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23 juillet 2025
POURQUOI LA FRANCE CONTINUE-T-ELLE À FAIRE LA GUERRE HORS DE SES FRONTIÈRES ?
Comment justifier cette projection loin de ses frontières ? Pourquoi, malgré la volonté de Paris, si peu de pays européens complètent-ils le dispositif militaire français à l’étranger ?
Les Opérations Extérieures (OPEX) sont nombreuses: l’Afghanistan, l’Irak, la Libye, la Centrafrique, la Syrie, le Mali... Partout les forces françaises se sont enlisées. Les opérations militaires hors de nos frontières sont-elles condamnées à l’échec ? Qu’est-ce qui justifie une intervention ?
Le président Macron a inauguré cet après-midi à Paris un monument en hommage aux 549 soldats français morts en opérations extérieures depuis 1963. Qu’elles aient eu lieu au Tchad, au Liban, en Yougoslavie, en Afghanistan, En Irak, en Syrie, ou au Sahel ces opérations montrent la volonté de la France de se trouver seule ou accompagnée dans des actions militaires éloignées. Comment justifier cette projection loin de ses frontières ? Pourquoi, malgré la volonté de Paris, si peu de pays européens complètent-ils le dispositif militaire français à l’étranger ?
LE REPORT DES LOCALES FAIT DES MÉCONTENTS AU FRN
La question de la date des prochaines élections départementales et municipales devait être soumise au dialogue en cours avec tous les pôles en vue d'un consensus comme c’est le cas sur plusieurs autres questions - COMMUNIQUÉ DE PRESSE
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Front de Résistance Nationale (FRN), daté du 12 novembre 2019, relatif au report des élections départementales et municipales.
« 1- Le Front de Résistance Nationale (FRN) prend acte de la proposition d’amendement du gouvernement fixant la date des élections départementales et municipales au plus tard le 28 mars 2021.
2- Le FRN rejette cette démarche unilatérale du gouvernement dans un contexte de dialogue politique. En effet, la question de la date des prochaines élections départementales et municipales devait être soumise au niveau du dialogue en cours avec tous les pôles en vue de trouver un consensus comme c’est le cas sur plusieurs autres questions.
3- Enfin, le FRN demande que les manifestations d’intérêt pour le choix des cabinets indépendants pour l’audit du fichier et l’évaluation du processus électoral soient lancées au plus tard le 1er Décembre 2019 pour pouvoir organiser les élections dans les meilleurs délais. »
AFTOWN, LE "SPOTIFY GHANÉEN" QUI PROMEUT LA MUSIQUE AFRICAINE
L’application de streaming musical revendique 55 000 abonnés. Les bénéfices sont reversés majoritairement aux artistes, tous africains
Le Monde Afrique |
Dylan Gamba |
Publication 12/11/2019
Pour trouver les locaux d’Aftown, suivez la musique. Le long de la Saflo Street, une rue paisible d’Achimota, dans la banlieue nord d’Accra, les notes du dernier morceau de l’artiste de hip-hop ghanéen Ko-Jo Cue s’échappent d’une petite maison de plain-pied. « Nous aimons travailler en musique », sourit Jefferson Seneadza. Le jeune entrepreneur ghanéen de 31 ans a cofondé en novembre 2016 Aftown – contraction de « African » et de « Town » –, une plate-forme de streaming musical, sur le modèle de Spotify ou d’Apple Music.
Mais la comparaison avec les géants du secteur s’arrête là. « Nous voulons promouvoir la musique locale et nous ne signons qu’avec des artistes africains », explique Jefferson Seneadza. Une seule exception à cette règle : « Nous avons aussi Bob Marley dans notre répertoire car il était très demandé. »
Jefferson Seneadza a eu l’idée de créer l’application après le décès, en 2016, d’un artiste local, Daasebre Gyamenah, « mort parce qu’il n’avait pas assez d’argent pour se payer une opération à l’hôpital ». « J’étais écœuré de voir qu’un musicien ne pouvait pas vivre de sa propre musique avec les royalties », avoue ce natif d’Accra qui a étudié en Australie. Là où les poids lourds de la musique en ligne touchent une large part des droits de chaque écoute en streaming, Aftown en reverse la majorité à l’artiste. « L’année dernière, les artistes qui ont signé chez nous se sont réparti quelque 200 000 cedis [environ 33 000 euros], soit 70 % de notre chiffre d’affaires », détaille Jefferson Seneadza.
20 000 abonnés payants
Une façon de faire connaître des artistes comme Yung Pabi, jeune artiste ghanéen de hip-hop et de hiplife – un genre musical en vogue dans le pays – qui a récemment signé avec Aftown. « L’application permet de se constituer un réseau de fans, même lorsque nous sommes encore débutants », témoigne le chanteur, affirmant qu’« il est possible de gagner décemment sa vie » avec l’application. Chaque écoute permet aux artistes de toucher 0,066 pesewas, soit un peu plus d’un centime d’euro.
