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29 juillet 2025
par l'ASUTIC
PERMIS DE CONDUIRE BIOMÉTRIQUE : UN PROJET ILLÉGAL, COÛTEUX, INTRUSIF
Créer des dispositifs numériques pour améliorer la sécurité, est tout à fait compréhensible et acceptable. Cependant, était-il nécessaire de collecter des données biométriques et médicales pour atteindre cet objectif ?
Après la carte d’identité biométrique, le passeport biométrique, le gouvernement du Sénégal est monté d’un palier supérieur en mettant en place un permis de conduire non seulement biométrique mais en plus médicale. Un fichier à la puissance jamais atteinte dans ce pays, sans aucune étude d'impact sur la vie privée des sénégalais.
Aucun pays démocratique au monde n’a osé franchir ce pas compte tenu des dangers pour la sécurité nationale et les droits fondamentaux des citoyens.
Cependant, au Sénégal, la Direction des transports routiers du Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement a osé.
En effet, elle a réunie dans un seul fichier centralisé, en plus du groupe sanguin, le nom de famille, les prénoms, la date et le lieu de naissance, le genre, l’image numérisée du visage, des empreintes digitales, la signature et le domicile ou la résidence du titulaire. Un permis de conduire biométrique et médicale, une première au monde.
L’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE) nous informe dans un article publié sur son site web qu’elle ne dispose que d’une sauvegarde de la base de données. En termes clairs, cette base de données biométrique et médicale n’est pas hébergée par les services de l’Etat du Sénégal.
Ce fichier centralisé, ayant dans une première étape 1100 000 données biométriques et médicales, à terme 3 000 000, est probablement entre les mains de la société privée étrangère qui a gagné ce marché de 10 milliards de francs CFA pour la production et la gestion des titres de transport biométriques sécurisés.
La mise en place d’un tel fichier centralisé étant susceptible, par nature, de porter atteinte aux libertés fondamentales et à la vie privée, devait inciter la Commission des Données Personnelles (CDP) à placer la collecte et le traitement des données sensibles à un niveau de protection élevé.
Mais, comme d’habitude, la CDP se bouche les oreilles et ferme les yeux. Aucune information n’est publiée sur son site web sur le répertoire des traitements de données depuis 2015 et une demande d’extrait est restée sans diligence.
Aussi, la conclusion est que cette base de données biométriques et médicales de la Direction des transports routiers n’a pas été déclarée à la CDP.
Cette Direction a ainsi violée les articles 20, 35, 37 de la loi portant sur la Protection des données à caractère personnel.
Aucun traitement de données personnelles n’est secret au Sénégal, même ceux du gouvernement, relatifs à la sécurité nationale où à la défense nationale. Par conséquent, le gouvernement, à l’instar des sociétés privées, à l’obligation conformément aux dispositions de la loi n°12/ 2008 et de l’Acte additionnel A/SA.1/01/10 de la CEDEAO portant sur la Protection des données à caractère personnel, de collecter et traiter des données personnelles dans des conditions respectueuses des droits et libertés du citoyen.
En sus de ces manquements, la privatisation de la gestion des bases de données biométriques et médicales du gouvernement du Sénégal crée les conditions d’une servitude volontaire et peuvent être lourde de conséquences.
En outre, elles présentent la particularité de permettre à tout moment l’identification de toute personne sur la base d’une réalité biologique qui lui est propre, qui est permanente dans le temps et dont elle ne peut s’affranchir.
Les dérives administratives potentielles sont faciles à imaginer car des restrictions concernant l’accès et l'usage de ces données ne sont pas clairement définies.
En effet, en plus de la possible surveillance de masse automatisée des visages avec les caméras de surveillance que le gouvernement est en train d’installer dans toutes les villes, il suffit, avec ces fichiers centralisés, de taper le nom d'une personne sur n'importe quel ordinateur de l'administration sénégalaise autorisé à y accéder pour obtenir immédiatement toutes les informations personnelles la concernant.
Cette approche du fichage numérique des citoyens inverse le processus jusque-là en place de ne ficher que les délinquants. Désormais, tous les citoyens sont potentiellement soupçonnés d'être des usurpateurs d'identité, des fraudeurs et des tricheurs.
De même qu’avec les fichiers des criminels, il est toujours possible de placer en face de chaque fiche, des détails sur le profil politique, économique, social et religieux.
Ainsi, ces fichiers peuvent être des atteintes graves et excessives au droit au respect de la vie privée et aux libertés individuelles, en sus d’être un abandon de souveraineté.
Le prétexte du gouvernement pour créer ces bases de données, aussi dangereuses, qui n’existe que dans les dictatures, est la lutte contre l’usurpation d’identité et la sécurisation de la population.
Créer des dispositifs numériques pour améliorer la sécurité, est tout à fait compréhensible et acceptable. Cependant, était-il nécessaire de collecter des données biométriques et médicales pour atteindre cet objectif ? Assurément, non.
La conservation des données biométriques et médicales uniquement dans la puce insérée dans la carte d'identité et le permis de conduire était parfaitement adaptée à la lutte contre les usurpations d'identité, plutôt que de les centraliser dans une base de données.
Toute disposition légale est aménageable, modifiable au cours du temps aussi le cadre légal actuel encadrant ces systèmes numériques ne sont pas censés échapper à de probables changement de dispositions par le personnel politique au pouvoir ou tout future gouvernement.
Ces fichiers centralisés des citoyens nourrissent des craintes légitimes liées à la possibilité d'en faire un outil totalitaire de surveillance afin de contrôler la population. Rien ne peut garantir qu'un gouvernement peu soucieux des droits fondamentaux, voulant établir un régime policier, ne puisse un jour les utiliser. La possibilité de cibler n'importe quelle personne où catégorie de personnes, ou de créer des critères de discrimination de la population peut avoir des conséquences dramatiques.
Pire encore, un tel écosystème numérique avec des données aussi sensibles, qui est une menace pour les intérêts fondamentaux de la nation et des citoyens peut faire l’objet d’intrusions non désirées. Aucun système informatique n’est impénétrable. Toutes les bases de données peuvent être piratées. Ce n’est qu’une question de temps.
Au moment où la vie des sénégalais se numérise de plus en plus et qu’on tend vers la généralisation et la banalisation du recours à la biométrie et aux données médicales, l’inertie de la CDP est préoccupante.
Quant au gouvernement, il est muet sur les probables utilisations de ces fichiers, excepté sur le prétexte fourre-tout de la sécurité.
Les projets numériques biométriques et médicales ont un caractère de souveraineté nationale, un danger s’ils sont laissés entre les mains de quelques politiciens et techniciens enfermés dans leur laboratoire. Aussi, l’encadrement des usages publics de la biométrie est d’une urgente nécessité.
Le débat est posé. Nous sommes tous concernés et interpellés.
L’Association des utilisateurs des TIC (ASUTIC) du Sénégal est une organisation à but non lucratif qui œuvre pour la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales à l'ère numérique. ASUTIC a aussi pour objectif de contribuer au renforcement de la démocratie à travers la transparence, la responsabilité des décideurs et la participation des citoyens, sur la base de l'égalité de genre.
