SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
8 octobre 2025
CLASSEMENT MENSUEL DE LA FIFA, LE SENEGAL, COMME UN AIR DE DEJA-VU
Le Sénégal a terminé 2019 à la 20ème place du classement mondial et sur le toit de l’Afrique. Ce, pour la deuxième année d’affilée. Ce qui constitue le meilleur classement de l'histoire des Sénégalais.
Le Sénégal a terminé 2019 à la 20ème place du classement mondial et sur le toit de l’Afrique. Ce, pour la deuxième année d’affilée. Ce qui constitue le meilleur classement de l'histoire des Sénégalais. Cerise sur le gâteau, Sadio Mané a été élu Joueur Africain de l'Année 2019, après avoir terminé au pied du podium du ballon d’Or France Football. Ce que le site de la Fifa que nous avons visité hier, jeudi 23 janvier, qualifie d’un air de déjà vu en référence à la génération de 2002
L e Sénégal termine l’année 2019 en beauté en trônant sur le toit de l’Afrique. Pour la deuxième année d’affilée. Comme ce fut le cas en 2002 où la sélection nationale emmenée par des joueurs comme Aliou Cissé, El Hadji Diouf, Omar Daf ou Papa Bouba Diop, avait vécu une année exceptionnelle. Les Lions d’alors avaient atteint la finale de la Coupe d'Afrique des Nations à Bamako (Mali) puis avaient disputé la première Coupe du Monde de la FIFA de son histoire (Corée du Sud et Japon), avec un sacré défi pour leur premier match : affronter les champions du Monde français. À la surprise générale, ils s'imposent et débutent une magnifique épopée qui s'achèvera en quart de finale perdue face à la Turquie. Conséquence de cette année fabuleuse, le Sénégal termine 2002 à la 27ème place du classement mondial de la Fifa, du jamais vu jusqu'alors. Dix-huit ans se sont écoulés et le Sénégal a vécu des années difficiles. Mais les Lions se sont reconstruits et sont de retour sur le devant de la scène. D'ailleurs, on retrouve beaucoup de similitudes entre l'équipe mythique de 2002 et celle qui est aujourd'hui la meilleure d'Afrique au Classement mondial.
ALIOU CISSE, LE TRAIT D'UNION
En 2002, le capitaine des Sénégalais était le défenseur de Montpellier Aliou Cissé. Alors âgé de 26 ans, il aida ses coéquipiers à vivre une année sensationnelle. À 43 ans, Cissé est le sélectionneur des Lions depuis 2015. Aux commandes de l'équipe, il affiche un solide bilan de 61,8% de victoires. En 55 matches, il a vu les siens l'emporter 34 fois pour 14 matches nuls et seulement 7 défaites.
DEUX PARTICIPATIONS, DEUX EMOTIONS
Au Japon et en République de Corée en 2002, le Sénégal séduit le monde pour sa première participation. Après sa belle épopée, il ratera pourtant les trois éditions suivantes. 2018 sera l'année du grand retour. Les Sénégalais se qualifient pour la deuxième Coupe du Monde de leur histoire et réalisent une prestation honorable. Ils battent la Pologne de Robert Lewandowski (2-1) avant de faire match nul contre le Japon (2-2) et de perdre de justesse face à la Colombie (1-0). Les Sénégalais sont pourtant éliminés en raison d'un nombre de cartons jaunes plus élevés que les Japonais, mais ils ont marqué le tournoi de leur empreinte, sur le terrain et en tribunes.
DAUPHINS AFRICAINS
En 15 participations à la Coupe d'Afrique des Nations de la CAF, le Sénégal ne compte aucun titre et a atteint seulement deux fois la finale. Mais ce n'est pas un hasard si ces deux fois concordent avec les deux âges d'or de son football. La première finale est perdue en 2002 aux tirs au but face au Cameroun, la seconde en 2019 quand les Sénégalais ont été battus sur la plus petite des marges par l'Algérie.
