LE TERRORISME VERBAL PARASITE L'ACTION DU PRÉSIDENT
Momar Thiam, ancien conseiller en communication de Wade suggère à Macky Sall de «faire attention»et à mettre un terme au «terrorisme verbal»entre Moustapha Cissé Lô et Yaxam Mbaye.
Momar Thiam assimile le mouvement de contestation contre la hausse du prix de l’électricité à une «marmite en train de bouillir».L’
Boubacar Camara forme ses militants. Samedi, le président du Parti de la construction et de la solidarité (Pcs/Jengu tabax) a convié ses camarades à la 3ème session de l’Ecole du parti. Axée sur la communication politique, la rencontre a été animée par Moancien conseiller en communication de Wade suggère à Macky Sall de «faire attention»et à mettre un terme au «terrorisme verbal»entre Moustapha Cissé Lô et Yaxam Mbaye. mar Thiam, conseiller du Président Abdoulaye Wade de 2000 à 2002.
Ainsi, le directeur de l’Ecole des hautes études en information et communication a cité l’affaire Moustapha Cissé Lô-Yaxam Mbaye pour expliquer l’importance de la communication politique. «Ce terrorisme verbal Moustapha Cissé LôYaxam Mbaye est en train de parasiter l’action du Président Macky Sall et du gouvernement sur le plan de la communication. Ils sont en train de s’accuser de mal gouvernance»,
regrette M. Thiam. «Le Président doit faire attention…»
L’expert en communication constate, en effet, que le pouvoir en place fait des réalisations mais «on ne parle que de Cissé Lô, de Yaxam Mbaye, de gaz, d’argent sale…». En plus de la contestation sur la hausse du prix de l’électricité et à la polémique sur le troisième mandat, Momar Thiam appelle le Président Macky Sall à faire attention. «Le rassemblement contre la hausse du prix de l’électricité a mobilisé beaucoup de retraités.
Cela veut dire que la hausse n’affecte pas uniquement ceux qui paient. Le pouvoir en place est en train d’agrandir le mouvement de contestation. Le Président et son régime doivent faire attention parce que la marmite est en train de bouillir et va exploser à un moment donné. On ne le souhaite pas. Dans tous les pays où ça a explosé, les gens sont descendus dans les rues pour contester un régime. Bouteflika a été contraint à quitter le pouvoir», a-t-il rappelé.
POUR "UN PARTENARIAT SOLIDE" ENTRE LES COMMERÇANTS MALIENS ET SÉNÉGALAIS
Mohamed Pathé Diarra, conseiller à l’ambassade du Mali au Sénégal, souhaite voir ’’un partenariat solide’’ se nouer entre commerçants sénégalais et maliens, au-delà de la participation de ces derniers à la Foire internationale de Dakar
Dakar, 16 déc (APS) - Mohamed Pathé Diarra, conseiller à l’ambassade du Mali au Sénégal, souhaite voir ’’un partenariat solide’’ se nouer entre commerçants sénégalais et maliens, au-delà de la participation de ces derniers à la Foire internationale de Dakar (FIDAK), dont l’édition 2019 se tient du 5 au 22 décembre.
’’Nous avons eu à visiter les stands du Sénégal et les échanges avec eux nous ont permis de mettre en contact les différents participants du Mali et d’autres pays, afin qu’au-delà de cette foire, un partenariat solide soit noué entre les parties prenantes’’, a-t-il déclaré.
M. Diarra s’entretenait à des journalistes, dimanche, à l’occasion de la journée dédiée au Mali dans le cadre de la FIDAK 2019, axée sur le thème "Industrialisation et transfert de technologies : enjeux et perspectives pour l’Afrique de l’Ouest".
Selon M. Diarra, les commerçants maliens sont dans disposés à nouer des partenariats avec les commerçants sénégalais et d’autres pays.
La foire "n’est pas seulement la vente de marchandises, c’est plutôt le fait de se mettre dans une dynamique de recherche des partenariats, et nous pensons que nos commerçants sont bien lancés dans cette logique’’, a-t-il dit.
