L’épidémie de coronavirus appelé COVID-19 qui sévit en Chine où elle a fait près de 2 500 morts et affecté 75 000 personnes dans le monde continue dangereusement sa progression. Elle a touché cette fois-ci l’Europe, plus précisément le nord de l’Italie. Ainsi, 11 villes de la Lombardie sont mises en quarantaine.
L’Italie est devenue, il y a deux jours, l’épicentre du coronavirus en Europe et le troisième foyer de la maladie après la Chine et la Corée du Sud. En effet, avec 11 villes mises en quarantaine, le Nord de l’Italie, plus précisément la Lombardie, se prépare à vivre des jours d’angoisse et de restriction après une soudaine et spectaculaire flambée des cas du nouveau coronavirus en trois jours. La découverte a été annoncée vendredi dernier dans plusieurs foyers de la ville où a été annoncé le premier décès d’un Italien. Les cas sont passés de 6 à 149 dimanche. Ce qui fait que l’Italie est le pays le plus touché en Europe actuellement depuis que l’épidémie COVID-19 a démarré en Chine en décembre. Il faut signaler que la Lombardie regroupe 75% de la colonie sénégalaise.
Dans cette région, les populations n’ont plus le droit de sortir de leur zone. Cœur industriel de l’Italie, la Lombardie et la Vénétie concentrent les 30% de son Pib. Ce qui fait que ces deux régions font partie des principales terres d’accueil des émigrés sénégalais. Compte tenu de cela, le Secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’extérieur Moise Sarr invite nos compatriotes vivant en Italie à rester vigilants et à limiter leurs déplacements. «Car ce sont ces mesures qui peuvent permettre aux Sénégalais de ne pas contracter le virus», affirme Moïse Sarr. Sous l’anonymat, un de nos compatriotes que nous avons contacté au téléphone estime que les Sénégalais résidant en Lombardie sont dans la tourmente. «Ils sont stressés, car ils sont mis en quarantaine et beaucoup de fabriques et d’entreprises sont fermées. Ils ont des inquiétudes pour leur avenir», renseigne notre interlocuteur.
LE PROCÈS DE KEMI SEBA RENVOYÉ AU 27 AVRIL PROCHAIN POUR CITATION DES PARTIES
Le Franco-béninois est poursuivi par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) pour avoir brûlé un billet de 5 000 Fcfa qu’il considère comme un «scandale politico-économique d’ordre colonial»
Bloqué à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass (Aibd) depuis trois jours, l’activiste Kémi Séba a vu son dossier renvoyé au 27 avril prochain pour la citation des parties. Le Franco-béninois est poursuivi par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) pour avoir brûlé un billet de 5 000 Fcfa qu’il considère comme un «scandale politico-économique d’ordre colonial». Opposé à la relaxe obtenue par le prévenu en première instance, le parquet a interjeté appel.
Ce n’est pas encore l’épilogue de l’affaire Kémi Saba contre la Bceao. Devant être examiné hier par la Cour d’appel, le dossier a été renvoyé au 27 avril prochain pour la citation des deux parties. A l’entame de l’audience, Me Khoureyssi Ba, conseil de Kémi Séba, a déclaré que toutes les dispositions ont été prises pour que son client comparaisse devant la barre mais les autorités policières l'ont retenu à l'aéroport. «J'ai fait ce que j'avais à faire, malheureusement nous vivons une situation indescriptible, car les autorités policières ont été déterminées à le refouler. Elles l'ont mis dans le même avion.
Le commandant a refusé de l’embarquer de même que mon client du fait qu’il est dans l'espace Cedeao», explique l’avocat. Ce dernier estime que rien n'empêche la Cour ou le procureur général d'ordonner sa comparution immédiate. «La police ne peut pas faire une voie de fait sous prétexte qu'elle a reçu l'ordre d'en haut. En vertu des droits de la défense, elle doit le laisser répondre à sa convocation. Notre client tient à honorer de sa présence pour le respect de la justice, sinon que le parquet se désiste de son appel», tranche l’avocat de la défense.
Lui emboîtant le pas, Me Assane Dioma Ndiaye rappelle que c'est l'État qui a délivré la citation des deux parties. «Notre client a fait des kilomètres pour comparaître. On ne peut pas comprendre que l'État s'y oppose. Il n'y a pas d'arrêté d'interdiction de son entrée en territoire sénégalais. La justice doit montrer sa souveraineté. Cette affaire peut être plaidée en fin d'audience. On ne peut pas opposer une décision administrative à la justice. On ne peut pas sacrifier son droit », clame-t-il. De l’avis de Me Amadou Diallo, conseil également de Kémi Séba, cette affaire risque d'être une épée de Damoclès. « Il s'agit d'une situation particulière concernant une personne particulière. Que le parquet prenne des diligences !» a plaidé Me Diallo. Mais sa plaidoirie a été rejetée par le procureur général qui a sollicité le renvoi du dossier. « Nous sommes au niveau de la mise en état. Je m'étonne de cette passion.
Dans cette affaire, le dossier n'est pas en état, car la citation concernant Alioune Abatalib n'est pas rentrée. Force est de constater que même si Kémi Séba était là, le dossier serait renvoyé, car son complice n’a pas encore été cité». Suivant son réquisitoire, le président de la Chambre de la Cour d’Appel de Dakar, Chimère Diouf dira que la cour ne peut pas constater la présence d'un prévenu absent à la barre. «Je ne suis pas comptable de ce qui se passe en dehors du Tribunal. Ce débat sur la souveraineté n’est pas nécessaire. Pis, la citation de votre client n'est pas rentrée. Même si j'ordonne sa comparution, le dossier ne sera pas jugé. Il ne faut pas qu'on revienne sur certains principes. On va éviter de faire du bruit pour rien. On ne peut pas particulariser cette affaire qui est comme les autres. La cour juge des justiciables et non des personnes particulières. De ce fait, le débat sur sa comparution ne sera pas réglé aujourd'hui», décrète le juge qui a renvoyé le dossier au 27 avril prochain.
Pour rappel, suite à la décision rendue en première instance par le Tribunal des flagrants délits de Dakar qui a relaxé l’activiste Kémi Séba le 29 août 2017, le parquet a interjeté appel pour contester ce verdict. En effet, le président de l'Ong «Urgences Panafricanistes», Kémi Séba, avait été placé sous mandat de dépôt le 25 août 2017 par le procureur de la République. Il lui était reproché d'avoir brûlé un billet de 5 000 F CF Alors d'un rassemblement à la Place de l’Obélisque, le 19 août 2017. C’est ainsi qu’il avait été arrêté dans son domicile. Devant la barre du tribunal de Dakar, le prévenu avait reconnu les faits en déclarant avoir brûlé ce billet dans l’optique d’enfreindre la loi sénégalaise.
Pour lui, il s’agissait d’un acte symbolique pour alerter l’opinion publique. Et suite à ses propos, son expulsion a été ordonnée par le Ministère de l’Intérieur pour «menace grave à l'ordre public». C’est ainsi que Gilles Robert Capo Chichi alias Kémi Séba a été expulsé vers la France en septembre 2017, à la suite de son combat ardu contre le franc Cfa.
