La Sonatel en partenariat avec la Délégation générale à l’Entreprenariat rapide des Femmes et des jeunes (DEr/Fj), célèbre le Dakar digital Show#4. En prélude à cette rencontre prévue du 04 au 05 décembre, les acteurs de l'écosystème numérique se sont retrouvés hier à Diamniadio pour échanger sur les possibilités de «construire un Start up nation». A cette occasion, la Der et la Sonatel ont signé une convention pour soutenir l’ambition de construire une Start Up Nation au Sénégal.
«Building a Start up nation», c'est au tour de ce thème que la 4e édition du Dakar Digital Show s'est déroulée hier. Cet évènement a réuni l’écosystème numérique. Ouvert au public les 4 et 5 Décembre 2019, le Dakar Digital Show est l’événement-phare de l’écosystème numérique organisé par Sonatel depuis 4 ans. Son objectif est de rassembler les principaux acteurs du Digital et des contenus et de créer un espace d’échanges et de partenariats.
«Le Dakar Digital Show combine des conférences et démonstrations dans les stands dans un style agile et riche qui permet à un large panel d’acteurs (éditeurs de contenus, développeurs, groupes média, acteurs des médias sociaux, investisseurs, porteurs de projet, startups) de vivre une expérience unique. Nous avons accueilli en 2018 plus de 2500 visiteurs, et nous attendons plus de 3000 personnes cette année», a déclaré le Directeur général de Sonatel Sékou Dramé.
Cette nouvelle édition, organisée en partenariat avec la DER/FJ, est une occasion pour Sonatel d’inviter le public à venir découvrir dans les stands, durant les livetalks, les panels ou en ateliers, les dernières tendances technologiques autour de sujets disruptifs tels que : Financement et levée de fonds, Block chain/Intelligence Artificielle, Fintech, Transformation Digitale des entreprises, etc. L’objectif de Dakar Digital Show est de développer d’une part une véritable plateforme de rencontres B2B en fournissant aux professionnels du secteur une plateforme d’échanges pour mettre en lumière les perspectives de business et, d’autre part de réunir les acteurs du secteur du digital et des contenus de l’Afrique et du monde. Ces deux jours sont une opportunité pour les initiateurs de projets innovants, de rencontrer les acteurs du domaine et de nouer des partenariats. Sonatel participe ainsi, à travers le Dakar Digital Show, à l’essor de l’économie numérique en favorisant des synergies entre les acteurs du digital, les médias sociaux, les entreprises, les professionnels de l’IT.
Selon le Dg Sékou Dramé, le digital est en train de révolutionner les rythmes de vie et de consommation et les acteurs de l’économie numérique impacteront forcément au développement de l’économie de nos pays. «Chaque année, ce sont des centaines de Startups qui se créent en Afrique. L’Afrique attire de plus en plus l’investissement qu’un écosystème avec des incubateurs est en train de mettre en place pour favoriser le développement de ces startups. L'Afrique du numérique est donc en effervescence. Ces startups se créent et révolutionnent les secteurs comme la logistique, le payement, l’agriculture grâce à l’innovation dans le Fintech, le E-commerce.
Tous les jours, ce sont de vraies applications qui viennent impacter positivement la vie des populations. En 2018, les jeunes bourses du continent ont attiré plus d’un milliard de dollars d’investissements, soit deux fois plus en 2017. Il faut cependant noter que le gap est plus important que ce qui se passe sur les autres continents. C’est au regard de ces disparités que nous avons choisi le thème «Building a StartUpNation».Nous avons conscience que cette startup nation ne pourra pas se construire sans infrastructures et des partenaires. C’est pourquoi, Sonatel a mis en place des infrastructures pour favoriser ce développement numérique. Nous sommes fiers de placer le Sénégal dans le top5des pays où l'internet est moins cher. Depuis 2018, nous avons divisé par trois les tarifs de l’internet. Nous avons également lancé des programmes d’accompagnement de startups», dit-il. Selon le représentant du ministre de l’Economie Numérique, Yoro Moussa Diallo, les technologies numériques révolutionnent notre quotidien. «De ce fait, l'ambition du Sénégal est de faire de notre pays un pays de Startups.
Ainsi, l'Etat compte jouer pleinement son rôle dans la construction de startup nation. On a même saisi le Parlement pour le vote de la loi sur les startups. Car nous voulons que le numérique contribue à hauteur de 10% au Pib et à la création de 35.000 emplois à l’horizon 2025», affirme le secrétaire général du ministère de l’Economie Numérique.
Délégué à l’Entreprenariat Rapide des Jeunes et des Femmes (Der), Pape Amadou Sarr magnifie le partenariat entre la structure qu’il dirige et Sonatel. «À travers l’organisation de cet événement par la Sonatel, un partenariat officiel a été noué avec la Der qui marque encore une fois son engagement pour accompagner la politique publique du Sénégal, plus particulièrement du développement de l’économie numérique.
