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24 juillet 2025
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TEHERAN RIPOSTE À COUPS DE MISSILES EN IRAK
L'Iran a frappé plusieurs installations américaines en Irak après l'assassinat par les États-Unis du général Soleimani - Plus de 12 missiles lancés sur 2 bases militaires américaines
Les Gardiens de la Révolution iraniens ont riposté mercredi dans la nuit à l'assassinat du général Qassem Soleimani en attaquant à coup de missiles la base aérienne d'Aïn al-Assad en Irak, utilisée par l'armée américaine, selon la télévision d'État iranienne.
Les Gardiens «confirment avoir frappé (cette) base en Irak avec des dizaines de missiles», et menacent de «réponses encore plus dévastatrices» en cas de riposte américaine, écrit PressTV, la chaîne d'information iranienne en anglais, sur son compte Twitter.
Le président des États-Unis Donald Trump a été informé des frappes visant des installations américaines en Irak et suit la situation «de près», a annoncé mardi soir la Maison Blanche. «Nous sommes au courant des informations concernant des attaques contres des installations américaines en Irak. Le président a été informé, suit la situation de près et consulte son équipe de sécurité nationale», a indiqué Stephanie Grisham, porte-parole de l'exécutif américain.
Cette attaque, toujours en cours, intervient un peu plus de 24 heures après un cafouillage des États-Unis, leur commandement militaire affirmant se retirer du pays conformément à un appel du Parlement et le Pentagone démentant. Plusieurs États membres de la coalition ont déjà retiré des soldats, par craintes de nouvelles attaques à la roquette, dont une quinzaine ont déjà visé des bases où sont postés les militaires de la coalition depuis fin octobre.
EN 2019, (PRESQUE) RIEN N'A ÉCHAPPÉ À SADIO MANÉ
À 27 ans, il y a comme cette impression que l'attaquant sénégalais est définitivement entré dans le cercle très fermé des meilleurs de ce sport à l'heure actuelle
France Football |
Timothé Crépin |
Publication 08/01/2020
Sacré logiquement joueur africain de l'année 2019, Sadio Mané a gagné le respect de la planète foot. En attendant encore mieux.
Attention, ce qui suit est long et vertigineux : vainqueur de la Ligue des champions, co-meilleur buteur de Premier League, finaliste de la Coupe d'Afrique des nations, vainqueur de la Supercoupe d'Europe, un certain sang-froid dans les derniers instants de rencontres pour faire gagner Liverpool, une quatrième place au Ballon d'Or France Football 2019, une reconnaissance mondiale indéniable. Quelle folle année pour Sadio Mané. En 2019, à 27 ans, il y a comme cette impression que l'attaquant sénégalais est définitivement entré dans le cercle très fermé des meilleurs de ce sport à l'heure actuelle. Et qu'il a quelques années devant lui pour rester tout en haut et même tenter de faire encore mieux.
«Personne n'aimait le foot dans ma famille»
Depuis l'Académie Génération Foot au Sénégal, puis le FC Metz, le Red Bull Salzbourg, Southampton et Liverpool, Sadio Mané a grimpé les échelons à son rythme. Idole absolue dans son pays, notamment grâce à son parcours, lui qui a grandi dans le sud du Sénégal, sans grand moyen et sans chaussures de foot dignes de ce nom, modèle de tous les jeunes footballeurs sénégalais d'aujourd'hui, Mané incarne aussi ce footballeur "normal", sans fioriture. «Personne n'aimait le foot dans ma famille. Ma mère me chassait à chaque fois qu'elle me voyait jouer au foot, racontait-il dans France Football en juin dernier. Je ne comprenais pas pourquoi on ne m'autorisait pas à vivre mon rêve. Le foot, c'était toute ma vie. Je manquais parfois l'école pour y jouer et des profs venaient voir mes parents pour le leur signaler. Ils ne comprenaient pas car ils me voyaient partir tous les matins avec mon sac. Je ne leur disais pas que parfois je m'arrêtais jouer au lieu de filer jusqu'en classe. Des gars du village ont commencé à dire que j'étais assez bon et qu'ils allaient m'aider à partir à Dakar, où ils connaissaient du monde, qu'ils m'aideraient à tenter ma chance. En 2008, à seize ans, j'ai donc pris la décision de fuir mon village.»
