SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
23 juillet 2025
AS PIKINE SORT LE JARAAF, LA LIGUE 1 BOUSCULEE
Dans l’affiche phare, le Jaraaf de Dakar et l’AS Pikine, deux équipes évoluant en Ligue 1, ont été départagés aux tirs aux buts. C’est en faveur des Pikinois qui se sont imposés
Les équipes qualifiées pour les 16e de finale de la Coupe de la Ligue sont connues à l’issue du premier tour disputé au cours du week-end. Dans l’affiche phare, le Jaraaf de Dakar et l’AS Pikine, deux équipes évoluant en Ligue 1, ont été départagés aux tirs aux buts. C’est en faveur des Pikinois qui se sont imposés sur la marque de (4 TAB 2). Ce premier tour a été marqué par la bonne opération du Jamono de Fatick, du Guédiawaye FC et de Thiès qui ont réussi à éjecté leurs adversaires du Ligue 1.
Les retrouvailles entre le Jaraaf et l’As Pikine, match-phare du premier tour de la Coupe de la Ligue, se sont achevées hier, dimanche, au stade Alassane Djigo, par la qualification des Pikinois.
A l’issue d’une rencontre disputée suivie des prolongations (0-0), l’As Pikine a attendu la séance des tirs au but pour finalement s’imposer sur le score (4 TAB 2). Un succès qui lui permet de rééditer le court succès réalisé face aux « Vert et Blanc » lors de la 2ème journée de championnat remportée il y a quelques semaines au stade Léopold Sédar Senghor (1-0).
L’autre rencontre opposant le Casa Sports et le Stade de Mbour, deux autres équipes de L1, a été sanctionnée au stade Aline Sitoé Diatta par la victoire des Ziguinchorois sur la plus petite des marques (1-0).
Pour le premier tour, la hiérarchie a été toutefois bousculée par des équipes évoluant en Ligue 2. C’est le cas de l’équipe de Fatick du Jamono, co-leader de la Ligue 2, qui a réussi à surprendre en déplacement le Ndiambour de Louga, équipe évoluant en L1 (0-1).
Au même moment, l’équipe de Guédiawaye FC ( L2) décrochait au bout des prolongations la qualification face à l’Union sportive goréenne ( L2) qu’elle a épinglée sur le score de 1 à 0.
L’équipe de Thiès FC ( L2) a réussi également une belle performance en éjectant Mbour Petite côte (L1) de la compétition. Les Thiéssois sont allés s’imposer sur la marque de 1 but à 0. Hormis les « Pelicans », les équipes mbouroises en lice se sont toutes illustrées en remportant leurs différents duels.
Les Mbourois de Keur Madior (L2) ont ouvert la ronde en réussissant le tour de force de sortir largement victorieux face à l’US Ouakam (3-0). Au même moment, l’équipe de Demba Diop FC se hissait en 8e de finale suite à sa victoire obtenue à l’issue des prolongations face à la Renaissance de Dakar (2 – 0).
Pour les autres rencontres, l’EJ Fatick a pris le meilleur sur Amitié FC de Thiès (1-0). L’As Douanes a pour sa part, réussi à venir au bout de l’équipe d’Africa Promo Foot ( L2) sur la marque de 4 à 2. Au stade Amadou Barry, les Académiciens de Dakar Sacré cœur ( L1) ont assuré (1-0) en se défaisant du Duc ( L2). Quant à l’équipe de Niary Tally ( L1), elle a écarté la Linguère de Saint-Louis, leader de la Ligue 2 sur la marque de 2 buts à 1.
Les résultats 1er Tour
USO – Keur Madior (0 – 3 )
NGB – Linguère ( 2 – 1)
Demba Diop FC – Renaissance 2 – 0 (AP) ;
EJ Fatick – Amitié FC ( 1 – 0 )
Jamono Fatick – Ndiambour ( 1 -0)
GFC – US Gorée ( 1-0)
Douanes – Africa Promo Foot (4-2)
DSC – DUC (1-0)
Casa Sports – Stade de Mbour (1-0);
Port – Sonacos (0-1);
AS Pikine – Jaraaf ( 4 TABT)
MPC – Thiès FC (0-1)
PAR MADIAMBAL DIAGNE
NETTOYER PROPREMENT LE SÉNÉGAL, POURVU QUE ÇA DURE
Le plus important tiendra à la constance des autorités à maintenir l'exigence de propreté publique - On ne regrettera jamais assez qu’une initiative comme la levée des couleurs le premier lundi du mois, soit tombée en désuétude
Il y a quelques semaines, le Président Macky Sall, en séjour à Tanger (Maroc), contemplait avec délectation, de la fenêtre de son hôtel, le bleu azur de l’océan Atlantique. Il ne pouvait pas s’interdire de dire à haute voix : «J’aimerais bien voir des plages et cette mer aussi propres chez nous.»
On peut dire qu’il parlait pour tous ses compatriotes, car tout un chacun devrait aimer vivre dans un cadre propre et sain, débarrassé des détritus et autres saletés. C’est ainsi qu’on devrait considérer que tous les Sénégalais peuvent et doivent se sentir concernés par l’appel du chef de l’Etat, pour des opérations régulières de nettoiement des rues des différentes localités du pays.
L’annonce avait été réitérée par le Président Sall à l’occasion de son message à la Nation, le 31 décembre 2019. Le Président Macky Sall, pour la mise en œuvre de son nouveau programme gouvernemental «Zéro déchet», voudrait prêcher par l’exemple, en se retroussant les manches, prendre les balais et les râteaux. Il incite ainsi ses concitoyens à se joindre à l’effort collectif pour rendre propres nos environnements urbains. Les collectivités locales et les entreprises et autres citoyens lambda sont attendus. La première édition d’une activité qui se voudrait mensuelle a été organisée le samedi 4 janvier 2020.
