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23 juillet 2025
DES INTELLECTUELS AFRICAINS RÉAGISSENT AUX RÉFORMES DU FCFA
La monnaie doit être l’émanation des aspirations profondes des peuples d’Afrique qui doivent être en permanence associés aux processus en cours. Les critères de convergence ne constituent pas une approche appropriée - DÉCLARATION
SenePlus publie ci-dessous la déclaration datée du 6 janvier 2020 d’un collectif d’intellectuelsafricains, dont des figures quasi-historiques, sur les réformes du FCFA annoncées le 21 décembre dernier à Abidjan.
« Le 21 décembre 2019, le président ivoirien Alassane Ouattara et son homologue français Emmanuel Macron ont annoncé trois réformes du franc CFA, la monnaie coloniale créée le 26 décembre 1945 et qui circule encore dans quatorze pays africains dont les huit de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).
Les réformes prévues sont les suivantes : le franc CFA de l’Afrique de l’ouest sera renommé ECO ; la Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) ne sera plus dans l’obligation de déposer ses réserves de change auprès du Trésor français ; la France n’aura plus de représentants au sein des organes de la BCEAO.
Nous précisons que ces évolutions ne résultent pas de la bienveillance du gouvernement français et de son allié ivoirien, eux qui ont longtemps défendu le statu quo. Le déclencheur a plutôt été la mobilisation pour l’abolition du franc CFA, portée depuis quelques années par des mouvements sociaux panafricanistes, des intellectuels, des citoyens ordinaires, etc. dans le continent et dans la diaspora. C’est donc l’occasion de féliciter et d’encourager ceux et celles qui œuvrent sans relâche à l’émancipation collective de l’Afrique.
Il serait cependant prématuré de crier victoire. Si certains symboles gênants, associés au franc CFA, vont disparaître, les liens de subordination monétaire sur le plan légal et sur le plan de la conduite de la politique monétaire restent en place.
Tout d’abord, la France maintient toujours le rôle officiel de garant ; un rôle, il faut le souligner, qu’elle n’a jamais vraiment exercé pour la simple raison que ce sont les Africains eux-mêmes et les ressources à leur disposition qui ont toujours permis l’émission et la convertibilité du franc CFA. Ensuite, la Banque de France abrite toujours l’essentiel du stock d’or monétaire des pays de l’UEMOA. Enfin, la parité du franc CFA vis-à-vis de l’euro est toujours maintenue. Ce qui est une façon non seulement d’accorder une préférence commerciale à la zone euro mais également de soumettre la politique monétaire des pays de l’UEMOA à celle de la Banque centrale européenne (BCE).
Par ailleurs, l’annonce que le franc CFA sera renommé « ECO » laisse perplexe. Rappelons que ECO est le nom retenu, en juin 2019, à Abuja, par les quinze pays de la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest) pour désigner la monnaie unique régionale ouest-africaine en gestation. Ce projet a été initié au sein de la CEDEAO depuis 1983 et sa mise en œuvre a fait entretemps l’objet de plusieurs reports.
Pourquoi donc les pays de l’UEMOA devraient-ils s’arroger le droit de rebaptiser ECO le franc CFA alors qu’ils n’ont pas encore tous rempli les critères d’entrée dans la zone monétaire ECO définis au sein de la CEDEAO ? Comment comprendre cette déclaration hâtive de Macron et Ouattara qui maintient la France en tant que prétendu « garant » du franc CFA renommé ECO, ainsi que la parité fixe avec l’euro alors que la CEDEAO requiert pour le lancement de sa monnaie unique le retrait total de la France de la gestion monétaire des pays de l’UEMOA ? Sans mentionner que la CEDEAO a fait le choix d’adosser sa monnaie à un panier de devises.
Ne faudrait-il pas craindre une tentative de sabotage surtout au regard de la volonté maintes fois exprimée par le gouvernement français d’élargir l’usage du franc CFA aux pays anglophones ouest-africains et d’isoler le Nigeria ?
Devant la confusion actuelle, amplifiée plutôt que dissipée par les différents communiqués de la CEDEAO, de la BCEAO, de la République du Nigeria, de la République du Ghana, etc. nous invitons les citoyens des États membres de la CEDEAO à faire preuve de plus de vigilance concernant les récents développements liés au franc CFA et à l’ECO.
S’il faut saluer l’émergence d’un débat public, porté par des intellectuels et acteurs de la société civile en Afrique, sur la question du franc CFA, nous devons en même temps déplorer le mutisme inquiétant de nos chefs d’État et de gouvernement sur une question aussi importante sur le plan symbolique, politique, économique et psychosociologique.
Face au déficit de communication des gouvernements africains sur un sujet qui engage l’avenir de plus de 300 millions d’habitants en Afrique de l’ouest et celui de l’intégration régionale, nous demandons :- Aux chefs d’État de l’UEMOA et de la CEDEAO de prendre leurs responsabilités auprès de leurs peuples respectifs en ouvrant un débat populaire et inclusif sur les réformes en cours. En effet, la souveraineté est d’abord l’affaire des peuples qui, il faut le rappeler à nouveau, ont de leur propre initiative posé le débat sur le franc CFA et sur la souveraineté monétaire de l’Afrique de l’ouest.- Aux chefs d’État de l’UEMOA d’informer clairement leurs concitoyens sur les surprenantes déclarations d’Alassane Ouattara et d’Emmanuel Macron qui semblent les engager, sans qu’ils aient eu encore à en référer à leur parlement et aux autres institutions républicaines pertinentes.- Aux spécialistes des questions économiques et monétaires au sein de la CEDEAO, de l’UEMOA et de la BCEAO de participer activement au débat public sur les reformes en question, en confrontant leurs propositions aux objections soulevées par des chercheurs et leaders indépendants de la société civile.- Aux peuples des États membres de la CEDEAO de rester mobilisés dans le débat citoyen enclenché sur la sortie définitive de la France de la gestion monétaire de nos États et sur l’adoption de systèmes monétaires souverains au service des peuples et qui s’inscrivent dans la dynamique de mise en place d’une Fédération des États de l’Afrique de l’ouest.
Nous réaffirmons que la question de la monnaie est fondamentalement politique et que la réponse ne peut être principalement technique. Instrument et symbole de souveraineté, la monnaie doit être l’émanation des aspirations profondes des peuples d’Afrique qui doivent être en permanence associés aux processus en cours. A cet égard, nous sommes d’avis que les critères de convergence ne constituent pas une approche appropriée. Ils doivent être revus et éventuellement remplacés par des indicateurs de nature plus politique prenant en compte les défis de l’heure : l’industrialisation, l’autonomisation des producteurs locaux, la compétitivité des entreprises nationales de la zone CEDEAO, le plein emploi et la transformation écologique.
