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9 octobre 2025
MARIAMA SARR N’ARRETE PAS LA GREVE
La rencontre entre le ministre de la Fonction publique et du Renouveau du Service public, Mariama Sarr et les syndicats d’enseignants dits représentatifs, précisément le G7, hier, jeudi 16 janvier, s’est soldée par un échec.
La rencontre entre le ministre de la Fonction publique et du Renouveau du Service public, Mariama Sarr et les syndicats d’enseignants dits représentatifs, précisément le G7, hier, jeudi 16 janvier, s’est soldée par un échec. En effet, les syndicats n’ont obtenu aucun élément concret pour suspendre le premier plan d’actions, en dépit des chiffres annoncés, notamment la production de 16.590 actes pour 30.775 agents concernés en 2019. «Nous n’avons aucune visibilité sur les statistiques annoncées. Nous ne connaissons pas jusqu’ici les dossiers en instance», a laissé entendre Saourou Sène, secrétaire général du Saemss. Ce qui fait dire à Souleymane Diallo, porte-parole du jour, que «le plan d’actions est maintenu».
Si les rencontres ont été lancées par le ministre conseiller, Cheikh Kanté, par une revue des points inscrits dans le procès-verbal du 30 avril 2018, celle d’hier, jeudi 16 janvier, entre le ministère de la Fonction publique et du Renouveau du Service public et les syndicats d’enseignants dits représentatifs, précisément le G7, n’a pas abouti à grand-chose. Une surprise ?
Pas vraiment. L’annonce de cette rencontre avait comme objectif de passer en revue les points inscrits dans les préavis de grèves. Pas question de prendre des engagements fermes sur les revendications. «Jusqu’ici, la seule assurance de Mariama Sarr est l’apurement du stock de 866 actes qu’elle compte signer, d’ici la fin de la semaine». Non sans annoncer qu’entre le 02 janvier et le 31 décembre 2019, 16.590 d’actes ont été produits pour 30.775 d’agents concernés. Elle poursuivra en faisait état des statistiques globales des actes publiés sur le site du ministère depuis sa prise de fonction. En effet, elle annonce 27.251 actes publiés pour 52.619 d’agents concernés, tout en désagrégeant les données pour le personnel enseignant : 25.665 actes publiés et 47.919 agents concernés.
Il n’est pas étonnant alors, en sortant de cette rencontre, de voir le porte-parole des syndicats du G7, Souleymane Diallo, afficher une mine d’enterrement. «Nous restons sur notre faim par rapport au gouvernement. Le plan d’actions maintenu est une alerte pour amener le gouvernement à l’ouverture de négociations sérieuses», rappelle-t-il. Pour lui, «le président de la République doit s’impliquer pour une décision définitive».
Par ces mots, les syndicats se disent toujours motivés pour dérouler leur plan d’actions marqué par un débrayage le mercredi 22 janvier, à partir de 10 heures suivi d’une assemblée générale et d’une grève totale le jour suivant, jeudi 23 janvier. Le G7 maintient aussi toujours sa marche nationale à Dakar sur l’itinéraire Place de la Nation au rond-point du triangle Sud.
Pour Saourou Sène, secrétaire général du Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire, «nous n’avons aucune possibilité de contrôle pour vérifier la véracité des données. Nous, le seul élément qui peut nous servir de baromètre, est la réaction des collègues sur le terrain. Certains réclament toujours des actes de validation, d’intégration, de reclassement dont les projets datent de 2017». Il ajoutera : «nous ne connaissons pas jusqu’ici les dossiers en instance».
Une caravane pour les dossiers
A l’occasion de cette rencontre, le ministère, selon Saourou Sène, a annoncé une caravane qui va sillonner les régions pour recueillir les dossiers des enseignants sur place. A cette initiative pour tenter de venir à bout des lenteurs administratives, il a été question d’une innovation annoncée par le directeur du Renouveau. Il s’agit, informe Saourou Sène, de la dotation à l’ensemble des inspections d’académie, des scanners pour permettre un envoi des dossiers via l’outil électronique. «Ce qui va amoindrir les rejets de dossiers», regrette-t-il.