C’est un début dont on se félicite, mais l’engouement et l’engagement des populations ne sont véritablement pas encore au rendez-vous. Le citoyen à la rescousse de l’Etat. Il convient de souligner qu’il incombe, au premier chef, à l’Etat et aux collectivités locales d’assurer le travail de nettoiement des rues et de collecte des déchets ménagers. Il reste que nous avons fini depuis belle lurette de constater dans ce pays la carence des institutions publiques à assurer convenablement le ramassage des ordures ménagères.
Le système avait été déstructuré depuis le régime du Président Abdou Diouf. Son successeur Abdoulaye Wade s’était essayé en vain à régler la question du ramassage des ordures à Dakar et dans les grandes villes du Sénégal. Finalement, des opérateurs privés sénégalais se sont improvisés collecteurs de déchets ménagers, à la faveur de concessions signées avec l’Etat et/ou certaines mairies de grandes villes. Le ramassage des ordures est ainsi tombé dans une forme d’informel qui a rendu plus précaire ou aléatoire le système.
Les nouveaux préposés à cette mission ont pu se renforcer au détriment de leurs interlocuteurs publics. On assistera à des actions de sordides chantages ou de sabotages scandaleux avec des cargaisons de déchets ménagers déversés, au vu et au su de tout le monde, sur des artères principales de la ville de Dakar par exemple. Par ces moyens, ces opérateurs protestaient contre des retards de règlements de factures ou pour contrecarrer la volonté de l’Etat de recourir à une structure internationale spécialisée pour ce type de travaux.
De même, les personnels de ces fameux Groupements d’intérêts économiques s’illustrent toujours de la sorte pour manifester des revendications syndicales. On observera également que les éboueurs se mettent eux-mêmes à chercher dans les déchets divers objets pour les revendre à des receleurs ou récupérateurs installés à tous les coins de rues. C’est dire que les ordures ne sortent pas de la ville. Faute d’un système de traitement industriel des ordures, la plupart des objets déposés à la décharge de Mbeubeus sont retournés en ville par des récupérateurs informels.
Ainsi, les villes du Sénégal, notamment la capitale Dakar, sont devenues les plus sales du monde. Il faut dire que les élites politiques, administratives et certains milieux d’affaires ont trouvé de l’intérêt dans la désorganisation de ce système. En effet, le secteur est réputé générateur de beaucoup d’argent et toutes sortes de combines s’y développent au détriment des populations ainsi prises en otage. Les populations, dans de nombreux quartiers, finissent par organiser leur propre système de ramassage des ordures.
Le phénomène a produit le pullulement de charrettes à traction hippomobile, chargées d’ordures, qu’elles déversent dans d’autres endroits de la ville. Les populations consentent à payer de nombreux charretiers qui se sont transformés en éboueurs occasionnels. Les mêmes charrettes, sans la moindre mesure d’hygiène, allaient se mettre à transporter, à la suite des ordures de toutes sortes, des denrées alimentaires et d’autres produits de consommation courante. Ces charrettes ont plutôt participé à dégrader davantage le cadre de vie.
Pourquoi tout le monde n’est pas sorti pour nettoyer devant chez soi ?
C’est enfoncer une porte ouverte que de dire que les populations cherchent à assainir leur cadre de vie, le rendre plus propre et hygiénique. La propagande politique voudrait que la première journée de l’opération «Zéro déchet», conduite par le Président Macky Sall, fut un succès éclatant, mais toute personne qui a pris le soin de sillonner la ville de Dakar, durant la journée du samedi 4 janvier 2020, a pu constater que la mayonnaise n’a pas encore bien pris.
Il faudrait identifier les causes du relatif manque d’adhésion des populations à cette initiative qui pourtant les concerne toutes. C’est le moyen de juguler et corriger les ratés et surtout de donner plus d’atouts de participation populaire aux éditions prochaines. L’information était-elle bien passée auprès des populations concernées ?
On peut le dire, même si le temps entre l’annonce faite par le chef de l’Etat et le démarrage de l’opération n’aurait pas laissé la possibilité de bien sensibiliser et mobiliser du monde. Néanmoins, de nombreux médias chauds ont pu réaliser des éditions spéciales consacrées à cet événement. Personne ne devrait pouvoir dire ne pas être au courant de cette nouvelle initiative de nettoiement des rues des villes. Au demeurant, l’approche a pu pécher quelque part.
D’aucuns ont pu avoir le sentiment que l’opération était plus une affaire propre et exclusive des partisans du Président Macky Sall qu’une initiative citoyenne inclusive. La maire de Dakar, Soham Wardini, n’a pas manqué de se mettre au-dessus des coteries politiques pour s’élever à la hauteur de ses responsabilités. Il reste que les responsables politiques du camp présidentiel n’ont en effet mobilisé que leurs militants et sans doute pas tous.
Chacun cherchait à avoir quelques images, avec quelques groupes de personnes, à poster sur les réseaux sociaux, pour donner l’air d’avoir été un acteur majeur de cette opération. Aussi, les responsables politiques se sont-ils rués sur les radios et télés pour réagir en direct dans les émissions interactives afin de se signaler. La visibilité est une obsession pour toute personnalité politique, mais il convient de souligner qu’il nous a été donné de voir dans quelques quartiers de Dakar qu’il y avait plus de saupoudrage que de travail effectif sur le terrain.
La foi peut rendre Dakar propre
Nous devons refuser la fatalité de villes sales. Alors, l’Etat gagnerait à jouer sur d’autres leviers sociaux et autres ressorts non moins importants. Certaines autorités religieuses et morales pourraient être mises à contribution pour engager efficacement les populations dans des actions du genre. On sait par exemple que les fidèles de Serigne Modou Kara ont eu à consacrer des efforts importants à cette opération.
