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5 octobre 2025
LE SILENCE DE MACKY INQUIETE NOO LANK
La plateforme «Noo Lank», qui réclame depuis plusieurs mois maintenant l’abandon de la mesure de hausse du coût de l’électricité et la libération de Guy Marius Sagna, est estomaquée par l’indifférence du chef de l’état par rapport à ses revendications
La plateforme «Noo Lank», qui réclame depuis plusieurs mois maintenant l’abandon de la mesure de hausse du coût de l’électricité et la libération de Guy Marius Sagna, est estomaquée par l’indifférence du chef de l’état par rapport à ses revendications. Face à cette situation, indiquent Aliou Sané et Cie, un de leurs camarades prendra part ce mois-ci à la session de l’Organisation des Nations unies (Onu) sur les droits humains pour plaider la cause de Guy Marius Sagna. «Noo Lank» qui animait hier un point de presse appelle les Sénégalais à répondre massivement à sa marche du vendredi 28 février pour continuer la lutte.
Le collectif «Noo Lank» est profondément outré par l’indifférence du Président Macky Sall par rapport à leurs revendications. Il a tenu hier un point de presse pour manifester son rasle-bol. En dépit de leurs nombreuses manifestations pour la libération de Guy Marius Sagna et l’abandon de la hausse du prix de l’électricité, s’offusque le porte-parole du jour, Antoinette Turpin, les membres de «Noo Lank» n’ont eu droit, de la part de Macky Sall et de son gouvernement, qu’à du mépris total. Aliou Sall et Cie estiment que la non-réaction du chef de l’Etat aux multiples appels pour demander l’élargissement de Guy Marius Sagna et d’annuler la hausse des prix de l’électricité ont fini de révéler que ce dernier n’écoute pas. N’empêche, «Noo Lank» refuse d’abdiquer et demande au «président de la République, Macky Sall de dire au ministre de la justice Malick Sall de dire au doyen des juges Samba Sall de mettre fin à l’arbitraire de la détention de Guy Marius Sagna».
Refusant de se laisser abattre par le désespoir, Antoinette Turpin pense que le locataire du Palais de l’avenue ex-Roume arrêtera d’écouter ceux qui l’encouragent dans ce qui ressemble à de la surdité pour écouter la demande légitime des Sénégalais. «Noo Lank ne vas pas laisser Macky Sall garder arbitrairement leur camarade Guy Marius Sagna en prison. Nous allons poser le combat à l’extérieur du pays. Les organisations de défense des droits de l’Homme s’alliera avec Noo Lank pour entamer les travaux qui vont nous mener à saisir la Cour de Justice de la Cedeao, mais aussi l’ONU», renseigne Antoinette Turpin.
Renchérissant, Aliou Sané informe qu’un de leurs camarades va prendre part à la session de l’Organisation des Nations unies (ONU) sur les droits de l’Homme du 24 février prochain pour poser la question de la détention de Guy Marius Sagna en prison. Par ailleurs, les responsables des «Noo Lank» ont soulevé la question de la gestion des deniers publics en s’attardant notamment sur les derniers rapports de la Cour des Comptes qui épinglent beaucoup de personnalités étatiques. «Les rapports de la Cour des Comptes ont cité plusieurs membres du régime dans la prédation éhontée des ressources publiques, pendant que les Sénégalais des villes et des campagnes souffrent du système éducatif et d’un système sanitaire au bord du gouffre», se désole Antoinette Turpin. Et cette dernière de trancher : «Les Sénégalais crient leur calvaire et exigent que la justice fasse librement son travail et que les responsables de crimes économiques soient sanctionnés et les deniers retournés au peuple.»
«ON N’A PAS DE SENS INTERDIT AU SENEGAL»
Le 28 février prochain, les membres de «Noo Lank» vont encore battre le macadam dans les rues de la capitale pour exprimer leurs sempiternelles revendications. Les marcheurs s’ébranleront de l’échangeur de Nord Foire pour aller au rondpoint Liberté 6. Interpellé sur le choix de cet itinéraire, Aliou Sané estime qu’ils n’ont pas de sens interdit au Sénégal. «On a manifesté sur la Place de la Nation vers le rond-point de la RTS. La dernière, fois on a marché sur l’avenue Cheikh Anta Diop vers le rond-point de la Poste de Médina. Cette fois-ci aussi, l’itinéraire choisi fait partie du Sénégal et ceux qui sont là-bas sont des citoyens comme nous. C’est pour cela qu’on a jugé nécessaire de choisir cet itinéraire.» Désormais, dit-il, c’est à l’autorité d’encadrer la marche.
Pour ce qui est de l’autorisation de la marche, le coordonnateur du mouvement Y en a Marre déclare : « Nous sommes dans un régime de déclaration et non de l’autorisation. Nous avons déposé notre lettre d’information sur la table du préfet ; maintenant, c’est à l’autorité de prendre ses dispositions et d’encadrer la manifestation.» En attendant l’autorisation de la marche, les animateurs de «Noo Lank» appellent tout le peuple sénégalais à les rejoindre le vendredi 28 février à partir de 15h.