Le Dakar digital Show de cette année revêt un caractère particulier, plus riche et beaucoup plus international», soutient Pape Amadou Sarr. Face à la bipolarisation croissante de la puissance digitale dans le monde, indique M. Sarr, l’Afrique et particulièrement le Sénégal ne doivent pas rester en rade. « Il doit agir et mettre en place les législations adaptées et des moyens financiers importants pour rattraper le gap et être dans la révolution numérique. C’est pourquoi, le Sénégal veut construire un Startup nation au Sénégal comme l'Etat d'Israël. Le Sénégal doit devenir le leader africain sur les questions essentielles dans la sous-région comme l’intelligence artificielle et la réalité virtuelle.
L’Etat du Sénégal entend jouer pleinement son rôle dans la construction de la Start up Nation, en poursuivant ses efforts dans l’amélioration du cadre des affaires, ainsi que la mise en place des suppléments des financements de projets et de dispositifs d’accompagnement et de formation des entrepreneurs comme la Der. Chaque année, nous mettons en place 3 milliards de Fcfa pour accompagner les Startups, les écosystèmes», affirme le patron de la Der.
Par Eric NDOUR
NOTRE ECONOMIE VA VERS UN PLAN D’AJUSTEMENT STRUCTUREL
Les sénégalais sont éreintés et se trouvent enchainés dans la pire des bourrasques financières et économiques.
Les sénégalais sont éreintés et se trouvent enchainés dans la pire des bourrasques financières et économiques. En effet la rogne, la grogne, la morosité et la déception gagnent les sénégalais de tout bord. L'économie sénégalaise placée sous la tutelle de puissants lobbies, est plongée dans une récession sans précédent et le taux de croissance non inclusif dont ce gouvernement se gargarise, profite exclusivement aux étrangers et à la France particulièrement.
D’ailleurs la date de départ (année 2011) pour produire un chiffre de 7% totalement extraverti est loin d’être une bonne référence. Egalement, le PIB annoncé récemment en cession budgétaire qui se monterait à plus 15 milliards n’est pas sincère. Il mérite d’être revu à la baisse et corrigé. Les perspectives économiques deviennent de plus en lugubres pour les sénégalais, en raison de l'injonction des bailleurs de fonds faite à l'État du Sénégal de faire sauter les verrous des subventions et d'appliquer la vérité des prix ; ce qui explique la flambée des prix (Carburant, pain, ciment, électricité etc…) et une inflation galopante qui maintiendrait davantage les sénégalais dans le marécage désespérant de la paupérisation.
Le PSE présenté comme une thérapie de choc pour amortir le trou d'air économique du pays s'est révélé n'être qu’une minuscule rustine appliquée sur un gigantesque problème. Le pilier 1 de ce fameux programme axé sur la transformation structurelle de notre économie a été un échec patent. Le pays baigne dans une économie sous perfusion et frôle de jour en jour le coma. Aucune stratégie probante pour booster nos maigres recettes fiscales qui représentent seulement 17% du PIB n’est engagée. A cela s’ajoute un surendettement improductif de plus de 8.076 milliards.
Cette dette que plusieurs générations rembourseront est illégitime, non viable et insoutenable. Le Sénégal devra payer une charge de 364 milliards en intérêt et commissions sur les fonds empruntées. Pire le montant du capital principal de la dette est désormais comptabilisé dans les opérations de trésorerie justifiant ainsi que les prêts récemment contractés sont backés sur les rentrées financières issues de la production future du pétrole. Cela signifie simplement que nos ressources naturelles sont déjà hypothéquées sans que le peuple sache sur quel segment du marché pétrolier (spot, Gré à gré physique ou à terme) le Sénégal va évoluer.
Les générations futures subiront malheureusement ce terrible et scandaleux montage financier. En outre un service de la dette extérieure extrêmement lourd fait que le pays patauge dans un cynisme financier et intègre malheureusement un cercle vicieux endettement. Les arriérés intérieurs se cumulent, s’accumulent et conduisent les entreprises locales à mettre la clé sous le paillasson à cause du poids des obligations impayées de l’Etat. Le ratio de liquidité prouve à suffisance les soucis de trésorerie auxquels notre pays est confronté, sans compter le déficit budgétaire de 450 milliards de FCFA que l’Etat devra combler.
Le programme économique du Président est un véritable "tueur d'emplois "qui engendre des drames humains incalculables : perte de l'autorité parentale, dislocation des familles, des enfants exclus de l'école faute d'honoraires etc... L’environnement des affaires impactent négativement le cadre macroéconomique qui devrait faire l’objet d’un assainissement et d’une diversification depuis belle lurette. Il est caractérisé aujourd’hui par les malversations, la corruption, le trafic de drogue, la circulation de la fausse monnaie, la fraude fiscale, le manque de transparence dans la gestion des deniers de l’Etat etc.…
Tôt ou tard la gestion de ce régime sera passée au peigne fin, passée à la radioscopie et scrutée au lazer afin de situer la responsabilité de chacun et les amener à répondre de leurs actes de prévarication, de détournement. Attention ! Notre économie est sombre et vicieuse.