Il a dit que de ses échanges avec ses compatriotes présents à la FIDAK, il ressort que ces derniers nouent "des partenariats assez fréquents" à l’occasion de leurs participations à la foire de Dakar.
’’Nous espérons voir cette participation du Mali à la FIDAK" aller crescendo "dans les années à venir’’, a-t-il dit, ajoutant que ses compatriotes sont "satisfaits de l’accueil, des installations et de l’organisation en générale" de la FIDAK 2019.
LES ’’REMOUS’’ AUI SEIN DU PARTI AU POUVOIR EN EXERGUE
Dakar, 16 déc (APS) - Les quotidiens parvenus lundi à l’APS traitent notamment des "remous" et querelles internes à l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir), un sujet parmi les plus en vue dans la livraison du jour des journaux.
’’Débats et dégâts’’, affiche le journal Le Quotidien, citant l’analyste politique Momar Thiam, selon qui ce ’’terrorisme verbal’’ entre le député Yakham Mbaye et Moustapha Cissé Lô en particulier, ’’est en train de parasiter l’action du président’’ Macky Sall.
’’Nos camarades doivent se ressaisir, nous sommes adultes et devons nous autoréguler’’, déclare à ce sujet Seydou Guèye, le ministre conseiller en communication u président de la République, dans des propos rapportés par Vox Populi. A en croire ce journal, "la guerre verbale’’ entre certains responsables de l’APR ’’mine le parti au pouvoir’’.
Selon Sud Quotidien citant le journaliste et analyste politique Momar Diongue,’’le mortal kombat que se mènent actuellement certains responsables de l’APR sur fond de déballages et d’injures traduit la mal gouvernance et les conflits d’intérêts au sommet de l’Etat’’ sénégalais.
Justement, le Forum civil, antenne sénégalaise de l’ONG Transparency International, ’’exige la lumière’’ sur les déclarations du député Moustapha Cissé Lô à l’Assemblée nationale, concernant des "flux financiers illicites’’ dans le domaine de l’agriculture, en rapport avec la gestion des intrants.
Birahim Seck, coordonnateur du Forum civil, ’’demande au président de la République de prendre des mesures’’ pour une meilleure régulation de la distribution des intrants agricoles. M. Seck, interrogé par le quotidien L’As, estime que ’’l’Etat a le devoir de publier la liste des bénéficiaires des intrants agricoles’’.
’’La cravache de Macky Sall annoncée’’ pour mettre fin à la ’’guéguerre’’ entre responsables, écrit Waa Grand place. ’’Le président n’acceptera pas que l’on ternisse son image’’, confirme le porte-parole de l’APR, le député Abdou Mbow, dans les colonnes du quotidien Le Soleil.
Les quotidiens pleurent par ailleurs la disparition du directeur de publication de Walfquotidien, Abdourahmane Camara. ’’Walfadjri perd sa boite noire’’, affiche à ce sujet Kitik’.
Abdourahmane Camara est décédé dans la nuit de samedi à dimanche, "des suites d’une maladie qui l’avait fait évacuer au Maroc. Une triste nouvelle qui a mis toute la presse nationale dans l’émoi et la consternation’’, souligne Walfquotidien.
’’Mort d’un pionnier’’, estime Tribune, Libération relevant : ’’+Camou+, un monument de la presse s’effondre. ’’Camou’’, comme il était appelé affectueusement, ’’a été de tous les combats avec le défunt PDG Sidy Lamine Niasse, pour placer le groupe (Walfadjri) sur l’échiquier national et dans le cœur des Sénégalais’’, note Enquête.
’’Il a participé, aux côtés de ce dernier, au lancement du premier organe de ce groupe, un hebdomadaire, contribuant au développement de cette entreprise devenue un des symboles de la presse privée sénégalaise’’, ajoute Enquête.
’’La presse orpheline d’un professionnel’’, souligne Walfquotidien. ’’Camou rejoint Sidy’’, indique le même journal. ’’Il est des qualités, divines du reste, que le Créateur n’accorde qu’à ceux qu’il a choisis. Par Sa Grâce, ajoute Walfquotidien, Abdourahmane Camara dit Camou fait partie de ces privilégiés’’.