DÉSORMAIS QUICONQUE VEUT DIRIGER GUEDIAWAYE DEVRA FAIRE L'OBJET D'UNE ENQUÊTE DE MORALITÉ
Le président du Parti nouvelle génération exige la libération de Guy Marius Sagna et Cie. Mamadou Lamine Thiam qui milite dans la banlieue est, par ailleurs, convaincu que Aliou Sall, qui ne devrait pas être libre, ne sera pas inquiété dans l’affaire
Le président du Parti nouvelle génération (Png) exige la libération de Guy Marius Sagna et Cie. Mamadou Lamine Thiam qui milite dans la banlieue est, par ailleurs, convaincu que Aliou Sall, qui ne devrait pas être libre, ne sera pas inquiété dans l’affaire Petro Tim. Il dit également ne pas être surpris par l’arrestation de Boughazelli.
L’activiste Guy Marius Sagna et ses camarades ont été arrêtés et envoyés en prison pour avoir manifesté devant les grilles du Palais présidentiel. Vous l’approuvez ?
On ne peut pas l’approuver puisqu’il y a une sorte de deux poids deux mesures. Rappelezvous qu’il y a quelque mois, des militants de l’Apr se sont retrouvés devant les grilles du Palais pour des contestations politiques. Ils ont été arrêtés mais aussitôt relâchés. Par conséquent, nous demandons la libération de Guy Marius Sagna et les autres parce que ce sont des citoyens et, donc, ils ont le droit de manifester comme le dispose la Constitution. Qui plus est, ils protestaient contre la hausse injustifiée du prix de l’électricité.
Le maire Aliou Sall a été récemment entendu par le juge dans l’affaire Petro Tim. Cela vous rassure-t-il quant à la suite du dossier ?
A l’heure où je vous parle, Aliou Sall ne devrait même pas être libre. Il a la chance d’être le petit frère du chef de l’Etat. Une autre personne à sa place serait aujourd’hui sous les verrous en attendant son procès. Aliou Sall a été pris la main dans le sac et continue de vaquer à ses occupations comme si de rien n’était. Aujourd’hui, cela nous pousse à ne plus avoir confiance à notre justice.
Et d’ailleurs notre parti, le Png, a décidé de combattre les imposteurs qui viendront ailleurs pour venir salir notre département. Nous ne l’accepte rons plus. Désormais quiconque veut diriger Guédiawaye devra faire l’objet d’une enquête de moralité.
Aujourd’hui Aliou Sall s’est tiré une balle dans le pied. Par conséquent, il ne devrait même pas se présenter aux prochaines élections locales dans notre département. Nous ne ménagerons aucun effort pour reprendre notre mairie qu’il nous a confisquée avec l’appui des certains responsables complaisants du département.
En parlant justement de justice, le rapport de l’Armp a épinglé certaines organisations de l’Etat. Espérezvous des suites judiciaires ?
L’Armp, une structure à part entière, épingle des responsables qui gèrent des fonds publics. Malheureusement, nous avons un Etat où règne le grand banditisme avec toutes sortes de délits. Aujourd’hui le régime de Macky Sall est un régime loin d’être exemplaire en matière de gouvernance. J’entends des gens dirent que le président de la République, après 7 ans au pouvoir, est sur le bonne voie.
Non ! Nous avons un Président qui est là pour gérer l’intérêt des Français et bien sûr de sa famille. Les Sénégalais sont fatigués. L’électricité a connu une hausse et l’eau pourrait suivre. Et c’est surtout ceux qui habitent la banlieue dakaroise qui en pâtiront. L’Etat nous impose la misère, mais en 2024 nous espérons finir avec ces autorités qui ont pris en otage tout un Peuple.
En tant que responsable politique dans la banlieue, quelle lecture faites-vous de l’affaire Boughazelli ?
J’avoue que cela ne nous surprend pas. C’est quelqu’un qui était plus connu dans les navétanes et simb gaïndé. Alors, subitement s’il est devenu député et qu’il se retrouve dans ces histoires de faux billets, cela prouve que le chef de l’Etat n’avait pas fait le bon choix pour le département de Guédiawaye. Parce qu’avant de choisir quelqu’un à certaines responsabilités, je pense qu’il faut faire une enquête de moralité.
Ça n’a pas été le cas pour le député Boughazelli qui ne sait ni lire ni écrire. Et beaucoup d’autres responsables de l’Apr sont des illettrés et ne sont compétents que dans les insultes. L’argent qu’il (Boughazelli) a dépensé ici, à Guédiawaye, nous avait choqués.
Dans une émission télévisée, on l’a entendu dire qu’il entretenait 76 comités avec ses propres moyens alors que nous savons qu’un député gagne 1 millions 300 mille francs Cfa par mois. C’est dire que cela devrait bien nous alerter sur l’origine de sa fortune qui l’a d’ailleurs rendu célèbre.
L’ACCUSATEUR DU POLICIER BOUGHALEB, EST-IL CREDIBLE ?
Sette Diagne, le principal accusateur du policier Mohamed Sidy Bougaleb, condamné pour le meurtre de l’étudiant Bassirou Faye le 14 août 2014, est lui-même en prison !
Sette Diagne, le principal accusateur du policier Mohamed Sidy Bougaleb, condamné pour le meurtre de l’étudiant Bassirou Faye le 14 août 2014, est lui-même en prison ! L’information était enfouie au milieu de faits divers scabreux dans les pages Société des quotidiens notamment L’Obs du 10 octobre dernier. Bien évidemment, elle n’a pas échappé à la famille du policier Bougaleb. Elle n’est pas banale car si le principal accusateur d’un homme condamné pour homicide est lui-même jeté en prison pour des choses aussi abjectes que la diffusion de la sextape de sa copine sur les réseaux sociaux, cela relève assurément de la justice immanente. Surtout, à la lumière de ces faits qui l’ont conduit en prison, on peut douter de la crédibilité du principal témoin à charge dans l’affaire du meurtre de l’étudiant Bassirou Faye.
C’est le genre de détails qui sonnent comme une nouvelle espérance. Parce que pour la famille d’un fils, d’un frère, d’un parent jeté en prison pour un crime dont on continue à réfuter la paternité, chaque détail a son importance. Le nom de Sette Diagne, jeté à la chambre 10 de la prison de Kaolack pour une année pour diffusion de la sextape de sa copine, n’a sans doute aucune signification pour le Sénégalais lambda, mais, du côté de la famille de Sidy Mohamed Bougaleb, dans la banlieue dakaroise de Thiaroye Azur, il a fait tilt. Pour cause, la très lourde condamnation à 20 ans de prison — une peine ramenée à 10 ans par la Cour d’Appel — de Sidy Mohamed Bougaleb reposait essentiellement, pour ne pas dire uniquement, sur le témoignage à charge de Sette Diagne. Or, voilà que ce même Sette Diagne vient de prouver qu’il n’est pas un personnage particulièrement recommandable.
Pour ne pas dire crédible. Ne voulant pas aller trop vite en besogne, nous avons fait des investigations sur l’identité du Sette Diagne condamné par le tribunal de Kaolack, histoire de voir s’il ne s’agissait pas d’une homonymie. Autant sur le dossier du meurtre de Bassirou Faye que sur l’affaire de Kaolack, les mêmes mentions ont été retrouvées. Il s’agit bel et bien du même Sette Diagne, né le 02 avril à Ndiawara Alkaly, fils de Amady Diagne et de Fama Sarr demeurant à Thiaroye sur mer. Or, encore une fois, sur les 15 témoins appelés à la barre, seul Sette Diagne avait persisté et signé que le policier Bougaleb était l’auteur du tir ayant atteint mortellement l’étudiant Bassirou Faye.