DJIMO SOUARE LAISSE ECLATER SA COLERE ET SON DEPIT
Le député et président du Conseil départemental de Goudiry est au bord de la crise de nerfs.
Le député et président du Conseil départemental de Goudiry est au bord de la crise de nerfs. Djimo Souaré en a marre d’être ignoré par les ministres. Il est courroucé de constater que le département de Goudiry dont il est le président ne compte pas aux yeux du gouvernement. La vérité, d’après lui, crève les yeux : un seul agent des Eaux et Forêt sur 6 000 kilomètres carrés, ne disposant même de moyen de locomotion ; le forage de Bodé construit pendant 4 ans qui tombe en panne deux mois après son démarrage. Pire, la pièce de rechange ne peut être obtenu qu’en France. Le rapporteur de la commission des Finances à l’Assemblée indexe les failles du système Macky, démolit l’Apr et laisse éclater son exaspération dans ce petit entretien avec «L’As».
Honorable député, vous semblez très en colère contre le Gouvernement de Macky Sall au point que l’on agite même votre démission de l’Apr. Pourquoi un tel courroux ?
Nous nous sommes battus pendant les périodes d’incertitude ; notre légitimité, c’est la base. Nous essayons tant bien que mal de répondre aux préoccupations des populations. Nous n’avons aucune exigence de postes, nous restons engagés et solidaires mais à condition qu’on nous écoute, qu’on nous aide à mieux prendre en charge les préoccupations de nos mandants et à mieux ancrer notre leadership politique. Sinon, ce n’est plus la peine. Quand on interpelle une autorité sur une question au Parlement et qu’il ne fait rien pour changer la donne, suis-je tenu de lui manifester une quelconque solidarité et me taire ? Je vais aller dans le concret en vous donnant une illustration parfaite de la situation. Deux exemples parmi tant d’autres : je suis élu de l’un des rares départements (Goudiry) où la biomasse existe encore ; un département en danger par le fait de la coupe abusive de bois et de la déforestation. Vous prenez l’arrondissement de Diankémakhan, enclavé, coupé du pays en période d’hivernage, une zone forestière de 6 000 km2, il n’y a qu’un seul agent des Eaux et Forêts qui n’a même pas de moyens de locomotion ; et on me demande de voter le budget 2020 du Ministère de l’Environnement qui est de 25 milliards. Prenons le cas du PUDC, est-il acceptable qu’un village comme Bodé (commune Boynguel Bamba) qui a supporté 4 ans de travaux pour disposer d’un réseau d’adduction d’eau, se retrouve sans eau 2 mois après l’inauguration de l’infrastructure, pendant plus de 6 mois parce qu’il y aurait une panne et que la pièce adaptée pour réparer n’existe pas au Sénégal mais en France ? Après avoir interpellé en vain les responsables, quelle attitude dois-je tenir ? Est-il normal que l’hôtel de département de Goudiry, dont la construction est une instruction présidentielle depuis 2017, ne soit toujours pas réalisé malgré «mille» relances à l’AGETIP et au ministère ? Voilà où nous en sommes. J’interpelle le président de la République et son gouvernement. Nous n’accepterons pas d’être les oubliés de ce pays !
Vous semblez très en colère. Mais au moins vous, on vous a bien servi, puisque vous êtes député et président de Conseil départemental …
Lorsque j’ai décidé de m’engager en politique, ce n’était pas pour un poste, c’était pour servir des causes nobles et lutter contre les souffrances des populations. Je me suis engagé en politique auprès du Président Macky Sall en 2009 et j’ai toujours gardé ma liberté de parole et de conscience. Ce qui m’intéresse, ce sont d’abord les intérêts des populations que nous représentons et pour qui nous nous battons. Le parti politique n’est qu’un instrument pour organiser tout ça ; il n’est pas une finalité. De toute façon, depuis quelques années déjà, nous alertions nos camarades et l’opinion sur les problèmes au sein de l’APR. Il nous faut retrouver la probité et la loyauté. Un homme politique doit servir. Je pense que le président de la République partage ces convictions avec moi. On a beaucoup changé les choses depuis 7 ans, mais l’opinion a du mal à s’en rendre compte parce que tout le monde ne joue pas le jeu. Il est vrai qu’un militant, responsable politique de surcroît qui a librement adhéré à un parti politique doit suivre la ligne de conduite officielle de son organisation. Mais cette ligne doit être le fruit de compromis dynamiques entre les membres d’une organisation. Notre légitimité, notre représentativité, notre niveau de responsabilités et d’engagement sont des données qui doivent être prises en compte. Je reste convaincu que si nous devons continuer à travailler ensemble, à mener ensemble une politique au service de nos mandants, si nous devons respecter une certaine discipline de parti et évoquer certains de nos points de désaccord en interne, il faut un cadre formel d’échanges et une plus grande ouverture des autorités. Nous n’accepterons plus en tant que responsable politique d’un département, élu national et local, d’être convoqué à une réunion, ou de rencontrer tel ministre, que quand il s’agit de questions purement politiques.
Enfin au sein de votre parti, on parle d'ambitieux embusqués. Avez-vous un candidat ? Et c’est quoi son profil ?
Je suis un responsable de l’APR, mais je n’ai aucune idée des débats en interne, et ma connaissance des décisions et résolutions se limite aux sorties de certains responsables et aux communiquées de presse. Il y a beaucoup de bruits et de rumeurs autour de cette question. Mais moi, je n’ai ni mentor, ni candidat. Ma préoccupation du moment est la concrétisation des engagements pris envers le peuple sénégalais. Que les promesses faites aux populations du département de Goudiry soient tenues et respectées.
LA MAIRIE NIE, DES CONSEILLERS MUNICIPAUX ANNONCENT UNE PLAINTE
La vente supposée d’une partie des locaux de l’actuel hôtel de Ville de Guédiawaye crée la polémique dans la localité.
La vente supposée d’une partie des locaux de l’actuel hôtel de Ville de Guédiawaye crée la polémique dans la localité. Si les autorités locales, soutenues par la société française, nient la transaction, certains élus locaux, surpris de l’information relayée dans la presse, comptent saisir d’une plainte la Cour suprême.
Les langues se délient à Guédiawaye avec la publication d’une information faisant état d’un bradage d’une partie des locaux de la mairie au groupe Auchan. Si le Groupe français s’est fendu d’un communiqué par la voix de son service de communication appuyé par les autorités locales, certains conseillers municipaux ne sont pas rassurés pour autant. Ils annoncent une plainte au niveau de la Cour suprême pour que les choses soient tirées au clair. Du côté de l’institution municipale où nous nous sommes rendus hier, les agents trouvés sur place ne cessaient de polémiquer sur cette affaire. Un d’entre eux, militant de l’Apr, de scander : « Je ne crois pas à cette histoire. On veut salir notre maire. » Après avoir tenté de joindre en vain le maire de Guédiawaye, Aliou Sall, «L’As» s’est rabattu sur son quatrième adjoint Ablaye Mbaye qui pense que toute cette polémique n’est qu’une tentative de lynchage médiatique orchestré par leurs adversaires politiques. «Le maire Aliou Sall n’a signé aucun contrat. C’est de la manipulation. Les gens ne font que spéculer. Si ces gens sont sûrs de ce qu’ils disent, ils n’ont qu’à sortir les documents», soutient Ablaye Mbaye.