L’Observateur ouvre sur un rapport qui "accable la délégation du pèlerinage’’. ’’Paiement indu à des missionnaires, surfacturations, fausses certifications de service.. ;’’, détaille le journal.
Macky aiguise son sabre
Le chef de l’Etat est rentré hier d’Egypte où il a pris part au Forum de la Jeunesse, samedi. Arrivé à Dakar dimanche à l’aube, Macky Sall n’a pas fait de déclaration. Selon nos informations, il dissimule difficilement sa colère contre cette chienlit qui s’est installée dans son parti depuis quelques jours avec des déballages dignes de charretiers. D’après des sources de « L’As », il est en train d’aiguiser son sabre. «Il va sanctionner cette fois-ci. Je peux vous l’affirmer. Il est totalement exaspéré», a confié un de ses proches sous le sceau de l’anonymat. Notre interlocuteur parle même d’un réaménagement imminent tant au sein du gouvernement qu’au niveau du secréterait exécutif national de l’Apr.
Ahmed Aïdara-Aliou Sall, la guerre
C’est le désamour total entre le maire de Guédiawaye et coordonnateur départemental de l’Alliance pour la République (Apr), Aliou Sall et Ahmed Aïdara, leader du mouvement citoyen « Guédiawaye ci la bokk». Les militants de ces deux responsables politiques ne ratent aucune occasion de se lancer des piques, soit à travers les réseaux sociaux soit sur le terrain. Pour preuve, samedi dernier, lors du dîner de gala de Guédiawaye Football club (Gfc), Ahmed Aïdara qui voulait serrer la main du maire Aliou Sall, parrain de la cérémonie, a été stoppé par ses militants qui ne veulent même pas que leur champion s’approche du maire de Guédiawaye. Les jeunes d’Ahmed Aïdara se sont mis à scander : «Sunu 400 000 Fcfa ». Ce qui a déclenché une altercation entre les deux camps qui se sont jeté des sachets d’eau et ont échangé des insanités. C’était la confusion totale dans la salle. Pour apaiser la tension, des dirigeants de Gfc ont supplié Ahmed Aïdara de partir. Une invite à laquelle s’est conformé ce dernier. Mais ses militants ont décidé de mener la vie dure à leur édile.
Les jeunes de Ahmed Aidara déterminés
Il faut dire que la star de D Media était bien accompagnée avec des jeunes qui ne respirent que pour Ahmed Aïdara. A son arrivée, on a voulu l’installer aux côtés du maire, mais les jeunes se sont opposés. «On ne va pas s’asseoir auprès des voleurs», ont-ils martelé. Mieux lorsque les griots de Aliou Sall se sont emparés du micro pour chanter ses louanges, ils ont dénoncé la rupture d’égalité avant de refuser d’acheter des tableaux mis en vente pour renflouer les caisses de Gfc. « On est dans l’opposition. Demandez à ceux qui ont volé notre pétrole d’acheter», ont-ils encore dit. Comme pour dire que les locales s’annoncent rudes à Guédiawaye.
Aliou Sall demande aux journalistes de zapper l’altercation
Le maire de Guédiawaye ne voulait pas que la presse diffuse cette séquence (altercation entre son camp et les partisans d’Ahmed Aïdara) du dîner de gala de Guédiawaye Football Club (Gfc). En effet, Aliou Sall a demandé aux journalistes de faire fi de cette altercation. Une demande qui a choqué certains confrères qui estiment qu’il n’appartient pas au frère du Président Macky Sall de leur dicter ce qu’ils doivent faire.
