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6 octobre 2025
QUAND LES ENFANTS DEVIENNENT PRISONNIERS DE LEUR SOCIÉTÉ
Des cas de maltraitances et d’abus sont fréquemment perpétrés contre des enfants. La pédophilie, les meurtres, les viols et les sévices corporels sont devenus presque le quotidien de plusieurs enfants.
Des cas de maltraitances et d’abus sont fréquemment perpétrés contre des enfants. La pédophilie, les meurtres, les viols et les sévices corporels sont devenus presque le quotidien de plusieurs enfants.
C’est des récits horribles de jeunes garçons qui disent être des victimes de leur maire coranique Mouhamed Habibou Gueye, qui barrent la unes des journaux. Dans sa parution d’hier, mercredi 12 février 2020, le quotidien Libération donne la parole à 7 jeunes garçons âgés de moins de 15 ans qui se livrent à de poignants témoignages. Tous ont d’après leurs dires, étaient victimes des atrocités de Mouhamed Habibou Guèye. Un triste sort qu’ils partagent avec beaucoup d’autres anciens pensionnaires du «daara» de ce dernier à Ouakam qui, sur injonction de leur bourreau, ont préféré garder le silence depuis plusieurs années.
Selon toujours, le quotidien Libération, l’accusé est coutumier des faits puisqu’il en commet depuis 1999. Un prédateur sexuel qui en cache bien d’autres prédateurs sexuels. En effet, les cas de pédophilie rapportés par la presse sont nombreux. Un formateur de football français à Dakar Sacré-Cœur du nom d’Olivier Sylvain, est au cœur d’un scandale de pédophilie sur des pensionnaires. En effet, à la date du samedi, 4 présumés victimes ont déposé une plainte commune contre le mis en cause. Il s’en suivra d’autres comme le révèle un communiqué du centre de formation. Deux autres nouvelles victimes ont été découvertes dans la journée du 10 février.
A côté de la pédophilie, il y’a aussi les viols sur des mineurs. En juillet dernier, une affaire de viol, avait secoué la ville de Thiès. Un jeune garçon répondant au nom de S. Ndiaye, né le 29 septembre 2016, a été sauvagement abusé au quartier Bayal Khoudia Badiane.
Des maniaques sexuels, il en existe. C’est à l’image de ce maitre coranique jugé en flagrants délits au tribunal de Pikine/ Guédiawaye le vendredi 7 février 2020.
Poursuivi pour viol commis sur un talibé de moins de 13 ans, il a reconnu être un habitué des faits. Au moins, il a abusé de 11 garçons mineurs. Pour le viol et abus, les victimes n’ont pas très souvent l’habitude à dénoncer les sévices subis. En conséquence, beaucoup des cas sont étouffés surtout s’ils ont eu lieu dans le cercle familial.
Des enfants abusés même au sein de leurs familles
C’est une assistance stupéfaite qui n’a pas manqué parfois de verser des larmes, qui a assisté avant-hier, mardi 11 février, au procès de Seynabou Ndiaye, accusée d’avoir rendu aveugles ses deux belles-filles. N et F Gueye ont perdu la vue après un séjour de 6 mois au domicile de leur père à cause de produits de lessive injectés dans leurs yeux par leur marâtre. Cette affaire qui connaitra son épilogue le 25 février prochain, après le délibéré de la chambre criminelle, rappelle aussi un cas similaire. En octobre dernier, c’est l’image d’une mère affligée qui était au-devant de la scène.
La dame Coumba Gagnesiry, n’avait pas du tout apprécié l’état dans lequel se trouvait son enfant de retour d’un séjour chez son père à Mbour. L’épouse de ce dernier a été accusée d’avoir porté des coups qui, ont causé une fracture à la main au petit. Des statistiques de comité de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants montre une prévalence importante des viols.
668 cas d’agressions sexuelles sur des mineurs ont été recensés entre 2017 et 2018 par l’organisation. Pis, 706 femmes ont été violées à la maison, en rentrant du travail ou dans la rue, selon ses chiffres. A côté des viols et autres abus sexuels, la vie des enfants est purement et simplement abrégée. Des meurtres et des enlèvements se sont multipliés ces dernières années. A Mbour, en ce début 2020, c’est une petite fille, qui a été retrouvée morte et abandonnée dans un bâtiment en construction après avoir été enlevée. En octobre 2019, deux enfants ont été tués dans leur sommeil à Touba. Leur meurtrier n’est toujours pas appréhendé. Des cas qui viennent donc s’ajouter au décompte macabre de 2018, ou plusieurs enfants ont été lâchement tués.