Et d’ajouter : « Je défie qui ce soit. Il n’y a pas de contrat entre Auchan et la Ville de Guédiawaye pour une quelconque cession. C’est de l’intoxication. J’invite nos détracteurs à nous retrouver sur le terrain politique au lieu de se verser dans des accusations gratuites et stériles. Et là, on saura qui est qui et qui est quoi. » Des allégations qui ne semblent guère convaincre certains conseillers municipaux de la Ville de Guédiawaye qui invitent le maire Aliou Sall à tirer cette affaire au clair. Ces élus locaux, par la voix de leur porte-parole Babacar Mbaye, annoncent une saisine de la Justice dont la Cour suprême pour que l’affaire soit tirée au clair. « Nous n’avons pas terminé avec l’Affaire Petro-Tim et notre maire Aliou Sall est encore cité dans cette transaction qui cache des non-dits. C’est pourquoi, nous allons porter l’affaire devant les juridictions, notamment devant la Cour suprême pour que cette affaire avec Auchan soit tirée au clair », a fait savoir Babacar Mbaye Ngaraf, responsable politique au sein du Parti démocratique sénégalais (Pds). Car, ajoute-t-il : «Nous n’allons pas accepter que l’on brade le patrimoine de Guédiawaye. Je me rappelle lors d’une réunion du Conseil municipal, le maire avait fait part de difficultés que traverse l’institution et avait émis l’idée qu’une fois que les travaux du nouvel hôtel de Ville seraient achevés, il allait procéder à la location des bâtiments de l’actuel hôtel de Ville pour les besoins de séminaires, de conférences de presse ou de réunion dans le but d’améliorer les recettes de la mairie ; et tout le monde avait applaudi. C’est de ça qu’on a délibéré. Mais à notre désagréable surprise, nous entendons Auchan qui, quand il fait un contrat, c’est pour 30 ans ! Cela veut dire que s’il ne peut pas à terme quitter, tu vas perdre ton patrimoine ; ça, c’est impensable. Nous disons non et nous allons nous battre pour que la lumière soit faite. »
LES POPULATIONS DEMANDENT L’OUVERTURE D’UNE ENQUETE JUDICIAIRE
Certaines populations de Guédiawaye, interpellées sur cette transaction bizarre entre Auchan et la mairie, demandent l’ouverture d’une enquête judiciaire. « Nous demandons au Procureur de Guédiawaye de s’autosaisir pour ouvrir une enquête. Ça va permettre aux gens d’être édifiés », a laissé entendre Cheikh Seck, un habitant de Ndiarème Limamou Laye. Et Amy Ndiaye, une autre citoyenne rencontrée près de la mairie : «Je suis très surprise de cette information. Il y a trop de problèmes à Guédiawaye. Je crois qu’il faut que la Justice nous édifie sur certaines choses et non qu’elle laisse la situation pourrir jusqu’à créer à long terme un blocage dans le fonctionnement de notre mairie. ».
Pour le coordonnateur départemental du Forum civil de Guédiawaye Michel Mendy, cette chose doit être traitée avec prudence. « Pour moi, quand on accuse quelqu’un, on doit pouvoir brandir des preuves. Si les conseillers disent qu’Aliou Sall a vendu la mairie à Auchan, ils doivent apporter les preuves et porter l’affaire en justice. De même si Aliou Sall se sent diffamé, il n’a qu’à porter plainte. Pour moi, une transaction dans une institution municipale doit obéir à des normes. Il faut qu’il y ait une délibération du Conseil municipal pour qu’il y ait un contrat de partenariat. Et comme il y a problème, il faut que les 02 parties s’expliquent pour que l’on sache où se situe la vérité dans cette affaire qui pollue Guédiawaye où Auchan a nié tout contrat avec la Ville », a laissé entendre Michel Mendy. Et pour le moment, la tension est électrique à Guédiawaye entre le maire Aliou Sall et ses conseillers qui entendent saisir la Cour suprême.
LA LD/DEBOUT ACCABLE LE REGIME
Réuni samedi dernier en session ordinaire, le Bureau Politique (Bp) de la Ligue Démocratique/Debout (LD Debout) a braqué ses projecteurs sur le mode de gouvernance de Macky Sall qu’elle juge calamiteux
Réuni samedi dernier en session ordinaire, le Bureau Politique (Bp) de la Ligue Démocratique/Debout (LD Debout) a braqué ses projecteurs sur le mode de gouvernance de Macky Sall qu’elle juge calamiteux. Les jallarbistes version opposition ont manifesté leur vive inquiétude devant la tension sociale et politique qui menace gravement la stabilité du pays. Par ailleurs, ils ont décrié l’opacité dans la gestion des ressources naturelles.
Les membres de l’instance dirigeante de la LD/Debout sont catégoriques! Il n’y aura aucune émergence sans changement de dynamique au préalable. «En effet, le Président Macky Sall avait vendu au peuple sénégalais l’espoir d’une émergence qui, aux allures des dynamiques en cours, n’arrivera certainement jamais», tonnent les jallarbistes tendance opposition dans un communiqué parvenu à «L’As».
Selon Souleymane Guèye Cissé et ses amis, «cet espoir s’estompe sur fond de dégradation de plus en plus avancée des conditions de vie et d’existence des Sénégalaises et des Sénégalais.»
Pour la Ld Debout, le Président Macky Sall a trouvé un Sénégal riche en or, gaz, pétrole, phosphates, zircon, forêts, soleil, eau et réserves foncières. «Mais depuis son accession à la magistrature suprême, Macky Sall ne cesse de brader ces richesses dans des accords et contrats, avec des puissances étrangères, sans aucune lisibilité pour le peuple souverain», se désole-telle avant d’ajouter que le président de la République et ses alliés refusent d’assumer devant l’opinion nationale le plan d’ajustement structurel qu’ils exécutent et qui est en train d’étouffer et d’écraser les populations.
Ainsi, Souleymane Guèye Cissé et ses camarades exhortent le régime à une plus grande responsabilité pour éviter un tournant regrettable dans le pays. «Les rapports 2015, 2016 et 2017 de la Cour des Comptes, la mauvaise gestion de la campagne arachidière, la hausse des prix du carburant et de l’électricité et ses conséquences sur la flambée des prix des denrées de base, ainsi que l’élargissement des inégalités et des clivages territoriaux, constituent les ingrédients d’une situation sociale hautement préoccupante qu’il convient de prendre en considération», clame-t-elle.
En ce qui concerne la paralysie du système éducatif, la LD Debout déplore le «manque d’initiative des ministres chargés de l’Education et de l’Enseignement supérieur qui semblent être dépassés par les évènements. La gouvernance du Président Macky Sall, c’est l’excès, le franchissement de la limite du décent, la bamboula devant la pauvreté, l’abandon des populations à l’insécurité».
