiliées et mouvements intégrés : conventions nationale des femmes et des jeunes, mouvements associés, militantes et militants, au respect stricts des décisions de l’Etat, des mesures d’hygiène et de sécurité édictées par les autorités compétentes et par les professionnels de santé.
Nous demandons à l’ensemble des travailleuses et travailleurs, de consolider cet élan de solidarité nationale pour bouter l’épidémie hors de nos frontières.
Dans ce combat contre la propagation du coronavirus, la CNTS/FC apporte sa modeste contribution à concurrence de deux millions sept cent mille en produits de prévention. Nous demandons à tous nos militants, à tous les travailleurs, ceux du secteur de l’économie informelle en particulier, d’observer rigoureusement les prescriptions d’hygiène, de ne ménager aucun effort pour contribuer et renforcer, à tous les niveaux, chacun selon ses possibilités, la lutte contre l’épidémie.
Aux délégués du personnel de toutes les entreprises, nous demandons, d’accompagner les directives du ministère du travail du dialogue social et des relations avec les institutions, contenues dans le communiqué de presse du 16 mars 2020, et de veiller à leur application correcte.
Nous attirons l’attention des autorités et des employeurs sur les catégories de travailleurs les plus exposés et qui sont en situation vulnérables, pour leur meilleure protections : il s’agit des personnels de santé, des techniciens de surface chargés de ramasser les poubelles susceptibles de contenir les mouchoirs et autres objets contaminés. Ces agents travaillent souvent sans EPI (Equipement de Protection Individuelle). Dans cette même catégorie, nous comptons les travailleurs de la presse, les journalistes en particulier qui tendent leurs micros, capteurs éventuels de vecteurs de propagations du virus. Il y a également les travailleurs du secteur de l’hôtellerie, du tourisme et des transports aériens, entre autres. La liste n’est pas exhaustive.
Enfin, la CNTS/FC exprime sa solidarité sans faille à tous nos camarades des organisations qui sont en situation de lutte, et leur demande de suspendre toutes formes de lutte syndicale dans la période.
Le moment venu, nous reviendrons sur les conséquentes économiques de l’épidémie et son impact sur la situation des travailleurs.
Aussi ne manquerons-nous pas d’être à nouveau aux cotés des travailleurs et de leurs organisations pour continuer avec eux, les luttes ouvrières.
VIVE LA SOLIDARITE NATIONAL POUR METTRE FIN A L’EPIDEMIE DU CORONA VIRUS. »
L’AMBASSADE DE CHINE EN FRANCE REPOND A LA PRESSE FRANÇAISE
«Alors même que, dans ces instants fatidiques, le peuple chinois était tout entier tendu vers la victoire finale, certains médias français, au mépris de toute déontologie et de bonne foi, ont nié les faits et se sont moqués de la Chine»
Dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux, l’ambassade de Chine en France, dirigée par Lu Shaye, a expliqué dans un long texte que « alors même que, dans ces instants fatidiques, le peuple chinois était tout entier tendu vers la victoire finale, certains médias français, au mépris de toute déontologie et de la plus élémentaire bonne foi, ont nié les faits et se sont moqués de la Chine, s’ingéniant à l’accabler davantage ».
Certains se sont gaussés sur le «grand bond en arrière» que traverserait aujourd’hui «la Chine partie à la conquête du monde». Or, chacun sait que la Chine est un pays profondément pacifique qui, jamais dans son histoire, n’a colonisé personne. Ce que réclame la Chine aujourd’hui, ce sont juste des relations d’égal à égal avec tous les membres de la communauté internationale pour réaliser des coopérations mutuellement avantageuses et partager la prospérité.
La Chine n’a pas vocation à devenir le «centre du monde» et encore moins à le conquérir. Cela m’évoque le vieux proverbe français qui dit : «Il semble à un larron que chacun lui est compagnon». Seuls ceux qui sont obsédés par le pouvoir et rêvent de dominer le monde sont prisonniers de leur logique et ainsi jugent l’homme de bien par le prisme de l’homme de peu.
