Le parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (Apr), reste marqué, ces derniers temps, par une guerre larvée entre hauts responsables. Par des attaques et contre-offensives par presse interposée, certains responsables du parti présidentiel affichent le sentiment du devoir accompli, notamment celui d’avoir accompagné le président de la République et Secrétaire général de l’Apr, Macky Sall jusqu’à son un second mandat. Par conséquent, ces derniers, à l’image du Premier Vice-président de l’Assemblée nationale, Moustapha Cissé, ou l’ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, Moustapha Diakhaté et autres, ne cachent plus leur volonté de prêcher, à présent, pour leur proper chapelle. Ce qui ne trouve pas l’assentiment des théoriciens de la loyauté au chef de l’Etat, vaille que vaille.
En ces temps qui courent, le chef de l’Etat, Secrétaire général de l’Alliance pour la République (Apr), Macky Sall, qui pensait avoir réglé les futures guerres de positionnement au sein de son parti en supprimant le poste de Premier ministre, ne dort plus d’un sommeil profond. C’est le moins que l’on puisse dire avec ces attaques et contre-attaques, par presse interposée, auxquelles se livrent des responsables de son parti.
En tout cas, les injonctions faites à ses camarades de parti, notamment «qu’aucun mouvement ne sera toléré dans le parti. Si des ministres ou des cadres ont des ambitions, ils attendront la fin de mon mandat pour se manifester», n’ont pas tué toute velléité de guerre de succession ou de positionnement au sein de l’Apr. Tous donnent l’impression de s’affranchir de la tutelle de leur mentor qui ne parvient pas à mettre de l’ordre dans son parti. La preuve, il ne se passe pas un seul jour sans que des responsables du parti présidentiel ne se crêpent le chignon.
De toute évidence, le Premier Vice-président à l’Assemblée nationale, Moustapha Cissé Lo a donné le ton en précisant avoir rempli sa part du contrat avec le chef de l’Etat Macky Sall. Cela, en lui assurant son deuxième mandat. En effet, en novembre dernier, le président du Parlement de la Cedeao, concernant la mairie de Dakar, avait carrément laissé entendre que «même le Président Macky Sall ne peut pas m’empêcher de me présenter à ces élections (municipales), parce que je l’avais soutenu quand il briguait le suffrage des Sénégalais pour la magistrature suprême». En termes clairs, Cissé Lo ne cache pas sa volonté de prendre son destin politique en main, avec ou sans l’aval de son Secrétaire général pour qui il a le sentiment du devoir accompli.
Le même sentiment semble animer l’ancien président du Groupe parlementaire, Moustapha Diakhaté pour qui Moustapha Cissé Lo a pris la défense dans le différend qui l’a opposé au député Djibril War. En tout cas, après la présidentielle de février dernier, Moustapha Diakhaté a adopté une ligne tout à fait contraire aux positions du parti et même au-delà, des politiques mises en place par le régime actuel. Presque chaque jour, il fait des sorties sur sa page Facebook pour s’en prendre à certaines décisions prises par le gouvernement et même parfois, par le président Macky Sall. Après 5 années passées à la tête du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (Bby), Moustapha Diakhaté a enfin retrouvé sa liberté de ton perdue quand il était aux affaires. Ce qui n’est pas sans conséquence avec ces attaques provenant de ses camarades de parti qui l’accusent, au même titre que ceux qui transgressent les normes et règles établies par le patron du parti, d’être des «second couteaux» à la solde de leaders tapis dans l’ombre et dont les yeux restent rivés sur le fauteuil du Secrétaire général.
En tout état de cause, ces querelles et autres attaques déplacées entre responsables de l’Apr, ont fini de dessiner les contours d’un parti présidentiel divisé, en ce début de second mandat de Macky Sall. On retrouve d’un côté ceux qui pensent que le moment est venu pour eux de travailler pour leur propre compte en prêchant pour leur propre chapelle, à l’image de Moustapha Cissé Lo et Moustapha Diakhaté, sans oublier ceux qui se seraient tapis dans l’ombre. De l’autre, se dressent ceux pour qui l’obligation de loyauté envers le président Macky Sall ne doit souffrir d’aucune épreuve. Ce qui présage des lendemains très mouvementés au sein du parti présidentiel.
LES ÉTUDIANTS BARRENT LA RN2 ET DONNENT UN ULTIMATUM DE 48H AUX AUTORITÉS
Les étudiants de l'UGB de Saint-Louis ont pris d'assaut hier, lundi, la Route Nationale No.2 qu'ils ont barrée durant plus de trois tours d'horloge.
