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1 octobre 2025
ESCROQUERIE AUX BILLETS ET AUX PIÈCES "CONTAMINÉS" PAR LE CORONAVIRUS
En Afrique du Sud, des malfrats n'hésitent pas à profiter de l'inquiétude des populations pour extorquer billets et pièces aux plus crédules au motif qu'ils seraient contaminés
Toutes les occasions sont bonnes, même la pandémie de coronavirus... En Afrique du Sud, des malfrats n'hésitent pas à profiter de l'inquiétude des populations pour extorquer billets et pièces aux plus crédules au motif qu'ils seraient contaminés. "ll semble que des éléments criminels font du porte-à-porte pour demander aux gens de rendre les billets qu'ils ont en leur possession parce qu'ils ont été contaminés avec le coronavirus", a mis en garde la Banque centrale (SARB). Ils présentent "de fausses cartes d'identification de la SARB et fournissent de faux reçus en échange des billets collectés", a poursuivi l'institution financière. La Banque centrale a ajouté qu'il n'existait "pas pour l'instant" de preuve de transmission de la maladie Covid-19 par les billets et pièces et appelé le public à dénoncer les malfrats à la police.
A ce jour, 62 cas de Covid-19 ont été enregistrés en Afrique du Sud, le pays le plus touché sur le continent après l'Egypte. Aucun décès n'a été constaté.Le président Cyril Ramaphosa a ordonné la fermeture des écoles, l'interdiction des rassemblements de plus de 100 personnes et l'entrée sur le territoire des ressortissants des pays les plus touchés par l'épidémie.
PAR CHEIKH MBACKE AMAR
LE SÉNÉGAL SERA PLUS FORT QUE LE COVID 19 !
''Vos gestes de soutien m’ont apporté réconfort et m’ont donné l’impression que ma « peine » était partagée. Ainsi, durant ces moments de « solitude » nécessaire, je n’ai jamais été seul et j’ai toujours été entouré d’affection'' - Lettre de Wuhan
Par ces quelques mots je tenais à remercier tout le peuple sénégalais pour son soutien et son affection dont il a fait preuve durant ces moments pas facile, que je traverse dans la sérénité, le calme et la dignité avec mes autres compatriotes sénégalais à Wuhan. Vos gestes de soutien m’ont apporté réconfort et m’ont donné l’impression que ma « peine » était partagée. Ainsi, durant ces moments de « solitude » nécessaire, je n’ai jamais été seul et j’ai toujours été entouré d’affection.
Grâce à vous, çà a été moins lourd à porter et à supporter. Dès lors, je peux témoigner que vous êtes de fidèle compatriotes imprégnés d’altruisme et d’une grande générosité inconditionnelle. Vos prières, vos pensées, vos conseils, vos encouragements, vos conseils médicaux..., m’ont permis d’affronter avec une plus grande clairvoyance cette expérience.
Cependant, vu l’état actuel de la situation, je me dois d’agir et d’exhorter tous mes compatriotes à agir. Me taire serait un acte de haute trahison de ma part. Le virus Covid-19 a déjà infecté et tué des milliers de personnes dans le monde entier. Mais nombreux sont les sénégalais qui restent sceptiques ou qui sont tout simplement mal informés au sujet de la menace et de l’importance des mesures simples et pratiques pour se protéger du virus. Tandis que d’autres ont malheureusement perdu le sens factuel au profit du sens « politique ».
Mon message a pour autre objectif d’informer les sénégalais en termes clairs et concrets sur les moyens de réduire le risque de contracter le virus, et de les aider à prendre en charge et à protéger les membres de leur famille sans prendre de risque et en phase avec nos coutumes sénégalaises.
Parmi nous, certains et peut être moi-même ne verrons pas le soleil se coucher aujourd’hui. Mais je ne vous dirai qu’une chose, une chose que savent tous les sénégalais depuis l’aube des temps : « Travaillez comme si vous ne devez jamais mourir, et priez comme si vous devez mourir demain ».
Alliez la prière à l’action et je vous promets que vous serez plus forts que le covid-2019. Que Dieu soit avec nous !
Oui, peut-être que nous sommes au milieu d’une guerre biologique
Oui, peut-être que le virus n’est pas encore au Sénégal
Oui, peut-être que le gouvernement a réagi trop tard
Oui, peut-être que les mesures ne sont pas suffisantes
Oui, peut-être que l’Etat n’a pas les moyens
Oui, peut-être que, oui peut-être que…
Oui peut-être que vous dites vrai : j’ai été bien négligent ! j’aurai déjà du partagé mon expérience ! Mais mieux vaut tard que jamais. En cherchant sans cesse des questions, des boucs émissaires des excuses ou des preuves, ou en se résignant à votre sort sans action, ou en faisant l’autruche, ou à ne pas mettre en avant votre raison, vous risquez d’être pris au dépourvu.