Ils accusent la Chine de «se rêver en superpuissance, capable de traiter en égal avec l’Amérique». C’est le syndrome du renard et des raisins (qui dénigre ce qu’il ne peut atteindre). Dans le fond, ils craignent la puissance de l’Amérique. Ils se savent inférieurs et jamais ils n’oseraient tutoyer l’Amérique. Par conséquent, quand ils voient la Chine lui parler, droite dans ses bottes, cela les choque. Ceux qui vivent à genoux n’aiment pas voir les autres debout.
Certains, péremptoires, ont écrit qu’après l’épidémie «les partenaires de la Chine -États ou entreprises- tireront les conséquences du risque que fait peser sur eux une trop grande dépendance vis-à-vis de ce pays». Quiconque possède des notions d’économie sait très bien qu’à l’ère de la mondialisation, tous les pays sont interdépendants. Si certains pays ou certaines entreprises dépendent de la Chine, c’est le résultat naturel de la mondialisation et de la concurrence commerciale.
Cette situation profite à tous. Bien que confrontée à des difficultés temporaires à cause du Covid-19, les fondamentaux de l’économie chinoise restent bien orientés sur le long terme. Dans l’hypothèse d’une relocalisation des filières industrielles hors de Chine, qui pourrait garantir que les pays choisis seront à jamais exempts d’épidémie ou que leur capacité de riposte sera supérieure à celle de la Chine?
Certains piaffent quotidiennement d’impatience en attendant l’effondrement de l’économie chinoise. Et si elle s’effondrait, qui donc pourrait en tirer profit ? Dans notre monde globalisé, le positif appelle le positif et le négatif appelle le négatif. Aujourd’hui, nous sommes tous dans le même bateau. Dans les périodes troublées, mieux vaut se serrer les coudes.
Certains présomptueux ont affirmé que «tant que le gouvernement garantira son bonheur et sa sécurité, le peuple chinois tolèrera ce régime autoritaire», mais que l’épidémie «met à mal le contrat entre le peuple et le régime». Quelle ânerie ! La vocation première et la mission originelle des communistes chinois a toujours été la recherche du bonheur pour le peuple, et de la renaissance pour la nation.
C’est un engagement solennel vis-à-vis de la population. Face aux difficultés, le parti communiste chinois s’est toujours tenu aux côtés de son peuple. Jamais il ne l’abandonnera et le peuple chinois lui fait entièrement confiance. Ceux qui tentent de discréditer le PCC et de créer la discorde entre le peuple et le Parti se condamnent à l’échec et à l’humiliation. Pardonnez ma question mais, la vocation des partis de gouvernement en Occident est-elle autre que d’œuvrer pour le bonheur et la sécurité de leurs peuples?
On a aussi pu lire que la Chine était désormais «isolée comme jamais auparavant et qu’elle vit très mal son actuelle faiblesse sur la scène mondiale». Alors, je vous pose la question : le simple fait que l’UE, remette à plus tard certains échanges de haut niveau avec la Chine en raison de l’épidémie et que certains pays occidentaux interrompent leurs liaisons aériennes avec la Chine, signifie-t-il pour autant que le pays est isolé par la communauté internationale?
Ceux qui, sans rougir, se prennent pour la «communauté internationale» (dont ils se gargarisent constamment), s’imaginent que leur attitude discriminatoire vis-à-vis de la Chine est synonyme d’isolement par la communauté internationale. Schématiquement, l’Occident développé représente environ une vingtaine de pays, avec une population d’à peine un milliard d’habitants. Mais curieusement, il a échappé à nos détracteurs que les dirigeants de plus de 170 pays et de plus de 40 organisations internationales avaient adressé des messages de sympathie et de soutien à la Chine.