Mané, ce joueur clutch
C'est avec ce parcours et ce rêve qu'il n'a jamais lâché que Sadio Mané est parvenu à réaliser une année 2019 exceptionnelle. Des buts de génie, comme cette talonnade en février face à un Watford balayé 5-0 ; des matches de patron comme ce soir de mars où, à lui tout seul, il a terrassé le Bayern en Bavière, en huitièmes de finale de la Ligue des champions, alors que ce match retour, après le 0-0 de l'aller à Anfield, était de tous les dangers ; des rencontres qui resteront mythiques dans l'histoire comme la folle remontada devant le Barça (0-3 ; 4-0) : durant cette partie, si Mané ne marque pas et ne délivre pas de passe décisive, son activité a été déterminante pour faire tomber Messi et les Blaugrana ; enfin, en 2019, Mané, ce sont des moments où il a été clutch, comme on le dit aux États-Unis, pour désigner un joueur de NBA décisif dans les instants importants. Cela a notamment été le cas pendant la première partie de saison 2019-20 où Mané a fait gagner de nombreux points aux siens pour leur permettre de prendre le large en tête : on se souvient de ce penalty arraché à Leicester dans le temps additionnel (2-1) ou encore de comment il a dégoûté Aston Villa en servant Andrew Robertson (87e) et en marquant le but du 2-1 à la 94e minute en novembre dernier.
Si 2019 restera sans contestation la meilleure année de la carrière de Mané, elle porte, tout de même, trois bémols douloureux pour le Lion de la Teranga : d'abord le fait de ne pas avoir réussi à détrôner Manchester City au bout d'une lutte incroyable en Premier League en fin de saison dernière (98 points pour les Citizens, 97 pour les Reds) ; il y a ensuite le fait de rester au pied du podium du Ballon d'Or FF, devancé par Lionel Messi, Virgil van Dijk et Cristiano Ronaldo.
Enfin, il y a surtout la défaite en finale de la CAN face à l'Algérie. Lui qui avouait sans problème à France Football être prêt à échanger une C1 contre une CAN est passé tout près d'offrir le tout premier sacre continental de son histoire au Sénégal. Au cœur d'une compétition où il aura alterné le chaud et le froid, à l'image, par exemple, de deux penalties manqués pendant la compétition. Pas de quoi faire de l'ombre à un Sadio Mané roi d'Afrique en 2019.
PAR Caroline Roussy
CACHEZ CE RESSENTIMENT ANTI-FRANÇAIS QUE JE NE SAURAIS VOIR
L’omnivisibilité des multinationales françaises agace tout autant que les discours officiels sur l’incroyable croissance des PIB des pays de la région, sans développement tangible pour les populations
Longtemps, le ressentiment anti-français ouest-africain a été considéré, selon, comme l’apanage d’étudiants agités ou de réseaux sociaux peu représentatifs. Une parole décomplexée, résiduelle, qui ne pouvait être le reflet de l’opinion publique tant les liens entre la France et ses anciennes colonies sont certes pavés d’ambiguïtés, mais d’amitiés, malgré tout. Affirmer cette amitié est-elle performative ? Cela reste à (é)prouver désormais face à la contestation de la France sur de nombreux sujets : décolonisation inachevée, franc CFA, opération Barkhane… Les griefs s’accumulent. Paris a semblé un temps désarçonné avant de reprendre l’initiative de manière parfois incontrôlée : plébiscite d’« une réforme ambitieuse » du franc CFA, convocation des chefs d’État du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad) à Pau. Dans tous les cas de figure et même si la fin du CFA était attendue, les paroles et les actions de la France sont scrutées. Elles génèrent frustrations et ressentiments et participe d’une ambivalence structurelle : le rejet et le besoin de la France, savamment entretenus par des chefs d’État africains en mal de crédibilité sur le plan national. Toutefois, dans un contexte de contestation sans précédent, l’étau se resserre sur l’Hexagone. Ce cycle ne traduit-il pas une bascule géopolitique nécessaire, une demande de redéfinition des relations internationales sur des bases égalitaires ?
Enterrement du franc CFA : la divine surprise
Février 2019. Sur le perron de l’Élysée, le président ivoirien, Alassane Ouattara, lors d’une conférence de presse improvisée, appelait de ses vœux que « cesse le faux débat sur le franc CFA, qui est une monnaie solide, bien gérée et appréciée ». Décembre 2019. À Abidjan cette fois, où il recevait son homologue français, Emmanuel Macron, le même président, Alassane Ouattara, a annoncé la fin du franc CFA, prochainement remplacé par l’éco. La séquence du 21 décembre était presque parfaite. D’autres annonces s’en sont suivies : retrait des réserves de change du Trésor public français, transfert du compte d’opération vers les banques centrales et « retrait des représentants de la France de tous les organes de décision et de gestion de l’UEMOA ». Si de nombreuses questions demeurent – supposant un très haut niveau de technicité sur des points tels que le maintien de la parité fixe éco/euro, la création éventuelle d’un panier monétaire ou l’adoption de l’éco par l’ensemble des pays membres de la CEDEAO –, l’évolution sur ce dossier, en quelques mois, est pour le moins spectaculaire. Rappelons qu’Emmanuel Macron, qui pose sur la photo, interpellé sur cette question en marge de son discours prononcé à Ouagadougou en novembre 2017, avait soutenu que c’était là un « non-sujet » pour la France. Pourtant en quelques mois, on observe que « le faux débat », le « non-sujet » s’est imposé dans les agendas respectifs des chefs d’États africains et français. La pression conjuguée des intellectuels, des jeunes et des sociétés civiles aura eu raison de ce changement.