Si nous aspirons à une souveraineté économique et monétaire de la CEDEAO, c’est parce qu’elle est la voie royale pour mettre fin à l’extraversion économique, à l’endettement en devises étrangères, aux flux financiers illicites et aux autres facteurs contribuant à des formes de croissance économique non inclusive."
Listes des noms de personnalités qui ont signé le texte :
Makhily Gassama, Essayiste, Ancien Ministre Ancien Ambassadeur (Sénégal)
Boubacar Boris Diop, Écrivain (Sénégal)
Aminata Dramane Traoré, Écrivaine, ancienne Ministre de la Culture et Présidente du Groupe « États généraux du franc CFA et des Alternatives » (Mali)
Carlos Vamain, Jurisconsulte, Ancien Ministre (Guinée-Bissau)
George Klay Kieh, Jr., Universitaire (Libéria)
Momar Sokhna Diop, Professeur d’Économie et de gestion, Écrivain (Sénégal / France)
Cheikh Gueye, Géographe et Secrétaire permanent du Rapport Alternatif sur l’Afrique (Sénégal)
Lionel Zevounou, Maître de conférences en droit public (France)
Mouhamadou Ngouda Mboup, Enseignant-Chercheur en droit public (Sénégal)
Luc Damida, Chercheur ( Burkina Faso)
"CLEANING DAY", LES RAISONS D’UN ÉCHEC POPULAIRE
L’appel du chef de l’Etat Macky Sall à une forte mobilisation des populations à l’occasion de la première édition de la Journée nationale du nettoiement, célébrée samedi dernier, n’a pas été bien entendu par les Sénégalais.
L’appel du chef de l’Etat Macky Sall à une forte mobilisation des populations à l’occasion de la première édition de la Journée nationale du nettoiement, célébrée samedi dernier, n’a pas été bien entendu par les Sénégalais. Lesquels, dans leur écrasante majorité, ont préféré rester chez elles. Pour connaître les raisons d’un tel échec, Le Témoin a interpelé des spécialistes notamment le sociologue Djiby Diakhaté, l’analyste politique, Dr Atab Badji, et le journaliste Ibrahima Bakhoum…
Le constat a été presque unanime. La première édition de la Journée nationale du nettoiement a été marquée par une très faible mobilisation des populations. Lesquelles, semblant faire fi de l’appel à une mobilisation massive lancé par le chef de l’Etat Macky Sall lors de son adresse à la Nation du 31 décembre dernier, ont préféré se terrer chez elles. Constant qu’il y avait effectivement une faible mobilisation des populations à l’occasion de ce « Cleaning day », le sociologue Djiby Diakhaté estime qu’en termes d’actions, c’était effectivement un échec. Selon lui, beaucoup de facteurs expliqueraient cet échec de la mobilisation de samedi dernier. « Depuis quelques temps, la présidence nous bombarde des slogans comme Fast-tract, clean challenger, clean day, etc. Des slogans qui n’ont rien de sénégalais. Sur le plan de la sémiologie, il y a donc problème », se désole le sociologue Djiby Diakhaté. Qui rappelle que dans les années 90, il y avait un phénomène « Set Sétal » porté par les jeunes, notamment le mouvement navétane, qui avait fait tâche d’huile parce que ayant eu l’adhésion de la population dans sa grande majorité. La deuxième raison de cet échec du premier « Clean day », selon le professeur Diakhaté, est qu’il n’y a pas eu d’étude préalable. Il s’explique : « Avant de commencer une telle initiative, il fallait parler aux acteurs notamment les imams, les leaders religieux, les mouvements de femmes et de jeunes, les Badienou Gokh entre autres organisations. Et tout faire pour les faire adhérer à cette initiative. » La troisième raison procèderait, selon M. Diakhaté, d’un problème de communication. Car, selon lui, la communication ne doit pas seulement être une communication media. Mais, elle doit aussi se faire en hors média. Notre interlocuteur pense qu’il fallait travailler dans le sens de la territorialisation de la communication. La dernière chose dont il fallait tenir compte, selon le sociologue, c’est la « sacralisation de l’espace ».
PR DJIBY DIAKHATÉ «Beaucoup de paramètres ont été négligés»
« Vous savez, il y a ce que l’on peut appeler la sacralisation de l’espace qui change de la localité d’origine à la localité d’accueil. Quand les gens sont dans l’espace où ils sont nés et où leurs parents ou grands-parents sont enterrés, ils font tout pour préserver cet environnement. Mais, lorsqu’ils se déplacent dans un autre espace, la sacralisation de l’espace disparait. Ils peuvent salir ce nouvel espace et en faire ce qu’ils veulent. Il fallait donc prendre cela en compte » souligne en conclusion le membre du CNRA Djiby Diakhaté. Pour Cheikh Atab Badji, analyste et MBA en sciences politiques, une politique de nettoiement aussi importante que celle de samedi dernier devait nécessiter une plus grande préparation. Après avoir rappelé que le fait n’est pas niveau et que c’est uniquement le vocabulaire qui a changé, M. Badji pense que le fait de nettoyer entre dans le cadre d’une politique d’hygiène. Donc, si le lancement n’a pas connu de succès, c’est parce que l’opération a été plutôt décrétée « alors qu’une opération de ce genre ne se décrète pas. »
DR ATAB BADJI « Une opération de ce genre ne se décrète pas »
« Une politique environnementale nécessite une préparation de longue durée. Le Président devait d’abord mettre sur pied une politique de nettoiement et d’hygiène avant tout lancement. Il faut que les gens sachent déjà pourquoi il ne faut pas salir et qu’on leur explique que cela a pour but de garder son environnement sain », explique notre analyste politique. Selon notre interlocuteur, il faut que l’on puisse intégrer cela dans le curriculum des enfants. Il préconise aussi de prendre des mesures dissuasives contre les récalcitrants. De son côté, le journaliste Ibrahima Bakhoum avance deux raisons pouvant expliquer, selon lui, la non-adhésion des populations à la première journée du « Cleaning day ». La première c’est le fait que les gens peuvent se dire que c’est un slogan ou un discours comme les autres discours et slogans. Ce qui justifierait que la parole du Président ne suffise pas seulement à les mobiliser. Le doyen Ibrahima Bakhoum pense également que les gens commencent à être très saturés des déclarations politiciennes. « Si pour eux l’appel du Président ressemble à un appel politicien, cela pose problème», estime-t-il.