Les étudiants de l'UGB de Saint-Louis ont pris d'assaut hier, lundi, la Route Nationale No.2 qu'ils ont barrée durant plus de trois tours d'horloge. Ils revendiquent leurs bourses et la livraison immédiate des 2000 lits devant servir à les loger. Un ultimatum de 48 heures a été donné aux autorités pour une résolution de ces deux questions qu'ils estiment cruciales et vitales. Ils ont également décrété 120 heures soit 05 jours de "Jst" ou journées sans tickets tout en menaçant de passer à la vitesse supérieure si leurs doléances ne sont pas executes.
Des pneus brûlés sous un ciel enfumé, une chaussée maquillée à perte de vue de grosses pierres, de morceaux de briques et de bois en plus des tas d'herbe, c'est le décor que laissait paraître la Route Nationale No.2 à hauteur de Sanar. En cause, la manifestation des étudiants de l'Université Gaston Berger qui ont barré cette voie durant plus de 03 heures. Ces étudiants se sont rudement affrontés aux forces de l'ordre à travers des jets de pierres et des tirs de grenades et gaz lacrymogènes, et ce pour réclamer de meilleures conditions d'existence au sein de leur campus.
Ils ont revendiqué leurs bourses et la livraison immédiate des 2000 lits pour leur logement. Des doléances pour lesquelles ils donnent un ultimatum de 48heures aux autorités pour leur résolution définitive. "Cette bourse constitue pour nous cette matière vitale et cette condition sine qua non pour que nous puissions exister au sein de ce campus. Donc, nous leur donnons un délai de 48heures pour que soient livrés d'abord ces 2000 lits parce que nos nouveaux sont fatigués car ne sachant point où aller et nous autres, leurs anciens, ne savont point où les mettre. Aujourd'hui, il est plus que temps que ces 2000 lits nous soient livrés. Mais également, nous leur donnons un délai de 48heures pour que les bourses soient réglées. Que la Direction des bourses fasse ses états additifs et prenne en compte l'ensemble de ces étudiants ayant été injustement omis", a martelé Aboubacry Sall, Président de Séance de la Coordination des étudiants de SaintLouis.
Et le jeune de poursuivre en révélant que sur les 10500 étudiants présents sur les états de paiement du mois de juillet, aujourd'hui, seuls 1854 étudiants figurent dans les états. "Chose qui est inadmissible", dira-t-il. C'est ainsi qu'ils ont mis en garde le Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation par rapport à toutes ces questions qui leur tiennent à cœur.
Dakar, 17 déc (APS) - Les quotidiens dakarois de ce mardi s’intéressent surtout au nouveau rapport consacré par Human Rights Watch à la situation des élèves des écoles coraniques et dans une moindre mesure à la campagne de commercialisation de l’arachide ainsi qu’à d’autres sujets de l’actualité.
"Stratégies nationales de lutte contre la maltraitance des enfants : le Sénégal, encore épinglé", titre Sud Quotidien. Le journal informe que "dans un rapport publié hier, lundi 16 décembre, l’organisation Human Right Watch (…) a dressé un mauvais bilan des politiques instaurées par les autorités sénégalaises pour lutter contre la maltraitance des talibés", les élèves qui étudient le Coran.
Dans la même veine, Le Quotidien écrit que "les efforts de l’Etat pour lutter contre les abus, l’exploitation, la maltraitance dont sont victimes les enfants talibés sont jugés insuffisants" par cette organisation, dont le rapport met à nu les carences des différents programmes mis en place à cet effet.
Vox Populi indique pour sa part que l’organisation qui se bat pour le respect des droits de l’homme et de la déclaration universelle des droits de l’homme "s’en prend à l’Etat et aux +daaras+ [écoles coraniques]".
Selon le journal, le rapport de HRW, intitulé : "Sénégal : incapacité à mettre fin aux abus dans les écoles coraniques", déplore aussi un "sous-financement des structures en charge" de la question des enfants talibés.
Le quotidien L’As indique que l’organisation "relève une démission de l’Etat" au sujet des abus dans les écoles coraniques.
A son tour, Waa Grand Place note que selon le rapport, ils seraient "cent mille [enfants] contraints à la mendicité".
A propos de la campagne de commercialisation de l’arachide, Le Quotidien révèle que "les industries huilières, publiques comme privées, peinent à trouver de l’arachide à triturer".
Le quotidien du groupe Avenir Communication explique que "la faute en serait aux exportateurs chinois qui écument les marchés hebdomadaires et les lieux de stockage les plus reculés, en proposant aux producteurs des prix d’achat allant au triple, voire au quintuple des prix homologués". "Ce n’est pas encore huilé", ironise le journal à propos de la campagne de commercialisation.