Particulièrement virulents contre les tenants du régime, ils estiment que «la gouvernance du Président Macky Sall, c’est le dilatoire, comme dernière trouvaille, à travers un « dialogue national suspect» et l’instauration d’une dictature qui se confirme par la répression des opposants et la confiscation des libertés démocratiques contre la cristallisation du mécontentement populaire. La vigilance des citoyennes et citoyens progressistes ne peut être divertie ni par un simulacre de dialogue, encore moins par une proposition aussi saugrenue, liberticide et antidémocratique que l’établissement d’un statut spécial pour Dakar».
La LD Debout met en garde le Président Macky Sall contre le pillage des ressources du pays, la gabegie et les malversations financières. Elle exige également la libération immédiate et sans conditions de Guy Marius Sagna, et prend les à témoin que le Président Macky Sall, le Procureur Serigne Bassirou Gueye et le Juge Samba Sall seront tenus pour responsables devant l’histoire de toute atteinte à l’intégrité physique et morale de ce digne fils du Sénégal.»
«IL Y A DES CONTRADICTIONS AVEC LE DISCOURS DE MACKY SALL»
Moussa DIAW, enseignant chercheur à l’Ugb se prononce sur la stratégie Politique du président de la république
En appelant le président du parti Rewmi, Idrissa Seck, et celui du Grand parti (Gp), Malick Gakou, à l’unité, lors de la cérémonie organisée par le Parti socialiste (Ps) pour rendre hommage à son feu Secrétaire général, Ousmane Tanor Dieng, le président de la République, Macky Sall, «rompt avec la logique de la démocratie». C’est l’avis de l’Enseignant chercheur à l’Université Gaston Berger (Ugb), Moussa Diaw, qui estime que le discours d’unité du président cache une stratégie de vouloir se pérenniser au pouvoir en impliquant l’opposition dans sa gestion pour taire toute dissonance. Le Professeur de Science politique trouve, par ailleurs, paradoxal que le dialogue politique soit bloqué par la majorité qui en est l’initiatrice. Il reste catégorique que c’était à elle de faire le plus de concessions.
«D’abord, il n’y a pas une clarification du jeu politique. Le président n’a pas voulu éclaircir sa position par rapport au mandat. Il n’a pas voulu être clair sur cette question, alors que c’est fondamental dans une démocratie. Les citoyens et les leaders politiques ont besoin d’être édifiés sur les enjeux. Parce que c’est important. On ne sait pas s’il va quitter s’il termine son deuxième mandat, ou bien il va se repositionner. Cela constitue des enjeux à venir. Les leaders politiques ont besoin de clarification pour que les règles du jeu soient claires, afin que chacun se positionne par rapport à cela.
LE DISCOURS TRADUIT UN RAPPROCHEMENT AVEC IDY ET GAKOU
Ensuite, l’occasion qu’il a choisie pour faire un appel en présence de deux leaders, en l’occurrence Idrissa Seck et Malick Gakou de l’opposition, cela traduit un rapprochement entre lui et ces deux leaders-là. D’aucuns avaient même parlé de deal. Moi, je n’irais pas jusque-là. Dans tous les cas, il y a un rapprochement et le discours le traduit. Le discours sur l’unité, sur la fin des confrontations au niveau politique, si véritablement ce vœu se réalise, cela veut dire qu’on n’est pas dans une démocratie. Parce que la démocratie veut une opposition, un débat contradictoire au niveau du jeu politique, que chacun donne ses idées. Il faudrait que l’opposition joue son rôle de contrôle, de proposition et de critique. L’unité, oui, mais la République n’est pas menacée, il n’y a pas de crise. Chacun doit remplir sa mission, jouer sa partition pour le renforcement de la démocratie.
LA STRATEGIE DE LA PERENNISATION AU POUVOIR
Ce qu’on comprend de la stratégie qui est développée, c’est celle qui s’inscrit dans la durée. Ça veut dire que le président veut appeler l’opposition à travailler avec lui, l’impliquer dans sa gestion. C’est une stratégie qui vise à se pérenniser au pouvoir et à responsabiliser l’opposition qui n’aura plus rien à dire, si jamais elle participe dans sa gouvernance. Même s’il évoque l’unité, la responsabilité, etc, on comprend que tout ça est formel. Mais, derrière, il faut comprendre que c’est une stratégie d’implication et de s’inscrire dans la durée en terme politique. C’est ce qui explique qu’il n’a jamais voulu clarifier son jeu politique, même si son ancien Premier ministre a évoqué cette possibilité-là. Vous voyez toutes les contradictions qu’il y a : d’un côté, il prône l’unité et de l’autre on voit la démarche évoquée par le Premier ministre qui vise à se pérenniser.
Il y a une énorme contradiction. Cette contradiction cache le jeu d’une stratégie visant à rassembler l’ensemble des acteurs politiques de manière à taire toutes les dissonances. Ce comportement-là ne renforce pas la démocratie. Sinon, il n’a plus besoin d’opposition. Cela affaiblit la démocratie. Si tout le monde adhère à sa politique, il n’y a plus lieu de parler de démocratie.
Cela sous-entend aussi un partage du gâteau national en tenant compte du comportement des hommes politiques, de ce qui les intéresse, c’est-à-dire les positions de pouvoir et d’accumulation. Telle ne doit pas être la motivation des hommes politiques. Un leader, sa motivation, c’est de gouverner et de satisfaire les besoins des populations. Alors que Dieu sait qu’aujourd’hui, il y a énormément de problèmes dans le paysage politique sénégalais tout comme au niveau des populations. A mon avis, ce discours rompt avec la logique de la démocratie.
C’EST LA MAJORITE QUI BLOQUE LE DIALOGUE
Concernant le dialogue national, on voit qu’il pose problème. Parce qu’on pensait que ce dialogue pouvait régler un certains nombre de questions qui se posaient au niveau social, économique, etc. Mais, on se rend compte que paradoxalement, c’est la majorité qui bloque. Parce que même sur le sujet du cumul de mandat de président de la République et celui de chef de parti, l’opposition souhaiterait qu’il y ait cette rupture-là, c’est-à-dire que le président se mette au-dessus de la mêlée et qu’il soit un président qui gouverne et arbitre. Nous prenons souvent l’exemple de la France. En France, il n’a pas de cumul de mandat. Dès que le président est élu, il choisit un successeur au niveau de son parti. C’est cela la démocratie parce qu’on ne peut pas être juge et partie. Je pense que c’est une erreur que Wade a fait et ça ne lui a pas porté bonheur. Maintenant, Macky Sall continue de cumuler. Ce n’est pas une bonne méthode. Si on veut vraiment avoir une gouvernance transparente, il faut jouer le rôle d’arbitre et s’occuper de la présidence qui est une action vraiment prenante plutôt que de s’occuper de son parti avec toutes les actions qui sont menées contre son parti.