Ouvrez vos yeux car je sais et vous savez, tous, que la menace est bien réelle.
Je ne suis pas un spécialiste de la santé mais je peux me permettre de partager un vécu. Mes modestes propos, lorsqu’ils sont utilisés dans le cadre d’un véritable engagement de tous les sénégalais, ils peuvent aider à surmonter les craintes et les doutes sur l’existence du virus. Le Coronavirus est une maladie bien réelle qui tue.
Au moins il faut : Bien se laver les mains très fréquemment. Utiliser les gels hydro-alcooliques. Porter un masque si vous êtes obligés de sortir.
Nettoyer régulièrement les surfaces et les objets courants
Eviter les contacts proches à l’extérieur
Eviter les lieux très fréquentés
Eviter de consommer des produits d’origine animale crus ou mal cuits
Respecter les règles d’hygiène en cas de toux.
Aussi, soyez vigilant – aidez à stopper la propagation du virus. Discutez avec votre représentant administratif local le plus proche si vous pensez que quelqu’un est atteint du virus dans votre quartier ou appelez le service compétent pour obtenir des conseils.
Ne touchez pas une personne malade du covid-19 ou suspectée du virus.
La maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) se caractérise par des symptômes bénins parmi lesquels un écoulement nasal, un mal de gorge, de la toux, et de la fièvre. L’atteinte peut être plus sévère chez certaines personnes et peut entraîner une pneumonie ou des difficultés respiratoires.
La maladie peut être mortelle mais un suivi précoce de l’infection dans un centre de santé accroît les chances de survie. En vous rendant au centre de santé dès les premiers symptômes, vous protégez votre famille et aidez à stopper la propagation de la maladie au Sénégal et dans le monde.
Sénégal ca kanam ! restons unis.
LE HCCT APPORTE UNE CONTRIBUTION DE 20 MILLIONS DE FRANCS CFA
Les Haut Conseillers des collectivités territoriales du Sénégal ont décidé, dans une résolution, d’apporter une contribution financière à hauteur de vingt millions de francs CFA à l’effort de lutte contre la maladie à coronavirus.
Dakar, 17 mars (APS) – Les Haut Conseillers des collectivités territoriales du Sénégal ont décidé, dans une résolution, d’apporter une contribution financière à hauteur de vingt millions de francs CFA à l’effort de lutte contre la maladie à coronavirus, a appris l’APS.
’’La Résolution de soutien du HCCT à l’effort de lutte contre la maladie à coronavirus’’ a été prise, lundi, lors d’une Assemblée plénière, à l’occasion d’une séance d’audition ’’sur l’équité territoriale’’ dans le cadre de la première session ordinaire de l’année 2020 du HCCT.
Selon la ’’résolution’’ transmise à l’APS, les Hauts conseillers ont décidé ’’d’apporter un soutien financier d’un montant de vingt millions de francs CFA aux services compétents de l’État en charge de la coordination de la lutte contre le COVID-19’’.
Ils appellent ’’les populations en général et l’ensemble des acteurs territoriaux, notamment les élus et les travailleurs en particulier, à s’approprier efficacement les mesures prises par (...) le président de la République et toutes les recommandations formulées quotidiennement par les services de santé compétents’’.
LA FERMETURE PARTIELLE DES FRONTIÈRES AÉRIENNES AU MENU
Les journaux du mardi commentent la décision prise la veille par les autorités sénégalaises de suspendre les liaisons aériennes avec sept pays pour limiter la propagation du coronavirus.
Dakar, 17 mars (APS) - Les journaux du mardi commentent la décision prise la veille par les autorités sénégalaises de suspendre les liaisons aériennes avec sept pays pour limiter la propagation du coronavirus.
Le gouvernement sénégalais a notamment annoncé lundi la suspension, à partir de mercredi, et pour une durée d’un mois, de toutes les lignes aériennes avec la France, l’Espagne, la Belgique, l’Italie et le Portugal, ainsi qu’avec l’Algérie et la Tunisie, des pays touchés par le Covid-19. La mesure ne s’applique pas aux vols cargo et aux évacuations sanitaires.
Parlant de cette mesure, Le Soleil affiche à sa Une : ’’Nos frontières fermées à sept pays’’. Le quotidien insiste sur le fait que cette mesure vise à réduire la chaîne de transmission en citant le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr : ’’Face à ce choc exogène mondial (coronavirus), il est de notre devoir d’apporter des réponses mesurées, cohérentes et proportionnées à la menace contre la santé publique basée sur des évaluations des risques locaux’’.
’’Le Sénégal se barricade !’’, s’exclame Le Témoin en soulignant que la mesure consistant à fermer les frontières aériennes était inévitable dans un contexte marqué par la propagation à vitesse exponentielle du coronavirus dans le pays qui a déjà enregistré 27 cas positifs.
