A la Très Haute Attention de Monsieur François COLLIN, Vérificateur Général du Sénégal Institution Supérieure de Contrôle de l’Ordre administratif, l’Inspection générale d’Etat (IGE) est placée sous l’autorité directe du Président de la République.
Néanmoins, elle est tenue de présenter, chaque année, un Rapport public sur l’Etat de la Gouvernance et de la Reddition des Comptes, dans le respect du droit à l’information des citoyens, consacré par l’article 8 de la Constitution sénégalaise et par l’article 9 de la loi n° 2011-14 du 8 juillet 2011 abrogeant et remplaçant la loi n° 2005-23 du 11 août 2005 portant statut des Inspecteurs généraux d’Etat, modifiée par la loi n° 2007-17 du 19 février 2007.
A ce jour, les rapports d’activités 2016, 2017, et 2018 sur l’Etat de la Gouvernance et de la Reddition des Comptes, n’ont fait l’objet d’aucune publication, comme l’exige la loi. Des organisations de la société civile, une partie de la presse et de nombreux citoyens sénégalais dont je fais partie, s’interrogent, à juste titre sur les raisons de la non publication de ces rapports, qui contribuent à l’amélioration de la performance des services publics, en vue d’une gouvernance saine, efficace et transparente. Monsieur le Vérificateur Général, nos concitoyens sont habités par le doute.
L’IGE a l’obligation de lever le doute, et doit procéder dans les meilleurs délais à la publication desdits rapports. Selon des études, le coût de la corruption est évalué à plus de 148 milliards de dollars par an pour les économies du continent, soit 25% du PIB africain : un crime économique d’une ampleur inouïe qui anéantit tout projet de développement et compromet le devenir de centaines de millions de citoyens.
Une enquête sur la perception de la corruption réalisée par le Cabinet SYNCHRONIX, financée par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), conclut que 93% des Sénégalais disent connaitre des pratiques de corruption (taux extrêmement élevé). Monsieur le Vérificateur Général, la vocation première de l’IGE, c’est de lutter contre la fraude, la corruption, la mal gouvernance et le mauvais usage des deniers publics. Il s’agit pour l’IGE de se conformer à la loi, en publiant les rapports (publics) 2016, 2017, et 2018.
Monsieur le Vérificateur Général, l’article 19 de la Loi n° 2011-14 du 8 juillet 2011 abrogeant et remplaçant la loi n° 2005-23 du 11 août 2005 portant statut des Inspecteurs généraux d’Etat, modifiée par la loi n° 2007-17 du 19 février 2007 précise qu’il « est interdit aux Inspecteurs généraux d’Etat en activité, d’appartenir à un syndicat ou à un parti politique et, de façon générale, d’exercer des activités incompatibles avec leur statut ».
Or, il est de notoriété publique que les inspecteurs généraux d’état Makhtar Cissé et Cheikh Awa Balla Fall coopté (nommé au tour extérieur) exercent des fonctions politiques officielles, étant des membres officiels du parti au pouvoir (APR). M. Makhtar Cissé qui a intégré le Secrétariat exécutif national de l’APR et M. Cheikh Awa Balla Fall qui a mis en place le mouvement « Mobilisation pour un deuxième mandat (M2M) » ne sont pas en mesure d’exercer leurs fonctions avec la rigueur, l’objectivité, l’impartialité et l’indépendance requises. Il vous appartient de demander l’application stricte de l’article 19, et d’exiger dans les meilleurs délais leur démission.
Leur appartenance à l’Institution prestigieuse telle que l’IGE constitue une violation manifeste de la loi et porte gravement atteinte aux valeurs et à la crédibilité de l’IGE. Je vous prie de croire, Monsieur le Vérificateur Général, à l’assurance de ma très haute considération.
