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8 octobre 2025
«FAIRE DE DEMBA DIOP UN STADE DE DERNIERE GENERATION»
Le ministre des Sports a procédé hier à la signature du protocole d’accord avec la Fédération Sénégalaise de Football (FSF)dans le cadre de la réhabilitation et de la rénovation du stade Demba Diop
Le ministre des Sports a procédé hier à la signature du protocole d’accord avec la Fédération Sénégalaise de Football (FSF)dans le cadre de la réhabilitation et de la rénovation du stade Demba Diop. Selon Matar Bâ, il s’agira de mettre en place une infrastructure de dernière génération capable de répondre aux attentes.
PROTOCOLE ETAT / FSF
«Nous venons de procéder à la signature du protocole d’accord qui lie la Fédération sénégalaise de football à l’État du Sénégal pour la mise à disposition du stade Demba Diop. A l’occasion d’une audience accordée par le chef de l’État au président Augustin Senghor et au président de la Caf et de la FIFA, il était question d’accompagner la Fédération Sénégalaise de Football à investir au niveau du stade Demba Diop et en faire un stade fédéral».
FINANCEMENT DE LA FIFA
«Tout le monde sait que c’est un stade national, mais aussi la complémentarité qui existe entre le ministère des Sports et les différents démembrements dont la Fédération Sénégalaise de Football. Tout le monde sait effectivement que la Fédération est un levier de l’État du Sénégal, puisqu’étant délégataire de pouvoir. Ce qu’il y a lieu de souligner, c’est que la Fédération a aujourd’hui la possibilité de lever des fonds au niveau de la FIFA pour investir au niveau des infrastructures sportives. Et pour cela, il fallait ce protocole d’accord, donnant pleins pouvoirs au président de la Fédération et à sa structure, de faire les démarches nécessaires pour renforcer l’existant qui est Demba Diop, un stade mythique au Sénégal».
TRANSFORMATION TOTALE
«Il faudra également aller vers la transformation totale de la structure et en faire un stade de dernière génération. C’est avec beaucoup de fierté et de confiance que j’ai signé ce protocole d’accord au nom de l’État du Sénégal, sur instruction du Président Macky Sall, pour mettre cette infrastructure à votre disposition. Et nous serons aussi à coté pour vous accompagner pour que l’objectif qui est fixé soit atteint ».
LE COLLECTIF DES ANCIENS COMBATTANTS RECLAME SES…INDEMNISATIONS
Ils sont 402 survivants, 93 veuves, 11 blessés de la Guerre du Golfe, à faire face à la presse par le biais de l'Ong JAMRA pour réclamer leurs indemnisations qui leur ont été allouées par l’Arabie Saoudite et les Nations Unies.
Ils sont 402 survivants, 93 veuves, 11 blessés de la Guerre du Golfe, à faire face à la presse par le biais de l'Ong JAMRA pour réclamer leurs indemnisations qui leur ont été allouées par l’Arabie Saoudite et les Nations Unies.
Le Général Joseph Louis Tavares de Souza, Chef d'État-major général de l'armée (Cemga) sénégalaise (de 1984 à 1988) avait dit dans la presse que l’argent a été versé à l’Etat du Sénégal, qui ne l'a pas redonné aux soldats. Une version confirmée par Mame Mactar Gueye, Président de JAMRA qui a précisé que le Président Macky Sall l’a appelé par rapport au dossier. Il a aussi menacé de balancer les noms des officiers qui sont derrière, si ces derniers n’arrêtent pas d’influencer le Chef de l’Etat.
Selon Mame Mactar Gueye, Président du JAMRA, « le Collectif des anciens combattants du Golfe ne quémandent pas d’argent. Il demande simplement de recevoir les indemnisations qui leur ont été allouées par l’Arabie Saoudite et les Nations unies. C’est tout ce qu’ils demandent. Il s’agit de l’argent dont parle le Chef d'État-major général de l'armée (Cemga) sénégalaise, Joseph Louis Tavares de Souza. Il avait dit dans la presse que l’argent a été versé à l’Etat du Sénégal qui ne l'a pas redonné aux soldats ».