«UN ENGAGEMENT DANS LE SILENCE EST SYNONYME DE DESENGAGEMENT»
«Chaque prêtre ne prêche que pour sa chapelle», comme le dit l’adage. Dans cette optique, la Convergence des Cadres Républicains (Ccr) a organisé une conférence-débat autour de l’ouvrage d’Abdou Latif Coulibaly : «Sénégal, l’histoire en marche»
La Convergence des cadres républicains a organisé une rencontre, hier, pour explorer l’ouvrage de leur frère de parti, Abdou Latif Coulibaly. Cette conférence était une tribune pour parler de bilan et de perspectives au sein de l’Apr mais aussi des actions politiques avec le président de la République, Macky Sall.
«Chaque prêtre ne prêche que pour sa chapelle», comme le dit l’adage. Dans cette optique, la Convergence des Cadres Républicains (Ccr) a organisé une conférence-débat autour de l’ouvrage d’Abdou Latif Coulibaly : «Sénégal, l’histoire en marche». L’auteur du livre a été le conférencier. A l’en croire, ce n’est pas de la propagande, mais juste un témoignage sur les progrès que le Sénégal a enregistrés. «J’ai participé à une action gouvernementale et j’ai eu la chance d’être un observateur pendant 7 ans. Ce livre est le fruit de mon observation», souligne-t-il avant d’ajouter : « un engagement dans le silence est synonyme de désengagement». Selon Abdou Latif Coulibaly, ce livre résiste à toutes ces images négatives et aux idées toutes faites sur la gouvernance de Macky Sall et de ses collaborateurs. Il refuse de croire que le destin de l’Afrique est en péril.
Selon Abdoulaye Diouf Sarr, Coordonnateur de la Ccr, par ailleurs, ministre de la Santé et de l’Action Sociale, l’heure était venue de démontrer que le Sénégal est en marche. «Il me semble important aujourd’hui de savoir effectivement à partir de ce livre que le Sénégal des profondeurs a bougé en termes de lignes de démarcation, en termes de progrès. Il faut dire aussi que le Sénégal des zones urbaines a beaucoup évolué. Autrement dit, la problématique de l’équité a traversé le bouquin de notre camarade», dit-il. Dans la présentation de son œuvre, Abdou Latif Coulibaly a fait des rappels historiques d’évènements politiques au Sénégal avant de revenir sur le contexte dans lequel Macky Sall est venu au pouvoir. Il estime que les arbitres de ce débat sont des journalistes et la société civile. Toutefois, il dit ne pas comprendre la position de certains acteurs de la presse au Sénégal et à l’étranger.
Ainsi, n’a-t-il pas manqué de démonter l’enquête menée par la chaîne BBC sur les hydrocarbures du Sénégal impliquant le frère du président de la République, Aliou Sall accusé de corruption. Dans ce contexte marqué par le débat public sur la gouvernance du Président Macky Sall, le coordonnateur de la Ccr invite ses camarades à monter au créneau pour défendre le «bilan positif» de leur leader. Et le député Abdou Mbow d’ajouter : «La meilleure réponse au débat, c’est d’organiser des rencontres de ce genre». Abdoulaye Diouf Sarr assure que cela se fera de façon périodique. « Nos cycles de conférences-débats vont démarrer parce que c’est dans les cercles de cette nature qu’on peut véritablement apporter la preuve que le Sénégal marche pour éviter toute interférence qui peut quelque part dénaturer la réalité», dit le maire de Yoff.
DU CHEMIN A FAIRE POUR PARVENIR AU DÉVELOPPEMENT
Le Sénégal est sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs en matière de développement, mais le chemin reste encore long pour que le pays puisse arriver au niveau espéré, a indiqué, vendredi, à Dakar, un officiel de la Banque africaine de développement
Le Sénégal est sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs en matière de développement, mais le chemin reste encore long pour que le pays puisse arriver au niveau espéré, a indiqué, vendredi, à Dakar, un officiel de la Banque africaine de développement (BAd). Selon Said Maherz, porte-parole d’une équipe d’administrateurs de la BAd qui séjourne depuis lundi au Sénégal, le pays est sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs de développement, compte tenu des progrès qu’il a réalisés ces cinq dernières années et au regard de ses bonnes perspectives économiques.
«La situation est bonne, même très bonne, lorsqu’on regarde le niveau de croissance du PIB sur les 5 dernières années qui tourne autour 6,5%. Il y a de quoi être envieux pour beaucoup d’autres pays», a-t-il dit au cours d’une conférence de presse. «Beaucoup a été fait si on prend l’amélioration du climat des affaires, des investissements, on ne peut qu’être impressionné par les progrès faits par le Sénégal durant ces dernières’’, a ajouté le porte-parole des administrateurs de la BAD dont la mission de consultation au Sénégal a débuté lundi dernier.
Said Maherz, entouré d’une dizaine d’administrateurs membres de la mission de consultation de la BAD, a relevé : «Très peu d’années pour gagner 60 places dans le classement Doing Business, ce n’est vraiment pas donné à tous les pays». Parlant des perspectives économiques du pays, il a évoqué «d’excellentes performances en termes d’inflation, de stabilité de la monnaie, de maîtrise des indicateurs budgétaires». «Même si le déficit budgétaire n’est pas aux normes, a-t-il indiqué, il est très soutenable et peut être jugé satisfaisant».
Said Maherz note toutefois que le niveau de l’endettement reste un défi, même s’il «n’est pas excessif», se situe en dessous des critères de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et est jugé modéré par des institutions financières. Il a suggéré de «préserver ce niveau d’endettement pour que cela ne soit pas un obstacle plus tard aux efforts de mise en œuvre des axes de la deuxième phase du Plan Sénégal émergent et ne met pas en cause les acquis de croissance et de développement». «Il s’agit de maîtriser ce niveau d’endettement sans pour autant remettre en cause les nécessaires investissements pour consolider les acquis et aller vers davantage de modernisation.