Seybani SOUGOU
Lettre envoyée à l’IGE le 27 octobre 2019 Citoyen sénégalais
LES «DIABLES ROUGES» POUR LANCER LES LIONS
1er journée éliminatoires Can 2021 Sénégal- Congo, ce mercredi, à Lat Dior (19h)
Après sa finale de la Can 2019, l’équipe nationale du Sénégal met le cap sur la Can 2021 avec les qualifications qui débutent ce mercredi 13 novembre. Logés dans le groupe I, les Lions accueilleront au stade Lat Dior de Thiès, les Diables Rouges du Congo Brazzaville. Avec toujours leur statut de leader du classement Fifa, les hommes de Aliou Cissé auront un message à laisser à l’issue de ce premier match avant d’engager le déplacement en Eswatini qu’ils vont croiser dimanche, pour le compte de la deuxième journée.
Après la Can égyptienne soldée par une place de finaliste, l’équipe du Sénégal engage ce mercredi 13 novembre (19h), les éliminatoires de la Can 2021 qui se jouera au Cameroun. Les Lions accueillent, au stade Lat Dior de Thiès, les Diables rouges du Congo, premiers adversaires du groupe I qu’ils partagent avec la Guinée-Bissau et l’Eswatini (Ex-Swaziland). Une poule jugée à priori abordable pour cette équipe du Sénégal qui surplombe depuis plusieurs mois maintenant la tête du classement de la Fifa au niveau africain. Outre cette place de finale, l’équipe du Sénégal a aussi réussi à donner un contenu à son standing en tenant tête, le 10 octobre dernier, à la Seleçao Brésilienne lors d’une rencontre amicale disputée à Singapour (1-1). Mais là s’arrête la comparaison et il s’agit de traduire cette position en acte face à une formation loin de jouer les grands rôles dans l’échiquier du football continental. Même si elle peut, contrairement au Sénégal, se prévaloir d’un trophée continental remporté en 1972 face au Mali. Les Lions vont vouloir frapper fort dès cette première journée des éliminatoires de la CAN 2021.
Laisser un message avant Eswatini
Le sélectionneur Aliou Cissé qui n’a pas manqué de déplorer la date très rapprochée de la programmation du match devra trouver une bonne formule pour mettre ses joueurs dans le bain. Les deux jours d’entrainement ont, en effet, été à ses yeux, trop justes pour mettre en place ses stratégies, bénéficier d’un temps suffisant de récupération pour ses joueurs et surtout assurer leur intégrité physique. Face à ce premier adversaire, le coach Aliou Cissé sera également tenu de résoudre des équations qui se sont pointées à la veille du regroupement
Compte tenu du forfait du défenseur Salif Sané, va-t-il lancer dans le bain Moussa Ndiaye, ce jeune défenseur nouvellement appelé en sélection A, tout comme Mohamed Naby Sarr en association dans l’axe de la défense avec Kalidou Koulibaly ? Tiendra-t-il compte de la méforme de certains «cadres », qui peinent à trouver du temps de jeu, dans leur club comme c’est le cas avec Ismaila Sarr ?
Le choix sera-t-il opéré au niveau du poste de gardien de but ? Quoiqu’il en soit, le sélectionneur national devra jouer la carte de la polyvalence et dégager l’équipe qui fera face au Congo. Si l’on en croit Valdo Candido, son sélectionneur, l’équipe du Congo Brazza aura un match « compliqué » au stade Lat Dior. «On va au Sénégal et après, on revient jouer contre la Guinée Bissau. Nous n’avons pas le temps de nous préparer. On va descendre de l’avion, on tâte le terrain la veille du match et après, on joue», a t-il expliqué à son arrivée à Thiès. « Même avec beaucoup de difficultés, on peut faire quelque chose même face au géant comme le Sénégal», s’empresse d’ajouter le sélectionneur brésilien. Pour ces retrouvailles avec le public sénégalais, une victoire sera en tout cas précieuse et permettra au Sénégal de laisser un message avant de rallier l’Eswatini (Ex Swaziland) qu’il affrontera le 17 novembre pour la 2e journée des éliminatoires.