IBRAHIMA BAKHOUM « les Sénégalais ont l’habitude de recevoir des moyens financiers des politiciens pour pouvoir répondre à leurs appels »
La dernière raison de la non-adhésion des populations viendrait du fait que, selon M. Bakhoum, on serait resté pendant longtemps dans l’incivisme social. Donc, il faudrait, à l’en croire, plus qu’un appel du président de la République pour pousser les populations à adhérer à ses initiatives. Il s’explique : « Comme vous le savez, les Sénégalais ont l’habitude de recevoir des moyens financiers et autres des politiciens pour pouvoir répondre à leurs appels. Peut-être que cette fois-ci c’est parce qu’il n’y a pas eu ces moyens qu’on a vu ce qu’on a vu. Peut-être aussi que nos compatriotes pensent que cette affaire est politicienne et qu’on doit les donner des moyens pour qu’ils puissent répondre à l’appel au nettoiement » estime notre interlocuteur. Selon lui, toutefois, si le discours est maintenu et que des leaders sociaux et religieux s’engagent dans sa promotion, cela pourrait, dans la durée, connaître une très grande réussite. Wait and see !
«TOUS LES NOUVEAUX BACHELIERS…ONT ETE ORIENTES»
Le Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation a été hier, lundi 6 janvier, l'invité de l'émission "Débat du Mois" de la radio Téranga Fm.
Le Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation a été hier, lundi 6 janvier, l'invité de l'émission "Débat du Mois" de la radio Téranga Fm. Cheikh Oumar Hanne y a déclaré que tous les nouveaux bacheliers ayant demandé à être orientés, cette année, dans les universités publiques sénégalaises l'ont été à travers la plateforme Campusen. Il a aussi rappelé qu'ils sont 54000 nouveaux bacheliers sur les 57000 à avoir demandé à être orientés cette année.
Les questions ont été multiples et variées et furent posées directement au Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation par les journalistes lors de cette émission intitulée "Le Débat du Mois" initiée par la radio Téranga FM. Celles-ci ont tourné essentiellement autour de la problématique des orientations des nouveaux bacheliers, des bourses d'étudiants, de leurs conditions de vie au sein de leurs campus, de l'insuffisance des enseignants dans les universités ainsi que des mesures d'accompagnement.
Sur la question des orientations, le Ministre Cheikh Oumar Hanne précisera que tous les nouveaux bacheliers ayant demandé à être orientés dans les universités sénégalaises l'ont été. "Les 54000 nouveaux bacheliers sur les 57000 qui ont émis la demande ont été tous orientés. Et cela a été fait en fonction des capacités de chaque université de recevoir des nouveaux bacheliers. L'an dernier, ils étaient 34000 nouveaux bacheliers à avoir été orientés dans les universités sénégalaises", a soutenu Cheikh Oumar Hanne qui a aussi rassuré quant à la capacité de ces universités de gérer leurs problèmes. Cependant, il faudra d'après lui travailler davantage pour asseoir la paix sociale au sein de ces Temples du savoir.
Pourtant, ce sont près de 500 milliards FCFA qui sont investis dans le secteur de l'enseignement supérieur depuis l'arrivée du Président Macky Sall, de 2012 à nos jours, selon le Ministre. Également sur la question des bourses d'étudiants, Cheikh Oumar Hanne de rappeler que celles-ci font partie des trois domaines de priorité de l'État, à côté des fonctionnaires et des services de la dette.
" Le budget des bourses s'élève à 70 milliards FCFA par an contre 24 milliards FCFA en 2012. Ainsi, chaque étudiant coûte chaque année près de 2 millions FCFA à l'État, soit près de 200.000 FCFA par mois", a-t-il ajouté tout en insistant sur les efforts consentis aujourd'hui par l'État dans ce sens. Quant au budget du ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, celui-ci s'élèverait à 215 milliards FCFA.
LE FRN DOPE «ÑO LANK»
Les leaders du Front de résistance nationale (Frn) ont reçu hier, lundi 6 janvier, tour à tour une délégation de l’ancien député-maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, et de la plateforme «Ño lank ña bagne».
Les leaders du Front de résistance nationale (Frn) ont reçu hier, lundi 6 janvier, tour à tour une délégation de l’ancien député-maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, et de la plateforme «Ño lank ña bagne». S’exprimant à la sortie de ces rencontres, Moctar Sourang, coordonnateur de ce front qui regroupe l’essentiel des partis de l’opposition a annoncé des discussions avec les membres de « Ño lank » pour voir comment créer la jonction pour faire face à la mesure de hausse du prix de l’électricité.
Après huit mois de mutisme, le Front de résistance nationale (Frn) annonce son retour sur le terrain du combat politique contre le régime en place. S’exprimant hier, lundi 6 janvier, à la sortie d’une réunion des leaders de ce front qui regroupe l’essentiel des partis de l’opposition, une réunion qui a été précédée par une rencontre avec une délégation de la plateforme «Ño lank ño bagne» et de l’ancien député-maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, Moctar Sourang, coordonnateur du Frn est revenu sur les raisons qui ont motivé cette décision du front.
Accusant le pouvoir en place d’être l’unique responsable des difficultés que rencontre la Senelec du fait de sa mauvaise politique, Moctar Sourang, par ailleurs président du parti politique Union nationale patriotique (Unp) a expliqué que l’opposition s’oppose à la volonté du régime en place de faire supporter aux populations les conséquences de sa mauvaise gestion de la Senelec et de ses orientations politiques. «Nous considérons qu’il n’y a pas de déficit à la Senelec. Le problème, c’est que l’Etat doit beaucoup d’argent à cette société qu’il n’arrive pas à payer à cause de la tension de trésorerie due aux mauvaises politiques du président Macky Sall et son régime, notamment dans le financement du Ter et d’autres projets similaires. Nous estimons que ce n’est pas aux populations de supporter les conséquences de leur mauvaise gestion de la Senelec. S’ils veulent trouver de l’argent, ils auraient pu supprimer des institutions budgétivores comme le Haut conseil des collectivités territoriales. Nous sommes en discussion avec les membres de Ño lank pour voir comment créer la jonction pour faire baisser le prix de l’électricité, dès le prochain rassemblement», a annoncé le coordonnateur du Frn qui s’exprimait à la suite de l’ancien coordonnateur du mouvement Y’en a marre, Fadel Barro, membre de la délégation «Ño lank ña bagne» reçue par les leaders du Frn.