DES ROI LIONS BIEN ENTOURES
Comme en 2002, la sélection s'articule aujourd'hui autour de quelques joueurs phares. Il y a 18 ans, Habib Beye, Papa Bouba Diop, Khalilou Fadiga entouraient la star de l'équipe : El Hadji Diouf. Aujourd'hui, l'imposant défenseur de Naples Kalidou Koulibaly, le milieu de terrain du Paris SaintGermain Idrissa Gueye et les attaquants Diao Baldé Keïta et M'Baye Niang sont les parfaits lieutenants de Sadio Mané. Récemment élu Joueur Africain de l'Année 2019 - Diouf l'a également été deux fois - après avoir remporté la Ligue des Champions et la Coupe du Monde des Clubs avec Liverpool "LE" fer de lance des Lions.
AU TOP
Jusqu'à présent, le meilleur classement du Sénégal était la 27ème place dans la hiérarchie mondiale 2002. Après avoir chuté à la 89ème place en 2009, les Sénégalais ont peu à peu remonté la pente. En 2017 et 2018, ils terminent à la 23ème place. Et récemment après la finale perdue de la Coupe d'Afrique des Nations, ils sont montés à la 20ème place, le meilleur classement de leur histoire. Une place que les Lions ont su conserver jusqu'à la fin de l'année 2019 et qui les situe au premier rang des équipes africaines
Par Amadou Lamine SALL
EMERGENCE ÉCONOMIQUE ET POLITIQUE CULTURELLE : L’EXEMPLE DU SÉNÉGAL
Aux Sénégalais de tirer le meilleur profit du génie de leurs territoires (…) Autant de raisons pour investir davantage des rendez-vous comme la Biennale de l’Art africain contemporain, le Festival de Jazz de Saint-Louis et autres
En 2014, le Plan Sénégal Émergent (PSE) est mis sur orbite dans un horizon de vingt ans. Parmi tous les leviers activés, le paradigme « culturel » est assurément l’un des aspects les plus difficiles à cerner, l’économie étant souvent opposée à la culture, à tort ou à raison (…)
Malgré le débat contradictoire passionné et passionnant (…) les deux concepts se confondent parfois pour n’en faire qu’un (…) la culture dans l’indice de développement connaît des fortunes diverses. Certains la considèrent comme une simple activité de divertissement, d’autres comme un objet de luxe destiné à une certaine élite (…) il faudrait avoir une claire conscience de la complexité polysémique qui entoure le concept de culture et amorcer un travail de discernement entre « culture » et « culture » (…) Étant à la fois le substrat et le déterminant les plus caractéristiques de l’Homme [valeurs identitaires et expressions], la culture est partout présente (…) tout développement est processus.
Tout processus est changement. Tout changement est à la fois acculturation et mutation. Il y a acculturation et mutation lorsqu’une culture s’estompe peu à peu [absence] au profit d’une autre culture [re-génération]. En cela, tout programme visant à agir sur les populations, à les faire agir et à transformer leur mode de penser et d’agir, leurs comportements et leurs conditions d’existence, appelle inéluctablement des transformations à caractère culturel (…) la mise en œuvre du PSE nécessitera des séries de transmutations culturelles génératrices de nouveaux comportements et de plus de performances sociales et économiques pour un mieux être des populations. Au regard du caractère transversal de la culture, de sa complexité sémantique et de son pouvoir de construire, de déconstruire et de reconstruire, serait-il réaliste de « penser le développement » sans « penser la culture de ce développement » ?
A la suite de l’examen du contexte dans lequel est adopté le Pse, la réflexion portera sur ce qui pourrait faire passer ce référentiel d’un projet « économique à soubassement culturel » à un projet « culturel à vocation économique ».