MACKY VA PORTER LA FLAMME OLYMPIQUE
L’annonce a été faite par le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, lors d’un déjeuner avec le Chef de l’Etat hier, mardi 12 novembre, au Palais présidentiel.
Macky va porter la flamme olympique lors de l’ouverture des Jeux olympiques d’été 2020, prévus à Tokyo au Japon. L’annonce a été faite par le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, lors d’un déjeuner avec le Chef de l’Etat hier, mardi 12 novembre, au Palais présidentiel.
Le fait est rare ! Il serait même inédit, tellement le Comité international olympique tient à son indépendance et surtout à la non immixtion de la politique dans ses activités. Mais, lors des Jeux olympiques (JO) d’été prévus du 24 juillet au 9 août à Tokyo, au Japon, le Chef de l’Etat du Sénégal, Macky Sall, va porter la flamme olympique. L’annonce a été faite hier, mardi 12 novembre, par le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, en visite présentement à Dakar. Le patron de l’Olympisme mondial a été reçu en audience hier, au Palais de la République par le Chef de l’Etat, qui l’a aussi invité à déjeuner, en présence du président du Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS), non moins, membre du CIO, Mamadou Diagna Ndiaye, et du ministre des Sports, Matar Bâ.
Selon des sources dignes de foi et généralement bien informées, l’Allemand serait très «content» de l’engagement du Chef de l’Etat pour la réussite des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ), prévus au Sénégal en mai et juin 2022. Une première dans un pays africain. Pour rappel, le 8 octobre 2018, les membres du CIO, par acclamation debout, avaient décidé de confier les JOJ au Sénégal, devant le Botswana, le Nigeria et la Tunisie. Pour atteindre cet objectif, Mamadou Diagna Ndiaye avait mis en place une «task force» qui avait minutieusement piloté le dossier, jusqu’à la victoire finale.
Le Chef de l’Etat, Macky Sall, avait alors effectué un déplacement à Buenos Aires pour y retrouver la délégation du CNOSS mais aussi de la mairesse de Dakar, Soham Wardini.
A noter qu’en plus de la capitale sénégalaise, les épreuves vont aussi se dérouler à Saly Portudal (sports nautiques) et à Diamniodio. Cette nouvelle ville sénégalaise va d’ailleurs abriter le village olympique qui ne sera autre que l’Université Amadou Makhtar Mbow. 4000 athlètes dont 2000 filles et 2000 garçons, âgés de 15 à 18 ans, sont attendus.
A LA QUETE DES VOIES DE REMEDIATION
Trois ans de mise en œuvre après sa signature en 2014, le Pacte national de stabilité sociale et d’émergence économique (Pnssee) est passé à la loupe par le gouvernement, les organisations d’employeurs et de travailleurs.
Trois ans de mise en œuvre après sa signature en 2014, le Pacte national de stabilité sociale et d’émergence économique (Pnssee) est passé à la loupe par le gouvernement, les organisations d’employeurs et de travailleurs. D’un côté, les centrales syndicales tirent un bilan mitigé ; de l’autre, le gouvernement rappelle que des pas ont été faits pour préserver la stabilité.
Le Pacte national de stabilité sociale et d’émergence économique (Pnssee) fait l’objet d’une évaluation depuis hier, mardi 12 novembre, après trois ans de mise en œuvre. Pendant deux jours, les acteurs vont évaluer les paquets de mesures qui figurent sur la matrice retenue en 2014. C’est une manière pour le ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, Samba Sy, de travailler sur les voies de remédiation pour un espace propice au travail. Car pour Samba Sy, dire que les résultats sont mitigés est reconnaître que de pas ont été faits.
En effet, les organisations d’employeurs et de travailleurs sont loin de donner un satisfecit sur la mise en œuvre du Pnssee. La volonté affichée contraste toujours avec les enjeux de l’heure. « Si l’on se réfère aux quinze paquets de mesures, les résultats restent tout de même mitigés », souligne d’emblée Mody Guiro, secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts). Ce pacte a été signé en avril 2014, lors de la conférence sociale par le gouvernement, les organisations d’employeurs et de travailleurs, pour une période de trois ans.