PRES DE 455 ACCIDENTS ROUTIERS RECENSES, POUR AVRIL 2019
Axé sur la sécurité routière, le projet «Roadmaps to Security in Sénégal and Burkina Faso», financé par le département d’Etat américain, a livré ses résultats hier, jeudi 16 janvier 2020.
Axé sur la sécurité routière, le projet «Roadmaps to Security in Sénégal and Burkina Faso», financé par le département d’Etat américain, a livré ses résultats hier, jeudi 16 janvier 2020. L’étude révèle que le corridor Dakar-Bamako, via Tambacounda, est l’un des plus accidentogènes. Selon l’ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, Tulinabo Mushingi, près de 455 accidents de la circulation ont été recensés sur le tronçon Dakar-Tambacounda-Bamako, pour le mois d’avril 2019.
Près de 455 accidents de la circulation ont été recensés sur le tronçon Dakar-Tambacounda-Bamako, pour le mois d’avril 2019. Soit près de 15 accidents par jour. Ces chiffres sont révélés par l’ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, Tulinabo Mushingi hier, jeudi 16 janvier 2020, lors d’une rencontre de partage des résultats du projet «Roadmaps to Security in Sénégal and Burkina Faso», axé sur la sécurité routière. Ce projet, financé par le département d’Etat américain, est mis en œuvre par le consortium Partners Global, Partners West Africa Sénégal et la Fondation pour la Sécurité du Citoyen.
Il a pour objectif de «créer ou d’améliorer de façon mesurable la perception du public sur l’intégrité et l’efficacité de la Police et de la Gendarmerie en matière de sécurité routière au Sénégal et au Burkina Faso». «Nous savons tous que les routes sont utilisées non seulement pour le transport régulier mais aussi pour le trafic criminel de drogues, de produits illicites et l’émigration clandestines, qui sont des facteurs majeurs d’insécurité. C’est pour faire face à ces défis que le projet a investi dans des actions pérennes et l’appropriation par la communauté locale des initiatives pilotes, en mettant l’accent sur la promotion de réponses intégrales et inclusives et en faisant le plaidoyer, dans les politiques publiques, d’un concept élargi de la notion de sécurité routière», a expliqué l’ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, Tulinabo Mushingi.
Dans le cadre du projet, deux axes routiers ont été ciblés pour cette phase pilote au Sénégal. Il s’agit de Dakar-Tambacounda et Dakar-Ziguinchor du fait de leur «caractère stratégique». «Nous savons que l’axe Dakar-Tambacounda nous permet de passer par le Mali et de remonter vers le Sahel. L’axe Dakar-Ziguinchor nous permet de traverser la Gambie et d’aller vers la Guinée-Bissau. L’idée, c’était de choisir deux axes parmi les axes qui posaient le plus de problèmes en termes de concept de sécurité routière», a déclaré la directrice exécutive de l’Ong Parteners West Africa Sénégal, Adjaratou Wakha Aïdara Ndiaye.
Selon elle, «c’était une phase pilote durant deux ans et les résultats de cette première étape ont convaincu le bailleur de nous financer une deuxième phase pour le Mali et le Niger, en phase d’observation». La deuxième phase du projet consistera ainsi à «mettre l’accent sur le comportement humain à travers la sensibilisation». Il faut dire que le projet est fait en collaboration avec les leaders communautaires, les syndicats des transporteurs, les Forces de sécurité et de défense, les associations de femmes et de jeunes et les Collectivités territoriales.
LE PARTI SOCIALISTE VERS SES RETROUVAILLES !
Le Parti socialiste va rendre un hommage national à son défunt Secrétaire général, Ousmane Tanor Dieng, disparu le 1 juillet 2019.
Le Parti socialiste va rendre un hommage national à son défunt Secrétaire général, Ousmane Tanor Dieng, disparu le 1 juillet 2019. Les Socialistes ont annoncé cette décision hier, jeudi 16 janvier, au terme de la 69e réunion de leur Secrétariat exécutif national (Sen) présidée par Mme Aminata Mbengue Ndiaye, présidente du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) et actuelle patronne du Parti socialiste.