La situation des enfants talibés, un souci au quotidien
Les talibés retrouvés enchainés à Ndiagne dans la région de Louga, a défrayé la chronique les semaines écoulées. Le marabout incriminé avait été arrêté avant de recouvrer la liberté après un procès mouvementé du tribunal de grande instance de Louga. Des jours, plus tard un autre cas a été signalé par la presse. Il s’agit d’un enfant battu à mort par le surveillant d’un daara sous prétexte qu’il n’a pas mémorisé sa leçon du jour. C’était à Thiel, dans le département de Linguère. A Kaolack aussi, un marabout été condamné pour avoir enchainé des enfants. On ne devrait donc pas s’étonner que des rapports des organisations des droits de l’homme épinglent le Sénégal. A l’instar de Human Right Watch, qui, dans son rapport 2019, a fait part de plusieurs manquements dans la prise en charge des enfants talibés.
KEDOUGOU : LA DOUANE SAISIT DE L’OR BRUT ET DE LA CYANURE
La Brigade mobile des Douanes de Kédougou a saisi, mercredi, 1,444 kg d’or brut d’une valeur de 33 millions 200 mille francs CFA
La Brigade mobile des Douanes de Kédougou a saisi, mercredi, 1,444 kg d’or brut d’une valeur de 33 millions 200 mille francs CFA, a appris l’APS de source douanière.
La saisie a été effectuée sur un bus immatriculé au Mali en partance pour Bamako via le corridor Sud, a précisé le Bureau des Relations publiques et de la Communication de la Direction générale des Douanes dans un communiqué.
La même source indique trois prévenus un malien, un sénégalais et un burkinabé sont appréhendés. Elle signale que la procédure suit son cours.
Le communiqué rappelle que les agents de la même Subdivision (Kédougou) avaient intercepté le jeudi 06 février une livraison de 135 kg de Cyanure, un produit « hautement toxique » utilisé dans les sites d’orpaillage.
Le cyanure était conditionné dans des sacs entreposés au fond d’un camion frigorifique, explique le communiqué, soulignant que l’opération de « livraison surveillée » a réussi grâce à une synergie d’action entre la Brigade mobile des Douanes de Kédougou et la Brigade mobile des Douanes de Saréya sous la supervision du Parquet de Kédougou.
Il signale que le propriétaire, un burkinabé et le convoyeur, de nationalité sénégalaise, ont été aussi interpelés et mis à la disposition de la Justice.
Selon le Bureau des Relations publiques et de la Communication, « les Unités douanières de la Subdivision de Kédougou saisissent de plus en plus des produits chimiques tels que le cyanure et le mercure ainsi que des bâtons de dynamite et de mèches d’allumage ».
Ces produits, utilisés dans les sites d’exploitation clandestine d’or, « sont nuisibles » à l’environnement et exposent les populations à de graves conséquences de santé.
JOJ DAKAR 2022, DIAGNA NDIAYE ENROLE LE CANADA
Dans le cadre de la préparation des jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) Dakar 2022, le ministre des sports Matar Ba a rencontré le Premier ministre du Canada en vue de renforcer la coopération sportive entre le deux pays.
Dans le cadre de la préparation des jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) Dakar 2022, le ministre des sports Matar Ba a rencontré le Premier ministre du Canada en vue de renforcer la coopération sportive entre le deux pays. L’occasion pour les deux présidents des Comités olympiques des deux pays, en l’occurrence Mamadou Diagna Ndiaye et son homologue canadien David Shoemaker, de signer un protocole d’entente. La rencontre s’est tenue hier, mercredi 12 février, au parc sportif sur la corniche. Ainsi, après la Chine et la France, Mamadou Diagna Ndiaye enrôle le Canada.