À en croire le Président du JAMRA, « de l’argent est venu, mais ça été détourné par des Officiers mal intentionnés. Mais j’ai dit au Premier ministre que ces gens, à leur retour de la guerre du Golfe, l’Etat major les avait appelés et a remis 1 million aux 402 survivants et 1 042 000 aux 93 veuves en leurs disant que c’est cela leur indemnité de guerre. Ce qui n’est pas le cas. Parce que cette somme est une prime de congé ».
Poursuivant ces propos, M. Gueye avertit: « les officiers qui cherchent à bloquer ce dossier, et qui utilisent la désinformation pour tromper Macky Sall, je leur dis, s’ils n’arrêtent pas ce qu’ils font, je vais dévoiler leurs noms dans la presse. Ils ont fait croire à Macky Sall et au PM (actuel Secrétaire d'Etat de la Présidence Boun Abdallah Dionne), si jamais il (le chef de l'Etat) verse cet argent aux soldats, les contingents qui ont été au Liban vont venir, ceux qui étaient en Centrafrique viendront également », pour réclamer des indemnités.
LE FOUTA BAT LE MACADAM CONTRE «LE MACKY»
«Le Fouta va mal», «Le Fouta en a marre» ! Tels étaient les refrains entonnés par le Mouvement Dandé Mayoo Emergent lors de la marche organisée hier, vendredi 17 janvier, par sa cellule de Dakar.
«Le Fouta va mal», «Le Fouta en a marre» ! Tels étaient les refrains entonnés par le Mouvement Dandé Mayoo Emergent lors de la marche organisée hier, vendredi 17 janvier, par sa cellule de Dakar. De la place de la Nation (ex Obélisque) au siège de la Rts, les ressortissants de cette localité qui regroupe pourtant plus de 44 villages, ont battu le macadam s’offusquant contre le manque de considération dont ils se disent être victimes de la part du régime de Macky Sall. Ils réclament le bitumage de l’axe Nawel-Dembancani, non sans occulter d’autres infrastructures sociales de base.
Qui l’aurait cru ! Alors que le Fouta était considéré comme le titre foncier du Président Macky Sall. Hier, ce sont les populations de cette zone (jeunes, hommes et femmes) qui ont battu le macadam pour réclamer de meilleures conditions de vie et le désenclavement du Dandé Mayoo, composé de plus de 44 villages. Ils étaient des centaines à répondre à l’appel du mouvement Dandé Mayoo Emergent (DME Cellule de Dakar) qui a manifesté hier, vendredi, à Dakar. «Le Fouta va mal», «le Fouta en a marre» !
Tels étaient les refrains entonnés par le mouvement. Cette manifestation a vu les ressortissants de cette zone crier leur ras-le-bol en passant en loupe les maux qui gangrènent leur localité. Moussa Ndiaye, président du mouvement Dandé Mayoo Emergent fustige l’enclavement de Dandé Mayoo dû à l’absence d’infrastructures routières. «Nous réclamons le bitumage de l’axe Nawel-Démancani distant de 200 km qui, depuis 2003, est dans un état impraticable, occasionnant des accidents mortels. Elle est la principale source de notre enclavement. Pendant l’hivernage, tout est bloqué. On ne peut ni sortir ni entrer à cause de l’état pitoyable de la piste», martèle-t-il.
Rappelant par la même occasion que l’Etat avait pris des engagements mais jusqu’à présent, rien n’a été fait. «Aucun acte n’a été posé depuis lors», regrette-t-il. «Nous n’existons aux yeux des autorités que quand il y a des élections. Mais, je vous assure que tout cela est terminé. Nous n’accepterons plus qu’on nous prenne pour des moutons de panurge», ajoute le président de la cellule DME de Dakar, Harouna Guèye, qui n’a pas manqué de fustiger l’attitude des élus locaux du Fouta. Cette zone qualifiée de «giron» politique du Président Macky Sall pour avoir contribué largement à sa réélection manque de tout, du moins de l’avis de Moussa Ndiaye, non moins président du mouvement. «Nous souffrons de l’absence d’infrastructures sanitaires de base. Ça fait très mal. Nos femmes meurent en donnant la vie», tonne-t-il avant d’appeler le Président Macky Sall à respecter ses engagements électoraux et de le mettre en garde sur leur prochain plan d’actions. Ces habitants du Nord-Est du Sénégal disent ne pas se retrouver dans la politique du président de la République. Suffisant pour appeler l’opinion nationale à être témoin de leurs revendications.