D’ailleurs, ils ont habitué leur monde à des investissements humains du genre, avec des opérations régulières de nettoiement des cimetières musulmans et catholiques. De tels élans sont à encourager. On pourrait en outre travailler à ce que les prêches au cours des prières musulmanes des vendredis précédant les samedis «Zéro déchets» ou «Cleaning day» servent de tribunes pour inciter les fidèles à s’associer à des actions d’assainissement de leur environnement.
De même, les différentes églises chrétiennes et autres obédiences religieuses et morales ont leur partition à jouer. Les associations de quartier et les réseaux communautaires peuvent servir de canaux appropriés pour amener les populations à s’impliquer davantage et mieux. On se rappelle qu’après avoir fait l’évaluation de l’échec des «opérations Augias», les initiatives «set setal», encouragées par le régime du Président Abdou Diouf, s’appuyaient essentiellement sur le mouvement «navétane» qui constitue un cadre de proximité des populations.
Le côté festif n’était pas négligeable non plus et ces actions servaient à joindre l’utile à l’agréable. Les jeunes trouvaient à travers les opérations «set setal» des instants de réjouissance et de divertissement. La mayonnaise avait si bien pris que des artistes importants comme Youssou Ndour avaient sorti des tubes consacrés à cette initiative citoyenne et qui avaient fait fureur dans les années 1990. Cette question d’actions civiques et citoyennes pour nettoyer les rues dépasse largement les couleurs d’un parti ou d’une famille politique.
Elle devrait constituer une cause commune pour toute la Nation. Aucun clivage partisan ne saurait être de mise. Peut-être à la faveur des travaux du «Dialogue national», les leaders politiques pourraient participer ensemble à une édition des opérations «Zéro déchet». De ce fait, chacun pourrait donner le signal à ses partisans que la cause est commune à tous les Sénégalais et transcende les petites accointances.
Le Sénégal n’a pas besoin de réinventer une nouvelle formule, car des expériences ont déjà réussi et il faudrait s’en inspirer. C’est d’ailleurs l’occasion pour les autorités de l’Etat de mettre à contribution, dans une opération pareille d’actions citoyennes, des structures de l’Armée nationale ainsi que les élèves des écoles publiques comme privées.
Ne nous jetons pas la pierre !
Au Sénégal, nous avons la fâcheuse tendance à épiloguer sur nos prétendus échecs. On en voit qui, du fait de ce début timide ou timoré des opérations «cleaning day», nous sortiront que les autorités sénégalaises sont incapables de mobiliser leurs propres populations dans des initiatives du genre. A l’opposé, on nous présentera des exemples réussis au Rwanda ou en Gambie du temps de Yahya Jammeh ou au Burkina Faso du temps de Thomas Sankara et on ne sait où encore.
Qu’à cela ne tienne ! Il ne saurait être nullement question de douter du degré de patriotisme des Rwandais et autres Gambiens et Burkinabè, mais il est à souligner que la preuve est largement faite que la participation des populations à des opérations de nettoiement des rues dans ces pays et à certaines époques n’était toujours pas si spontanée que cela.
En effet, le coefficient de popularité personnelle du leader peut être un facteur déterminant, mais il faut noter que les régimes en place utilisaient des méthodes de coercition et de représailles contre toute personne qui ne participerait pas à des actions communautaires. Est-il besoin de relever qu’au Sénégal personne n’accepterait de nettoyer les rues sous une quelconque contrainte ?
Ce pays a choisi un système politique avec ses règles et exigences qui ne sauraient permettre qu’un citoyen, qui préférerait rester sous sa couette plutôt que de sortir nettoyer la rue, puisse être convoqué le lendemain et retenu au poste de police ou soit privé de certains avantages sociaux ou banni et persécuté par les autorités publiques. C’est donc avec un consentement totalement libre que le Sénégalais lambda prendra sa pelle, son balai ou son râteau pour nettoyer, en compagnie de ses voisins, la devanture de sa maison.
Pour ce faire, il faudrait en quelque sorte l’inciter positivement, l’amadouer même, grâce à la sensibilisation et à des formes de récompenses décernées aux habitants des quartiers qui se seraient le mieux distingués. On le répète, on ne devrait pas rechigner à solliciter le guide religieux ou l’autorité coutumière pour délivrer des messages incitant à nettoyer les rues.
Pour autant, l’Etat devra pouvoir mettre en place un système rigoureux pour punir tout auteur d’actes de dégradation de l’environnement. La création de brigades de police (?) spécialisées, dédiées à cette mission, est une panacée dont le succès dépendra de l’effectivité des sanctions prévues par la loi. Mais le plus important tiendra à la constance des plus hautes autorités de l’Etat à maintenir cette exigence de politique de propreté publique.
Aucun relâchement ne devrait être noté. On ne regrettera jamais assez qu’une initiative comme par exemple «la cérémonie de levée des couleurs», le premier lundi de chaque mois, arrive en quelque sorte à tomber en désuétude. Cet événement lancé par le Président Sall à partir de mai 2013 apparaissait comme un moment de réarmement civique et dire que les écoles commençaient à l’observer systématiquement !
Malheureusement, «la cérémonie de levée des couleurs» n’a pas toujours su résister au temps ou au gré des agendas du chef de l’Etat. Le Président Macky Sall a décidé de la reprendre, à compter de ce lundi 6 janvier 2020 et sans discontinuité. Il compte placer l’année 2020 sous le signe de la citoyenneté. Pourvu que cela dure! Toutes les écoles pourraient par contre lui trouver du temps chaque mois, à défaut d’une fois au début de chaque semaine.
NOUS N'ALLONS PLUS TOLÉRER CE QUI SE FAISAIT AVANT
Le président de la République a fait samedi le tour de certains quartiers de Dakar dans le cadre du lancement de l’opération «Sénégal propre». Macky Sall a promis d’user de la politique du bâton et de la carotte pour donner au pays un visage reluisant.