Après trois ans d’existence, Aftown revendique 55 000 abonnés, dont 20 000 payants. « La plupart de nos utilisateurs viennent du Ghana et du Nigeria, mais nous en avons aussi au sein de la diaspora aux Etats-Unis et en Angleterre », avance le jeune entrepreneur. Grâce à un module en ligne, Jefferson Seneadza peut suivre en direct le nombre de personnes connectées. En ce milieu de journée d’octobre, ils sont plus d’un millier de personnes au Ghana, plusieurs centaines outre-Atlantique, mais aussi en Géorgie et aux Emirats arabes unis. « Nous sommes actuellement au point d’équilibre. Nous ne gagnons pas d’argent, mais nous n’en perdons pas non plus », estime-t-il. La société, qui compte dix-huit salariés, a connu en 2018 une croissance de 50 % de son chiffre d’affaires.
Paiement par mobile
Pour fidéliser les utilisateurs, Aftown a lancé en février un partenariat avec le sud-africain MTN, premier opérateur télécoms en Afrique, pour permettre le paiement via le téléphone portable. Une alliance qui lui a apporté de nombreux clients, affirme l’entrepreneur, alors que « pour s’inscrire sur Apple Music notamment, il faut une carte de crédit que seules les classes les plus aisées possèdent au Ghana », note Jefferson Seneadza. Via le paiement par mobile, il faut compter quelque 20 pesewas (3 centimes d’euro) pour un abonnement quotidien et 2,5 cedis (40 centimes) pour un mois.
Sur Aftown, les artistes ghanéens sont les plus sollicités, avec notamment Shatta Walle, M.anifest ou bien encore Stonebwoy. Le rap, le hip-hop et le hiplife sont les styles de musique les plus populaires sur l’application, mais les groupes de gospel trouvent aussi leur public. « Je suis panafricaniste et je suis particulièrement heureux qu’Aftown puisse générer des revenus pour les artistes locaux », conclut Jefferson Seneadza.
FCFA : TALON, PORTE-VOIX DE LA FRANCE ?
Le débat entre utilisateurs du franc CFA et "gardien" des réserves de change laisse entrevoir que la sortie du président béninois n'était en rien une volonté des pays de l'UEMOA de réclamer une réelle indépendance économique et monétaire
Le président béninois souhaite le rapatriement des réserves de change du franc CFA qui se trouvent en France.
Si dans la forme l'annonce a l'air d'une petite révolution dans le club des présidents des pays utilisateurs du franc CFA, il semble visiblement que le projet de retour des réserves en lui-même est une volonté de la France.
Lors d'un entretien accordé aux médias français, certains aspects des échanges entre Patrice Talon et les journalistes donnent plus de précisions sur la nature de ce nouveau deal entre la France et l'UEMOA sur le franc CFA.
A un moment donné, le président béninois a interpellé le journaliste lui demandant de bien noter que c'est un projet des autorités françaises. Ce que notre confrère a fait.
Mais à la suite de cela, M. Talon s'est voulu plus nuancé, en précisant qu'il s'agit d'une initiative des Chef d'Etat [de l'espace UEMOA] acceptée par la France.
Ces propos sur le rôle de la France ont visiblement provoqué plus tard la réaction de Bruno le Maire, ministre Français de l'Economie et des Finances, qui a démenti en disant que son pays n'a rien imposé.
"Ce n'est pas à la France de faire des propositions ou d'imposer quoi que ce soit", a encore affirmé le ministre, ajoutant que "si une majorité d'Etats-membres de la zone franc veulent avancer vers une réforme ambitieuse, nous répondrons oui".
Ce débat entre utilisateurs du franc CFA et "gardien" des réserves de change a laissé finalement entrevoir que la sortie de Patrice Talon n'était en rien une volonté des pays de l'UEMOA de réclamer une réelle indépendance économique et monétaire vis-à-vis de la France.
C'est cette implication de la France dans la gestion du franc CFA qui est au cœur de la colère et des critiques de nombreux analystes et économistes africains qui l'assimilent à du paternalisme.
Depuis les indépendances en Afrique de l'ouest francophone, de nombreuses voix se sont élevées pour critiquer la présence d'une monnaie qui selon eux ne favorise pas l'indépendance et la croissance économique des pays qui l'utilisent.
Dans un contexte de crise économique, de taux de chômage sans cesse croissant et de précarité des entrepreneurs africains, les critiques contre le franc CFA sont de plus en plus virulentes.
En 2016, Carlos Lopes, secrétaire général adjoint de l'ONU, a décrit le franc CFA comme "un mécanisme désuet".
"Il y a quelque chose qui cloche avec le franc CFA. Aucun pays au monde ne peut avoir une politique monétaire immuable depuis 30 ans. Cela n'existe que dans la zone franc CFA", a soutenu l'économiste bissau-guinéen.