Décès de Abdourahmane Camara de Walf Quotidien
Le quotidien «Walfadjri» est orphelin de son directeur de publication, Abdourahmane Camara. Compagnon du fondateur du groupe de presse Walfadjri Sidi Lamine Niass décédé en 2018, Camou comme on l’appelait affectueusement a rejoint le mollah de Sacré Cœur un an après. Abdourahmane Camara, qui a fait toute sa carrière au groupe Walfadjri où il fut reporter, chef du desk politique, rédacteur en chef et Directeur de Publication du quotidien «Walfadjri», était alité depuis longtemps. Sa famille l’avait évacué au Maroc. D’ailleurs, c’est au royaume chérifien que le « dernier mohican » de Walfadjri est retourné à son Seigneur. Dans son témoignage, le Président-directeur général (Pdg) du Groupe Walfadjri, Cheikh Niass, dit perdre un père parce que Abdourahmane Camara était plus qu’un employé. Il est marqué par la foi de Camou qui, dit-il, même sur le lit de l’hôpital, voulait se lever pour prier malgré l’interdiction formelle des médecins. A en croire Cheikh Niass, il a une fois intercédé pour permettre à Camou de se lever pour prier. Même lorsqu’il a perdu la voix et ne pouvait plus se lever, il bougeait la tête pour prier. C’est aujourd’hui, dit-il, qu’il est orphelin. La dépouille est attendue àDakar dans la nuit du mardi au mercredi. La levée du corps est prévue le mercredi dans la matinée à la mosquée Aboubakr Sadikh de Sacré-Cœur. Elle sera suivie de l’enterrement le même jour à Saint-Louis. «L’As » présente ses condoléances les plus attristées au groupe «Walfadjiri» et à toute la presse.
Racine Sy met son mouvement en ordre de bataille
Venus de toutes les régions du Sénégal, des responsables régionaux du mouvement And Liggey Sénégal ak Racine (Alsar) ont convergé ce week-end vers le Royal Saly pour travailler sur les projets de statut du règlement intérieur du mouvement. Son initiateur Mamadou Racine Sy a annoncé des mesures fortes comme la création prochaine d’un comité exécutif national, mais aussi d’un grand mouvement national des femmes. Aussi souligne-t-il, Alsar va présenter des candidats aux élections municipales. Par ailleurs, le mouvement Alsar annonce son soutien renouvelé au Président Macky Sall dans le cadre d’un compagnonnage politique inconditionnel. Le Président Mamadou Racine Sy a aussi ajouté que d’ici quelques jours, il procèdera à la validation des projets de statut et de règlement intérieur proposés au cours du conclave de Saly.
Sit-in pour la fermeture de la décharge de «Mbeubeuss»
Les populations des communes de Malika et de Keur Massar étaient en sit-in le week-end dernier pour exiger la fermeture immédiate de la décharge de Mbeubeuss. Ce, à cause des effets nocifs de la décharge sur leur cadre de vie. Les populations sont exposées à des maladies pulmonaires. Arborant des tee-shirts rouges sur lesquels on peut lire : « Mbeubeuss da fa doy », ces populations regroupées autour d’un collectif ont alerté les autorités sur leur situation. Mamadou Fall dit Malcom Fall, rappeur et activiste en environnement, dénonce la pollution de la décharge de « Mbeubeus ». Déterminés à se battre jusqu’à la satisfaction de leur doléance, les membres du Collectif annoncent la mutualisation des forces.
Les étudiants vont chauffer les rues aujourd’hui
La lutte pour la libération des étudiants et de Dr Babacar Diop envoyés en prison pour une marche non autorisée s’intensifie à l’Université Cheikh Anta Diop. Alors que le Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur (Saes) a décrété une grève de 48h (samedi et lundi), les étudiants annoncent des intifada dans les rues de la capitale. Ils vont descendre dans la rue aujourd’hui dans la matinée pour, disent-ils, se faire entendre. Ils vont barricader les voies qui ceinturent le canal 4 afin de perturber la circulation. Ils exigent la libération sans condition de leur enseignant et de leurs camarades embastillés.