Le président de la République a fait samedi le tour de certains quartiers de Dakar dans le cadre du lancement de l’opération «Sénégal propre». Macky Sall a promis d’user de la politique du bâton et de la carotte pour donner au pays un visage reluisant.
L’avenue Cheikh Anta Diop épouse son décor habituel : l’anarchie. En ce samedi 4 janvier 2020, marquant le démarrage de l’opération «Sénégal propre», les piétons tentent délicatement de se frayer un chemin devant les étals anarchiques : marchands de friperie, vendeurs de café Touba, de vêtements, de matériels scolaires…
Pourtant, le ministre de l’Urbanisme, du logement et de l’hygiène publique, devant la direction du Coud, s’entretient avec les étudiants sur le combat contre l’insalubrité. A moins d’un km d’ici, à Mermoz, l’embellie est totale ou presque. Le président de la République a lancé chez lui les opérations de nettoiement. Brouettes, râteaux, pelles, casquettes, masques de protection, gilets jaunes pour les uns, gilets de couleur orange pour d’autres…
De Fenêtre Mermoz à Fann, en passant par Point E, Sicap, Liberté, Biscuiterie, Grand Dakar et Dakar Plateau, de fortes mobilisations sont visibles dans les rues pour adhérer à ce projet cher au Président Macky Sall. Sur l’ancienne piste de Mermoz, un espace vert est aménagé avec des bancs publics et une verdure généreuse à la vue sur l’espace gazonné.
L’endroit pavé est clôturé par une grille de clôture avec des poubelles. Les mécaniciens ont été déguerpis tout comme les panneaux publicitaires détruits sur instruction du préfet de Dakar. La circulation des piétons est fluide. A l’opposé de celle des automobilistes qui subissent l’impact de la présence du Président. Adhésion des maires de l’opposition, l’autre enjeu La poussière qui se propage à perte de vue en dit long sur la détermination des nettoyeurs. Attention au rhume ! Les plus fragiles éternuent, parfois toussent. La météo distille un temps d’hiver avec une fraîcheur pas de nature à entamer l’énergie débordante des populations. Le soleil tente d’exister. Le Comité national olympique sportif sénégalais (Cnoss) s’est joint au combat contre l’insalubrité et l’occupation anarchique de la voie publique.
Devant le stade Demba Diop, des dizaines jeunes habillés à l’effigie des Jeux olympiques de la jeunesse «Dakar 2022» véhiculent des vertus de la propreté sous la direction de Ibrahima Wade, ancien secrétaire général du gouvernement. «Il s’agit d’une activité trans-partisane et non politique. Je salue l’engagement des politiques de tous les bords», a salué Macky Sall. Sur l’engagement politique, le chef de l’Etat devra convaincre les maires de l’opposition, surtout proches de Khalifa Sall.
Ces derniers, en tout cas les plus radicaux, gardent encore en travers leur gorge les déboires judiciaires de leur mentor. Devant sa résidence à Mermoz, Macky Sall et la Première dame ont été accueillis par Soham El Wardini, Alioune Tall, 1er adjoint au maire de Mermoz-Sacré Cœur,l’ancien député Zator Mbaye, le préfet de Dakar et le sous-préfet de Dakar Plateau. Barthélemy Dias a donc préféré faire faux bond alors que le Président veut associer au premier plan les collectivités territoriales. Tout le contraire du maire Alioune Ndoye qui a mobilisé ses partisans pour accueillir le convoi présidentiel à Dakar Plateau. «L’Etat va annuler ces autorisations des maires…»
Au-delà des personnes, le président de la République voit l’engagement de toutes les communes. «Je salue l’engagement de toutes les communes de Mermoz, de Fann Amitié, de Grand Dakar, des Hlm, Liberté, Biscuiterie et autres», s’est félicité Macky Sall. Cependant, il a appelé les maires à ne pas donner des autorisations aux vendeurs occupant la place publique. «Il ne faut pas le faire, car si tel est le cas, l’Etat va annuler ces autorisations et les maires vont porter préjudice à ces Sénégalais», dit Macky Sall.
Le Président s’est réjoui de la «prise de conscience» des Sénégalais sur la question relative à la propreté. «Nous n’allons plus tolérer ce qui se faisait avant. On est arrivé à une situation où il faut absolument prendre des mesures. Nous allons y mettre un terme. On fera des lois, mais le plus important est de changer les comportements. Ça, ce n’est pas l’affaire d’un président de la République, d’un Etat ou d’une mairie, c’est une affaire de quartier. Que les associations soient debout pour lutter contre l’insalubrité et l’encombrement de la voie publique», invite-t-il annonçant le lancement prochain du Grand prix du chef de l’Etat pour la propreté.
Pour gagner ce pari de la salubrité, le Président Sall a demandé la contribution des entreprises aux côtés des maires et du ministre en charge de l’Hygiène publique. A ce titre, M. Sall veut des activités de ce type durant tout le mois de janvier. Et à partir de février, la journée nationale de la propreté sera célébrée chaque premier samedi du mois. En attendant le suivi…
Dakar, 6 jan (APS) – La journée nationale de nettoiement organisée samedi est largement commentée par les quotidiens reçus, lundi, à l’APS.
Le Soleil salue une ‘’forte mobilisation citoyenne’’ et met en exergue une photo avec le chef de l’Etat, une pelle entre les mains.
A propos de l’instauration au Sénégal d’une Journée mensuelle de nettoiement, Sud Quotidien titre : ‘’Macky Sall donne le ton’’.
Selon le journal, ‘’le président Sall qui en appelle à la pérennisation de cette activité, car ne pouvant +plus tolérer l’occupation anarchique de l’espace+ s’est saisi de l’occasion pour annoncer que des mesures fortes seront prises pour une application rigoureuse de la loi sur le plastique’’.