Début 2019, le vice-premier ministre italien, Luigi Di Maio a provoqué la colère de Paris en indiquant que "la France est l'un de ces pays qui, en émettant une monnaie pour 14 pays africains, empêche leur développement économique et contribue au fait que les réfugiés partent de leurs pays et meurent ensuite en mer ou arrivent sur nos côtes".
Les économistes Kako Nubupko du Togo et Mamadou Koulibaly de la Côte d'Ivoire ont aussi qualifié le franc CFA de "relique coloniale" qui ne facilite en rien l'intégration économique des pays utilisateurs.
Pour l'activiste anticolonialiste et essayiste franco-béninois Kémi Séba, le franc CFA "est l'outil par lequel la France assure un contrôle sur les économies des pays africains".
Mais si des analystes, économistes et activistes critiquent cette monnaie, rares ont été les positions "anti-CFA" ou les velléités d'indépendance économique affichées par des Chef d'Etat de pays utilisateurs ces 10 dernières années.
Avec sa sortie sur des médias français, le président béninois Francis Talon semble mettre fin à cette "longue passiveté" des présidents africains vis-à-vis du f CFA ou plutôt de son modèle de gestion actuelle.
Sauf qu'encore une fois, cette volonté de rompre avec le franc CFA dans son mode de gestion actuelle semble encadré, voir dicté par la France.
"Nous sommes tous d'accord là-dessus, à l'unanimité, pour mettre fin à ce modèle" a indiqué le président Talon, parlant d'un modèle de gestion d'une monnaie qui est utilisée par les Africains mais dont les sphères de décision et les réserves se trouvent en France.
Selon lui ce modèle pose avant tout un "problème psychologique" et non "technique".
Début octobre, le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, avait déclaré que la France était ouverte à une "réforme ambitieuse" du franc CFA.
Il avait dit attendre que les 15 pays qui partagent cette devise attachée à l'euro "décident ce qu'ils souhaitent", à un moment où l'Afrique de l'Ouest envisage de créer sa propre monnaie unique, l'ECO.
Les chefs d'Etat de l'UEMOA semblent vouloir donner sens à cette requête en décidant de rapatrier les réserves de change.
"La banque centrale des pays d'Afrique de l'UEMOA (Union monétaire ouest-africaine) va gérer la totalité de ces réserves de devises et va les répartir auprès des diverses banques centrales partenaires dans le monde", a assuré le chef de l'Etat béninois, déclarant que cela se ferait "très rapidement".
Effet d'annonce politique ou réelle volonté de s'éloigner au plan monétaire de la France ? Une chose est sûre M. Talon vient de se prononcer sur un sujet resté tabou dans le cercle des chefs d'Etat de la zone CFA.
Cependant une question se pose: comment la France va orchestrer ce nouveau modèle de gestion du franc CFA ?
La France toujours au contrôle ?
En annonçant le "retrait des réserves de change du franc CFA", Patrice Talon ne précise aucun calendrier mais donne un sens à la requête de nombreux économistes qui demandent une pleine gestion du franc CFA par les Africains.
Cela commence par la fin du maintien des réserves garantissant la monnaie dans les coffres de la Banque de France.
Dans un contexte d'économie intégrée et d'usage d'une monnaie commune au sein de la zone UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine), tous les pays doivent se préparer pour un nouveau mécanisme de gestion du franc CFA avec des réserves réparties dans "diverses banques centrales partenaires dans le monde".
Un paradoxe au moment où la CEDEAO annonce son projet de monnaie unique.
Cette annonce de Patrice Talon loin de rassurer vient conforter les doutes qui subsistent sur la volonté réelle de tourner le dos au CFA.
"Les pays de l'UEMOA ne veulent pas visiblement couper le lien monétaire avec le trésor français et cela va rejaillir sur l'Eco" s'inquiète l'économiste Ndongo Samba Sylla.
L'espace UEMOA est une zone dirigée par des Chefs d'Etat pro-CFA, rendant quasi impossible une "réforme ambitieuse" de cette monnaie se désole l'économiste ivoirien Mamadou Koulibaly.
Le rapatriement des réserves de change du franc CFA pourrait constituer une première étape dans cette volonté de réforme.
Mais les analystes s'inquiètent que cela soit une nouvelle stratégie de la France pour assurer via l'UEMOA une certaine influence sur le projet de monnaie unique de la CEDEAO.
Cependant, se séparer de réserves de change d'une monnaie estimé en devises fortes (dollar) et notamment en or est un exercice complexe pour les banques ayant la gestion de ces réserves.
Au-delà de la perte d'un certain "contrôle" sur la monnaie, c'est aussi des moyens de change direct et de placement (gros investissements et prêts aux Etats) qui vont disparaitre des coffres de la banque.
La volonté de rapatriement des réserves voulue par les chefs d'Etat de l'UEMOA et annoncée Patrice Talon fait penser à la valse économique entre l'Allemagne et la Banque centrale américaine au sujet de l'or de l'Allemagne "gardée" par l'oncle Sam.