Prévue pour les 20 et 21 février, à la grande salle du congrès sise à la Maison du parti dénommée Léopold Sedar Senghor, cette rencontre va réunir, selon Mamadou Faye, rapporteur du jour du Sen, outre la famille socialiste, les alliés de Bennoo Bokk Yaakaar, des acteurs politiques et des amis du défunt Secrétaire général. Il faut dire que cette rencontre pourrait sceller les retrouvailles de la famille socialiste si toutefois Khalifa Ababacar Sall et ses compagnons bannis des sphères du part des « Verts de Colobane », décident de se joindre à cet hommage et offrir ainsi à Aminata Mbengue Ndiaye une grosse occasion de jeter les bases d’une réunification de la famille socialiste chère à son prédécesseur.
Outre cet hommage national à Ousmane Tanor Dieng, Mamadou Faye a informé également que Mme Aminata Mbengue Ndiaye, l’actuelle secrétaire générale du parti et patronne du Hcct, et les membres du Sen se sont également penchés lors de cette rencontre d’instance du Ps sur la situation de la vente des cartes de membres sur l’ensemble du territoire national.
Poursuivant son propos, le rapporteur du jour du Sen a souligné qu’une autorisation a été donnée à six nouvelles coordinations de procéder au renouvellement de leurs instances suite à l’atteinte par celles-ci du taux de 60% défini par le parti, avant d’annoncer la tournée d’une délégation du Secrétariat exécutif national (Sen) auprès de toutes les structures qui rencontrent des problèmes, dans les jours à venir.
NOUS VOULONS QUE LES ENTREPRISES PUBLIENT CE QU'ELLES GAGNENT
TROIS QUESTIONS A…Abdoul Aziz Diop, coordonnateur de l’antenne régional de la coalition Pcqvp
Que vous inspire le rapport de l’Itie présenté aujourd’hui aux acteurs de la région de Thiès ?
Les résultats du rapport pour la région de Thiès indiquent que sur les 122 milliards de francs Cfa de contribution du secteur extractif, les 59 milliards proviennent de la région de Thiès. Mais pour aller dans les détails, les dépenses sociales des entreprises au niveau de la région de Thiès pour 2018 s’élèvent à 503 milliards de francs Cfa et avec des ratios très faibles, 2% pour la santé, 30% pour l’éducation, 3% pour le financement de Gie locaux, 1% pour l’assainissement, 1% pour l’électrification rurale. Nous avions demandé que les entreprises publient ce qu’elles payent, et c’est ce qui est ressorti dans le rapport «Publiez ce que vous payez». Maintenant, nous voulons changer de paradigme pour aller vers «Publiez ce que vous gagnez».
Pourquoi cette nouvelle pédagogie ?
Parce qu’il faut que l’on connaisse le chiffre d’affaires annuel de ces entreprises pour voir exactement combien elles gagnent et jusqu’à hauteur de combien elles contribuent. Pour la région de Thiès, je prends seulement l’exemple de la cimenterie Dangote qui vient en tête avec 20 milliards de francs Cfa. Mais combien Dangote gagne en termes de chiffre d’affaires ?
Et quand on parle de Dangote, on parle de Cogeca pour le basalte. Egalement dans le rapport, la contribution de la première entreprise de phosphate au Sénégal, les Ics, s’élève à 5 milliards de francs Cfa. Cela est très faible par rapport au chiffre d’affaires parce que les Ics sont régies par le Code minier de 1988, qui n’avait pas prévu les redevances et les taxes.
Elles ne payent pas de redevances ni de taxes à l’Etat sénégalais. Autre élément important dans le rapport, c’est le contenu local. Il s’agit de la fourniture de biens et services et la sous-traitance locale, une nouvelle loi dans le secteur des hydrocarbures, mais qui n’est pas encore effective dans le secteur minier. Et le rapport a révélé que 990 milliards ont été payés aux fournisseurs dont 445 milliards pour les nationaux et le reste pour les étrangers.
Cela suppose qu’il faudrait encourager davantage l’Etat à aller dans la mise en œuvre du contenu local pour qu’il profite mieux aux fournisseurs étrangers. Et s’agissant toujours du rapport, ce qu’on voudrait c’est inciter les citoyens qui sont propriétaires légitimes de ces ressources d’utiliser ces rapports pour avoir un plaidoyer documenté, argumenté, sur la base des chiffres pour que ces populations, surtout autochtones ou riveraines qui vivent toutes les externalités négatives, passent de l’indignation à l’action.
