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28 juillet 2025
LE PROCÈS DU PRÉSUMÉ MEURTRIER DE FATOUMATA MACTAR NDIAYE S’OUVRE EN JANVIER
Trois ans après le meurtre de la vice-présidente du Conseil économique social et environnemental, Fatoumata Matar Ndiaye, le dossier va finalement être évoqué devant la chambre criminelle du palais de Justice de Dakar le 7 janvier prochain.
Trois ans après le meurtre de la vice-présidente du Conseil économique social et environnemental, Fatoumata Matar Ndiaye, le dossier va finalement être évoqué devant la chambre criminelle du palais de Justice de Dakar le 7 janvier prochain.
Selon l’Obs, cette nouvelle est accueillie avec un grand soulagement par les proches de la défunte dont certains auront l’occasion d’être confrontés pour la première fois en audience publique avec le présumé meurtrier.
Pour rappel, le 19 novembre 2016, à la veille de la célébration du grand magal de Touba, le pays tout entier est tétanisé par la nouvelle de la mort atroce de Fatoumata Matar Ndiaye, vice-présidente du CESE. Elle a été égorgée dans sa chambre. Son chauffeur, Samba Sow, arrêté, est accusé du crime odieux.
RSF FAIT ÉTAT D’UN "NOMBRE HISTORIQUEMENT BAS’’ DE JOURNALISTES TUÉS EN 2019
Reporters sans frontières (RSF) a rendu public ce mardi son bilan annuel des exactions commises contre les journalistes dans le monde, lequel fait état de 49 journalistes tués, 389 en détention et 57 gardés comme otages, un total des professionnels des mé
Dakar, 17 déc (APS) - Reporters sans frontières (RSF) a rendu public ce mardi son bilan annuel des exactions commises contre les journalistes dans le monde, lequel fait état de 49 journalistes tués, 389 en détention et 57 gardés comme otages, un total des professionnels des médias tués qui "n’a jamais été aussi bas depuis 16 ans", souligne l’organisation.
"En 2019, 49 journalistes ont été tués, 389 sont actuellement en détention et 57 sont otages. Même si le journalisme demeure un métier dangereux, le nombre de tués n’a jamais été aussi bas depuis 16 ans", fait observer RSF.
"Jamais le nombre de journalistes tués n’avait été aussi peu élevé depuis 2003", ce qui correspond à "une baisse spectaculaire de 44 % par rapport" à 2018 par exemple.
Selon RSF, ce chiffre "historiquement bas", en comparaison avec la moyenne de 80 morts enregistrée ces deux dernières décennies, traduit essentiellement la baisse du nombre de journalistes tués sur les terrains de conflits armés.
"La couverture des conflits en Syrie, au Yémen, en Afghanistan s’est ainsi avérée deux fois moins meurtrière pour les journalistes : 17 journalistes ont été tués dans l’ensemble de ces trois pays en 2019, contre 34 l’année précédente", signale l’ONG.
Elle note cependant que cette "baisse inédite ne saurait occulter une réalité qui perdure : le nombre de journalistes tués dans les pays dits +en paix+ reste aussi élevé d’une année sur l’autre. Ainsi, le Mexique compte, comme l’année dernière, 10 journalistes tués".
"Plus largement, l’Amérique latine, avec un total de 14 tués sur l’ensemble du continent, est devenue une zone aussi meurtrière pour les journalistes que le Moyen-Orient meurtri par ses conflits fratricides", souligne RSF dans son bilan.
"Cette double tendance (des lignes de front moins meurtrières et des pays en paix toujours aussi dangereux) a une conséquence : il y a désormais proportionnellement plus de morts dans les pays en paix (59%) que dans les zones de conflit et une hausse de 2% du nombre de journalistes assassinés ou sciemment visés", indique l’organisation non gouvernementale internationale spécialisée dans la promotion et la défense de la liberté d’informer et dans la protection des journalistes.
"Pour les journalistes, la frontière entre les pays en guerre et en paix est en train de disparaître, s’alarme le secrétaire général de RSF, Christophe Deloire. S’il convient de se réjouir d’une baisse inédite du nombre de journalistes tués dans les zones de conflit, nous constatons parallèlement que de plus en plus de journalistes sont sciemment assassinés pour leur travail dans des pays démocratiques, ce qui constitue un véritable défi pour les démocraties dont ces journalistes sont issus".