Les autorités sont très conscientes des défis et gèrent avec prudence cet indicateur», a assuré Saïd Maherzi, qui représente l’Algérie, la Guinée-Bissau et Madagascar au sein du conseil d’administration de la BAD. Il a évoqué également le défi lié à la bonne gestion de la dette extérieure, consistant à accroître «la mobilisation des ressources internes», élargir l’assiette fiscale «sans pour autant imposer un lourd fardeau notamment sur les populations les plus défavorisées mais également réduire la sphère informelle». Sur le niveau sectoriel, il est revenu sur les «grands projets» visités par la mission de la BAD, dont l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, mais aussi «de petits projets avec tellement d’impact auprès des populations qui nous incitent à soutenir leur démultiplication et extension de manière à offrir au plus grand pan possible de la société, surtout les jeunes et les femmes, des opportunités d’accéder à de meilleures conditions de vie». «Si le développement ne profite pas à tous, il portera mal sa définition», a-t-il dit, affirmant que «la raison d’être» de la BAD, «c’est d’appuyer le développement partout sur le continent dans tous les pays».
Le point de presse du porte-parole des administrateurs de la BAD marque la fin de leur mission d’évaluation au Sénégal, entamée lundi dernier, dans le but de constater sur le terrain le niveau de réalisation et l’impact des projets appuyés par la banque panafricaine.
Les administrateurs de la BAD devaient dans le même temps s’enquérir, de manière générale, de la situation économique et sociale du Sénégal et de ses perspectives économiques. En 2019, la BAD a approuvé le financement de 6 projets présentés par le Sénégal, pour un montant total de 190 milliards de francs CFA, parmi lesquels les projets portant sur la centrale thermique de Kounoune et la centrale de Malicounda, sans compter le projet de pistes communautaires et le programme de modernisation des villes (Promovilles).
ENSEIGNEMENT DES LANGUES MATERNELLES, LE MINISTRE DE L'EDUCATION PROPOSE LEUR HARMONISATION
Pour mieux renforcer le système éducatif, le gouvernement du Sénégal envisage d'installer durablement les langues nationales dans les écoles.
Pour mieux renforcer le système éducatif, le gouvernement du Sénégal envisage d'installer durablement les langues nationales dans les écoles. Selon le ministre de l'éducation nationale qui présidait hier la 20e édition de la Journée internationale de la langue maternelle, les langues maternelles sont des domaines sensibles. Par conséquent, indique Mamadou Talla, elles doivent faire l'objet d'une harmonisation et d'un consensus de la part des acteurs qui s'investissent pour leur promotion afin de permettre aux élèves de comprendre plus rapidement leurs apprentissages
L'amélioration de la qualité du système éducatif est un défi permanent pour le gouvernement du Sénégal. Pour relever ce défi, les acteurs éducatifs trouvent nécessaire de faire recours aux langues maternelles comme médium et outil d'enseignement. «Ainsi, le Sénégal est dans le processus d'installer durablement les langues nationales dans le système éducatif», a annoncé hier le ministre de l'Education Nationale Mamadou Talla, à l'occasion de la 20ème Journée Internationale de la langue maternelle. Il considère en effet que tous les acteurs du système éducatif sont arrivés à la conclusion que l'élève comprend vite et mieux, surtout s'il est formé dès les premières années, à partir de sa langue maternelle.
D’où l’appel de Mamadou Talla pour une forte mobilisation des acteurs et des communautés linguistiques. «Ce, pour réussir le pari de faire de la langue maternelle la langue d'apprentissage de l'élève dans les premières années de sa scolarité», déclare le responsable apériste du département de Kanel. «En tant que substrat culturel, la langue maternelle relève d'un domaine très sensible. C'est pourquoi, à tous les niveaux et en toutes circonstances, nous devons privilégier la concertation, l'inclusion et le consensus.
Dans beaucoup de pays africains, le choix d'introduire les langues nationales à l'école est un pari irréversible. Nous devons y aller résolument mais lentement», souligne le ministre de l’Education Nationale. Pour l'heure, indique Monsieur Talla, beaucoup d'initiatives et d'actions ont été prises en appui aux efforts de l'Etat pour l'introduction des langues maternelles dans le système éducatif. Mais à ses yeux, il reste beaucoup à faire. «Car la pluralité des interventions des acteurs ne facilite pas les synergies pour un passage à l'échelle». C'est la raison pour laquelle il invite, les acteurs qui s'investissent dans la promotion de ces langues nationales, que ce soit la société civile ou les organisations, à harmoniser leurs pratiques. «Tant qu'on n’a pas cette harmonisation, il est difficile de passer à l'échelle.
Déjà à partir des 22 langues codifiées, nous avons 3 langues dans un des programmes enseignés dans nos écoles. Donc, il est préférable qu'on harmonise d'abord nos méthodes d'apprentissages et le choix des langues avant de les généraliser. C'est pourquoi je fonde un espoir tout particulier au développement du modèle harmonisé d'Enseignement Bilingue du Sénégal, que mon département est en train d'élaborer. Ce modèle, une fois stabilisé, devrait servir de tableau de bord pour tous les intervenants.
