Comme annoncé depuis quelques jours, le ministre de l’Urbanisme Abdou Karim Fofana a mis à exécution sa menace. Il a conduit hier, vers 23h, l’opération de déguerpissement des tabliers installés aux alentours du rond-point. Sous la supervision du ministre, les bulldozers ont rasé complètement les tables dont les propriétaires avaient été sommés de quitter les lieux. Les charretiers ont quitté en catastrophe dès l’arrivée du ministre Fofana. Il faut souligner que le tracé du BRT passe par le rond-point Liberté 6.
L’oubli de Mes Mbaye Jacques Diop et Mamadou Diop exaspère
Le choix de donner les noms de Amath Dansoko, Cheikh Hamidou Kane, Aminata Sow, Ousmane Sow et Ousmane Sembène à certains établissements a été fortement apprécié par des Sénégalais, tant dans la rue que sur les réseaux sociaux. Cependant, l’oubli de certaines personnalités qui ont marqué l’histoire du Sénégal à l’image de Me Mbaye Jacques Diop et Me Mamadou Diop, respectivement ancien maire de Rufisque et ex édile de Dakar, est une pilule amère que beaucoup ne parviennent pas à avaler. Osons croire que Macky Sall rectifiera le tir au plus vite.
Me Wade galvanise ses maires
Le Secrétaire général national du parti démocratique sénégalais (Pds) tient à l’image de son parti. Il ne veut pas que les responsables de son parti qui sont aux affaires ternissent l’image du Pds et de son leader. En effet, recevant ce week-end les maires libéraux, Me Abdoulaye Wade leur a demandé d’être des modèles en termes de gestion des collectivités territoriales.
Les Aet ont un nouveau Président
L’Amicale des Anciens Enfants de troupe (AAET) change de Président. Après deux mandats de deux ans, Ibra Diakhaté, Promo 75, cède la place à un autre ingénieur en télécoms, Pape Demba Diallo, Promo 82 et actuel Directeur du FONSIS. Il a été choisi à l’unanimité lors de l’assemblée générale de l’Amicale tenue hier à la Caserne Samba Diéry Diallo. Tout comme son prédécesseur, Pape Demba Diallo a servi à la Sonatel pendant de nombreuses années. Il sera secondé par l’architecte Fodé Diop, Promo 73, élu vice-président. Les travaux de l’assemblée générale ont été présidés de main de maître par le Colonel de gendarmerie Abdoulaye Aziz Ndao de la Promo 68.
Zahra Iyane fait l’apologie de la finance islamique
La ministre de la Microfinance, Zahra Iyane Thiam qui a présidé samedi la clôture de l’atelier sur l’allégement des taux d’intérêts débiteurs appliqués par les services financiers décentralisés (SFD), estime que les recommandations sont simples car les contraintes ne sont pas nombreuses. A l’en croire, pour les grandes orientations, il est préconisé de renforcer la gouvernance des SFD, recourir à la digitalisation des processus et les canaux de distributions à travers l’interaction des SFD et les fines têtes. La ministre propose ainsi à SFD de s’orienter vers les financements innovants en particulier vers la finance islamique. Elle promet la prise en compte du référentiel socio-économique qui est consigné dans le Plan Sénégal Emergent. L’ambition du gouvernement est de ramener le secteur de la micro finance à sa raison originelle qui est une raison sociale. Il s’agit de relever ce défi tout en pérennisant les structures. Zahra Iyane Thiam souhaite également l’inclusion économique et sociale des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD). En somme, elle informe que des recommandations fortes ont été formulées en vue de l’allégement des taux d’intérêts débiteurs appliqués par les SFD. A l’en croire, la Bceao est dans une politique d’écoute qui lui permet de prendre des décisions ou de promouvoir des régulations. Il faut rappeler que l’atelier de deux jours a regroupé 55 structures.