REHABILITATION DE KHALIFA ET KARIM
Poursuivant son propos, Moctar Sourang a ajouté au sujet de la seconde raison que le Frn, après la libération par grâce présidentielle de Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall, veut obtenir le rétablissement de leurs droits civiques et politiques mais aussi le respect des libertés démocratiques que le régime en place ne cesse de bafouer. «Le maire Khalifa Sall est membre du Frn. Il nous a également dit qu’il n’avait rien demandé et n’attend aucune faveur du pouvoir en place. Sur ce, nous avons estimé que le combat que nous avons mené jusqu’ici et qui a permis sa libération, nous allons le continuer jusqu’à ce que lui et Karim Wade retrouvent leurs droits civiques et politiques et puissent prendre part à la présidentielle de 2024. Nous estimons qu’ils devront être candidats», a martelé Moctar Sourang. Avant d’ajouter dans la foulée : «Nous pensons que sur le plan du respect des libertés, il y a beaucoup de choses à dire. C’est pourquoi, nous allons continuer la lutte jusqu’à la libération de Guy Marius Sagna et ses camarades, otages du régime en place».
Par Walmaak Ndiaye
LE SENEGAL RESTE UN MODELE EN AFRIQUE ET DANS LE MONDE
Au-delà de la liberté d’expression où le Sénégal coiffe même certains pays développés, la marche reste le Droit le plus usité pour ne pas dire abusé du citoyen Sénégalais
Au-delà de la liberté d’expression où le Sénégal coiffe même certains pays développés, la marche reste le Droit le plus usité pour ne pas dire abusé du citoyen Sénégalais au point que le Constituant soit amené à devoir en faire une curiosité constitutionnelle, redondante en sus de ce que dit la Déclaration universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1945, sa Convention dérivée sur les Droits civils et politiques de 1966, toute référée dans la même Constitution.
Cette insertion constitutionnelle à relent populiste ne fait que davantage désordre dans la gouvernance du pays car tout le Monde la convoque pensant qu’en tout et pour tout et quelques soient les circonstances de temps et de lieu, l’on doit être autorisé à tout faire, à tout dire. Et curieusement ce sont les Organisations de la Société civile qui devaient s’ériger en censeurs des consciences, bouclier contre les dérives, régulateurs entre acteurs politiques, sentinelle de la Paix et de la stabilité pour la mise en œuvre des politiques, qui se fondent dans les clans politiciens et sont aujourd’hui devenues adeptes de la Rue, initiatrices de mouvements de protestations.
Qu’est-ce qui peut justifier dans une Démocratie, en dehors des joutes électorales, cette obsession des « grilles du Palais » en dehors d’un sentiment viscéral de rancœur, d’un manque de sportivité, de lucidité politique mais surtout de Responsabilité, car le Palais de la République, quelque soit celui qui l’occupe reste un sanctuaire national que tout citoyen démocrate devrait veiller à son inviolabilité au prix du Sacrifice suprême, il reste le premier et le dernier carré de notre souveraineté. Que les gens fassent beaucoup attention et qu’ils n’oublient pas que nous sommes une jeune dont la construction inachevée, ne saurait souffrir de risques de compte à rebours avec la désacralisation des symboles, la banalisation des institutions de la république, comme certains aventuriers s’y emploient ces temps-ci avec un langage mal à propos, sarcastique et même roturier, un comportement déviant et défiant, voir subversif.
Non, une Démocratie saine ne se mesure pas à l’aune de ce qui se fait ailleurs ou à son caractère débridé mais plutôt à la qualité, aux vertus, au sens des responsabilités des Acteurs, à la foi à un destin commun et au respect strict des lois et règlements que le peuple s’est librement et démocratiquement donnés. Chers compatriotes, il est donc erroné, démagogique, mais parfois hypocrite car on aime souvent nous flageoler pour conformisme, de comparer les Etats Unis et le Sénégal en matière de Droits ou de libertés. Nous avons à prendre d’eux mais beaucoup à leur vendre malgré un rapport gérontocratique en terme de Démocratie qui frise le quadruple en faveur des USA.
Nous Sénégalais avons par Paresse intellectuelle ou snobisme, une manie à la comparaison souvent non documentée. Ainsi aime-t-on comparer pour accréditer des Thèses, des infrastructures dans des pays différents, construites à des époques différentes, avec des réalités géophysiques et impacts sociaux, environnementaux différents, des opportunités différentes, des maîtres d’ouvrages différents; des pays, des Démocraties , des histoires, des économies, des cultures incomparables. C’est comme si l’on était impotent pour évaluer objectivement nos réalités et nous construire nous même une identité et une conduite propres
Aujourd’hui le clou du débat politique reste l’interdiction des marches vers le palais de la République et pour « convaincre » on va outre Atlantique chercher l’exemple aux Etats UNIS et pour cause car le cas est introuvable sous nos tropiques et dans beaucoup de Démocraties Européennes. Je cite à titre illustratif deux exemples non loin de nous : dans l’un des pays visités toutes les Rues qui convergent vers les bureaux du PR sont frappés de sens interdits à tout piéton et voitures. Dans l’autre le palais est inaccessible ( isolé) mais quand le Président sort et doit emprunter une artère, les citoyens avoisinants arrêtent toutes activités et détalent comme des lapins dans tous les sens au bruit du gyrophare et les deux pays se targuent pourtant d’être en Démocratie.
Même aux Etats Unis les choses ne se passent pas comme on veut le présenter, le bureau Oval est au moins à cinq cents mètre de l’Avenue Roosvelt où se trouve la grille de lamentations et non à un jet de pierre comme à l’avenue Roume, en outre la Maison blanche n’est pas au cœur d’une place d’affaires , elle n’a comme viscinité que le Washington square, les stèles de la BM et du FMI, le Département d’Agriculture, des Musées (Art Africain, Aéronautique, le Congrès Etc.., pas de circulation). En outre qui manifeste et pour quels motifs, quelle intention? Des exclus, des marginaux, des victimes de calamités ou d’ostracisme et rarement les citoyens ordinaires pour des raisons de risques de péril national. Qui ose déclarer aux Etats Unis, organiser une marche pour aller faire plier le Président sur une décision déjà prise à défaut le déloger ? Soyons sérieux, soignons notre discours et Arrêtons les enfantillages politiciens avant qu’il ne soit trop tard.
L’enjeu mondial aujourd’hui est avant tout sécuritaire, les périls sont à nos portes et nous devons éviter tout ce qui peut servir de prétexte et offrir d’opportunité à l’ennemi. Avec le temps qui court, il est impensable d’autoriser des marches politiciennes jusqu’aux grilles du Palais qui ne se justifient qu’aux yeux, de soupirants en crise de représentativité et en quête frénétique de visibilité et de notoriété. Aussi les patriotes doivent-ils rester vigilants car l’heure est grave.
