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23 juillet 2025
OUSMANE SONKO OUVRE SES BRAS A L’ANCIEN MAIRE DE DAKAR
Dans le cadre des visites de courtoisie qu’il a initiées depuis sa sortie de prison, Khalifa Sall, en compagnie d’une forte délégation, a rendu visite, hier, à Ousmane Sonko dans sa permanence sise sur la Vdn.
Dans le cadre des visites de courtoisie qu’il a initiées depuis sa sortie de prison, Khalifa Sall, en compagnie d’une forte délégation, a rendu visite, hier, à Ousmane Sonko dans sa permanence sise sur la Vdn. Les deux hommes sont en train de murir une coalition solide basée sur la sincérité et l’engagement à construire le Sénégal.
Ousmane Sonko et Khalifa Sall pourraient créer prochainement une grande alliance de l’opposition pour tenir tête à Macky Sall et son régime. Si cela ne dépend que du leader des Patriotes, cela se fera dans les plus brefs délais. Recevant Khalifa Sall dans sa permanence sur la VDN, hier, il n’a pas caché son envie de cheminer avec «And Taxawu Sénégal» pour les prochaines échéances électorales. «On est tout à fait ouvert pour les perspectives politiques afin de voir ensemble ce qu’on pourrait faire pour le pays. Nous sommes à un point crucial pour ce pays. Et il nous faut joindre nos forces», a déclaré le patron de Pastef. Selon le député, il est toujours difficile voire impossible pour le Pastef de s’allier avec certaines entités. Parce que, ajoute-t-il, dans la plupart des coalitions, les gens ne se réunissent pas sur une base programmatique, mais plutôt pour essayer de remplacer celui qui et à la tête du pays. «Cela fait qu’on se retrouve dans un éternel recommencement comme cela a été en 2000 et en 2012. Nous ne sommes pas dans une perspective de coalition pour coûte que coûte diriger le pays ou avoir uniquement des positions politiques. Mais nous voulons faire de sorte que le Sénégal prenne définitivement un bon départ», a expliqué Ousmane Sonko. C’est ce qui justifie, selon lui, le fait que Pastef ne parle pas avec tout le monde d’alliance.
OUSMANE SONKO : «ON EST DANS D’EXCELLENTES DISPOSITIONS POUR CREER UNE ALLIANCE SOLIDE BASEE SUR LA SINCERITE»
«Je le dis ici, dans le cadre d’une alliance solide basée sur la sincérité, l’engagement de construire le Sénégal, on est dans d’excellentes dispositions pour voir ensemble comment faire avancer le Sénégal. Et dans le jeu démocratique, il y a beaucoup d’échéances en perspectives qui nous interpellent», soutient-il. A l’en croire, si on analyse en profondeur les résultats de l’élection présidentielle de 2019, on se rend compte il y a des combinaisons qui, réussies, allaient produire quelque chose de grand Sénégal. Il fait allusion certainement à un duo Khalifa-Sonko. Il dit ainsi prier pour que cette rencontre avec Khalifa Sall soit le début du renforcement de leurs relations.
A ceux qui veulent créer des confrontations factices et virtuelles, il soutient que Pastef a un seul adversaire et il s’appelle Macky Sall et son régime. «Khalifa, c’est mon grand frère. Il ne peut pas être mon adversaire», a-t-il précisé avant d’ajouter qu’il n’y a pas un candidat qui ne voulait pas Khalifa Sall le soutienne durant la dernière présidentielle. «Si cela ne dépendait que de moi, il m’aurait soutenu. Et s’il l’avait fait aujourd’hui, on aurait parlé d’autre chose», affirme-t-il. Une manière de dire qu’il allait à coup sûr remporter le scrutin en alliance avec l’ancien maire de Dakar. Loin d’être un reproche, ironise-t-il, Sonko dit comprendre la logique de l’ancien maire de Dakar. «C’était normal qu’il soutienne quelqu’un qui avait tout laissé pour faire de lui sa tête de liste aux élections législatives de 2017», a-t-il terminé à ce propos. Poursuivant, il considère que l’ex-édile de la capitale demeure le maire de Dakar légitime et légal même si on lui a enlevé cela. «Je fais partie de ceux qui pensent que dans cette épreuve, il y a ce qui relève de la volonté divine et ce qui relève de l’humain.
Toutes ces méchancetés et abominations relèvent de l’homme. Pour ses ambitions et son succès personnels, un homme (Ndlr : Macky Sall) a voulu vous liquider et c’est cette personne qui est à l’origine de la situation actuelle. Vous pouvez pardonner et passer l’éponge ; mais je pense qu’on doit mettre l’auteur devant le fait accompli et le sanctionner pour que de tels comportements ne puissent plus se reproduire dans le pays. On doit tirer les enseignements. Et je fais partie de ceux qui pensent que si Khalifa Sall faisait partie du scrutin, on aurait assisté à un autre scénario», a martelé Ousmane Sonko.