(…) le Pse émerge d’un contexte marqué par une série de dysfonctionnements sur des questions liées à la démographie, à l’économie, à la pauvreté, aux territoires, au choc des cultures, à la dépréciation de certaines valeurs, à la crise d’autorité, à la disparité entre Dakar et l’intérieur du Sénégal, (…) ces crises d’ordre financier et économique ont profondément affecté les systèmes de valeurs culturelles, sociales, identitaires et les modes d’expression, de production et de diffusion de la culture (…)
Le monde subit des mutations profondes et cette logique de mutation provoque une sorte de dérèglement (…) Le secteur des arts et de la culture devient ainsi le champ de prédilection de nouveaux acteurs peu ou pas au fait des enjeux mondiaux (…) Ce contexte de sauve qui peut tous azimuts vers les médias et les arts a son revers (…) une nouvelle forme de libéralisation professionnelle qui contribue (…) à banaliser la production culturelle et les statuts des corps des métiers de la culture. Une sorte de star-système d’une genre assez particulier (…) D’autre part, par la force de clichés du genre « l’art ne nourrit pas son âme » qui ont fini de s’incruster dans la conscience collective et qui entravent sérieusement le processus d’émergence de territoires créatifs (…)
Au grand dam des principes élémentaires de gestion, le facteur « temps » fait l’objet d’une méprise au quotidien, alors qu’il est d’une extrême importance dans tout processus de développement. L’élasticité du temps, le non-respect des délais prescrits, le cumul de temps perdu pour des réunions et des séminaires, le mépris de l’assiduité et de la ponctualité, autrement dit la domestication ou l’apprivoisement du temps par les Sénégalais, sont autant de faits hors normes (…) des traits de culture totalement néfastes à toute volonté d’émergence.
Quid de la Gestion Axée sur les Résultats (GAR) si, culturellement, les fondamentaux relatifs à la planification semblent sapés à la base par ce fameux temps sénégalais ? (…) L’analyse du contexte ne saurait faire abstraction de la carence de données statistiques fiables sur les arts et la culture. Les appréciations qualitatives laissent peu de place à l’évaluation quantitative. Un tel état de faits favorise-t-il une bonne gestion du secteur de la culture ? La rigueur de gestion rappelle que « Tout ce qui se gère se mesure » (…) Il peut paraître paradoxal que nombre d’acteurs supposés être à la base des productions culturelles ne s’identifient toujours pas comme étant des entrepreneurs à part entière - avec leurs spécificités propres – appelés à produire des œuvres à forte valeur ajoutée, compétitives, résolument orientées vers le marché, dans l’espoir de réaliser de grandes performances commerciales (…)
Avec la porosité des frontières (…) le rush des productions hollywoodiennes et nollywoodiennes, le plagiat, le piratage, la contrefaçon, les difficultés liées à la politique de décentralisation et de déconcentration, le déficit quantitatif et qualitatif des ressources génériques, n’est-il pas permis de penser que le contexte est suffisamment difficile au point de gripper le moteur de l’émergence ?
(…) s’il faut quelques années pour juger sur pièce un régime au pouvoir, il ne faut pas moins d’un quart de siècle pour changer le comportement contreproductif de citoyens et le mode de penser la culture d’un peuple (…) Les centres culturels conçus en d’autres circonstances, ont-il fait leur mue à l’heure de la départementalisation et de la communalisation intégrale ? (…) Pour l’essentiel, ces centres sont dans un état de dénuement quasi général avec des locaux inadaptés, des équipements obsolètes ou inexistants et un environnement peu clément. En plus le peu de ressources humaines dont ils disposent (…) bien que très volontaires et très engagés à la base, n’est pas suffisamment outillé pour prendre en charge les problématiques majeures liées à l’économie créatives (…)
La culture n’a pas de prix mais elle a un coût. Le coût n’est pas que financier. Il s’exprime aussi en termes de qualité des ressources humaines (…) Quel avenir pour la qualité et la compétitivité des productions culturelles si, et si seulement si, le seul fait de remplir une salle - aussi mythique, moderne et prestigieuse qu’elle puisse être - soit le principal défi à relever et l’unique indicateur de bonne performance ?
(…) si la culture, dans l’entendement populaire, était ramenée à sa plus simple expression d’objet superflu, son caractère transversal et sa présence dans tout ce qui touche à l’espèce humaine appellent plus d’attention et d’investissements. Ce rappel est d’autant plus nécessaire qu’il est de nos jours établi que la culture est désormais un levier essentiel de l’économie mondiale (…) le Cabinet Ernst et Young a réalisé une étude : « La Culture dans le Monde », dans laquelle il apparaît que « les secteurs de la culture et de la création ont généré 2.250 milliards de dollars de revenus en 2013, soit 3% du PIB mondial » et font travailler 29.5 millions de personnes dans le monde.