Les positions versatiles de Sette Diagne
Dans ce curieux procès, et même durant l’instruction, les juges n’ont jamais pris en compte les témoignages des personnes assermentées comme les policiers qui étaient avec leur collègue sur le théâtre d’opérations à l’université de Dakar, ni celui du chef de groupe qui a certifié que le policier Bougaleb a quitté les lieux de l’incident à 11 h pour aller se faire soigner à l’Ecole Nationale de Police. Ce des suites d’une blessure à la tête et d’une fracture à la main consécutive à un jet de pierres d’étudiants en furie. Bougaleb avait quitté l’infirmerie vers 12h 45 pour rentrer tranquillement chez lui à Thiaroye Azur. Le meurtre de Bassirou Faye a eu lieu entre 14h et 15h… Ce qui avait sidéré les observateurs, c’étaient les témoignages versatiles de Sette Diagne. Des témoignages pleins d’incohérences.
Cheikh Diop était la personne désignée dans les journaux au début de l’affaire comme étant l’auteur du tir. Sette Diagne parlait d’un gradé de 1,90 m de taille avant de se rétracter pour parler d’un gradé de 1,80 m. Il avait indiqué que le tireur portait un casque alors que Bougaleb, blessé à la tête ce jour-là, n’en portait pas. Le seul élément sur lequel Sette a été constant constance porte sur les deux appels émis avant le tir fatidique. Pour rappel, Sette avait soutenu que l’auteur du tir avait passé deux coups de fil avant de faire feu. Le commissaire Ndiaga Diop, à l’époque chef des GMI de Dakar, a bien reconnu la réception des deux appels qu’il a transmis à sa hiérarchie. C’est bien Saliou Ndao qui était posté au pavillon E d’où est parti le coup de feu.
Tombon Oualy, policier arrêté et incarcéré pendant de longs mois sous l’accusation d’avoir tué Bassirou Faye avant d’être innocenté, a déclaré au tribunal qu’il a bien vu son collègue Saliou Ndao braquer son arme en direction des étudiants. Pourquoi cette arme n’a-t-elle pas fait l’objet d’une expertise balistique ? Pourquoi tous les agents en faction aux points D et E n’ont-ils pas été entendus ? L’agent judiciaire de l’Etat avait aussi demandé à Sidy Mohamed Boughaleb s’il ressemblait à quelqu’un d’autre dans la police. Ce dernier avait répondu « oui » avant de donner le nom de Cheikh Diop. L’agent judiciaire de l’Etat avait ajouté qu’il n’était nullement convaincu de la culpabilité de Sidy Boughaleb dans le meurtre de Bassirou Faye. La versatilité des positions de Sette Diagne décrédibilisait son témoignage. Or en matière pénale, le jargon latin parle de « testis unis » « le témoignage unique » en indiquant qu’on ne peut pas condamner un accusé en se basant sur un seul témoignage parce que cela peut déboucher sur des erreurs ou être tacheté de vices. D’ailleurs lors du procès, un des avocats de Bougaleb, en l’occurrence Me Seydou Diagne, avait bien attiré l’attention des juges sur le danger attaché au témoignage d’un seul individu en écartant ceux de personnes assermentées comme les policiers présents sur le terrain. Un autre avocat du policier, Me Moussa Bocar Thiam, avait attiré l’attention du tribunal sur l’instabilité morale du seul accusateur. Les faits de la condamnation à un an de prison de Sette Diagne pour une affaire sordide lui donnent rétrospectivement raison à la robe noire.
Oumar Bougaleb père de Sidy Mohamed : Sette Diagne vient de montrer qu’il est un délinquant notoire.
Oumar Bougaleb, le malheureux père de Sidy Mohamed Boughaleb, est incapable de garder sa colère. L’homme est amer et se demande qui est derrière Sette Diagne ? L’ancien agent de l’Isra estime qu’au vu de ce que Sette Diagne est capable de faire en diffusant la sextape de sa copine, on ne saurait accepter son témoignage parce qu’il n’est pas crédible. « Un type capable de mentir, de divulguer des images obscènes est capable de mentir pour enfoncer quelqu’un. Qui est derrière ce type ? L’emprisonnement de Boughaleb ne repose sur rien du tout, sauf sur du faux et de l’illégalité. Le témoignage d’un seul délinquant notoire et dépravé ne doit pas entraîner la condamnation d’un honnête homme à 20 ans puis 10 ans de prison. La tournure des choses me réconforte parce que cela veut dire que mon fils n’est pas un délinquant, c’est seulement le fait que son nom sonne étranger qu’il est la parfaite victime à désigner. C’est indigne de mon pays et surtout de la justice de mon pays » explose Oumar Bougaleb. Et d’exposer les nombreuses zones d’ombre de ce dossier. « Sidy Boughaleb était-il le seul agent de teint clair en position au niveau de l’UCAD le jour du drame ?
N’y avait-il pas sur les lieux un gradé de 1,95 m et de teint clair ? Boughaleb n’est pas un gradé et ne mesure pas 1,95 m. Ce jour même du 14 août 2014, un lieutenant de la police qui ressemble à s’y méprendre à S. M. Boughaleb, admis au même moment que lui à l’infirmerie de l’école de police (mais moins sérieusement atteint que Boughaleb) a tenu vaille que vaille à retourner à l’UCAD malgré les conseils du commandant de l’Ecole de police lui demandant de rentrer chez lui parce que blessé. Ses raisons : il était un officier en service et ne pouvait pas abandonner ses hommes. Lors du procès, Sette Diagne, l’accusateur, a encore varié dans ses déclarations en parlant d’un gradé de la police de teint clair, vêtu d’une combinaison « Cosmonaute », qui a ôté son casque de protection à trois reprises pour s’adresser à quelqu’un avec son Talkie Walkie avant de tirer. Qui est ce policier et à qui a-t-il parlé ? Une géo localisation de cet appel en ce même moment et en ce même lieu a-t-elle été faite ? Elle aurait permis une meilleure compréhension de la cause de ce drame. La combinaison « cosmonaute » offre-t-elle la possibilité de relever les détails concernant le porteur à savoir le teint, la corpulence et même la taille ?
Avec un énorme pansement sur le crâne suite à sa blessure et avec une fracture à la main, Boughaleb serait facilement remarqué s’il était retourné à l’UCAD. Il s’y ajoute que si c’était mon fils, blessé à ce moment-là, Sette Diagne aurait parlé d’un policier avec un pansement à la tête, ce qu’il n’a jamais dit. En outre, comment peut-on tirer avec une main fracturée ? » se demande Oumar Bougaleb. L’homme entend continuer son combat pour le triomphe de la vérité et la liberté de son fils. Un combat contre la condamnation injuste de son fils dans lequel il peut compter sur le soutient du « Témoin ». Car, dans ce journal, nous avons toujours été convaincus que Sidy Mohamed Boughaleb a été victime d’une erreur judiciaire…
par Mamadou Ndione
« L'ENVOL AÉRIEN » DU SÉNÉGAL
Aujourd’hui, Air Sénégal est la Compagnie aérienne "la plus prometteuse de l'Afrique de l'Ouest" - Nous devons être fiers de notre flotte nationale aérienne civile relancée grâce à la vision d'anticipation dynamique du président Macky Sall
La réception ce 04 décembre de l’A330-900 Néo d’Air Sénégal survenant à trois jours du deuxième anniversaire de l’ouverture le 07 décembre 2017 de l’AIBD me donne l’occasion et le prétexte pour, en dix points, parler de ce que j'appelle « l’envol aérien » du Sénégal.