’’Mais elle n’est pas sans conséquences pour l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass qui va perdre des centaines de millions de francs Cfa par jour du fait de cette fermeture’’, fait remarquer le journal.
Preuve que le sujet intéresse au plus haut point la presse quotidienne, le titre ’’Le Sénégal se barricade’’ fait la Une de Vox Populi et de Walf Quotidien, tandis que Sud Quotidien s’est limité à afficher : ‘’Macky ferme son espace aérien’’. Il s’agit pour cette publication d’’’une suite mais pas de la fin’’ des mesures de riposte contre le coronavirus.
Enquête anticipe déjà ‘’un gros nuage sur le tourisme et le fret’’ en soulignant que ’’la suspension des vols en provenance des pays touchés par le Covid-19 était devenue une demande sociale (...). Les acteurs du transport aérien et du tourisme risquent d’être les principaux impactés de cette mesure, même s’ils applaudissent une décision jugée salutaire’’.
’’Il n’y avait que le gouvernement et les autorités de l’AIBD qui ne voyaient pas qu’il fallait couper l’arbre de la propagation du Covid-19 par la racine (...) Sans tomber dans le repli communautaire ou dans une forme de racisme, tous les cas enregistrés par le Sénégal ont été jusqu’ici importés. Il est apparu que l’efficacité et la fiabilité des détecteurs thermiques sont loin de faire l’unanimité’’, soutient de son côté L’AS non sans présenter le principal aéroport du pays comme ‘’un passoir pour Covid-19’’.
Pour La Tribune, la décision de suspension de liaisons aériennes permet au Sénégal de couper la chaîne de transmission du coronavirus. Selon la publication, le Sénégal a ainsi ‘’franchi un pas décisif’’ dans la lutte contre le coronavirus.
’’En coupant avec les pays comme la France, l’Italie, l’Espagne, la Belgique, l’Algérie et la Tunisie, le Sénégal dresse un mûr contre la plus grande zone de contamination de la maladie avec 83 000 cas d’infection au Covid-19. Un nombre dépassant le cumul des infections en Chine’’, fait valoir ce quotidien.
’’Macky coupe les ailes du Covid-19’’, approuve le journal ‘’Kritik’’ en précisant que les pays ‘’concernés par la mesure conservatrice tendant à fermer la voie aérienne de contamination sont des destinations phares en Europe et Maghreb’’.
Le Quotidien pour sa part évoque des craintes sur l’approvisionnement en denrées et un risque de baisse des recettes douanières et fiscales du pays pouvant être induits par la fermeture des frontières aériennes et maritimes du pays. ‘’Le Covid-19 infecte l’économie’’, ironise ainsi la publication du groupe Avenir communication.
Le Sénégal ’’ferme son ciel, augmente ses cas positifs et compromet son économie’’, renchérit L’Observateur.
LES TALIBÉS, CETTE FRANGE DE LA SOCIÉTÉ À SOUTENIR !
L’heure est aux décisions ! Face à la menace sanitaire du coronavirus (Covid-19), le président de la République vient d’édicter des mesures d’urgence prescrites dans l’intérêt de la santé publique.
Le chef de l’Etat vient d’annoncer une série de mesures qui consistent à freiner la propagation de la Covid-19, à travers une batterie de décisions qui ont rencontrés l’adhésion des chefs religieux, des autorités administratives locales et des populations. La bonne conformité des différentes mesures reste tout de même un défi à satisfaire dans le secteur du transport en commun, les cérémonies familiales (baptêmes, mariages et funérailles) et les «daaras» où les talibés attendent d’être soutenus.
L’heure est aux décisions ! Face à la menace sanitaire du coronavirus (Covid-19), le président de la République vient d’édicter des mesures d’urgence prescrites dans l’intérêt de la santé publique. Ces décisions du président Macky Sall ont trouvé l’adhésion de nombreuses couches de la société notamment des chefs religieux qui, après les avoir appréciées, les ont acceptées et entendent s’y conformer, «dans le sens de l’intérêt général des populations. Car les mesures ne visent, en effet, qu’à endiguer l’expansion de la maladie». Dans la région de Matam, la grande motivation des religieux s’est illustrée par le report de plusieurs cérémonies religieuses parmi lesquelles, la Ziarra du saint-homme d’Ourossogui, Thierno Aliou Thiam…
Toutefois, face aux risques courus afin de prévenir et de limiter les conséquences des menaces possibles sur la santé de la population, les dispositions sont pour le moment quelque peu mitigées dans certains secteurs. Sur ce registre, il est aisé de constater que des actions d’appoint attendent d’être déroulées à l’endroit des transports en commun qui sont trop ouverts, sans mesures expressives. A cela s’ajoutent, les baptêmes, mariages et funérailles qui pêchent intensément d’avec les règles de distanciation sociale non respectées.