Eric NDOUR
Secrétaire National Adjoint à la Jeunesse de REWMI
Cadre de banque
MATAR BA CONSOLE SADIO MANE ET ZAPPE KALIDOU KOULIBALY
La quatrième place de Sadio Mané au classement de la 64ème édition du Ballon d’Or a fait réagir plus d’un.
La quatrième place de Sadio Mané au classement de la 64ème édition du Ballon d’Or a fait réagir plus d’un. Dans un communiqué daté du 3 décembre 2019, le ministre des Sports a tenu à féliciter le joueur de Liverpool. Mais dans sa missive, il a oublié d’y associer Kalidou Koulibaly, classé 24ème.
Le monde du football crie au scandale, après la quatrième place de Sadio Mané au Ballon d’Or 2019. Après les sorties remarquées des anciens internationaux comme Habib Bèye, Diomansy Kamara ou encore El Hadji Ousseynou Diouf, d’autres voix autorisées se sont faites entendre. Dans un communiqué, le ministre des Sports a apporté son soutien à l’attaquant de Liverpool. « Je voudrais au nom du Gouvernement et du mouvement associatif national, vous exprimer l’immense joie que nous avons éprouvée en apprenant que vous avez été nominé dans le cadre de la 64ème édition du Ballon d’Or. Annoncé comme favori par les spécialistes et les experts du monde du football, vous avez terminé au pied du podium, derrière des footballeurs tout aussi talentueux et méritants», indique le ministre des Sports dans le communiqué posté sur la page Facebook «Matar Bâ L’officiel». Refusant de s’attarder sur la polémique née de cette édition, le ministre a plutôt mis en exergue les qualités humaines de Sadio Mané. «Mais pour vos compatriotes et pour l’Afrique entière, vous êtes le porte étendard du football africain et notre «Ballon d’Or» de cœur. Car au delà de votre mérite sportif indéniable et incontestable, vous constituez un exemple et une référence pour toute la jeunesse sénégalaise et africaine. Votre implication dans le développement économique et social de votre pays vaut tous les honneurs et tous les prix», a ajouté le patron du sport sénégalais.
KALIDOU KOULIBALY ZAPPE ?
A l’image de El Hadji Ousseynou Diouf qui a demandé à Sadio Mané de redoubler d’efforts, Matar Bâ s’est inscrit dans le même registre. « (…). Au nom de vos compatriotes et de la grande famille sportive sénégalaise, je vous réitère mes encouragements et mes félicitations et vous exhorte à redoubler d’efforts et de courage, car les perspectives s’annoncent heureuses et prometteuses», suggère-t-il. Cette sortie du ministre des Sports fera sans doute du bien à l’international sénégalais. Mais la seule fausse note semble être l’absence de Kalidou Koulibaly dans les félicitations du patron du sport sénégalais. En aucun cas, le nom du défenseur de Naples n’a été cité. Pourtant, ce dernier était bien en lice et a même terminé à la 24ème place.
Sur la toile, les internautes n’ont pas manqué de lui faire la remarque. Une anomalie que le service communication du ministère devrait corriger, sous peine de faire plus de frustrés. Le président de la République avait déjà annoncé la couleur en snobant le défenseur dans son Tweet « Mon cher Sadio, par ma voix, le Sénégal vous exprime ses encouragements et ses félicitations pour cette place dans le quatuor du Ballon d'Or 2019. L’exemple d’abnégation et de persévérance qui a été votre crédo vous permettra, nous en sommes sûrs, de conquérir ce trophée. Bravo! », avait posté le chef de l’Etat.
Le Tribunal de Grande instance de Louga va vider ce matin l’affaire Cheikhouna Gaye. Ce verdict est attendu dans un calme fragile dans la capitale du Ndiambour, qui est «bunkérisée». Sur l’Avenue de la gare menant à la police de Louga et un peu partout en ville, un contingent de Gmi, armés jusqu’aux dents, quadrille la ville, où devraient déferler les fidèles du marabout de Ndiagne pour écouter la lecture du délibéré. Comme lors du procès. Ce jour-là, les flics et les gendarmes, qui étaient si peu nombreux, avaient été débordés par les soutiens du maître coranique, qui ont tout saccagé sur leur passage.
Cheikhouna Guèye et ses 5 présumés complices risquent 2 ans dont 2 mois ferme pour mise en danger de la vie d’autrui, violence et voie de fait et complicité. C’est ce réquisitoire du Parquet, qui avait plongé les amis du marabout dans une colère noire. Il a fallu l’intervention du marabout, Serigne Mouhamadane Mbacké ibn Serigne Mourtalla Mbacké, pour calmer l’ardeur des talibés. Il faut savoir que cette affaire est née après qu’un élève de l’école coranique qui tentait de fuguer, les jambes enchaînées, a croisé, sur son chemin, des inconnus non loin du village de Guet Ardon distant de quelques kilomètres de Ndiagne. Inter pellé, le talibé a expliqué sa mésaventure.