MANQUE DE SINCERITE DANS LE DIALOGUE POLITIQUE
D’un côté, on initie le dialogue politique et paradoxalement, c’est la majorité qui le bloque. Ce même paradoxe, on l’a dit tout à l’heure, dans le discours politique, se reproduit au niveau du dialogue. Parce que le dialogue politique, actuellement, est bloqué par la majorité, alors que c’est elle qui avait initié ce dialogue politique. C’est elle qui devait faire plus de concessions que l’opposition. Alors que c’est l’inverse qui s’est produit. A mon avis, il n’y a pas une certaine sincérité dans ce dialogue-là. Parce que ce sont les vraies questions fondamentales qui font avancer les démocraties. Il faut absolument des réformes pour que ça puisse aller dans le sens du renforcement de la démocratie et du jeu politique. Il y a des contradictions avec le discours du président de la République. Cette volonté de rassembler et de régler les questions politiques ne se traduisent pas par les faits. Au niveau du dialogue national, il n’y a pas cette volonté de dépasser les contradictions. Il y a une grande part de la responsabilité de la majorité qui ne veut pas faire de concessions. Si elle ne veut pas faire de concessions, on arrivera à un blocage».
QUAND MACKY SE «JOUE» DE SON OPPOSITION !
L’opposition s’est-elle fait avoir par le président de la République en répondant favorablement à son appel au dialogue ?
Après plus de sept semaines de rencontre, les acteurs politiques engagés dans les concertations politiques peinent à trouver un accord sur plusieurs questions dont certaines étaient au centre des tensions observées lors des précédentes élections au Sénégal. En effet, si la majorité est parvenue à faire passer sa proposition de report des élections locales, elle refuse cependant tout changement du cadre organisant le processus électoral.
L’opposition s’est-elle fait avoir par le président de la République en répondant favorablement à son appel au dialogue ? Tout porte à le croire au regard de la tournure que prennent les choses au niveau de la Commission cellulaire chargée de conduire les travaux de concertation sur le processus électoral. En effet, convoqué par le chef de l’Etat, Macky Sall, dans la foulée de la confirmation de sa réélection dès le premier tour, lors de la présidentielle de février 2019 dont le processus électoral a été fortement décrié par l’opposition, le dialogue politique visait dans ce sens à créer les conditions d’un nouveau consensus sur les questions électorales entre le régime de Macky Sall et son opposition à l’image de celui en vigueur au Sénégal depuis 1992. Seulement, après plus de sept semaines de dialogue, les acteurs politiques membres des trois pôles engagés dans ces concertations peinent toujours à trouver un accord sur plusieurs questions dont certaines étaient au centre des tensions électorales observées lors des précédentes élections au Sénégal. Il s’agit entre autres, de la question du bulletin unique, du statut de l’opposition et de son chef, du cumul des fonctions de chef d’Etat et de chef de parti, du parrainage, du respect des libertés de marche avec l’arrêté Ousmane Ngom, de l’article 80 du Code pénal réprimant le délit d’offense au chef de l’Etat et de la modification des articles L31 et L32 du code électoral relatifs à la candidature.
Proposées pour l’essentiel par des représentants de l’opposition, ces questions n’ont pas pu être adoptées au cours des différentes rencontres de la commission cellulaire, faute de consensus. Le pôle de la majorité présidentielle, nonobstant l’engagement de son patron, le Président Macky Sall, «de discuter de toutes les questions» visant à renforcer la démocratie sénégalaise campe sur son refus de toute modification de ces points, lors des différentes rencontres. Ainsi, pour ne pas acter un désaccord, les parties prenantes à ces concertations au sein de la commission cellulaire ont opté pour une prolongation en décidant de verser les sources de divergence dans le compte des questions à rediscuter. Seulement, le temps presse puisque le Général à la retraite, Mamadou Niang, par ailleurs président de ladite Commission cellulaire chargée de conduire les travaux de concertation sur le processus électoral a jusqu’au 28 mars pour remettre son rapport de travail. Seulement, du côté de la majorité, on ne semble pas être dans les dispositions de céder une petite parcelle de sa position. Une situation qui laisse planer sur ces concertations une triste fin dans la mesure où on est encore très loin de l’objectif d’un nouveau code électoral consensuel à l’image de celui de 1991.
Pourtant, lors de la cérémonie d’hommage au défunt Secrétaire général du Parti socialiste Ousmane Tanor tenue en présence de certains leaders de l’opposition qui sont parties prenantes à son dialogue politique dont Idrissa Seck, président du parti Rewmi, et son allié leader du Grand parti, Malick Gakou, le président de la République, Macky Sall s’est montré sur un autre registre. En effet, à la suite de sa «poignée de main assez chaleureuse» avec ses opposants, il a tenu un discours empreint de fraternité. «Je salue mon cher ainé, Idrissa Seck (président de Rewmi, Ndlr), mon frère Malick Gakou (Président du Grand Parti, Ndlr) et tous les autres. Je voudrais vous dire qu’au-delà de la diversité de nos trajectoires, nous avons en commun la seule et grande référence qui est ce pays, qui est le nôtre. Cette terre de nos ancêtres. Il (nous) faut bien que toutes les contradictions soient dissoutes dans l’unité autour de la grandeur de notre nation». Cette démarche d’ouverture du chef de l’Etat est cependant différente du refus à l’origine du statu quo observé sur les différents points de blocage cités un peu plus haut au sein de la Commission Cellulaire.
Et cela, en dépit du travail remarquable déjà fait et qui a donné des résultats probants notamment sur les conditions d’organisation des prochaines élections locales. Proposée par la majorité, l’acceptation de ce point par l’opposition et les non-alignés a permis, en effet, pour une première fois de reporter une élection locale sur la base d’un consensus des acteurs politiques jusqu’au 28 mars 2021au plus tard. À cela s’ajoute également le consensus trouvé concernant entre autres, l’élection des maires et des présidents de conseils départementaux au suffrage universel direct, le retour de la liste proportionnelle pour l’élection les maires de villes. La répartition des sièges lors de ces élections locales comme suit : 45% à la majoritaire contre 55% à la proportionnelle et la proposition d’un règlement intérieur, comme ça se fait à l’Assemblée, pour accorder à l’opposition certains postes au niveau des commissions dans les mairies.
Par Abdoulaye THIAM
MERCI M. LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE !
Depuis 1985, date de la construction du stade de l’Amitié, ancêtre du stade Léopold Sédar Senghor, les férus du football attendaient avec impatience l’érection d’une infrastructure digne du rang de l’équipe nationale.
Depuis 1985, date de la construction du stade de l’Amitié, ancêtre du stade Léopold Sédar Senghor, les férus du football attendaient avec impatience l’érection d’une infrastructure digne du rang de l’équipe nationale. Première sélection africaine depuis plus de deux ans, 20ème au classement de la Fifa (fait inédit), les Lions méritaient bien de quitter nos champs de patate pour un standing digne de leur rang.
Dire, que l’équipe nationale du Sénégal a été même condamnée à l’errance suite à la suspension du stade LSS, après les malheureux événements face aux Eléphants de la Côte d’Ivoire. On avait fini par toucher le fond en nous faisant héberger par la voisine Guinée (Conakry) et le lointain Maroc (Marrakech, Casablanca). Il a fallu aussi la réhabilitation du stade Lat Dior de Thiès pour, non seulement, arrêter l’hémorragie mais, aussi et surtout, permettre à la capitale du Rail, d’accueillir, à son tour, son équipe nationale, après Kaolack (1976) et Ziguinchor (1994). Voilà pourquoi, la date du 20 février restera à jamais gravée dans la mémoire collective des amoureux du football avec la pose de la première pierre par le Chef de l’Etat, Macky Sall.