Pour rappel, cette manifestation qui a vu la présence de jeunes, de femmes et de personnes du troisième âge est la 4ème organisée par le mouvement dont une à Paris le 13 septembre 2018 et deux autres au Fouta (Ganguèle Souleye et Matam).
QUAND L’INSECURITE DICTE SA LOI !
Ces dernières semaines, des cas de violence tels que les enlèvements, les meurtres et les kidnappings sont d’une fréquence répétitive au Sénégal. Une situation qui suscite un sentiment d’insécurité chez la population.
Ces dernières semaines, des cas de violence tels que les enlèvements, les meurtres et les kidnappings sont d’une fréquence répétitive au Sénégal. Une situation qui suscite un sentiment d’insécurité chez la population.
Le « kidnapping » avéré ou non de la dame, Coumba Kane, habitant à Keur Mbaye, remet sur la table le sentiment d’insécurité qui sévit ces derniers temps au Sénégal. En effet, en l’intervalle de quelques jours, plusieurs cas de violences ont été signalés. Dans la journée du 3 janvier, la petite Ndiaya Guèye, une fillette de 2 ans, a été retrouvée morte et abandonnée dans un bâtiment en chantier, au quartier Liberté II Baydeuk à Mbour.
Selon les premières constatations de l'enquête, Ndiaya Guèye a été poignardée à deux reprises avant d'être égorgée. Plusieurs suspects ont été arrêtés. Le meurtre de la fillette serait un règlement de comptes. Et on n’avait pas fini d’épiloguer sur ce meurtre de fillette qui choquait les consciences qu’un drame survenait, le mardi 14 janvier, à Kantène, localité de la commune de Niaguis située à quelques encablures de Ziguinchor.
Une autre fillette répondant au nom de Maïmouna Barry, âgée seulement de quatre ans, a été retrouvée égorgée, le corps gisant dans une marre de sang à côté du domicile de ses parents. Sur place, on informait que la fillette avait été portée disparue depuis la veille, aux environs de 18 heures. La découverte macabre avait précipité les parents dans un chaos qui ne disait pas son nom. Les attaques contre les citoyens se sont aussi illustrées à travers les braquages.
Des commerces de Chinois engagés dans la campagne arachidière ont été aussi visités à deux reprises dans la région de Kaolack. Plusieurs millions ont été emportés par les malfaiteurs. Le chef de l’Etat, Macky Sall, avait même lors de la cérémonie de levée de couleurs, le 6 janvier dernier, condamné fermement, « les agressions dont ont été victimes dans la région de Kaolack des citoyens chinois, venus pour participer à la campagne arachidière». Mieux, il avait instruit « le ministre des Forces armées et celui de l’Intérieur de prendre des mesures pour que ces citoyens soient protégés et que la campagne agricole se poursuive sans écueil».
Les cambriolages se sont aussi distingués dans la région de Diourbel notamment dans le département de Mbacké où plusieurs commerces et un poste de santé ont été dévalisés. En l’espace d’une semaine, plusieurs biens ont été emportés entre Mbacké, Touba et le marché Ndoumbé Diop de Diourbel. Des millions ont été emportés, selon les estimations des victimes. Les commerçants très remontés contre les malfaiteurs ont même tenu une réunion avec le préfet du département de Mbacké pour trouver une solution à ce problème.
Des braquages ont été aussi notés au nord du pays, notamment dans la région de St-Louis. Et c’est plus de cinq millions de FCFA qui ont emportés par les assaillants lors du braquage de La Poste de Gaé, une localité située à 7 km de Dagana en ce début du mois de janvier. Les malfaiteurs, lourdement armés, ont défoncé la porte de La Poste, avant de s'attaquer au coffre-fort emportant 5,5 millions F CFA. Le vigile surpris par la force des assaillants avait pris la fuite. Ces différents évènements qui ont marqué les esprits ont fini par installer la psychose générale, poussant les populations soumises à une insécurité notoire à quand elles pouvaient dormir tranquille sur leurs deux oreilles.