KHALIFA SALL : «LE PAYS NOUS APPARTIENT TOUS ET NOUS DEVONS ENSEMBLE TRAVAILLER»
Auparavant, dans son discours, Khalifa Sall a estimé que ce qui lui est arrivé relève de la volonté divine. «Et nous rendons grâce à Dieu qui nous a aidés à le vivre dans la dignité », souligne-t-il. Il affirme dans la foulée que c’est un grand plaisir pour lui et sa délégation de venir chez les Patriotes. «Je remercie Sonko qui m’a soutenu et défendu par principe. Même s’il n’était pas trop imprégné du dossier, il m’a montré solidarité notamment à l’Assemblée nationale où on le taxait même d’être l’avocat de Khalifa Sall, tellement son engagement était fort et entier. Je le remercie donc pour sa posture ainsi que tous les Patriotes et les membres de sa coalition», déclare l’ancien député-maire de Dakar avant de se réjouir du fait que les débuts en politique d’Ousmane Sonko soient un succès. «Entre 2017 et 2019, vous avez accompli de belles choses », a relevé le leader de Taxawu Sénégal. Il a tenu à féliciter les Patriotes pour le travail accompli et la manière dont ils procèdent. «Nous allons continuer à travailler pour le Sénégal. Toutes les actions que nous posons, c’est pour le bien du Sénégal. Le pays nous appartient tous et nous devons ensemble travailler. Vous êtres jeunes et vous suscitez beaucoup d’espoir ; que Dieu fasse que vous puissiez accomplir toutes vos ambitions», a-t-il conclu.
Par Soro DIOP
VOUS AVEZ DIT RECUL DEMOCRATIQUE ET DICTATURE ?
Le contrat de confiance renouvelé entre le Président Macky Sall et la majorité du peuple sénégalais n’est même pas vieux d’une année et certains veulent l’avachir dans de stériles débats
Il y a les discours qui éveillent et qui réveillent face à la réalité. Il y a des rhétoriques somnifères, dénis de la réalité qui inhibent. Il y a ceux qui sont audibles avec des mots comestibles. Il y a ceux qui sont bruyamment inaudibles avec leurs maux oratoires.
Dans la première catégorie, on trouve celui du 31 décembre 2019 du Président de la République Macky Sall, dans un exercice rare, même dans le plus nec ultra des démocraties, si tant est qu’une telle démocratie absolue puisse exister sur la planète des hommes, ces «simples moisissures de la terre», pour reprendre un personne de «L’Aventure ambiguë».
Dans la seconde catégorie, on repère ceux qui sont dans une sorte d’incapacité chronique à reconnaître le moindre mérite au Président Macky Sall, aux femmes et hommes dépositaires de sa confiance. On a entendu une asphyxiante pensée unique, univoque et uniforme qui récuse avec une manifeste mauvaise foi notre statut de démocratie sous l’ère du Président de la République Macky Sall. On se frotte les yeux, on s’essuie les oreilles, on se torture la moelle épinière à lire et à entendre certains opposants et certains «société-civilards» (il faut bien trouver un barbarisme pour les désigner, non !) qui osent soutenir que le Sénégal est en recul démocratique et que le Président Macky Sall est un dictateur.
Après son discours du nouvel an et la conférence de presse qui s’en est suivi, le 31 janvier 2019 ! Dans quelle dictature, on peut voir pareil exercice ? Assister à une telle prestation médiatique. C’est un traitement injuste que l’on inflige au Président Macky Sall et une légèreté criarde que ne ferait pas un loubard des bidonvilles. Ces gens n’ont pas la sereine pédagogie du père de Camus qui, conseillant son rejeton, lui disait : «un homme civilisé, mon fils, c’est celui qui sait se retenir».
Aux vaines tentatives de diabolisation politico-médiatique, d’enfumage par pétards verbaux ont répondu les échos responsables et objectifs de beaucoup de Sénégalais qui ont salué et l’initiative et la prestation.
En récusant les débats politiques et électoralistes. Le contrat de confiance renouvelé entre le Président Macky Sall et la majorité du peuple sénégalais n’est même pas vieux d’une année et certains veulent l’avachir dans de stériles débats.
Le Président ne se laisse point distraire. Lui qui est résolument tourné vers des réalisations encore et encore à même de hisser le Sénégal vers le sommet de l’émergence. Le chemin du travail qui ennoblit l’homme et qui embellit une nation ne s’accommode point de monologues parallèles .Il n’emprunte pas les assourdissants soliloques qui peuplent les argumentaires de quelques psychanalystes, analystes et autres spécialistes de bazar, armés de mensonges, de médisances. N’en rajoutons pas ad nauseam, aux productions issues de la fabrique des imposteurs où l’éthique, la qualité, la réflexion et la vertu sont prohibées. Certains ouvriers de cette fabrique sont dans des récriminations faciles…par clavier. N’est-ce pas Mamadou Diop Decroix ?
UN BILAN BIEN COSTAUD
L’essentiel est que des Sénégalais de bonne foi -et qu’ils sont très nombreux !- se sont intéressés au discours du nouvel an et aux réponses face à la presse du Président de la République Macky Sall qui balise un autre chemin après celui qui, de 2012 à 2019, a ouvert un espoir au pays, un espoir qui demeure et conforte notre stabilité politique et nos performances économiques dans un environnement aux convulsions in-sécuritaires, ravageuses et corrosives. Les meilleures réponses que le Président Macky Sall a toujours apportées à ses contempteurs, restent la vertu du travail. Ce n’est facile, ce chemin. Toutefois, «le travail, s’il peut faire souffrir, c’est parce qu’il est porteur de nombreuses promesses». Une certitude aussi têtue que celle de la lumière du soleil en plein midi d’été : jamais le Sénégal n’a autant enregistré de performances économiques, jamais un pouvoir n’a autant mis le curseur sur des projets et des programmes sociaux.