Ils ont photographié et posté les images sur les réseaux sociaux. Suffisant pour que le procureur saisisse la gendarmerie de Coki pour faire une descente sur les lieux et procéder à l’arrestation du maître coranique et plus tard de son soudeur et de six membres de la famille du jeune talibé. Cette affaire est un caillou dans la chaussure du ministre de la Justice, Garde des sceaux, qui a promis de traquer les auteurs du saccage, qui n’ont pas encore été arrêtés. Est-ce lié à une volonté d’assurer la désescalade tant l’affaire passionne les foyers religieux ? Lundi, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké a appelé les talibés à la retenue dans l’attente du délibéré, après avoir discuté de la question avec le Président Sall.
LES LIONCEAUX DEFIENT LE TENANT DU TITRE
Les Lionceaux affronteront à partir de 19h, la Gambie, championne en titre et leader de la poule A du tournoi Ufoa
L’équipe nationale du Sénégal U20 ira chercher, ce mercredi 4 décembre, au stade du 28 septembre de Conakry, une place en finale du Tournoi UFOA de la Zone A qui se joue en Guinée. Les Lionceaux affronteront à partir de 19h, la Gambie, championne en titre et leader de la poule A de cette compétition. L’autre demi-finale opposera la Sierra Léone au Mali.
Après le trophée Ufoa remporté il y a quelques semaines au stade Lat Dior de Thiés par l’équipe nationale locale face au Black Star du Ghana, c’est au tour de l’équipe nationale U20 d’aller à la quête du trophée dans le tournoi U20 de l’Union des fédérations ouest-africaines de football (UFOA) qui se joue en Guinée. Les Lionceaux feront face aux Scorpions de la Gambie pour le compte des demi- finale qui se jouent ce mercredi 4 décembre à partir de 19h, au stade du 28 septembre à Conakry.
Après leur belle entame conclue par une large victoire face à la Sierra Leone (4-1), les protégés dde Youssouph Daba avaient ensuite fait deux matchs nuls devant la Guinée ( 0-0) et puis la Mauritanie (1-1). Ce qui leur a permis de finir, à l’issue de la phase de poules, deuxième du groupe A derrière la Sierra Leone.
Les coéquipiers de Pape Matar Sarr, meilleur buteur dans cette compétition avec 3 buts, vont donc élever le débat pour ouvrir la succession de leur adversaire gambien. Une équipe des Scorpions qui, le moins que l’on puisse dire, est qu’il aura tenu son rang en s’assurant de la première place du groupe B après sa victoire contre le Liberia et le nul concédé face au Mali (1-1).Comme les Sénégalais, les juniors scorpions amenés par Matar Ceesay, nouvelle recrue du Casa Sports, sont également restés invaincus en ne concédant qu’un seul but. Ce qui prélude de chaudes empoignades entre l’une des meilleures attaques et la meilleure défense du tournoi. La seconde affiche des demi-finales opposera la Sierra Léone, tombeur de la Guinée, pays hôte du tournoi et leader de la poule A, au Mali.
APRÈS LES ALLEMANDS, LES DEUX ITALIENS QUITTENT DAKAR
Après le couple allemand, le capitaine italien du navire « Grande Nigéria » de Grimaldi, Mattera Borgia Pasquale et son compatriote Paolo Almalfitano arrêtés dans le cadre de l’affaire de saisie record de drogue au port de Dakar ont quitté le Sénégal.
Après le couple allemand, le capitaine italien du navire « Grande Nigéria » de Grimaldi, Mattera Borgia Pasquale et son compatriote Paolo Almalfitano arrêtés dans le cadre de l’affaire de saisie record de drogue au port de Dakar ont quitté le Sénégal.
Selon Libération, ils ont obtenu une autorisation dans ce sens depuis la semaine dernière. Le journal rappel que les quatre ressortissants étrangers avaient bénéficié d’une liberté provisoire à la suite de leurs auditions dans le fond. Neuf personnes sont en prison dans le cadre de ce dossier. Tout dernièrement, Malick Thiandoum, à ne pas confondre avec le journaliste, avait été écroué presque au même moment que le transitaire Mathew Fall. Ces derniers, informe le journal, avaient été arrêtés dans le cadre de la délégation confiée à l’OCTRIS.
TROIS POLICIERS ASP RISQUENT 8 MOIS FERME
Les faits, qui ont valu à ces agents du Commissariat de Mbacké de comparaître hier devant la barre du Tribunal correctionnel, remontent au 27 avril dernier
Les policiers impliqués dans la mort de Fallou Kâ, qui ont été jugés hier, risquent 8 mois ferme si le juge du Tribunal correctionnel de Grande instance de Diourbel suit évidemment le réquisitoire du Parquet.