On vient de loin et va plus haut et plus fort.
1▪︎ En 2012, les travaux du chantier de l’AIBD étaient physiquement à un taux d’exécution de 34% pour une exécution financière de plus de 50%.
2▪︎Il a fallu pour le régime du président Macky trouver une solution avec les Groupes turcs Summa et Limak pour faire d'une pierre trois coups :
- Finir les travaux,
- Économiser 64 milliards
- Et détenir à travers AIBD Sa 34% des parts de la société LAS concessionnaire contre 66% pour les turcs alors que le schéma trouvé en 2012 prévoyait 0% pour le Sénégal.
3▪︎Souvenons-nous qu'en 2012, notre pays vivait encore l'expérience de Sénégal Airlines une Compagnie aérienne quasiment sans avions acquis en propre qui battait de l'aile avec des pertes cumulées de 65 milliards de FCFA suivies d'une faillite constatée en 2016.
4▪︎Souvenons-nous encore qu'avant Sénégal Airlines, nous avions vécu l'expérience d'une Compagnie aérienne Air Sénégal International ASI contrôlée majoritairement par la RAM du Maroc qui finit par lâcher le partenaire Sénégalais en 2001.
5▪︎ En clair, avant l'avènement de la nouvelle Compagnie Air Sénégal, notre pays était dans le triste classement des nations sans véritable flotte civile d'envergure.
6▪︎ Aujourd'hui, la Compagnie Air Sénégal créée et détenue par l'État à travers la Caisse des Dépôts et Consignation du Sénégal égrène fièrement après trois ans d’existence ses six avions dont :
- deux ATR 72-600,
- deux A319-111
- et deux A330-900 néo.
7▪︎ Aujourd’hui, Air Sénégal a même signé un MOU pour acquérir 8 nouveaux avions supplémentaires.
8▪︎ Aujourd'hui, Air Sénégal, dessert en plus de Dakar et Ziguinchor les destinations étrangères comme Paris, Bamako, Abidjan, Ouagadougou, Conakry, Bissau, Banjul, Praia, Niamey et même d'autres destinations sont bientôt prévues comme Marseille, Barcelone, Casablanca, Sao Paulo, Genève, Londres, New York, Washington, entre autres.
9▪︎ Aujourd’hui, Air Sénégal est la Compagnie aérienne "la plus prometteuse de l'Afrique de l'Ouest" selon Capital Finance International.
10▪︎ Aujourd’hui, Nous devons être fiers de notre flotte nationale aérienne civile relancée grâce à la vision d'anticipation dynamique du Président Macky Sall qui a compris et pris les options stratégiques qui font du Sénégal déjà le grand hub aérien africain et bientôt mondial.
Conclusion
C'est en cela qu'il faut voir, apprécier et savourer la réception du sixième avion qu'est l'A330-900 néo à l'aéroport international Blaise Diagne de Diass ce 04 décembre 2019.
« Envol aérien » ai-je dit et écrit ?
Oui puisqu’en réalité il s’agit à travers l’aérien aussi de contribuer largement à la grande poussée pour le décollage global irréversible en cours dont parle souvent le Chef de l’Etat.
Ce décollage a besoin des ondes positives de toutes et tous.
Mamadou Ndione est DG COSEC
MARY TEUW NIANE POSE LE DÉBAT SUR LES DÉFIS DU NUMÉRIQUE EN AFRIQUE
Pour l’ancien Recteur de l’UGB de Saint -Louis, le continent africain, compte tenu du retard considérable qu’il a accusé dans le domaine des sciences, doit impérativement s’engager dans le numérique et les sciences et technologies émergentes
Etienne Ndiaye (Correspondant permanent à Mbour) |
Publication 06/12/2019
Nous devons faire partie de ce monde qui bouge et y apporter notre marque. Pour cela, l’Afrique d’une manière générale, notre pays en particulier, a un pari important à relever dans l’utilisation du numérique. C’est la conviction de l’ancien Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Le Pr Mary Teuw Niane qui animait mercredi à Mbour une conférence sur le thème : «le numérique pour bâtir une citoyenneté active, l’équité et une économie du 21ème siècle», à l’occasion de la Journée de l’Excellence de l’Université Virtuelle du Sénégal (UVS), Eno de Mbour.
«Le numérique pour bâtir une citoyenneté active, l’équité et une économie du 21ème siècle». C’est le thème de la conférence introduite mercredi à Mbour par le Pr Mary Teuw Niane à l’occasion de la journée de l’Excellence de l’Espace numérique ouvert (Eno) de Mbour de l’Université Virtuelle du Sénégal (Uvs). «Il circule à travers les réseaux sociaux énormément d’informations, énormément de données. Or, dans ces espaces, tout n’est pas vrai, aussi tout ne va pas toujours dans le sens de la construction de la citoyenneté dont nous avons besoin. Il est donc important d’échanger avec les étudiants, de leur permettre d’abord d’avoir du recul, l’esprit critique par rapport à toute cette masse d’informations qu’ils ont entre les mains, mais aussi de construire dans ces réseaux sociaux notre marque, notre identité et de saisir l’opportunité que nous offre le numérique» a dit l’ancien Ministre de l’Enseignement Supérieur , de la Recherche et de l’Innovation. Le Pr Mary Teuw Niane a invité les pays africains à saisir impérativement toutes les opportunités qu’offre le numérique pour amorcer leur développement.
Pour l’ancien Recteur de l’Université Gaston Berger de Saint -Louis, le continent africain, compte tenu du retard considérable qu’il a accusé dans le domaine des sciences, doit impérativement s’engager dans le numérique et les sciences et technologies émergentes, par une réorientation du système éducatif du préscolaire au secondaire, du système de formation professionnelle, de l’Enseignement Supérieur, du système de recherche et innovation vers les sciences de l’ingénieurie, entre autres options. Jugeant l’Uvs, dont il est considéré comme étant «le père», il a laissé entendre que c’est «une Université proche de notre culture et de notre tradition, une culture de communauté et de solidarité».
Les étudiants, eux- mêmes, estiment que le modèle de l’Uvs reste un modèle performant. «Nous n’avons rien à envier aux étudiants inscrits dans les Universités fonctionnant avec le système du présentiel pour ce qui est en tout cas de la valeur pédagogique des enseignements», a martelé Ibrahima Cissé, président du bureau des Etudiants de l’Eno de Mbour. «Des problèmes, certes nous en avons comme tout le monde, mais on s’en sort globalement» a-t-il dit. Notons que cette Journée de l’Excellence a récompensé onze étudiants représentant chacun le meilleur de chacune des 11 filières existantes. L’Uvs de Mbour a aussi pensé aux futurs Etudiants. Ainsi, trois élèves, les meilleurs de chaque lycée du département de Mbour de l’année scolaire 2018/2019, se sont vus offrir des lots, histoire de mieux les préparer psychologiquement les études supérieures après le Baccalauréat.