Le bilan annuel de RSF indique par ailleurs que "le nombre de journalistes arbitrairement détenus dans le monde ne cesse d’augmenter".
"Fin 2019, précise l’ONG, 389 journalistes se trouvent emprisonnés pour avoir exercé leur fonction, soit 12 % de plus que l’année dernière", près de la moitié des journalistes prisonniers étant détenus "dans seulement trois pays : la Chine, l’Égypte et l’Arabie saoudite".
"La Chine, qui a intensifié sa répression contre la minorité ouïghoure, détient à elle seule un tiers des prisonniers dans le monde", signale RSF.
Depuis 1995, l’ONG dresse le bilan annuel des exactions commises contre les journalistes, "à partir de données précises établies entre le 1er janvier et 1er décembre de l’année de publication".
Pour ce faire, elle dit procéder "à une minutieuse collecte d’informations permettant d’affirmer avec certitude, ou du moins avec une très forte présomption, que la détention, l’enlèvement, la disparition ou la mort d’un journaliste est une conséquence directe de l’exercice de sa profession".
Un avion de Transair prend feu à l’aéroport de Ziguinchor
Le pire a été évité de justesse hier à l’aéroport de Ziguinchor. Et pour cause, l’aile gauche d’un avion de la compagnie Transair qui avait embarqué 28 passagers à bord, a pris feu. D’après nos confrères de Seneweb, l’incident a eu lieu vers 16h 30. Des passagers, qui se sont confiés à Senego, renseignent que l’incident s’est produit au moment où l’appareil s’apprêtait à décoller, alors que les hôtesses livraient les dernières consignes de sécurité. Mais il y a eu plus de peur que de mal. Les sapeurs-pompiers sont parvenus à maîtriser le feu. Un avion de Transair prend feu à l’aéroport de Ziguinchor (bis) Le chef d’escale de Transair à Ziguinchor a soutenu que l’appareil a eu des soucis au niveau de son réacteur gauche. A l’en croire, c’est le pilote qui a mal démarré l’avion, mais dès qu’il s’en est aperçu, il a immédiatement coupé le moteur. Il dédramatise en soutenant qu’il s’agit d’un petit incident. Et par mesure de prudence, les passagers ont été débarqués. La compagnie a fait venir des mécaniciens et affrété un autre avion pour acheminer les passagers vers Dakar.
Le Khalife de Mpal et le jeune tué dans l’attaque de Edk-Oil
Le Khalife de la famille El hadj Mame Rawane Ngom ne veut pas de malfrat dans le cimetière de Mpal. En effet, El Hadj Serigne LamineNgom s’est opposé fermement à l’inhumation du jeune de 22 ans supposé appartenir à la bande qui a attaqué dans la nuit de dimanche à lundi la station service Edk-Oil, près de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Le jeune qui habite Mpal a été atteint mortellement suite aux échanges de tirs avec les gendarmes qui ont pourchassé le reste de la bande qui avait volé un véhicule 4x4 appartenant à l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (Omvs). Les parents du défunt vont devoir aller dans une autre localité pour enterrer leur fils.
Mamadou Talla lance l’appel de Kanel
Le Syndicat des enseignants libres du Sénégal a organisé la journée du volontariat dans le département de Kanel. Pour ce faire, son secrétaire général Souleymane Diallo a mis les petits plats dans les grands, surtout que c’est la première fois que cette journée est présidée par un ministre. Plus de 2500 instituteurs venus des 45 départements ont répondu à l’appel du Sels qui a choisi comme parrain de la journée le ministre de l’Education, Mamadou Talla. En présence de Mody Guiro l’inamovible secrétaire général de la Cnts et des autorités administratives et locales du département de Kanel, le ministre a réitéré l’appel à l’apaisement. « Il ne peut y avoir une école de qualité que quand tous les acteurs parlent le même langage. Je lance un appel aux enseignants, aux parents d’élèves, à tous les partenaires de l’école pour que l’année scolaire soit apaisée. C’est le souhait du chef de l’Etat Macky Sall et c’est notre devoir de réaliser une école de tous et une école pour tous », a martelé le responsable de l’Apr de Kanel dont la disponibilité et la générosité ont été chantées par différents orateurs.