ABOUBACRY SOW, TRES SATISFAIT DES RESULTATS ET REALISATIONS DE LA SAED
La campagne agricole a été satisfaisante pour toutes les saisons en 2019, au niveau de la Vallée du Fleuve Sénégal.
La campagne agricole a été satisfaisante pour toutes les saisons en 2019, au niveau de la Vallée du Fleuve Sénégal. Plus de 100.000 hectares y ont été emblavés au courant de cette année avec une production de plus de 480.000 tonnes de paddy. Annonce faite par le Directeur Général de la Société Nationale d'Aménagement et d'Exploitation des terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED) qui parle aussi de bonnes performances réalisées pour les spéculations avec 130.000 tonnes d'oignons, plus de 70.000 tonnes de tomates fraîches produites au niveau de la vallée. Aboubacry Sow s'exprimait en marge de leur cérémonie de présentation de vœux du nouvel an.
La SAED a une fois encore sacrifié à la tradition en organisant la cérémonie de présentation de vœux du personnel au Directeur Général de ladite institution. Une occasion saisie par le Directeur Aboubacry Sow pour dresser le bilan de la SAED et aussi jeter les bases des objectifs fixés pour l'année 2020. Un bilan qui a été positif au vu des résultats obtenus au courant de l'année 2019 dans la vallée du Fleuve Sénégal.
"Globalement, nous avons fait un bilan qui est très satisfaisant surtout en termes de mise en valeur parce que pour la première fois dans l'histoire de la SAED, nous avons eu à atteindre les 100.000 hectares cultivés dans la vallée du Fleuve Sénégal. Également, des performances ont été faites aussi bien pour le riz que pour les spéculations concernant la tomate ou l'oignon sans compter maintenant la percée des cultures comme la pomme de terre, la patate douce et le manioc qui se font de plus en plus dans cette zone", a renseigné Aboubacry Sow.
Ainsi, ce sont plus de 480.000 tonnes de paddy qui ont été produites au cours de l'année 2019 entre l'hivernage et la contre saison chaude. "Et pour ce qui est de l'oignon, on a eu 130.000 tonnes d'oignons produits, c'est à dire que la vallée occupe la première place au niveau national en termes de production d'oignons .
S'agissant de la tomate, c'est plus de 70.000 tonnes fraîches qui ont été produites au niveau de la vallée", a-t-il ajouté. Il a aussi fait part des travaux entrepris par la SAED pour améliorer la qualité du service de l'eau en entretenant les axes hydrauliques par les travaux de curage portant sur plus de 30 kilomètres en plus aussi des programmes d'aménagement qui sont en cours et pour lesquels il y a eu presque 20 milliards FCFA qui ont été décaissés cette année pour faire de nouveaux aménagements, réhabiliter ceux qui étaient dégradés et réaliser aussi des pistes de production. Il s'y ajoute aussi l'accompagnement de l'État qui a mis à la disposition de la vallée presque 16 nouvelles moissonneuses batteuses en plus du programme indien qui a permis l'acquisition d'une quarantaine de tracteurs mis à la disposition des agriculteurs.
OBJECTIFS VISÉS POUR L'ANNÉE 2020
Il s'agira pour les responsables de la SAED de revoir d'abord leur façon de travailler avec les différents acteurs, pour reprendre les propos du Directeur Général de la SAED, Aboubacry Sow. "Nous sommes en train de réfléchir pour réorganiser notre dispositif et pour essayer aujourd'hui d'être plus ou moins les bras techniques des collectivités territoriales qui ont des difficultés pour avoir des ressources humaines et les ressources financières pour pouvoir conduire elles-mêmes leurs propres développement", a-t-il précisé.
En 2020, c'est presque 46 milliards FCFA qui seront investis dans la vallée du Fleuve Sénégal, à travers les partenaires tels que la Banque Mondiale avec le projet PDIDAS en plus d'autres programmes financés par la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et l'Agence Française de Développement (AFD).
REWMI DECHIRE LES ARGUMENTS GOUVERNEMENTAUX
Introduisant le premier thème sur «La hausse du prix de l’électricité : une marque de l’incompétence de Macky», le professeur Abdou Fouta Diakhoumpa a battu en brèche les deux arguments gouvernementaux pour justifier la hausse du prix de l’électricité.