Pour Cheikh Diop de la Cnts/Fc, les objectifs sont loin d’être atteints. Dans cette situation, il ne faut pas, dit-il, chercher loin pour stabilité des secteurs. « Nous constatons des points sur lesquels nous devons insister pour rendre performant ce pacte, avant de s’engager dans un autre cadre ». Ainsi, la messe est dite ! Le gouvernement devra donner des échéanciers clairs sur les accords signés avec les syndicats de l’enseignement, de la santé, la justice, les collectivités territoriales et ceux du secteur agricole. Sidya Ndiaye de la Fédération Générale des Travailleurs du Sénégal (Fgts) indexe déjà le système de rémunération des agents de la fonction publique complément désarticulé. « Il est fort regrettable de constater l’écart existant entre les actions prévues et leur niveau de réalisation », insiste Mody Guiro.
Pour le ministre, « il nous faut une synergie de tous les acteurs pour aller de l’avant. Sans la stabilité, la paix sociale, on ne peut pas faire du chemin. Donc, un espace propice au travail. Cet atelier va travailler sur les voies de remédiation ». La présidente du haut conseil du dialogue social (Hcds), Innocence Ntap Ndiaye, estimera pour sa part que cet atelier tripartite d’évaluation du Pnssee est le point de départ d’un nouveau pacte pour stabiliser les relations professionnelles. « De nouveaux accords pour répondre au mieux aux aspirations des organisations », préconise-t-elle.
«LA COMMISSION A ESTIME QU’IL FAUT PRENDRE LES CHOSES PAR PRIORITE»
Déthie Faye du pole des non-alignes sur la date-butoir proposée par le pole de l’opposition
Conformément aux engagements pris par le régime d’installer incessamment le président du Comité de pilotage, Famara Ibrahima Sagna, la commission du dialogue politique a décidé de mettre sur pied un comité technique chargé de préparer les termes de références pour l’appel d’offre international. Joint par la rédaction, à la fin des travaux d’hier, le coordonnateur du pôle des non-alignés, Déthié Faye, informe que ladite commission a estimé qu’il fallait procéder par priorité, tout en considérant que la date-butoir fixée par l’opposition «est très éloignée», si tout est fait normalement.
La date-butoir du 1er décembre au plus tard, fixée par le pôle de l’opposition au niveau de la commission du dialogue politique, n’aurait pas fait l’unanimité. C’est du moins ce que semble dire le coordonnateur du pôle des non-alignés, Déthié Faye, qui informe qu’en réalité, l’opposition avait fait une telle proposition pour le lancement de l’appel d’offre international dans le but de retenir le cabinet d’experts indépendants qui doit procéder à l’audit du fichier et à l’évaluation du processus électoral. Mais, poursuit-il, «la commission a estimé qu’il faut prendre les choses par priorité».
Ainsi donc, selon lui, la commission a mis sur pied un comité technique composé de représentants des différentes entités en raison de 3 plénipotentiaires par entité. Cette cellule se chargera de préparer un document de référence qui va servir de base à l’appel d’offre international pour l’audit et l’évaluation du processus électoral. «Ce qui nous permettra de définir un timing très précis pour les autres actions à entreprendre», précise-t-il. Par conséquent, il est d’avis que si ledit comité effectue correctement ses missions, «nous considérons que cette date-butoir est très éloignée».
Le président du parti Cdr/Fonk sa Kaddu a, par ailleurs, estimé que la session du jour a été «très enrichissante», parce qu’elle a permis, suite à l’étonnement exprimé concernant le retard et le flou qui entouraient l’installation du comité de pilotage, de disposer d’assez d’informations. A son avis, il leur a été annoncé que «le président Famara Ibrahima Sagna va être incessamment installé et que tous les réglages sont faits». Le coordonnateur du pôle des non-alignés a, en outre, annoncé la poursuite des travaux sur la création de coalitions au Sénégal, si bien évidemment les questions d’audit du fichier et de l’installation du comité de pilotage sont réglées.