Cette Journée de l’Excellence de l’Eno de Mbour, a eu pour parrain Cheikh Issa Sall, Directeur Général de l’Agence de de Développement Municipal (Adm) et président du mouvement Am/Dem (Agir avec Macky pour le Développement de Mbour).
Son représentant, Mandiaye Fall, a exprimé toute la disponibilité du parrain de continuer à accompagner le système éducatif dans son ensemble, car convaincu que l’éducation reste la meilleure voie pour atteindre le développement. «L’excellence doit constituer sans cesse pour vous une valeur de référence», a lancé M. Fall aux étudiants, tout en louant le modèle de l’Uvs.
BABACAR DIOP INTERNÉ A L'INFIRMERIE DE REBEUSS
La grève de la faim de Guy Marius Sagna et consorts en prison fait une première victime. Et c’est le leader de Forces démocratiques du Sénégal (Fds) qui accuse déjà le coup après une nuit en prison. «Le docteur Babacar Diop, après une nuit pénible à la ch
Après une nuit en prison, Babacar Diop est «interné à l’infirmerie de la prison de Rebeuss», selon son avocat. Me Khoureychi Ba annonce une saisine de la Chambre d’accusation dès aujourd’hui pour la fin des mandats de dépôts contre Guy Marius Sagna et Cie.
La grève de la faim de Guy Marius Sagna et consorts en prison fait une première victime. Et c’est le leader de Forces démocratiques du Sénégal (Fds) qui accuse déjà le coup après une nuit en prison. «Le docteur Babacar Diop, après une nuit pénible à la chambre 1, vient d’être interné à l’infirmerie de la Maison d’arrêt de Rebeuss», a informé son avocat joint hier par Seneweb. Me Khoureychi Ba indique par ailleurs que l’incarcération des 8 activistes dans 3 lieux de détention différents à savoir Rebeuss, le Cap-manuel et le Camp pénal, «est une manière de les fragiliser davantage».
Mais, assure-t-il, «ce sont des gens très courageux». Guy Marius Sagna, Babacar Diop et Cie ont été placés sous mandat de dépôt mercredi, après avoir manifesté la semaine derrière devant les grilles du Palais présidentiel. Une manifestation contre la hausse du prix de l’électricité entrée en vigueur le 1er décembre dernier, mais qui avait été interdite par le préfet de Dakar. Me Khoureychi Ba ne compte pas baisser les bras. «Dès demain (aujourd’hui), je vais saisir la Chambre d’accusation d’une procédure d’urgence aux fins de la main des mandats de dépôt», a-t-il promis, non sans souligner qu’il «craint le pire» concernant l’état de santé
de Babacar Diop.
Le Saes et le Sudes pour le retour de Babacar Diop dans les amphis Mais Babacar Diop peut compter sur le «soutien» et la «solidarité» de ses collègues universitaires. Le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes) et le Syndicat unique des enseignants du Sénégal (Sudes/Esr) exigent la libération de l’enseignant au département de Philosophie à l’université Cheikh Anta Diop. «Le Saes rappelle que la place du Dr Babacar Diop n’est pas dans une Maison d’arrêt et de correction mais dans les amphithéâtres et les laboratoires. Sa participation à une marche pacifique pour dénoncer la hausse du prix de l’électricité ne saurait justifier son emprisonnement», indique un communiqué de son Bureau national.
Par le même canal, le Sudes précise que le leader de Fds a été arrêté pour avoir exercé un «droit constitutionnel». Mouha madou El Hady Ba, chargé des Revendications du Sudes/Esr, dénonce même un traitement judiciaire différent par rapport à l’affaire Boughazelli. «(…)
Les enseignants-chercheurs membres du Sudes/Esr estiment qu’il est pour le moins malheureux, voire franchement irresponsable, d’expédier le Dr Babacar Diop en prison, s’étonnent qu’un honorable enseignant-chercheur qui a exercé un droit constitutionnel soit traité par la justice sénégalaise avec moins d’égard qu’elle n’en a naguère montré pour un député pris en flagrant délit de vente de faux billets de banque», a dénoncé M. Ba.
Le Sudes demande au juge de «reconsidérer la décision d’envoyer le Dr Babacar Diop en prison et le laisser poursuivre ses enseignements en attendant un éventuel jugement dont ils ne se permettront pas de présumer de l’issue».
LA SUCCESSION DE GENERATION FOOT LANCEE CE WEEK-END
La Ligue 1 fait sa grande rentrée ce weekend avec la première journée de cette saison 2019-2020.
La Ligue 1 fait sa grande rentrée ce weekend avec la première journée de cette saison 2019-2020. Une journée qui va marquer le début d’un nouvel exercice qui promet d’être riche en rebondissements avec comme grand enjeu la succession de Génération Foot, champion en titre.
La Ligue 1 reprend officiellement ses compétitions ce week-end après un long semestre de repos. Entre la « faillite » de la Ligue sénégalaise de football professionnel (Lsfp) et le stand-by du partenariat prometteur avec StarTimes qui devait marquer le début d’une nouvelle ère, le football a été englué ces derniers mois dans une crise comme jamais auparavant. Le salut est finalement venu de la subvention exceptionnelle de cent cinquante millions (150.000.000 FCFA) accordée à la Lsfp par la Fédération sénégalaise de football (Fsf). Une aide « afin que la Ligue puisse faire face à ses difficultés financières et prendre toutes les dispositions requises pour le démarrage de ses compétitions de la saison 2019-2020 ».
Pas de Trophée des Champions ni Coupe du Parlement pour servir de lancement comme cela se faisait depuis quelques années. Le Challenge des Champions est venu sauver la face avant le grand saut pour enfin le démarrage de cette nouvelle saison de football. La course à la succession de Génération Foot commence ce samedi avec l’entrée en matière de l’Institut de formation basé à Déni Biram Ndao mais aussi avec plusieurs autres rencontres au menu pour le grand départ de cette saison 2019-2020. Quatorze clubs réunis dans une poule unique seront dans les starting-blocks pour se disputer un marathon de 26 journées. Ce marathon est prévu pour s’achever le 18 juillet 2020 avec une trêve qui sera observée du 31 mars au 15 avril. A l’heure d’entamer cette première journée, les quatorze équipes partent à égales chances avec l’ambition de succéder aux « Grenats » de GF sacré champion du Sénégal en titre.
Choc d’entrée entre les deux derniers champions
Pour cette première journée, sept rencontres seront au programme un peu partout dans le pays. Un succulent Génération Foot – Jaraaf sera le point d’orgue de ce lancement. Favori naturel au titre pour cette nouvelle saison malgré le départ de quelques éléments clés comme Jean Louis Barthelemy Diouf ou encore Bakary Mané, Génération Foot sera attendu par les férus du football local pour réaliser ce qu’aucune équipe n’a réussi depuis le début de l’ère professionnel : conserver son titre de champion. S’ils ont échoué dans cette tentative il y a deux ans, les hommes du revenant Djiby Fall auront cet objectif dans un coin de leur tête. Le hasard du tirage du calendrier leur a attribué un choc d’entrée face au Jaraaf, champion en 2018. Un choc entre les deux derniers champions de l’élite qui promet ainsi d’être palpitant.