De même, un rapport commun aux ministères de la culture et de l’économie de la France faut état d’une contribution de la culture de 57,8 milliards d’euros au PIB français, soit sept fois la valeur ajoutée de l’industrie automobile (…) les enjeux d’émergence valent bien la peine d’examiner les approches les mieux adaptées au contexte actuel pour tirer le meilleur parti de toutes les opportunités du secteur (…) tout au long de l’histoire de l’humanité, le rapport entre « culture » et « « économie » a été souvent un rapport heurté. La culture dont il est question ici est génératrice de valeurs, de sens et d’identités (…) pour dire que la « valeur » et « l’identité » - au sens culturel - ne sauraient être réduites à de simples « valeurs marchandes » (…) chaque fois que les stratégies entrent en conflit avec la culture, cette dernière finit toujours par prendre le dessus sur tout.
D’où l’impérieuses nécessité de faire en sorte que les stratégies de développement prennent suffisamment en compte les risques stratégiques et opérationnels liés aux faits de culture ou supposés tels (…) la bonne santé économique procède d’abord et avant tout d’un système de valeurs génératrices d’une culture comportementale bien ancrée et largement partagée par les parties prenantes (…) indépendamment des milliards de francs d’investissement, tout le chemin de la bonne gouvernance est pavé de valeurs fondamentalement culturelles véhiculées par la ressource humaine (…) En définitive, toute performance économique est à la base une performance culturelle (…) dans un contexte de territorialisation des politiques publiques (…) il y a lieu de s’imprégner du potentiel de chaque territoire (…)
L’intérêt de cette approche géographique de l’économie culturelle (…) est qu’elle s’opère du local [territoire] vers le global [mondial]. C’est grâce à cette approche géographique de la culture (…) que des villes sont devenues d’importants pôles [culturels]. Entres autres Amsterdam par l’industrie de la publicité, Angoulême par la bande dessinée, Barcelone par le design, Cannes par le cinéma, Montréal par les jeux vidéo, New-York par la Statue de la Liberté, Paris par la gastronomie, la Tour Eiffel et le musée du Louvre, Rotterdam par les projets architecturaux, Sao Paulo par la biennale d’arts (…)
L’exploitation marchande de symboles culturels et de la créativité artistique participe à l’attractivité et à l’émergence de ces villes. Par la force du génie créatif, elles sont devenues des maillons forts pour l’économie de leurs pays respectifs. Au Sénégal et aux Sénégalais de tirer le meilleur profit du génie de leurs territoires (…) Autant de raisons pour investir davantage des rendez-vous comme la Biennale de l’Art africain contemporain, le Festival de Jazz de Saint-Louis et autres.
(…) faire en sorte que le Pse soit effectivement une stratégie à la fois « économiquement culturelle » et « culturellement économique ».
« Le Sénégal émergent » est à ce prix.
LA SDE PERD SON ULTIME COMBAT CONTRE SUEZ
La Sénégalaise des eaux (Sde) devra se résoudre à accepter la légalité du contrat d’affermage de l’eau attribuée au groupe Suez.
Le sort de la Sde est scellé. La Sénégalaise des eaux (Sde) devra se résoudre à accepter la légalité du contrat d’affermage de l’eau attribuée au groupe Suez. Elle a perdu son ultime combat judiciaire, hier jeudi, 23 janvier 2020. Selon Le Soleil, la Chambre administrative de la Cour suprême a rejeté son recours portant annulation du contrat précité.
La Sde avait saisi cette juridiction suprême car elle estimait que la décision rendue le 29 mai 2019, par l’organe de contrôle des marchés, était entachée de vices et de violations.
LE CLASSEMENT DU SÉNÉGAL DANS L’INDICE DE PERCEPTION DE LA CORRUPTION À LA UNE
Dakar, 24 jan (APS) – Les quotidiens reçus vendredi à l’APS commentent largement le classement du Sénégal dans l’Indice de perception de la corruption (IPC 2019) de l’ONG Transparency international.