Si les processus électoraux africains sont souvent présentés comme des artefacts démocratiques, la lutte et l’opiniâtreté des mouvements populaires auront démontré que la démocratie ne saurait être réduite aux seules séquences électorales. Toutefois, ne feignons pas de déconsidérer que la France, de plus en plus conspuée et concurrencée par de nouvelles puissances comme la Russie ou la Chine, y avait également un sérieux intérêt géopolitique voire géoéconomique.
La parole lénifiante du président Emmanuel Macron : le « colonialisme a été une erreur profonde, une faute de la République »
Ce n’est pas un hasard si la fin du franc CFA a été annoncée conjointement par les présidents Ouattara et Macron, à Abidjan. Il s’agissait de mettre en scène les ressorts d’une nouvelle relation et de mettre symboliquement un terme aux liens de dépendance – même si ces derniers restent encore nombreux. Le président français, toujours dans la séquence questions-réponses en marge de son discours de Ouagadougou, avait soutenu que la dénomination « franc » de cette monnaie ne devait pas être « obsessionnelle ». « Sur ce sujet, avait-il ajouté à l’adresse des étudiants burkinabés, n’ayez pas une approche bêtement post-coloniale ou anti-impérialiste. » Il semble avoir ripoliné son discours depuis, ayant opté pour le changement et la coopération de sorte à endiguer la parole de quelques groupes extrémistes qui jusque-là instrumentalisaient le franc CFA pour nourrir un sentiment anti-français primaire. En effet, de nombreux « anti-CFA » ne se revendiquaient pas comme « anti-français ». La question reste celle de la temporalité. Ce changement de posture n’intervient-il pas trop tard lorsque l’on observe que l’opération Barkhane subit désormais les mêmes assauts aux relents lexicaux « dégagistes », voire conspirationnistes ? Le malaise est profond, attesté par des prises de paroles, devenues virales comme celles de Salif Keita accusant la France de collaboration avec les terroristes. La plateforme « Yéréwolo Debout sur les remparts », dont on ne connaît pas à ce stade l’audience, a appelé à manifester vendredi 10 janvier contre la présence française au Mali. Les organisateurs, souhaitant mobiliser un million de personnes, ont déclaré qu’ils « n’[étaient] pas contre les Français, mais contre la politique France-Afrique ».
À l’issue de l’entérinement de l’acte de décès du franc CFA, Emmanuel Macron a déclaré selon certains journaux que « (…) le colonialisme (…) [avait] été une erreur profonde, une faute de la République ». Mais quelle est cette faute ? La mise sous tutelle administrative ? La création de territoires d’exploitation ? La politique assimilationniste ? Les crimes commis au nom de la colonisation ? Le travail forcé ? L’idéologie colonialiste qui pourtant n’a pas toujours été univoque ? Si l’adage populaire avance que « faute avouée, à moitié pardonnée », la faute n’est pas clairement identifiable dans ce cas précis… Si cette parole est politique – et seules les populations seront en capacité de l’apprécier ou non –, elle ne saurait pour autant rendre compte des processus historiques qui justement ont conduit à la colonisation et reste le travail des historiens. La déclaration de Macron contextualisée, et donc plus ou moins rapportée dans son intégralité, est autrement plus intéressante : « Trop souvent aujourd’hui la France est perçue » comme ayant « un regard d’hégémonie et des oripeaux d’un colonialisme qui a été une erreur profonde, une faute de la République », ayant par la suite appelée à « bâtir une nouvelle page ». Dans cette assertion, il dénonce tout à la fois la représentation hégémonique de la France et les oripeaux du colonialisme même si on relève une faute syntaxique et si l’on ne sait si cette hégémonie est teintée des oripeaux du colonialisme ou si les deux propositions doivent être prises indépendamment. Le commentaire de texte invite à la contorsion. Si la première proposition est plausible, alors il admet et a condamné un système qui perdure jusqu’à nos jours. Il reconnaît la nécessité d’un changement de logiciel.