Le club de la Médina a clairement affiché ses ambitions de titre malgré le départ de plusieurs cadres. Les protégés de Malick Daff chercheront à créer le hold-up et gâcher les débuts du champion en titre. Finaliste de la Coupe du Sénégal 2019 et du Challenge des Champions, l’Us Gorée fera face à Dakar-Sacré Cœur. Une confrontation entre deux formations inconstantes lors de la défunte saison et qui ambitionnent de jouer les trouble-fêtes. Après une première saison de transition après leur comeback dans l’élite, les « Insulaires » chercheront à faire mieux que la 9ème place. Mais ils auront fort à faire face au troisième lors du dernier exercice.
Les « Canaris », renforcés par l’arrivée d’un nouvel entraineur (Hassana Fall) font partie des outsiders de cette nouvelle saison. Première équipe non relégable de la défunte saison, Niarry Tally aura alterné le bon et le moins bon. Fort d’un recrutement ambitieux et le début d’une nouvelle ère dans la politique du club renforcée par le contrat de sponsoring avec la Senelec, NGB, les « Galactiques » se frotteront à une autre formation ambitieuse puisque Mbour Petite Côte s’est doté d’un staff technique étoffé composé de techniciens sénégalais et italiens. Nouvel entraîneur des « Pélicans », l’Italien Vittorino Mauri compte jouer le maintien cette saison même s’il ne manque pas d’ambitions.
Duel de promus
D’autres rencontres sont également au programme le dimanche avec comme principale attraction le duel entre le Casa Sports et Teungueth FC. Si les Casaçais veulent rejouer les premiers rôles après trois saisons blanches, le club de Rufisque compte également titiller enfin le sommet de cette Ligue 1 après son titre de Coupe du Sénégal en 2019. Pour ce faire, les deux équipes ont changé d’entraineurs dans l’espoir d’une meilleure saison. Ansou Diedhiou remplaçant Badara Sarr pour le Casa tandis que Youssoupha Dabo a pris la place de Souleymane Diallo du côté de TFC avec l’ambition d’être sur le podium. Un duel palpitant attend en perspective les férus du ballon rond qui feront le déplacement du côté du stade Aline Sitoé Diatta.
Cinquième au terme de la défunte saison, l’As Pikine tentera de nouveau de bousculer la hiérarchie. Avec un groupe qui a peu changé malgré le départ de l’entraineur Djiby Fall, le club de la banlieue devra toutefois bien négocier son match contre le Ndiambour de Louga à Alassane Djigo. Les Lougatois viendront à Pikine avec l’objectif de bien démarrer leur saison après leur piètre 10ème place de la saison dernière. Champion en 2015, l’As Douanes va défier le Stade de Mbour à Caroline Faye. Une opposition entre deux outsiders capables de titiller les premières places du classement. S
i l’As Douanes veut retrouver son lustre d’antan, le club stadiste compte jouer les premiers rôles en témoigne leur recrutement ambitieux. Cette première journée sera également marquée par le duel de promus entre Diambars et le CNEPS Excellence qui se sont longtemps disputé le leadership de la L2 avant que les Thiessois ne l’emportent au final avec un petit point d’avance (51 contre 50). Un beau choc qui aura lieu au stade Lat Dior de Thies qui va accueillir son premier match de championnat après des années de sevrage.
Programme
Samedi 07 décembre 2019
Stade Djibril Diagne
16h00 Génération Foot – Jaraaf Stade
Alassane Djigo
16h30 US Gorée – Dakar Sacré-Cœur
Stade Amadou Barry
16h30 NGB – Mbour PC
Dimanche 08 décembre 2019
Stade Caroline Faye
17h00 Stade de Mbour – AS Douanes
Stade Aline Sitoé Diatta
16h30 Casa Sports – Teungueth FC
Stade Alassane Djigo
17h00 AS Pikine – Ndiambour
Stade Lat Dior
17h30 Cneps Excellence – Diambars
APPEL À SOUTENIR LA MANIFESTATION DU 13 DÉCEMBRE CONTRE LA VIE CHÈRE
La Commission sociale du FRN dénonce les répressions contre les manifestations, l’arbitraire, l’injustice et les obstacles à la libre expression - DÉCLARATION DE PRESSE
SenePlus publie ci-dessous, la déclaration de la commission Sociale du Front de résistance Nationale (FRN), datée du 5 décembre 2019, relative à la situation nationale.
"La commission sociale du FRN mise sur pied par la conférence des leaders s’est réunie le mercredi 04 Décembre au siège de Bokk Gis Gis pour échanger sur sa mission et ses actions.
Elle a analysé le contexte national et s’est prononcé sur les luttes sociales qui sont menées actuellement contre les politiques du Président Macky Sall.
La Commission sociale du FRN dénonce les répressions contre les manifestations,l’arbitraire,
l’injustice et les obstacles à la libre expression.
Elle engage les leaders et les populations à soutenir la manifestation du 13 Décembre contre la vie chère, l’injustice,la corruption.
La commission invite les leaders à redoubler d’ardeurs pour l’unité des Forces démocratiques , Républicaines et progressistes.
Enfin elle invite les leaders à intensifier les campagnes d’information auprès des populations sur la situation réelle du pays et les objectifs du Front."
CISSÉ LO, LE TRUBLION
Rebelle, loufoque, impulsif, téméraire, le député de l'APR n’en finit pas de se singulariser avec ses sorties malheureuses sans être inquiété, ni par les autorités judiciaires encore moins par son mentor politique, qu'il ne cesse de tourner en dérision
Il est tristement entré dans l’histoire du Parlement sénégalais. Rebelle, loufoque, très impulsif, téméraire, inculte, le député Moustapha Cissé Lo n’en finit pas de se singulariser avec ses sorties malheureuses. Téméraire, il dit, publiquement, connaitre des vendeurs et consommateurs de drogue, des blanchisseurs d’argent, des délinquants de grands chemins… Jamais il n’est inquiété, ni par les autorités judiciaires encore moins par son mentor politique qu’il ne cesse de tourner en dérision.
Insulteur public, flingueur, corrosif… Moustapha Cissé Lo, le colosse de l’Assemblée, tire sur tout ce qui bouge. Volubile, impétueux, impénitent, il est devenu célèbre sous le règne du président Abdoulaye Wade. C’était en 2005, lorsqu’il semait la terreur avec son révolver, dans l’enceinte du Conseil régional de Diourbel. Un jour, n’eût été la prompte intervention des hommes du commissaire Cheikhna Keita, le pire allait s’y produire. ‘’Il n’y a pas eu de grande panique, car l’intervention de la police a été rapide. Sur demande du président du conseil régional (Oumar Sarr), il fut arrêté avant d’être libéré plus tard, sur instruction des plus hautes autorités d’alors’’, confie un témoin. De là vient d’ailleurs son sobriquet ‘’El Pistoléro’’. L’homme qui dégaine plus vite que son ombre.