Baba Condoul, Daouda Ndiaye, Ndongo Kâne et Louis Diouf, respectivement trois policiers au Commissariat urbain de Mbacké et un Asp, ont comparu hier devant la barre du Tribunal correctionnel de Grande instance de Diourbel. Les présumés meurtriers ont été poursuivis pour coups et blessures ayant entraîné la mort sur la personne de Fallou Kâ sans l’intention de la donner. Le représentant du ministère public a requis une peine de 2 ans dont 8 mois ferme contre tous les quatre. Le père de la victime, Aly Kâ, a ainsi demandé 2 millions de F Cfa de dommages et intérêts. Les faits, qui ont valu à ces agents du Commissariat de Mbacké de comparaître hier devant la barre du Tribunal correctionnel, remontent au 27 avril dernier. Lors d’une opération de sécurisation, ils auraient violenté Fallou Ka, qui décédera trois plus tard des suites de ses blessures au cours de son évacuation après avoir été écroué à la Mac de Diourbel. Le certificat de genre de mort fait état d’une hémorragie interne. Alors que les photos jointes dans le dossier attestent de l’ampleur et de la violence des blessures, qui étaient visibles au niveau de l’épaule gauche, sur le ventre, sur les fesses et le visage était enflé. Les prévenus ont confié, lors de leur interrogatoire, avoir déposé la victime bien portante aussi bien au niveau du Commissariat de Mbacké que lors de son défèrement au Tribunal de Grande instance de Diourbel.
Devant la barre, les prévenus ont nié les faits pour lesquels ils étaient poursuivis. A en croire Baba Coundoul, le chef de l’opération, le samedi 27 avril 2019, ils étaient à la poursuite de Fallou Kâ parce qu’un indicateur leur avait signalé que le jeune s’adonnait à un trafic de chanvre indien. Il a été arrêté avec 250 g de chanvre indien, 23 cornets, des ciseaux et des enveloppes qui lui servaient d’emballage. «Ce jour-là, aux environs de 20 heures, on attendait Fallou Kâ sur les lieux où il avait donné rendez-vous avec notre indicateur. Il venait à bord d’une moto Djakarta et il s’est mis à conduire plus vite lorsqu’il s’est rendu compte de la présence du véhicule de la police. On l’a poursuivi jusqu’à ce qu’il lâche la moto et nous avions poursuivi la course à pieds. Nous l’avions ramené au commissariat bien portant.» Des déclarations qui seront confirmés par ses co-prévenus évidemment. Mais, le juge n’était pas convaincu par ce discours : «Il faut qu’on cadre le débat parce que la victime était carrément malade. Il était mal en point à son arrivée à la Mac. J’ai été informé, ça je peux le confirmer.» Oui, au lendemain de son arrestation, Fallou Kâ a été envoyé au district sanitaire de Mbacké par le commissaire parce qu’il souffrait de douleurs abdominales. Interpellé sur le fait que le lieu de l’opération (Ndindy) ne faisait pas partie de leur zone d’intervention, le commissaire Younouss Diédhiou a fait savoir qu’il avait l’autorisation du délégué du procureur de Mbacké. A son tour, le surveillant-infirmier, Daouda Faye, a déclaré que Fallou Kâ lui avait dit qu’il avait mal au ventre et partout au corps. «Quand je lui ai posé la question de savoir comment cela s’est passé, il m’a confié qu’il a été battu par ceux qui l’ont arrêté», dit-il. Quant à Abdoulaye Tine, surveillant principal, infirmier-major de la Mac de Diourbel, il a souligné que le 2 mai 2019, il revenait de son congé. «Avant même de mettre mon uniforme, j’ai vu trois ou quatre personnes qui portaient Fallou Kâ parce qu’il ne pouvait pas tenir sur ses jambes et j’ai vite demandé son évacuation à l’hôpital. C’est ainsi qu’il a succombé en cours de route.»
Dans son réquisitoire, le ministère public a fait savoir que c’est une affaire qui interpelle toute une administration. A l’en croire, Fallou Kâ avait indiqué «les coupables avant sa mort». Durant leur plaidoirie, Me Boubacar Dramé et Me Abdoulaye Babou, avocats de la défense, ont estimé que le certificat de genre de mort manquait de rigueur. Selon Me Dramé, «il n’y a pas de preuve formelle et objective de ce dossier». Ils ont demandé au Tribunal que leurs clients soient relâchés purement et simplement au bénéfice du doute. Le délibéré est prévu le 7 janvier 2020.
TEKKI INTERPELLE LES PATRIOTES
« Les patriotes africains doivent mener le combat pour une gouvernance démocratique et des institutions crédibles pour gérer d’abord les ressources naturelles ». Telle est la conviction de Mamadou Lamine Diallo de Tekki.
« Les patriotes africains doivent mener le combat pour une gouvernance démocratique et des institutions crédibles pour gérer d’abord les ressources naturelles ». Telle est la conviction de Mamadou Lamine Diallo de Tekki. Dans la question économique qu’il pose tous les mardis au gouvernement, le député en profite pour brocarder encore le régime de Macky Sall.