La requête exprimée par l'Allemagne depuis plus de 20 ans n'a permis que le rapatriement de 47% des réserves d'or soit 1.580 tonnes en 2017.
Entre l'annonce de Patrice Talon et le rapatriement effectif des réserves, la procédure risque d'être longue selon les économistes à moins que la France n'accélère le processus pour atteindre d'autres objectifs de développement comme le souhaitent certains économistes anti-CFA.
par Ousmane Willy Mbaye
À FÉLIX, LE GRAND !
EXCLUSIF SENEPLUS - Dans mes années parisiennes difficiles, il m’a ouvert sa maison, a partagé ses repas avec moi, et m’a ouvert le regard sur le cinéma. Notre relation s’est fortifiée au delà des relations entre nos deux familles
Au Sénégal, certains l’appellent Félix, d’autres Samba Félix. En France, ils connaissent Samba. Je parle du cinéaste, mon ami !
Il y a 25 ans, un certain 18 Octobre, Amet l’ami de tous et mon plus que frère ... partait au ciel ! Le 06 Novembre2019, l’institut français a « célébré » les 10 ans de la disparition de Samba Félix Ndiaye. Quand un vieux perd ses béquilles, il a du mal à se déplacer.
Ma génération a eu une chance inouïe d’avoir des « grands », des « petits » , des « jumeaux » et des « bokk mbar ». Félix est mon grand.
Professeur de cinéma à PARIS-VIII –La –Vraie (Vincennes), Félix m’a accueilli dans sa salle de classe, m’a présenté et demandé de raconter mon « Sénégal » ... mon « Sénégal audiovisuel » !... je ne sais plus ce que j’ai raconté ... Notre relation s’est fortifiée au delà des relations entre nos deux familles.
A l’époque, à « Vincennes », le professeur n’en était pas un, mais une sorte de chercheur qui traquait le sens avec d’autres étudiants d’origines différentes (difficile à faire comprendre aujourd’hui , j’avoue) ... mais c’est pas grave. Félix était mon grand.
A Vincennes, mon premier document filmique était ma vision de Paris à partir de diapositives. Ce premier exercice m’a convaincu qu’on peut s’exprimer en images inanimées ... Et quelques années plus tard, dans la cour de la Roulotte, on a crée une agence de photos, «MBAYE -NDIAYE» qui n’a sorti qu’un seul recueil, didactique, intitulé « l’eau c’est la vie » commandité par l’Unicef.
Dans mes années parisiennes difficiles, Félix m’a ouvert sa maison, a partagé ses repas avec moi, et m’a ouvert le regard sur le cinéma. Etant un vieux parigo , il était « branché » : toujours en contact avec les cinéastes qui « comptaient », les techniciens qui inventaient ou traficotaient les caméras et autres « nagras » ... Son expertise et sa maîtrise de la culture sénégalaise, qu’il démontre avec son film « PérantaL » , lui donnèrent une notoriété qui pousse plusieurs cinéastes à se rapprocher de lui, pour un avis, un conseil ou une explication .
A cette époque, le milieu du cinéma ne faisait pas de dichotomie entre documentaire et fiction : on est cinéaste-tout-court ! Des longues nuits blanches de visionnages de films et de discussions, seul le langage cinématographique nous intéressait : Nous analysions les cinémas Novo, américain indépendant, Japonais ou Indien.
De temps en temps, Moussa Bathily ,avec son merveilleux film « Personnages encombrants » venait nous parler « Apocalypse Now ». On se demandait comment faire mieux que « Afrique sur Seine », « Sarzan » ou « Borom sarret » ? Le cinéma était notre passion et notre socle.
De temps en temps, les Grands parlaient du club du centre culturel, avec les Djibril et autres mais aussi de Samb et de Johnson ...
On réalisait qu’on n’était pas né de nulle part, que je faisais partie de la troisième génération. Ben Diogaye Bèye réalise avec Wasis « Les « Princes noirs de Saint Germain des Près » à Paris et me confie l’assistanat à la réalisation.
Il y avait un bouillonnement cinématographique, à Paris avec Félix, Ngaido, Joe Ramaka, As Thiam et autres. Moussa Touré et Bara Dionkhané ont participé à notre réflexion sur l’esthétique de la lumière et des valeurs de plans. D’âpres discussions ont tourné autour de nos découpages techniques. Et à la croisée des chemins, chacun selon sa sensibilité a pris une voie et s’est exprimé selon sa conscience. Comme dirait l’autre, l’histoire a continué à « marcher ».
Je ne sais pas combien de films a fait Félix, parce que je ne les compte pas, mais je sais que parmi ses trois meilleurs films, il y a « Dakar-Bamako ».
Sa sœur Aby en est le personnage-narrateur. A mon sens, ce film marque un tournant important dans la filmographie de Félix et même pour le cinéma national parce que je pense qu’il a trouvé là, la dialectique qu’il cherchait depuis toujours, c’est à dire : l’esthétique par rapport au politique. Comment montrer une intégration entre maliens et sénégalais, sans discours politique, juste avec des images du train qui quitte Dakar pour aller à Bamako.