Retour au royaume d’enfance
L’Association pour la solidarité et l’insertion sociale (Assis), composée essentiellement d’anciens élèves du Collège d’enseignement moyen (CEM) Amadou Coly Diop de Thiès, a signé ce week-end un acte salué par toute la communauté éducative de la capitale du Rail. Dans le cadre d’un retour au royaume d’enfance, les membres de l’Assis sont allés au chevet de leur ancien établissement en mettant à sa disposition une enveloppe de 500 000 Fcfa, un ordinateur, une imprimante, du matériel et diverses autres fournitures. De même, l’Association contribue à la réhabilitation des toilettes de l’établissement qui étaient devenues inutilisables. Selon Mandoumbé Cissé, président de l’association, ce geste n’est que le premier d’une longue liste, car l’association ambitionne d’intervenir dans d’autres établissements de Thiès, notamment le lycée Malick Sy, véritable trait d’union de la jeunesse de la cité du Rail.
4 journalistes primés sur les questions migratoires
L’Association des journalistes en émigration et sécurité (Ajms) a décerné des prix aux journalistes de la presse écrite, radio, télévision et presse en ligne. Pour avoir bien traité des sujets relatifs aux questions migratoires, les 4 lauréats seront récompensés à l’occasion de la Journée mondiale de l’émigration célébrée mercredi prochain et dont le parrain est feu Momar Seyni Ndiaye. Selon le président du Jury, Ibrahima Bakhoum, les critères du choix ont porté sur la qualité du texte, de l’image et du son rendu, le niveau de la langue, l’angle de traitement, la richesse de l’information et de la documentation. Revenant sur le sens de cette problématique, le journaliste formateur soutient qu’on n’a pas tort de parler d’immigration. Car selon lui, il y a l’émigration et l’immigration interne. Mais il constate pour le regretter, que c’est l’émigration de l’Afrique vers l’Europe qui est la plus médiatisée. Pourtant 80% de l’émigration des Africains se passent à l’intérieur du continent.
Célébration des 30 ans des droits des enfants
Les 30 ans de la Convention internationale pour les droits des enfants ont été célébrés samedi dernier à travers un concert initié par l’Union Européenne (UE) au Sénégal, en partenariat avec la Cellule d’Appui à la Protection de l’Enfance, du ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants, d’Unicef, du consortium agir ensemble et du label « Rep’tyle ». Le concert s’esttenu à la Place de la Nation en présence de l’ambassadrice de l’UE au Sénégal, Irène Mingasson. Elle a invité la jeunesse sénégalaise et les artistes à s’approprier les questions liées aux droits à l’éducation des enfants, à la sécurité, à l’accès à l’eau et à la famille. L’artiste Dominique Preira alias Dip Doundou Guiss est motivé pour la cause des enfants puisque, dit-il, tout le monde a été enfant.
Moustapha Diakhaté à Macky Sall
Apparemment Moustapha Diakhaté ne reconnaît plus son camarade de parti, Macky Sall qui avait, dit-il, placé le curseur de son premier mandat sous le sceau du retour de la République sociale avec la politique de baisse des prix des denrées et services de première nécessité, des loyers, l’instauration des bourses de sécurité familiale, la gratuité de la césarienne, l’équité territoriale, la hausse des pensions de retraite, la baisse de l’impôt sur les salaires, la subvention des intrants agricoles, bref l’amélioration des conditions de vie des populations. Dans une note qu’il a adressée au chef de l’Etat, MoustaphaDiakhaté indique au patron de Bennoo Bokk Yaakaar qu’enlever à la 2e alternance son contenu social, c’est enterrer la politique sociale du programme «Yoonu yokkute» de Macky 2012. L’ancien député appelle ainsi le Président Macky Sall à rejeter les vieilles charrues de l’ultra libéralisme du FMI. Il rappelle à son mentor que les Sénégalais ne l’ont pas réélu pour obtenir des satisfécits du FMI mais pour plus de République sociale. A en croire MoustaphaDiakhaté, l’absence de soutien de l’Apr et de Bby à la hausse du prix de l’électricité est la preuve du caractère impopulaire de cette mesure. Il prévient que cette mesure risque de pousser toutle Sénégal dans une direction qui augmente l’étendue de la résistance. MoustaphaDiakhaté demande au Président Sall de revenir sur la mesure.