Vox Populi donne la parole au secrétaire général du Cadre de concertation des producteurs d’arachide (CCPA), Sidy Ba, qui parle d’une "campagne morose pour les huiliers, mais faste pour les huiliers".
L’Observateur s’intéresse au rapport de validité financière du secteur électrique au Sénégal, un document selon lequel la Société nationale d’électricité du Sénégal (SENELEC) "traîne une lourde dette".
Le journal du Groupe Futur Médias relève qu’entre 2016 et 2017, "la SENELEC aurait contracté des prêts dans différentes structures bancaires de 100 milliards FCFA".
Walfadjri estime que l’opposition est "la grande absente" de la lutte contre hausse du prix de produits comme l’électricité et l’essence. Le journal souligne que "les nouveaux défenseurs du peuple sénégalais ont pour noms Guy Marius Sagna, Babacar Diop, Aar Li Ninu Bokk, Nio Lank, etc".
Le quotidien juge que "les hommes politiques et leurs organisations semblent s’éloigner des préoccupations des citoyens".
C’est dans ce contexte que Source A révèle qu’un audit de la gestion de l’Assemblée nationale est réclamée par son vice-président, Mosutapha Cissé Lo.
Le Soleil met en exergue les résultats des nouveaux forages BP dans les eaux sénégalo-mauritaniennes. Selon le quotidien national, ils ont confirmé "le gros potentiel gazier" de cette zone.
Le quotidien Enquête alerte sur la tempête qui menace de souffler sur le Trésor, les travailleurs de la Direction générale de la comptabilité publique et du trésor étant vent debout contre les réformes initiées par celles-ci.
LE NOUVEAU FILON POUR LES LUTTEURS
Très prisée depuis quelques années par les lutteurs, la première compétition internationale de Mixed Martials Arts (MMA) a pris ses marques avant-hier, samedi 14 décembre, avec le gala organisé par la structure Ares Fighting championship à Dakar
Très prisée depuis quelques années par les lutteurs, la première compétition internationale de Mixed Martials Arts (MMA) a pris ses marques avant-hier, samedi 14 décembre, avec le gala organisé par la structure Ares Fighting championship, au Musée des Civilisations Noires de Dakar. Nombreux lutteurs en activité semblent d’ores et déjà emballés par cette spectaculaire discipline qui allie coups de pied, poing, genou et coude. Mais si pour l’ancien lutteur Boy Kairé, le MMA n’ira pas jusqu’à concurrencer et bousculer la lutte, il constitue néanmoins un tremplin ou un bon filon pour ces nombreux lutteurs en manque de compétition. Mais si cette discipline comporte autant de risques que toute autre, elle nécessite tout un accompagnement pour sa pratique, selon Me Yatma Lô, spécialiste des sports de combats.
L e succès et le spectacle rencontrés lors de la première compétition internationale de Mixed Martials Arts (MMA) organisée, le samedi 14 décembre 2019, au Musée des Civilisations Noires par la structure Ares Fighting championship et survolée par le lutteur Reug Reug a sans doute fait beaucoup d’émules aussi bien chez les lutteurs que chez les adeptes des arts martiaux. Cette discipline qui permet coups de pied, poing, genou et coude, tout comme les coups au sol et étranglements à l'intérieur d'une enceinte fermée n’a pas mis beaucoup de temps pour emballer les férus des sports de combats et de spectacle. Si les effectifs de ses nouveaux adeptes ne sont pas encore connus, il se compte plus dans le monde de la lutte où on attend un afflux de nouveaux pratiquants. Après le sulfureux combat ayant opposé Bombardier et Balboa puis la dernière sortie victorieuse de Siteu, le MMA a fini de se faire une place.