Lors de son discours de Ouagadougou en 2017, considéré comme fondateur par son entourage, et qui de fait nous invite à le considérer comme tel, le président français avait avancé qu’il n’y avait plus de politique africaine de la France. Si personne n’avait été dupe de cet effet de rhétorique, il avait souhaité initier un changement dans la politique française en évitant l’écueil de ses prédécesseurs, qui tous, avaient plaidé en faveur d’un renouvellement des relations entre la France et ses anciennes colonies. Pour finir par y céder. Si en haut lieu beaucoup se sont souvent escrimés à affirmer côté français que le ressentiment anti-français n’existait pas, on ne comprend pas cette nécessité incessante de revendiquer l’écriture d’une nouvelle narration entre la France et les anciens pays de l’AOF. Ou on la comprend trop bien…
Mais entre la parole et les actes, on observe tout de même un hiatus. Ce 5 décembre, Emmanuel Macron convoquait de manière peu amène les chefs d’État du G5 Sahel à Pau pour qu’ils clarifient leurs positions, voire réaffirment leur soutien à Barkhane. Une manière de faire qui fleure le manque de respect à l’égard de ses homologues en les campant dans une position de servitude volontaire à l’égard de la France tout en alimentant de manière collatérale le ressentiment anti-français. Emmanuel Macron n’en est d’ailleurs pas à son premier fait d’armes en la matière. Lors de son discours de Ouagadougou, répondant à la question d’un étudiant sur les problèmes d’électrification, et ce tandis que Roch Kaboré, président du Burkina Faso, avait momentanément quitté la salle – sans que les raisons aient été clairement identifiées –, il lançait goguenard à son homologue : « Reste là ! » Enchaînant aussitôt à l’adresse du public : « Du coup, il est parti réparer la climatisation », provoquant des rires hilares dans l’amphithéâtre. Un président humilié dans son propre pays devant sa jeunesse, alors que le respect à l’endroit des aînés y est un sanctuaire absolu…
Cette arrogance, cette morgue française, ce sentiment de supériorité que d’aucuns souhaiteraient voir disparaître n’est pas qu’imputable à Emmanuel Macron. Ses prédécesseurs avaient tous su se distinguer et le climax avait, sans doute, été atteint lors du discours de Nicolas Sarkozy prononcé à Dakar en 2007 : le « drame de l’Afrique » vient du fait que « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire ».
La faute du colonialisme sinon à considérer ses ramifications jusqu’à nos jours ne se niche pas que dans le comportement des gouvernants français. L’omnivisibilité des multinationales françaises (Orange, Suez, Eiffage, Bolloré, Auchan, Carrefour, pour ne citer que quelques exemples), et si désormais elles interagissent dans univers concurrentiels, agacent tout autant que les discours officiels sur l’incroyable croissance des PIB des pays de la région, sans développement tangible pour les populations.
Il y a donc tout lieu pour la France, par-delà des effets de communication, de se remettre en question et sans doute conjointement avec les chefs d’États africains, qui n’hésitent pas à jouer du double-discours. Cet effort doit être structurel et traduit en actes tangibles. Seuls le travail en commun, la confrontation des analyses, la mutualisation des informations, des savoir-faire, où bien évidemment la France conserve une expertise, permettront le basculement des mondes et que la géopolitique puisse s’écrire à partir de l’Afrique et non que l’Afrique continue à être inventée à partir de catégories d’analyses occidentales. Il en va désormais des relations entre la France et les pays ouest-africains. Dans tous les cas, côté africain, le changement est en marche. La France sera-t-elle au rendez-vous de l’histoire ? La question mérite d’être posée.
SADIO MANÉ ROI D'AFRIQUE
L'international sénégalais a été sacré ballon d'or africain 2019, une distinction décernée par la CAF au meilleur joueur du continent, au cours d'une cérémonie à Hurghada (Egypte)
L'attaquant sénégalais Sadio Mané, l'un des grands déçus du Ballon d'Or 2019, s'est consolé mardi avec le titre de meilleur joueur africain de 2019 attribué au cours d'une cérémonie à Hurghada (Egypte).
Le joueur de Liverpool (27 ans) devance son équipier égyptien Mohammed Salah, qui avait remporté les deux précédentes éditions et l'Algérien Riyad Mahrez, capitaine et l'un des principaux artisans de la victoire des Fennecs lors de la Coupe d'Afrique des nations. C'est la première fois que Mané décroche cette récompense. Le dernier Sénégalais sacré était El-Hadji Diouf en 2002.
Quatrième au classement du Ballon d'Or, remporté pour la 6e fois par l'Argentin Lionel Messi, Sadio Mané a connu une année faste tant avec les Reds (victoires en Ligue des champions et au Mondial des clubs), qu'avec sa sélection, battue en finale de la CAN. Il a terminé aussi comeilleur buteur de Premier League, avec 22 buts.