Ils ne se sont pas aperçus non plus que, même chez eux en Europe, la plupart des dirigeants et des personnalités de tous horizons avaient fait de même. La réalité nous montre que seule une poignée d’anti-Chinois compulsifs tentent à longueur de temps d’isoler la Chine dans les médias et que leurs voix n’ont d’écho que dans leurs microcosmes.
Certains ont raillé la Chine, prétendant qu’elle était «en position de demandeur de l’aide internationale, tel un pays en développement». La Chine n’est «en position» de rien du tout. Nous sommes, de fait, un pays en développement. Les disparités de développement entre les différentes régions, entre les villes et les campagnes demeurent importantes. Ce sont certains Occidentaux qui veulent nous coller à toute force une étiquette de «pays développé». Mais de toute façon, quel mal y a-t-il pour n’importe quel pays en difficulté, à demander de l’aide à la communauté internationale ? Et en cas de catastrophe, croyez-vous que les pays développés se gêneraient pour la réclamer ?
On a accusé la Chine de «mettre des bâtons dans les roues des ressortissants étrangers qui voulaient être évacués de Wuhan». C’est exactement l’inverse qui s’est produit. La vérité est que, déjà accablée par le poids de la lutte contre l’épidémie, la Chine a prélevé sur ses ressources des personnels destinés spécialement au rapatriement des ressortissants étrangers.
Notamment, nous avons aidé le gouvernement français à rapatrier plus de 500 de leurs compatriotes ainsi que d’autres ressortissants européens de Wuhan, par trois vols charters. De nombreux gouvernements, dont celui de la France, nous ont exprimé leur gratitude, félicitant le gouvernement chinois pour son esprit de coopération et pour l’efficacité de son engagement lors de ces opérations.
On a calomnié la Chine en disant que son gouvernement jouait la «carte nationaliste» en expulsant trois journalistes du Wall Street Journal en poste à Beijing. Ce journal s’était servi de l’épidémie pour salir le gouvernement chinois par des attaques malveillantes, n’hésitant pas à publier un article intitulé «La Chine est le véritable homme malade de l’Asie».
«Le gouvernement chinois impose une reprise en main autoritaire. Environ 150 millions de personnes sont désormais assignées à résidence au nom de la lutte contre l’épidémie, la population n’a plus le droit de sortir… les communautés de quartier doivent organiser des approvisionnements de nourriture pour leurs habitants.» La quarantaine est le meilleur moyen d’enrayer une épidémie sérieuse et en fait, l’OMS considère depuis longtemps que les mesures de prévention et de contrôle chinoises sont une référence à l’international.
Que nos comités de quartier achètent de la nourriture pour les résidents, les mettant ainsi à l’abri des soucis et du désordre, montre simplement la proximité de cœur entre notre gouvernement et le peuple, l’efficacité de sa gouvernance et les atouts du système chinois. Face à la propagation de l’épidémie, le gouvernement italien a récemment décidé d’isoler 11 villes. Il a même publié un décret punissant de trois mois de prison toute violation des règles de quarantaine. Est-ce que cela signifie, selon cette même logique absurde, que le gouvernement italien est plus autoritaire que le gouvernement chinois ?
Certains se sont réjouis à l’idée que «le rêve chinois est aujourd’hui écorné» et ont même cité les prophéties de prétendus experts irresponsables selon lesquelles «l’heure des comptes politiques viendra plus tard». Cela n’a fait qu’exposer au grand jour la noirceur de leurs esprits et de leurs desseins. Ils ont toujours rêvé que la Chine sombre dans le chaos ou connaisse un Tchernobyl. Alors, aujourd’hui que la Chine traverse une épreuve, ils laissent éclater leur joie. Mais, malheureusement pour eux, leurs vœux ne seront jamais exaucés.