Doter le Sénégal d’un stade de 50.000 places assises avec toutes les commodités requises dans un délai de 18 mois, devant même permettre à notre pays, de le mettre à la disposition de la jeunesse sportive du monde entier en perspective des Jeux Olympiques de la Jeunesse en 2022, nous disons CHAPEAU ! Surtout que, juste à côté, sera aussi, érigé l’université Amadou Makhtar Mbow, devant servir de village olympique. Sans occulter l’irréel Dakar Aréna qui a fini d’abriter le TQO de Handball, l’Afrobasket féminin et où se déroule présentement le TQO de boxe, en perspective des Jeux olympiques prévus l’été prochain à Tokyo. D’ailleurs, le président de la République portera la flamme olympique. Alors, ne faisons pas la fine bouche. C’est un honneur fait au Sénégal par le président du CIO, Thomas Bach him-self.
FETICHISME DES CHIFFRES !
Depuis l’annonce du montant devant être utilisé pour se procurer un tel joyau, des voix s’élèvent pour dénoncer la construction de ce stade exclusivement dédié au football. D’aucuns font même, savamment fi d’occulter les terrains annexes, pour d’autres disciplines notamment, la piste d’athlétisme et sa tribune de plus de 2000 places, etc.
Le Sénégal étant un pays où tout est priorité, on peut comprendre certaines interrogations. Mais faisons un petit benchmarking pour lever tout équivoque devant mettre un terme au fétichisme des chiffres et autre prix jugé exorbitant.
Le stade du Sénégal va coûter 238 millions d’euros (plus de 150 milliards de F CFA). Il répondra à toutes les normes de la Fifa. Comme Dakar Arena, il pourrait même être le plus beau stade de l’Afrique de l’Ouest, voire du continent.
Le Cape Town stadium d’une capacité de 60.000 places a coûté au contribuable sud-africain 600 millions de dollars. The Moses Mabhida stadium avec ses 54.000 places vaut 540 millions de dollars. Plus proche de chez nous, the Abuja National Stadium (60.000 places) a coûté 360 millions de dollars. L’Angola qui est loin d’être un pays de football a déboursé 227 millions de dollars pour se procurer l’Estadio 11 de Novembro, avec ses 50.000 places. La liste est loin d’être exhaustive. Au vu de ce qui précède, il ne fait l’ombre d’aucun doute, que le stade du Sénégal est loin d’être le plus cher d’Afrique. Les vraies questions, à notre humble avis, devraient plutôt tourner autour de l’entretien d’une telle infrastructure afin qu’elle n’agonise pas quelques années après son inauguration.
Le vrai problème dans notre pays gît à ce niveau. Mieux, on peut aussi d’ores et déjà commencer à réfléchir sur la manière de la rentabiliser, à l’instar du stade de France, pour qu’elle n’accueille pas que des matches de l’équipe nationale A de football. Pour le reste, sachons ce que nous voulons exactement. Tout le monde a décrié, à juste raison, le manque d’infrastructures dont souffre notre pays. Mais d’ici 2022, si on en croit à la politique de réhabilitation et de construction des stades annoncée, on pourrait parler d’abondance devant permettre à chaque sénégalais où qu’il se trouve de pratiquer le sport de son choix. C’est en ce moment seulement que notre pays pourrait devenir un hub sportif.
Pour l’heure, nous disons Merci au président de la République et attendons avec impatience qu’il reste dans la même dynamique afin de doter chaque capitale régionale d’un stade pour la jeunesse de notre pays.
Par La République des Valeurs
LA TARDIVE REVELATION DU FMI SUR LA DETTE ENGAGE SA RESPONSABILITE
Le FMI vient finalement d’admettre que la dette du Sénégal est dans une trajectoire insoutenable, après avoir longtemps décerné des quitus au gouvernement.
La République des Valeurs |
Publication 25/02/2020
Dans un document publié en janvier 2020 et révélé par la presse, le FMI baisse radicalement sa notation de la qualité de la dette du Sénégal. A la page 16 dudit document, le FMI explique que « la nouvelle analyse de soutenabilité de la dette du Sénégal préparée par le FMI et la Banque mondiale montre que le niveau d’insoutenabilité de la dette est passé de faible à modéré. Le Sénégal a triplé sa dette depuis 2008 »
Ce diagnostic critique appelle, selon le FMI, des mesures d’austérité budgétaire (hélas trop familières aux goorgorlous) de la part du Président Macky Sall : « La forte augmentation de la dette publique ces dernières années exige une stratégie de stabilisation du ratio de la dette sur le PIB et de surveiller rigoureusement les risques (de surendettement) » (page 17 du document FMI). Nous amenons ci-dessous des révélations supplémentaires sur le contenu de ce document et présentons une analyse des enjeux de cette nouvelle position du FMI vis-à-vis du régime de Macky Sall.
Pourquoi ce changement soudain, radical et tardif du FMI qui est censé scruter à la loupe la situation macroéconomique du Sénégal ? Le Conseil d’Administration du FMI a clairement indiqué dans un communiqué de presse que le cadre de partenariat avec notre pays «ne permettra pas (au Sénégal) d’accéder aux ressources (financières) du FMI » (page 1 du document FMI) dans les trois prochaines années. Il s’agit là d’un aveu cinglant des piètres performances enregistrées par l’économie sous la direction de Macky Sall et du cycle économique difficile qui s’ouvre.
Pourquoi le FMI n’a-t-il pas alerté sur la dette plus tôt ? Outre sa représentation permanente dans notre pays, le FMI y dépêche moult missions pour des revues régulières et la surveillance macroéconomique. Paradoxalement, les experts du FMI écrivaient, à quelques mois de l’élection présidentielle de 2019 : « le Sénégal présente un risque faible d’insoutenabilité de la dette » (page 12 de la septième revue du précédent programme FMI) mais d’enchainer pour couvrir leurs arrières : « bien que le risque d’insoutenabilité de la dette est faible, le Sénégal est aux limites » (page idem).
Rappelons que, sur la base de cette évaluation du FMI et à quelques semaines de l’élection présidentielle de 2019, le gouvernement du Sénégal annonçait avoir reçu plus de 8000 milliards de F CFA de promesses de prêt. Tout d’abord il est inadmissible qu’un tel évènement, une ingérence totale dans les affaires intérieures du Sénégal, soit organisé à quelques semaines de la présidentielle. Il y a peu de pays indépendants et souverains où des institutions et pays étrangers peuvent se permettre de prendre de telles libertés. En outre, la baisse de la notation du FMI risque d’affecter la confiance de beaucoup de ces prêteurs au régime de Macky Sall et d’augmenter le coût de la dette pour le Sénégal.
Le risque d’une dette hors de contrôle était inscrit dans la boulimie excessive pour l’emprunt de Macky Sall et, surtout, l’usage contreproductif des ressources mobilisées. L’addiction aux éléphants blancs qui ne génèrent ni emplois ni recettes nouvelles a été maintes fois décriée par des Sénégalais. Cela n’a pas empêché les experts du FMI, dont la compétence ne saurait être mise en doute, d’avoir une fascination hypnotique pour les taux de croissance affichés par le gouvernement. Aujourd’hui, le FMI semble sortir de son hypnose. On pouvait attendre mieux de cette auguste Institution ; comme qui dirait « too little, too late !».