Riyad Mahrez, 28 ans, pourra se consoler un peu avec le prix du plus beau but de l'année, pour son coup franc en lucarne qui a offert la qualification en finale de la CAN à l'Algérie dans les tous derniers instants du match contre le Nigeria. Son pays a également été sacré meilleure équipe africaine de l'année, et son sélectionneur, Djamel Belmadi, a également été primé.
Mahrez est pourtant le seul joueur algérien dans l'équipe type africaine de l'année, où figure le Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang, le Sénégalais du PSG Idrissa Gueye ou le défenseur du Cameroun et de Liverpool Joël Matip.
La Nigérienne Asisat Oshoala a été sacrée meilleure joueuse africaine. L'attaquante de Barcelone a atteint la finale de la Ligue des champions et a aidé le Nigeria à sortir des poules lors du Mondial-2019 en France, conclu par une élimination en huitièmes de finale. La seconde équipe africaine qui est sortie des poules, le Cameroun, a remporté le prix de la meilleure équipe de l'année.
AUDIO
LE COUP DE SANG DE DONALD TRUMP
René Lake revient sur l'assassinat par les États-Unis, du général iranien Qassem Soleimani et évoque les possibles répercussions sur le monde d'une escalade des conflits au Moyen-Orient
René Lake réagit au micro d'Alassane Samba Diop sur Iradio, aux tensions entre l'Iran et les États-Unis, après l'assassinat sur ordre de Donald Trump, de Qassem Soleimani, un dirigeant des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique, le 3 janvier dernier. Le spécialiste de la politique américaine évoque les motivations du président américain et les conséquences qui poourraient en découler en français et en wolof.
LE FRN AUX CÔTÉS DU MOUVEMENT NOO LANK LE 10 JANVIER PROCHAIN
Nous avons décidé de délivrer un message fort lors de cette manifestation, de façon visible et sans équivoque pour exprimer, encore une fois, notre détermination constante contre les dérives du pourvoir de Macky - COMMUNIQUÉ DE PRESSE
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Front Démocratique et social de Résistance Nationale (FRN), daté du 6 janvier 2020, relatif à la visite du collectif Noo Lank, à son siège.
« Réunis à Dakar ce lundi 6 janvier 2010 au siège de BOKK GIS GIS, les leaders membres du Front démocratique et social de Résistance nationale (FRN) ont d’abord reçu la visite du député maire de Dakar Khalifa Ababacar Sall, accompagné d’une forte délégation.
Après lui avoir souhaité la bienvenue, le FRN l’a chaleureusement remercié pour son déplacement et lui a rendu compte du comportement exemplaire de ses représentants pendant son absence. Le FRN a insisté sur le caractère arbitraire de la privation de liberté dont il a fait l’objet de la part du régime de Macky Sall dans l’unique but de l’empêcher d’exercer son droit de participation aux élections.
A son tour, monsieur Sall a remercié le Front pour les combats menés et a réaffirmé son ancrage indéfectible comme un militant pour le Sénégal. Considérant l’épreuve traversée comme « un congé de 32 mois à l’Hôtel 5 étoiles pour insoumis », il a affirmé avoir définitivement tourné la page.
Enfin, le FRN a réaffirmé son engagement de poursuivre le combat pour la levée des contraintes qui pèsent sur Khalifa Sall, un des éminents membres du Front mais également sur les autres détenus politiques du régime de Macky Sall.
La Conférence des Leaders du FRN a ensuite reçu, sur sa demande, la délégation du Mouvement citoyen « Ñoo Lank », sous la conduite de monsieur Fadel Barro.
Après avoir souhaité la bienvenue aux hôtes, le Coordonnateur du Front, M. Moctar Sourang a rappelé l’implication du FRN dans le combat mené par Ñoo Lank par le biais de la désignation de deux représentants permanents dans les instances du Mouvement et la mobilisation des militants de l’opposition dans les combats en cours.
Le Mouvement « Ñoo Lank » a indiqué que sa démarche entre dans le cadre de la recherche de convergences dans la lutte contre la hausse du prix de l’électricité, pour la libération des militants arbitrairement arrêtés lors des manifestations notamment messieurs Guy Marius Sagna, Galass Fall et Ousmane Sarr et pour une participation conjointe, multiforme et massive à la manifestation du Vendredi 10 janvier 2020 à la Place de la Nation (ex Obélisque).
Le mouvement « Ñoo Lank » a dénoncé l’instrumentalisation de la Justice et a appelé à un regroupement des Forces citoyennes, politiques et sociales pour faire face aux violations répétées des droits et libertés garanties par la Constitution.