Kémi Séba expulsé vers le Togo
L’espoir de l’activiste panafricaniste Kémi Séba de retrouver ses camarades du Sénégal a été anéanti par la police de l’Air et des frontières. Attendu au procès à la Cour d’Appel sur l’affaire des billets de banque brûlés, Kémi Séba a été arrêté hier dès sa descente d’avion à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD). Son avocat Me Cheikh Khouraysi Ba a été informé par le Commissaire de police, M. Faye, que son client ne peut pas entrer dans le territoire sénégalais. Kémi qui a eu à échanger avec Me Ba était déjà en zone de transit avec son fidèle Héry Diehuti. Selon l’avocat, les policiers estiment que Kémi Séba, expulsé en septembre 2017, ne peut plus entrer en territoire sénégalais même si les juges ont besoin de sa présence et l’ont dûment cité à comparaître. Ainsi, l’activiste qui venait de Bruxelles a continué sur Cotonou. Décision bizarre quand on préconise la libre circulation des personnes en Afrique.
HSF en rogne
Le président de l’Ong Horizon Sans Frontières dénonce le refus d’accès sur le territoire sénégalais deKémi Séba alors qu’il a été régulièrement convoqué pour son procès. Pour Boubacar Sèye, ce comportement n’honore pas le Sénégal en matière de respect des droits de l’Homme et surtout des conventions internationales que le Sénégal a ratifiées, entre autres ; droits de l’homme, son corolaire de droit à un procès équitable et qui signifie la présence effective de la personne. Selon M. Sèye, l’activiste qui doit faire face en appel à la juridiction sénégalaise a le droit d’y accéder et de faire entendre sa cause dans le respect du principe du contradictoire qui concerne tout procès dans une démocratie soucieuse du respect des droits de l’Homme. Horizon Sans Frontières appelle les autorités à la retenue, au respect des règles élémentaires du procès équitable, permettant à Kémi Séba d’assister librement à son procès. A l’en croire, rien en principe ne s’oppose à ce qu’il puisse assister à ce procès au regard des dispositions internationales signées par le Sénégal, quand bien même il ferait l’objet d’interdiction du territoire.
Le commandant du vol de Brussels refuse de prendre Kémi Séba
L’activiste est devenu une patate chaude pour les autorités étatiques. Interdit d’entrée au Sénégal, la police l’a transféré en zone de transit afin que Kémi Séba rejoigne Cotonou. Mais à la dernière minute, les autorités ont décidé, selon Me Khoureysi Ba, d’expulser l’activiste vers Bruxelles d’où il est venu d’ailleurs. Hélas ! La première tentative a foiré, du moins si l’on en croit Me Ba. D’après la robe noire, le commandant du vol de Brussels Airlines de 22h15 a refusé de prendre à bord Kémi Séba pour des raisons de sécurité. Et l’appareil s’est envolé vers la capitale belge, laissant l’activiste à l’aéroport.
Racine Sy remobilise ses cellules dakaroises
Mamadou Racine Sy et son mouvement «And Liggey Sénégal ak Racine» (Alsar) se déploient sur le terrain pour galvaniser leurs militants et sympathisants disséminés sur l’étendue du territoire national. D’après une note de son service de presse, après la tournée effectuée il y a quelques jours au nord du pays, il a rencontré ce week-end les cellules du mouvement implantées à Dakar. Il s’agissait de sonner la grande mobilisation afin de mieux préparer les toutes prochaines consultations électorales, mais aussi de poursuivre la grande opération de massification enclenchée depuis l’avènement d’Alsar en décembre 2017. Surtout que les élections locales pointent à l’horizon, et Alsar compte jouer un rôle majeur le moment venu. « Dakar qui concentre une grande partie de l’électorat avait donc besoin d’échanger avec le leader d’Alsar. Comme à l’accoutumée, Mamadou Racine Sy a évoqué l’organisation et l’appui considérable en direction des GIE de femmes et de jeunes ».Une manière de mettre le doigt sur les financements importants qu’il va accorder à ces segments vitaux de la société. La question centrale de l’implantation des cellules, des sections et fédérations de Dakar était aussi à l’ordre du jour. Idem pour la structuration du mouvement qui avait d’ailleurs fait l’objet d’un conclave national à Saly Portudal. Le Président d’Alsar n’a pas manqué de réaffirmer son soutien indéfectible aux orientations stratégiques et à la politique du Président Macky Sall.
