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21 juillet 2025
LA PRÉVENTION POUR SE PRÉMUNIR DU DIABÈTE
Dans les pays comme le nôtre, indique Baye Oumar Guèye, il est nécessaire de mettre l’accent sur la prévention. «Cela suppose parler aux populations et aux Sénégalais en leur montrant comment ils doivent se comporter par rapport à cette maladie»
Les membres de l’Association sénégalaise de soutien aux Diabétiques (Assad) ont fait face à la presse hier pour parler du diabète, de ses complications et de son taux de prévalence. Ils misent sur la prévention pour réduire le taux de prévalence estimé à 3,4%.
Le diabète est considéré comme un problème de santé publique à cause de son taux de prévalence élevé. Selon le secrétaire général de l’Assad, Baye Oumar Guèye, «aucune catégorie de la société n’est épargnée. Le diabète est en train de prendre des proportions inquiétantes partout au Sénégal. Personne ne doit ignorer les complications imputables à cette maladie. Aucun organe du corps humain n’est épargné, que ce soit le cœur, les reins, le pied diabétique, les yeux. Le taux de prévalence est de 3,4% de la population globale», renseigne le directeur général de la radio «Sud Fm» qui trouve onéreuse la prise en charge de cette maladie. «Du point de vue de l’association, le diabète coûte au malade de type 1 la somme de 912.500 Fcfa par an. Cela comprend la prise en charge médicale plus le régime alimentaire.
Dans un pays sous développé, cette somme est assez élevée. Quand on est diabétique jeune et que l’on doit grandir avec la maladie, si la prise en charge n est pas correcte et s’il n’y pas un soutien familial, l’avenir de cet enfant est hypothéqué », se désole-t-il. Face à cette situation particulièrement préoccupante, l’Association Sénégalaise de Soutien aux Diabétiques (Assad) a profité de la journée mondiale du diabète qui sera célébrée à Tambacounda pour faire un vibrant plaidoyer en faveur de la prévention. Dans les pays comme le nôtre, indique Baye Oumar Guèye, il est nécessaire de mettre l’accent sur la prévention. «Cela suppose parler aux populations et aux Sénégalais en leur montrant comment ils doivent se comporter par rapport à cette maladie», déclare le journaliste et secrétaire général de l’Assad.
Très amer, il ne manque pas de dénoncer la non intégration du diabète dans la Cmu. «L’intégration des personnes atteintes de maladies non transmissibles à la Couverture Maladie Universelle (Cmu) est une nécessité pour deux raisons. La première est que la maladie chronique dure toute la vie. Elle est pérenne. La deuxième raison, c’est que ce sont des maladies qui coûtent excessivement cher en termes de prise en charge. D’ailleurs, elles sont appelées des maladies à soins couteux. Ces deux raisons débouchent sur un handicap et démontrent qu’il est nécessaire que ces maladies soient intégrées dans la Couverture MaladieUniverselle pour leur prise en charge correcte », préconise Baye Omar Guèye qui estime qu’on ne peut pas travailler pour deux types de citoyens dans un pays. «Un Sénégalais est intégré dans la Cmu et l’autre est exclu. Il y a une anormalité quelque part à corriger. C’est un cri du cœur que nous lançons pour que les autorités corrigent cette injustice. Dans le cadre de la lutte contre les maladies non transmissibles, nous avons mis en place une alliance qui va se formaliser sous peu. Elle prendra à bras le corps la question de la prise en charge dans le cadre de la Cmu qui est devenue une nécessité. Il va falloir réagir», souligne Baye Omar Guèye.
Pour sa part, l’endocrinologue Pr Seydou Nourou Diop estime que la prévalence du diabète augmente comme dans toutes les sociétés. Mais plus on est âgé, indique le spécialiste, plus le risque est élevé. «Sur 100 personnes, 3,4 personnes ont le diabète. Pour ceux qui ont plus de 60 ans, le taux de prévalence est de 8,9%».