Faisant le point sur l’évolution des travaux de la Commission politique du Dialogue national, la conférence des leaders a adressé ses vives félicitations aux plénipotentiaires de l'opposition et les encourage à persévérer dans la recherche des voies et moyens pour garantir définitivement l’intégrité du processus électoral. Le FRN a ensuite entendu le rapport de ses représentants.
Examinant la demande du Mouvement « Ñoo Lank », le FRN, après avoir insisté sur son attachement au respect et à la considération mutuelle de toutes les composantes impliquées dans la lutte pour la défense des droits et libertés, a marqué son accord pour contribuer de façon décisive à la réussite de la manifestation du 10 janvier 2020.
Par conséquent, le FRN lance un appel à tous ses membres à y prendre part activement. Le FRN demande à tous les leaders de lancer des appels à leurs militants et sympathisants à se mobiliser pour la réussite de la manifestation.
Le FRN a décidé de délivrer un message fort lors de cette importante manifestation, de façon visible et sans équivoque pour exprimer, encore une fois, sa détermination constante contre les dérives du pourvoir de Macky Sall.
Le FRN réaffirme son engagement à prendre ses responsabilités pour mener à bien tous les combats, actuels et futurs, dans le cadre de son plan d’actions et invite à son tour tous les mouvements citoyens et sociaux à le rejoindre dans le cadre d’une synergie des forces pour faire reculer le pouvoir en place et sauvegarder les acquis démocratiques et sociaux. »
KHADY DIOR NDIAYE DÉSORMAIS PATRONNE DE KOSMOS ENERGY AU SÉNÉGAL
L'ancienne de Citibank va gérer les opérations relatives à trois découvertes importantes de gaz naturel au large des côtes - Guembeul, Teranga et Yakaar, ainsi que du projet de gaz naturel liquéfié de Grand Tortue/Ahmeyim
Kosmos Energy (KosmosEnergy.com) a annoncé aujourd’hui que Khady Dior Ndiaye a été nommée Vice-présidente et Directrice Régionale en charge des activités au Sénégal et en Côte d’Ivoire, pays dans lesquels la société possède des intérêts substantiels.
Au Sénégal, Mme Ndiaye est à présent responsable des opérations relatives à trois découvertes importantes de gaz naturel au large des côtes - Guembeul, Teranga et Yakaar, ainsi que du projet de gaz naturel liquéfié de Grand Tortue/Ahmeyim en cours de développement en partenariat avec BP, Petrosen et la Société Mauritanienne des Hydrocarbures et de Patrimoine Minier. En Côte d’Ivoire, où elle dirige Kosmos Energy depuis janvier de 2019, Mme Ndiaye chapeaute les opérations relatives à la recherche de cinq blocs contigus en mer, qui couvrent environ 17.000 kilomètres carrés.
Mme Ndiaye a rejoint Kosmos Energy récemment de Citibank, où elle a été Présidente-Directrice Générale pour les régions de l’Afrique occidentale et centrale en charge des activités de Citi dans 14 pays. Pendant ses 20 années chez Citi, Mme Ndiaye a occupé divers postes de direction, accumulant ainsi une vaste expérience dans les domaines des services bancaires aux entreprises et aux gouvernements, des marchés de capitaux, des opérations de change, du commerce international, et de la réglementation.
Mme Ndiaye est titulaire d’un Bachelor de la School of Foreign Service de Georgetown University, Washington D.C. et d’un Executive MBA de HEC Paris.
Jusque-là le pays, bien que signataire des nombreux accords internationaux sur les violences faites aux femmes et la pédophilie, souffrait de déficit de réglementation adapté et même de non application des textes existants.
Le Sénégal a voté le 30 décembre 2019 la loi criminalisant les actes de viol et de pédophilie. Il s’agissait de modifier celle qui datait de 1965 en renforçant les sanctions par des peines pouvant aller jusqu’à la réclusion à perpétuité. Ce projet a été porté par des associations de femmes suite à une série d’agressions sexuelles qui ont particulièrement ému les sénégalais.
Jusque-là le pays, bien que signataire des nombreux accords internationaux sur les violences faites aux femmes et la pédophilie, souffrait de déficit de réglementation adapté et même de non application des textes existants. L’ambition de cette évolution législative est la dissuasion et elle devrait donc être accompagnée par de la sensibilisation au plus près des populations. Elle devrait lever le tabou des agressions, souvent étouffées, qui se déroulent dans la sphère familiale ou communautaire. Dès lors, il devient indispensable d’outiller toute la chaîne d’accusation et de défense afin d’éviter les erreurs judiciaires qui pourraient détruire ces cercles sociaux.