Cette harmonisation est effective dans 7 régions. Nous avons la langue Pulaar, le Sérère et le Wolof qui sont déjà pratiqués. Et on a remarqué que les élèves qui le font réussissent mieux la lecture et l'écriture dès les premières années. En plus, ils ont les meilleurs résultats pour les examens d'entrée en 6ème et de Bfm. Mais il faut continuer à harmoniser nos pratiques, pour identifier quels types de langues et dans quelle zone il faut les faire», déclare Mamadou Talla.
Abondant dans le même sens, la présidente du Comité Technique, Ndèye Name Diouf, estime que les langues sont la base de la culture. «C'est pourquoi le président de la République Macky Sall nous a instruit de faire revenir nos valeurs et on ne peut pas le faire sans passer par nos langues nationales. Et pour renforcer la formation surtout en matière scientifique de nos enfants, il faut introduire les langues nationales dans les écoles », affirme-t-elle. Pour cette année, le thème choisi est : «Les langues transfrontalières.
Par Baba Gallé DIALLO
LA SOLUTION EST DANS LE CAMP DES PARTIS POLITIQUES
L’opposition n’a jamais été d’accord sur le fait qu’un Chef de l’Etat soit en même temps Chef de parti politique. La plupart des analystes politiques abondent dans le même sens
Les comptes rendus de la presse sur le dialogue politique ont parlé d’un point d’achoppement qui date de belle lurette : le cumul de fonction de Chef de l’Etat et Chef de parti. L’opposition n’a jamais été d’accord sur le fait qu’un Chef de l’Etat soit en même temps Chef de parti politique. La plupart des analystes politiques abondent dans le même sens.
En effet, l’objectif d’interdire ce cumul de fonction vise à élever le Chef de l’Etat à une position de neutralité au-dessus de la chose politique, en l’amenant à se consacrer exclusivement au service du peuple sans discrimination basée sur l’appartenance politique. C’est dans cette optique que les opposants d’hier comme ceux d’aujourd’Hui ont toujours voulu faire passer cette idée de l’interdiction de ce cumul de fonction dans nos textes à défaut de l’inscrire dans la Constitution. A mon humble avis, ce choix n’est pas une garantie absolue de neutralité du Chef de l’Etat. Si par l’acte qui interdit ce cumul de fonction on coupe les liens physiques qui unissent le Chef de l’Etat et son parti ou la majorité qui le soutient par contre, l’interdiction est sans effets sur les liens émotionnels, idéologiques, culturels et sociaux.
Le véritable problème à résoudre pour empêcher l’installation du cumul de fonction se trouve dans l’organisation et le fonctionnement des partis politiques. Les partis politiques doivent se décider d’inscrire dans leurs statuts et règlement intérieur une règle interdisant un candidat du parti ou coalition de partis à une Présidentielle d’être en même temps Chef de parti. Le non-respect des règles démocratiques au sein des partis politiques est notoire et décrié sur tous les toits. Le renouvellement des responsables à la tête des partis politiques ne se fait pas selon les règles prévues par leurs statuts et leur règlement intérieur. Les conséquences qui en découlent sont que, ce sont les mêmes personnes que l’on retrouve toujours à la tête de leur parti politique. Ce débat sur le cumul de fonction de Chef de l’Etat et Chef de parti doit normalement être dépassé. C’est un non combat.
Le cumul de fonction ne mérite pas toute cette agitation et l’importance qu’on lui accorde dans ce dialogue politique et même en dehors de celui. Les questions qui se dégagent de cette situation sont : pourquoi à la tête des partis politiques, le renouvellement ne se fait pas? Pourquoi le candidat à une Présidentielle d’un parti politique ou association de partis politiques au Sénégal reste-t-il toujours le chef de son parti ? Au total, ce que je crois : c’est aux partis politiques de régler ce problème de cumul de fonction Chef de l’Etat et Chef de parti en opérant la métamorphose qui est attendue d’eux, qui consiste à séparer le poste de candidat à une Présidentielle du parti ou de coalition de partis d’avec celui de Chef de parti. Le jour où les partis politiques arriveront à ce stade de maturité politique et démocratique, la question du cumul de fonction de Chef de l’Etat et Chef de parti sera définitivement réglée.
Ainsi, le cumul de fonction ne sera plus un problème car il aura été résolu par le jeu démocratique interne des partis politiques. Le candidat à une Présidentielle du parti ou coalition de partis ne doit plus être candidat et Chef de son parti en même temps. Le parti politique, en élisant un autre à la place du candidat du parti ou de la coalition de parti à une Présidentielle, le problème de cumul de fonction de Chef de l’Etat et de Chef de parti sera naturellement et définitivement résolu par le jeu démocratique. Vive le Sénégal Vive la République !
MACKY SALL MIS AU DÉFI !
Le chef de l’Etat passe encore à l’offensive dans la rationalisation des dépenses publiques.
Présidant, le mercredi 19 février dernier, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, le président de la République a annoncé sa décision de «suspendre, à compter de ce 20 février 2020, et jusqu’à nouvel ordre, toutes les acquisitions de véhicules de fonction et de service, au nom de l’Etat». Cette décision qui traduit l’engagement de Macky Sall pour la réduction du train de vie de l’Etat fait face aujourd’hui au défi lié à certains choix de politique. Si elle n’est pas tout simplement confrontée par l’incapacité des différents gouvernements du « Macky » depuis 2012, à s’approprier la volonté du maître du jeu en posant des actes consolidants d’une gouvernance réelle de rupture.