Aussi a-t-il relevé dans la Questekki 175 du mardi 3 décembre 2019 que « Le Gouvernement de Macky Sall ne peut pas soutenir toutes ces années qu’il a la meilleure politique économique possible, baisser les tarifs d’électricité, faire des bénéfices à la Senelec et se réveiller en fin d’année 2019 après une élection présidentielle parrainée et confisquée pour augmenter le prix de l’électricité ».
Et d’arguer dans la foulée : «Pris au piège de la dette qui a financé des mauvais investissements publics, le cas scandaleux du troisième hôpital de Touba est un exemple, Macky Sall a mis le Sénégal sous les fourches caudines du FMI ». Une appréciation qui permet au député de se prononcer sur la réunion internationale organisée à Diamniadio avant-hier, lundi, autour de la problématique Développement durable et dette soutenable : trouver un juste équilibre ».
Pour le député de Tekki ainsi, malgré des ressources minérales abondantes, nos Etats de l’Uemoa sont pris au piège de la dette. Suffisant pour Mamadou Lamine Diallo de relever : « C’est triste de voir nos chefs d’Etats demander la mansuétude du Fmi et de la Bm pour changer la perception du risque des marchés vis-à-vis de nos pays. Le Président Patrice Talon, qui a fait ses armes aux Ics du Sénégal, est même allé jusqu’à dire que nos Etats devraient emprunter à 2 à 3% pour des maturités de plus de 15 ans compte tenu de l’abondance des ressources financières dans le monde ».
Et de poursuivre : « Il (Talon-ndlr) reconnaît ainsi ce que nous avons toujours dit, les Eurobonds ne constituent pas une performance contrairement à ce qu’affirme le gouvernement de Macky Sall ». Tout cela poussera le député de l’opposition à conclure : « En vérité, les chefs d’Etats sont pris au piège d’un faible capital social, nos institutions sont fragiles, les règles du jeu démocratique sont foulées au pied par les chefs d’Etats eux-mêmes qui rêvent de présidence à vie et la justice est manipulée ».
«ON RISQUE UN BOYCOTT DES EXAMENS... SI LE GOUVERNEMENT PERSISTE DANS SA FUITE EN AVANT»
Entretien avec le secrétaire général, Dr Oumar Dia, sur les réelles préoccupations du Sudes/Esr.
La section Enseignement Supérieur et Recherche du Syndicat Unitaire et Démocratique des Enseignants du Sénégal/ (Sudes/Esr) a décidé d’observer aujourd’hui, mercredi 04 décembre, une grève d’avertissement pour l’ouverture de négociations sérieuses sur sa plateforme revendicative déposée sur la table du ministre en début mai 2019. Le Sudes constate un statut quo sur la matérialisation des accords et entend, si besoin en est, procéder au boycott des examens et à la rétention des notes. Entretien avec le secrétaire général, Dr Oumar Dia, sur les réelles préoccupations du Sudes/Esr.
Le Sudes/Esr observe une grève d’avertissement aujourd’hui, 04 décembre 2019, dans toutes les universités publiques du pays. Quels sont les principaux points de revendication ?
Recourir à la grève comme moyen de lutte a toujours été une décision extrêmement difficile à prendre par les instances régulières de notre syndicat qui n’a jamais dissocié la lutte pour la défense des intérêts moraux et matériels des enseignants-chercheurs de la nécessité de préserver leur outil de travail qui est l’université. L’opinion publique comprendra donc que ce n’est pas de gaieté de cœur que les militants et sympathisants du Sudes/Esr se préparent à observer une grève d’avertissement, ce 04 décembre 2019, dans l’ensemble des universités publiques du Sénégal. Pourquoi cette grève d’avertissement ? Suite à une étude menée par ses experts et intitulée Impact des déficits d’infrastructures et de personnels sur l’efficacité du système d’enseignement supérieur public au Sénégal, le Sudes/Esr avait déposé une plateforme revendicative en début mai 2019 sur la table du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (M.E.S.R.I) et demandé l’ouverture urgente de négociations avec le gouvernement. Le diagnostic de l’étude, confirmation s’il en est des conditions de travail catastrophiques des PER (permanents comme non permanents) et des étudiants, montre qu’il faut dans l’urgence achever au moins toutes les infrastructures en cours et planifier un recrutement minimal de 500 enseignants-chercheurs par an pendant dix (10) ans. Suite au dépôt de la plateforme revendicative, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), entouré de ses collaborateurs, avait reçu une délégation réduite du Bureau national du Sudes/Esr le 21 mai 2019 et s’était engagé à organiser des négociations entre le gouvernement et le syndicat sur ses principaux points de revendications. Malheureusement, à ce jour, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (M.E.S.R.I) n’a pas respecté cet engagement. Entre temps, sans concertation préalable avec les acteurs, il a de façon unilatérale décidé de l’orientation de tous les bacheliers de la session 2019 dans les seules universités publiques.