En quoi faisant, en utilisant le rapport pour exiger non seulement le respect de leur droit, mais le respect aussi de leur dû. Parce que, faudrait-il le dire, depuis 2009, l’Etat a pris un mécanisme opératoire, c’est le Fonds de péréquation, mais dix ans après la publication de ce décret, les collectivités territoriales du Sénégal n’ont pas encore reçu leurs parts de la rente minière.
Pour être très simple, les entreprises ont payé les 20% de redevances et droits fixes. L’Etat a collecté dans le budget unique, mais il n’a pas reversé. Maintenant nous, au niveau de nos rapports, formulons des recommandations, comme la publication de toutes les conventions. Nous demandons au ministère des Mines de publier les conventions minières signées sous le régime du Code de 2016.
L’autre élément, c’est la libération des Fonds de péréquation au profit de ces collectivités locales. Aussi que le Fonds d’appui au développement local qui est une innovation majeure du Code minier de 2016, c’est-à-dire 0,5% du chiffre d’affaires annuel hors taxe des entreprises en exploitation doit être reversé à la collectivité ou aux collectivités qui abritent le ou les sites miniers.
Un mécanisme opératoire qui n’est pas encore opérationnel. Et c’est ce que je disais, autant nous avons de très bons Codes au Sénégal, nous avons de bons rapports, mais les populations préfèrent le croissant à la croissance. Elles préfèrent que ces rapports, ces Codes se traduisent en réalité dans leur vécu quotidien pour que leurs conditions de vie soient améliorées.
La présidente du Comité national de l’Itie, Eva Marie Coll Seck, a décelé un problème dans la clé de répartition des fonds de péréquation. Qu’en pensez-vous ?
Nous sommes en phase. Il faudrait que tous les acteurs se réunissent, parce que le critère démographique qui a été pris en compte pour la répartition de ces fonds n’est pas pertinent. Par exemple, en 2015, la commune de Thiès-Est a eu 19 millions de francs Cfa sur les Fonds de péréquation, alors que la commune de Darou Khoudoss qui abrite deux sites miniers, Gco et Ics, s’est retrouvée avec 7 millions de francs Cfa.
Ngoundiane qui abrite toutes les carrières avec toutes les externalités négatives, elle, avec seulement 3 millions de francs Cfa, parce que simplement la démographie est moindre dans ces zones. Au même moment, Mbour qui n’a pas de sites miniers s’est retrouvée avec 33 millions francs Cfa. Il faudrait voir d’autres critères plus pertinents que celui démographique.
DES SUJETS DOMESTIQUES DONT LE DIALOGUE NATIONAL AU MENU
Dakar, 17 jan (APS) - Les comptes rendus que les quotidiens font des travaux de reprise du dialogue national font le menu de la livraison de vendredi des journaux dont l’intérêt se renouvelle également à travers des sujets liés à la politique et à la question de l’éco, la monnaie appelée à remplacer le franc CFA.
"Connivences et dissensions", affiche par exemple le quotidien Enquête, au sujet de ce que ce journal désigne par l’acte 2 du dialogue politique, des travaux de reprise faisant suite au démarrage officiel viciée par des suspicions entre acteurs de ces concertations nationales.
"Pour l’acte 2 du comité de pilotage du dialogue national, les acteurs politiques, présents aux concertations, ont dansé la même musique. Pendant ce temps, des voix s’élèvent au sein de la société civile pour dénoncer des connivences", écrit Enquête.
Il note toutefois que le Parti démocratique sénégalais (PDS), le parti Rewmi et PASTEF - Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité -, trois des principales forces politiques de l’opposition, "ont préféré bouder les concertations dirigées par Famara Ibrahima Sagna".
"Le dialogue c’est tout simplement un partage du gâteau", déclare à ce sujet le leader de PASTEF, le député Ousmane Sonko dont les propos sont rapportés à la Une de Tribune. Une autre lecture vient de l’analyste Momar Diongue, cité par Kritik’ et selon qui "ce dialogue est parti pour être un échec".
L’Observateur propose à ses lecteurs d’aller à la découverte de la "double face" du président du comité de pilotage du dialogue politique, "une icône de la République qui a longtemps pratiqué l’Etat avant de lui servir comme conciliateur".