A l’époque, j’ai combattu avec véhémence l’Arrêté Ousmane Ngom mais aujourd’hui qu’on parle de cellules dormantes de Jihadistes et d’escouades dans les pays limitrophes, il devient un dispositif sécuritaire stratégique à appuyer plutôt qu’à faire sauter. Comme dit l’autre, celui qui ne sait pas changer ses propres idées, ne peut pas transformer le Monde.
Walmaak Ndiaye
Wandiaye @gmail.com
SADIO MANE SUR LA VOIE ROYALE
Le nom du vainqueur du Ballon d’Or africain 2019, récompensant le meilleur footballeur de l’année, sera dévoilé ce mardi 7 janvier à 19h00, par le Camerounais Samuel Eto’o qui sera le maître de cérémonie des Caf Awards, organisée par la CAF en Égypte
Sadio Mané est sur la voie royale pour la réception, ce mardi 7 janvier en Egypte, du Ballon d’Or du meilleur footballeur africain de l’année 2019. Arrivée, quatrième au Ballon d’Or France Football 2019 derrière Lionel Messi, Virgil van Dijk et Cristiano Ronaldo, l’international sénégalais a rendez-vous avec une nouvelle page d’histoire à écrire à l’issue des Caf Awards. Il reste, jusque-là, le grandissime favori pour soulever, et pour la première fois de sa carrière, le prestigieux trophée. Il deviendrait également le premier footballeur sénégalais à soulever ce trophée depuis le double sacre de El Hadji Ousseynou Diouf, en 2001 et 2002.
Le nom du vainqueur du Ballon d’Or africain 2019, récompensant le meilleur footballeur de l’année, sera dévoilé ce mardi 7 janvier à 19h00, par le Camerounais Samuel Eto’o qui sera le maître de cérémonie des Caf Awards, organisée par la Confédération africaine de football (CAF) à Hurghada, en Égypte. Le Sénégalais Sadio Mané reste le grand favori pour ce prestigieux trophée décerné, quelques semaines après celui tout aussi glorieux du Ballon d’Or France Football.
Pour cette distinction mondiale tombée dans l’escarcelle de Lionel Messi, le Sénégalais s’était presque contenté d’accessits, en se faisant classer à la quatrième place derrière le génie argentin, le Néerlandais Van Dijk et le Portugais Christiano Ronaldo. La vague de récrimination soulevée pour crier au scandale, par les spécialistes les plus avertis du football mondial, avait fini d’apporter la preuve que l’attaquant sénégalais n’était sans doute pas à sa véritable place, pour ne pas dire victime d’injustice. Mais depuis ce classement très controversée, l’enfant de Bambali (région de Sédhiou), ne cesse d’empiler les distinctions individuelles.
2019, ANNEE DE CONSECRATION POUR L’ATTAQUANT SENEGALAIS
Elu par les lecteurs du Onze Mondial comme le meilleur joueur 2019, devant ses trois devanciers au classement du Ballon d’Or France Football 2019, il devient avec ce titre, le premier africain à remporter le trophée depuis Didier Drogba, en 2004.
Sadio Mané ne s’arrêtera pas là. Désigné ensuite comme le 7e meilleur buteur 2019 en Europe avec ses 35 buts en 2019, il sera vite sélectionné pour l’équipe-type de l’année par le quotidien sportif français L’Équipe. Il sera ainsi le seul joueur africain à figurer dans ce classement. Sans compter le Prix Eusebio 2019 (Meilleur joueur africain ou d’origine africaine de l’année).
Autant dire que l’année 2019 aura été une année de consécration aussi bien au niveau des distinctions individuelles qu’avec son club de Liverpool. Avec ses 24 buts marqués au cours l’année civile en Angleterre, il termine comme deuxième meilleur buteur derrière Jemie Vardy (29 reprises).
Les Reds ne s’en porteront que mieux. Sadio Mané, restera le grand artisan du sixième sacre de Liverpool en League des Champions devant Tottenham (2-0). Le pénalty qu’il a provoqué, permettant à son équipe d’ouvrir le score par Salah, est tout aussi illustratif de son rôle décisif dans l’équipe de Liverpool.
Sadio Mané va couronner le tout, par un doublé en Super Coupe d’Europe face à Chelsea et un dernier trophée remporté en Coupe du monde des clubs. Il faut rappeler, qu’à l’image de Mohamed Salah et d’autres africains de la trempe de Salif Keita, Georges Weah, Sadio Mané fera partie du lot de ses stars africaines à n’avoir pas encore offert la Coupe d’Afrique des nations (CAN) à leurs pays. Sa dernière tentative, lors de la CAN en Egypte 2019, s’était soldée par un échec en finale devant l’Algérie de Ryad Mahrez.
…SUR LES PAS D’EL HADJI DIOUF
A 27 ans, Sadio Mané a toutefois l’opportunité d’écrire une nouvelle page d’histoire pour le football sénégalais, en devenant le deuxième sacré meilleur joueur africain depuis El-Hadji Diouf en 2002. Double Ballon d’Or en 2001 et 2002, celui que l’on affuble du sobriquet de «Bad Boy» avait réalisé un parcours presque similaire que celui de Sadio Mané. Mais un parcours plus qu’élogieux avec les Lions du Sénégal qu’il va qualifier à la CAN 2002 au Mali. Lors de cette même CAN, le Sénégal s’était également hissé à la finale. Mais il tombe face au Cameroun, en finale, suite à l’épreuve des tirs aux buts.
Quelques mois plus tard, El Hadji Diouf éclaboussait de son talent la Coupe du monde en Corée du Sud et au Japon. Le Sénégal se qualifie en quarts de finale, lui permettant d’égaler le record africain du Cameroun, qui l’avait réalisé au Mondial 90. Eh Hadji Diouf sera lui au sommet de son art et recevra, en fin 2002, son deuxième Ballon d'Or africain consécutif. Un doublé inédit depuis Abedi Pelé.
Lancé sur la voie royale, Sadio Mané a fini de tuer le suspens face à ces deux concurrents en final. Il s’agit notamment de l’Égyptien Mohamed Salah et non moins coéquipiers à Liverpool, déjà sacré meilleur joueur africain en 2017 et 2018. Mais également de l’Algérien Riyad Mahrez, vainqueur en 2016. La cérémonie des Caf Awards 2019 récompensera aussi, en plus du meilleur footballeur, la meilleure joueuse africaine de l’année, le meilleur entraîneur africain ou encore le meilleur espoir, entre autres catégories.
Nioro, 6 jan (APS) – L’Inspecteur de l’éducation et de la formation de Nioro du Rip, Baba Thiam, a rappelé, lundi, aux nouveaux enseignants, la noblesse de leur métier.