BOY KAÏRE DONNE SON ONCTION A LA DISCIPLINE
Même si elle n’est pas encore un phénomène de mode, la nouvelle discipline est partie pour trouver de nombreux adeptes dans le rang des lutteurs. C’est du moins ce qui ressort de la réaction des acteurs de la lutte. Et ils sont nombreux à l’accueillir et prêts à lui tendre les bras grands ouverts. Boy Kaïré, directeur technique de l’écurie Soumbédioune, n’hésite en tout cas pas, à donner une onction à cette nouvelle discipline. Pour l’ancien lutteur, l’arrivée de la MMA devrait constituer une bonne opportunité pour tous ces lutteurs qui sont surtout en manque de compétitions. «Cette discipline est la bienvenue au Sénégal. C’est un plus pour les lutteurs. Le MMA est une discipline internationale, elle est exportable alors que la lutte reste confinée au Sénégal. Si vous voyez le nombre de lutteurs qui évoluent dans des écuries, vous remarquez qu’il n’y a pas beaucoup qui ont la possibilité de décrocher des combats, de faire des compétitions et de gagner quelque chose. Donc, s’il y a une nouvelle discipline qui peut leur offrir cette possibilité, ils n’hésiteront pas. Je sais que c’est une discipline qui intéresse les lutteurs qui, pour la plupart, restaient deux ans ou trois ans sans lutter ou encore ceux qui n’ont plus d’avenir dans l’arène », confie-t-il. Il reste cependant à savoir si cette spectaculaire discipline n’est pas sans risques si l’on sait qu’elle est cataloguée comme une discipline violente et controversée au point d’être bannie dans des pays comme la France. «Des pays comme les Etats Unis l’acceptent. Le Sénégal va l’adopter parce que la discipline a rencontré un grand succès. Vous savez, la lutte sénégalaise est plus violente. Dans cette discipline, on porte des gants et on ne combat pas mains nues. La seule différence est que dans le combat MMA, l’adversaire continue après la chute de son adversaire. Je pense qu’il y aura une adhésion en masse dans cette discipline. Je ne vois pas un danger si l’on sait que nos lutteurs sont déjà rompus aux techniques de combat et allient la lutte, le pugilat et la maitrise même de l’adversaire au sol», assure Boy Kaïré. D’ailleurs sur initiative de Matar Séne Rock Mbalakh, un expert américain, déjà au Sénégal est attendu à l’écurie Soumbédioune en vue d’initier une dizaine de lutteurs à cet art. « Nous allons voir avec l’expert américain comment nous allons mettre à niveau nos lutteurs. Dix lutteurs seront entraînés. Le MMA et la lutte ont des similitudes. La seule différence, c’est que dans le MMA, vous continuez le combat une fois au sol », ajoute l’ancien lutteur.
« CERTAINS FERONT TOUT POUR INTEGRER LA DISCIPLINE »
Pour Me Yatma Lô, spécialiste des arts martiaux et des sports de combats, le MMA est parti pour se développer et enregistrer beaucoup d’adhésions au Sénégal. «Au Sénégal ; le MMA est encore assez timide. L’homme a un côté animal. Quand il voit le sang, il est souvent content. Pour l’instant, ceux qui organisent font beaucoup de bruit pour organiser. Je ne peux pas imaginer qu’un jour, cette discipline parvienne à atteindre un grand niveau. Il est en voie de développement et les gens qui l’organisent font tout pour qu’il se développe. A ce rythme là, quand il faut mettre de l’argent, on n’hésitera pas à s’engager. Ce qui est sûr est que cela commence à prospérer au Sénégal. Certains feront tout pour intégrer la discipline. Tout dépend des acteurs qui ont envie de participer aux combats. Si on y gagne, les gens participeront.»
SENSEI YATMA LO : « TOUS LES SPORTS SONT A RISQUE»
Sensei Yatma Lô relativise cependant ce facteur risque que l’on empresse de mettre en avant lors que l’on évoque le MMA. « Si le combattant se trouve dans une situation inconfortable, il doit pouvoir abandonner. C’est généralement le cas. Sinon, il court des risques terribles. Ceux qui pratiquent le MMA, le font d’une manière confiante. La lutte est un genre de MMA mais pratiquée d’une autre manière. Quand il y a chute, on n’arrête pas », indique t-il, avant d’expliquer : « Tous les sports sont à risque. C’est à différents niveaux. Il y a des risques au football car on peut se casser la jambe, avoir des problèmes au dos ou à la tête. En athlétisme, vous pouvez avoir des élongations si vous n êtes pas bien échauffés. Maintenant, comment faire pour protéger les combattants. Un boxeur qui est mis KO peut rester six mois sans boxer. Il va rester en surveillance médicale. Si on peut le faire avec la boxe, pourquoi pas avec le MMA qui est beaucoup plus dangereux. Il y a Reug Reug qui a gagné, il y a Siteu. A la lutte avec frappe, on peut te payer 50 millions et même 100 millions de FCfa et il y a moins de dangers au MMA».