Ameth Fall «Braya» déclare sa candidature
La liste des candidats à la mairie de Saint-Louis s’allonge. Après Pr Mary Teuw Niane, Cheikh Bamba Dièye, Maguèye Seck, c’est au tour d’Ameth Fall «Braya» d’annoncer officiellement sa candidature à la mairie de Saint-Louis. Le natif de Guet-Ndar compte aller sous la bannière du Parti démocratique sénégalais (Pds).Il a fait l’annonce hier lors de l’assemblée générale convoquée par le secrétaire général départemental du Pds. Il a déclaré sa candidature en tant que secrétaire général départemental du Pds, fils de Saint-Louis et membre du rassemblement «Rafet». S’agissant de son exclusion du Pds, il dira qu’il n’a pas le temps d’accepter d’être diverti. Il continue de se réclamer secrétaire général du Pds. Evoquant les locales de 2014, le responsable libéral continue de se réclamer victorieux, mais qu’on lui a tordu la main. A l’en croire, des autorités l’avaient appelé et lui avaient demandé de faire une déclaration parce que la tension pouvait exploser à tout moment dans la ville.
Echos-BOS
Le bureau opérationnel de suivi (BOS) du Plan Sénégal Emergent (PSE) a sorti le 3e numéro de sa revue appelée «Echos BOS». Il y est présenté les défis à relever dans le cadre de la deuxième phase du PSE pour raffermir la marche amorcée du Sénégal vers l’Émergence. D’après une note parvenue à «L’AS», après avoir fait le bilan de la mise en œuvre de la 1ère phase du PSE (2014- 2018), il a rappelé les performances économiques et sectorielles réalisées par le Sénégal. Ainsi les lecteurs pourront aussi avoir une idée parfaite de la phase 2 du PSE qui est résolument orientée, d’une part vers la stimulation des investissements privés captés par les projets stratégiques du PSE, et d’autre part vers la mise en œuvre de réformes structurantes afférant notamment à l’environnement des affaires, au financement de l’économie, à la modernisation de l’administration, etc. Il y est également fait état des projets à dominance de Partenariats Public-Privé (PPP) identifiés afin de susciter une plus forte implication du secteur privé. Des projets qui couvrent notamment les thématiques portuaires, de centrales électriques, d’exploitations agricoles modernes, d’agropoles, de pôles urbains, d’infrastructures de transport, etc..
Crise au centre de Santé Baye Talla Diop
La section Sames de Pikine prend la défense du Médecin chef du centre de santé, Baye Talla Diop (Ex-Dominique), Assane Ndiaye. Très remontés contre les sorties intempestives de certains syndicalistes dudit Centre de santé contre leur camarade, les membres du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) ont sifflé la fin de la récréation. Pour le responsable régional du Sames Dakar, Dr Alioune Niang dénonce les attaques contre leur collègue à travers la presse. A l’en croire, ce sont des agents à la retraite qui sèment le désordre dans les districts. Il ajoute que des agents mutés refusent de rejoindre leurs postes en violation des règles administratives élémentaires. Il déclare sa désapprobation totale de cette forme de syndicalisme visant à prendre en otage le système par des agents à la retraite. Le Sames demande à tout médecin victime d’accusations infondées de porter plainte devant les juridictions.