Les préparatifs pour les JOJ Dakar 2022 avancent sur un bon rythme. Après la réunion informative tenue récemment entre le ministre des Sports, le président du comité olympique et les différentes fédérations entre autres, afin de mettre à niveau tous les acteurs concernés par l’organisation de cet évènement mondial, le ministre Matar Ba et les membres du comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss) sont passés à la vitesse supérieure. En effet, dans le cadre de la recherche de partenaires, Mamadou Diagna Ndiaye et son homologue canadien David Shoemaker ont signé hier, mercredi 12 février, un protocole d’entente. Matar Ba qui s’est d’abord félicité de ce partenariat a réitéré la volonté du président Macky Sall d’accompagner le sport.
«Notre pays, à travers la vision du Président de la République est en train de gagner le pari de devenir une nation de sport et de sportifs». Il explique ce fait par les résultats «forts élogieux» au plan africain et mondial ainsi que la décision historique du Comité international olympique (CIO) de confier l’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse de 2022 à notre pays. Selon lui, la signature de cet accord répond à une grande préoccupation car, il va «permettre à notre pays de bénéficier de l’expérience et de l’expertise du Canada en matière d’organisation d’évènements sportifs de dimension mondiale». «Ces accords permettront également d’accompagner nos fédérations et nos athlètes qui manquent de moyens matériels. Ce qui leur permettra de bien mener leurs préparations», renchérit-il.
A cet effet, il annonce que son département ainsi que le comité olympique national sont engagés à être prêts à 6 mois du début de cet évènement mondial : «les infrastructures qui accueilleront ces évènements seront prêtes à 6 mois du démarrage de la compétition», affirme-t-il. De ce fait il a tenu à remercier le comité olympique de son travail «remarquable» en relevant le défi de la co-construction et en maximisant au mieux les offres de services mais aussi de sa collaboration avec des pays amis comme le Canada. David Shoemaker, président du comité olympique canadien justifie la signature de ces accords par une collaboration entre les deux pays qui ne date pas d’aujourd’hui. «Ces accords font suite à plusieurs rencontres entre le Sénégal et le Canada dont une à Paris et une autre à Lausanne. Ils entrent dans le cadre du développement des athlètes, au partage d’expertises techniques et à la contribution d’équipements sportifs» précise-t-il.
La cérémonie a été clôturée par une distribution d’équipements sportifs aux jeunes basketteurs de Seed académie. Son patron Amadou Gallo Fall et non moins président de la NBA Afrique s’est dit très satisfait de cette rencontre. Pour lui, des rencontres de cette nature doivent être pérennisées car elles contribuent au développement du Sénégal en général et du Basketball en particulier. Le premier ministre Canadien, a, de son côté, salué le partenariat entre les deux pays puis appeler à l’encouragement des jeunes à pratiquer le sport tout en énumérant les effets thérapeutiques qu’il contient.
VIDEO
REVUE DE PRESSE RFM
revue de presse JEUDI 13 FEVRIER 2020 avec Mouhamed Ndiaye
Plusieurs journaux de la livraison de jeudi de la presse quotidienne mettent en exergue le niet du président sénégalais Macky Sall au Premier ministre canadien concernant la légalisation de l’homosexualité, en marge de la visite officielle que Justin Trudeau effectue à Dakar.
"Macky dit non à Justin Trudeau", sur la question de la légalisation de l’homosexualité, affiche Rewmi quotidien par exemple, à l’image de la plupart des journaux dont les comptes rendus de la conférence de presse conjointe animée mercredi par les deux leaders ne retiennent quasiment que ce seul sujet.
Selon L’AS, le président Sall reste "intraitable sur la question" de la légalisation de l’homosexualité. "On ne peut pas dire qu’il faut demain légaliser l’homosexualité au Sénégal et que ce sera le Gay Pride", a-t-il dit en réponse au Premier ministre canadien.
"Notre société ne l’accepte pas...Nos lois interdisent les relations contre-nature", insiste Macky Sall dans des déclarations rapportées par l’AS. Les mêmes propos du président sénégalais, à quelques mots près, font la Une du Soleil.
Le chef de l’Etat sénégalais "n’a pas fait (...) dans la dentelle pour clarifier la position du Sénégal par rapport à l’homosexualité. Si Macky Sall a conforté l’idée du Premier ministre canadien Justin Trudeau pour qui le Sénégal est une grande démocratie, il a tenu à réaffirmer une position mettant en relief la spécificité de la société sénégalaise", écrit Le Soleil.