La charge violente du « émoin» quotidien…
C’est pourquoi la charge violente menée par M. Alassane Seck Guèye dans le Témoin du Vendredi 3 au Dimanche 5 janvier contre les femmes juristes qui ont porté ce combat me laisse sans voix et, illustre à souhait, le travail à mener auprès de la population sénégalaise. Je tiens d’abord à préciser que vous avez parfaitement le droit d’exprimer publiquement votre désaccord sur ce sujet. Pour ma part, je retrouve dans l’argumentaire que vous utilisez pour étayer vos opinions tous les ingrédients qui renforcent l’avis que cette loi vient à son heure. Tout d’abord M. Guèye, vous opposez « les braves femmes du pays profond » aux « féministes enragées, des folles du logis et des agitées du bocage ». Dès lors, vous corroborez le cliché des personnes qui voit en toute femme qui revendique, non pas un individu doté de capacité de réflexion et d’analyse et, donc, de conception de solutions, mais, plutôt, de primate hystérique. C’est certainement le syndrome de l’utérus. Cette vision du Sénégal est dépassée car, de nos jours, les femmes des villes sont toutes des enfants ou petits-enfants de villageois; chaque famille compte des membres partis travailler ailleurs pour nourrir ceux qui sont restés ; les divers moyens de communication que sont les routes, la radio, la télévision et internet ont aussi réduit les frontières et c’est tant mieux ainsi.
Mon cher Alassane, pourquoi ?
M. Guèye, vous laissez planer un doute sur la réalité de la vulnérabilité des enfants et des femmes dans notre société quand vous parlez de « série d’agressions sexuelles supposées sur des femmes ». Vous déclarez même que ce sont les hommes qui sont beaucoup plus souvent persécutés, violentés voire assassinés par des femmes et que cela mériterait plus d’attention de la part des pouvoirs publics. Je pense que cette bataille des chiffres sur qui subit le plus le fléau de la violence dans notre société est indécente et passe complètement à côté de la question de fond. Pour autant, un rapide tour des unes de la presse durant ces derniers mois peut donner un aperçu de l’ampleur du phénomène. Il s’agit plutôt d’éradiquer la violence partout et sécuriser tous les citoyens, hommes, femmes et enfants. Cher M. Guèye, personne ne doit être laissé pour compte. Et cette mission est dévolue à l’état.
J’ai trop de respect pour les hommes !
Vous théorisez que puisque la loi sur le trafic de drogue n’a pas éradiqué le phénomène en question, donc celle qui nous intéresse dans ce texte devrait avoir les mêmes effets. Je dirai de ne pas vous arrêter en si bon chemin : quelle loi a définitivement réglé la cause incriminée depuis que les sociétés ont inventé le système judiciaire pour établir des codes de conduite ? Est-ce le cas sur le vol ? Est-ce le cas de celle sur la peine de mort ? La liste est interminable et la question vieille comme le monde. Vous affirmez que cette loi serait source d’enrichissement pour les femmes et une arme qu’elles utiliseraient contre les hommes. Cela arrive certainement et la sanction infligée aux fauteurs devra être à la hauteur du préjudice subi par les victimes. Il devrait en être ainsi dans une société normale. Mais, extrapoler ces comportements anormaux et déviants en plans ourdis par la gente féminine pour en faire un gagne-pain relève autant de la misogynie que du machisme. Allez dans les champs, prenez les transports à six heures du matin dans les banlieues, allez dans les marchés, dans les usines et dans les entreprises, observez ce qu’on peut faire avec des petits montants cotisés dans les tontines et vous trouverez de la matière pour réviser votre opinion sur les moyens qu’utilisent la très grande majorité des femmes sénégalaises pour gagner leur vie, nourrir leur famille et même bâtir des projets. Heureusement que la société travaille à reconnaître leur apport et à renforcer leur rôle dans la construction de la nation. Un dernier argument classique vient encore montrer à souhait l’étendu du travail à mener; relisez donc cette phrase : « avec cette loi, tous les hommes peuvent commencer à apprendre à se retenir devant les femmes » !!! J’ai trop de respect pour tous les merveilleux hommes qui m’entourent pour psychanalyser de tels aveux. C’est peut-être là qu’il faut chercher une explication de la virulence de vos propos contres ces vaillantes femmes. Mme DIOP Blondin –
Ndeye Fatou NDIAYE
Plateforme Avenir Senegaal Bii Ñu Bëgg
RETROUVAILLES EMOUVANTES ENTRE MACKY SALL ET SES COMPAGNONS DE PREMIERE HEURE
Un clin d’œil à l’histoire. Le chef de l’Etat a profité du Cleaning Day de samedi pour renouer avec ses compagnons de la première heure autour d’un déjeuner copieux au palais.