Prenez n’importe quel secteur et faites la comparaison ! Les résultats sous la présidence de l’actuel locataire du Palais Léopold Sédar Senghor sont sans commune mesure. Bien sûr, ce n’est pas le nirvana économique et social. Mais ce n’est pas non plus l’enfer dans lequel les nihilistes veulent enfermer la gouvernance actuelle. Si le Président Macky Sall a «osé» faire dans un exercice de résilience mais de préparation de l’avenir, c’est parce que son bilan est bien costaud, n’en déplaise aux spécialistes des tempêtes et des orages.
Après le discours et la conférence de presse du Président Macky Sall sur lesquels Pouvoir comme Opposition peuvent trouver bien de bonnes matières à pétrir et à penser pour un futur meilleur, certains ont succombé à des prédictions apocalyptiques comme d’ailleurs ils en font depuis environ une décennie. Et pourtant qui peut dénier au Président de la République d’avoir une vision et de nourrir une grande ambition pour le pays ? Pas celui-là qui disait, parlant du Président Macky Sall : « (…) sa vision qui cristallise les attentes et espoirs des sénégalais, a été forgée au contact du pays profond, au constat du malaise social et des nombreuses fractures qui traversent la société sénégalaise, à l’observation d’une méthode de gouvernance qui appelait le changement. Elle découle d’une connaissance intime des réalités de nos terroirs, de l’observation des dures réalités quotidiennes des ménages ruraux, et des conditions de vie précaires des populations dans les centres urbains et périurbains.
La vision du président de la République s’est enrichie de patientes séances d’écoute, de discussions et de partage avec les sénégalaises et sénégalais de tous les âges et de toutes les conditions, des villes, mais aussi des villages et hameaux les plus reculés du pays. Cette vision prend également sa source au contact de nos compatriotes de la Diaspora, à la quête dans d’autres pays et continents, au prix de multiples sacrifices et de privations, d’un mieux-être pour eux-mêmes, mais surtout pour leurs familles, leur terroir et leur pays.
Cette vision est condensée dans le programme Yoonu Yokuté du Candidat qu’il fut. Elle s’inspire également de la marche du monde, marquée notamment par une série de crises, qui ont fini de remettre en cause bien des doctrines et approches en matière de développement économique. Cette vision, c’est celle d’un Sénégal émergent, abritant une société sur le chemin du progrès, solidaire et adossée à des valeurs telles que le respect de soi-même, de l’autre et du bien public ; sans oublier : la justice, l’équité, le sens du devoir.» Quel était l’auteur de ses propos ? Abdou Mbaye. Alors Premier ministre. C’était le lundi 10 septembre 2012, à l'Assemblée nationale du Sénégal. Lors de sa Déclaration de Politique Générale.
Par Dr MFS Sur Facebook
LETTRE OUVERTE AU MINISTRE DE LA SANTE
Sur mille autres qui renseignent à suffisance sur l'état de santé de nos hôpitaux, je voudrais, si vous permettez, me pencher sur un (1) point seulement : le transport des malades.
Sur mille autres qui renseignent à suffisance sur l'état de santé de nos hôpitaux, je voudrais, si vous permettez, me pencher sur un (1) point seulement : le transport des malades.
Dans l'hôpital où je travaille, seule UNE (1) ambulance fonctionne la nuit. Un seul chauffeur donc pour 12, 16, à 24h de garde. Eh oui, une seule personne pour toute cette charge de travail, je me demande d'ailleurs comment ils font pour tenir, ces braves gens... Le saviez-vous, monsieur le ministre ? Une (1) ambulance pour TOUS les services de l'hôpital y compris celui des urgences (SAU) qui, visiblement, vous préoccupent beaucoup.
Dans cette structure, monsieur le ministre, si le service de pédiatrie ou de gynécologie envoie l'ambulance - pour un transfert, ne disposant pas de bloc opératoire ou pas assez de place pour hospitaliser ; ou encore pour un examen para clinique quand la radiologie ou le laboratoire de l'hôpital ne fonctionne pas -, le SAU devra attendre que cette ambulance revienne pour transporter son malade à son tour. Ce, quels que soient la durée, la distance et les aléas (embouteillages monstres dans Dakar, accidents de la route, longue procédure à la structure de référence, etc.). Monsieur le ministre, dans pareille situation, que fait le si 2, 3, 4 urgences se présentent (fréquent en cas d'accidents de la circulation) en même temps, au mauvais moment ? Il désarmé, complètement perdu.
Sa tension est tellement perceptible que le patient d'en face ou un accompagnant ne manque de lui "remonter le moral" en ces termes pleins d'empathie : "Lii ngeen di daj ? Masta leen Docteur. Courage à vous, ce n'est vraiment pas facile"...
Dans ce cas de figure, monsieur le ministre, comment réussir la prouesse de transporter TOUTES les urgences qui atterrissent au SAU en ambulance ? Dans l'urgence, comment organiser un transfert sans faille ? - Les faire attendre à leurs risques et périls ? Combien de temps encore au juste avant que l'équipe de garde ne soit jetée en pâture si jamais les choses tournent mal ? - Appeler le SAMU ? Bonne idée ! Sauf que, monsieur le ministre, notre tout-puissant SAMU national a aussi ses limites. Malheureusement. Le croirez-vous si un soignant vous dit qu'il lui est arrivé, bien des fois, de passer de longues et pénibles heures de stress à attendre l'appel du SAMU qui est à la recherche d'une place pour un (1) patient, UN SEUL ?
La pression du médecin de garde (du SAMU) peut alors se ressentir à l'autre bout du fil. Il en veut, il recherche désespérément, mais il n'en trouve pas. AUCUNE place disponible dans les toutes les structures sollicitées. Et si ce SAMU national est utilisé comme moyen de transport - ce qui n'est pas sa mission première -, c'est alors à la famille du patient qu'il revient de payer les frais de déplacement (15 000F CFA, là où une maman, démunie, suppliera le caissier de ne pas lui facturer les 3 000F CFA de ticket de consultation...) Je vous passe les détails des réactions pré/post évacuation.