Rewmi, dont le leader Idrissa Seck confiné dans un silence assourdissant depuis la défaite électorale de la présidentielle de février dernier, renoue avec la prise de parole via ses instances de parti. C’est ainsi que la Cellule des cadres du parti d’Idrissa Seck a organisé hier, vendredi 17 janvier, un symposium sur la question de la hausse du prix de l’électricité et celle relative à la mise en œuvre annoncée de la nouvelle monnaie de la zone Cedeao «Eco», en remplacement du franc Cfa. Introduisant le premier thème sur «La hausse du prix de l’électricité : une marque de l’incompétence de Macky», le professeur Abdou Fouta Diakhoumpa, diplômé de l'Ena, a battu en brèche les deux arguments gouvernementaux pour justifier la hausse du prix de l’électricité.
Le parti Rewmi d’Idrissa Seck rompt enfin le silence et prend position sur la question de la hausse du prix de l’électricité et celle relative à la mise en œuvre annoncée de la nouvelle monnaie de la zone Cedeao «Eco», en remplacement du franc Cfa.
Pour aborder ces deux questions brûlantes de l’actualité nationale mais aussi régionale, la Cellule des cadres du parti Rewmi d’Idrissa Seck a organisé hier, vendredi 17 janvier, un symposium qui a réuni plusieurs responsables et militants et auquel Idrissa Seck s’est fait représenter par l’honorable député Déthie Fall, vice-président de Rewmi. Premier à prendre la parole pour introduire le thème : «La hausse du prix de l’électricité : une marque de l’incompétence de Macky», le professeur Abdou Fouta Diakhoumpa, diplômé de l'Ena a battu en brèche les deux arguments gouvernementaux pour justifier la hausse du prix de l’électricité.
Selon lui, les raisons de la réduction de la subvention de l’Etat à la Senelec et l’accès universel à l’électricité (à l’horizon 2025 pour un coût d’environ 650 milliards) ne résistent pas à une analyse objective. Et «c’est berner les gens inattentifs que de dire que les subventions à l’électricité profitent plus aux citadins qu’aux ruraux, alors tous ensemble payent l’impôt qui est le support de ces subventions».
Poursuivant son propos, le professeur Abdou Fouta Diakhoumpa ajoute que des gens vivant en ville sont moins nantis que les ruraux ou souffrent de la même impécuniosité que leurs parents des villages, d’autant plus que ce sont ces campagnards qui alimentent la population des banlieues pauvres de nos villes et qui ont pour lot quotidien la précarité».
Ainsi poursuit-il, «Vus sous un autre angle, ces citadins qu’on veut déplumer payent logiquement plus d’impôts que les gens des zones rurales. Par conséquent, ils contribuent plus au budget de l’Etat et donc participent plus au budget destiné à la subvention du prix de l’électricité». Loin de s’en tenir-là, le cadre du parti Rewmi, toujours, dans son analyse des deux arguments évoqués par le régime en place pour justifier sa mesure de hausse qui est le «pire des cadeaux que l’incompétent Macky Sall a servi aux Sénégalais après sa réélection» estime «qu’ils (arguments du pouvoir) sont difficilement défendables puisque l’Etat subventionne les semences, les engrais, le matériel agricole, le prix au producteur d’arachide pou 82.5 milliards pour la campagne 2018/2019. Et, il s’y ajoute que la Banque Agricole (ex-CCNAS) a bénéficié de 10 milliards de subvention pour éponger ses impayés irrécouvrables. Et cette banque finance le secteur agricole, lato sensu, donc le monde rural».
Parachevant son propos, il a formulé un certain nombre de recommandations à l’endroit de l’Etat pour faire face à cette situation. Ainsi pour le gouvernement, il a recommandé entre autres, de trouver d’autres recettes en arrêtant d’offrir à des multinationales ou grosses sociétés des remises sans parler des exonérations fiscales complaisantes. Qui plus est, de sensibiliser les populations à l’économie d’énergie par la construction de maisons qui exploitent l’ensoleillement et l’énergie du soleil pour répondre à leur besoin d’éclairage et de fraicheur, d’arrêter le don d’électricité, de gérer mieux la Senelec dont les dépenses de personnel, selon lui, sont exorbitantes parce que mal maitrisées mais aussi de s’inspirer du programme énergétique du parti Rewmi qui consiste à mettre en place des moyens de production compétitifs et fiables supplémentaires afin de consolider la qualité de service de l’électricité et satisfaire les consommateurs humains et les entreprises.