Depuis le succès de l’essai « Afrotopia » de Felwine Sarr, de nombreux projets intellectuels et culturels dessinent un avenir émancipateur pour l’Afrique
Le Monde Afrique |
Séverine Kodjo-Grandvaux |
Publication 23/02/2020
Vendu à plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires, traduit en italien, en espagnol, en portugais, en allemand, en néerlandais, en arabe et désormais en anglais (le 25 février), Afrotopia est un succès éditorial. Depuis la parution de cet essai en 2016, l’économiste et écrivain sénégalais Felwine Sarr a enchaîné les conférences et les rencontres avec le grand public, aussi bien en Afrique, en Europe, en Amérique du Sud, au Canada et aux Etats-Unis où il rejoindra l’université de Duke comme professeur titulaire à la rentrée prochaine.
Il faut dire qu’Afrotopia est arrivé à point nommé, alors que les diasporas afrodescendantes questionnent leur place au sein des sociétés européennes, dénoncent les violences policières à leur encontre et n’entendent plus accepter de pratiques discriminantes. A un moment aussi où se dessine, sur le continent africain, un renouveau de la pensée critique et où se font entendre les voix d’une jeunesse engagée contre les dictatures ou contre la dépendance économique sinon politique (notamment à travers la question du franc CFA) de leur pays envers l’ancienne puissance coloniale.
La question n’est certes pas nouvelle. Déjà dans les années 1960-1970, des philosophes africains appelaient à la décolonisation conceptuelle et mentale. Mais Afrotopia a eu le mérite de poser clairement les thèmes du débat en ce début de XXIe siècle et, surtout, de proposer de nouvelles pistes de réflexion. Pour son auteur, il ne s’agissait pas tant de dénoncer une situation de violence physique et symbolique, de prédation des ressources et de destruction de l’environnement du continentque de redonner à l’imaginaire toute sa puissance créatrice afin que les populations africaines puissent de nouveau produire leurs « propres métaphores du futur ».
Quête de sens
Le projet n’est pas seulement politique et économique. Il est aussi intellectuel, culturel et spirituel. Et c’est peut-être dans ces champs-là que « cette utopie active » a été le plus reprise, commentée et réappropriée. En 2018, la curatrice germano-camerounaise Marie-Ann Yemsi a choisi de consacrer le thème de la 11e Biennale de la photographie de Bamako à « Afrotopia ». En 2019, le Musée de la nature et de l’archéologie, en Espagne, proposait l’exposition « Afrotopos. Hacia una utopía africana ». L’exposition panafricaine itinérante « Prête-moi ton rêve » entendait selon son co-commissaire, l’Ivoirien Yacouba Konaté, présenter des œuvres qui redonnent vie « à nos utopies les plus colorées, mais aussi aux cauchemars qui nous empêchent de dormir ». Sur la webradio du « Tout-Monde », R22, lancée en 2007 à Rabat, on trouve désormais « Afrotopiques », « le podcast de l’association Génération Afrotopia », qui « s’approprie les grandes questions contemporaines pour les penser depuis les Suds en général, et l’Afrique en particulier ».
Depuis quelques années déjà, de nombreux acteurs du continent sont engagés dans une même quête de sens. En 2016, lors de la première session des Ateliers de la pensée de Dakar, fondés par Felwine Sarr et Achille Mbembe, le philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne rêvait d’un « universel vraiment universel », son concitoyen Bado Ndoye de « réenchanter le monde », le Gabonais Bonaventure Mve-Ondo de « retrouver le sens ».
L’historienne et politologue Françoise Vergès, poursuivant la réflexion de Felwine Sarr, parle aussi d’« utopies actives », en rappelant qu’« une des réponses à ces récits du manque et de l’absence intimement liés à l’idéologie de rattrapage du modèle occidental productiviste (…) a été l’afrofuturisme, qui émerge dans les années 1960-1970 ». A l’époque où une partie du continent tentait de donner corps à une utopie panafricaniste en créant, en 1963, l’Organisation de l’unité africaine (OUA).
« Sortir de la grande nuit »
Mouvement culturel du milieu du XXe siècle, essentiellement américain, théorisé dans les années 1990, l’afrofuturisme a fait un retour en force dans les années 2010. Côté intellectuel, Achille Mbembe publie en 2014 dans la revue Politique africaine, « Afrofuturisme et devenir-nègre du monde ». Côté artistique, la styliste sénégalaise Selly Raby Kane, le musicien sénégalais Ibaaku ou le Tchadien AfrotroniX, la culture afropunk… proposent styles et œuvres venus tout droit d’une Afrique du futur.