Pauvre médecin de garde, il devra prendre sur lui et encaisser les insultes destinées aux autres maillons de la chaîne. Monsieur le ministre, qu'auriez-vous fait devant toutes ces éventualités qui sont la triste réalité sur le terrain ? Médecin, sous équipé, avec très peu de moyens internes, comment réagiriez-vous pour assurer une prise en charge adéquate, dans les conditions optimales, offrir les meilleurs soins qui soient à un patient qui vous arrive en pleine nuit dans une situation d'extrême urgence ?
Avec votre permission, monsieur le ministre, je vous invite à faire un tour dans les services d'urgences la nuit - incognito - pour voir dans quel rythme les professionnels de la santé bataillent pour sauver des vies. Je peux vous garantir que certains de ces faciès vous resteront à jamais. En vous remerciant de bien vouloir apporter réponses à nos préoccupations, je prie que nous nous y mettions tous pour rehausser, à un niveau on ne peut plus respectable, le plateau technique de nos structures sanitaires.
Dr MFS Sur Facebook
MADINA WANDIFA DÉVERSE SA COLÈRE DANS LA RUE
Les populations de Madina Wandifa ont soif, car le château d’eau ne fonctionne plus depuis plus d’une dizaine de mois. Pour s’approvisionner en liquide précieux, c’est la ruée vers des rares puits de cette commune du département de Bounkiling
Les populations de la commune de Madina Wandifa ont soif, car le château d’eau ne fonctionne plus depuis plus d’une dizaine de mois. Pour s’approvisionner en liquide précieux, c’est la ruée vers des rares puits de cette commune du département de Bounkiling. Profonds de plus d’une trentaine de mètres, ils peinent souvent à assouvir les besoins des nombreux usagers.
Désemparées, les populations ne savent plus à quelle source se fier. Pour «porter à la connaissance du président de la République et de l’opinion nationale et internationale leur souffrance atroce est insupportable», des jeunes, des femmes et même des personnes du 3e âge ont investi la rue pour partager leur indignation. Ce qui était annoncé comme une marche pacifique a failli dégénérer.
Et ni le maire ni l’adjoint au préfet de Bounkiling encore moins le sous-préfet n’ont pu calmer l’ardeur des manifestants qui, à travers des pancartes, exposent leur souffrance. «Ces souffrances sont exclusivement dues au manque du liquide précieux dans cette commune de plus de 17 mille âmes. La pénurie impacte négativement la santé et l’éducation», souligne Daffé Bayo.
Natif de cette commune, le président du Conseil régional de la jeunesse déplore le taux élevé de mortalité maternelle et de la déperdition scolaire des filles qui passent la plupart de leur «temps au puits». Cette pénurie date de longtemps. Acquis en 1983, le forage n’a pu résoudre la question.
C’est pourquoi «lors du Conseil des ministres décentralisé tenu à Sédhiou le 25 février 2015 et suite à la demande du maire de la commune, le Président avait donné des instructions au ministre de l’Hydraulique d’octroyer un nouveau forage à la commune de Madina Wandifa. 11 mois après, le forage a été construit».
Seulement en lieu et place d’un édifice complet dont un château et un réseau d’adduction, la commune est dotée d’un château sans réseau et qui est raccordé à l’ancien réseau d’adduction déjà vétuste de plus de 36 ans. «Cela a entraîné des dysfonctionnements récurrents du forage, caractérisés par des pannes de la pompe, la faiblesse du débit, la baisse de tension occasionnant l’arrêt définitif de l’ouvrage depuis presque 10 mois», regrettent les populations.
Madina Wandifa est sortie dans la rue pour rappeler au Président que «malgré l’installation du nouveau forage, la question de l’eau n’est pas encore résolue». «Nous sommes sortis pour dénoncer les mauvaises conditions dans lesquelles nous vivons depuis une année. Nous exigeons que le gouvernement mette fin à cette situation, martèle le porteparole des manifestants. Il est inimaginable qu’une population de plus de 17 mille âme reste sans eau portable pendant presque 1 ans», déplore Kouka Faty.
Suite à l’interpellation du député-maire Malang Séni Faty lors du vote du budget du ministre de l’Eau et de l’assainissement, Serigne Mbaye Thiam a dépêché une mission pour faire l’état de lieu. L’inspection technique de l‘ensemble des ouvrages a révélé de multiples dysfonctionnements, notamment au niveau du réseau. La mission a formulé des recommandations pour «résoudre de manière définitive cette situation désastreuse que vivent les citoyens de la commune de Madina Wandifa».
450 branchements sont à reprendre et 500 nouveaux à faire. Il est prévu de construire un abreuvoir pour le bétail. Le rapport de la mission indique la mise en place d’un comité de pilotage composé de 8 membres. «Ce rapport de la mission du ministère de l’Eau et de l’assainissement montre à suffisance qu’avec un peu de volonté, il est possible de trouver des solutions», explique M. Faty.
Rouges de colère, les populations qui ont barré la Rn4 et la route Sédhiou-Madina Wandifa jusqu’à 11 heures 30 invitent le président de la République et son gouvernement à résoudre «immédiatement la question de l’eau à Madina Wandifa. C’est pour donner un sens au concept Sénégal émergent de tout et pour tous».