Comme l’a dit le président Xi Jinping, la nation chinoise a connu d’innombrables vicissitudes dans son histoire, mais elle ne s’est jamais laissée abattre. Bien au contraire, elle s’est toujours relevée, plus forte et plus vaillante. C’est dans les épreuves qu’elle a grandi et qu’elle s’est construite. Après avoir vaincu l’épidémie, la Chine, à coup sûr, en ressortira renforcée et on verra bien qui avait raison !
Ce florilège d’inepties suffit à mesurer l’ignorance de leurs auteurs, la toute-puissance des préjugés, la perte du bon sens et la déchéance de la morale. Les chiens aboient et la caravane passe. Les aboiements de quelques-uns n’entameront jamais l’ardeur du peuple chinois dans sa lutte contre l’épidémie, pas plus que le soutien que lui témoigne la communauté internationale et encore moins la marche de la Chine vers sa renaissance.
(Publié par Chine Magazine)
LES QUOTIDIENS SPORTIFS S’ADAPTENT !
La suspension des «grands» championnats de football ainsi que certaines activités sportives un peu partout à travers le monde à cause de la pandémie du coronavirus n’est pas sans conséquences pour les passionnés du sport
La suspension des «grands» championnats de football ainsi que certaines activités sportives un peu partout à travers le monde à cause de la pandémie du coronavirus n’est pas sans conséquences pour les passionnés du sport et par ricochet les entreprises spécialisées dans un tel domaine. En effet, ces entreprises font face au risque de perdre une frange de leurs audiences orphelines du manque de compétitions. Ce qui entrainerait une baisse de revenues.
Toutefois, de l’avis de certains patrons de presse sportive, cette menace qui plane comme une épée de Damoclès au-dessus de ces entreprises peut être amortie car, de la matière il y’en aura.
Le patron et éditeur des quotidiens Stades et Sunu Lamb, Mamadou Ibra Kane avoue que l’impact économique n’est pas minime. «Sans aucun doute, l’impact économique sera important. Nous informons nos lecteurs sur toutes les compétitions du monde suscitant leurs intérêts. S’il n’y a plus ces compétitions là, il n’y a pas de doute qu’il y aura une chute de l’intérêt de nos lecteurs», tonne-t-il au bout du fil.
Face à cette nouvelle donne et pour limiter la casse, le patron du groupe Africome n’est pas sans solution. Il envisage une politique d’adaptation de la demande clientèle face au contexte car dit-il la matière ne manque pas. S’agissant des mesures d’adaptation, Mamadou Ibra Kane souhaite « introduire de nouvelles rubriques qui vont nous permettre d’être attractifs pour nos lecteurs ont besoin de savoir comment font leurs internationaux face à cette situation. Ils ont aussi envie de savoir quelles conséquences économiques, sociales et juridiques aura la suspension des rencontres sportives, les décisions prises pour la suite réservée aux différentes compétitions».
Hubert Mbengue, directeur de publication du quotidien Record abonde dans le même sens. «Nous sommes impactés par ces mesures contre la propagation du coronavirus dans la mesure où notre matière première qui est la compétition s’effrite avec ces suspensions», avance-t-il. Pour lui, la répercussion des incidences que ces mesures auront sur leurs lectorats, entrainera des conséquences économiques. L’espoir est tout de même permis car, il reste convaincu que le besoin d’informations pour le public est toujours là. De ce fait, il soutient que malgré cette «crise», l’arrêt des parutions n’est pas envisagé car, explique-t-il «nous avons un bassin de lecteurs qui nous sont fidèle et qui vont toujours acheter le journal». L’heure est au réajustement en attendant l’évolution positive ou négative de la pandémie de Covid-19.
Pour l’heure, «nous allons ouvrir nos colonnes aux joueurs internationaux comme Sadio, Gana Guèye, Koulibaly pour s’enquérir de leurs quotidiens par rapport à la pandémie». Toutefois, Hubert Mbengue salue ces mesures prises par le chef de l’Etat même si elles vont en l’encontre des intérêts économiques de son journal car, «la santé publique prime sur toute autre considération», avance-t-il.