Le retentissant film Black Panther (2018), mettant en scène une Afrique forte qui a su allier technologie de pointe et traditions millénaires, s’inscrit aussi dans ce courant. De quoi penser, en puisant dans les imaginaires du continent, « une renaissance nègre » – selon les termes d’Achille Mbembe – aussi bien pour les Africains que pour les afrodescendants.
Ce que dessine avec puissance et originalité la Camerounaise Léonora Miano dans son dernier roman Rouge impératrice (éd. Grasset, 2019) dans lequel elle esquisse, par un renversement de situation, une vieille Europe sinistrée et une Afrique prospère, autarcique, où les drones distribuent le courrier – au Rwanda, ils distribuent déjà des poches de sang dans des zones reculées –, où la propriété terrienne a été abolie, où les citadins circulent via des transports en commun non polluants et vivent dans des habitats bioclimatiques, qu’elle imagine jusque dans le moindre détail. Cette Afrique puissante – nommée Katiopa – n’a pu s’ériger que parce que toute cette technologie est portée par un projet civilisationnel, ancré dans les spiritualités et les cultures africaines.
Ce « ré-enchassement » des économies et des politiques d’une Afrique unie, qui a aboli les frontières coloniales, est celui qu’appelle de ses vœux Felwine Sarr. Dans Rouge impératrice, pendant littéraire d’Afrotopia, il est question de « forger une nouvelle conscience », de batailles de l’imaginaire. « D’habiter pleinement sa demeure. » Et, prophétise Felwine Sarr, lorsque éclora « ce jour-là, comme aux premières aubes, l’Afrique redeviendra le poumon spirituel du monde ». Désormais, l’utopie africaine n’est plus comme dans les années 1950-1960 le rêve d’une Afrique indépendante, mais celui d’une Afrique émancipatrice dont le projet civilisationnel permettra au monde entier de « sortir de la grande nuit », comme le précise un ouvrage d’Achille Mbembe.
OUSMANE TANOR DIENG A LAISSÉ ’’DES MARQUES D’ESTIME INDÉLÉBILES ET PRÉCIEUSES’
Le Secrétaire général du PS était ’’un haut fonctionnaire et avait une culture d’Etat peu connue’’, a rappelé le chef de l’Etat Macky Sall qui lui rendait hommage ce dimanche
L’ancien Secrétaire général du Parti Socialiste, Ousmane Tonor Dieng (1947-2019), a laissé ’’des marques d’estime indélébiles et précieuses’’, a estimé, dimanche, le chef de l’Etat.
’’Ousmane Tanor Dieng est toujours là parce qu’il a laissé sur son chemin de vie et dans nos mémoires des marques d’estime indélébiles et précieuses’’, a soutenu, dimanche, Macky Sall.
Il s’exprimait à l’occasion d’une cérémonie d’hommage à feu Ousmane Tanor Dieng organisée à la Maison du Parti socialiste (PS) en présence de nombreux resonsables de la majorité et de l’opposition.
Le Secrétaire général du PS était ’’un haut fonctionnaire et avait une culture d’Etat peu connue’’, a rappelé le chef de l’Etat, soulignant qu’il avait le ’’respect’’ et la ’’considération’’ des anciens chefs de l’Etat.
’’Je veux aussi parler de ce témoignage du président Abdoulaye Wade. Bien que n’étant pas du même bord qu’Ousmane Tanor Dieng, il avait pourtant beaucoup de respect et de considération pour lui’’, a relevé Macky Sall, prenant à temoin le président de Rewmi (opposition), Idrissa Seck, présent à cette cérémonie d’hommage.
Pour le président de la République, M. Dieng a été ’’un exemple de constance et de cohérence’’.