Nous étions au summum de la guerre Wade-Idrissa Seck. Au Conseil régional de Diourbel, il y avait, d’une part, les partisans de l’ex-Premier ministre, amenés par le président du conseil Oumar Sarr (à ne pas confondre avec celui de Dagana) ; d’autre part, ceux de l’ancien président de la République dont Cissé Lo. Ce dernier avait d’ailleurs réussi à atteindre son objectif, puisque, par la suite, le conseil régional sera dissous et placé sous délégation spéciale par l’Exécutif. Depuis, Cissé Lo n’a eu de cesse de dégainer, pour un oui ou un non. Mais jamais, il ne sera inquiété par les différents pouvoirs qui se sont succédé.
En fait, l’homme a été de tous les régimes. Il a mangé dans toutes les sauces, comme disent certains. D’abord socialiste, il a abandonné le navire dès la chute des verts en 2000. Il a rejoint les bleus du Pds aux côtés desquels il s’est battu corps et âme, pendant près de 10 ans. Il aura tout de même le mérite de quitter la barque libérale, bien avant la chute de Wade. Avec Macky Sall - c’est même là un de ses rares mérites, pour ne pas dire le seul. D’autant plus qu’il a perdu presque toutes les batailles : Locales 2014, Référendum 2016, Législatives 2017, Présidentielle 2019…. Même aux Législatives de 2012, alors que le président Sall était au summum de sa gloire politique, il n’avait pu conquérir son quartier.
Malgré tout, il pourra se targuer d’avoir risqué de se faire expulsé de l’Assemblée nationale en 2009, sous le règne libéral, pour avoir été avec Macky Sall, dès les premières heures de sa fronde. Etait-ce par principe ou simplement par frustration ? Ce qui est sûr, c’est que le concerné lui-même affirmait urbi et orbi ne pas bénéficier de toute la considération dont il se prévalait au sein de son ancienne formation. Après plusieurs actes, il finit par annoncer, avec fracas, sur les ondes de Walf Fm, en décembre 2008, sa démission de tous les postes de responsabilité qu’il occupait au niveau de la base, au Parti démocratique sénégalais.
Motif : Il disait ‘’en arriver à cette position, parce que dépité par ses frères libéraux qui le marginalisaient et ne l’informaient plus des activités du parti…’’, lit-on sur le site de ‘’Leral’’ qui reprenait Walf Fm. Plus tard, le Pds en déduisit que lui et Mbaye Ndiaye avaient démissionné de leur formation et procéda à leur remplacement à l’Assemblée nationale. Une loi votée expressément à cet effet disait, en effet, que tout député qui démissionne de son parti perd son mandat.
‘’J’ai créé l’Apr ; l’Apr c’est moi’’
Comme Mbaye Ndiaye, Cissé Lo fonce alors dans les bras de Macky Sall qui l’accueille à bras ouverts. Aujourd’hui, il s’en glorifie encore. ‘’Je suis marron-beige, criait-il de sa voix rauque cette semaine à l’Assemblée nationale, avec le gestuel des grands orateurs’’. Il ajoutait : ‘’J’ai créé l’Apr ; l’Apr c’est moi. Quand je me battais pour Macky Sall, personne n’osait dire quoi que ce soit. Certains parmi les responsables de cette Assemblée étaient avec Wade. D’autres me prenaient pour un fou. C’est Dieu qui a fait que je suis là où je suis. Je suis vice-président, puis président du Parlement de la Cedeao. Personne n’y peut absolument rien.’’
Comme si cela suffisait pour se permettre toutes les dérives. Cissé Lo n’en finit pas d’agresser son auditoire. Avec parfois une complicité déconcertante des autorités judiciaires. Très haute personnalité de l’Etat et de la Cedeao, il peut se permettre de dire connaitre de grands trafiquants de drogue, des blanchisseurs d’argent, des bandits de tout acabit, sans jamais être appelé à s’expliquer. Pourtant, il ne cesse de les défier publiquement. ‘’Il y a au Sénégal des personnalités qui fument du chanvre indien. Il y en a même qui le vendent. Si on détruisait les immeubles construits grâce à l’argent de la drogue, il n’en resterait plus rien. Je sais ce que je dis et si j’étais à la tête de la police, j’allais vous en édifier davantage. J’assume. Le procureur n’a qu’à me convoquer demain. Je le lui permets, malgré mes immunités. Je n’ai même pas besoin d’avocat…’’, criait-il, il n’y a pas longtemps.
Elément incontrôlable, Moustapha Cissé Lo n’épargne personne dans ses pamphlets. Hommes politiques, hommes de médias, même les religieux. En 2014, il s’était illustré, en s’en prenant vigoureusement à la famille maraboutique de Touba. Ce vendredi-là restera, à coup sûr, gravé dans sa mémoire. Des talibés, furieux, s’étaient rués vers sa maison à Gare Bou Ndaw, à Touba, l’avaient saccagée avant de l’incendier tout comme sa voiture.
Ainsi, tout le monde à son tour chez le tonitruant député. Violent, il l’est jusque dans le verbe. Et le premier à en souffrir, c’est son propre chef qu’il ne cesse de tourner en dérision. Véridique pour certains, il est grand maitre chanteur pour tant d’autres. En tout cas, pour Me Djibril War qui le prévient : ‘’Koussa ndaye ak sa baye yaroul, dinaala yar (S’il y a quelqu’un qui n’a pas été éduqué par ses parents, moi je m’en chargerai)’’, lâche-t-il, avant d’interpeller directement le président du parlement de la Cedeao. ‘’Je suis quand même un noble. Je ne parle pas dans le vide. Je m’adresse bien à Moustapha Cissé Lo… Les fausses factures, les chantages aux ministres, même au président vont prendre fin avec moi. Je vous le promets’’, met-il en garde face à ses collègues députés.
Il veut devenir milliardaire
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la dernière sortie de M. Lo, lors du passage du ministre de l’Agriculture à l’Assemblée nationale, ne l’a pas laissé indifférent. Un véritable ego trip qui, tout en dévoilant quelques pans du personnage atypique, a ont fait marré plus d’un. Dans ses envolées lyriques, le fils d’Aliou Lo clame : ‘’J’ai été à l’Oncad, à la Sonar. Je suis aussi opérateur semencier. J’ai eu ma carte d’import-export en 1981, mon permis en 1980, mon passeport en 1982. Je suis allé partout dans le monde, plus de 1 000 visas. Là, on m’attend au Méridien Président pour une rencontre sur le pétrole et le gaz. C’est moi qui vais l’ouvrir. Moi. Je vais faire le discours. Et on veut me prendre pour un fou. On ne veut pas m’écouter…’’
Cissé Lo ne s’est pas limité là. Il peste avoir investi 37 millions dans la campagne législative de Benno Bokk Yaakaar, 300 millions à la Présidentielle. Ainsi, espère-t-il un retour sur investissement pour devenir milliardaire à l’instar de l’homme d’affaire Aidara Sylla et Djinné qu’il dit avoir formé. A défaut, il menace ses frères d’armes : ‘’Lima xam buma ko wahé aduna touki. Vous allez prendre des bâtons pour aller bastonner vos ministres.’’