Journées culturelles de Mbolo Birane
«L’Association des jeunes de Mbolo Birane organise des journées culturelles les 28 et 29 décembre 2019. Les organisateurs entendent ainsi rendre hommage à nos vaillantes mamans sous le slogan Jaaraama Neene (Merci maman). A travers elles, c’estla Femme de façon générale qui est célébrée. La bravoure jusque dans les marchés pour assurer les petits déjeuners, déjeuners et dîners, l’endurance jusque dans les champs pour semer, cultiver, récolter et commercialiser les céréales afin de payer la scolarité et la santé de leurs enfants », lit-on dans un communiqué reçu à L’As. Il s’agit donc de 48 heures seulement pour dire «Merci» à celles-là qui nous portent pendant 9 mois ! Pendant deux jours donc, le village de Mbolo Birane va vibrer au rythme d’activités culturelles riches et diversifiées avec la participation d’éminents artistes et musiciens issus du village et du Fouta. Dans la journée du 28 décembre, il est prévu une conférence dont le thème est «Daarnde e fotde biddo e yummum (Rôle et devoir de l’enfant envers sa mère». Le lendemain, 29 décembre, des visites chez les trois doyennes du village seront au menu.
Convergence internationale des journalistes pularophones
Une nouvelle association pour faire la promotion de la langue pulaar. Portée par des jeunes confrères très engagés, la Cijp a été portée sur les fonts baptismaux samedi dernier. Son objectif est justement de faire la promotion de la langue pulaar présente dans 22 pays d’Afrique. Un bureau dirigé par Amadou Barra Bâ de Radio foulbé a été mis en place pour deux ans. L’association est couvée par un comité de sages composé de grands noms dont Hamet Ly de la 2Stv, l’ancien député Amadou Tidiane Talla pour ne citer que ceux-là.
Cadre de la Cedeao
Dans notre édition d’hier, nous avons indiqué que le candidat Kadré Désiré Ouédrago décroche un cadre de la BCEAO. Erreur monumentale quand on sait que les agents de la Bceao ne font pas de la politique. En réalité, M. Der Rogatien Poda, actuel Directeur du Centre d’études, de conseils juridiques et financiers qui a lancé le Mouvement de Soutien, est un ancien de la Bceao dont il fut représentant au sein du Groupe des Experts de la CEDEAO pour mener une étude sur la réalisation de la monnaie unique.
Une collision fait 1 mort et 13 blessés
Un accident de la circulation, d’une rare violence, s’est produit hier, dans la matinée, sur la route nationale n°2, plus précisément sur l’axe Rao-Gandon. Il s’agit en fait d’une collision entre un taxi interurbain et un véhicule 4×4 qui s’est renversé sur la chaussée glissante et bien arrosée par le brouillard matinal. Une autre catastrophe est venue aggraver cette situation. D’autres automobilistes, éblouis par la fumée noirâtre qui se dégageait de la décharge publique du Centre d’Enfouissement Technique (Cet) de Gandon ont, à leur tour, percuté le véhicule 4×4 et le taxi urbain, occasionnant un carambolage indescriptible. Ce deuxième sinistre a occasionné des dégâts très importants sur six véhicules qui roulaient à vive allure. Le bilan de ces deux accidents est d’un mort et de 13 blessés. Le corps sans vie de Massine Diallo (âgé de 25 ans et habitant à Rao) et les blessés ont été évacués à l’hôpital régional de SaintLouis.
Les mises en garde de Alioune Ndoye
Reprise par des Russes depuis quelques années, la société Africamer a du mal à démarrer ses activités. Pour le ministre de la Pêche, Alioune Ndoye, les repreneurs ne peuvent pas dire que ce sont les autorités qui sont à l’origine du retard. Puisqu’ils ont un cahier de charges et un plan de mise en œuvre. Alioune Ndoye demande aux repreneurs de dire aux autorités s’ils sont incapables de redémarrer Africamer. Le ministre des Pêches et de l’Economie Maritime prévient que l’Etat du Sénégal ne peut pas aliéner une bonne partie de son patrimoine national pour des retombées comme la création d’emplois, de richesses, de devises, et attendre un projet qui peine à commencer. Actuellement, les autorités sont en train de faire l’évaluation. Le gouvernement prendra sans doute une décision à la fin de l’évaluation.