L’EQUATION DES TALIBES, DANS LES RUES !
Si les talibés des «daaras» (écoles coraniques) formels ont la chance de pouvoir bénéficier d’un certain accompagnement des pouvoirs publics, plusieurs autres talibés attendent d’être soutenus. Il s’agit de ces petits enfants souvent mal vêtus ou mal chaussés, à la merci des saletés, des bactéries ou de la poussière, partout omniprésents, passant de longues heures dans les rues à mendier.
«Aux regards des mesures, des sensibilisations plus accrues devraient être déroulées dans les daaras traditionnels qui doivent aussi bénéficier d’équipements comme des kits d’hygiène, des nattes et des effets de toilette», explique Ouztas Sall, qui n’a pas manqué de signaler les difficultés auxquelles ce secteur est confronté. Affirmant que «les conditions de vie et d’hébergement de certains daaras sont exigües et insalubres et que de nombreux talibés souffrent de grave malnutrition et de maladies».
Plusieurs observateurs qui se sont prononcés sur la pertinence des mesures de lutte contre le coronavirus, pensent que «des actions fortes devraient être promulguées à l’endroit des talibés, dans le cadre de leur propreté hygiénique et environnementale, au nom de la protection des droits des enfants».
LE SÉNÉGAL, À SON 27ÈME PATIENT DONT 2 GUÉRIS
Un seul cas positif sur les neuf prélèvements est revenu de l’Institut Pasteur de Dakar hier, lundi 16 mars.
Un seul cas positif sur les neuf prélèvements est revenu de l’Institut Pasteur de Dakar hier, lundi 16 mars. Le cas vient s’ajouter aux 26 cas enregistrés depuis le début de l’apparition de la maladie au Sénégal, le 02 mars dernier.
L’homme contaminé par la maladie est un sujet français âgé de 67 ans venu de la France, le 07 mars dernier. Selon le ministère de la Santé et de l’action sociale qui a donné l’information hier, lundi, sur la situation du jour : « la cellule d’alerte a été saisie le 15 mars dernier et les équipes ont procédé au prélèvement et au confinement du patient. Le Français est arrivé au Sénégal le 07 mars passé par vol Libéria » a déclaré le ministre Abdoulaye Diouf Sarr.
Et de poursuivre : « la prise en charge des autres patients hospitalisés à Dakar et Touba se déroule bien. Leur état de santé évolue favorablement». Pour rappel, le Sénégal est à 27 cas enregistrés depuis la déclaration de la maladie dans le pays avec deux cas guéris.
LA COALITION JOTNA/PATRIOTES «SUSPEND» LES VOLS INTERNATIONAUX
Après son leader et candidat lors de la dernière élection présidentielle, Ousmane Sonko, la Coalition Jotna/ Patriotes se félicite des mesures prises par le chef de l’Etat lors du Conseil d’urgence sur la pandémie du Coronavirus.
Après son leader et candidat lors de la dernière élection présidentielle, Ousmane Sonko, la Coalition Jotna/ Patriotes se félicite des mesures prises par le chef de l’Etat lors du Conseil d’urgence sur la pandémie du Coronavirus.
Exprimant leur «solidarité au peuple sénégalais devant la pandémie du COVID-19», les membres de ladite coalition ont demandé à chacun de «faire preuve de discipline de calme, de courage, de prudence et de solidarité dans le respect des règles sanitaires et sécuritaires édictées».
Formulant des vœux de prompte guérison à tous les patients contaminés par le virus COVID-19», ils ont également salué «le courage et l’abnégation des agents du secteur de la santé qui sont en première ligne sur le front de la lutte contre la pandémie».
Par ailleurs, se félicitant «des mesures prises par le gouvernement pour freiner la propagation du virus», les responsables de la Coalition JOTNA/ Patriotes soulignent cependant «que celles-ci gagneraient en efficacité et en cohérence si les vols internationaux en provenance des pays les plus affectés par le COVID-19 (France, Italie, Espagne) étaient suspendus ou réduits au strict nécessaire». Une requête qui a été satisfaite hier, lundi, par le gouvernement sénégalais.
Toujours, dans ce document dont une copie est transmise à notre rédaction, les partisans d’Ousmane Sonko demandent également au gouvernement d’évaluer les impacts économiques et sociaux des mesures restrictives adoptées sur certains secteurs d’activités et de définir des mesures de compensation et d’atténuation sur le plan fiscal (exonération ou suspension de TVA) afin de protéger les entreprises et les emplois. Et pour donner corps au patriotisme qui devient selon eux «une obligation en période de crise», ils ont ainsi demandé à chacun de leurs membres de «s’engager activement dans la lutte contre la pandémie selon ses moyens et capacités à travers des actions de sensibilisation, de solidarité aux personnes vulnérables, de soutien des mesures sanitaires et sécuritaires en vigueur».