Le chef de l’Etat de Macky Sall passe encore à l’offensive dans la rationalisation des dépenses publiques. Présidant, le mercredi 19 février dernier, la traditionnelle réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, il (Président Sall) a annoncé à l’intention de ses ministres sa décision de «suspendre, à compter de ce 20 février 2020, et jusqu’à nouvel ordre, toutes les acquisitions de véhicules de fonction et de service, au nom de l’Etat, des structures parapubliques et des sociétés nationales».
Cette suspension d’acquisitions de véhicules de fonction et de service dont le montant est estimé à environ 130 milliards de Francs CFA entre 2012 et 2018 s’inscrit dans le cadre du combat que mène depuis 2012 l’actuel locataire du Palais de la République. Chantre de la réduction du train de vie de l’Etat depuis son élection à la présidence de la République, Macky Sall ne cesse de postuler au cours de son magistère des actes dans le sens de la rationalisation significative des dépenses publiques.
Candidat à l’élection présidentielle de 2012, Macky Sall avait fait de la question de la bonne gouvernance des ressources publiques son cheval de bataille en s’engageant à opérer une rupture dans la gouvernance publique. Élu président de la République le 25 mars 2012, il a réaffirmé cet engagement à travers son fameux slogan «gouvernance sobre et vertueuse».
Depuis sa réélection le 26 février 2019, l’actuel locataire du Palais de la République est à sa deuxième mesure de restrictions des dépenses dans le secteur public. Le mois d’août dernier, après plusieurs appels à la rationalisation des dépenses téléphoniques des agents de l’Etat dont la facture coûterait environ 30 milliards de F Cfa par an, Macky Sall avait décidé de sévir en ordonnant tout bonnement la résiliation des lignes téléphoniques, la suspension des appels sortants des lignes de téléphone mobile et un accès à Internet restreint.
Auparavant, lors de son premier mandat de sept ans, l’actuel chef de l’Etat, dans le cadre de cette rationalisation des dépenses, avait également pris plusieurs actes. Il s’agit entre autres, de la suppression de plus de 50 structures publiques dont des agences, la résiliation de toutes les lignes téléphoniques utilisées par ceux qui n’en avaient pas le droit, la rationalisation des effectifs et du nombre de missions diplomatiques et consulaires à l’étranger, la rationalisation du voyage en 1ère Classe pour les membres du gouvernement et de l’administration.
A ces mesures, il faut aussi ajouter celles visant la suppression des logements conventionnés qui aurait permis à l’Etat d’économiser trois milliards, selon des informations relayées dans la presse sans oublier l'expulsion annoncée en 2014 de centaines de non-ayants droit de ces logements conventionnés et la suppression du Senat pour ne citer que ces mesures-là puisque la liste est loin d’être exhaustive. Seulement, en dépit de ces importantes mesures de réduction du train de vie de l’Etat prises depuis 2012 par l’actuel chef de l’Etat, le défi reste encore énorme.
En effet, même si du côté de l’Etat, on fait état de plusieurs milliards de nos francs économisés depuis 2012, il n’en demeure pas moins que les impacts de ces restrictions sur la gouvernance économique du pays suscitent moult interrogations. Et cela, à cause notamment de certains choix politiques du président de la République, notamment cette propension à organiser des concertations ou dialogues à l’image du dialogue national en cours sur des questions dont le gouvernement dispose déjà de rapports bien fournis.
A cela s’ajoute également cette pléthore de structures dont le personnel, pris en charge par l’Etat, est payé à ne rien faire à l’image de la Commission nationale du dialogue des territoires (Cndt), du Haut conseil du dialogue social qui est l’institution tripartite nationale de dialogue social. Il s’y greffe également les institutions budgétivores à l’image du Conseil économique social et environnemental ainsi que du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) dont le budget cumulé dépasse la barre des quinze milliards.
LE CALVAIRE DES PERSONNES A MOBILITE REDUITE
Oubliées dans la conception des édifices publics, non subvention de leurs matériels de déplacement, faiblesse de la mise en œuvre des politiques sociales
Les personnes avec un handicap surtout physique vivent le martyr. Pour cause, elles peinent à accéder à certaines infrastructures à savoir les passerelles, autoroutes et autres édifices publics faute d’aménagement qui tient compte de leur difficulté à se mouvoir. Par ailleurs, elles déplorent aussi le manque d’appui pour l’achat des moyens roulants avec lesquelles elles se déplacent. Les manquements notés dans l’effectivité des politiques sociales entreprises par les autorités étatiques sont également déplorés.
Les progrès techniques et scientifiques ont été une mutation sociale très prépondérante dans la vie de l’homme. Toutefois, dans certains pays sous-développés, cet avancement n’a pas pu contourner les nombreux obstacles auxquels font face les personnes à mobilité réduite. Au Sénégal par exemple, la quasi-totalité des travaux et installations qui ont été conçus pour faciliter le déplacement des citoyens ne prend pas en compte la mobilité réduite des personnes avec un handicap.