Homonyme de l’ancien député-maire de Louga, Moustapha Lo ne laisse personne indifférent. Pendant que certains le regardent juste pour délirer, d’autres l’adoubent pour ses sorties incendiaires contre son mentor. En véritable fou du village, il divertit, insulte, répugne. Mais c’est comme ça que Macky Sall l’aime. Lui qui en a fait non seulement un député, un vice-président de l’Assemblée nationale du Sénégal et, last but not least : le président du Parlement de la Cedeao où il se promène avec son ‘’journaliste’’ préféré Niang Xaragne Lo.
Vouée aux gémonies par nombre de concitoyens, l’homme qui a quitté Touba pour militer désormais à Dakar se défendait, égocentrique : ‘’Quand je me déplace, j’ai un cortège avec moi. Les présidents, les ambassadeurs, les ministres, tout le monde me rend les honneurs. Et au Sénégal, on dit que je ne suis rien…’’ C’était à la cérémonie de lancement du mouvement Xanthiando Dooreu Ndo de son autre ami Mame Ngor Diazaka. Et comme pour donner des gages de ses dires, il ajoutait comme s’il était à la quête d’une reconnaissance : ‘’George Weah me connait très bien. Quand il fêtait son anniversaire à la tête de l’Etat, il m’a reçu dans sa résidence privée avec mon épouse. Pour l’ouverture de la prochaine session budgétaire de la Cedeao à Abuja, vous allez désigner deux artistes qui vont faire le spectacle à la cérémonie d’ouverture. Là-bas, c’est moi qui décide.’’
La ‘CisséLomania’ sur les réseaux sociaux
En tout cas, dans les réseaux sociaux, c’est un véritable Cissé Lo mania. Ça partage, ça commente, ça polémique. Né en 1954 à Keur Mbarick, à Louga, le polygame accompli indispose bien des membres de sa formation politique. Mais les nombreuses sorties pour le recadrer semblent insuffisantes. Ses moments d’antenne sont toujours si hilarantes. Ses envolées, dignes des grands bouffons du Moyen-Age. Mais c’est aussi là une des particularités du bouffon : il est le seul, même sous la royauté, pouvant se moquer du roi sans conséquence.
Au Sénégal où l’on promet l’enfer aux détracteurs du chef de l’Etat, Cissé Lo, lui, peut tout se permettre sans la moindre conséquence. Qu’il connaisse des délinquants, qu’il dise donner de l’argent à des journalistes en échange de leur silence, qu’il insulte le premier des Sénégalais, personne ne réagit. C’est Cissé Lo ! Une passivité qui pousse d’ailleurs certains à se faire à l’idée que l’homme dit peut-être la vérité, quand il affirme être en possession de ‘’bombes’’ contre les plus hautes autorités du pays.
Aussi, au milieu de ses conseillers et collaborateurs qui l’abreuvent de compliments, Macky Sall a peut-être besoin d’un ‘’fou’’ qui ose lui dire quelques vérités. Un peu comme le garde-fou qui dit tout haut au chef ce que sa cour servile pense tout bas. Accusé d’être insolent dans son fief à Touba, il fulminait dans ‘’l’Observateur’’ : ‘’Maintenant, comme je suis insolent, qu’ils aillent voir ailleurs. Qu’aucun Mbacké-Mbacké ne vienne me poser des problèmes pour les cérémonies religieuses et pour l’obtention de passeports. C’est fini… ! Qu’on me laisse tranquille. C’est avec cette ‘insolence’ que je suis devenu président du Parlement de la Cedeao.’’
Le ‘’prophète’’ à la Cedeao, futur maire de Dakar, affirme : ‘’Comme on dit, nul n’est prophète chez soi. C’est au Sénégal qu’on dit : Cissé Lo dou dara (Cissé Lo n’est rien). Ailleurs dans la Cedeao, on me respecte. C’est moi le président. C’est moi qui décide…’’
GUERRE ÉPIQUE AUTOUR DE L'EAU
La confrontation entre la Sénégalaise des Eaux (SDE) et le ministère de l’Eau et de l’Assainissement pendant la procédure d’appel d’offres, cède la place à une nouvelle passe-d'armes entre travailleurs
La répartition des actions octroyées aux travailleurs a fini par installer une tension entre des collègues du secteur de l’eau. Les agents de la Sde et ceux de la Sones se livrent à une rude bataille. Si les travailleurs de la Sde pensent que leurs collègues de la Sones n’ont pas droit à des actions en tant que régulateur du secteur, ces derniers répliquent en les traitant de cupides. Pendant ce temps, les consommateurs sont privés d’eau dans plusieurs quartiers de Dakar.
La guerre de l’eau a fortement marqué l’actualité en 2019. La confrontation entre la Sénégalaise des Eaux (SDE) et le ministère de l’Eau et de l’Assainissement pendant la procédure d’appel d’offres, cède la place à une guerre épique des travailleurs.
En effet, le partage des parts dans le capital la nouvelle société EAU SENEGAL, a fini de diviser les travailleurs du secteur de l’eau. Les travailleurs de la SDE, ceux de la Sones et elrus collègues de l’Onas se crêpent le chignon.
Dans Eau Sénégal, les actions étaient répartis ainsi : 45% du capital social reviennent à la société attributaire du marché, la partie sénégalaise 55%. Ces actions sont réparties comme suit : secteur privé national 25 %, 25% pour l’Etat du Sénégal et 5% pour les salariés. Mais les travailleurs de la SDE ont toujours rejeté cette répartition en réclamant d’abord 15%. Maintenant ils exigent au minimum 10% parce que l’Etat a décidé de rajouter 5% aux travailleurs. Ce sont ces 5% qui sont à l’origine du quiproquo entre les travailleurs de la SDE et ceux de la SONES. Ainsi donc, la Sde se retrouvera avec ses 5% plus 1% et SONES et l’ONAS se partagent les 4%. Ce qui a mis en colère les travailleurs de Sde qui veulent avoir 10% ou rien. Leurs collègues de la SONES dénoncent leur cupidité. Bonjour la guerre.
Pour les agents de la SDE, leurs collègues de la SONES ne doivent pas bénéficier de parts dans le capital de Suez. Leur argument consiste à dire qu’un régulateur n’a pas le droit d’avoir des actions dans une entité dont il assure contrôle. Par analogie, ils soutiennent que l’Autorité de régulation des télécommunications et postes (Artp) ne peut être actionnaire par exemple à Orange.
Ainsi en tant que régulateur, estiment-ils, la Sones ne peut être actionnaire de Suez. Un argument battu en brèche par les travailleurs de la SONES qui pensent qu’ils ont bien droit à des parts à Suez. Puisque lors de la privatisation de la SONEES en 1996, on avait octroyé 3,5% aux agents de la SDE sur les 5% réservés aux travailleurs. Les travailleurs de la SONES et de l’ONAS se partageaient les 1,5% restants. Mais ils n’ont pas pu mobiliser l’argent nécessaire pour acheter leurs actions.
C’est ainsi que les agents de la SDE ont hérité plus tard des 5% octroyés aux travailleurs en rachetant les parts de la SONES et de l’ONAS (1,5). En tout état de cause, ce sont les consommateurs qui vont pâtir de cette guerre. Déjà que l’eau ne coule plus dans plusieurs quartiers de Dakar.