UNE OFFRE DE 39 MILLIARDS, PLUS THIAGO SILVA, LE PLAN DU PSG POUR FAIRE SIGNER KOULIBALY
Le club français qui avait dans le passé tenté sa chance est revenu à la charge pour enrôler Kalidou Koulibaly
La succession de Thiago Silva est une des préoccupations du Psg. Le club français qui avait dans le passé tenté sa chance est revenu à la charge pour enrôler Kalidou Koulibaly. Pour convaincre Naples, le champion de France semble trouver un plan idéal.
Il y a du monde à la porte de Kalidou Koulibaly. Le défenseur international sénégalais de Naples (D1 Italie) est la cible de plusieurs écuries européennes, prêtes à faire des folies pour le faire signer. Mais ces derniers jours, c’est le PSG qui s’est de nouveau manifesté, après un premier échec. Selon la presse française, le club du président Nasser al-Khelaïfi est revenu à la charge, avec plus de détermination. « Le PSG est de nouveau intéressé.
Le temps n’est cependant pas encore à l’offre, loin de là. Mais le club de la capitale a bien noué contact afin de rediscuter de la possibilité d’un transfert », rapporte une source que nous avons visitée. Le champion de France qui doit chercher un remplaçant à Thiago Silva doit faire preuve de pragmatisme. Lors de la saison écoulée, l’équipe de Thomas Tuchel avait cherché à arracher le défenseur à Naples. Le club s’était même mis d’accord financièrement avec le joueur, mais le Sénégalais avait changé d’avis au dernier moment. Mais entretemps, la situation du Sénégalais a évolué. De cadre « intouchable» et même « intransférable », l’international sénégalais s’est du jour au lendemain retrouvé sur le marché. Suite à une « mutinerie » des cadres de Naples, le président Aurelio De Laurentis avait décidé de sévir. Plusieurs joueurs dont Callejon, Allan ou encore Kalidou Koulibaly sont pointés du doigt et déclarés. Très remonté, le président napolitain a même confirmé qu’il n’hésiterait pas à « brader » le Sénégalais, si une offre intéressante se présentait. Alors qu’il avait craché sur les 100 millions d’euros de Manchester United, Aurelio de Laurentiis a confirmé qu’il est disponible à céder son défenseur contre une somme comprise entre 70 et 75 M€.
60 MILLIONS PLUS THIAGO SILVA
Faire venir Kalidou Koulibaly est la première option de Leonardo, Directeur sportif du PSG. Des sources proches du dossier soulignent que ce dernier a trouvé un plan pour convaincre le président napolitain. Le Brésilien compte proposer 60M€ à Naples, tout en incluant Thiago Silva dans l’opération. « Thiago Silva pourrait être prolongé d’un an, avant d’être poussé vers Naples ou bien incité à le rejoindre à la fin de son contrat », détaillent ces sources. En fin de contrat en juin prochain, Kalidou Koulibaly ne serait pas contre un départ de Naples. Le joueur âgé de 28 ans a même fait part à son président de son désir de quitter le club. Arrivé au club en 2014 en provenance du Racing Genk (D1 Belgique), le natif de Saint-Diés-Des-Vosges (France) s’est imposé à Naples, devenant l’un des meilleurs à son poste. Le PSG qui avait proposé un salaire annuel de 15 M€ net au joueur devra tout de même faire avec la forte concurrence. Manchester United, Manchester City, Real Madrid, Barcelone, West Ham, ou encore Everton sont de sérieux prétendants. Reste à savoir si le PSG parviendra à convaincre le joueur de son projet sportif.
LE DÉFI DE MACKY SALL
Le président de la République donne les premiers coups de balai ce matin chez lui à Mermoz. Une belle initiative qui sera satisfaisante s’il y a une adhésion populaire à ce projet de «Sénégal propre».
Le président de la République donne les premiers coups de balai ce matin chez lui à Mermoz. Une belle initiative qui sera satisfaisante s’il y a une adhésion populaire à ce projet de «Sénégal propre».
Balais à la main, poussant une brouette, masque sur le nez… C’est l’image qu’on verra peutêtre de Macky Sall devant sa maison à Mermoz. Le président de la République va ainsi concrétiser le démarrage effectif de la campagne nationale de promotion de la propriété nommée «Cleaning days» dont il répète l’importance depuis sa réélection. Par conséquent, il va troquer son manteau de chef d’Etat pour enfiler les habits d’un citoyen «éboueur».
Les choses ont traîné depuis que l’idée a germé dans sa tête à cause de beaucoup de contraintes structurelles et conjoncturelles. Mais à travers cet engagement, le chef de l’Etat cherche à inciter tous les segments de la société, notamment les maires, les conseillers municipaux, les imams, les maîtres coraniques, les membres d’Asc, la jeunesse, les groupements féminins à s’investir dans la lutte contre l’insalubrité.
Lors de la Tabaski 2019, il avait annoncé que son souhait est de voir le Sénégal cité parmi les pays les plus propres du continent africain dans un délai d’un mois. Il avait manqué ce pari en se rendant compte évidemment que la réussite d’un tel défi nécessitait une forte mobilisation des uns et des autres, mais aussi une logistique performante.
Maintenant, il reste à savoir aussi s’il va obtenir l’adhésion populaire. Sachant que les Sénégalais, dans leur grande majorité, ne font pas de la propriété publique une priorité. A Dakar, la devanture de certaines maisons est un véritable dépotoir d’ordures. De même que certains marchés où les clients sont accueillis par l’odeur nauséabonde.