Le Sénégal ‘’stagne dans la zone rouge’’ de l’Indice de perception de la corruption, selon Enquête qui affiche à sa Une : ‘’Corruption endémique’’.
‘’Transparency international a publié, jeudi, les résultats de l’indice de perception de la corruption (IPC). Il ressort que le Sénégal stagne dans la zone rouge à l’instar de tous les pays de l’Union économique et monétaire et ouest-africaine (UEMOA)’’, écrit le journal.
’’Le Sénégal enregistre un score de 45/100 points se classe à la 66e place mondiale et 7e au niveau africain. Un rang qu’il occupe depuis 2016 (…). L’Indice de perception de la corruption mesure le niveau de corruption à travers 180 pays dans le monde’’, souligne la publication.
Pourquoi le Sénégal ’’n’arrive toujours pas à réduire la corruption malgré l’existence d’organes de veille et de contrôle comme la Cour des comptes, l’OFNAC ?’’, s’interroge Enquête. La réponse de Birahim Seck, coordonnateur du Forum civil et représentant de Transparency au Sénégal : ’’Ces organes travaillent certes, mais les rapports qu’ils produisent ne sont pas accessibles au public, ni utilisés pour arrêter le phénomène’’.
’’Le Sénégal stagne dans le rouge’’, titre également Tribune qui estime que ‘’la faute (est) essentiellement (due) à un manque de volonté politique’’. Dans le journal le président de la Section sénégalaise de Transparency explique le classement du Sénégal par ’’un affaiblissement réel de la volonté politique de lutter contre la corruption (…)’’.
La corruption est ‘’une plaie béante au pays de Macky’’, selon Wa Grand-Place qui écrit : ‘’L’OFNAC mis en place en 2012 pour prévenir et lutter contre la fraude, la corruption, les pratiques assimilées et les infractions connexes peine toujours à jouer son rôle’’.
’’Les rapports sont écrits, deux sont publiés et le contenu de deux autres jamais publié. Des personnes ont été épinglées mais jamais inquiétées. Toutes choses qui font croire que l’OFNAC est (…) sans pouvoir’’, ajoute Grand-Place.
‘’Le Sénégal toujours dans la zone rouge’’, note également à la Une L’As, soulignant que les responsables du Forum civil ‘’proposent au gouvernement de donner plus de force et de vigueur à l’Axe 3 du PSE dans ses composantes Gouvernance et Institution afin de promouvoir la lutte contre la corruption et la reddition des comptes’’.
Source A note qu’’en matière de lutte contre la corruption, le Sénégal est un mauvaise élève’’ et souligne que le Forum civil demande que la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) soit ‘’réformée’’ pour ‘’la rendre conforme aux standards internationaux’’.
Le Sénégal ‘’demeure un pays où il y a de la corruption. Et le niveau de lutte n’a connu aucune évolution, selon les résultats de l’année 2019 de l’indice de perception de la corruption (IPC 2019) de l’ONG Transparency international’’, souligne L’Observateur.
’’Corruption, le Sénégal reste toujours dans le rouge’’, affiche à sa Une Le Quotidien qui relève que ‘’pour 2019, aucun avancement n’a été noté dans la lutte contre la corruption au Sénégal’’. ‘’Le Sénégal toujours dans le rouge’’, souligne également Le Témoin.
Le Soleil met en exergue ‘’les directives de Macky Sall’’ dans le cadre de la mise en œuvre des budgets-programmes.
Jeudi en Conseil des ministres, le chef de l’Etat ‘’a rappelé l’entrée en vigueur, en 2020, de la nouvelle gestion publique caractérisée par l’instauration des budgets programmes qui implique : (i) l’optimisation de la dépense publique ; (ii) la modernisation intégrale de l’Administration et ; (iii) l’orientation de l’action publique vers la performance’’.
Le président de la République ‘’a requis, à cet effet, le renforcement significatif de la fonction contrôle ainsi que l’évaluation systématique des politiques publiques’’.