LA PROGRESSION DU CORONAVIRUS ACCROÎT L’INQUIÉTUDE DES JOURNAUX
L’inquiétude plane sur les journaux du mercredi à la lumière des derniers développements liés à la maladie à coronavirus au Sénégal où quatre nouvelles infections ont été annoncées la veille par les autorités sanitaires.
’’Le Sénégal atteint la barre des 31 malades’’, affiche à sa Une L’AS quotidien en soulignant notamment qu’il était ressorti des résultats des 44 tests effectués à l’institut Pasteur la confirmation de quatre cas de covid-19 dans le pays.
’’C’est à travers une communication incomplète et imprécise que le ministère de la Santé et de l’Action sociale a fait la situation sur le coronavirus’’, déplore le journal en pointant notamment l’absence d’informations sur les trois nouveaux cas provenance de l’étranger, relativement à leur nationalité, leur plan de vol ou la date de leur arrivée au Sénégal.
A ce sujet, L’Observateur pointe un ‘’dangereux jeu de cache-cache avec le coronavirus’’ illustré par des ‘’silences suspects’’ du gouvernement sur les nouveaux cas, alors que élèves et étudiants bravent le risquent en se ruant sur les plages.
’’Le bilan se corse à 29 cas positifs ! 31 cas positifs dont 2 guéris et 29 sous traitements. 4 tests sont revenus positifs, trois importés et un proche du premier cas confirmé à Touba (centre). De quoi confirmer que la piste des personnes contaminées par cas importés reste l’axe du mal dans la lutte contre la pandémie’’, soutient le journal Kritik.
Pour cette publication, ces derniers développements risquent de précipiter la suspension de tous les vols à risque voire une fermeture de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD).
Alors que la mesure suspension partielle des liaisons aériennes avec la France, la Belgique, le Portugal, l’Italie, l’Espagne, l’Algérie, la Tunisie doit entrer en vigueur dans la soirée de ce mercredi, ‘’Wa Grand Place’’, étale son inquiétude relativement à la situation de Cap Skirring, localité du sud pays prisée par les touristes.
La préoccupation du journal réside dans le fait que 300 touristes foulent le sol de cette station balnéaire chaque semaine, faisant de la localité une porte d’entrée potentielle du coronavirus.
Les implications liées à la propagation du coronavirus trouvent échos au journal Sud Quotidien, lequel évoque également la suspension des liaisons aériennes, la fermeture des agences de voyages, la mise à quai des bateaux assurant la desserte de Ziguinchor.
’’Covid-19 plombe la destination Sénégal’’, écrit ainsi le journal en relayant dans le même temps les demandes d’accompagnement émises par les acteurs du tourisme.
S’intéressant particulièrement à la suspension de la navette entre Dakar et Ziguinchor à travers la mise à quai des bateaux Aline Sitoe Diatta et Aguène, le journal du groupe Sud communication entrevoit ’’un coup dur’’ pour le tourisme dans cette région sud du Sénégal.
Dans le secteur du pétrole en Afrique, l’impact du coronavirus en termes de pertes se chiffre à 64 735 milliards de francs en taxes, exportations, emplois et contrats avec des entreprises locales les trois prochains mois, croit savoir La Tribune, en reprenant des données de la Chambre africaine de l’énergie.
Pendant ce temps, Le Témoin met en relief la décision du clergé catholique sénégalais de suspendre ‘’toutes ses messes’’.
’’Histoire de prendre le taureau par les cornes, l’Eglise sonne les cloches de la riposte en suspendant toutes les messes ainsi que toutes les activités religieuses à caractère public. Un signal très fort dans la lutte contre la pandémie du Covid-19’’, fait savoir la publication non sans signale au passage que la messe du coronavirus n’était pas encore dite.
Libération évoque même un ‘’sale temps dans le monde’’ avec 7007 morts dénombrés mardi depuis l’apparition de la maladie en décembre, 2503 décès en Italie, 509 en Espagne et 175 en France.