«L’IMPACT ÉCONOMIQUE EST TELLEMENT MASSIF, GÉNÉRAL ET GÉNÉRALISÉ…»
Par définition, l’économie est flexible. Le fait d’arrêter pas moins de 5 rassemblements religieux, cette semaine, va négativement impacter sur les dépenses de consommation comme les boissons et surtout les poulets.
«Par définition, l’économie est flexible. Le fait d’arrêter pas moins de 5 rassemblements religieux, cette semaine, va négativement impacter sur les dépenses de consommation comme les boissons et surtout les poulets. Parce que les gens avaient commandé beaucoup de poulets en prélude à ces événements comme le Kazu Radiab, l’appel des Layènes entre autres.
Par conséquent, aussi bien sur les biens de consommation que les secteurs comme le transport, l’artisanat, ils vont enregistrer des pertes colossales. Cela risque de toucher beaucoup de secteurs. Si on annule des événements comme le concert de Wally Seck qui génère des millions de francs, ça sera une énorme perte. Il faudra que chaque acteur économique essaye d’adapter ses activités à la situation qui prévaut actuellement.
Malheureusement, pour certains, les engagements sont allés trop loin et d’autres s’activent sur des produits périssables. D’autres également ont pris des financements à la banque qu’ils doivent rembourser, quelle que soit la situation. Donc l’impact est tellement massif, général et généralisé dans tous les domaines qu’il faudra faire avec.
Certaines populations sont en train de se ravitailler en denrées alimentaires pour avoir un stock suffisant au cas où la situation du Sénégal va s’empirer. Ce qui peut entrainer une pénurie et une inflation sur les prix. Peut-être aussi, elles ont raison parce que si on tend vers la fermeture des frontières des autres pays et que nous sommes un pays importateur de tout, il y aura forcément des manques. Les commerçants n’ont aucun patriotisme. Ils sont au courant du nombre de tonnes de pommes de terre et d’oignons que dispose ce pays.
S’ils savent que ce n’est plus possible d’en importer, ils ont l’information et peuvent jouer avec. Parait-il, il y a déjà une rupture sur les portables. Nous sommes non seulement en difficulté mais il faudrait prier pour qu’on ne soit pas dans une situation de manque total où la farine de blé va se faire rare au point de ne plus avoir le pain. Ce sont des situations qui vont nous imposer une autre tenue. Tout le monde devra s’adapter aussi bien les consommateurs que les opérateurs économiques ».
Par Fadel DIA
LE CORONAVIRUS AURA-T-IL LA PEAU DE DONALD TRUMP ?
Quand un dirigeant politique est sur une pente glissante, c’est d’abord sur les visages et dans le comportement de ses amis qu’on en voit les signes annonciateurs et non sur ceux de ses adversaires.
Ce n’est, bien sûr, qu’une boutade qu’il ne faut évidemment pas prendre à la lettre, elle est peut-être bête et méchante, mais une chose est sûre : le virus venu de Chine n’arrange pas les affaires de l’homme à la moumoute rousse et pourrait même jouer le rôle d’un morbide deux ex machina susceptible de bousculer le rapport des forces entre lui et le candidat démocrate !
Donald Trump a l’habitude d’affubler ses adversaires de surnoms à son image, souvent plus vulgaires que spirituels, traitant de « Crazy Nancy » la présidente de la Chambre des Représentants, ou surnommant Pocahontas l’ancienne candidate à la candidature démocrate, Elisabeth Warren, mais avec le coronavirus, le plus dangereux ennemi qui ait croisé sa route depuis trois ans, il ne trouve pas ses mots. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé et comme on ne change pas une arme à laquelle on doit ses victoires, il avait essayé la désinvolture, la dérision, la fanfaronnade, le mensonge et l’outrance.
Il a d’abord tenté de de minimiser les effets du virus, sur la population comme sur l’économie, mais en multipliant les rencontres et en continuant à serrer des mains, dont celles d’élus qui ont été ensuite placés en quarantaine préventive, il a plutôt donné l’impression de manquer de sens de responsabilité. Même sur un sujet aussi grave, il n’a pas su résister aux dérapages verbaux, prétendant, entre autres farces de mauvais goût, qu’on peut guérir du virus « en s’asseyant » ou en allant au travail, mais il n’a fait rire personne en prétendant qu’il n’a pas touché son visage « depuis des semaines ».