’’Nous avons reçu aujourd’hui les nouveaux enseignants du Centre régional de formation des personnels de l’éducation (CRFPE) et nous leur avons prodigué des conseils par rapport à ce métier noble mais qui ne vas pas leur permettre d’amasser des millions’’, a dit à l’APS M. Thiam au terme de la cérémonie d’accueil de ces nouveaux enseignants dans le département de Nioro.
’’C’est une cérémonie importante pour préparer ces enseignants dont certains viennent d’autres horizons et ils n’ont pas forcément la culture du milieu et il faut les préparer à affronter le métier’’, a dit l’IEF de Nioro.
Ces enseignants ’’prennent en charge une frange importante de la société que sont les enfants et leur comportement peut déteindre sur eux’’, a expliqué M. Thiam qui les a invités également à être ’’attentifs’’ à leur mise et leur posture.
’’A à travers eux, nous verrons le modèle d’homme dont nous avons besoin car ils sont des modèles pour la société’’, a-t-il souligné.
Le département de Nioro a reçu 37 enseignants en langue française et 11 en langue arabe, selon l’inspecteur qui avait exprimé un besoin de 93 enseignants en langue française et 35 en langue arabe.
Il juge ce ‘’nombre insuffisant’’ mais promet de faire des redéploiements pour éviter que des écoles soient fermées comme cela a été le cas l’année dernière.
Baba Thiam a assuré que les classes qui flottaient faute d’enseignants depuis l’année dernière seront servies en priorité.
Dakar, 7 jan (APS) – Les quotidiens reçus mardi à l’APS évoquent, entre autres sujets, le soutien du Front de résistance national (FRN) à la Plateforme Nio Lank, la campagne de commercialisation de l’arachide, l’attribution du Ballon d’Or africain dont l’international Sénégalais Sadio Mané est un des grands favoris.
Sud Quotidien annonce le soutien du Front de résistance national (FRN) à la Plateforme Nio Lank dans le cadre de la mobilisation contre la hausse du prix de l’électricité et pour la libération de Guy Marius Sagna.
‘’Le FRN dope Nio Lank’’, dit Sud qui souligne que les leaders du front ont reçu, lundi, tour à tour, une délégation de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, et de la Plateforme Nio Lank.
‘’S’exprimant à la sortie de ces rencontres, Moctar Sourang, coordonnateur du front qui regroupe l’essentiel de l’opposition a annoncé des discussions avec les membres de Nio Lank pour voir comment créer une jonction pour faire face à la hausse de l’électricité’’, écrit le journal.
Selon La Tribune, le FRN vient en renfort de la plateforme Nio Lank en perspective de sa manifestation prévue le 10 janvier. L’As note que Nio Lank ‘’obtient le ralliement de l’opposition à son combat’’.
En politique toujours, L’As revient sur le déjeuner de retrouvailles entre apéristes au Palais. ‘’Macky Sall renoue avec ses premiers compagnons’’, affiche à la Une le journal qui rapporte que ‘’l’émotion était à son comble’’ au cours de cette rencontre à laquelle ont pris part entre autres, Alioune Badara Cissé, Youssou Touré, Abou Abel Thiam, Diène Farba Sarr.
Le journal signale toutefois que Moustapha Cissé Lô et Moustapha Diakhaté étaient ‘’les absents les plus présents’’.
Le journal Kritik se fait écho de la réaction du chef de l’Etat après le vol à main armée dont ont été victimes des opérateurs chinois participant à la campagne de commercialisation des graines d’arachide, une agression perpétrée dans la nuit de samedi à dimanche à Sanghel, une localité de la région de Kaolack (centre).
Macky Sall ‘’promet l’enfer aux agresseurs’’, selon le quotidien Kritik. ‘’Le Sénégal est un Etat de droit. On ne laissera personne faire la justice à la place de la justice. Les ressortissants chinois n’ont fait aucun mal. Ils participent à la campagne arachidière. Sans leur présence, la situation aurait été catastrophique l’année dernière’’, a insisté Macky Sall.
’’L’Etat veille et prendra les mesures nécessaires. Ce n’est pas par des attaques ou par l’intimidation qu’on arrivera à perturber la campagne. Mes instructions sont extrêmement claires sur ce sujet’’, a encore dit le chef de l’Etat.
‘’Les récentes attaques de points de collecte d’arachide appartenant à des Chinois dans la région de Kaolack ont fait réagir le chef de l’Etat’’, Selon le journal Le Quotidien qui affiche à la Une : ‘’Macky se braque’’.
Concernant la campagne arachidière, Le Soleil fait état du ‘’blues’’ des huiliers ‘’face à la concurrence’’. Selon le journal, ‘’les huiliers peinent à collecter des graines face à la concurrence du marché parallèle notamment les Chinois qui proposent un meilleur prix pour cette campagne de commercialisation de l’arachide démarrée le 3 décembre dernier’’, écrit le journal.
Le journal Source A annonce l’ouverture ce matin du procès de l’assassin présumé de Fatoumata Mactar Ndiaye, conseillère économique et sociale, tuée en 2016 à Pikine, dans la banlieue de Dakar.
La publication parle d’un ‘’procès qui risque de révéler beaucoup de secrets dans la mesure où le mis en cause avait promis des révélations de taille au sujet des commanditaires du crime’’.
Autre affaire criminelle abordée par les journaux : la tuerie de Boffa Bayotte. Deux ans après le massacre de 14 personnes, Libération révèle les éléments matériels de l’enquête avec ‘’la sanglante confession de l’un des présumés mis en cause’’.
Les quotidiens s’intéressent aussi au Ballon d’or africain 2019 qui sera décerné ce soir à Hurghada (Egypte), à Sadio Mané, ou à l’Egyptien Mohamed Salah, son coéquipier en club, ou à l’Algérien Riyad Mahrez, selon la Confédération africaine de football (CAF).
Libération annonce que Sadio Mané sera sacré ce soir Ballon d’or africain en Egypte lors de la cérémonie des Caf Awards. Le joueur en a été informé puisqu’une agence sénégalaise spécialisée a été sélectionnée pour réaliser un film qui retrace son parcours, selon le journal.
Source A parle de ‘’jour de gloire’’ pour Sadio Mané. ‘’L’international sénégalais n’attend que la proclamation officielle pour son sacre au Ballon d’or africain’’, écrit le journal.
Pour Enquête, Mané est ‘’en pole position pour le Ballon d’or’’. ‘’Sadio Mané est bien parti pour être le 2e Sénégalais à remporter le Ballon d’Or la CAF après le double sacre de El Hadj Diouf (2001 et 2002)’’, selon le quotidien.