La République des Valeurs avait pourtant alerté à plusieurs reprises sur la trajectoire insoutenable de la dette et sur l’ajustement budgétaire : Ces alertes ont pris diverses formes, articles de presse, sorties médiatiques etc.
Le 14 novembre 2018, notre cellule économie publiait une analyse sur cinq pages qui détaillait les défaillances sur l’investissement public et la dette intitule « Le premier mandat de Macky Sall a mis l’économie sénégalaise à genoux, un second l’achèverait »
Le 2 juin 2019, invité de l’émission « Objection » de SudFm, Thierno Alassane Sall exposait ses inquiétudes sur l’augmentation et le niveau alarmant de la dette publique et concluait sur la forte probabilité d’un ajustement structurel. Le Ministère des Finances avait cru devoir démentir les chiffres révélés par le Président de la RV. Comme d’habitude, le Ministre s’était abrité derrière les satisfécits des institutions internationales telles que le FMI et la Banque mondiale.
Le 4 juin 2019, notre cellule économie publiait un article « Quand le Ministre des Finances dément son ministère et ses engagements auprès du FMI » qui fustigeait le manque de transparence sur le niveau de la dette et le double discours du Ministre des Finances, et alertait sur les débuts de l’ajustement budgétaire.
Le 5 février 2020, notre cellule des cadres publiait un article qui présentait la hausse de l’électricité comme une étape dans l’ajustement budgétaire et révèlait qu’elle a été imposée par la Banque mondiale : « Quand le Ñoo Lank des citoyens se heurte à la perte de souveraineté du Sénégal sous Macky Sall »
Mme Kristalina Georgieva (la nouvelle Directrice Générale du FMI) siffle la fin de la recréation ? Le changement de cap du FMI vis-à-vis du régime de Macky Sall semble avoir débuté de manière visible le 2 décembre lors d’une conférence : «Le Développement Durable et Dette Soutenable : Trouver le Juste Equilibre » dans les enceintes du centre de conférences Abdou Diouf. Mme Kristalina Georgieva, fraichement nommée, était restée cordiale lors de l’évènement public, mais en privé, le ton a dû être moins diplomatique car elle avait débarqué à Dakar porteuse d’un message de fermeté. Il était temps pour la crédibilité et la réputation du FMI. D’ailleurs Macky Sall avait appelé à la rescousse ses confrères Alassane Ouattara (Cote d’Ivoire), Mahamadou Issoufou (Niger) pour l’aider à expliquer au FMI qu’il fallait, selon leurs propres mots, « rompre les chaines de l’endettement », alors que Macky Sall loue les vertus « des desserts de l’armée française aux tirailleurs sénégalais ». Le même jour notre Cellule Economie publiait un article qui démontrait que le centre Abdou Diouf qui abritait cette conférence était l’exemple probant d’un investissement non productif, non rentable, ficelé sans transparence (au gré-a-gré) et construit avec de la dette ; article intitulé : « Développement Durable et Dette Soutenable : Le Sénégal de Macky Sall en Déséquilibre ».
Désormais, le FMI a abandonné le langage diplomatique. Le spectre des temps de cures drastiques pointe sur le Sénégal. Face à cette dette insoutenable dont la cause profonde consiste en des investissements non prioritaires et non productifs, le FMI exige au Président Macky Sall une marche forcée vers l’ajustement budgétaire. Le FMI indique que le cadre macroéconomique sera cohérent si le Sénégal ne dépasse pas une dette publique de 9338 milliards de F CFA (tableau 1 page 26 du document FMI) mais laisse quand même une marge de manœuvre à Macky Sall en introduisant comme condition qui sera vérifiée lors des missions de surveillance et d’évaluation une dette maximale de 9563 milliards de F CFA (tableau 1a page 60 du document FMI). Pourquoi cette incohérence ?
Par contre le FMI est plus ferme sur l’augmentation de la pression fiscale, elle exige que le gouvernement de Macky Sall collecte 396 milliards de FCFA de plus de taxe sur les biens de consommation entre 2019 et 2020 (soit une hausse de 39%), et d’augmenter les droits de douane de 147 milliards de F CFA durant la même période (soit une hausse de 50%). Cette approche est injuste. Elle ignore le fond du problème qui est la gouvernance sombre et inefficace du régime de Macky Sall. Elle contribuera à étouffer les entreprises et les ménages sénégalais et à enfoncer notre pays dans la pauvreté et la dépendance. Nous y reviendrons avec des analyses détaillées des conditions posées par le FMI et acceptées par le Président Macky Sall et son gouvernement et les impacts négatifs qu’elles auront sur les couches les plus pauvres et les plus vulnérables de notre société.
La Cellule Economie
La République des Valeurs
ALIOUNE SARR LIVRE SON DIAGNOSTIC
Face aux multiples questions qui agitent depuis quelques temps l’arène, le docteur Alioune Sarr a profité de son face-à-face avec la presse organisé hier, lundi 23 février, à la Maison de la presse pour monter au créneau et apporter les réponses du Cng.
Face aux multiples questions qui agitent depuis quelques temps l’arène, le docteur Alioune Sarr a profité de son face-à-face avec la presse organisé hier, lundi 23 février, à la Maison de la presse pour monter au créneau et apporter les réponses du Cng. Entre la rareté des combats dits de Vip, la violence qui s’est invitée en pleine saison dans l’arène, le titre de « Roi des arènes » toujours pas reconnu par la structure faîtière de la lutte ou encore le supposé malaise au sein du CNG, le patron de la lutte sénégalaise s’est montré à son aise pour faire le diagnostic et répondre aux différentes interpellations.
F ace aux nombreuses questions qui agitent la lutte sénégalaise, le CNG a tenu à réagir à travers le premier face-à-face organisé hier, lundi 23 février, à la Maison de la presse. Une occasion saisie par le docteur Alioune Sarr pour apporter des éclairages sur les différentes interpellations. A commencer par le dernier sujet lié à l’incident survenu le 9 janvier dernier à l’arène nationale, lors du combat entre Alioune Sèye 2 et Niakha Diarignou. Des faits que le Cng assimile à un problème de comportement et qui repose la question de la gestion des structures de base, notamment appelées écuries et écoles de lutte.