’’Seule la prévention permettra de gagner la guerre contre le coronavirus’’, indique pour sa part Le Soleil en reprenant des propos du professeur Moussa Seydi, le chef du service des maladies infectieuses du Centre hospitalier et universitaire de Fann, à Dakar.
’’Tous les pays qui ont réduit la propagation du coronavirus ont mis l’accent sur la prévention’’, fait valoir le praticien dans les colonnes du quotidien national.
LE TOURISTE FRANÇAIS DE 88 ANS TESTÉ NÉGATIF
Covid-19-Cap Skirring : le suspect testé négatif, la France affrète un avion médicalisé pour ses ressortissants
Le touriste français de 88 ans arrivé au Sénégal, le 11 mars dernier, en compagnie de son épouse qui était suspecté a été testé négatif au coronavirus. Dans un premier temps, c’est le dispositif médical du célèbre club méditerranéen où il séjournait qui a identifié des signes sur son client avant d’informer les autorités administratives et sanitaires locales pour leur faire part du cas suspect. Les tests acheminés à l’Institut Pasteur sont revenus négatifs.
D’après les source de Igfm, la France va affréter un avion médicalisé pour rapatrier ses compatriotes qui séjournent à la station balnéaire de Cap Skirring.
Méfiance au Conseil des ministres
Décidément, le virus Covid-19 est en train de changer tout dans nos comportements et même dans nos relations humaines. Alors qu’il est désormais interdit de serrer la main, il y a aussi une méfiance entre collègues. Ça commence par le Palais. Ce matin, le conseil des ministres va migrer de la salle de Bruno Diatta à la Salle des banquets. Mieux, le Président a défini un espace de sécurité de deux mètres entre lui et ses ministres, mais aussi entre eux-mêmes. D’après des sources de « L’As», si Macky Sall a pris une telle décision, c’est pour éviter tout contact entre ministres.
La Gambie enregistre son 1er cas de coronavirus
Le Gambie a intégré depuis hier le lot des pays où sévit l’épidémie de coronavirus. Le ministre de la Santé s’est adressé à la population pour annoncer le premier cas enregistré. Il s’agit d’une jeune fille gambienne qui est rentrée récemment du Royaume-Uni. Le ministère de la Santé s’est déjà engagé dans la recherche des personnes contacts avec le cas zéro afin de circonscrire l’épidémie. Et pour réduire la propagation de la maladie, le président Adama Barrow a décidé de fermer les écoles, les universités et les daara à partir d’aujourd’hui pour 21 jours. Le chef de l’Etat interdit aussi tous les rassemblements publics, y compris les marchés hebdomadaires et manifestations religieuses. Il a décidé également de mettre en quarantaine pendant 14 jours tous les voyageurs en provenance de pays affectés par l’épidémie de coronavirus.
Annulation du «Thiant» annuel de Saly
À l’instar des autres événements religieux, le «Thiant» qui devait se tenir à Saly le 11 avril prochain a été annulé. Selon le représentant du Khalife général des mourides à Saly, la santé prime sur tout. A l’en croire, pour prier, il faut d’abord être en bonne santé comme d’ailleurs l’avait dit le Prophète Mohamed (Psl). Comme l’a ordonné Serigne Moutakha Bassirou Mbacké, Serigne Khadim Mbacké «As Tacko» soutient que la décision a été prise de concert avec les autorités locales. Cependant, le représentant du Khalife général des mourides à Saly va offrir des produits pour contribuer à la lutte contre le covid-19. Il s’agit de produits détergents, savons, gels antiseptiques, eaux de javel, liquide antibactérien entre autres.