Il aura fallu deux voyages pour les repérages et un voyage pour le tournage, pour ce « train-movie ». Pour l’anecdote : les glacières quittaient la rue Vincens, derrière la gare, pour les voyages ... parce qu’arrivés à Thiés il y avait plus de glaçons dans le train.
« Questions à la terre natale » est aussi un film important et reflète la préoccupation centrale de Félix. Comment transmettre l’identité !
Mais la grande leçon de cinéma que le monde va retenir c’est « Trésors des Poubelles » ,cette série de courts documentaires sur la récup’ en pleine crise économique, qui montre le génie créateur du peuple sénégalais. « Le cinéma du réel », à Beaubourg , ne s’y est pas trompé. Fèlix est devenu le « Pape du Documentaire ».
Dans mes souvenirs : Félix venu tourner à Ngor sur la pêche et le Cfa, (Lev à l’image et Cissokho au son) me dit « si tu as un projet, on le tourne avec mon matos et mon équipe ». Ainsi a été produit « Dial-Diali » et Amet Diallo était mon assistant. Ayant mes deux béquilles, une complicité parfaite avec équipe, le tournage et la post–production se sont déroulés en toute sérénité.
Félix était mon Grand, mais tout le monde savait que Amet était mon jumeau ... Amet Diallo avec « L’an fer-So boxulmalen », posait un tournant important de notre cinéma, en mettant en scène une esthétique dont notre collectif rêvait. Le générique de ce film en est la preuvre.
Félix, dont l’anniversaire de ses dix ans de disparition a été célébré mercredi 06 novembre, a fait tous les métiers du cinéma : caméraman, réalisateur, producteur, ingénieur du son, monteur, etc.
Il m’est difficile de parler de lui et je me rends compte que je n’ai pas parlé de l’homme . Je ne lui reproche qu’une chose : d’être parti un certain 06 Novembre. Le soir de ton départ, un ami commun est venu te voir, à la clinique. J’étais dans l’avion pour la Guadeloupe... comme pour y présenter mes condoléances à ta famille antillaise.
Oumar Ndao avait dit de AMET « Salut l’Artiste !»
A toi Félix, je dis « Salut Grand cinéaste ! »
YES I !
par Sidy Diop
POLITIQUE-FICTION !
Après les déboires de Khalifa Sall et toute la romance médiatico-politique qui s’en est suivie, on n’imagine pas, un seul instant, Macky Sall ou un autre, gommer l’exécutif local simplement pour se donner de l’air
Un gouverneur nommé par le Président de la République à la tête de Dakar en lieu et place du maire. Cela permettrait d’éviter les frictions entre le pouvoir et une mairie dirigée par l’opposition. L’idée avancée par Dr Cheikh Diallo au «Grand jury» de la Rfm, calquée sans doute sur un modèle appliqué ailleurs, est une de ces certitudes livresques qui, sous nos latitudes, relèvent plus de la fiction romanesque que de la science politique.
Le contexte de notre pays, en effet, ne se prête à ce type de grossièreté stratégique. Après les déboires de Khalifa Sall et toute la romance médiatico-politique qui s’en est suivie, on n’imagine pas, un seul instant, Macky Sall ou un autre, gommer l’exécutif local simplement pour se donner de l’air.
Le drame de nombre de nos analystes politiques, c’est qu’ils nous récitent tous les jours, en français ou en wolof, des leçons apprises en anglais ou en allemand et destinées à des pays où le consensus sur les règles politiques remonte à plusieurs siècles.
PAR Jean Pierre Corréa
SUEZ PREND LA PLACE D’UNE SDE MAUVAISE PERDANTE DANS LA GUERRE DE L'EAU
Pourquoi la SDE tente de faire croire aux populations Sénégalaises qu’un mauvais choix aurait été fait dans cette affaire ?
« Quand la bonne eau est tirée…il faut la boire… ».
Que d’eau, Que d’eau !!! Jamais la question de la distribution de l’eau n’avait entraîné autant de communication sur sa qualité, sa pureté et sur les droits des consommateurs sénégalais. Mais cela cache une querelle entre les anciens et nouveaux concessionnaires, qui prend des allures étranges. Mais comme on dit : « Alea Jacta es…Le sort en est jeté »… Le temps n’est plus aux jérémiades qui permettraient à l’ancien distributeur des eaux au Sénégal, la SDE, pour ne pas la nommer, d’essayer de passer par les fenêtres après avoir été prié de manière transparente d’emprunter la porte de sortie de notre économie, que le chef de l’Etat, Son Excellence Macky Sall a décidé de porter sur les voies durables de l’émergence.