Source A revient de son côté sur "le cas Hélène Tine", la cheffe du Mouvement pour un Sénégal d’éthique et de travail qui "a voulu intégrer le comité de rédaction, au nom du groupe de personnalités qualifiées", mais "a été récusée", au profit de l’ancien député Bamba Ndiaye.
"Finalement, il a fallu que le Grand Serigne de Dakar, Pape Ibrahima Diagne, lui cède sa place, au nom des chefs coutumiers", pour que l’ancienne députée "puisse enfin trouver un point de chute", rapporte le même journal.
Le fil du dialogue national conduit naturellement certains journaux à la politique, à l’image de L’Observateur qui rapporte que le député Moustapha Cissé Lô a été reçu en audience par le président Macky Sall.
"Malgré la demande de suspension, formulée par Mahmoud Saleh à son encontre", le président Sall "a finalement reçu en audience le président du Parlement de la CEDEAO", une entrevue à l’issue de laquelle "beaucoup de nuages se seraient dissipés entre les deux hommes", écrit Vox Populi. Et d’ajouter que "le tonitruant député va désormais regagner les rangs et poursuivre le soutien à son mentor".
"Désormais, le président Sall et moi nous nous sommes compris", a déclaré le député dans des propos rapportés par L’Observateur, lequel note que "c’est désormais la paix des braves entre les deux hommes. Loin des attaques à répétition de El Pistolero contre le +Macky+".
Le journal rappelle que cette situation avait "poussé le ministre d’Etat, Mahmouth Saleh, directeur du cabinet politique du président, à proposer au dernier secrétariat national (SEN) de l’Alliance pour la République (APR), la réactivation de la commission de discipline", "dans l’objectif de +suspendre+ Moustapha Cissé Lô et Moustapha Diakhaté de l’APR pour leurs actes de +rébellion et d’indiscipline+ défiant le patron du parti".
Moustapha Cissé Lô au final "a obtenu ce qu’il recherchait : sa rencontre avec le chef de l’Etat qui a valu qu’il tire sur tout ce qui bouge à l’APR", indique L’Observateur, ajoutant que le député a eu des "discutions fructueuses" avec Macky Sall de qui il a reçu "des orientations qu’il va suivre à la lettre".
Concernant les relations entre le président Sall et son prédécesseur Me Abdoulaye Wade, Walfquotidien estime que l’affaire Karim Wade, du nom du fils du dernier, "fait foirer le deal" entre les deux hommes.
"La question de l’amnistie du fils biologique serait-elle à l’origine de la brouille entre Wade et Macky Sall. C’est du moins l’avis des frondeurs libéraux qui ont créé Suqqali Sopi", écrit ce journal.
Loin de ces sujets domestiques, L’As et Le Quotidien parlent de l’éco, la future monnaie appelée à remplacer le franc CFA, qui se partage les pays francophones de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
"Six Etats de la CEDEAO se démarquent de l’éco", annonce L’As. "Les pays hors CFA désavouent Ouattara", le président ivoirien, dont la "volonté de transformer le franc CFA en éco d’ici juin ne passe pas auprès des autres membres de la CEDEAO qui l’ont fait savoir hier, dans un communiqué publié à l’issue de leur rencontre d’Abuja", au Nigéria, ajoute Le Quotidien.
Sud Quotidien s’intéresse au front social et annonce que la rencontre entre la ministre de la Fonction publique Mariama Sarr et des syndicats considérés comme les plus représentatifs du secteur n’a pu convaincre ces derniers de renoncer à la grève qu’ils projetaient. Le journal parle d’échec de cette rencontre.
Le Témoin quotidien note que 13 ans après la disparition de l’abbé Diamacoune Senghor, guide moral du Mouvement des Forces démocratiques de Casamance (MFDC), qui réclame l’indépendance de cette partie méridionale du Sénégal, les régions concernées sont "toujours en quête de paix".
Le Soleil, enfin, annonce "Macky Sall au banquet des puissants du monde", en parlant de l’édition 2020 du sommet de Davos (Suisse) auquel le chef de l’Etat va participer. Macky Sall doit également effectuer, du 17 au 22 janvier, des visites de travail au Togo et en Grande-Bretagne, selon Le Soleil.