L’OPPOSITION FIXE LA DATE BUTOIR AU 1ER DECEMBRE ET PREVIENT
Le lancement effectif de la manifestation d’intérêt, pour le choix du cabinet qui doit effectuer l’audit du fichier électoral ainsi que l’évaluation du processus électoral, doit se faire au plus tard le 1er décembre prochain.
Le lancement effectif de la manifestation d’intérêt, pour le choix du cabinet qui doit effectuer l’audit du fichier électoral ainsi que l’évaluation du processus électoral, doit se faire au plus tard le 1er décembre prochain. C’est du moins l’une des exigences posées par le pôle de l’opposition. De l’avis de Tamba Danfakha, Secrétaire général adjoint de l’Union nationale patriotique (Unp) et plénipotentiaire de l’opposition, lui et ses camarades risquent de reconsidérer leur participation à ce dialogue si rien n’est fait d’ici là.
Les lenteurs notées dans le dialogue politique mené par la Commission cellulaire dirigée par le Général Niang semblent indisposer les acteurs prenant part à ces concertations. Ou du moins, le pôle de l’opposition ne compte pas rester de marbre face à que d’aucuns considèrent comme une négligence de la part des autorités, après l’obtention du consensus sur le report des élections locales. Hier, lors de la 35ème session de ladite commission, l’opposition a fixé une date-butoir aux tenants du pouvoir pour l’appel d’offre concernant l’audit du fichier électoral et l’évaluation du processus électoral, deux consensus obtenus depuis août dernier. De l’avis du Secrétaire général adjoint de l’Union nationale patriotique (Unp) et non moins plénipotentiaire de l’opposition, Tamba Danfakha, «nous (pôle opposition) avons pris la décision de leur fixer une date-butoir du 1er décembre. L’opposition a clairement dit que d’ici le premier décembre au plus tard, il faut que la manifestation d’intérêt pour choisir le cabinet qui va faire l’audit, soit lancée». Ne s’en limitant pas là, l’opposition autour de la table des concertations menace de «reconsidérer» sa participation au dialogue, si d’ici là rien n’est fait.
Quid alors de l’installation du président du comité de pilotage du dialogue national, Famara Ibrahima Sagna ? Sur ce point, Tamba Danfakha rapporte que ce qui est nouveau dans cette affaire, c’est en réalité l’information qui leur a été livrée. Il indique «qu’on nous a informés que le président Famara Ibrahima Sagna a rencontré le président Macky Sall, que les locaux sont prêts et qu’incessamment, il va être installé». Concernant la date exacte de son installation, il dira que cela a beaucoup retenu les discussions parce que les uns et les autres avaient estimé qu’il fallait l’installation officielle du président dans une à deux semaines. Cela, selon lui, d’autant plus que l’atteinte des Objectifs spécifiques 1 et 2 dépend de l’audit du fichier et de l’évaluation du processus électoral.
A noter, par ailleurs, que l’opposition a pris acte des dispositions prises par le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, concernant l’amendement relatif à la tenue des élections locales au plus tard le 28 mars 2021. Même si elle a déploré le fait que le ministre ait choisi de façon unilatérale la fourchette temporelle, elle n’a pas jugé utile d’en faire un problème, dès lors que la date exacte de la tenue des élections dépendra des «dialogueurs». Cela, si bien évidemment «le président respecte sa parole de prendre en compte les consensus», s’est précipité de clarifier, Tamba Danfakha. Il n’a pas manqué d’informer que l’opposition fera, dans les prochains jours, une sortie.
Dakar, 13 nov (APS) – Les quotidiens parvenus mercredi à l’APS abordent divers sujets de l’actualité se rapportant aux faits de société, à la politique, au sport, etc.