VIDEO
INSUFFISANCES ET TARES DU SYSTÈME ÉLECTORAL SÉNÉGALAIS
EXCLUSIF SENEPLUS - Problèmes d'état civil, disposition du code électoral polémique, commission électorale suspicieuse... L'expert Raoul Niang donne les clés d'une bonne organisation des élections - ENTRETIEN
Même si le pays a connu des avancées certaines dans toutes les étapes du processus électoral, force est de reconnaître que le model sénégalais suscite toujours des débats à chaque échéance.
À en croire l'expert électoral Raoul Niang, bien que le modèle sénégalais soit un des meilleurs au monde, il subsiste quelques dysfonctionnements à corriger. Il les évoque largement à travers cette interview accordée à SenePlus.
Macky convoque un SEN de crise aujourd’hui
Le Président Macky Sall est acculé de toute part. Le front social commence est en ébullition et son parti l’Alliance pour la République est secoué par son ancien chef de cabinet, Moustapha Diakhaté qui a engagé une rébellion qui lui a valu d’être de la formation marron-beige. Mais force est de constater que son renvoi de l’Apr a fini de faire des frustrés. D’où les dissonances notées chez des responsables. Pour limiter les dégâts, le Président Macky Sall qui a débarqué tard à Dakar dans la nuit du mercredi au jeudi, a tenu exceptionnellement hier la réunion du Conseil des ministres. Aussitôt après, il a convoqué pour aujourd’hui une réunion de crise du Secrétariat Exécutif National (Sen) qui s’était largement penché, lors de sa dernière rencontre, sur le cas Moustapha Diakhaté. Sans doute, l’ancien président du groupe parlementaire de Benno sera-t-il au centre des discussions du Sen.
Macky annonce la tenue du Cpi
Présidant hier la traditionnelle réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, le chef de l’Etat a informé le gouvernement de son intention de tenir un Conseil Présidentiel de l’Investissement (Cpi). En effet, Macky Sall a demandé au ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, de préparer la 14e session du Conseil Présidentiel de l’Investissement (CPI) dans le courant du mois de mars 2020. A cet effet, Amadou Hott devra compter sur l’appui de Apix Sa qui a été instruite, dans ce cadre, par le Président Macky Sall.
Macky propose un dialogue avec le G7
Puisque nous sommes à la salle des banquets de la Présidence de la République qui accueillait hier la réunion du Conseil des ministres, restons-y pour dire que le chef de l’Etat est sensible aux doléances posées par les enseignants. Abordant la gestion du climat social, Macky Sall a demandé en effet au ministre de la Fonction publique Mariama Sarr et à son collègue de l’Education nationale de maintenir un dialogue constructif avec le collectif des syndicats d’enseignants, notamment ceux regroupés dans le G7. Poursuivant, il a également instruit le ministre de l’Education nationale de veiller au développement de l’enseignement arabe, en améliorant les conditions pédagogiques des apprenants et le statut des enseignants». Peut-être que ces recommandations faites par le Président pourront calmer les enseignants membres du G7 qui ont observé hier une grève suivie, dans l’après-midi, d’une marche.
Braquage de deux véhicules à hauteur de Niagha
Les malfaiteurs ont encore frappé hier à Niagha, une commune située dans la région de Sédhiou. En effet, des hommes armés ont braqué sur la Route Nationale 6 (RN6), au niveau de la commune de Niagha, plus précisément entre les villages de Sinthiang Tening et Saré Tening, deux véhicules avant de dépouiller les passagers de leurs biens. Dans un premier temps, ils avaient pris en otage les passagers, mais finalement ils ont décidé de les libérer. Les assaillants soupçonnaient une patrouille de la gendarmerie dans la zone. Aucune perte en vie humaine n’a été enregistré, ni même un blessé. Nos sources signalent que l’un des véhicules appartient à la Sodefitex et l’autre à la société indienne Kalpataru Power. Elles ajoutent que les malfrats, après avoir accompli leur forfait, ont pris la direction de la Guinée-Bissau. Les pandores de la brigade de Gendarmerie de Samine, informés, se sont déployés sur les lieux pour procéder au constat avant d’ouvrir une enquête.