« IL Y A POSSIBILITE DE METTRE DES GARDEFOUS POUR PROTEGER LES COMBATTANTS »
Me Yatma Lô pense toutefois qu’il faudra que la pratique du MMA exige un minimum d’accompagnement. « Je déconseille de le faire parce que c’est un sport où si tu n’a pas de médecins, de kiné, de préparateur mental, de préparateur physique, tu fais ta compétition et tu rentres chez toi, tu ne fais pas long feu. Dans certaines zones comme en Europe, les combattants ont des staffs qui vous contrôlent. On contrôle le côté alimentaire, ton poids et ta forme physique. Pour pratiquer une discipline comme le MMA, il faudra avoir les moyens de payer un médecin ou un préparateur physique Les promoteurs de cette discipline réfléchiront certainement à encadrer la discipline. Il y a possibilité de mettre des garde-fous pour protéger les combattants.»
LE PROCÈS DU PRÉSUMÉ MEURTRIER DE FATOUMATA MACTAR NDIAYE S’OUVRE EN JANVIER
Trois ans après le meurtre de la vice-présidente du Conseil économique social et environnemental, Fatoumata Matar Ndiaye, le dossier va finalement être évoqué devant la chambre criminelle du palais de Justice de Dakar le 7 janvier prochain.
Trois ans après le meurtre de la vice-présidente du Conseil économique social et environnemental, Fatoumata Matar Ndiaye, le dossier va finalement être évoqué devant la chambre criminelle du palais de Justice de Dakar le 7 janvier prochain.
Selon l’Obs, cette nouvelle est accueillie avec un grand soulagement par les proches de la défunte dont certains auront l’occasion d’être confrontés pour la première fois en audience publique avec le présumé meurtrier.
Pour rappel, le 19 novembre 2016, à la veille de la célébration du grand magal de Touba, le pays tout entier est tétanisé par la nouvelle de la mort atroce de Fatoumata Matar Ndiaye, vice-présidente du CESE. Elle a été égorgée dans sa chambre. Son chauffeur, Samba Sow, arrêté, est accusé du crime odieux.
RSF FAIT ÉTAT D’UN "NOMBRE HISTORIQUEMENT BAS’’ DE JOURNALISTES TUÉS EN 2019
Reporters sans frontières (RSF) a rendu public ce mardi son bilan annuel des exactions commises contre les journalistes dans le monde, lequel fait état de 49 journalistes tués, 389 en détention et 57 gardés comme otages, un total des professionnels des mé
Dakar, 17 déc (APS) - Reporters sans frontières (RSF) a rendu public ce mardi son bilan annuel des exactions commises contre les journalistes dans le monde, lequel fait état de 49 journalistes tués, 389 en détention et 57 gardés comme otages, un total des professionnels des médias tués qui "n’a jamais été aussi bas depuis 16 ans", souligne l’organisation.
"En 2019, 49 journalistes ont été tués, 389 sont actuellement en détention et 57 sont otages. Même si le journalisme demeure un métier dangereux, le nombre de tués n’a jamais été aussi bas depuis 16 ans", fait observer RSF.
"Jamais le nombre de journalistes tués n’avait été aussi peu élevé depuis 2003", ce qui correspond à "une baisse spectaculaire de 44 % par rapport" à 2018 par exemple.
Selon RSF, ce chiffre "historiquement bas", en comparaison avec la moyenne de 80 morts enregistrée ces deux dernières décennies, traduit essentiellement la baisse du nombre de journalistes tués sur les terrains de conflits armés.
"La couverture des conflits en Syrie, au Yémen, en Afghanistan s’est ainsi avérée deux fois moins meurtrière pour les journalistes : 17 journalistes ont été tués dans l’ensemble de ces trois pays en 2019, contre 34 l’année précédente", signale l’ONG.
Elle note cependant que cette "baisse inédite ne saurait occulter une réalité qui perdure : le nombre de journalistes tués dans les pays dits +en paix+ reste aussi élevé d’une année sur l’autre. Ainsi, le Mexique compte, comme l’année dernière, 10 journalistes tués".
"Plus largement, l’Amérique latine, avec un total de 14 tués sur l’ensemble du continent, est devenue une zone aussi meurtrière pour les journalistes que le Moyen-Orient meurtri par ses conflits fratricides", souligne RSF dans son bilan.
"Cette double tendance (des lignes de front moins meurtrières et des pays en paix toujours aussi dangereux) a une conséquence : il y a désormais proportionnellement plus de morts dans les pays en paix (59%) que dans les zones de conflit et une hausse de 2% du nombre de journalistes assassinés ou sciemment visés", indique l’organisation non gouvernementale internationale spécialisée dans la promotion et la défense de la liberté d’informer et dans la protection des journalistes.