’’Il a été un capitaine lucide et ferme qui a su tenir le gouvernail de la barque au milieu des vagues qui secouaient le parti socialiste. Ousmane Tanor Dieng était très discret sur ses hauts faits d’arme, mais ses actes parlaient pour lui plus que tous les discours’’, a souligné Macky Sall.
Selon lui, l’œuvre de Ousmane Tanor Dieng, aura fait ’’le récit éloquent’’ de ce qu’il entreprenait ’’d’essentiel et d’utile’’ pour le Sénégal, le PS et la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY).
’’Il était un homme de devoir et de principe qui tenait à l’éthique à la retenue et à la réserve’’, a-t-il témoigné.
Macky Sall, parlant de son compagnonnage avec le défunt SG du PS a confié que ce dernier ne lui a ’’jamais manifesté de qu’elle que manière qu’il soit un signe d’impatience, même lorsqu’il resta longtemps sans occuper une fonction’’.
Pour lui, Ousmane Tanor Dieng a ainsi donné ’’une leçon de déontologie administrative et politique qui raisonne au-dessus du vacarme si fréquent de nos jours.
Il a salué la mémoire d’un ’’aîné précieux’’ qui fut aussi ’’un conseiller avisé, efficace et honnête’’ même s’ils pouvaient ’’souvent’’ avoir des divergences sur des sujets donnés.
Cette cérémonie d’hommage a été aussi une occasion pour le chef de l’Etat de lancer un message à l’opposition.
’’Je voudrais dire qu’au-delà de nos trajectoires différentes, nous avons tous comme seule et grande référence ce pays qu’est le Sénégal’’, a-t-il déclaré.
VIDEO
LA GASTRONOMIE SÉNÉGALAISE À L'HONNEUR DU BOCUSE D'OR
Le meilleur chef cuisinier du pays sera désigné le 29 février prochain lors d'un concours qui met en exergue la cuisine locale
Boubacar Badji et Youssouf Ba |
Publication 23/02/2020
La gastronomie sénégalaise sera à l'honneur les 28 et 29 février pour élire le meilleur chef cuisinier de l'année 2020 parmi les 8 candidats minutieusement sélectionnés par l'académie Bocuse d'or Sénégal.
Pour Abdellah Achiai, président fondateur de l'académie et chef cuisinier personnel du président de la République, chef Youssoupha Diémé, chef cuisinier de l'ambassadeur de France à Dakar et leurs camarades, le Bocuse d'or a pour but de promouvoir la gastronomie sénégalaise.
Voir la vidéo.
DES SERVICES ÉVALUÉS À PRÈS DE 1000 MILLIARDS DE FRANCS CFA
Les services de restauration, d’hébergement ou autres à founir au personnel évoluant dans les insdustries extractives au Sénégal, dans les années à venir, sont évaluées à près de 1000 milliards de francs CFA
Fatick, 23 fév (APS) - Les services de restauration, d’hébergement ou autres à founir au personnel évoluant dans les insdustries extractives au Sénégal, dans les années à venir, sont évaluées à près de 1000 milliards de francs CFA, a indiqué, la présidente du Comité national d’Initiative pour la transparence dans les industries extractives du Sénégal (CN-ITIE), le Pr Awa Marie Coll Seck.
’’Nous avons évalué les services de restauration, d’hébergement, d’hotellerie ou autres à fournir dans quelques années au personnel évoluant dans les industries extractives à 999 milliards de francs CFA’’, a dit Mme Seck.
Elle s’exprimait vendredi lors d’un atelier régional de partage du rapport de conciliation de l’l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), portant sur les données fiscales de 2018.
’’Ce qui veut dire qu’ il y a de l’argent que les populations, les entreprises nationales ou internationales peuvent capter en offrant différents services’’, a-t-elle ajouté, en présence des autorités
administratives de la région et des acteurs de la société civile.
’’C’est pour cela, a-t-elle préconisé, nous devons bien travailler pour nous assurer de cette manne financière. Nous devons encore faire plus d’efforts pour nous conformer aux appels d’offres et cahiers de charge’’.