Autre chose qui risque d’être un frein à la réussite d’un Sénégal propre comme le Rwanda cité parfois en exemple, c’est l’accompagnement de l’Etat. Les collectivités locales qui sont aujourd’hui sollicitées n’ont pas été toutes dotées en matériels pour débarrasser leur localité des saletés.
Même si Macky Sall avait soutenu qu’au «chapitre des moyens logistiques, je viens de réceptionner un important lot d’équipements et de matériels roulants : bennes, poly bennes, camions, tractopelles, balayeuses, laveuses.
Ces matériels relèvent de l’Unité de coordination de la gestion des déchets qui appuie notamment les collectivités territoriales de Dakar, de Touba, de Tivaouane, entre autres».
LA PRÉSIDENTIELLE, ''C'EST DÉJÀ GÂTÉ''
La résurrection ivoirienne, Ouattara le mal aimé, Les fantômes de la crise de 2011- Le duel ADO-SORO vu d'un village Potemkine, au bord des lagunes
« La Présidentielle, c’est déjà gâté ! ». Cette expression résume à elle seule le désarroi des Ivoiriens à quelques mois d’une présidentielle qui s’annonce tendue. Car, si la Côte d’Ivoire connaît une certaine embellie économique, le pays demeure une vraie cocotte-minute pouvant exploser à la moindre étincelle.
« La présidentielle, c’est déjà gâté » ! Dans un français approximatif, Willy tente d’expliquer que les dés sont déjà pipés. « Ouattara veut faire du forcing. Soro est trop pressé et à force il risque même de se faire empoisonner. Bédié, lui, est trop vieux. On n’a aucune idée de ce que ça sera cette élection. C’est déjà gâté » !
Le jeune homme, la trentaine révolue, ne croit plus au jeu des politiciens. Rencontré dans le quartier chic du Plateau de Cocody, Willy tient son petit commerce de vente de téléphones portables.
La politique, il n’y croit plus. « Même si aujourd’hui, Soro se présentait au coin de la rue, je n’accourrais pas pour le voir. Je ne suis ni pro Ouattara, pro Gbagbo ou qui que cela soit, je suis pro-ivoirien. Aucun d’entre eux ne fera quelque chose pour la Côte d’Ivoire », se désole-t-il. A son fatalisme, Willy joint une dose d’inquiétude.
La résurrection ivoirienne
Il était là en 2011. Et il se souvient parfaitement de ces chaudes journées d’avril, en pleine crise postélectorale, où les tirs de balles les avaient contraints au chômage. « Une période difficile qui a fait mal à la Côte d’Ivoire. Nous tentons encore de nous en remettre. On vu comme les choses se présentent, nous craignons de revivre la même situation. On est dans une impasse », croit-t-il.
Huit années se sont écoulées depuis cette période sombre, qui a fait 3000 morts. Et la Côte d’Ivoire a eu le temps de panser ses blessures. Comme le Phénix qui renait de ses cendres, le pays s’est refait une santé.
De grands travaux ont été lancés. Un immense pont et des autoroutes ont été construits. En moins d’une décennie, le pays est redevenu la coqueluche des investisseurs étrangers. En témoigne, les grandes enseignes françaises et chinoises, qui jalonnent les rues du Plateau. Mais ça, c’est le côté pile de Abidjan.
Côté face, le tableau se noircit. De l’autre côté du pont, qui sépare les beaux quartiers de la banlieue, une autre réalité. « Regardez tous ces ponts ? Vous pensez que c’est ce dont Abidjan a besoin. Qui va payer la note ? C’est encore nous les pauvres.
En 2020, la note sera bien salée », peste Adramé, taximan. Malgré les gros investissements, la circulation est toujours dense. « Si vous vous plaignez à Dakar des embouteillages, on ne sait pas ce qu’on doit dire d’Abidjan. Ici, on ne circule même pas. On ne comprend pas à quoi sert toutes ces routes », s’énerve Adramé qui nous fait traverser le grand échangeur de Marcory, dont les travaux ont été initiés par le président Alassane Ouattara. Depuis Houphouët, il a été le seul à avoir initié des travaux dans le pays. Et pourtant, son modèle économique peine à convaincre.
Ouattara, le mal aimé
« Houphouët, il a donné à manger à tout le monde. Mais, Ouattara, lui, a donné les richesses à ses partisans. Les transports, les commerces, les grandes entreprises, tout est concentré aux mains des nordiques », se plaint le chauffeur de taxi. Qui lui rappelle ses promesses de campagne. « Il avait dit qu’il ne resterait que 5 ans. Juste 5 ans pour après partir. Mais, il ne veut pas quitter. »
« Ouattara, il n’a qu’à partir. On ne veut plus de lui. Ça suffit ! », s’emporte Olivier, trouvé sous un immeuble du populeux quartier de Marcory. « Si la France ne s’en mêle pas, Ouattara va partir. Mais, tout ça, c’est la faute à la France.
C’est Macron qui tire les ficelles. Sa visite, là, (Ndlr : du 20 au 22 décembre 2019), elle n’est pas fortuite. Il est venu donner ses consignes à Ouattara », croit savoir Olivier. Un peu plus au nord, le chic quartier du Golfe.
Dans la commune, la plus select de la ville, les villas cossues et les résidences d’ambassades se toisent. Dans le prolongement de l’hôtel du Golfe, là où, Alassane Ouattara avait trouvé refuge une décennie plus tôt, après la destruction de sa résidence durant la crise postélectorale, le siège de Guillaume Soro. Devant, une voiture de police veille au grain. L’entrée est interdite aux étrangers. À quelques mètres du siège, une voiture calcinée.