Farba Ngom et Cie pour faire face à l’opposition
Le chef de l’Etat, qui quitte Dakar aujourd’hui pour un périple de quelques jours qui le mènera entre autres à Londres (Grande Bretagne), risque d’avoir une tournée mouvementée. D’après des sources de «L’As», l’opposition menace de lui rendre la vie dure tout au long de son séjour britannique. C’est donc pour éviter une humiliation que le Président Macky Sall a dépêché une délégation dirigée par le député-maire des Agnam. Farba Ngom et Cie vont tenter d’organiser les apéristes pour qu’ils endiguent l’opposition. Un procédé qui avait été du reste payant lors de la dernière assemblée générale des Nations Unies à New York où les activistes avaient été noyés par la meute d’Apéristes.
Moustapha Cissé Lo reçu par le Président Macky Sall
Le Président Macky Sall joue à l’apaisement. Il n’a pas suivi les va-t-en-guerre de son parti qui réclamaient les têtes de Moustapha Cissé Lo et de Moustapha Diakhaté, lors de la dernière réunion du secrétariat exécutif national de l’Alliance Pour la République (Apr). En effet, le Président Macky Sall a reçu le tonitruant député Moustapha Cissé Lo au Palais pour arrondir les angles. Pour cause, depuis un certain temps, El pistolero est entré en rébellion contre le régime et tire sur tout ce qui bouge. Il menaçait de faire des révélations sur la gestion du pays par le régime. Sans doute, Moustapha Cissé Lo va-t-il rentrer dans les rangs après son entrevue avec le leader de l’Apr.
Le Président Erdo an attendu à Dakar le 28 janvier
Les relations entre le Sénégal etla Turquie sont au beau fixe depuis l’avènement de Macky Sall à la magistrature suprême. Le président Turc, Recep Tayyip Erdoğan qui était à Dakar il n’y a pas très longtemps, est attendu encore dans notre le 28 janvier prochain. Recep Tayyip Erdoğan effectue une visite de deux jours à Dakar.
La chambre d’accusation examine l’affaire des Guy Marius Sagna Guy
Marius Sagna et compagnie seront édifiés sur leur sort le 21 janvier prochain par la Chambre d'accusation de la cour d’Appel de Dakar. L’annonce est de leur avocat, Me Moussa Sarr, qui avait saisi la chambre d’accusation pour obtenir une liberté provisoire en leur faveur. Me Sarr a reçu hier l'avis d'audience du dossier pour plaidoiries. Les conseils de Guy Marius Sagna, Fallou Gallas Seck et Ousmane Sarr vont tenter de démonter la décision du doyen des juges qui a accordé la liberté provisoire à Babacar Diop et aux étudiants et rejeté celle de leurs compagnons. Pourtant le groupe est poursuivi pour les mêmes délits à l’exception de Guy Marius Sagna. Me Moussa Sarr espère que la Chambre d’accusation va accorder la liberté provisoire à ses clients.
Médiation sur leurs indemnités de la guerre du Golfe
Le facilitateur de l’Ong Jamra, Mame Mactar Guèye, va livrer aujourd’hui les secrets de sa médiation dans le dossier d’indemnisation des soldats sénégalais engagés dans la guerre du Golfe en 1991. Ce sera à l’occasion d’une rencontre avec la presse. Il a été mandaté par les 402 survivants de la guerre du Golfe et les veuves des 93 soldats tombés au champ d'honneur, pour tirer au clair le sort qui a été réservé à leurs indemnités de guerre, allouées par l'Onu et l'Arabie Saoudite. Le médiateur Mame Mactar Guèye a eu plusieurs séances de travail avec le ministre des Forces Armées d’alors, Dr Augustin Tine, et le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne. Il a rencontré aussi le Président Macky Sall. Le médiateur a bouclé sa médiation par l’audience que lui a accordée l'Ambassadeur d'Arabie Saoudite à Dakar, Abdul Aziz Mohamed Aifan.