Comme à son habitude encore, il a contesté les prévisions des scientifiques pour se référer à sa propre intuition et sans expliquer comment il était arrivé à ces résultats, il a prétendu que contrairement aux estimations des plus grands chercheurs, le taux de létalité du virus était de 1% au lieu de 3,4%.Comme il n’est pas à un paradoxe près, il a flatté les médecins américains, qui, malgré leur savoir, seraient selon lui tombés en pamoison devant ses connaissances médicales, au point qu’il aurait regretté de n’avoir pas choisi une carrière de médecin plutôt que celles d’homme d’affaires ou de chef de la première puissance mondiale !
Il a, d’avance, dégagé toute responsabilité en se livrant à son exercice favori, le mensonge, et en tirant sur sa cible préférée, Barack Obama, accusant celui-ci, à tort évidemment, d’avoir tardé à proclamer l’urgence nationale lors du déclenchement de la grippe H1N1 en 2009 ,et d’avoir même à l’époque ralenti la production de tests…
Malheureusement pour lui, Trump a plus de ressources pour construire un mur entre son pays et le Mexique et stopper l’afflux de migrants que pour arrêter une épidémie. Le coronavirus, qu’il prenait pour une grippe saisonnière parmi d’autres, un fléau qui ne pouvait toucher que les dictatures et les pays pauvres, a donc fait son entrée sur le territoire américain et infecté déjà des milliers de personnes dans plusieurs dizaines d’états. Sa propagation a mis en lumière la fragilité du système sanitaire américain, le manque de tests, leur coût pour des patients dépourvus d’assurance maladie, ont mis à mal la politique menée depuis trois ans pour démanteler l’Obamacare. L’épidémie, si elle perdure, pourrait par ailleurs avoir des effets collatéraux sur la composition du corps électoral américain car le covid 19 infecterait prioritairement les personnes âgées, dont beaucoup pourraient hésiter à se rendre aux urnes, et le moins qu’on puisse dire c’est que Trump n’est pas le candidat favori de la jeunesse !
Mais le plus grave sans doute pour le président américain c’est que ce qu’il appelait grippe est devenu une pandémie qui menace l’embellie que connaissaient les Etats-Unis et pourrait infecter le bien être des Américains, alors que l’arme de séduction massive de Trump avait été jusque-là le dynamisme insufflé à l’économie de son pays et qu’il met à son seul compte.
Il a fallu le « lundi noir » et l’effondrement des places boursières américaines pour que Trump sorte de sa tour d’ivoire. Mais, s’il semble avoir enfin pris conscience du danger, s’il a mis en place un plan de relance de l’économie, s’il s’est décidé à proclamer l’état d’urgence nationale, il n’a pas pour autant changé de méthode ni même vraiment de discours. On l’a vu à nouveau perdre ses nerfs et retrouver ses expressions favorites en s’attaquant à la Banque Centrale américaine et à son chef qu’il traite de « minables ».Si, pour la deuxième fois depuis son élection, il s’est adressé solennellement à ses concitoyens à partir du Salon ovale ,il a, comme à son habitude, balancé entre l’autoglorification et la stigmatisation. Il a annoncé la fermeture du territoire américain aux ressortissants européens (et même aux marchandises semblait-t-il dire, avant de se rétracter, par tweete évidemment !), ce qui est en soi dans l’air du temps, mais cette mesure ne protège pas totalement la population américaine puisque les Etats-Unis sont l’un des pays les plus réfractaires aux tests et que le lui-même s’était refusé de s’y plier.
C’est par ailleurs une décision qu’il a prise unilatéralement et sans concertation avec ceux qui sont pourtant ses principaux alliés dans le monde, mais nous savons depuis la crise syrienne que Donald Trump n’est pas un ami fiable. Enfin, et comme de coutume, il a martelé que son pays, son système de santé, ses concitoyens, étaient les meilleurs du monde, en tout, que pour lui le covid 19 est un « virus étranger » inventé par la Chine et s’il ferme la porte de son pays aux Européens c’est que ce sont ceux-ci qui l’ont introduit aux Etats-Unis…
Quand un dirigeant politique est sur une pente glissante, c’est d’abord sur les visages et dans le comportement de ses amis qu’on en voit les signes annonciateurs et non sur ceux de ses adversaires. On en a encore eu la preuve à la lumière de deux décisions prises par l’un des plus fidèles alliés de Donald Trump, le tout puissant Mohammed Ben Salmane dont le pays fut l’un des premiers à le recevoir après son élection. Le prince héritier saoudien a fait chuter le prix du baril de pétrole et même si la mesure visait en premier lieu la Russie, elle pénalise le pétrole américain à base de schiste, dont le coût d’exploitation est très élevé et qui devient peu compétitif. Il a par ailleurs procédé à l’arrestation de plusieurs membres de la famille royale susceptibles de lui faire de l’ombre si Washington cessait d’être complaisant à son égard.