"Macky ne transige pas" devant Justin Trudeau, "un des plus fervents défenseurs" de la communauté gay (Enquête), comme il avait opposé une fin de non-recevoir au président Barack Obama à l’époque, note Vox Populi.
"Après Obama, Macky coince le PM canadien" sur la question de la légalisation de l’homosexualité, en lui rappelant qu’au Sénégal, "nous sommes à l’aise avec nos lois sur ce plan".
Ce faisant, "Macky douche Trudeau", souligne Kritik’. "Sans sourciller, avec un wolof bien utilisé pour éviter tout amalgame", ajoute le même quotidien, le président Sall a évoqué la question de l’homosexualité "avec la même fermeté que lors de son face-à-face avec Barack Obama".
De cette manière il "résiste à la pression" de son hôte en faveur de la promotion de l’homosexualité, note Walfquotidien. "Il a encore dit non. Le chef de l’Etat tient toujours tête aux puissances occidentales" sur cette question, indique le journal.
Le Témoin quotidien use d’un titre très peu conventionnel ("droit d’honneur") pour évoquer le "refus catégorique" du président Sall à la demande de Justin Trudeau, Le Quotidien également se veut tout aussi inspiré avec sa manchette ("pas gay") sur la même question.
Le dernier propos sur cette affaire pourrait être celui du quotidien L’Observateur selon lequel le président Sall "n’entend nullement céder aux lobbyings manœuvrant pour la légalisation de l’homosexualité au Sénégal. Il l’a démontré hier mercredi avec fermeté" avec "Justin Trudeau qui a tenté de convaincre diplomatiquement le Sénégal d’accepter les minorités sexuelles".
Le même journal ouvre sur un autre sujet de société au menu des quotidiens depuis trois jours, à savoir l’affaire de pédophilie impliquant un éducateur de football exerçant à Dakar Sacré-Cœur, un centre de formation dakarois.
"Confidences glaçantes des victimes du pédophile de DSC", à savoir olivier Brice Sylvain, un ressortissant français qui a passé mercredi sa première nuit à la prison de Rebeuss, à Dakar, rapporte L’Observateur.
Le mis en cause, responsable de la cellule performance de DSC, est "accusé de pédophilie et viol sur des footballeurs mineurs", écrit le journal, citant le psychologue Serigne Mor Mbaye selon lequel la trajectoire psycho-affective des victimes et leur orientation sexuelle "peuvent être bouleversées".
Tribune, constatant l’ampleur de la présence d’entreprises françaises au Sénégal, affirme que la France "recolonise le Sénégal". "De la banque à l’autoroute en passant par la télévision jusqu’au transfert d’argent, la mainmise de la France sur l’économie sénégalaise est bien réelle", écrit le journal.
Sud Quotidien interroge un responsable de l’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir, sur "les raisons de l’ébullition du front social". "Nous avons failli", répond Mameboye Diao, responsable du parti au pouvoir à Kolda (sud). Il indexe, par cette réponse, des erreurs commises selon lui par le régime en place.
Les auditions dans l’affaire Fallou Sène ont démarré mardi
Le procureur de la République l’avait annoncé lors de sa dernière sortie médiatique. Eh bien ! Le dossier de Fallou Sène, l’étudiant qui a été tué lors des échauffourées entre gendarmes et étudiants à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, avance depuis mardi. Des sources proches du dossier renseignent que le doyen des juges d’instruction a entamé les auditions dans le fond depuis mardi dernier. D’après les sources de «L’As», le juge d’instruction a convoqué trois personnes pour les auditionner. Mais seul le lieutenant Sané, présumé meurtrier de Fallou Sène, a répondu à la convocation du magistrat. Il a été auditionné par le juge. Selon nos sources, les deux autres gendarmes n’ont pas déferré à la convocation du magistrat instructeur. Pour cause, ils n’ont pas reçu à temps leurs convocations. Mais les auditons se poursuivent. Tout compte fait, le doyen des juges va bientôt clôturer l’instruction. Fallou Sène est décédé le 15 mai 2018.