Elle a indiqué que sur des marchés de plus de 20 milliards de francs CFA attribués par appels d’offres en 2018 par le secteur extratif, un milliard est revenu aux entreprises nationales.
’’C’est dire donc qu’il y a encore un travail de mise à niveau à faire pour permettre à nos entreprises de compétir à l’échelle mondiale et bénéficier de ces marchés’’, a t-elle ajouté.
Dans cette perspective, elle a souligné, que la loi sur le contenu local, ’’présente beaucoup d’espoir’’ pour les entreprises’’ puisqu’ aujourd’hui le Sénégal a légiféré en faveur d’ une préférence nationale.
Elle a rappelé que le contenu local est la contribution qu’un projet pétrolier, gazier, ou minier apporte à l’économie locale, régionale, ou nationale en plus des revenus versés au gouvernement.
’’Ces contributions peuvent prendre la forme d’emplois, d’achat de biens et de services de formation et de projets sociaux’’, a-t-elle précisé.
La présidente du CN-ITIE a souligné qu’en ce qui concerne la région de Fatick, ’’il y aura du pétrole au niveau du bloc de Sangomar d’ici quelques années’’.
’’Il y a donc de grandes perspectives et nous voulons que les populations se préparent déjà en investissant dans des activités privées pour bénéficier des retombées financières du secteur extractif’’, a lancé l’ancien ministre de la Santé et de l’Action sociale.
L’adjoint au gouverneur de Fatick chargé du développement, Abdou Diop, a de son côté, indiqué que le projet pétrolier Sangomar (Fatick) concentre des réserves de pétrole estimées à plus de 630 millions de barils.
’’La décision finale d’investissements a été entérinée en janvier 2020 marquant ainsi le début d’un projet en plusieurs phases qui devrait générer des revenus pour les décennies à venir et la première production de pétrole est attendue en 2023’’, a ajouté M. Diop.
COUMBA TOURÉ, LAURÉATE DU ’’PRIX MARTIN ET CORRETA KING POUR L’UNITE INTERNATIONALE’’
La présidente du Conseil d’administration du think thank Trust Africa, Coumba Touré, recevra le 1er mars à Selma, dans l’Etat d’Alabama aux USA, le prix ’’Martin et Correta King pour l’unite internationale’’ (The Martin and Coretta King International Unit
Dakar, 23 fev (APS) - La présidente du Conseil d’administration du think Thank Trust Africa, Coumba Touré, recevra le 1er mars à Selma, dans l’Etat d’Alabama aux USA, le prix ’’Martin et Correta King pour l’unite internationale’’ (The Martin and Coretta King International Unity Award), a appris l’APS.
Mme Touré recevra cette distinction lors de la célébration des Mouvements pour le droit de vote des Afro-américains, en présence d’illustres militants du monde entier qui vont revisiter les acquis démocratiques des manifestations de 1965.
Elle recevra sa distinction en même temps que Stacy Abram, la député de l’Etat de Gorgia, et trois autres nominés Martin Luther King III, son épouse et sa fille, indique le thinh thank TrustAfrica dans un communiqué.
La structure souligne que ce prix récompense ’’les efforts de Madame Coumba Touré pour faire avancer le respect des droits humains, en Afrique et ailleurs dans le monde’’.
Présidente du Conseil d’administration de TrustAfrica depuis 2018, Coumba Touré, par ailleurs Coordinatrice du Mouvement africans Rising, ’’s’illustre particulièrement dans les actions pour une Afrique unie, indépendante et prospère’’, rappelle la même source.
Le communiqué indique qu’’’au-delà de Madame Coumba Touré, de TrustAfrica et d’Africans Rising, c’est le Sénégal et toute l’Afrique qui seront honorés’’, le 1er mars 2020, dans la ville américaine de Selma, rendue célèbre par les marches de protestation menées en 1965 pour le respect des droits civiques des Afro-americains.