Le président de la République, Macky Sall, a lancé l’opération de nettoiement ‘’Sénégal propre’’, qui sera menée le premier samedi de chaque mois dans le territoire national, à Mermoz, le quartier dakarois dont il est résident.
Le lancement des Journées mensuelles de nettoiement a eu lieu dans un jardin public en présence du ministre de l’Habitat, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdou Karim Fofana, de la maire de Dakar, Soham Wardini, et d’autres personnalités.
Après avoir lancé l’opération, tout près de son domicile, le chef de l’Etat a visité plusieurs communes d’arrondissement de la capitale, de Mermoz à Dakar-Plateau en passant par les quartiers de Sicap, de Grand-Dakar, etc.
L’opération de nettoiement sera menée dans toutes les 14 régions du pays, sous la houlette de l’administration territoriale. Elle avait été annoncée dès le 2 avril 2019 par Macky Sall, dans son discours d’investiture, un peu plus d’un mois après sa réélection, le 24 février.
Macky Sall s’exprime ainsi dans un pays où la rue est souvent le réceptacle de toutes sortes d’ordures, car étant considérée par de nombreux Sénégalais comme un espace n’appartenant à personne, que l’on peut salir en toute quiétude.
’’La bataille contre l’insalubrité est lancée’’, souligne Enquête, ajoutant que ‘’ (…) les participants plaident pour le suivi des actions de nettoiement’’.
Libération parle déjà d’un ‘’pari réussi’’ pour Macky Sall. ’’Comme un commando de guerre à la tête de ses troupes, le coup de balai de Macky Sall a été suivi partout, au Sénégal, par les citoyens, samedi, lors de la première journée nationale de propreté’’, écrit Libération.
Parlant de ce ‘’cleaning day’’, le quotidien L’As titre : ‘’Entre bluff et ostentation’’. ‘’Le cleaning day s’est transformé en +claning challenge+ des responsables de la mouvance présidentielle notamment les apéristes. L’ostentation a ainsi pris le dessus sur la bonne action (…)’’, selon le journal qui déplore ‘’des mises en scène pour occuper l’espace public (…) Une manière de dire +Me voilà chef ! j’ai suivi le mot d’ordre+’’.
’’Tout compte fait, l’initiative est bonne (…). Cependant l’appropriation de l’action, l’engouement populaire à l’image du Set Sétal des années 90 reste un défi (…)’’, estime L’As.
Le journal Kritik en appelle à une ‘’mutation comportementale’’, relevant que tant que ‘’les Sénégalais continuent à se comporter avec le bien public comme un défouloir ou une propriété privée (…) tous les coups de balai du monde ne suffiront pas pour laver le pays de ses souillures et les déchets n’en sont que la face visible’’.
Il y avait, samedi, ’’le ballet politique à la place du balai citoyen’’, selon Le Quotidien qui titre : ‘’Les déchets d’une journée’’. Le journal se fait écho de ces propos du chef de l’Etat : ‘’ce n’est pas l’affaire d’un président, d’un maire…mais des quartiers’’. Le quotidien Walfadjri parle de ‘’timide balai citoyen’’.
Source A prévient que ce ‘’cleaning day’’ est ‘’menacé’’ par les concessionnaires du nettoiement qui réclament à l’Etat 4 milliards de francs Cfa. Ces concessionnaires ‘’n’écartent pas de se faire entendre si, au-delà, du 15 janvier prochain, la promesse de leur verser le restant de la dette qu’on leur doit n’est pas honorée’’.
Dans son édition du jour, Enquête signale que les malades du cancer sont ‘’en sursis’’ à cause d’une panne du scanner simulateur de l’hôpital Dalal Jamm. ‘’En panne depuis 5 mois, la machine est essentielle dans la radiothérapie’’, écrit le journal.
Dakar, 6 jan (APS) – La journée nationale de nettoiement organisée samedi est largement commentée par les quotidiens reçus, lundi, à l’APS.
Le Soleil salue une ‘’forte mobilisation citoyenne’’ et met en exergue une photo avec le chef de l’Etat, une pelle entre les mains.
A propos de l’instauration au Sénégal d’une Journée mensuelle de nettoiement, Sud Quotidien titre : ‘’Macky Sall donne le ton’’.
Selon le journal, ‘’le président Sall qui en appelle à la pérennisation de cette activité, car ne pouvant +plus tolérer l’occupation anarchique de l’espace+ s’est saisi de l’occasion pour annoncer que des mesures fortes seront prises pour une application rigoureuse de la loi sur le plastique’’.
Le président de la République, Macky Sall, a lancé l’opération de nettoiement ‘’Sénégal propre’’, qui sera menée le premier samedi de chaque mois dans le territoire national, à Mermoz, le quartier dakarois dont il est résident.
Le lancement des Journées mensuelles de nettoiement a eu lieu dans un jardin public en présence du ministre de l’Habitat, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdou Karim Fofana, de la maire de Dakar, Soham Wardini, et d’autres personnalités.
Après avoir lancé l’opération, tout près de son domicile, le chef de l’Etat a visité plusieurs communes d’arrondissement de la capitale, de Mermoz à Dakar-Plateau en passant par les quartiers de Sicap, de Grand-Dakar, etc.
L’opération de nettoiement sera menée dans toutes les 14 régions du pays, sous la houlette de l’administration territoriale. Elle avait été annoncée dès le 2 avril 2019 par Macky Sall, dans son discours d’investiture, un peu plus d’un mois après sa réélection, le 24 février.
Macky Sall s’exprime ainsi dans un pays où la rue est souvent le réceptacle de toutes sortes d’ordures, car étant considérée par de nombreux Sénégalais comme un espace n’appartenant à personne, que l’on peut salir en toute quiétude.