Mais, on ne saurait dire s’il résulte de la répression brutale des partisans de Soro, ancien chef rebelle, devenu président de l’Assemblée nationale et candidat à la présidentielle en 2020. Un mandat d’arrêt international a été émis contre lui, le 23 septembre dernier, après sa tentative de rentrer au pays. Il est poursuivi pour tentative d’atteinte à l’autorité de l’Etat et à l’intégrité du territoire.
Plusieurs de ses camarades ont été arrêtés et emprisonnés. « On ne comprend pas Ouattara, s’emporte Alioune, un autre taximan. Il veut empêcher son compatriote de rentrer chez lui. Et refuse aussi que Gbagbo rentre au pays. Gbagbo n’a rien fait. Son seul tort c’est d’aimer son pays », fulmine-t-il.
Les fantômes de la crise de 2011
La situation semble confuse à quelques mois des joutes électorales. Mais, que cherche Ouattara ? « Il veut forcer. Et ça les Ivoiriens, ne l’accepteront pas. Il va briguer un 3e mandat. Il semble avoir le soutien de la France », pense Oumar, vendeur d’ananas, à Koumassi.
« Certains d’entre nous pensent même à retourner au pays pour laisser passer la tempête », nous confie Alioune, un sénégalais, 100% Baol-Baol, rencontré dans le centre d’Abidjan. « Je travaille au Plateau mais j’habite à Adjamé. Nous étions là en 2011, aussi. Mais, au vu de la situation, certains d’entre nous ont même commencé à rapatrier leur famille au Sénégal. On a peur », nous dit Alioune.
Les manchettes des journaux donnent déjà le ton. « Coup d’Etat avorté », « Tout sur le dossier béton du procureur Abdou », « Sur les traces de Guillaume Soro », « Tout se complique pour Soro », « Pluie d’indignations et de condamnation » …le tout sur fond de « Joyeuses fêtes ». « C’est calme apparemment mais à l’intérieur la situation est pourrie », nous souffle Mountakha, rencontré à la rue des Jardins, aux Deux Plateaux.
Pour le moment, pro Ouattara et pro Soro se regardent d’un œil en attendant la « finale », comme disent les Ivoiriens.
SADIO MANÉ, BALLON D’OR AFRICAIN 2019
L'information a été livrée en exclusivité par un membre du Comité Exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) à Sud Quotidien, vendredi 3 janvier
Sadio Mané a été désigné meilleur footballeur africain de l’année 2019. Cette information a été livrée en exclusivité par un membre du Comité Exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) à Sud Quotidien hier, vendredi 3 janvier.
«Il ne fait l’ombre d’aucun doute, Sadio (Mané) est le Ballon d’or », confie notre interlocuteur que nous avons joint dans la capitale égyptienne, Le Caire, qui va abriter la cérémonie ce mardi 7 janvier 2020. Finaliste trois fois d’affilée, la star des Lions a finalement touché le graal. Il est le deuxième sénégalais, après El Hadji Ousseynou Diouf (sacré ballon d’or en 2001 et 2002) à remporter le ballon d’or africain.
La saison époustouflante réalisée par l’enfant de Bambaly (région de Sédhiou) avait créé une vive polémique après son absence sur le podium du Ballon d’or France Football mais aussi le traitement que le collège électoral surtout africain lui avait réservé lors de la désignation du The Best de la Fifa. Ce titre est la récompense d’un talent pur, une carrière ascendante d’un joueur talentueux doté d’une générosité hors pair. En témoignent ses investissements dans l’éducation et la santé dans son village d’origine.
Selon ses proches que nous avons joints déjà au téléphone, une grande cérémonie est prévue le 8 janvier au Musée des Civilisations Noires et à laquelle le Président de la République, Macky Sall, pourrait assister.
Déjà, le Douzième Gaïndé de Issa Laye Diop qui a décidé d’effectuer le déplacement au Caire est à pied d’œuvre dans le but de réserver à l’attaquant vedette des Lions un accueil digne de son rang. Bravo, champion !!!
Le Directeur Général de la Senelec Pape Demba Biteye a procédé à la mise en service du réseau électrique de Ngoule, Poute Ngolomone et de Mbelky dans la commune de Tocky Gare.
Le Directeur Général de la Senelec Pape Demba Biteye a procédé à la mise en service du réseau électrique de Ngoule, Poute Ngolomone et de Mbelky dans la commune de Tocky Gare. Le maire de la commune de Tocky Gare Abdou Diagne a salué les efforts qui ont été réalisés en matière d’électrification rurale dans sa commune depuis 2012 avec l’électrification de près de 10 villages. Toutefois, il demande l’électrification de dix autres villages mais aussi et surtout l’amélioration de la qualité du courant pour faire fonctionner leurs forages.
L’accès à l’électricité est devenue une réalité dans les localités de Ngoule , Poute ,Ngolomone, Mbelky. Le Directeur Général de la Senelec, Pape Demba Bitèye, accompagné du Directeur de l’Agence sénégalaise d’électrification qui a procédé hier, vendredi, à la mise en service du réseau électrique au niveau de ces 4 villages annonce l’accès universel à l’électricité d’ici 2025.
Le maire de la commune de Tocky Gare a plaidé l’électrification d’une dizaine de villages sur les 46 autres villages restants mais aussi l’amélioration de la qualité du courant. Pour le Directeur Général de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale, près de 600 milliards seront injectés dans le programme d’accès universel de l’électricité .