Echanges de tirs entre malfrats et gendarmes à Gathiary
Des échanges de coups de feu ont été notés entre des brigands sur une moto et des gendarmes du Groupement d’Action Rapide de Surveillance et d’Intervention (Garsi), dans la nuit du 22 au 23 janvier dernier, au cours d’une patrouille. Selon des sources de «L’As», l’altercation a eu lieu vers 23h30, aux abords du village de Gathiary dans l’arrondissement de Kenieba. Les assaillants, au nombre de trois, étaient sur une moto et tentaient de fuir la patrouille des pandores. Mais, ils ont été immédiatement repérés par les gendarmes du Garsi qui ont engagé une course-poursuite. Les brigands ont alors abandonné la moto pour se servir plus efficacement de leurs jambes. Les gendarmes ont ramassé des étuis de balles de calibre 07,62 mm, un fusil de chasse et un sac à dos contenant des effets personnels et des poignets de fusil AK7. Pour rappel, le Garsi mène des opérations de sécurisation dans les régions de l’Est du pays pour combattre le terrorisme et le grand banditisme transfrontalier.
Les gendarmes de Tamba ouvrent une enquête
Restons avec les éléments du Garsi en patrouille vers Gathiary. Selon nos sources, dès leur retour de patrouille, ils ont saisi leurs collègues de la Brigade de recherches de Tambacounda. Ces derniers ont ouvert une enquête pour retrouver les assaillants et les mettre hors d’état de nuire.
Crise dans le secteur de la Boulangerie
Les boulangers, en colère contre le gouvernement, menacent d’entamer un mouvement d’humeur pour contraindre les autorités à respecter leurs engagements. Ils comptent observer une grève au mois de février et organiser une marche pour réclamer l’homologation du prix du pain à 175 francs comme retenu dans le protocole d’accord qu’ils avaient signé avec l’Etat du Sénégal, en présence de l’ancien Premier ministre Mahammad Boune Abdallah Dionne. Ces membres du Regroupement des boulangers du Sénégal (Rbs) se sentent trahis par le gouvernement. Aujourd’hui, ils se disent fatigués de leurs conditions de travail. A les en croire, il y a un manque à gagner énorme d’où la fermeture de 250 boulangeries dont 170 dans la région de Dakar. Ils appellent d’ailleurs leurs camarades de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs) et les meuniers à se solidariser de leur lutte pour la préservation de leur outil de travail. Ils interpellent le Président Macky Sall pour le respect du protocole d’accords.
Lancement de «Afrique Dem Dikk»
Le terminus de la société Dakar Dem Dikk (Ddd) de la Commune des Parcelles Assainies a accueilli hier la cérémonie de lancement de la ligne «Afrique Dem Dikk». C’était en présence du Directeur général, Moussa Diop et du président du Conseil d’administration (Pca) de la société, Maham Diallo, et du Secrétaire général du ministère des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement (Mittd), Aubin Jules Marcel Sagna. Selon Moussa Diop, le lancement de «Afrique Dem Dikk» colle avec la vision du président de la République de rendre effective l’intégration sous régionale par le transport. Et pour ce premier test, c’est la Gambie qui va être le porte-étendard de ce programme de modernisation du transport avec 12 bus qui disposent de toutes les commodités.
Lancement de «Afrique Dem Dikk» (bis)
Restons à la cérémonie de lancement de «Afrique Dem Dikk» pour dire que Jules Aubin Marcel Sagna a appelé les transporteurs à faire preuve d’ouverture afin d’accompagner l’Etat dans sa volonté de moderniser ce secteur longtemps affecté par l’anarchie. Il a également annoncé le lancement très prochain par le Président Macky Sall de l’autoroute à péage Mbour-Kaolack. A l’en croire, l’Etat envisage des concertations avec les transporteurs qui se plaignent souvent des tracasseries sur les routes. Toutefois, M. Sagna a tenu à préciser que les contrôles routiers sont obligatoires pour la sécurité des passagers. Il a demandé aux employés de Dakar Dem Dikk d’être des ambassadeurs de leur pays partout où ils seront.