Il est temps que les partenaires que le Sénégal se choisit pour accompagner son développement économique et social, comprennent que notre pays a des institutions qui fonctionnent, et qu’elles le font en toute transparence, fortes des compétences avérées qui balisent leurs décisions. La SDE pense-t-elle que nos institutions comme l’ARMP sont de pacotilles, et que leurs décisions peuvent être tenues pour saugrenues ? Affaire n’a jamais été plus claire. En effet, dans une décision en date du 29 mai 2019, l'Armp a donné son verdict définitif : elle a débouté la SDE, réduisant en cendres tous les griefs brandis pour casser l'attribution provisoire du marché à Suez. Une décision, dont les conclusions déclinées en 19 points aboutissaient à déclarer au final, le recours de la SDE mal fondé et à le rejeter. Ce sont là les faits. Le reste n’est qu’enfumage et tentative de manipulation de l’opinion publique sénégalaise.
Tous les coups étant permis, des rumeurs sur une possibilité de corruption par Suez dont la fondation avait offert deux bennes tasseuses de seconde main à la ville de Saint-Louis, dont le maire était alors le ministre de l'hydraulique. Corrompu pour si peu ? Personne ne fut dupe.
Ces infox tendraient à faire oublier que le vrai débat est ailleurs. Pendant des années, la SDE a considéré les sénégalais comme des consommateurs soumis à leurs diktats et à leurs caprices. Pas d'investissements sur les infrastructures, une fourniture irrégulière d'eau, dont souvent la qualité dans nos maisons était impropre à la consommation, une facturation aléatoire et fantaisiste, une absence totale de visibilité des consommateurs sur la facturation, on s’en tiendra là, ne souhaitant pas « tirer sur une ambulance »....
Alors, ils brandissent les conditions d'attribution du marché, les qualifiant de douteuses, faisant mine d’ignorer que ceux qui ont la possibilité de casser l'attribution les ont déboutés.
Alors, ils lâchent leurs snipers médiatiques et depuis, signe de panique évident, la société Suez ne cesse de faire l’objet d’attaques. La société concurrente qui avait en charge la gestion de ce liquide précieux semble lui garder une dent à cause de cet important marché qu’elle lui a pris.
Pourquoi la SDE tente de faire croire aux populations Sénégalaises qu’un mauvais choix aurait été fait dans cette affaire ? Et ce, malgré le fait que le Comité d’évaluation des offres du ministère de l’Eau et de l’Assainissement ait confirmé, au cours du mois d’avril dernier l’attribution du marché de la distribution de l’eau potable en zones urbaines sénégalaises au français Suez. Ce, pour une durée de quinze ans. Une attribution qui passe plus pour une manière pour l'État sénégalais de se réapproprier ce qui lui appartient.
Avec Suez, les données ont changé, et une nouvelle clé de répartition des actions a été établie, retenant 45% pour Suez, 5% pour le personnel, 25% pour l'État et 25% au secteur privé sénégalais. Un partage qui, à coup sûr, profite plus aux Sénégalais qu’auparavant.
Les enjeux sont cruciaux, les choix qui soutiennent les objectifs à atteindre par Suez et l’Etat du Sénégal, ne sauraient souffrir de telles menées déstabilisatrices. Le temps était juste venu de procéder à un saut qualitatif en ce qui concerne la distribution de l’eau au Sénégal, ce qui fut fait. Le reste n’est que conjectures. « La bonne eau est tirée…il faut la boire ». Tchin-Tchin Suez !
UNE BAISSE DES PRODUCTIONS DE MIL ET D’ARACHIDE EN VUE (DRDR)
Le directeur régional du développement rural (DRDR) de Thiès, Mamadou Guèye, a annoncé, mardi, une baisse de la production de mil et d’arachide dans la région, par rapport à l’année dernière.
Le directeur régional du développement rural (DRDR) de Thiès, Mamadou Guèye, a annoncé, mardi, une baisse de la production de mil et d’arachide dans la région, par rapport à l’année dernière.
‘’En termes de production, il y aura une baisse sur l’arachide, liée à la configuration de l’hivernage qui a découragé certains à semer. Le mil aussi’’ connaîtra une baisse, a dit le DRDR à l’APS.
Même si les superficies emblavées ne sont pas encore évaluées, M. Guèye évoque plusieurs facteurs qui ont contribué à faire chuter les récoltes de mil et d’arachide. Cette baisse s’explique, selon lui, par le découragement de certains producteurs, qui, ‘’inquiets’’ de la configuration de l’hivernage, avaient décidé de vendre leurs semences, pensant qu’il était déjà compromis.
Cette année, la région de Thiès a reçu sa première pluie le 24 juillet. Les premiers semis en humide ont démarré le lendemain. Une pause pluviométrique s’en est suivie jusqu’au 18 août.
‘’De ce fait, explique le DRDR, il y a des producteurs qui étaient inquiets et qui n’ont pas poursuivi les semis’’, certains préférant vendre le reste de leurs semences. Les premiers semis d’arachides qui ont été effectués en sol humide ont bouclé leur cycle, mais les deuxièmes opérés après la reprise de la pluie le 18 août, n’ont pas tous bouclé leur cycle. Soit un ‘’taux de réussite d’environ 50%’’.