La carte de la prudence
Le ministre des Pêches et de l’Economie maritime s’est prononcé, hier lors de sa visite effectuée au Port Autonome de Dakar sur la destruction de pirogues artisanaux par un navire étranger qui a été suivie d’une manifestation de pêcheurs de Fass Boye. «La première chose à faire quand j’ai reçu le rapport sur le dossier de Fass Boye a été de demander à un responsable de mon département si c’était une enquête bien outillée ou un simple recueil de témoignages. Parce que, nous le savons tous que les acteurs de ce secteur ont une stratégie. Moi j’ai par devers moi les vidéos de ces navires en question. Il y a certains incidents qui n’apparaissent pas dans ce document audiovisuel qu’on nous balance. Il faudra qu’on en discute. Des pêcheurs sénégalais ont filmé les différentes scènes qu’ils nous ont envoyées », a déclaré le ministre Alioune Ndoye. Il a ensuite informé que dans la matinée d’hier il a reçu une information selon laquelle un bateau a été arraisonné pour pêche illégale et était en train d’être convoyé au Port Autonome de Dakar par la Marine Nationale. « La mer est vaste et il faut la surveiller. Un travail est en train d’être fait à travers plusieurs investissements de l’Etat du Sénégal. C’est le cas de l’achat de patrouilleurs de haute mer afin de mieux surveiller notre espace maritime », a-t-il dit. Il souligne que malgré tous ces efforts, il y aura toujours de la triche dans les activités économiques avec des gens qui pratiquent la pêche illégale. « Notre rôle est de les appréhender, de les arrêter et de leur appliquer la loi dans toute sa rigueur », a-t-il dit.
L’Unacois/Yessal contre la hausse du prix de l’électricité
L’Ucaois/Yessal a exprimé son désaccord contre la hausse du prix de l’électricité. Selon son secrétaire exécutif, Alla Dieng, cette hausse va sérieusement affecter les ménages ainsi que les entreprises. Il s’est étonné de la hausse alors que les responsables de la Senelec avaient annoncé une très bonne santé financière avec des bénéfices. Il rappelle qu’il y a deux ans, la Sénélec avait baissé le prix de l’électricité. Alla Dieng estime que cette augmentation peut affecter le prix de certaines denrées comme les surgelés à cause de la cherté de l’électricité. Il pense que cette mesure intervient au mauvais moment.
Une camionnette tue un étudiant à Thiaroye
L’étudiant C. O. Diop, âgé de 25 ans, a été heurté mortellement par une camionnette hier, sur la route nationale (Rn1), à hauteur de Poste Thiaroye. La victime conduisait une moto. Les gendarmes de l’Escadron de la sécurité routière, aussitôt informés, se sont déplacés sur les lieux pour procéder au constat du sinistre avant de faire une réquisition pour l’évacuation du corps sans vie de l’étudiant. L’accident a entraîné des désagréments énormes sur la mobilité.
Crise à Pamecas
La crise qui secoue l’institution Pamecas à cause de l’élection du collège des délégués du personnel est en phase d’être réglée. Selon des sources de «L’As», les élections des délégués du personnel vont être organisées finalement le 26 décembre prochain. Ce, suite à une plainte introduite à l’Inspection du Travail par le Syndicat national des mutuelles d’épargne, de crédit et activités connexes (Sntmecac) affilié à la centrale syndicale Uts. Ainsi, 24 délégués titulaires et 24 suppléants seront élus sur l’étendue du territoire national.
13% des filles se marient avant l’âge de 15 ans au Sénégal
Les mariages précoces constituent une préoccupation de l’Etat du Sénégal parce qu’ils favorisent l’abandon des filles à l’école et la précarité de cette catégorie vulnérable. Ainsi pour lutter contre ce fléau endémique dont la moyenne nationale est de 13%, une rencontre tripartite regroupant l’Etat, les ONG et la société civile s’est tenue hier à Saly. La résolution de ce problème endémique en Afrique permettra la réduction de la déscolarisation, l’abandon de l’école et des problèmes sanitaires de la mère, ce qui accroit la mortalité infantile et maternelle. Les acteurs ont identifié les points saillants pour mettre fin à cette pratique sociétale qui constitue un frein économique et entraine un problème de santé publique. Pour le Directeur de la promotion du droit et de la protection de la petite enfance, Niokhobaye Diouf, les statistiques prouvent que le combat est loin d’être gagné. A l’en croire, des études ont démontré que 77% des fissures obstétricales concernent les filles mariées avant l’âge de 18ans. Toutefois, Noikhobaye Diouf indique que dans la législation sénégalaise, le mariage d’une fille âgée de 16 ans et d’un garçon de 18 ans est autorisé. Mais le code de l’enfant vient de rehausser le mariage des filles à 18 ans soit 2 ans de plus