Pour Baba Diallo, le taux d’électrification rurale est passé de 24% en 2012 à un peu prés de 50 % à nos jours. C’est la raison pour laquelle l’Etat a mis en place un plan national d’urgence d’électrification rurale afin de relever le taux d’électrification rurale à un taux de 60, à l’horizon 2025. 6 villages seront électrifiés cette année dans cette commune de Tocky Gare dans le cadre du Programme 218 villages et un village dans le Programme avenant N phase 2.
Ainsi, l’Aser s’engage à électrifier 7 autres villages de cette commune du département de Diourbel. Le Directeur Général de la Senelec soutient pour sa part que le chef de l’Etat les a instruit de tout mettre en œuvre pour que l’accès universel de l’électricité soit atteint d’ici 2025 : « Chaque pas que nous posons doit contribuer à réduire la fracture et les inégalités sociales entre les populations urbaines et les populations rurales.
C’est pourquoi, c’est une satisfaction et une fierté pour nous de venir devant cette forte mobilisation des populations, sous le leadership de leur maire, pour procéder à la mise en service de ces villages qui, nous en sommes persuadés, contribuera fortement au développement d’activités productives », a conclu Bitèye.
«NOO LANK», EN CARAVANE DANS LA BANLIEUE
Interdit de tout rassemblement ou autre marche au centre-ville de Dakar, le collectif « Noo Lank » qui lutte contre la hausse du prix de l’électricité délocalise ses manifestations.
Interdit de tout rassemblement ou autre marche au centre-ville de Dakar, le collectif « Noo Lank » qui lutte contre la hausse du prix de l’électricité délocalise ses manifestations. Hier, vendredi 3 janvier 2020, le collectif en question a organisé une caravane qui a sillonné les principales artères de la banlieue pour sensibiliser les populations sur la mesure étatique de hausse du prix de l’électricité. Sous bonne escorte policière et dans les deux départements de Pikine et Guédiawaye.
Le collectif « Noo Lank » n’entend pas lâcher prise dans son combat résolu contre la hausse du prix de l’électricité décrétée par l’Etat du Sénégal. Au lendemain de la rencontre de sa délégation conduite par Fadel Barro, le Pr Malick Ndiaye et cie, avec le Médiateur de la République Alioune Badara Cissé, Le collectif « Noo Lank » s’est déporté dans la banlieue dakaroise pour prêcher contre la « flambée » du prix de l’électricité qui risque d’impacter sur le panier de la ménagère sénégalaise. Et cela, par le biais d’une caravane qui a sillonné les deux départements de la banlieue.
Le véhicule de la caravane, avec à son bord, une sono et quelques membres du collectif qui a pris le départ au rond-point Canada s’est ébranlé vers 10h 47mn dans les artères du département de Guédiawaye, première étape de la caravane. Le préposé au micro, depuis le haut du véhicule, lançait des slogans comme un cri de guerre « Courant bi dafa cher, facture yi dafa cher. Noo Lank, No bagn!! »
Un autre groupe se chargeait de distribuer des flyers où était inscrit le même slogan pour dénoncer la cherté du prix de l’électricité. Des passants voire les populations les reçoivent avec un air de compassion pour les peines qu’ils endurent pour mener ce combat alors qu’elles jugent qu’elles devraient en faire partie. « Tout est cher dans ce pays. Nous sommes très fatigués avec notre maigre pouvoir d’achat. Le prix de l’électricité a haussé comme possible », s’est indigné cette dame qui poursuit : « Macky Sall et son gouvernement doivent nous aider, on est fatigué. Moi, je payais 35.000 frs mais avec ma nouvelle facture, je paye 90.000 frs. Ce qui n’est pas normal » lance tout de go la dame qui se dit en phase avec le collectif « Noo Lank ». Un autre groupe de personnes, après avoir pris leur flyers, se disent en phase complète. « Nous qui avons refusé et sommes à la touche sommes plus nombreux que ceux qui marchent. C’est un problème qui nous interpelle tous », indique un vieux sur le trottoir avec ses amis. Et l’un deux de renchérir : « Il faut une grève générale pour faire fléchir le gouvernement contre cette mesure. C’est la seule solution ».
Dans les divers points stratégiques, la caravane s’arrête pour mieux sensibiliser les passants et les populations riveraines. Des fois, du haut de leurs immeubles, les populations lancent des gestes pour montrer qu’elles sont en phase. La caravane pour Guédiawaye s’est terminée au niveau de Médina Gounass où les forces de l’ordre en charge de la circonscription de Guédiawaye se sont arrêtées afin de laisser la relève aux forces de l’ordre de Pikine. La caravane s’est alors dirigée dans les avenues de Dagoudane avant son point de chute vers 13h 55 mn. « Nous nous réjouissons de la réussite de la caravane. Les populations ont été sensibilisées sur la hausse du prix de l’électricité. On a distribué des supports en prélude à la marche du 10 Janvier », renseigne Mame Cheikh Seck coordonnateur du collectif « Noo Lank Guédiawaye ».
Et de poursuivre : «La caravane a permis de ramasser des cas de fraude sur les factures. Nous allons déposer une plainte contre la Senelec et nous allons poursuivre le combat ». Prélude certainement de la grande manifestation du 10 janvier prochain contre la hausse du prix de l’électricité, la caravane des départements de Pikine et Guédiawaye remet une couche sur la détermination de « Nio Lank » à aller encore plus loin dans la contestation du relèvement du prix de l’électricité. Même si le président Macky Sall lui-même a confirmé, lors de sa sortie médiatique du 31 décembre, que la baisse du prix n’était pas pour demain.