’’La bataille contre l’insalubrité est lancée’’, souligne Enquête, ajoutant que ‘’ (…) les participants plaident pour le suivi des actions de nettoiement’’.
Libération parle déjà d’un ‘’pari réussi’’ pour Macky Sall. ’’Comme un commando de guerre à la tête de ses troupes, le coup de balai de Macky Sall a été suivi partout, au Sénégal, par les citoyens, samedi, lors de la première journée nationale de propreté’’, écrit Libération.
Parlant de ce ‘’cleaning day’’, le quotidien L’As titre : ‘’Entre bluff et ostentation’’. ‘’Le cleaning day s’est transformé en +claning challenge+ des responsables de la mouvance présidentielle notamment les apéristes. L’ostentation a ainsi pris le dessus sur la bonne action (…)’’, selon le journal qui déplore ‘’des mises en scène pour occuper l’espace public (…) Une manière de dire +Me voilà chef ! j’ai suivi le mot d’ordre+’’.
’’Tout compte fait, l’initiative est bonne (…). Cependant l’appropriation de l’action, l’engouement populaire à l’image du Set Sétal des années 90 reste un défi (…)’’, estime L’As.
Le journal Kritik en appelle à une ‘’mutation comportementale’’, relevant que tant que ‘’les Sénégalais continuent à se comporter avec le bien public comme un défouloir ou une propriété privée (…) tous les coups de balai du monde ne suffiront pas pour laver le pays de ses souillures et les déchets n’en sont que la face visible’’.
Il y avait, samedi, ’’le ballet politique à la place du balai citoyen’’, selon Le Quotidien qui titre : ‘’Les déchets d’une journée’’. Le journal se fait écho de ces propos du chef de l’Etat : ‘’ce n’est pas l’affaire d’un président, d’un maire…mais des quartiers’’. Le quotidien Walfadjri parle de ‘’timide balai citoyen’’.
Source A prévient que ce ‘’cleaning day’’ est ‘’menacé’’ par les concessionnaires du nettoiement qui réclament à l’Etat 4 milliards de francs Cfa. Ces concessionnaires ‘’n’écartent pas de se faire entendre si, au-delà, du 15 janvier prochain, la promesse de leur verser le restant de la dette qu’on leur doit n’est pas honorée’’.
Dans son édition du jour, Enquête signale que les malades du cancer sont ‘’en sursis’’ à cause d’une panne du scanner simulateur de l’hôpital Dalal Jamm. ‘’En panne depuis 5 mois, la machine est essentielle dans la radiothérapie’’, écrit le journal.
Les ressources humaines du Port à une dame
Le nouvel an démarre avec un nouvel organigramme au Port Autonome de Dakar (Pad). D’après des sources de «L’As», le Directeur général du Port, Aboubakar Sedikh Bèye, a chamboulé le Pad avec des changements majeurs. Désormais, les ressources humaines sont entre les mains d’une dame. Fatoumata Diop devient Drh en remplacement de Djibril Omar Ly nommé conseiller technique du Dg. Ce n’est pas tout, puisque le commandement du Pad est érigé en haut commandement composé de trois directions. L’ancien commandant Ibrahima Badji devient haut commandant avec trois directions sous sa responsabilité : direction exploitation (Racine Dia qui a transformé le parking d’attente en parking physique), direction de la capitainerie et le port de pêche. Omar Ndiaye qui avait relevé le défi au niveau de la Liaison Dakar-Gorée hérite du Port de pêche en remplacement de Massata Fall alors divisionnaire. Il succède lui aussi à Omar Ndiaye pour devenir le directeur de la Ligne maritime Dakar Gorée. Autre changement, Dr Moussa Sow, jusque-là Conseiller Technique du Dg en charge de la communication et coordonnateur de la Cellule de Com, devient coordonnateur de la cellule Projet Management office (Pmo) pour le suivi et l’évaluation du plan de la transformation. Il est remplacé par Seydou Touré ci-devant coordonnateur de la cellule Etudes et Conseils. Last but not least, Maïssa Mahécor Diouf, proche de la Première dame et membre de la «Fondation Servir le Sénégal», hérite de cellule de l’hinterland. Il lui revient désormais de démarcher des pays qui n’ont pas de port, notamment le Mali, le Niger et le Burkina, mais aussi de les fidéliser pour qu’ils ne choisissent pas le Port de Nouakchott, d’Abidjan au détriment du Port de Dakar.
Faux bond de certains ministres et maires
Le cleaning day a vécu samedi sous l’impulsion du chef de l’Etat qui avait demandé à tous les acteurs politiques de se rendre au niveau de leur localité. Certains ministres n’ont visiblement pas entendu l’appel du chef de l’Etat. Oumar Youm, pourtant maire de Thiadiaye, a fait faux bond à ses administrés, préférant se rendre à Yoff auprès de Diouf Sarr. Idem pour Mansour Faye, mais aussi pour Moussa Baldé aperçu à Guédiawaye aux côtés d’Aliou Sall et Néné Fatoumata Tall. Il en est de même pour certains ministres du Fouta et plusieurs autres directeurs généraux qui ont préféré faire le challenge cleaning. En revanche, certains ministres à l’image de Moustapha Diop se sont rendus dans leur fief. Le gouverneur de Louga a salué les efforts du ministre-maire qui attache un intérêt particulier à cette opération «Augias» qui a permis de nettoyer tous les coins et recoins de la capitale du Ndiambour.