Le fugitif Amadou Diallo tombe à Ziguinchor
Arrêté pour meurtre et actes de barbarie en 2016 sur un agent de la Sonatel à Ziguinchor, Amadou Diallo avait été placé sous mandat de dépôt à la prison de Ziguinchor. Seulement, il n’avait pu supporter les conditions de détention et était tombé malade. Vu la dégradation de son état de santé, il a été transféré à Dakar, précisément à l’hôpital de Thiaroye. Mais à peine guéri, Amadou Diallo s’évade de l’hôpital et retourne à Ziguinchor pour replonger dans ses activités illicites partagées entre agressions et vols. Il a terrorisé les habitants du quartier Goumel en multipliant les vols. Mais les éléments du Commissaire central Adramé Sarr l’ont mis hors d’état de nuire. Pris en flagrant délit de vol, Amadou Diallo a été dénoncé au Commissariat central de Ziguinchor qui a dépêché ses éléments pour l’arrêter avant de le conduire dans leurs locaux. Face aux enquêteurs, Amadou Diallo a reconnu les faits. Les policiers qui voulaient en savoir plus sur son identité ont interrogé le fichier de la police. A leur grande surprise, ils se sont rendu compte qu’Amadou Diallo était un délinquant multirécidiviste en cabale. Suffisant pour qu’il soit placé en garde à vue pour vols multiples avec escalade. Mais le quidam risque un retour de parquet avec le délit d’évasion. C’est dire qu’Amadou Diallo est dans le pétrin.
Le lutteur «Armée» arrêté pour agression
Les hommes du Commissaire Khady Diouf de Malika ont mis la main sur un lutteur qui excelle également dans l’agression. Surnommé «Armée » dans le monde de la lutte, il avait établi son quartier général à Mbeubeuss. Sadique, il n’hésitait pas avec sa bande de trois personnes à utiliser des machettes pour s’attaquer violemment aux passants même en plein jour. Mais les éléments du commissaire Khady Diouf ont mis fin à ses activités délictuelles. Le lutteur est mis aux arrêts depuis lundi dernier pour vols avec violence. Il a été déféré au parquet hier et placé sous mandat de dépôt.
Disponibilité des médicaments pour l’épilepsie
Lors de la célébration de la Journée internationale contre l’épilepsie, les acteurs avaient dénoncé la rupture fréquente de médicaments pour les épileptiques. Cette plainte n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Dans un communiqué, la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (Pna) tient à rassurer les malades, mais aussi les structures sanitaires, de la disponibilité des médicaments contre la maladie. Selon la Pna, cette disponibilité va couvrir au minimum l’année 2020/2021 avec des molécules de qualité et en quantité. Il s’agit principalement de la chlorpromazine injectable, du Tégretol, du Gardénal et du valproate de sodium. Ainsi, la rupture de stock de ces médicaments ne sera plus qu’un mauvais souvenir si la Pna tient sa promesse.
Saisie de 1,444 kg d’or brut
La Douane intensifie son combat contre la criminalité transfrontalière organisée. Les Brigades des Douanes de la Subdivision de Kédougou ont effectué une saisie importante d’or brut et de cyanure au cours d’un contrôle et d’une opération de livraison surveillée. En effet, la Brigade mobile des Douanes de Kédougou a mis la main hier, vers 2h du matin, sur 1,444 kg d’or brut d’une valeur de 33,200 millions Fcfa. L’or a été saisi dans un bus immatriculé au Mali en partance pour Bamako via le corridor sud. Les gabelous ont mis aux arrêts trois personnes. Il s’agit d’un Malien, d’un Sénégalais et d’un Burkinabé. Une enquête est ouverte et la procédure suit son cours.
La Douane saisit 135 kg de Cyanure
Restons avec les agents de la Brigade mobile des Douanes de Kédougou qui ont intercepté, jeudi 6 février, vers 1h du matin, une livraison de 135 kg de Cyanure, un produit hautement toxique, utilisé dans les sites d’orpaillage. D’après un communiqué de la Douane parvenu à «L’As», le cyanure était conditionné dans des sacs entreposés au fond d’un camion frigorifique. Selon la même source, l’opération de livraison surveillée a été réussie grâce à une synergie d’actions entre la Brigade mobile des Douanes de Kédougou et la Brigade mobile des Douanes de Saréya sous la supervision du Parquet de Kédougou. Le propriétaire, un Burkinabé et le convoyeur, de nationalité sénégalaise, ont été aussi interpellés et mis à la disposition de la Justice. Il faut noter que les douaniers de Kédougou saisissent de plus en plus des produits chimiques tels que le cyanure et le mercure ainsi que des bâtons de dynamite et des mèches d’allumage. Utilisés dans les sites d’exploitation clandestine d’or, ces produits sont nuisibles à l’environnement et exposent les populations à de graves conséquences de santé. En plus des infractions douanières relatives à l’introduction frauduleuse de ces produits, les personnes qui s’adonnent à ce trafic commettent également des délits environnementaux et sanitaires.