Concernant le mil, il y a eu un ‘’problème de photopériodisme’’, a expliqué le DRDR. Le mil a cette particularité de passer à l’épiaison, quelle que soit sa taille, une fois le moment venu. Les épis obtenus de tiges n’ayant pas atteint leur terme, ne sont généralement pas viables.
Dans la zone de Pambal, haut-lieu de production de cette céréale, les semis n’ont pas résisté à la pause pluviométrique, indique Mamadou Guèye. Bien que les producteurs aient ressemé, ces deuxièmes semis ‘’n’ont pas donné les résultats escomptés’’.
En termes de qualité des graines, le technicien table sur ‘’le même rendement que l’année dernière’’, même s’il admet ne pas être en mesure de donner des chiffres, parce que n’ayant pas encore exploité les données des enquêtes agricoles.
A travers le programme d’adaptation mis en place par l’Etat pour pallier les inconvénients des changements climatiques, des semences de niébé, de manioc et de pastèque ont été distribuées aux producteurs, permettant ainsi à ceux qui avaient accusé du retard ‘’de se rattraper’’.
Quelque 6.326 pots de semences de pastèques, 68,35 tonnes de niébé et des boutures pour l’emblavure de 1.125 hectares leur ont été cédés.
Le niébé a un cycle court (45 jours), alors que la pastèque n’a pas besoin de beaucoup de pluie, pouvant compléter son cycle grâce au brouillard. Quant au manioc, ses boutures peuvent résister au stress hydrique, même s’il faut attendre l’année prochaine pour les récolter.
Le DRDR relativise les conséquences des baisses de production de mil et d’arachide, sur les revenus des producteurs de la région, relevant la diversité de leurs sources de revenus.
Dans les départements de Thiès et Tivaouane, dans les Niayes et au-delà, les populations pratiquent le maraîchage, l’arboriculture, notamment la mangue, en plus de la production animale. Les transferts reçus d’autres parties du pays et de l’extérieur les aident aussi. D’ailleurs les récoltes issues des cultures sous pluie, sont d’habitude ‘’consommées en moins de six mois’’, a-t-il dit.
PLUS D’UN MILLIARD DE DOLLARS DE LA BEI POUR FINANCER L’ENTREPRENEURIAT FÉMININ
La Banque européenne d’investissement (BEI) a annoncé un programme de prêt d’un montant de 1,1 milliard de dollars pour aider les femmes entrepreneurs sur le continent africain.
La Banque européenne d’investissement (BEI) a annoncé un programme de prêt d’un montant de 1,1 milliard de dollars pour aider les femmes entrepreneurs sur le continent africain.
Dénommée "SheInvest" (investir en elles), l’initiative lancée mardi au cours du 2ème Forum de l’investissement en Afrique, doit permettre aux femmes entrepreneures de "jouer un rôle plus actif dans les économies de leur pays", selon le vice-président de la BEI, Ambroise Fayolle.
"Cette initiative vise à promouvoir l’ entrepreneuriat féminin", a déclaré Fayolle, soulignant que les femmes entrepreneures gagneraient également à acquérir des compétences en affaires grâce à cette initiative.
Le financement viserait également à promouvoir les investissements liés au changement climatique, au genre et fait partie d’un engagement européen plus large pour fournir "un soutien ciblé aux nouveaux investissements pour une participation économique accrue des femmes en Afrique", a-t-elle dit.
Fayolle a également révélé que la banque avait signé trois autres accords pour renforcer le développement durable sur le continent
La BEI est la branche de financements de projets et investissements de l’Union européenne présente en Afrique depuis 50 ans.
En 2018, elle a fourni "un montant record de 3,3 milliards d’euros aux pays africains, plus de la moitié des fonds étant injectés dans le secteur privé".
La première édition du Forum de l’Investissement en Afrique a été lancée en 2018 en partenariat avec Africa50, Afrexim Bank, la Banque de développement du commerce, la Banque de développement de l’Afrique du Sud, la Banque islamique de développement, la Société africaine de financement et la Banque européenne d’investissement.
Ouvert lundi au Sandton Convention Centre de Johannesburg, en présence des présidents sud-africain, rwandais et ghanéen, le forum prend fin mercredi par des annonces des organisateurs sur le montant total des transactions conclues entre investisseurs et des partenaires publics ou privés.
Lors de la 1 ère édition en 2018, à l’initiative du Groupe de la Banque Africaine de Développement, près de 39 milliards ont été mobilisés en volume d’investissements allant de l’agro-alimentaire aux infrastructures en passant par les biens et services dans différents pays du continent.