Pire, chaque nouvelle infrastructure implantée représente des indications fortes qui accentuent leurs degrés de souffrances et de frustrations de ces dernières à cause de leur mise à l’écart. Les autoroutes, passerelles, les services de l’administration en passant par les maisons de locations, en somme, toutes ces nouvelles infrastructures ne leur sont pas accessibles. Vêtu d’un cafetant blanc qui contraste avec sa peau noire, la tête complètement rasée, un barbe négligé qui lui donne une allure charismatique, Mamadou Diop déambule dans les coins et recoins de son quartier à l’aide de sa chaise roulante. L’homme âgé de la cinquantaine, trouvé dans son quartier à Grand Dakar revient sur son calvaire quotidien. «J’éprouve d’énormes difficultés pour me déplacer ou pour traverser les autoroutes.
La plupart des passerelles sont construites avec des escaliers mêmes dans les administrations publiques. Si on n’a pas la chance de croiser des personnes altruistes qui nous aident à monter dans les hauts des bâtiments, on ne pourra pas y accéder. Dans les édifices publics, il n’ya qu’au ministère de la santé et de l’action sociale où on trouve des rampes, la ville de Dakar est inaccessible aux personnes handicapes, le building communal pareil, on peut en citer d’autres », déplore-t-il. Et de poursuivre: «tout cela témoigne du manque de considération de l’Etat à notre égard. La situation est plus frustrante avec les transports en commun.
Parfois en cas d’urgence, il m’arrive d’arrêter un taxi mais dès l’instant qu’il constate que je suis sur une chaise roulante, il me dépasse, ou bien me dit de manière insolente, qu’il ne peut pas m’attendre plier la chaise et autre. Ça lui prend du temps et ce, sans aucune once de compassion. Parfois dans les transports en commun, on me demande de payer pour le fauteuil roulant, raison pour laquelle, j’ai fait recours au fauteuil motorisé pour pouvoir faire mes déplacements et vaquer naturellement à mes occupations.».
LES DROITS DES PERSONNES VIVANT AVEC UN HANDICAP BAFOUES DANS PLUSIEURS SECTEURS D’ACTIVITES
Malgré leur forte représentativité soit 15 % de la population, leurs préoccupations semblent être rangées aux les oubliettes. Surtout, si on s’en fie aux dires du président de l’association départementale des handicapés moteurs de Dakar, Mamadou Coly, selon qui, «les beaux discours sur l’égalité des chances et tout ce qui tourne autour de la prise en charge des personnes vivants avec un handicap tant vantés par le gouvernement actuel n’est que pures théories sans effets considérables». «Il y’a beaucoup de barrières sociales et environnementales qui empêchent la personne handicapée à réaliser son potentiel. Il y’ a trop de manquements, sur le plan de la santé, d’abord on constate que les personnels de santé et les infrastructures de santé ne prennent pas en compte le handicap. Il en est de même avec les services de réadaptations.
Le deuxième ordre de problème est lié à l’accès à l’éducation et à la formation dans nos établissements scolaires, nos centres de formation n’ont pas été conçues et construits en prenant en compte les personnes en situation de handicap. Pire encore, les formateurs et les enseignants n’ont pas été préparés dans les curricula de formations à prendre en charge des apprenants handicaps et les matériels didactiques utilisés n’ont pas été adoptés. Tout ça, c’est des questions d’accessibilité. Donc, à ce niveau, on peut dire que le système éducatif sénégalais n’est pas inclusif», a-t-il déclaré. Et de conclure : «la communication aussi avec nos amis sourds. Ils sont complètement exclus ; ils ne sont pas informés, normalement quand on fait le journal, il doit y avoir un interprète de signe mais même la Radio télévision sénégalaise (Rts) qui est la télé nationale, ne le fait pas alors qu’ils ont eux aussi, le droit à l’information. Le troisième problème est lié à l’accès, à l’emploi et à l’insertion et par la faute d’un système d’exclusion, ils sont obligés de tendre la main». Autant de barrières liées à l’environnement physique qui rendent les transports et les systèmes d’information et de communication inaccessibles aux personnes handicapées.
Un fait réel au Sénégal qui leur empêche pleinement de participer en tant que membre actif au développement socio-actif du pays. Ces derniers qui se considèrent comme laisser pour compte, dénoncent la non subvention de leurs matériaux de déplacement. Pour tenir debout, ils sont obligés de décaisser des sommes exorbitantes pour s’approvisionner de leurs aides techniques. Parfois, certains sont obligés de tendre la main explique le vieux Mamadou Diop. «Les fauteuils roulants coutent excessivement chers sans aucune subvention. Un fauteuil neuf, tu l’as à l’occasion à 100 000 F. CFA. Si c’est à la pharmacie, c’est 250.000 voire 300 000 F CFA. Les béquilles coûtent 15.000 F CFA. Et l’appareillage coûte excessivement cher. Alors que même en Gambie, les aides techniques sont gratuites et dans beaucoup d’autres pays d’Afrique», crache le vieux Mamadou Diop avec amertume.