LA CREI DOIT CONTINUER D'EXISTER
Abdoul Mbaye estime que la Crei doit continuer d’exister, même s’il faut simplement prévoir un recours. Le leader de l’Act constate que l’origine de l’argent du politicien est «très rarement licite».
Abdoul Mbaye estime que la Crei doit continuer d’exister, même s’il faut simplement prévoir un recours. Le leader de l’Act constate que l’origine de l’argent du politicien est «très rarement licite».
Abdoul Mbaye constate que «malheureusement l’origine de l’argent du politicien est très rarement licite». Le leader de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act), qui a effectué sa prière du vendredi à la Mosquée Moussanté de Thiès, réagissait au sermon de l’imam ratib Tafsir Babacar Ndiour.
«Malheureu sement, nos compatriotes tendent souvent la main pour recevoir de l’argent illicite. C’est une débauche de comportements, d’attitudes qui vont à l’encontre des valeurs fondamentales qui furent celles de notre société qui se délitent petit à petit et qui sont surtout celles de l’islam et de tout croyant», a dit M. Mbaye.
Et l’ancien Premier ministre de Macky Sall partage avec l’imam Ndiour l’importance de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). «Dans notre parti, nous considérons que la Crei se justifie et doit continuer d’exister. Ce que nous disons simplement en termes de réforme de la Crei, c’est qu’il faut qu’il existe un recours parce que l’homme se trompe, le juge peut se tromper.
Donc, il ne faut pas de jugement définitif parce que seul Dieu ne se trompe pas. Voilà pourquoi il faut prévoir un recours», explique-t-il. Et il estime que «le renversement de la charge de la preuve n’est pas une violation de droit fondamental».
Il argumente : «Lorsque vous vous êtes enrichi, vous devez être en mesure de dire comment vous avez été enrichi. L’imam Ndiour a bien fait de rappeler que c’est une question à laquelle chaque musulman devra répondre devant le Bon Dieu.»
Abdoul Mbaye a de façon générale salué les «sermons de vérité et utiles» de l’imam Ndiour qui «ne rate jamais les politiques». Il ajoute : «Quand vous êtes dans la vérité, il est très probable que vous puissiez heurter les politiques. Malheu reusement, dans notre conception de la politique au Sénégal, elle est mensonge, trahison. On appelle ça transhumance, mais ça reste de la trahison.»
QUE LES PROFESSIONNELS DES MÉDIAS JOUENT LE JEU !
Nouvellement porté à la tête de la Commission de la carte nationale de presse et de validation des acquis de l’expérience, le journaliste Daouda Mine détaille les grandes lignes de sa mission
Nouvellement porté à la tête de la Commission de la carte nationale de presse et de validation des acquis de l’expérience, le journaliste Daouda Mine détaille les grandes lignes de sa mission qui entre dans le cadre de l’assainissement d’un secteur de la presse attaqué de toutes parts.
Vous êtes le nouveau président de la Commission de la carte nationale de presse et de validation des acquis de l’expérience. Quelle est la composition de cette commission ?
C’est une commission qui est prévue par le nouveau Code de la presse et, elle est composée de huit membres titulaires et de huit autres suppléants. Il y a un représentant chargé du ministère de la Justice, un représentant du ministère de la communication, un représentant du ministère du travail, un représentant du CNRA, un représentant du CORED, un représentant du CDPS, un représentant du SYNPICS et un représentant de la presse en ligne.
Quelle sera votre mission ?
Aujourd’hui, nous avons été portés à la tête de cette commission parce que le Code dit que le président est élu sur les huit membres de cette commission. Donc, nous avons été élus et nous allons travailler en collégialité et vont délibérer. La commission est chargée d’attribuer la carte nationale de la presse et également de valider l’expérience acquise. Ce qu’il faut comprendre c’est qu’il y a une nouvelle définition du journalisme.