DE DÉPITÉE À DÉPUTÉ
Marième Soda Ndiaye va suppléer Aïssata Tall Sall à l’Assemblée nationale. Pourtant, les deux n’étaient plus en odeur de sainteté depuis le ralliement de la présidente de Osez l’Avenir au camp présidentiel à la veille de la dernière présidentielle
Marième Soda Ndiaye va suppléer Aïssata Tall Sall à l’Assemblée nationale. Pourtant, les deux n’étaient plus en odeur de sainteté depuis le ralliement de la présidente de Osez l’Avenir au camp présidentiel à la veille de la Présidentielle du 24 février. La jeune de 27 ans était dépitée par cette décision qui lui avait fait «mal et honte». Le Quotidien a parcouru quelques échanges salés entre la future et l’ancienne députée. Elle sera la benjamine de l’Assemblée parce qu’elle n’a pas démissionné de la coalition.
C’est elle qui va suppléer Aïssata Tall Sall à l’Assemblée nationale. Marième Soda Ndiaye était, en effet, 3ème sur la liste nationale de Osez l’Avenir aux dernières Législatives. Mais sans doute, si c’était à refaire, cette fille de 27 ans n’aurait peut-être pas été à cette place. Le Quotidien a parcouru quelques échanges surprenants sur Facebook entre elle et les proches de celle qui est devenue aujourd’hui l’Envoyée spéciale du chef de l’Etat. A quelques encablures de l’élection présidentielle du 24 février, les bruits courent sur un ralliement imminent de Aïssata Tall Sall au camp présidentiel après que sa candidature a été invalidée par le Conseil constitutionnel pour défaut de parrainages. Le 2 janvier, celle qui vouait une affection presque démesurée à l’avocate est déçue et outrée au point de le partager sur sa page Facebook. «C’est surprenant et décevant que le parrainage nous prive d’une des meilleures candidatures pour la Présidentielle. Le courage, le patriotisme et la vision éclairée auraient fait de Aïssata Tall Sall la meilleure Présidente que le Sénégal n’ait jamais connue», avait-elle écrit.
Marième Soda Ndiaye n’a pas digéré le ralliement de ATS au camp présidentiel
Alors que nombre des candidats recalés devaient choisir parmi les 5 restants, le 28 janvier, des journaux annoncent que l’ancienne porte-parole du Parti socialiste va officialiser son soutien à Macky Sall dans la journée. Mais, Marième Soda Ndiaye ne veut pas y croire et publie un autre post avec une illustration saisissante de Me Sall devant un monument de Nelson Mandela. «Comme Madiba, Aïssata Tall Sall ne trahira pas l’Avenir», croit-elle. Justement, en début d’après-midi de ce 28 janvier, Aïssata Tall Sall officialise son alliance avec le Président sortant. Le lendemain, 29 janvier, Marième Soda Ndiaye revient alors sur sa page avec une déception et une devise de soldat sénégalais : «J’ai terriblement mal et honte, je l’avoue. Mais moi #MSN (ses initiales), je garderai toujours la tête haute car on me tue mais on ne me déshonore pas.» Ses «amis» compatissent et l’encouragent. Mais son mentor n’a pas apprécié ses mots pour exprimer son mal. «Marième, les vrais traîtres sont ceux qui font semblant d’être avec toi alors qu’ils t’ont quitté depuis longtemps. Voilà le visage à double face de Janus. Peut-être que dans mes leçons de vie, j’ai oublié de t’inculquer le courage en politique de ne jamais hurler avec les loups surtout quand ils sont juste idiots et méchants. Tu l’apprendras certainement là où tu as décidé d’oser ton avenir personnel. Je prie pour que ce ne soit pas à tes dépens», répliquait Aïssata Tall Sall sur la page de sa suppléante. D’autres membres de Osez l’Avenir dénoncent également le comportement de Marième Soda Ndiaye qui, selon eux, ne s’activaient plus dans la coalition depuis les Législatives de juillet 2017. Pour eux, elle voulait se «victimiser» alors qu’elle avait «trahi Aïssata depuis longtemps». Et depuis ces échanges peu amènes, Aïssata Tall Sall et Marième Soda Ndiaye ne se sont plus parlé.
«Je ne participe plus aux activités de Osez l’Avenir parce qu’on ne m’a pas convoquée depuis»
Joint par téléphone hier, la future députée dit n’avoir rien regretté de ses déclarations. «Je pouvais supprimer ces posts, mais je ne l’ai pas fait parce que j’assume mes positions et principes. Oui, je ne participe plus aux activités de Osez l’Avenir parce qu’on ne m’a pas convoquée à une seule réunion depuis. Cependant, j’ai de bonnes relations avec Aïssata Tall Sall. Ce n’est pas un débat aujourd’hui. Et puis la loi, c’est la loi. Je ne souhaite pas polémiquer.» Les proches de la nouvelle Envoyée spéciale du président de la République n’ont pas voulu en dire davantage. Aujourd’hui, le destin a fait que c’est la jeune activiste qui sera la benjamine de la 13ème Législature parce qu’elle n’a pas démissionné et n’attend que la notification du Bureau de l’Assemblée nationale pour être installée. Aïssata Tall Sall, qui était non-inscrite, ayant rejoint la majorité parlementaire, Marième Soda Ndiaye sera aussi sur la même ligne.