455 accidents recensés en avril sur l’axe Dakar-Bamako
Sans risque de se tromper, on peut dire que l’axe Dakar-Tambacounda-Bamako est «accidentogène». En effet, l’ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, Dr Tulinabo Mushingi, a révélé des chiffres effarants hier lors de l’atelier de partage des résultats du projet «Roadmaps to Sencurity in Sénégal and Burkina» qui est axé sur la sécurité routière. D’après le diplomate américain,455accidents de la circulation ont été recensés au mois d’avril 2019, soit près de 15 accidents par jour sur l’axe Dakar-Bamako. Le projet vise à faciliter la collaboration entre la société civile et les forces de l’ordre afin d’améliorer la sécurité routière. Pour Dr Tulinabo Mushingi, la prise en charge de l’insécurité routière est une urgence au Sénégal où l’accident de circulation constitue la première cause de décès chez les jeunes. Pour sa part, la directrice exécutive de PWA Sénégal, Adiaratou Warka Ndiaye Aïdara, a rappelé les nombreux accidents enregistrés aux mois d’août et de septembre passés comme s’il s’agissait d’une épidémie. Des accidents occasionnés par le mauvais comportement des conducteurs. D’où le défi de la deuxième phase du projet à savoir : miser sur les comportements humains.
Une bande armée emporte plus de 3 millions à Saboya
Les bandes armées sont en train de dicter leur loi dans la régionde Kaolack. Des individus armés ont fait irruption hier tard dans la soirée, dans le village Saboya, situé dans le département de Nioro. Ils ont défoncé des boutiques et emporté plus de 3 millions Fcfa d’après «emedias». La bande a blessé plusieurs personnes dont un Mauritanien qu’elle a malmené avant de prendre 2,3 millions sur lui, d’après le chef de village Aly Ba. A l’en croire, les assaillants ont tiré une balle en l’air dès leur entrée dans le village. Les victimes, au nombre de 3, ont été évacuées à l’hôpital régional de Kaolack.
Secrétariat exécutif national du PS
Les responsables socialistes se sont retrouvés hier à l’occasion de la réunion du Secrétariat exécutif national(SEN) présidée par la Secrétaire générale par intérim, Aminata Mbengue Ndiaye. Cette 65e réunion du Secrétariat exécutif national (SEN) a été consacrée à la synthèse générale des réunions de la Commission nationale préparatoire des renouvellements (CNPR) des instances du parti et l’évaluation de la situation globale de la vente des cartes. La secrétaire générale Aminata Mbengue Ndiaye et compagnie ont tiré par ailleurs les enseignements de la Journée du Souvenir en prévision de la Journée nationale d’hommage à feu Ousmane Tanor Dieng à venir. C’était aussi une occasion pour la présidente du Haut conseil pour les collectivités territoriales (HCCT) de présenter ses meilleurs vœux aux responsables nationaux du Parti socialiste.
Incendie au foirail de Diamaguene Sicap Mbao
Il y a eu plus de peur que de mal hier à Diamaguène Sicap Mbao. En effet, les bottes de foin au foirail des grands ruminants de Diamaguène Sicap Mbao avaient pris feu. Ce qui a provoqué une panique générale aux abords du foirail. Mais les occupants de cet espace de vente de ruminants se sont très rapidement organisés pour circonscrire le feu avant l’arrivée même des sapeurs-pompiers. Informées, les autorités préfectorales de Thiaroye se sont déployées sur les lieux pour s’enquérir de la situation. Idem les limiers du poste de police de Diamaguène Sicap Mbao.
Panique à Thiaroye sur mer
La découverte bizarre d’une ressource énergétique (liquide) que certains confondent avec du pétrole près du quai de pêche de Thiaroye/Mer a mobilisé hier les populations de la localité. Ces dernières qui ont vu des automobilistes récupérer le liquide avec des bouteilles, ont alerté les forces de l’ordre pour la sécurisation des lieux. D’ailleurs, la Direction de la Société Africaine de Raffinage (SAR), informée, a dépêché sur les lieux ses émissaires qui ont installé un cordon de sécurité. Toujours intriguées par la découverte de ce produit qui continue de couler, les populations lancent un cri du cœur aux autorités pour le renforcement de la sécurité en vue d’éviter un incendie avec ce liquide inflammable ou une quelconque catastrophe sanitaire.