En quoi cette orientation « unilatérale » vous offusquerait-elle ?
Sur le principe (c’est dans sa plateforme revendicative), le Sudes/Esr ne s’oppose pas à cette mesure mais regrette qu’elle ne soit ni mûrie ni accompagnée de véritables mesures d’accompagnement. En lieu et place de mesures fortes pour faire face à l’urgence de l’accueil massif des bacheliers dans les universités publiques, le ministre n’a fait qu’annoncer de vieilles recettes (création de quelques postes d’enseignants, construction d’une poignée de salles de classes et de quelques bureaux, augmentation légère des budgets des universités, etc.) que le Sudes/esr rejette d’emblée parce qu’elles sont loin d’être à la hauteur des urgences du moment. Pour le Sudes/esr, collaborer à la mise en œuvre de ces recettes revient tout simplement à se rendre complice du projet manifeste de sabotage de l’enseignement supérieur par le gouvernement. Le Sudes/ esr rappelle que c’est au prix d’énormes sacrifices des enseignants et des étudiants mais aussi d’une réduction drastique du quantum horaire que les années académiques ont pu être stabilisées à l’UCAD. Depuis une dizaine d’années, les enseignants et les étudiants de l’UCAD squattent les écoles élémentaires alentours (Gueule Tapée, Médina, Zone A, Zone B, etc.) pour faire leurs cours de Travaux dirigés (TD) jusqu’à des heures tardives de la nuit (22h). Faute de locaux suffisants mais également de personnels, les examens ont le plus souvent lieu à l’UCAD tous les jours de la semaine (y compris le week-end) de 08h à 20h. La décision soudaine, non étudiée et sans mesures d’accompagnement fortes du ministre d’orienter tous les bacheliers dans les universités publiques ne fera qu’aggraver les conditions de travail des enseignants et des étudiants déjà très lamentables. L’honnêteté commandant de reconnaitre que les recettes d’autrefois ne peuvent plus prospérer en 2019/2020, le Sudes/Esr en appelle à la responsabilité du gouvernement et l’invite à mettre en place très rapidement de véritables mesures d’accompagnement.
Le Sudes/Esr demande également que le gouvernement fasse l’effort d’accorder un traitement mensuel aux enseignants vacataires qui font marcher les universités en lieu et place du traitement inhumain de 5000 F par heure de cours, qu’il oblige les recteurs des universités Cheikh Anta Diop de Dakar et Assane Seck de Ziguinchor à se conformer aux arrêts de la Cour suprême qui les ont condamnés dans des affaires les ayant opposés à des enseignants de leurs universités, qu’il fasse modifier la loi n°2015-26 du 28 décembre 2015 relative aux universités publiques pour se conformer à la Recommandation de l’UNESCO de 1997 relative à la condition du personnel enseignant de l’ESR, etc.
La grève d’avertissement est une alerte d’un plan d’action dont le déroulement dépend de la réaction des autorités. À quoi peut-on s’attendre sans la matérialisation des accords ?
Le Sudes/Esr espère que le gouvernement adoptera la posture de responsabilité que l’on est en droit d’attendre de lui dans de pareilles circonstances. Le Sudes/Esr rappelle tout simplement que la situation actuelle de notre système d’enseignement supérieur et de recherche est extrêmement critique. Le syndicat est ouvert au dialogue constructif pour trouver des solutions acceptables par tous. La seule chose qu’il exclut, c’est une collaboration même passive à un effondrement programmé de nos universités. Si, contre toute attente, le gouvernement reste fermé et persiste dans sa logique de fuite en avant, le Sudes/esr n’exclut pas de porter l’affaire au niveau de l’International de l’Éducation (IE) ; organisation à laquelle il est affilié et qui dispose d’une voix à l’Assemblée générale des Nations Unies. Au plan interne, les étapes suivantes pourraient consister en un boycott des examens et en une rétention des notes.
Quelle lecture jusqu’ici de l’orientation des nouveaux bacheliers, de la problématique des préinscriptions mais également des mesures annoncées par le gouvernement ?
Depuis la mise en place de la plateforme Campusen, l’année 2019 a été celle où l’orientation des bacheliers a été la plus chaotique. Non seulement les premières listes ont été sorties très tard (15 novembre) mais également leur diffusion a généré panique et inquiétude auprès des nouveaux étudiants. Le Sudes/Esr avait appelé la DGES à apporter très rapidement les correctifs nécessaires mais aussi à tenir compte de la réalité sociale du pays dans lequel on vit en accordant des délais plus raisonnables aux bacheliers pour payer leurs frais d’inscription. Les échos qui nous parviennent des nombreux nouveaux bacheliers n’incitent pas à penser que la DGES fait l’effort d’améliorer la qualité du processus d’orientation. Pour les mesures d’accompagnement annoncées (200 postes, quelques bureaux et salles de cours), elles sont tout simplement insignifiantes et ne permettront en aucun cas d’améliorer les conditions de travail actuelles. Le Sudes/Esr s’interroge sur le sort que le gouvernement a réservé à une infrastructure universitaire d’envergure comme l’Université du Futur africain (UFA) dont les chantiers étaient quasi achevés en 2012. Si l’objectif de cette institution n’est pas détourné, ses infrastructures peuvent valablement être affectés dans l’urgence à l’Université Amadou Makhtar Mbow. Ce qui permettrait à cette université de démarrer avec des effectifs significatifs d’étudiants et non pas avec 300 seulement à compter de janvier 2020. Au-delà des locaux de l’Université du Futur africain, le Sudes/Esr est sûr qu’en cherchant ensemble, il est possible de trouver des locaux fonctionnels dans plusieurs endroits du pays à affecter d’urgence aux universités existantes.