"Pour les journalistes, la frontière entre les pays en guerre et en paix est en train de disparaître, s’alarme le secrétaire général de RSF, Christophe Deloire. S’il convient de se réjouir d’une baisse inédite du nombre de journalistes tués dans les zones de conflit, nous constatons parallèlement que de plus en plus de journalistes sont sciemment assassinés pour leur travail dans des pays démocratiques, ce qui constitue un véritable défi pour les démocraties dont ces journalistes sont issus".
Le bilan annuel de RSF indique par ailleurs que "le nombre de journalistes arbitrairement détenus dans le monde ne cesse d’augmenter".
"Fin 2019, précise l’ONG, 389 journalistes se trouvent emprisonnés pour avoir exercé leur fonction, soit 12 % de plus que l’année dernière", près de la moitié des journalistes prisonniers étant détenus "dans seulement trois pays : la Chine, l’Égypte et l’Arabie saoudite".
"La Chine, qui a intensifié sa répression contre la minorité ouïghoure, détient à elle seule un tiers des prisonniers dans le monde", signale RSF.
Depuis 1995, l’ONG dresse le bilan annuel des exactions commises contre les journalistes, "à partir de données précises établies entre le 1er janvier et 1er décembre de l’année de publication".
Pour ce faire, elle dit procéder "à une minutieuse collecte d’informations permettant d’affirmer avec certitude, ou du moins avec une très forte présomption, que la détention, l’enlèvement, la disparition ou la mort d’un journaliste est une conséquence directe de l’exercice de sa profession".
Un avion de Transair prend feu à l’aéroport de Ziguinchor
Le pire a été évité de justesse hier à l’aéroport de Ziguinchor. Et pour cause, l’aile gauche d’un avion de la compagnie Transair qui avait embarqué 28 passagers à bord, a pris feu. D’après nos confrères de Seneweb, l’incident a eu lieu vers 16h 30. Des passagers, qui se sont confiés à Senego, renseignent que l’incident s’est produit au moment où l’appareil s’apprêtait à décoller, alors que les hôtesses livraient les dernières consignes de sécurité. Mais il y a eu plus de peur que de mal. Les sapeurs-pompiers sont parvenus à maîtriser le feu. Un avion de Transair prend feu à l’aéroport de Ziguinchor (bis) Le chef d’escale de Transair à Ziguinchor a soutenu que l’appareil a eu des soucis au niveau de son réacteur gauche. A l’en croire, c’est le pilote qui a mal démarré l’avion, mais dès qu’il s’en est aperçu, il a immédiatement coupé le moteur. Il dédramatise en soutenant qu’il s’agit d’un petit incident. Et par mesure de prudence, les passagers ont été débarqués. La compagnie a fait venir des mécaniciens et affrété un autre avion pour acheminer les passagers vers Dakar.
Le Khalife de Mpal et le jeune tué dans l’attaque de Edk-Oil
Le Khalife de la famille El hadj Mame Rawane Ngom ne veut pas de malfrat dans le cimetière de Mpal. En effet, El Hadj Serigne LamineNgom s’est opposé fermement à l’inhumation du jeune de 22 ans supposé appartenir à la bande qui a attaqué dans la nuit de dimanche à lundi la station service Edk-Oil, près de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Le jeune qui habite Mpal a été atteint mortellement suite aux échanges de tirs avec les gendarmes qui ont pourchassé le reste de la bande qui avait volé un véhicule 4x4 appartenant à l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (Omvs). Les parents du défunt vont devoir aller dans une autre localité pour enterrer leur fils.
Mamadou Talla lance l’appel de Kanel
Le Syndicat des enseignants libres du Sénégal a organisé la journée du volontariat dans le département de Kanel. Pour ce faire, son secrétaire général Souleymane Diallo a mis les petits plats dans les grands, surtout que c’est la première fois que cette journée est présidée par un ministre. Plus de 2500 instituteurs venus des 45 départements ont répondu à l’appel du Sels qui a choisi comme parrain de la journée le ministre de l’Education, Mamadou Talla. En présence de Mody Guiro l’inamovible secrétaire général de la Cnts et des autorités administratives et locales du département de Kanel, le ministre a réitéré l’appel à l’apaisement. « Il ne peut y avoir une école de qualité que quand tous les acteurs parlent le même langage. Je lance un appel aux enseignants, aux parents d’élèves, à tous les partenaires de l’école pour que l’année scolaire soit apaisée. C’est le souhait du chef de l’Etat Macky Sall et c’est notre devoir de réaliser une école de tous et une école pour tous », a martelé le responsable de l’Apr de Kanel dont la disponibilité et la générosité ont été chantées par différents orateurs.