Une prime de 80 millions de dollars pour tuer Donald Trump
Décidément, c’est l’escalade entre les Etats-Unis et l’Iran. Après l’assassinat du Général iranien Qassem Soleimani revendiqué par Donald Trump, l’Iran menace de représailles le pays de l’oncle Sam. Une prime de 80 millions de dollars représentant un dollar par tête de la population totale de l’Iran a été placée sur la tête du Président américain. En clair, l’Iran est prêt à payer 80 millions de dollars, soit 40 milliards Cfa, à toute personne qui tuera Donald Trump. Lors de ses funérailles télévisées du Général Qassem Soleimani, les speakers officiels du régime ont proposé qu’un dollar américain soit déposé par chaque Iranien du pays, cet argent devant être reversé à celui qui tuerait le Président américain Donald Trump. Qassem Soleimani était l’une des personnalités préférées des Iraniens, connue notamment pour diriger toute la géopolitique iranienne au Moyen-Orient. Il a été tué vendredi, lors d’une frappe de drones américains sur son convoi à l’aéroport de Bagdad.
Cinq personnes arrêtées
La police a arrêté le présumé meurtrier de la fillette égorgée puis enterrée dans un bâtiment en construction au quartier liberté1 de Mbour. Après 24h de recherches, les hommes du commissaire Leye ont arrêté Y.W. La perquisition effectuée dans son domicile a permis de découvrir du chanvre indien, notamment 10 paquets et 7 cornets dans sa chambre. En effet, Y.W est le fils d’un célèbre trafiquant de l’herbe qui tue, nommé Thialé, qui purge actuellement une peine d’emprisonnement de 3 ans pour trafic de drogue. Le présumé assassin de Ndiaya Guèye n’était pas seul. «L’As» a appris qu’au total cinq personnes ont été arrêtées. Les enquêteurs ont retrouvé du chanvre indien dans la chambre du frère du présumé meurtrier. Finalement, tout ce beau monde a été conduit au poste de police de Diamaguène pour audition.
Une dame met au monde des jumeaux et meurt au cours de son évacuation
Au Sénégal, il y a encore des femmes qui perdent la vie en donnant naissance. A Thiès, la dame Madeleine Ngom, originaire du village de Baback et domiciliée à Sanghé, a perdu la vie au cours de son évacuation à l’hôpital régional de Thiès, peu après avoir donné naissance à des jumeaux. Les sœurs catholiques soutiennent que l’accouchement s’est bien déroulé, mais les habitants de Sanghé en doutent. Anna, a confié à Seneweb que la défunte a accouché sans problème parce qu’elle a été bien assistée par les sœurs de Sanghé (dont la sage-femme).Après l’accouchement on lui a donné à boire de la bouillie, puis elle a commencé à saigner. Ainsi, ils ont essayé de l’évacuer à l’hôpital régional de Thiès. Ils ont recouru à un véhicule particulier qui est tombé en panne. Il en sera de même pour le deuxième véhicule venu la transporter. Un retard qui a été fatale à Madeleine Ngom, qui décède en cours de route. Selon des informations de seneweb, le poste de santé dispose d’une ambulance, mais les populations ne peuvent pas en bénéficier parce qu’il faut débourser 10 000F.
Des opérateurs chinois délestés de 20 millions
Des Chinois qui s’activent dans la commercialisation de l’arachide à Sanguil (commune de Latmingué) ont été la cible de malfaiteurs hier. Ces derniers ont emporté une somme estimée à près de 20 millions Fcfa dans cette usine dénommée West Africa agriculture. Nos sources informent également qu’un vigile a été blessé par balle par les assaillants qui ont ligoté les personnes trouvées sur place avant de commettre leur forfait. C’estla deuxième attaque contre des opérateurs chinois en l’espace d’une semaine..
Révolte de Malika contre les camions transportant des ordures
Voulant mettre leurs menaces à exécution samedi dernier, les leaders de la plate-forme «Mbeubeuss Doyna sëkk» ont été arrêtés par la Police de Malika. Ils voulaient empêcher les camions de déverser leurs ordures à la décharge de Mbeubeuss. Mais, les policiers ont pris les devants en étouffant dans l’œuf leur manifestation. Selon des sources de «L’As», ces manifestants venus des communes de Malika, Keur Massar et Yeumbeul-Nord voulaient bloquer le système de décharge des ordures à l’occasion de la Journée nationale de nettoiement décrétée par le Président Macky Sall. Ils avaient donné rendez-vous aux populations à Mbeubeuss pour coordonner leurs actions. Mise au parfum, la Police de Malika s’est alors déployée sur les lieux pour mettre la main sur dix personnes. Il s’agit de Talla Diallo et Mamadou Fall dit «Malcom Fall» (tous les deux conseillers municipaux à Malika), Aby Mbengue, Mor Talla Ba, Mor Soda Diagne, Amy Diakhaté, Dame Ndiaye, Khady Mbengue et Rahmane Ly. Informées de ces arrestations, les populations ont envahi le commissariat de Malika. Ainsi, pour des raisons de sécurité, la police les a transférés nuitamment au Commissariat central de Guédiawaye. Le maire de Malika, Mor Talla Gadiaga, s’était déplacé pour s’enquérir de la situation de ses administrés. Finalement, ils ont été libérés dimanche.
Révolte des jeunes contre les eaux usées à Pikine
Des jeunes de Pikine Rue 10 ont exprimé hier leur ras-le-bol contre les eaux usées qui empestent leur quartier. Ils ont brûlé des pneus sur la route et bloqué la circulation pour exiger des solutions durables aux problèmes d’assainissement de Pikine qui durent maintenant depuis des années. Les policiers de Pikine, informés, se sont immédiatement rendus sur les lieux pour éteindre le feu avant que la circulation ne reprenne. Mais aucune arrestation n’a été enregistrée.