Le manager de Viviane et Cie envoyés en prison
Après deux retours de parquet, le manager de Viviane Chedid et ses acolytes ont fait face hier au juge d’instruction. Le procureur de la République a transmis leurs dossiers au redoutable juge du 8e cabinet, Mamadou Seck qui est réputé avoir la gâchette facile. Puisque le procureur a requis un mandat de dépôt, le juge n’avait pas d’autre choix. Ainsi, il a placé sous mandat de dépôt Djidiack Diouf, Petit Mbaye et la dame K. K. D’après nos sources, la dame a servi pendant 33 ans à l’ambassade d’Italie à Dakar. Elle se retrouve en prison à quelques mois de sa retraite après de loyaux services rendus à l’Italie. Si elle est reconnue coupable, elle risque de tout perdre, mais puisqu’il y a une présomption d’innocence, osons croire.
Les pédophiles violeurs écroués
Ils sont de nationalités différentes, mais ils sont poursuivis tous pour des affaires de mœurs. En effet, les deux présumés pervers Mouhamed Habibou Guèye et Olivier Brice Sylvain ont passé toute la matinée d’hier dans la cave du tribunal de Dakar. Et dans l’après-midi, c’était le défilé des présumés maniaques sexuels dans le cabinet du doyen des juges d’instruction de Dakar, Samba Sall. Ce dernier les a placés sous mandat de dépôt. Mais ils vont devoir patienter pendant au moins six mois à la prison de Rebeuss le temps de voir le sort que le doyen des juges leur réservera. Pour rappel, Mouhamed Habibou Guèye est poursuivi pour viol sur mineurs âgés de moins de 13 ans, pédophilie, détournement de mineurs, actes contre-nature et charlatanisme. Quant à Olivier Brice Sylvain, le désormais ex-responsable de la cellule performance de l’As Dakar Sacré-Cœur, il est soupçonné d’avoir abusé de joueurs mineurs.
Dernier jour de visite de Justin Trudeau
En visite officielle au Sénégal, le Premier ministre canadien va rencontrer aujourd’hui des femmes sénégalaises qui participent aux missions de la paix dans le cadre du premier cycle de financement du fond «ELSIE». Ce programme lancé en mars 2019 par ONU-Femmes, dont le Sénégal fait partie des 15 pays pilotes, vise la promotion et l’autonomisation de la femme. Pour Justin Trudeau, le fait d’inclure davantage les femmes dans tous les domaines de l’économie mène à de meilleurs résultats. «On doit arrêter de demander pourquoi l’inclusion des femmes et des filles et plutôt demander comment peut-on continuer à tolérer leur exclusion », s’interroge l’hôte de Macky Sall. Le Premier ministre canadien va également s’entretenir avec des jeunes à l’université Cheikh Anta Diop avant d’échanger avec des représentants du milieu des affaires. Pour Justin Trudeau, ces activités vont permettre de tracer les grandes lignes d’une coopération renouvelée entre le Sénégal et le Canada.
La dote fixée à 26 000 Cfa
Dans la cité religieuse de Touba, il faut désormais débourser 26 000F constituant la dot pour célébrer le mariage dans une mosquée. C’est le «Ndiguel» (directive) pris hier à Porokhane par le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké. Le patriarche de Darou Miname a chargé le Dahira Moukhadmatoul Khidma de veiller à l’application stricte de cette nouvelle mesure dans la capitale du Mouridisme. Et d’après Serigne Cheikh Abdou Latif Mbacké qui a rendu publique cette décision du guide mouride, cette hausse est motivée par la conjoncture actuelle qui fait que la somme de 16 000 F ne permet plus de satisfaire l’ensemble des dispositions à prendre en compte pour organiser la célébration de mariages dans les mosquées à Touba.