PRISE EN COMPTE DE LEURS DOLEANCES : Les personnes à mobilité réduite récusent les OSC
Au Sénégal, des associations, regroupements, des ONG et même des activistes s’activent dans la défense et la protection des droits civils et politiques et ce, disent-ils, sans distinction de race, d’ethnie ou de statut social mais de manière plus poussée si on se base sur les témoignages de Mamadou Diop et Mamadou Coly, «cette tache parfois bénévole semble sélective et est plus orientée sur des faits politiques». Les préoccupations des personnes à mobilité réduite inclues dans les droits civiles semblent être rangées aux oubliettes. Un fait qui intrigue au plus haut point Yatma Fall, président de l’Association de personnes vivantes avec un handicap au Sénégal. «Nos combats, c’est nous qui les portons. Ils (membres de la société civile, Ndlr) ne prennent pas en compte nos préoccupations globalement dans leurs programmes. Je n’ai jamais vu une association pour la défense des droits de l’homme prendre en compte les préoccupations des personnes vivants avec un handicap», fustige-t-il. Et d’ajouter, «ces associations s’intéressent plus aux faits politiques qu’aux droits économiques et sociaux et ça c’est malheureux. Si on arrête quelqu’un tout de suite, ils vont tous crier qu’on a arrêté de manière arbitraire quelqu’un mais si on empêche a une personne handicapée de jouir d’un droit, personne n’en parle». Pour Yatma Fall, Il faut que les organisations des défenses de l’homme comprennent aussi que les personnes vivant avec handicap font partie de la société. «Nous avons des droits consacrés par l’Etat du Sénégal à travers la ratification de conventions internationales, mais aussi instaurés par la loi d’orientation sociale.» ….
LE FORUM DU JUSTICIABLE BAT EN BRECHE
Le traitement sélectif réservé aux préoccupations des personnes avec un handicap dénoncé Mamadou Diop et Mamadou Coly, n’est pas fondé selon Babacar Bâ du forum du justiciable. «On ne fait pas de distinction entre les droits humains qu’il s’agisse de ceux des personnes bien portantes ou celles avec une mobilité réduite. Quand on parle de droits humains, ça implique tout le monde. Et pourtant mêmes les personnes vivants avec un handicap ont des regroupements affiliés à des ONG qui portent leurs causes», se défend-t-il. Babacar Bâ dit en outre qu’au Forum du Justiciable, il leur est arrivé à plusieurs reprises de porter des combats qui concernent les personnes vivantes avec un handicap. «Il y’a une contradiction dans leurs propos que nous ne pouvons pas accepter. Nous, ce qui nous intéresse, c’est la dignité humaine et je peux vous donner l’exemple d’un handicapé qui a été violenté à Dakar Plateau nous avons porté le combat. D’ailleurs, je peux même vous témoigner que on est beaucoup plus sensible en ce qui concerne leurs préoccupations», explique-t-il.
LES ETUDIANTS DECRETENT 48H DE GREVE ET 96H DE «JST »
La Coordination des étudiants de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis était en assemblée générale pour se prononcer sur la situation qui prévaut au sein des deux campus.
La Coordination des étudiants de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis était en assemblée générale pour se prononcer sur la situation qui prévaut au sein des deux campus. Ses membres se disent sidérés et atterrés du manque de respect et de considération notaires des autorités à l'égard de la communauté estudiantine. C'est ainsi qu'ils ont décrété, à l'issue de cette assemblée générale, un mot d'ordre de 48h de cessation de toutes activités pédagogiques et 96h de journées sans tickets ou "JST".
Cette assemblée générale des étudiants de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis fait suite à la rencontre du mercredi 22 janvier dernier entre les représentants de la Coordination des étudiants de Saint-Louis et le ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, Cheikh Oumar Hanne qui les avait reçus à la sphère ministérielle de Diamniadio.
À cet effet, le ministre leur avait donné l'assurance que dans " un délai de 15 jours", toutes les questions urgentes et pressentes de la plateforme de la Coordination des étudiants de Saint-Louis allaient être résolues et satisfaites. Et il avait pris de fermes engagements à savoir "de produire un état additif et de payer les étudiants encore injustement et abusivement omis dans les états du mois de janvier; de permettre l'accessibilité du village P dans les jours qui devaient suivre.
À rappeler que ledit village a été livré par l'entrepreneur en charge de la construction depuis décembre 2019. Le ministre s’était aussi engagé à résoudre définitivement la question du WiFi, à faire démarrer les travaux d'assainissement dont le financement a été octroyé et ordonnance donnée au ministère des finances depuis novembre 2019 pour décaisser et transférer les fonds à l'Office National de l'Assainissement du Sénégal (ONAS); et enfin à prendre toutes les dispositions nécessaires avec le Ministre Mansour Faye pour que les travaux de la voirie interne soient entamés au plus tard au mois d'avril". Aujourd'hui, une semaine après épuisement du délai donné soit presque un mois après les accords, le CESL dit être « au regret de constater la léthargie et l'inertie totale ». Également, la CESL déplore « la politisation du milieu universitaire et le refus d'ouvrir les nouveaux villages sous prétexte d'inauguration et de bamboula ».
Par conséquent, elle avertit qu'aucun des villages ne sera inauguré avant l'intégration de leurs attributaires. Outre cela, la CESL a mis en garde contre toute venue d'autorité au sein de l'université avant la résolution totale de ces questions précitées.
MACKY ANNONCE UNE FEDERATION DU SPORT SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE
Macky Sall a appelé le ministre des sports et les présidents de fédérations et associations sportives à engager la réforme du sport scolaire et universitaire.
Macky Sall a appelé le ministre des sports et les présidents de fédérations et associations sportives à engager la réforme du sport scolaire et universitaire. Il a fait cette invite au cours de la cérémonie de pose de première pierre du stade du Sénégal qu’il présidait, ce jeudi 20 février, à Diamniadio.