Le collectif «Noo Lank»
Le collectif «Noo Lank» range les armes pour se lancer dans la sensibilisation et la mobilisation des patriotes pour vaincre la pandémie du coronavirus. Le collectif se réjouit de la convergence des forces vives de tous bords pour faire face à l’épidémie. Il demande cependant aux autorités étatiques de faire preuve d’anticipation pour prévenir la dégradation de la situation, de traiter le coronavirus comme une arme de guerre capable de détruire les Etats africains, et de subventionner les unités nationales de production de produits sanitaires pour un accès plus facile à toutes les familles. Aussi, le collectif «Noo Lank» propose à l’État de prendre un décret exigeant de chaque direction de l’Etat, entreprise du privé, centre de santé, centre social ou établissement recevant du public de mettre en place obligatoirement un dispositif anti-coronavirus. «Noo Lank» attire l’attention sur les marchés que les mairies doivent encadrer. Par ailleurs, le collectif demande à l’État du Sénégal de profiter de la baisse du prix du baril pour soulager les populations qui vont être affectées par la baisse de l’activité économique. Le moment est propice pour baisser les prix de l’électricité.
Mbour compte son 2e cas de coronavirus
Mbour a enregistré son deuxième cas de coronavirus. L’information a été donnée hier par le médecin-chef du district sanitaire de Mbour, Dr Fatma Diop. Elle renseigne que le malade de nationalité étrangère a été acheminé au service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann. Actuellement, les autorités sanitaires sont en train de procéder au recensement de ses contacts et retracer son itinéraire. Ce deuxième cas de Mbour a été détecté hier.Ilfait partie des 3 cas importés sur lesquels avait communiqué le Directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Aloyse Waly Diouf, par ailleurs porte-parole du ministère.
Un cas suspect de coronavirus à Vélingara
Un cas suspect de coronavirus est détecté par les autorités sanitaires de Vélingara. Le médecin chef du district sanitaire de Vélingara, Dr Oumar Sané, a informé hier la presse de l’isolement d’un cas suspect dans un campement touristique. Selon Dr Sané, il s’agit d’un ressortissant français âgé de 75 ans qui est arrivé à Dakar le samedi 14 mars, à 13h 45. Le Français a continué son périple vers Vélingara où il est arrivé le dimanche 15 mars à 2h du matin, avant de s’installer dans un campement touristique. Les résultats du test sont attendus en principe aujourd’hui. En attendant, ils ont mis en quarantaine les 16 autres personnes qui se trouvent dans le campement. Par ailleurs, Dr Oumar Sané renseigne qu’ils ont reçu 68 alertes provenant de différentes localités du département de Vélingara.
Selbé Ndom à la SR
Après avoir organisé son «injoignabilité» avant-hier lundi, Selbé Ndom s’est présentée hier (mardi 17 mars) dans les locaux de la Section de Recherches (Sr) sise à la Caserne Samba Diéry Diallo. Selon les informations de «Libération online», les gendarmes ont convié la «voyante» à visionner avec eux la vidéo dans laquelle elle jurait que le coronavirus n’existait pas. Interrogée sur ses déclarations, SelbéNdom a, comme Abdoulaye Mbaye Pekh, affirmé qu’elle s’était rendu compte, après ses propos, que le Covid-19 était bel et bien une menace sanitaire mondiale. D’ailleurs, elle a promis de faire une sortie pour… sensibiliser les populations sur la question. Le Procureur a demandé sa remise en liberté.
Mame Ngoor Jazaaka à la SR
Décidément! Après Mbaye Pekh, Selbé Ndom, Mame Ngoor Jazaaka, qui minimisait le coronavirus, a aussi fait un petit tour à la Section de Recherches de la Gendarmerie. Le chanteur a affirmé aux enquêteurs que ses propos ont été «déformés» avant de promettre de jouer sa partition dans le cadre de la sensibilisation contre ce terrible virus. Selon les informations de «Libération Online», il a été libéré. Un «soldat» de plus pour le ministre de la Santé et de l’Action sociale Abdoulaye Diouf Sarr qui avait saisi le procureur de la République.