Un clin d’œil à l’histoire. Le chef de l’Etat a profité du Cleaning Day de samedi pour renouer avec ses compagnons de la première heure autour d’un déjeuner copieux au palais. En dehors de la présence des fidèles à l’image d’Abdou Mbow, Mor Ngom, Abdoulaye Daouda Diallo, Diouf Sarr, Luc Sarr, Benoît Sambou, il faut signaler la présence remarquable de Me Alioune Badara Cissé, Youssou Touré, Aminata Tall, Abou Abel Thiam, Diène Farba Sarr, qui s’étaient éloignés du Président à la suite de leur éviction de leurs postes respectifs. L’émotion était à son comble. Diène Farba Sarr a éclaté en sanglots.
Un déjeuner de retrouvailles au Palais, samedi. Le déjeuner que le chef de l’Etat a offert à son premier cercle de compagnons aux heures sombres a pris les allures d’une séance d’exorcisme. Entre vérités crues et catharsis, la réunion fut émotive à tous points de vue. Eclipsés depuis fort longtemps soit à la suite d’une brouille avec le patron soit à la suite d’une éviction surprise, certains caciques de l’Apr avaient pris leurs distances.
Me Alioune Badara Cissé, le « géniteur de l’Apr », Abou Abel Thiam premier porte-parole du Président Macky Sall, Youssou Touré ancien secrétaire d’Etat en charge de l’alphabétisation, Diène Farba Sarr, ancien ministre de l’Urbanisme et du Cadre de Vie, Aminata Tall, ancienne présidente du CESE ont tous pris part à la rencontre. Dire que les Aperistes de la première heure sont frustrés relève de l’euphémisme. D’où la liberté de ton de certains responsables de l’Alliance pour la République (Apr) et le silence des autres. Visiblement, le président de la République a décodé le message.
En effet, Macky Sall a offert un déjeuner de retrouvailles aux caciques de son parti, samedi, en présence du ministre d’Etat Secrétaire général de la Présidence de la République, Mahammad Boun Abdallah Dionne et la présidente du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), Aminata Touré. Il s’agit en réalité de ceux que l’on peut appeler le cercle de feu. Il y avait donc Me Aliou Badara Cissé, membre fondateur de l’Apr, Mor Ngom, Diène Farba Sarr, le journaliste Abou Abel Thiam, le tonitruant Me Djibril War, Luck Sarr, Benoît Sambou le chargé des élections, le porte-parole adjoint, Abdou Mbow, Youssou Touré, El Hadji Hamidou Kassé, Yata Sow, Abdoulaye Daouda Diallo, Diouf Sarr, Aminata Tall.
Toutefois, faut-il le souligner, le député Moustapha Cissé Lo et Moustapha Diakhaté qui commencent à se démarquer du parti étaient absents de la rencontre. C’est donc la première fois que le Président Macky Sall organise des retrouvailles surprises autour d’une table avec ses premiers souteneurs, à l’aube de sa démission du Parti démocratique sénégalais (Pds) en 2008. Comme une séance d’exorcisme, tout le monde a été invité à prendre la parole.
Le diagnostic est sans complaisance : Macky Sall avait négligé son parti. «C’étaient des échanges à bâtons rompus. Ils ont tous exprimé leurs points de vue à l’exception d’Abdoulaye Daouda Diallo et Youssou Touré », confie une source de « L’As ». Les hôtes du jour ont à l’unanimité invité le Président Macky Sall à reprendre en main l’Alliance pour la république (Apr), l’accompagner et le redynamiser. Un message bien capté par le Président Sall qui a promis d’y remédier.
L’émotion était à son comble. Diène Farba Sarr n’a pu contenir son émotion. Il sanglote et fond en larmes. En réalité, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Lors de sa prise de parole, le chef de l’Etat a rappelé les fondamentaux et expliqué le semblant de distance par l’exercice du pouvoir au service du pays. Il a ainsi demandé à son parti de mériter la confiance que le peuple a placée en lui.
Aussi a-t-il promis de pérenniser de telles rencontres avec ses premiers soutiens, mais aussi de redynamiser le Secrétariat exécutif et les autres structures de l’Apr. Il a en outre promis de s’investir pour reprendre la diaspora qui semble lui tourner le dos. Dans le même sillage, Macky Sall, qui a décidé de mettre son parti en ordre de bataille à partir de février, entend renouer avec ses traditionnels conseils de ministres délocalisés, une manière de redynamiser le parti à l’intérieur du pays, mais aussi de le mettre en ordre de bataille en perspective des locales.