« LE CNG NE RECULERA DEVANT RIEN POUR ASSAINIR LE MILIEU DE LA LUTTE »
Nous avons constaté, il y a deux semaines, des comportements qu’on pensait disparus du milieu de la lutte, à savoir les agressions. Les gens pensent que la première agression est physique mais je dirai non. Elle est surtout de comportement. Je tiens à préciser que ce comportement repose la question de la gestion des structures de base notamment appelées écuries et écoles de lutte. Il est impensable que dans une structure bien organisée ces comportements puissent être. Parce qu’il est certain que le comportement de ce garçon a été bien mûri dans sa structure », note t-il. Le président du CNG est d’avis que les faits d’agression ne sont en réalité, que le reflet des comportements que l’on retrouve dans la vie de tous les jours. « Il est triste de constater une régression du comportement, des valeurs. Ce n’est pas propre à la lutte. Nous avons un problème de comportement quand on voit ce qui se passe. Regardez comment les enfants se comportent dans la rue. Le lutteur ne peut pas être exempt de ce comportement général. Le Sénégal a un problème et chacun de nous est interpellé », dira-t-il avant d’ajouter : « Je tiens à dire solennellement que le Cng ne reculera devant rien pour assainir le milieu de la lutte. A l’endroit des spectateurs, l’Arène nationale est dotée de caméras de surveillance qui ne laissent rien des agissements des casseurs. Cela dépasse le Cng».
VIP SANS COMBATS : LA CONCURRENCE DELOYALE ENTRES PROMOTEURS INDEXEE…
Interpellé sur l’absence depuis le début de la saison des grands combats, ces affiches dites « VIP », il estimera que sa structure n’a aucune responsabilité sur l’organisation des grands affiches. « Le Cng depuis son arrivée, a choisi de ne pas s’impliquer dans l’organisation des combats, en dehors du drapeau du Chef de l’Etat, du tournoi de la Cedeao et de la Journée du souvenir. Si nous voulons être juge et partie, cela peut être très compliqué. Si on devrait se télescoper avec les promoteurs dans l’organisation des combats, on aurait de sérieux problèmes. C’est notre choix », soutient-il. «En un moment, il y a une concurrence déloyale entres promoteurs qui ont fait flamber les cachets. La deuxième chose, c’est le comportement violent du milieu. Combien de fois ai-je interpellé les animateurs de face-à-face qui demandaient aux lutteurs de chauffer. Comment peut-on penser que l’on parle d’ambulance ? Le sport est une école où l’on apprend l’humilité, la dignité, le sens de la responsabilité. Il faut que le discours change, que le comportement change», explique- t-il Dans la même veine, Dr sarr reconnait qu’en dehors des grandes affiches, il y a énormément de combats qui sont organisés. « C’est pour vous dire que la lutte se comporte bien. Le problème, ce sont les ténors entre guillemets. On reste souvent sur notre faim après les combats dit « du siècle». On a vu le combat Tyson-Bombardier qui n’a pas duré 30 secondes et tant d’autres. Il faut que l’on soit raisonnable ».
TITRE DE « ROI DES ARENES» : « POUR ETRE LE MEILLEUR, IL FAUT PARTICIPER A UN TOURNOI»
Souvent agitée, la question du titre de « Roi des arènes » est encore remise sur la table. Mais l’instance dirigeante de la lutte restera campée sur sa position de ne pas reconnaître la distinction. « Est-ce que celui qui l’a battu est meilleur que tout le monde ? Je ne crois pas. Que les lutteurs aient le courage de se retrouver dans un tournoi annuel et que l’on puisse designer le meilleur. Il est difficile de désigner le meilleur. Dans les tournois, il y a un tirage au sort et on peut être champion avec un tirage hyper favorable. C’est une organisation et il faut chaque fois l‘améliorer. Que les lutteurs acceptent ! Depuis quelques années, Il y a une réflexion au niveau du Cng pour ce tournoi. On voulait faire un tournoi pour les espoirs, mais ils ne viennent pas. Cela pose problème. Le Cng n’a jamais reconnu un Roi des arènes. Car, pour être le meilleur, il faut participer à un tournoi. Il y a un lutteur qui dit qu’il est d’accord alors qu’il ne l’était pas, il y a quelques temps. Si tous les champions sont d’accord, on les prépare un tournoi. Mais il faut que ça soit clair, ils ne gagneront pas des centaines de millions au premier combat.»
MALAISE AU CNG ? « PAS AU COURANT DE PROBLEMES PERSONNELS AVEC YEKINI ! »
Interpellé sur un supposé malaise dans le Cng suite à la sortie dans les médias de Yakhya Diop Yékini, membre du Cng, Dr Sarr dégage en touche et écarte un quelconque problème. « Nous sommes une démocratie et la parole est libre. Il y a souvent des moments de haute tension à l’intérieur mais derrière il y a la défense de ses idées. Mais nous avons la chance s’il y a consensus, tout le monde se met au pas. J’ai eu la chance de voir tous ces jeunes qui sont autour de moi. Je suis heureux qu’ils soient là et aient leur liberté de parole. Je n’ai un problème avec personne mais j’ai ma façon de faire. Ce qui sont dans l’équipe doivent respecter les conditions de travail. Jusqu’au moment où je vous parle, en aucun moment, Yakhya Diop Yékini n’a pas montré des signes d’indiscipline de quoi que ce soit à l’égard de la structure. Je ne suis pas au courant de problèmes personnels avec Yékini. Nous sommes assez responsables pou savoir que quand on est dans un groupe, l’intérêt général passe avant», rappelle-t-il.
LUTTE OLYMPIQUE : EN PENSANT AUX JOJ 2022 R
evenant sur la lutte olympique qui enregistre depuis quelques années une succession de contre-performances, le docteur Sarr y est allé de son explication. « C’est tout simplement parce que les lutteurs qui sont là sont en fin de carrière ou s’apprêtent à décrocher. Isabelle Sambou a décroché, Adama Diatta prend de l’âge etc. L’arène n’est pas aussi très assurée pour plusieurs raisons. J’en citerai une et c’est que il y a une section olympique dans les écoles de lutte mais les lutteurs et leurs encadrements sont les premiers fossoyeurs de la lutte olympique en disant qu’il n’y a pas d’argent et les risques de blessure sont nombreux. C’est pourquoi nous sommes en train de changer de fusil d’épaule en allant vers les écoles pour essayer de trouver des jeunes et les préparer à la lutte olympique d’autant plus que nous allons vers les jeux de 2022 et il faut y arriver à l’âge de 17 ans et 18 ans »
ARENE NATIONALE : « CHOQUE D’ENTENDRE QU’ELLE NE REPOND PAS AUX NORMES SENEGALAISES »
Quid de l’arène nationale qui fait déjà l’objet de certaines critiques ? Le président du Cng en profitera pour faire l’historique et a assuré que l’infrastructure répond bien aux normes de la lutte. « C’est normal de critiquer mais il fait assumer. Quand par voie diplomatique, le président de la République a décidé de le confier à la Chine, une délégation composée du ministère des Sports, du Cng et de l’architecte sénégalais qui a conçu le projet s’est rendue en Chine. Nous avons échangé avec la partie chinoise. Je suis choque quand j’entends dire que cette arène ne répond pas aux normes sénégalaises », indique t-il avant de poursuivre/ « J’ai honte pour mon pays quand les gens pensent que les Chinois méritent des choses que les Sénégalais ne méritent pas. Les Chinois ne sont pas réveillés pou être disciplinés d’un seul coup. Je ne peux accepter que l’on dise que c’est trop civilisé pour nous, Sénégalais Qu’est ce qu’il faut faire pour ceux qui ne sont pas respectueux du bien public ? Comment faire pour les punir pour que plus personne ne pense à cela ? Voila le problème».