Abdoulaye D Diallo et Farba Ngom à Gounass
Le ministre des Finances et du Budget était hier dans la cité religieuse de Médina Gounass, après la suspension du Daaka à cause du coronavirus. Abdoulaye Daouda Diallo était porteur d’un message de remerciement et de reconnaissance du chef de l’Etat à l’endroit du Khalife général Thierno Ahmadou Tidiane Ba. En compagnie du député Farba Ngom et de membres de son cabinet, Abdoulaye Daouda Diallo a été chaleureusement reçu par le guide religieux. Thierno Amadou Tidiane Ba a rappelé les relations étroites et profondes qui le lient au Président Macky Sall qu’il considère comme un fils et un ami. Le guide religieux soutient totalement les mesures présidentielles pour lutter contre le Covid-19. Après avoir prié pour le pays, il appelle tous les Sénégalais à respecter les recommandations du Gouvernement et des services sanitaires.
La Marine Nationale a secouru dix pêcheurs
Le patrouilleur Kédougou de la Marine nationale a retrouvé dix pêcheurs qui avaient embarqué à bord du bateau dénommé «Massamba Laye» et qui avait quitté Dakar le samedi 14 mars 2020. Le bateau est tombé en panne de moteur en pleine mer et a perdu tout contact avec son propriétaire. Alerté le lundi 16 mars dernier, le centre de coordination des opérations de la Marine Nationale a envoyé le patrouilleur Kédougou à sa recherche. Ainsi avec le soutien de l’avion de patrouille maritime Falcon 50 stationné à Dakar, le bateau a été retrouvé par le patrouilleur Kédougou lundi vers 23h, à plus de 80 km des côtes sénégalaises. Le patrouilleur a remorqué le bateau jusqu’à leur arrivée à Dakar hier vers 11h.
La FSF met 10 millions Fcfa dans la lutte contre le Covid-19
L’élan de solidarité s’organise au Sénégal pour freiner la propagation du Coronavirus. Après les 30 millions Fcfa de Sadio Mané, c’est au tour de la Fédération sénégalaise de football(FSF) de s’impliquer. L’instance dirigée par Me Augustin Senghor a octroyé une enveloppe de 10 millions Fcfa au Comité national de lutte contre le Coronavirus. Dans un communiqué, la FSF a fait le point sur la situation. Ainsi, après l’arrêt des compétitions, elle a décidé de reporter son Assemblée générale qui était prévue le 11 avril prochain. La Fédération Sénégalaise de Football exhorte également ses acteurs et démembrements à s’engager dans la lutte contre la pandémie.
Bamba Fall ferme les marchés de la Médina
La lutte contre la propagation du coronavirus s’organise. Après les mesures fermes prises par le président de la République, c’est aux maires de s’en mêler. Dans un arrêté signé hier, le maire de la Médina, Bamba Fall, a pris un certain nombre de mesures. Selon le texte, les marchés de Tilène et des Champs de courses seront fermés à toutes activités à partir de dimanche 22 mars. Selon la même source, les rues 19, 21, 23, 25, 20 et l’Avenue Blaise Diagne seront désencombrées, nettoyées et désinfectées. Le maire a aussi décidé que la rue 18 soit totalement désencombrée et provisoirement interdite à toute activité de commerce pour une durée de 3 semaines. Une initiative qui permettrait l’exécution des travaux d’assainissement, d’éclairage public et de désinfection. Le même texte ajoute que ceux qui ne vont pas se plier s’exposeront à des sanctions.
M. Faye tombe au quai de pêche de Thiaroye sur mer
Les limiers de Guinaw rails toujours au cours de leur traditionnelle opération ont mis la main sur M. Faye, un dealer qui faisait ses activités illicites de trafic de chanvre indien. Et M. Faye a été trouvé avec 18 cornets de chanvre indien. Il s’est perdu finalement dans ses explications en tentant de convaincre les limiers qui vont le conduire au poste avant de le déférer au parquet.