Journées culturelles de Mbolo Birane
«L’Association des jeunes de Mbolo Birane organise des journées culturelles les 28 et 29 décembre 2019. Les organisateurs entendent ainsi rendre hommage à nos vaillantes mamans sous le slogan Jaaraama Neene (Merci maman). A travers elles, c’estla Femme de façon générale qui est célébrée. La bravoure jusque dans les marchés pour assurer les petits déjeuners, déjeuners et dîners, l’endurance jusque dans les champs pour semer, cultiver, récolter et commercialiser les céréales afin de payer la scolarité et la santé de leurs enfants », lit-on dans un communiqué reçu à L’As. Il s’agit donc de 48 heures seulement pour dire «Merci» à celles-là qui nous portent pendant 9 mois ! Pendant deux jours donc, le village de Mbolo Birane va vibrer au rythme d’activités culturelles riches et diversifiées avec la participation d’éminents artistes et musiciens issus du village et du Fouta. Dans la journée du 28 décembre, il est prévu une conférence dont le thème est «Daarnde e fotde biddo e yummum (Rôle et devoir de l’enfant envers sa mère». Le lendemain, 29 décembre, des visites chez les trois doyennes du village seront au menu.
Convergence internationale des journalistes pularophones
Une nouvelle association pour faire la promotion de la langue pulaar. Portée par des jeunes confrères très engagés, la Cijp a été portée sur les fonts baptismaux samedi dernier. Son objectif est justement de faire la promotion de la langue pulaar présente dans 22 pays d’Afrique. Un bureau dirigé par Amadou Barra Bâ de Radio foulbé a été mis en place pour deux ans. L’association est couvée par un comité de sages composé de grands noms dont Hamet Ly de la 2Stv, l’ancien député Amadou Tidiane Talla pour ne citer que ceux-là.
Cadre de la Cedeao
Dans notre édition d’hier, nous avons indiqué que le candidat Kadré Désiré Ouédrago décroche un cadre de la BCEAO. Erreur monumentale quand on sait que les agents de la Bceao ne font pas de la politique. En réalité, M. Der Rogatien Poda, actuel Directeur du Centre d’études, de conseils juridiques et financiers qui a lancé le Mouvement de Soutien, est un ancien de la Bceao dont il fut représentant au sein du Groupe des Experts de la CEDEAO pour mener une étude sur la réalisation de la monnaie unique.
Une collision fait 1 mort et 13 blessés
Un accident de la circulation, d’une rare violence, s’est produit hier, dans la matinée, sur la route nationale n°2, plus précisément sur l’axe Rao-Gandon. Il s’agit en fait d’une collision entre un taxi interurbain et un véhicule 4×4 qui s’est renversé sur la chaussée glissante et bien arrosée par le brouillard matinal. Une autre catastrophe est venue aggraver cette situation. D’autres automobilistes, éblouis par la fumée noirâtre qui se dégageait de la décharge publique du Centre d’Enfouissement Technique (Cet) de Gandon ont, à leur tour, percuté le véhicule 4×4 et le taxi urbain, occasionnant un carambolage indescriptible. Ce deuxième sinistre a occasionné des dégâts très importants sur six véhicules qui roulaient à vive allure. Le bilan de ces deux accidents est d’un mort et de 13 blessés. Le corps sans vie de Massine Diallo (âgé de 25 ans et habitant à Rao) et les blessés ont été évacués à l’hôpital régional de SaintLouis.
Les mises en garde de Alioune Ndoye
Reprise par des Russes depuis quelques années, la société Africamer a du mal à démarrer ses activités. Pour le ministre de la Pêche, Alioune Ndoye, les repreneurs ne peuvent pas dire que ce sont les autorités qui sont à l’origine du retard. Puisqu’ils ont un cahier de charges et un plan de mise en œuvre. Alioune Ndoye demande aux repreneurs de dire aux autorités s’ils sont incapables de redémarrer Africamer. Le ministre des Pêches et de l’Economie Maritime prévient que l’Etat du Sénégal ne peut pas aliéner une bonne partie de son patrimoine national pour des retombées comme la création d’emplois, de richesses, de devises, et attendre un projet qui peine à commencer. Actuellement, les autorités sont en train de faire l’évaluation. Le gouvernement prendra sans doute une décision à la fin de l’évaluation.