Maïmoune Ndoye Alioune Sarr
Dans notre édition d’hier, nous avons écrit qu’en révélant la bamboula au sujet des 85 emplois au ministère du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr mouillait son prédécesseur Maïmouna Ndoye. En réalité, ce scandale ne concerne pas le secteur des Transports aériens que dirigeait l’actuelle administratrice à la Bad, mais plutôt du Tourisme qui était un département autonome piloté à l’époque par Mame Mbaye Niang. Aïssatou Winnie Bèye qui a câblé «L’As» précise que l’actuel ministre en charge du Tourisme et des Transports aériens Alioune Sarr et Maïmouna Ndoye Seck ancienne ministre des Transports aériens entretiennent des relations fraternelles que rien ne peut entacher. Aussi indique-t-elle que les problèmes notés relèvent plutôt du secteur du Tourisme. Toutes nos excuses aux deux personnes concernées.
Cambriolage au marché des Parcelles Assainies
Saliou Guèye et Pape Idrissa Kane sont poursuivis pour vol en réunion par effraction, commis la nuit. En effet, il est reproché aux mis en cause d’avoir cambriolé une boutique aux Parcelles Assainies, dont la valeur est estimée à 7 millions Fcfa. Après leur forfait, ils ont caché le butin dans le magasin du père de Saliou Guèye. Le lendemain, le propriétaire du magasin, Oumar Cissé, a déposé une plainte au commissariat. Alors que les limiers avaient déjà les brigands dans leur viseur, Pape Idrissa Kane, marchand ambulant de son état, liquidait tranquillement les marchandises à des prix modiques. Pour alpaguer ces derniers, les policiers se sont présentés comme de grands acheteurs de marchandises. Après avoir trouvé un accord sur le prix, le marchand ambulant les conduit dans l’entrepôt où se trouvaient des cartons pleins. Saliou Guèye les retrouve sur les lieux. Ils sont arrêtés. A en croire Saliou Guèye, c’est Pape Idrissa Kane qui lui aurait confié les marchandises, sans lui préciser leur provenance. Et après chaque vente, il lui remettait une somme de 15.000 Fcfa en guise de commission. A son tour, Pape Idrissa Kane a battu en brèche les allégations portées à son encontre, tout essayant de se justifier. Le tribunal qui a suivi le parquet a condamné les prévenus à 2 ans de prison dont 3 mois ferme.
Dakar, capitale du cinéma
Dakar va abriter la première édition du festival de cinéma dénommé Camera 72 ! Les journées du documentaire artistique de Dakar vont se tenir du lundi 27 au mercredi 29 janvier 2020 à la Maison de la Culture Douta Seck. Ce festival est consacré essentiellement aux documentaires qui traitent des sujets liés aux arts. C’est une initiative du très culturel confrère de «Radio Sénégal», Alioune Diop en l’occurrence. D’après lui, la présente édition a pour thème : «patrimoine artistique et développement». Le sujet sera développé par Baba Diop critique de cinéma au Sénégal et Marwen Trabelsi réalisateur tunisien. Au programme, il y aura des projections de 6 films documentaires du Sénégal à savoir : «Kalidou Kassé, un ange de l’idéal» de Adramé Diop ; «Iba Ndiaye» de Paulin Soumanou Vyera ; deux films de Laurence Attali, «Moustapha Dimet 93 94» et «Mourtala Diop, le voyageur de l’art». Deux réalisateurs de la RTS verront aussi leurs films projetés. Il s’agit de «La Cadence d’une danse» de Cheikh Sadibou Diagne et «Le fruit du grenier» de Lobé Ndiaye. Pour les films venus du continent, il y aura «La culture et la solution» de l’Association marocaine Racine, «Bamako Photo Taxi» du Malien Kaourou Magassouba, «La danseuse d’ébène» des Burkinabé Sékou Traoré et Seydou Boro. Deux films proviennent de la Tunisie : «L’homme qui est devenu Musée» de Marwen Trabelsi et «Sadika artiste multidimensionnelle» de Farah Khadar. Il y aura au total 7 films sur les arts visuels, deux films sur la danse, un film sur le théâtre et un film sur la photographie d’art.