Dr Cheikh Oumar Hanne
Le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Cheikh Oumar Anne, prend part à la conférence internationale sur la sécurité nucléaire dont le thème est : «Soutenir et intensifier les efforts de l’Agence internationale de l’Energie Atomique (AIEA)». Cette rencontre qui se tient à Vienne réunit plus de 66 ministres représentant les Etats membres. Dans leur déclaration, les différentes délégations ont magnifié le travail de l’AIEA pour aider les Etats membres à mettre en place et améliorer les régimes nationaux de sécurité nucléaire efficaces et durables. En marge de la conférence, Dr Cheikh Oumar Anne s’est entretenu avec le Directeur général de l’AIEA, le Directeur de la Coopération Technique, Division Afrique et le Directeur de la Sécurité nucléaire.
La société ED Citelum Sarl déboutée
La société ED Citelum Sarl a fait comparaître hier 11 de ses employés devant la barre des flagrants délits pour abus de confiance et commerce déloyal. Mais la poursuite n’a pas prospéré parce que la partie civile a été déboutée. Les prévenus ont été relaxés. Lors des débats, le représentant de la société, Ibrahima Koné, a accusé les mis en cause d’avoir utilisé leur numéro de téléphone pour faire des transactions à travers Orange Money. A l’en croire, cela a fait perdre à la boîte des centaines de millions. Il renseigne que leur société compte plus de 3 000 prestataires sur l’ensemble du territoire. Ibrahima Koné soutient que l’équipe enquêteuse de la boîte a constaté une perte de 2 millions par jour. Le juge lui a fait savoir qu’il n’y a pas eu de rapport d’expertise qui justifie ces dires. Par contre, les prévenus qui sont au nombre de 11 ont nié les faits et précisent que leurs chefs de service n’ont jamais mentionné qu’utiliser leurs portables était un délit. L’avocat de la partie civile, Me Mamadou Diallo, a réclamé 50 millions pour toutes causes et préjudices confondus. Le parquet a requis l’application de la loi. La défense a plaidé la relaxe. Finalement le juge a débouté la société EDCitelum Sarl.
VIVIANE CHIDID - DJIDJACK DIOUF, LUMIÈRE SUR UNE RELATION PARTICULIÈRE
C’est l’histoire d’une rencontre anodine qui a fini par marquer ses acteurs. Entre Djidjack et Viviane la complicité, sur un plan professionnel, avait fini par emprunter les contours de deux faces d’une même pièce.
Le manager de Viviane Chidid, est en train de vivre le début d’un cauchemar. Impliqué dans une affaire de trafic de visas, Djidjack Diouf est depuis vendredi, balloté entre la Section de recherches, le tribunal et le commissariat central de Dakar. Dans ce méli-mélo, c’est la position prise par son ex (?) protégée qui surprend plus d’un, tant les relations entre la chanteuse et le manager avaient fini par dépasser le cadre professionnel. A tel point que la tournure prise par la fraternité qui date de plusieurs années en a surpris plus d’un. Flashback sur le compagnonnage d’un duo sur scène qui pourrait finir en duel devant le juge.
C’est l’histoire d’une rencontre anodine qui a fini par marquer ses acteurs. Entre Djidjack Diouf et Viviane Chidid, la complicité, sur un plan professionnel, avait fini par emprunter les contours de deux faces d’une même pièce.
L’un se démenait dans l’ombre pour mettre l’autre en lumière. Tout au long des dernières années de sa carrière, Viviane Ndour ne cessait de vanter la loyauté de celui qui fut son bouclier après son premier retentissant divorce avec son ex-mari et mentor, Bouba Ndour, frère du célèbre chanteur Youssou Ndour.
AU DÉBUT, ÉTAIT LE DIVORCE ENTRE VIVIANE ET BOUBA NDOUR
Un proche du duo Djidjack – Viviane nous narre les débuts. « Djidjack était un employé de Bouba Ndour. Un homme de confiance pour lui. Il lui gérait plusieurs affaires et c’est lui que Bouba envoyait un peu partout quand il fallait s’occuper de certaines démarches administratives.
Il était tellement dévoué à la tâche que, quand le couple Ndour éclata, c’est à lui que Viviane a pensé pour occuper de ce grand vide que le producteur allait laisser dans sa vie professionnelle. Il lui fallait un autre manager après le divorce avec Bouba Ndour et Djidjack était la personne qui maitrisait le mieux tout le circuit. »
C’est le début d’une aventure. Alors que beaucoup d’observateurs du showbiz prédisaient un échec à la bimbo alors lâchée par la puissante machine de la famille Ndour, Viviane maintenait le cap entre productions de qualités, concerts ici et ailleurs et une image artistique toujours lisse.