LA LUTTE CONTRE LE TERRORISME EN EXERGUE, LA POLITIQUE PAS EN RESTE
Dakar, 4 déc (APS) - L’annonce des pays membres de l’UEMOA de dégager 100 millions de dollars pour la lutte contre le terrorisme au Sahel est l’un des sujets en vue dans la livraison de mercredi de la presse quotidienne.
Cette annonce faite à Dakar, la veille, à l’occasion de la Conférence extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine fait la Une de plusieurs journaux dont Le Soleil.
"L’UEMOA octroie 60 milliards de francs CFA", soit 100 millions d’euros, pour la lutte contre le terrorisme au Burkina, au Mali et au Niger, les pays de la ligne de front au Sahel, souligne le journal à sa Une.
"Pour soutenir au plus vite les pays les plus exposés au terrorisme dans l’espace communautaire", l’UEMOA a "décidé d’attribuer immédiatement 100 millions d’euros, soit 100 milliards de francs CFA à trois de ses membres qui font partie du G5 Sahel", écrit Le Soleil.
Enquête revient sur la même information en relevant que pour le président en exercice de l’UEMOA, l’Ivoirien Alassane Ouattara, "il faut juguler la menace sécuritaire avant toute initiative de développement".
Mais un sujet domestique en particulier semble revenir en force, à savoir le débat sur un éventuel troisième mandat du président Macky Sall. "Poser le débat maintenant est un problème", reconnait l’intéressé, "droit dans ses bottes", selon le journal Le Quotidien.
"Il n’entend pas y répondre par oui ou par non. Pour le moment en tout cas, Macky Sall s’étonne qu’on pose le débat sur un éventuel troisième mandat alors qu’il vient d’être réélu", écrit le même journal.
"Macky brouille encore les pistes", note Vox Populi, Le Témoin quotidien faisant observer que le président sénégalais, interrogé à ce sujet par RFI, "n’a pas dit qu’il n’en briguerait pas", estimant jusque "c’est trop tôt de parler de cette question".
"Alors qu’il avait l’occasion de mettre fin au débat sur l’éventualité d’un troisième mandat" qu’il briguerait, "le chef de l’Etat sénégalais a préféré entretenir le flou", indique L’As.
"Ce que je dis à mes amis politiques, c’est concentrons-nous pour faire de ce manat une réussite", dit-il dans des propos rapportés par Sud-Quotidien, selon qui "Macky fait dans le flou", en "maître du clair-obscur" (Kritik’).
"Il suffit qu’il en lâche un bout pour que les commentaires s’affolent sur le sujet. Le président Macky Sall l’a tellement bien compris qu’il aborde la question avec hauteur, sans passion", avance Kritik’.
Il ajoute : "Même si dans son subconscient cette question est fondamentale, pour les urgences, il y a de gros chantiers qui attendent un investissement financier et humain considérable qui n’autorise aucune récréation polémiste ou circonstancielle".
Plusieurs journaux s’intéressent à la dernière sortie du député Moustapha Cissé Lô de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir), qui "ouvre le feu sur les ministres" de l’actuel gouvernement, selon la formule du quotidien Waa Grand Place.
"Si je dis ce que je sais, ce sera la fin du monde", menace le parlementaire dont les propos font la Une de Vox Populi. "El Pistolero vide son chargeur", titre L’Observateur, en référence au surnom de Mostapha Cissé Lô. Et ce journal de relayer à son tour d’autres déclarations du député.
"Macky Sall n’est pas mon père, il ne m’a pas acheté", dit-il d’abord, avant d’ajouter : "Il a abandonné tous ceux qui ont combattu avec lui dans l’opposition".
Les journaux signalent par ailleurs que l’activiste leader de ’’France Dégage’’, Guy Marius Sagna, ainsi que plusieurs de ses camarades, contre qui un mandat de dépôt a été requis après leur interpellation lors d’une manifestation devant les grilles du palais de la République, ont entamé une grève de la faim.
L’activiste et ses camarades avaient été interpellés vendredi dernier alors qu’ils manifestaient pour protester contre la hausse de 10 pour cent du prix de l’électricité.