La carte de la prudence
Le ministre des Pêches et de l’Economie maritime s’est prononcé, hier lors de sa visite effectuée au Port Autonome de Dakar sur la destruction de pirogues artisanaux par un navire étranger qui a été suivie d’une manifestation de pêcheurs de Fass Boye. «La première chose à faire quand j’ai reçu le rapport sur le dossier de Fass Boye a été de demander à un responsable de mon département si c’était une enquête bien outillée ou un simple recueil de témoignages. Parce que, nous le savons tous que les acteurs de ce secteur ont une stratégie. Moi j’ai par devers moi les vidéos de ces navires en question. Il y a certains incidents qui n’apparaissent pas dans ce document audiovisuel qu’on nous balance. Il faudra qu’on en discute. Des pêcheurs sénégalais ont filmé les différentes scènes qu’ils nous ont envoyées », a déclaré le ministre Alioune Ndoye. Il a ensuite informé que dans la matinée d’hier il a reçu une information selon laquelle un bateau a été arraisonné pour pêche illégale et était en train d’être convoyé au Port Autonome de Dakar par la Marine Nationale. « La mer est vaste et il faut la surveiller. Un travail est en train d’être fait à travers plusieurs investissements de l’Etat du Sénégal. C’est le cas de l’achat de patrouilleurs de haute mer afin de mieux surveiller notre espace maritime », a-t-il dit. Il souligne que malgré tous ces efforts, il y aura toujours de la triche dans les activités économiques avec des gens qui pratiquent la pêche illégale. « Notre rôle est de les appréhender, de les arrêter et de leur appliquer la loi dans toute sa rigueur », a-t-il dit.
L’Unacois/Yessal contre la hausse du prix de l’électricité
L’Ucaois/Yessal a exprimé son désaccord contre la hausse du prix de l’électricité. Selon son secrétaire exécutif, Alla Dieng, cette hausse va sérieusement affecter les ménages ainsi que les entreprises. Il s’est étonné de la hausse alors que les responsables de la Senelec avaient annoncé une très bonne santé financière avec des bénéfices. Il rappelle qu’il y a deux ans, la Sénélec avait baissé le prix de l’électricité. Alla Dieng estime que cette augmentation peut affecter le prix de certaines denrées comme les surgelés à cause de la cherté de l’électricité. Il pense que cette mesure intervient au mauvais moment.
Une camionnette tue un étudiant à Thiaroye
L’étudiant C. O. Diop, âgé de 25 ans, a été heurté mortellement par une camionnette hier, sur la route nationale (Rn1), à hauteur de Poste Thiaroye. La victime conduisait une moto. Les gendarmes de l’Escadron de la sécurité routière, aussitôt informés, se sont déplacés sur les lieux pour procéder au constat du sinistre avant de faire une réquisition pour l’évacuation du corps sans vie de l’étudiant. L’accident a entraîné des désagréments énormes sur la mobilité.
Crise à Pamecas
La crise qui secoue l’institution Pamecas à cause de l’élection du collège des délégués du personnel est en phase d’être réglée. Selon des sources de «L’As», les élections des délégués du personnel vont être organisées finalement le 26 décembre prochain. Ce, suite à une plainte introduite à l’Inspection du Travail par le Syndicat national des mutuelles d’épargne, de crédit et activités connexes (Sntmecac) affilié à la centrale syndicale Uts. Ainsi, 24 délégués titulaires et 24 suppléants seront élus sur l’étendue du territoire national.
13% des filles se marient avant l’âge de 15 ans au Sénégal
Les mariages précoces constituent une préoccupation de l’Etat du Sénégal parce qu’ils favorisent l’abandon des filles à l’école et la précarité de cette catégorie vulnérable. Ainsi pour lutter contre ce fléau endémique dont la moyenne nationale est de 13%, une rencontre tripartite regroupant l’Etat, les ONG et la société civile s’est tenue hier à Saly. La résolution de ce problème endémique en Afrique permettra la réduction de la déscolarisation, l’abandon de l’école et des problèmes sanitaires de la mère, ce qui accroit la mortalité infantile et maternelle. Les acteurs ont identifié les points saillants pour mettre fin à cette pratique sociétale qui constitue un frein économique et entraine un problème de santé publique. Pour le Directeur de la promotion du droit et de la protection de la petite enfance, Niokhobaye Diouf, les statistiques prouvent que le combat est loin d’être gagné. A l’en croire, des études ont démontré que 77% des fissures obstétricales concernent les filles mariées avant l’âge de 18ans. Toutefois, Noikhobaye Diouf indique que dans la législation sénégalaise, le mariage d’une fille âgée de 16 ans et d’un garçon de 18 ans est autorisé. Mais le code de l’enfant vient de rehausser le mariage des filles à 18 ans soit 2 ans de plus