MBS n’a plus peur de froisser l’Amérique ? Il prend des précautions pour le cas où le pouvoir changerait de mains aux Etats-Unis ? Tout ça c’est un bon signe pour ceux qui espèrent que l’ère de Trump touche à sa fin !
Mbaye Pekh cuisiné par la Section Recherches
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale avait brandi la menace de sévir contre tous ceux qui diffuseraient de fausses informations sur le coronavirus, mais surtout qui continueraient de nier l’existence de la maladie au Sénégal. Eh bien ! Le Comité National de Gestion des Epidémies a mis à exécution ces menaces en déposant une plainte sur la table du procureur de la République. Aussitôt après, le parquet a activé la Section de recherches de la Gendarmerie qui, à son tour, a envoyé des convocations. Le communicateur traditionnel Abdoulaye Mbaye Pekh est le premier à recevoir la convocation de la section de Recherches de la Gendarmerie, pour ses propos jugés contraires à la vérité. Puisque Mbaye Pekh avait soutenu dans une vidéo que le coronavirus n’existait pas à Touba. Après avoir visionné la vidéo avec les gendarmes, il a présenté ses excuses avant d’être relâché. A sa sortie des locaux de la gendarmerie, Abdoulaye Mbaye Pekh s’est dédit. Le communicateur traditionnel a soutenu sur les ondes de la Rfm qu’il n’avait jamais dit que le coronavirus n’existait pas à Touba. Il précise avoir dit que si la maladie est présente à Touba, alors Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké va l’extirper de la capitale du Mouridisme. Mbaye Pekh s’est engagé d’ailleurs à s’impliquer dans la lutte contre l’épidémie avec les communicateurs traditionnels du Sénégal.
Selbé Ndom dans le viseur
Après Abdoulaye Mbaye Pekh, la voyante Selbé Ndom qui avait aussi juré que le coronavirus n’existait pas est dans le viseur de la Section de Recherches de la Gendarmerie. Comme l’a révélé Rfm, Selbé Ndom a été convoquée au téléphone par la redoutable et redoutée Section de Recherches de Dakar. Mais «Libération online» renseigne que Selbé Ndom, qui avait promis de se présenter dans les plus brefs délais au siège de la SR sis à la caserne Samba Diéry Diallo, ne s’y est pas rendue. Mieux, elle est restée injoignable.
La Gendarmerie met en garde …
La Gendarmerie Nationale s’engage dans la lutte contre le coronavirus en faisant respecter les mesures de l’état d’urgence sanitaire prises par le président de la République dont l’interdiction des rassemblements. A ce propos, elle va renforcer la surveillance des sites de quarantaine, veiller à l’application des normes d’hygiène ainsi qu’à la gestion circonstanciée des flux de personnes et de biens. La Gendarmerie Nationale invite par ailleurs la population à plus de responsabilité et de devoir citoyen. La Gendarmerie met toutefois en garde contre la désinformation et la publicité mensongère, notamment sur les réseaux sociaux, tout en rappelant que de tels agissements sont sévèrement punis par le code pénal et la loi sur la cybercriminalité.
Un cas suspect à Cap-Skirring
Un cas suspect au coronavirus détecté au Cap-Skirring. D’après les sources de «L’As», il s’agit d’un touriste de nationalité française qui est arrivé au Sénégal au courant du mois de mars. Il présente les signes du coronavirus. Les autorités médicales régionales de Ziguinchor ont été saisies par l’hôtel où le suspect réside. Aussitôt une équipe médicale est dépêchée au réceptif pour faire des prélèvements qui sont acheminés à l’institut Pasteur de Dakar. Le résultat des tests est attendu aujourd’hui. En attendant, les autorités ont pris la peine de mettre en quarantaine les touristes de l’hôtel.
La Direction de la Solde collecte des fonds
La Direction de la Solde du ministère des Finances et du Budget joue sa partition dans la lutte contre le coronavirus. Pour répondre aux préoccupations de certains agents de l’Etat qui veulent apporter leur contribution dans la lutte contre l’épidémie, la Direction de la Solde met en place une plateforme. Ainsi, les agents de l'Etat qui ont manifesté la volonté de participer symboliquement à la lutte contre le Coronavirus pourront remplir une fiche en ligne afin de souscrire librement et volontairement à un montant. Le cas échéant, chaque agent de l'Etat propose le montant qu'il pense pouvoir consentir. La Direction de la Solde précise que la demande émane des agents de l'Etat et de certains acteurs syndicaux.