La permanence de Thierno Alassane Sall vandalisée
Le siège départemental de Pikine du parti «La République des Valeurs» (Rv) de Thierno Alassane Sall a été vandalisé. Selon nos sources, les faits se sont produits dimanche dernier aux environs de 18 heures. Les portes de la permanence ont été défoncées et des photocopies de cartes d’identité ont été emportées. Pour le moment, l’auteur ou les auteurs de cet acte restent inconnus. Mais les militants de ce parti qui nous ont donné l’information soupçonnent des dessous politiques avec l’approche des élections locales et la candidature déclarée de leur responsable local Lamine Guèye à la mairie de Pikine-Nord. Nos sources signalent également que la Police de Pikine, aussitôt informée, s’était déplacée sur les lieux pour procéder au constat et prélever des empreintes. Et en attendant les résultats de l’enquête, les responsables locaux de la Rv ont déposé une plainte au Commissariat de Pikine. Ce cambriolage a installé la psychose d’un regain de violence dans cette commune de Pikine-Nord réputée très politique.
Rentrée solennelle des tribunaux jeudi
C’est jeudi prochain que se tient, dans les locaux de la Cour suprême, la traditionnelle rentrée solennelle des cours et tribunaux que le chef de l’Etat préside chaque année. Pour 2020, elle intervient dans un contexte particulier où le Conseil supérieur de la magistrature (Csm) ne s’est pas tenu depuis plus d’un an. Visiblement, les raisons qui avaient poussé le juge Dème à claquer la porte sont toujours présentes au temple de Thémis. Il faut quand même souligner que le nouveau garde des Sceaux, Me Malick Sall, a apaisé le secteur de la justice rudement éprouvé du temps de Ismaïla Madior Fall avec son bras de fer retentissant contre le Sytjust.
Macky Sall à Louga vendredi
Le président de la République sera vendredi prochain à Louga. Macky Sall se rend dans la capitale du Ndiambour pour effectuer en effet une visite auprès du khalife de la famille Omarienne, Thierno Mouhamadou Bachir Tall. Ce déplacement intervient dans le cadre de la 56e édition de la Ziarra annuelle de la famille omarienne prévue les vendredi 10 et samedi 11 janvier prochains à Louga.
Agression de Chinois
Les Chinois impliqués dans la campagne arachidière sont, depuis quelques jours, la cible d’agresseurs véreux. Dans le Saloum, plus de 20 millions Fcfa ont été dérobés par des braqueurs armés jusqu’aux dents. Une situation qui a irrité le Président Macky Sall qui vantait, il y a quelques jours, l’apport des Chinois dans la campagne arachidière.
Le Forum du Justiciable condamne
Le Forum du Justiciable dit avoir appris avec inquiétude l’agression dont ont été victimes, dans la région de Kaolack, des citoyens chinois venus participer à la campagne de commercialisation de l’arachide. Un montant estimé à 20 millions de francs CFA aurait été emporté par les malfaiteurs. Ainsi, le Forum du Justiciable condamne fermement cette agression «qui pourrait être un précédent dangereux pour la diplomatie entre les deux pays : Sénégal/Chine ». Le Forum du Justiciable, conformément au droit international, invite l’Etat du Sénégal à prendre toutes les mesures nécessaires afin de veiller à la sécurité des citoyens chinois vivant sur le territoire sénégalais, lit-on dans le communiqué.
Mansour Faye en Chine
Dans notre édition d’hier, on faisait état du faux bond de certains ministres et maires dans leurs localités respectives lors du «Cleaning Day» comme les y invitait le Président Macky Sall. Et parmi eux, l’on citait Mansour Faye. Seulement, il se trouve que si le ministre du Développement Communautaire n’a pas fait le déplacement sur Saint-Louis, c’est parce qu’il est hors du pays. En effet, Mansour Faye, selon nos sources, est en mission en Chine. C’est pourquoi, indiquent ses partisans, il n’a pas participé au «Cleaning Day» à Saint-Louis. Malgré son absence, ajoutent-ils, ses lieutenants ont assuré.
Moussa D arrêté avec 500 grammes de Yamba
Moussa D, habitant le quartier Kandé Tilène de Ziguinchor, est un dealer très connu des services de police. Interpellé avec 500 grammes de chanvre indien par les limiers du Commissariat central de Ziguinchor, il a fait savoir qu’il l’a acheté pour sa propre consommation. Selon nos sources, tout serait parti d’une information anonyme faisant état d’un vaste réseau de trafic de l’herbe qui tue au niveau du quartier Kandé Tilène. Sans tarder, les hommes du Commissaire Adramé Sarr de Ziguinchor établissent une planque près de la maison du dealer pour suivre ses moindres déplacements. Une filature qui a porté ses fruits vendredi dernier puisqu’il a été Interpellé avec 7 cornets de chanvre indien et des billets de banque d’un montant de 3500 francs Cfa. La fouille effectuée à son domicile a permis également aux limiers de saisir 500 grammes de chanvre indien, une paire de ciseaux et du papier pour le conditionnement de la drogue. Interrogé sur la provenance de la drogue, Moussa déclare l’avoir achetée auprès d’un certain Ibrahima. T habitant le quartier Goumel pour sa consommation personnelle. C’est ainsi qu’il a été placé en garde à vue en attendant d’être déféré au parquet pour détention et trafic de drogue. Son fournisseur Ibrahima. T est activement recherché par la Police.
Akon
L’artiste international Alioune Badara Thiam, plus connu sous le nom de Akon, sera l’hôte de Alioune Sarr, ministre du Tourisme et des Transports aériens, ce mardi 7 janvier 2020. Au-delà de son statut d’artiste, c’est Akon, l’investisseur qui croit en l’Afrique, qui sera reçu. En effet, à travers sa structure Akon Lighting Corporation, le chanteur sénégalais a comme projet la réalisation du Dakar Sustainable City. Ce projet verra le jour au niveau de Mbodiène, dans le cadre des aménagements que réalise la SAPCO pour attirer des investisseurs aussi bien sénégalais qu’étrangers. Akon et le ministre du Tourisme et des Transports aériens vont clôturer leur journée de travail par une visite du site où sera érigé le projet si cher à l’artiste sénégalais. Cette journée de travail va débuter dans les bureaux du ministre Alioune Sarr entouré de ses collaborateurs. Ensuite toute la délégation va se rendre à l’Aéroport international Blaise Diagne. Lors de cette étape, il sera question, dans les locaux de l’annexe du ministère, de présentation et d’échanges sur les projets du hub touristique et aérien du Plan Sénégal Emergent. Ainsi, tour à tour, Ibrahima Kane, DG de Air Sénégal SA, Abdoulaye Mbodj, DG de AIBD SA et Me Aliou Sow, DG de la SAPCO, vont présenter les projets en cours concernant leurs secteurs. Des présentations qui seront ponctuées par une visite guidée des espaces prévus pour la construction d’hôtels, le MRO, le Centre de formation aux métiers aéronautiques, l’Aéro city et l’avion A330-900 néo «Sine-Saloum».