Parce que l’ancien Code définissait le journaliste comme toute personne qui est sortie d’une école de formation et qui tire l’essentiel de ses revenus dans ses fonctions de journaliste. Mais, il y a un deuxième alinéa qui disait : "Est journaliste celui qui sort d’une école de formation et qui tire l’essentiel de ses revenus dans ses fonctions de journaliste". Dans le deuxième alinéa, il n’y avait aucun critère de formation. Le nouveau Code définit carrément le statut du journaliste.
Maintenant, est journaliste toute personne diplômée d’une école de journalisme reconnue par l’Etat et dont l’activité principale régulière et rétribuée consiste en la collecte, au traitement et à la diffusion de l’information.
Le deuxième alinéa dit : « Est journaliste toute personne titulaire d’un diplôme de licence ou équivalent et qui subit une pratique professionnelle d’au moins 2 ans. Donc, la commission va délivrer la carte nationale de presse à ces deux catégories-là. Ceux qui ne sont pas sortis des écoles de formation doivent avoir la licence et avoir une expérience de deux ans. Il y a une troisième catégorie : ce sont les personnes qui sont dans les rédactions régulières et qui ne remplissent pas ces deux critères. Ces dernières doivent avoir une expérience de 10 ans pour pouvoir disposer de la carte nationale de presse. Nous sommes dans l’obligation de respecter ces dispositions du Code de la presse. C’est cela notre mission, notre rôle.
Avez-vous des attentes par rapport aux futurs bénéficiaires de cette carte nationale de presse ?
Notre attente c’est que les professionnels des médias jouent le jeu. Nous sommes tous des journalistes et qui dit journaliste dit que cette personne est assujettie à un certain nombre de responsabilité. On a toujours parlé d’assainissement de la presse et c’est parce qu’on a estimé qu’en un moment donné, la presse n’était pas saine.
Cela veut dire tout simplement qu’il y avait des gens qui n’étaient pas véritablement des professionnels qui respectaient les règles d’éthique et de déontologie, qui exerçaient la profession au mépris des textes qui sont là. Et ces gens portaient préjudice aux professionnels des médias.
Aujourd’hui, c’est un premier jalon qui est posé avec l’institution de la commission d’attribution de la carte nationale de presse. Et nous osons espérer que les journalistes vont jouer le jeu en respectant les critères qui sont édictés en déposant des dossiers en bonne et due forme. Et la commission sera là pour appliquer la loi pour délivrer la carte nationale de presse à ceux qui en ont droit.
Toutes les personnes qui n’auront pas droit à cette carte nationale de la presse ne la recevront pas. Nous sommes des légalistes. Nous avons été portés à la tête de cette commission sur la base de textes qui ont été votés par l’Assemblée nationale et promulgués par le Chef de l’Etat, nous avons un certain nombre de responsabilités et, ces responsabilités nous allons les assumer sans fléchir. Nous demandons aux professionnels de nous comprendre en essayant de respecter les critères édictés. S’ils sont respectés, il n’y aura aucun problème.
Est-ce qu’il y a des sanctions prévues contre les détenteurs de la carte en cas de dérives ?
Bien sûr. Déjà pour le dépôt, il faut un quitus du CORED qui est l’organe d’auto-régulation. Et une fois que la commission est mise en place, la carte nationale de presse est délivrée pour 3 ans renouvelable. Une personne qui détient la carte nationale de presse et qui ne respecte pas certaines obligations n’aura pas son renouvellement.
Et, même au cours de ces 3 ans, Si le CORED estime qu’un journaliste qui est attributaire de la carte nationale de la presse ne respecte pas un certain nombre de règles d’éthique et de déontologie, l’organe de régulation peut valablement demander le retrait de la carte nationale de presse. En ce moment-là, la commission sera dans l’obligation de retirer purement et simplement la carte nationale de presse qui a été préalablement délivrée à une personne.
LA POLITIQUE ET UNE AFFAIRE DE KIDNAPPING À LA UNE
Dakar, 18 jan (APS) – Les sujets politiques et une affaire de Kidnapping sont en exergue dans les quotidiens reçus samedi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
En politique, L’As présente Ousmane Sonko, Barthélémy Dias, Thierno Bocoum et Dr Babacar Diop comme ‘’les symboles de l’opposition radicale’’. ‘’Les forces politiques de l’opposition classique semblent avoir perdu des plumes au fil du temps. Tout au moins, il leur est difficile de maintenir le cap en suivant un rythme continu dans le combat’’, écrit le journal.