Léthargie de l’Apr Pikine
La jeunesse féminine de l’Alliance Pour la République (Apr) de la Commune de Pikine-Ouest que dirige Aïssatou Dièye dénonce la léthargie des structures de la formation marron-beige dans le département. Elle a organisé un panel suivi de meeting, samedi dernier, à la Cité Lobatt Fall, pour dénoncer cette situation avant d’appeler les responsables apéristes du département à une dynamique unitaire pour faire face aux détracteurs du régime de Macky Sall, notamment «Aar li nu bokk» et «Noo lank Noo bagn». Par ailleurs, lors de la rencontre qui a connu une forte mobilisation, Aïssatou Dièye, par ailleurs conseillère du Président Macky Sall chargée des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic), a exprimé quelques doléances dont l’érection d’un centre de formation pour les jeunes filles afin de lutter contre la déperdition scolaire et l’appui des structures de financements comme la DER et le FONGIP.
Marche des impactés du TER le 14 janvier à Thiaroye Gare
Les impactés du Train Express Régional (Ter) ont décidé de dérouler leur plan d’actions après moult interpellations des autorités sur leur sort. Après avoir organisé un point de presse pour rappeler leurs doléances, ces impactés du TER de la banlieue ont décidé de passer à la vitesse supérieure en organisant une marche le 14 janvier prochain à Thiaroye Gare. Ce, pour exiger l’aménagement et la viabilisation des sites de recasement, le payement des indemnités surtout pour les commerçants du marché de Thiaroye Gare et l’érection de passerelles dans les communes traversées par le TER.
Cheikh Ba promet une brigade d’hygiène à la Médina
La Cellule d’Appui pour le Triomphe de Benno (CATB) dirigée par Cheikh Ba a répondu à l’appel du Président Macky Sall samedi, pour le lancement des Journées nationales mensuelles de nettoiement. Le Directeur Général de la Caisse des Dépôts et de Consignations (CDC), Cheikh Ba et sa cellule étaient à la rue 29 de la Médina pour les besoins de la journée d’investissement humain. Profitant de l’occasion, l’ancien directeur des Impôts et Domaines a remercié le président de la République pour cette initiative qu’il assimile à un acte citoyen de propreté. Il promet de perpétuer cette journée. A ce propos, la Catb va mettre en place une plateforme qui va travailler en amont et en aval sur l’hygiène. Des sessions de formations sur le recyclage des déchets et la lutte contre les bactéries sont également prévus. Cheikh Ba promet aussi de recruter 10 jeunes pour trois mois à la rue 29 de la Médina, qui seront rémunérés à 25 000 francs. Ils vont constituer la brigade d’hygiène et de santé. Il s’agit d’un dispositif d’alerte. Il invite la Mairie de la Médina à accompagner ce projet.
La Fédération des cuisiniers contre l’abus des bouillons
La Fédération nationale des cuisiniers du Sénégal (Fenacs), à travers son président, le chef Youssoupha Diémé, alerte sur l’abus des bouillons dans l’alimentation. Pour le nouveau président de cette structure, il faut que la population, surtout les femmes, sachent la composition d’un bouillon. Il précise d’emblée que la Fenacs n’a rien contre ces industries qui apportent beaucoup à notre économie. Pour lui, le bouillon, c’est de l’abus de sel. Le chef cuisinier promet, avec son équipe, de tout faire pour que la population soit sensibilisée et conscientisée en visitant les usines qui fabriquent ces produits culinaires. En plus de lutter contre l’utilisation abusive des bouillons, la Fenacs va défendre le statut du cuisinier qui est un peu mal vu au Sénégal alors que ce sont des gens qui sont à la base de toute notre alimentation, mais aussi de notre santé. Aussi, chef Diémé et son équipe vont se battre pour l’amélioration des conditions des jeunes cuisiniers et un bon traitement salarial. Car le constat est que les propriétaires de restaurants travaillent souvent avec des non-professionnels.
KÉMI SÉBA N’A PAS LU UNE SEULE PAGE DE LIVRE D’ÉCONOMIE DE SA VIE
Hamidou Anne est très heureux que le CFA disparaisse. Pour le politiste et non moins essayiste, le CFA ne pourrait pas survivre à cette crise de légitimité de la part des hommes politiques
Hamidou Anne est très heureux que le CFA disparaisse. Pour le politiste et non moins essayiste, le CFA ne pourrait pas survivre à cette crise de légitimité de la part des hommes politiques.
« Dans les faits, on quitte le franc CFA. Ensuite, on met un terme à ce compte d’opération dans les livres du trésor français et enfin la France se retire de toutes les instances de gouvernances. Pour moi, c’est un pas majeur qui a été franchi mais, on a raté la symbolique. Je ne comprends pas pourquoi le président de la France consigne la fin de cette monnaie », s’interroge-t-il.
Mais, il se dit heureux qu’on en finisse avec le francs CFA parce que pendant longtemps on nous faisait croire jusqu’ici que l’un des problèmes majeurs du développement de notre continent était le franc CFA.
« C’est un pas majeur qui a été franchi mais, on a raté la symbolique »
Par ailleurs, Il a lancé des piques dans le jardin de l’activiste Kémi Séba. D’après l’invité du Jury du dimanche, la fin du franc CFA a des défenseurs sérieux, crédibles "autres que des individus comme Kémi Séba".
« Je fais partie des opposants les plus vigoureux à Kémi Séba mais je pense que toute pensée, si elle reste dans les limites de la loi est bonne à dire et je regrette qu’il soit expulsé de certains pays d’Afrique. Il a le droit de dire ce qu’il a à dire même si je suis totalement contre ce qu’il dit mais ce qui est important c’est qu’il y ait un discours qui contrebalance ses propos », renseigne-t-il.
Avant de poursuivre : « Ce discours existe mais malheureusement, des activistes, complotistes font beaucoup plus de bruit que les travaux sérieux contenus dans les livres. Ce qui fait que Kémi Séba est devenu quelqu’un qu’on cite sur le franc CFA alors qu’il n’a pas lu une seule page en matière de livre d’économie dans sa vie ».