Siège du projet «Zéro Mendicité» de Pikine cambriolé
Le siège du programme «Zéro mendicité» situé au niveau du marché Zinc de Pikine a été cambriolé dans la journée du dimanche. Un important lot de matériels a été dérobé. Il s’agit entre autres d’une Télé écran plat, d’une connexion Wifi et des documents administratifs confidentiels. Sur place, les tiroirs et les portes ont été défoncés. Selon nos sources, ce vol spectaculaire s’est produit dimanche vers 17 heures. Les responsables du projet, selon nos sources, après avoir constaté le vol, ont saisi les hommes du Commissaire Ousmane Fall de Pikine.
CNRA
Le Président Directeur Général de D-MEDIA, Bougane Guèye, le président du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel et le GroupeD-MEDIA se sont rabibochés après la suspension du signal de Sen Tv. Le président du Cnra, Babacar Diagne et son équipe ont eu hier une séance de travail avec une délégation du Groupe D-MEDIA conduite par Bougane Guèye Dany. La rencontre a été mise à profit par le président de l’organe de régulation Babacar Diagne et son hôte Bougane Guèye Dany entouré de ses collaborateurs, pour échanger sur la décision du 31 décembre 2019 portant suspension de la diffusion des programmes de la Sen Tv. D’après un communiqué parvenu à «L’As», durant les échanges, Babacar Diagne et Bougane ont passé en revue le processus qui a abouti à la décision. Ainsi le président de l’organe de régulation a rappelé les fondements juridiques de la décision. Pour sa part, le Pdg de Dmedia a précisé que son groupe n’avait jamais refusé de se conformer à la règlementation, mais avait plutôt demandé un délai. Bougane Guèye Dany a insisté sur la nécessité d’améliorer la communication.
Les Sénégalais invités à s’approprier le concept de «Sénégal zéro déchet»
Hier lors de la levée des couleurs, le président de la République a réitéré son appel au peuple sénégalais afin qu’il s’approprie le concept de «Sénégal zéro déchet». Pour Macky Sall, il s’agit d’adopter de nouveaux comportements civiques pour bâtir un pays propre avec un cadre de vie agréable. Il promet que l’Etat, de son côté, va veiller à mettre en place des mesures d’accompagnement pour assurer la bonne gestion du nettoiement au quotidien sur l’ensemble du territoire national.
Valorisation des daara
Ne quittons pas les activités du chef de l’Etat qui a reçu hier le Directeur général de l’Organisation islamique pour l’Éducation, la Science et la Culture. Dr Salim Al Malik a promis au Président Macky Sall de soutenir l’enseignement coranique au Sénégal, en valorisant les daara afin qu’ils jouent pleinement leur rôle dans le système éducatif du pays.
Les 5 présumés meurtriers de la fillette N G en prison
La police de Diamaguène (Mbour) a déferré au parquet de Mbour, hier vers 13h, les cinq présumés meurtriers de la fillette Ndiaya Guèye. Les suspects ont été interpellés dans différentes localités par la police. Il s’agit de Y. Fall, pêcheur domicilié à Liberté 2, Ch. M.Diémé, élève en classe de 4e au collège Sacré Zénith, demeurant à Liberté 2, A. Mboup mécanicien domicilié à Santhie, B. Seck menuisier métallique domicilié à Liberté 2 et Y. Yade, vendeur de légumes demeurant à Liberté 2. Cuisiné par les enquêteurs, Ch. M. Diémé avoue être témoin du meurtre de la fillette Ndiaya Guèye. D’ailleurs, il aurait contribué à l’enterrement du corps sans vie de la victime en présence de B. Seck, A. Mboup et Y. Yade. Les policiers ont effectué une perquisition au domicile de A. Mboup soupçonné d’être l’auteur principal du meurtre. Ils y ont trouvé six cornets de chanvre indien et deux paires de ciseaux. Ils sont poursuivis pour meurtre, complicité de meurtre, association de malfaiteurs, inhumation sans autorisation et détention et vente de chanvre indien. Ils sont placés sous mandat de dépôt.
Le meurtrier du taximan à la barre aujourd’hui
Le vendeur de véhicules, Ousseynou Diop qui a tiré une balle dans la tête du taximan Ibrahima Samb, va comparaître aujourd’hui à la barre de la Chambre criminelle de Dakar pour meurtre avec préméditation. Les faits ont eu lieu le 26 octobre 2016 à la station service Shell sise à Yoff. Le présumé meurtrier a eu une altercation avec la victime. Cette dernière avait heurté «légèrement» sa voiture en reculant la sienne. Furieux, Ousseynou Diop a commencé à se défouler sur le taximan Ibrahima Samb. Il s’en est suivi des échanges de propos aigres-doux entre les deux hommes. C’est sur ces entrefaites que l’accusé a tiré à bout portant sur son antagoniste qui rendra l’âme sur le coup. Après avoir commis son forfait, le commerçant s’est livré à la gendarmerie de la Foire.
Procès de l’assassin de la 5e vice-présidente du CESE
Le chauffeur Samba Sow accusé d’avoir assassiné sa patronne à savoir la 5e vice-présidente du Conseil économique, social et environnemental(Cese), Fatoumata Mactar Ndiaye, va comparaître aujourd’hui devant la chambre criminelle de Dakar. Il est poursuivi pour assassinat, tentative d’assassinat, vol avec effraction, escalade et usage d’arme et violence. Les faits se sont produits le 19 janvier 2016 à Pikine dans le domicile de la victime, précisément dans sa chambre. La responsable des femmes de l’Alliance pour la République (Apr) de Pikine venait juste de finir la prière du matin avant que son chauffeur n’abrège sa vie. Samba Sow, qui avait pourtant une permission pour aller au Magal de Touba, est venu mettre fin à la vie de sa patronne, d’après l’enquête préliminaire. Arrêté, le mis en cause a reconnu les faits qui lui sont reprochés. En tout cas, des révélations fracassantes sont attendues lors du procès. Car on soupçonne un crime politique. Nombreux sont ceux qui pensent que le meurtre est commandité par des responsables politiques.