L’Obs s’intéresse à l’affaire de la saisie de 1036 kg de de drogue dure au port de Dakar en juin dernier par la Douane sénégalaise et évalués à 3 milliards de francs CFA et affiche à sa une ‘’Les Allemands arrêtés dans l’affaire de la cocaïne ont quitté le pays’’.
’’Les deux Allemands arrêtés et inculpés pour associations de malfaiteurs et trafic international de drogue, sont retournés au bercail depuis le mardi 5 novembre. Après la liberté provisoire, le Doyen des juges Samba Sall a signé leur autorisation de sortie du territoire’’, précise le journal du Groupe futurs médias.
Dans une autre affaire de saisie de 750 kg de cocaïne au large de Dakar par la marine de l’armée sénégalaise, Libération informe que la Douane réclame une ‘’amende record’’ de 240 milliards à l’équipage du navire ‘’Adacious’’.
Le navire battant pavillon hollandais et appartenant au pêcheur Sean Robert Chapman, a été aussi saisi, selon le procès de verbalisation de la Douane consulté par cette publication.
En politique, le journal L’As informe dans sa manchette que le président du Comité du dialogue national Famara Ibrahima Sagna sera ‘’installé la semaine prochaine’’, soulignant que sa ‘’résistance a payé’’.
L’ancien ministre socialiste a été désigné en mai dernier par le chef de l’Etat Macky Sall pour piloter le dialogue national, une personnalité dont le choix a été approuvé à l’unanimité par la majorité présidentielle et l’opposition.
Selon la même publication, ‘’Famara Ibrahima Sagna, courroucé par le fait de n’avoir pas été installé officiellement, avait refusé de donner suite à toutes les interpellations venant de la commission politique depuis le mois d’août dernier’’.
Ce qui, note L’As, ’’par voie de conséquence, empêchait la commission politique d’avancer de manière opérationnelle notamment sur l’évaluation du processus électoral et l’audit du fichier’’.
A propos de l’appel d’offres pour l’audit du fichier et l’évaluation du processus électoral, Sud quotidien signale que : ‘’L’opposition fixe la date butoir au 1 er décembre et prévient’’. ‘’C’est du moins l’une des exigences posées par le pôle de l’opposition’’, écrit le journal.
Sud quotidien ajoute que le secrétaire général adjoint de l’Union nationale des patriotique (UNP), plénipotentiaire de l’opposition, et ses camarades ‘’risquent de reconsidérer leur participation à ce dialogue si rien n’est fait d’ici là’’.
Les journaux mettent en exergue le match entre le Sénégal et le Congo cet après-midi, à 19 heures au stade Lat Dior de Thiès, comptant pour la première journée des éliminatoires de la CAN 2021 prévue au Cameroun.
’’Le dernier train de la +génération+ Sadio Mané siffle à Thiès’’, écrit L’Obs. ‘’Finaliste malheureux de la Can 2019, le Sénégal reprend le chemin de la qualification à la prochaine compétition continentale. Les Lions coachés par Aliou Cissé prennent ce nouveau départ dans un contexte particulier : sans Salif Sané (forfait), mais avec Kalidou Koulibaly qui n’a pas connu le meilleur début de saison’’, analyse le journal.
Dans Le Soleil, Aliou Cissé, le coach de l’équipe nationale du Sénégal, dit ‘’vouloir imposer le rythme et gagner le match haut la main’’, tout en évoquant la concurrence concernant les gardiens de buts et le cas Ismaïla Sarr qui ne joue pas assez avec son club Watford (élite anglaise).
Le quotidien national informe par ailleurs que le Comité international olympique (CIO) va contribuer pour 35 milliards de francs CFA à l’organisation des Jeux olympiques d la jeunesse (JOJ) prévues en 2022 au Sénégal. Thomas Bach, le président du CIO, en visite à Dakar, qui a été reçu hier par le président Macky Sall, a réitéré son engagement personnel pour le succès des JOJ.