La publication constate qu’’’au même moment, d’autres jeunes leaders font surface. De par leur constance, ils sont considérés comme la classe politique radicale. Qui sont-ils ? Sont-ils vraiment radicaux ?’’.
‘’Ousmane Sonko, Barthélémy Dias, Thierno Bocoum et Dr Babacar Diop constituent en tout cas la jeunesse politique émergente du pays’’, dit L’As.
Sud Quotidien se fait écho du symposium sur la hausse du prix de l’électricité organisé par les cadres de Rewmi, le parti d’Idrissa Seck. ‘’Le parti Rewmi d’Idrissa Seck rompt enfin le silence et prend position sur la question de la hausse du prix de l’électricité et celle relative à la mise en œuvre annoncée de la nouvelle monnaie Eco’’, écrit Sud qui affiche à la Une : ‘’Rewmi clashe le +Macky+’’.
Sur la question de l’électricité, dit Sud, le parti de l’ancien Premier ministre, classé deuxième, lors de la dernière présidentielle, ‘’déchire les arguments du gouvernement’’.
Selon le journal Le Quotidien, ‘’Abdoul Mbaye défend la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI)’’. ‘’Abdoul Mbaye estime que la CREI doit continuer d’exister même s’il faut simplement prévoir un recours. Le leader de l’ACT (Alliance pour la citoyenneté et le travail) constate que l’argent du politicien est +très rarement licite+’’, écrit le journal.
La publication précise qu’Abdoul Mbaye qui a effectué la prière du vendredi à la mosquée Moussanté de Thiès réagissait au sermon de l’imam de Tafsir Babacar Ndiour. ‘’Abdoul Mbaye vote contre la suppression de la CREI’’, selon Walfadjri.
Les quotidiens L’Observateur et Vox Populi mettent en exergue l’affaire de la mère de famille Coumba Kane, enlevée au quartier Keur Mbaye Fall, dans la banlieue dakaroise, retrouvée vendredi à Touba.
’’La +kidnappée+ retrouvée par la Division des investigations criminelles (DIC) à Touba’’, selon Vox Populi qui fait état de ‘’questions autour d’un enlèvement qui n’en serait pas un’’.
’’Coumba Kane a été retrouvée hier dans une gare routière de Touba alors qu’elle s’apprêtait à prendre un véhicule pour rentrer chez elle.
Elle a été appréhendée grâce à la géolocalisation de son téléphone portable par les éléments de la DIC de la police nationale qui ont aussitôt activé son portable pisté par leurs collègues de Touba’’, explique le journal.
Dans L’Observateur, la victime explique comment elle a quitté Keur Mbaye Fall et s’est retrouvée ‘’en pleine brousse à Linguère’’. Elle parle de ses ravisseurs dont une femme et d’une autre jeune fille kidnappée et qu’elle a abandonnée dans la forêt, selon L’Obs qui fait état de ‘’zones d’ombre’’ dans cette disparition.
Walfadjri revient sur la marche organisée vendredi à Dakar par le mouvement ’’Daande Maayo émergent (DME)’’ qui réunit quarante-quatre villages de la région de Matam, pour réclamer de meilleures conditions de vie.
’’Précarité, absence d’infrastructures, le Fouta manifeste à Dakar’’, titre Walf qui écrit : ‘’Les populations du ’’Daande Maayo (rive gauche du Fleuve Sénégal) dans le Fouta sont en colère contre le président Macky Sall. Elles ont exprimé leur courroux hier par une marche de la Place de l’Obélisque au rond-point de la RTS’’.
Dans sa livraison du jour, Le Soleil présente Karamba Diaby, ’’premier député noir d’Allemagne’’. ’’Karamba Diaby, ce Sénégalais n’est pas très bien connu dans son pays d’origine. Pourtant, il jouit d’une grande renommée en Europe. Il est en effet, le premier noir à siéger au parlement allemand (Bundestag)’’, écrit le journal qui a récemment rencontré ce natif de Marsassoum (Casamance) à Dakar lors d’un symposium sur les migrations.