Macky Sall est décidément un fervent adepte du sport et surtout à la base. Après les différentes infrastructures sportives de hautes gammes réalisées telles que l’arène nationale, le complexe du Dakar-Arèna, il ne compte plus s’arrêter en si bon chemin. Au contraire ! Il a ouvert la voie à une relance du sport par la base.
En concluant son allocution lors de la pose de première pierre du stade du Sénégal, il a saisi l’occasion pour inviter le ministre des sports (Matar Bâ), les fédérations et associations sportives à relancer le sport scolaire et universitaire à travers l’Uassu qui fut pendant longtemps considérée comme un creuset du sport et le cadre où se formait l’élite. Sur ce, il a appelé à «gagner le pari d’entreprendre avec succès la nécessaire réforme du sport scolaire et universitaire qui demeure un véritable terreau des champions de demain».
De son point de vue, cette réforme contribuera à mieux sélectionner les meilleurs athlètes sénégalais en vue d’une participation honorable aux Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) de 2022. Dans cette logique de réforme, le président Macky Sall se dit résolument engagé à favoriser l’éclosion des jeunes sportifs pétris de talent. Mais aussi à l’érection d’une nouvelle fédération. «J’accorde en effet un grand intérêt à la réforme du sport scolaire et universitaire devant doter notre pays d’une véritable fédération sénégalaise du sport universitaire», promet-il. Il a ainsi demandé au ministre des sports, Matar Ba de s’inscrire dans la dynamique du fast-track en «finalisant cette réforme structurante».
Pour l’heure, le cap est mis sur les prochaines constructions de stades régionaux comme le stade régional de Sédhiou et de Kédougou, du stade des Parcelles assainies, les réfections annoncées du stade Léopold Sédar Senghor, de la Piscine olympique ou encore le stade Olympique du Sénégal qui sortira de terre dans dix huit mois.
TEUNGUETH FC–GENERATION FOOT, DUEL DES «EXTREMES»
L’affiche qui oppose ce samedi au stade Galandou Diouf, Teungueth FC à Génération Foot, sera en vedette au programme de la 11ème journée de Ligue 1 prévue ce week-end.
L’affiche qui oppose ce samedi au stade Galandou Diouf, Teungueth FC à Génération Foot, sera en vedette au programme de la 11ème journée de Ligue 1 prévue ce week-end. Invaincus jusqu’ici, mais ralentis lors de la précédente journée, les Rufisquois, avec 24 points, vont tenter de creuser l’écart de six points d’avance sur leur dauphin de Dakar Sacré-cœur (18 points). Mais ce «duel des extrêmes», leur permettra surtout de se rapprocher, à trois journées de la première phase, du titre de champion à mi- parcours. Mais en face, se dresseront des «Académiciens» à cœur de s’éloigner encore de la place de lanterne rouge qu’ils occupent depuis la précédente journée.
Actuelle leader, l’équipe de Teungueth FC aborde ce samedi la 11ème journée avec le «duel des extrêmes» qui l’oppose au stade Galandou Diouf, à l’équipe de Génération Foot, lanterne rouge au classement du championnat de Ligue 1. Une affiche qui sera une des attractions de cette journée. Invaincus depuis le début de l’exercice mais ralenti lors des deux dernières journées, les Rufisquois vont tenter de relancer devant leur public la machine et de se rapprocher davantage du titre de champion à mi-parcours qui interviendra lors des deux prochaines journées.
De quoi sortir encore le grand jeu surtout face à une équipe des Grenats qui sera sans doute très motivée. Histoire de se relever vite de sa mauvaise passe et s’éloigner de cette zone de relégation dans laquelle elle s’est retrouvée depuis la dernière journée. Les hommes de l’entraineur Youssouph Dabo seront toutefois très attentifs du résultat qui doit sortir du choc non moins prometteur qui oppose au stade Amadou Barry, l’équipe de Dakar Sacré-Cœur (2ème, 18 pts) à l’AS Pikine (5ème, 14).
Alors que l’As Douanes (3ème, 18 pts), accueillera au stade Ibrahima Boye de Mbao, le Jaraaf qui le talonne au classement (4ème, 14 points) mais aussi une équipe des «Vert Blanc» à la relance après la courte défaite essuyée la semaine dernière devant le Ndiambour. Au stade Fodé Wade de Saly, les débats s’annoncent également chauds entre Diambars (6e, 12 pts) et son suivant immédiat, Niary Tally (9, 11 pts). La 11e journée se poursuivra demain dimanche 23 février avec trois autres rencontres.
A Alboury Ndiaye, le Ndiambour de Louga, qui a récolté trois précieux points lors de son déplacement sur la pelouse du Jaraaf (7ème ; 12 pts) accueille l’équipe de Mbour Petite côte (10ème ; 11 pts).
Suite à ses trois dernières sorties soldées par deux victoires et un match nul, l’Union sportive goréenne (11e, 11 pts) va de son côté croiser au stade Ibrahima Boye de Mbao, une équipe du Casa Sports. Des Ziguinchorois qui soufflent actuellement le chaud et le froid depuis le début du championnat et qui se maintiennent en milieu de tableau (8ème ; 12 pts).
Pour le dernier match, il opposera au stade Caroline Faye, un duel de «mal classées» entre le Stade de Mbour, première équipe non relégable (12e ; 10 pts) et le CNEPS Excellence (13e , 9 pts).