Les anciens de l’Ena participent à l’effort de guerre
L’Association des anciens de l’ENA de France se met en ordre de bataille dans al guerre contre coronavirus déclaré par le Président de la République. Yoro Dia et ses amis entendent « contribuer à l’effort de guerre ». Pour ce faire, « l’ASENA va remettre une contribution financière au ministre de la Sante, en plus d’une note technique sur la gestion des risques majeurs adressée au Président de la République », lit-on dans une note parvenue à « L’As ». D’après la même source, «lors de la crise de l’épidémie d’Ebola, l’ASENA avait publié une revue sur la Gouvernance des Risques Majeurs au Sénégal. Il s’était agi d’évaluer la résilience du Sénégal face aux risques majeurs et surtout de définir les grandes lignes d’un plan national de contingence pour faire face aux risques majeurs ».
Le chauffeur de Nianing testé négatif
C'est un gros ouf de soulagement que les populations du village de Nianing ont poussé après la publication des résultats du test de coronavirus effectué sur le chauffeur de taxi Lamine Diouf. Ce dernier a été testé à deux reprises. Le premier résultat est sorti dimanche dernier. Mais pour en avoir le cœur net, les médecins ont fait un deuxième test qui s’est révélé négatif comme le premier. Lamine Diouf est le chauffeur qui avait transporté la française contaminée au coronavirus et vivant à Mbour.
Le Synpics en appelle au sens de la responsabilité
Suite à la diffusion de fake news depuis l’apparition du coronavirus au Sénégal, le Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (Synpics) est monté au créneau pour inviter les journalistes à faire preuve de professionnalisme, surtout pendant cette période de crise sanitaire. Le Secrétaire général du Synpics, Bamba Kassé, recommande aux journalistes de privilégier l’information officielle venant du Ministère de la Santé ou d’autres structures sanitaires comme le Centre des Opérations d’Urgence Sanitaire, pour éviter la psychose et les mauvaises interprétations. Pour ce faire, le Synpics invite les confrères à ne donner la parole qu’aux spécialistes. Par ailleurs, le syndicat appelle les rédactions à ne pas envoyer les journalistes dans des zones supposées ou réellement infectées. Aussi rappelle-t-il l’obligation de respecter la dignité etla vie privée des personnes touchées en ne pas révélant leur identité.
Saisie de faux médicaments à Diourbel
De faux médicaments d’une valeur de 4 millions Fcfa ont été saisis hier par les éléments du sous-lieutenant Pape Amadou Sougou, chef de la brigade des douanes de Diourbel. Ces médicaments sont composés d'antibiotiques, de viagra, de gants en latex, entre autres. C’est à l’occasion d’un contrôle routier de routine que les gabelous ont immobilisé un véhicule de transport en commun à l’entrée de Mbacké avec à son bord plusieurs passagers en partance pour Touba. Le propriétaire de la marchandise qui a pris la fuite est activement recherché. Les médicaments ont été mis sous scellé à la subdivision régionale des douanes de Diourbel. Une enquête a été ouverte.
Auchan Gibraltar traîné en justice
L’étudiante au CESAG, Blassoni A. Kouadio, a traîné en justice Auchan Gibraltar pour négligence. Son sac à dos contenant un ordinateur, une clé USB et des documents a été volé dans le box au moment où elle faisait ses achats dans le supermarché.
Plainte d’un policier
L’agent de police Birane Dramé traine en justice Cheikh Tidiane Mbodj pour outrage à agent dans l'exercice de ses fonctions et injures publiques. En effet, le conducteur de moto, qui circulait à une heure tardive, a été arrêté par les éléments du commissariat de la Médina en patrouille. Soumis à un contrôle de documents afférents à sa conduite, Aly Faye a indiqué qu’il n'en disposait pas. C'est ainsi que la moto a été saisie et conduite au commissariat. Vers 3 heures du matin, Cheikh Tidiane Mbodj s'en est pris à l’agent de police Birane Dramé.
Arcots suspend ses activités
La propagation du Coronavirus a fini de chambouler les programmes dans le pays. Après les mesures du chef de l’Etat d’interdire les rassemblements publics, c’est au tour des artistes et comédiens regroupés autour de l’Association des Artistes et Comédiens du Sénégal (Arcots) de mettre leurs activités en veilleuse. L’annonce a été faite hier par Pape Faye, président de l’association. Ainsi, toutes les répétitions, les ateliers de formation qui étaient prévus dans le cadre de la journée mondiale du théâtre célébrée le 27 mars, ont été suspendus.
L’arène sénégalaise en deuil
Le monde de la lutte est en deuil avec le décès hier de Assane Baye Fall. Ancien lutteur, il a connu son heure de gloire dans les années 70-80. Il est de la même génération que les Manga II, Ambroise Sarr, actuel coach de l’équipe nationale de lutte simple, Birahim Ndiaye, Mor Nguer, Alioune Sèye, Mayoro Fall ou encore Birama Thior. Sa fille Maty Fall qui pratique le basket est meneuse de l’AS Ville de Dakar.