Grogne à l’usine pharmaceutique Medis
L’usine pharmaceutique Medis est en ébullition. A l’origine de la tension, la mise au chômage technique forcé de 300 agents de la société par la Direction générale. Ces derniers, qui ne savent plus où donner de la tête, ont saisi l’Inspection du Travail pour arbitrage.
Marche des impactés du TER aujourd’hui à Thiaroye Gare
Les impactés du Train Express Régional (TER) réunis au sein d’un Collectif national vont descendre dans la rue aujourd’hui dans l’après-midi à Thiaroye Gare pour dénoncer les lenteurs administratives dans l’attribution de leurs sites de recasements et l’érection des passerelles dans les communes impactées par le projet. Des sources de «L’As» renseignent que cette marche pacifique est autorisée par le Sous Préfet. La procession commence à la Route Tally Diallo pour se terminer au Centre Jacques Chirac de Thiaroye. Rappelons que c’est le 15 Janvier 2019 que le Président Macky Sall avait effectué le voyage inaugural du TER.
Colère des habitants de Yeumbeul Sud contre le TER
Les travaux du Train Express Régional(TER) continuent de susciter des vagues de contestations à quelques jours de la clôture du projet, à moins que les autorités ne le prolongent. Après les populations de Thiaroye Gare, c’est au tour des habitants de Yeumbeul Sud établis près des emprises du projet de manifester leur colère. Ils sont sortis avant-hier pour tenir un sit-in inopiné dans le but d’exiger la construction de passerelles. D’ailleurs, ces populations, déterminées à se faire entendre, comptent déposer une demande de marche sur la table du préfet de Pikine.
Le feu couve au plan Jaxaay
Toutes les conditions sont réunies pour qu’il y ait des remous au Plan Jaxaay. Pour cause, les problèmes d’attribution de maisons destinées alors aux victimes des inondations de 2005. Les ayants-droit peinent à recevoir les documents d’attribution des maisons. Plus de mille bénéficiaires attendent le document précieux afin de bien dormir. Et ironie du sort, certaines attributions ont été faites dans la plus grande opacité par des commissions dirigées par des tierces personnes. Pire, certains ayants-droit qui avaient versé à la SnHlm leur argent au moment de la vente des maisons, à la suite de la décision prise par Macky Sall d’exonérer l’achat, n’ont toujours pas reçu leurs clés. Au même moment des non-ayants droit se sont vu attribuer des maisons. Pourtant, les autorités sont bien informées de cette situation. C’est dire que ça risque d’imploser à tout moment à Jaxaay si le Président Macky Sall ne réagit pas rapidement.
Mbacké Dia traîne en justice sa femme et sa belle-sœur
Le couple Dia se regarde désormais en chiens de faïence. Mbacké Dia a traîné en justice sa femme Ndèye Yacine Ndiaye et sa belle-sœur Anta Ndiaye pour coups et blessures volontaires ayant entrainé une Itt de 25 jours, violences et voies de fait. Ces dernières étaient à la barre pour répondre de leurs délits. Seulement, le plaignant était absent. Revenant sur les faits, Anta Ndiaye soutient qu’à chaque fois que sa sœur Ndèye Yacine Ndiaye a des problèmes avec son époux, elle jouait le rôle de médiatrice. Mais le jour des faits, sa sœur l'avait appelée pour l’informer que son époux lui avait coupé les vivres. Elle n’avait plus d’eau et d’électricité chez elle. Ainsi, Anta Ndiaye a proposé à sa sœur de venir chez elle avec ses enfants le temps de trouver une solution au problème. Seulement les plus grands enfants étaient partis avec leur père. Par la suite, les deux gosses sont allés chez Anta Ndiaye pour chercher leur petite sœur sur ordre de leur père. Leur mère s’y oppose. En plus, Ndèye Yacine Ndiaye et Anta Ndiaye retournent chez M. Dia pour récupérer les affaires scolaires des enfants qui devaient préparer leurs compositions. M. Dia a demandé à Anta Ndiaye de sortir de la maison. Selon Anta Ndiaye, son beau-frère l’a abreuvée d’injures avant de la gifler. Ndèye Yacine Ndiaye, quant à elle, dément avoir battu son époux avec l’aide de sa sœur. A l’en croire, il est facile pour M. Dia de se procurer un certificat médical parce qu’il est médecin. Le délibéré est prévu pour le 6 février prochain.