A force de trouver en l’ex coursier de son ex-mari un protecteur et une épaule sur laquelle s’appuyer, Viviane avait fini par développer avec Djidjack un amour fraternel sans relief. « Djidjack a même donné le prénom de Viviane à une de ses filles. C’est un excellent hommage à leur collaboration. A chaque fois qu’elle devait organiser une sortie en public, un évènement, un spectacle ici ou à l’étranger, il était aux avant-postes et s’occupait de tout, jusqu’au moindre détail, avec un dévouement de maniaque », nous souffle cet autre proche des deux.
VIVIANE, MARRAINE DE LA FILLE DE DJIDJACK... « IL EST PLUS QU’UN FRÈRE »
Mais, plus que les témoignages de membres de leur entourage, c’est celui de Viviane même, lors de la soirée anniversaire de son groupe au Grand Théâtre, en 2016. « Djidiack est plus qu’un frère pour moi. Il a toujours été mes côtés comme personne. Il reste une personnalité incontournable dans l’évolution de ma carrière. Merci frère ! », déclarait Viviane Chidid, en hommage à celui qui est aujourd’hui empêtré dans un scandale de trafic de visas et autres titres de voyage.
« Pendant les tournées du Djolof Band à l’international, c’est Djidjack qui s’occupait de toutes les démarches auprès des consulats pour l’obtention de visas des artistes et accompagnants du groupe. Pour faire simple, tout le volet administratif était entre ses mains. » En un mot comme en mille, il était l’homme qui soufflait à l’oreille de la diva.
Mieux, dans le cadre de cette arrestation de son manager, les proches de Viviane que nous avons interrogés restent catégoriques : « Il n’y a pas l’ombre d’une intention de lâcher Djidjack. Viviane sait être très reconnaissant envers cet homme à qui il doit beaucoup. Il se trouve juste que dans ce contexte, il n’est pas indiqué qu’elle se présente en public avec tout ce qu’il peut y avoir comme interprétation ou erreur de communication. »
Une autre source proche du manager révèle également que le lien n’a jamais été rompu entre les deux.
Hier, alors qu’il était à la cave du tribunal de Dakar, Djidjack Diouf aurait reçu un soutien en la présence du frère de la chanteuse, Robert Chidid, qui aurait même craqué et fondu en larmes à sa vue, pendant qu’il était transféré vers le commissariat central après un deuxième retour de parquet.
« Robert a pleuré toutes les larmes de son corps. Il a même dit qu’il n’a pas pleuré lors du décès de ses parents mais il était inconsolable hier, parce que lui est témoin de la relation particulière avec Viviane. »
Egalement, nous souffle-t-on, cette dernière s’activerait en coulisses pour tirer son ami de ce précipice et serait très marquée par ce qui est arrivée : « Viviane a très mal pris tout ceci. Elle ne cesse de pleurer et a fait déjà deux tours dans une clinique de la place », raconte la même source, sans être en mesure de donner plus de détails à ce propos.
DJIDJACK DIOUF SOUS CONTRÔLE DEPUIS 2017 POUR LES MÊMES FAITS
À la lumière de la proximité qui les a unis pendant plus d’une décennie, beaucoup sont surpris de la tournure prise par tout ce qui a suivi l’arrestation du manager. Ce dernier a-t-il abusé de la grande confiance placée en lui par la chanteuse ?
Possible, si l’on en croit la réaction de celle-ci qui, dès l’ébruitement de l’affaire, a semblé choquée, convoqué la presse pour se blanchir et surtout annoncer une plainte, pour se constituer partie civile dans cette histoire qui va écorner l’image de son groupe.
« Sur conseil de mon avocat, je ne peux pas évoquer cette affaire. Mais j’ai déjà porté plainte et la justice fera son travail », a-t-elle alors déclaré face aux médias, même si, selon des informations parvenues à Emedia.sn, jusqu’ici, aucune plainte n’a été enregistrée par les pandores de la Section de Recherches, qui ont procédé à l’arrestation de Djidjack et ouvert une enquête contre Viviane.