PLUS DE 47.000 PERSONNES INSCRITES AU CENTRE MARC SANKALE
A en croire le Pr Seydou Nourou Diop, le Centre Marc Sankalé, spécialisé dans la prise en charge des diabètes, a été créée en 1965. Aujourd’hui, 47.000 patients sont inscrits dans ce centre. «Actuellement, il n’y a pas un centre de santé où la prise en charge ne se fait pas. Nous sommes en avance sur le plan des infrastructures, sur le dépistage, mais il y a des problèmes au niveau de l’accessibilité financière et l’accessibilité du bilan biologique qui n’existe pas au Sénégal», déplore le Pr Seydou Nourou Diop. Pourtant, souligne-t-il, l‘Etat met chaque année 300 millions Fcfa pour la subvention de toutes les formes d’insuline.
par Jean-René Meva’a Amougou
JEAN-YVES LE DRIAN, FOCCART RÉINCARNÉ
Par ses faits d’armes sur le continent, l’actuel patron du Quai d’Orsay rappelle le «Monsieur Afrique» de De Gaulle
Question du journal Le Point adressée à Jean Yves Le Drian le 12 juin 2019: «Cela fait sept ans que vous sillonnez la planète, d’abord à la Défense, puis au Quai d’Orsay. Quel est votre diagnostic sur la marche du monde?» Parce qu’il est le chef de la diplomatie pour le compte de son pays, il doit savoir structurer sa réponse. Celle que fournit le Breton impressionne par sa façon subtile de prendre à bras-le-corps les sujets qui minent l’humanité: «Nous vivons aujourd’hui dans un monde qui devient sans foi ni loi». Derrière le propos tournoie un lustre d’impartialité qui, paradoxalement, flotte dans le registre diplomatique. Soit par provocation, soit par conviction. En tout cas, Jean Yves Le Drian s’y plaît. Lui qui éblouit par la splendeur des mots sans aller droit à la vérité de la chose.
«Partenaire»
D’emblée, on peut reconnaitre un homme bien au faîte de son époque. On découvre un homme qui a des choses à dire et qui sait les dire. Bien-pensant à défaut d’être un donneur de leçons. Et cela permet au patron du Quai d’Orsay d’exister politiquement tout en étant un client médiatique suffisamment puissant. Emmanuel Macron l’a compris. En le cooptant pour diriger la diplomatie française, le maître actuel de l’Élysée a misé sur un baron madré, à la fois dans la paperasserie et dans l’opérationnel. Grâce à une conscience politique vertébrée par sa connaissance des dossiers, c’est lui qui parle en Afrique au nom de la France. Depuis son magistère à la Défense (qualifié par Serge Dassault de «meilleur ministre de la Défense qu’on n’ait jamais eu» et de ministre le plus populaire du gouvernement avec une cote de confiance de 46% selon le dernier sondage Harris publié le 3 septembre 2019 par le journal Les Échos) jusqu’au couloir des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian a épaissi son carnet d’adresses dans les capitales africaines. Il est l’interlocuteur privilégié des chefs d’État. Ils en tutoient plusieurs. Ici comme là-bas, il tape durement sur les uns, un peu moins sur les autres, pas du tout sur certains. Certains chroniqueurs parlent couramment, soit du réseau Le Drian au singulier, soit des réseaux Le Drian au pluriel.
«Lorsqu’on parle du réseau Le Drian au singulier, il s’agit du réseau des réseaux, c’est-à-dire l’ensemble des réseaux de Le Drian au sens large et polysémique du terme, ce qui inclut à un pôle, les réseaux purement relationnels et licites. De l’autre côté, lorsqu’on évoque les réseaux Le Drian au pluriel, on fait plutôt allusion aux réseaux occultes sinon illégaux» renseigne le politologue camerounais Belinga Zambo. Dit autrement, «il doit se conformer à l’esprit des lois tout en utilisant parfois des moyens que la morale réprouve», commente (amusé) un ancien conseiller diplomatique camerounais. Le retraité s’oblige d’ailleurs un constat: «Quand on est l’homme qui gère la politique africaine de la France, le pire côtoie très minimalement le meilleur». Plus poliment, il est à cheval sur le formel et l’informel.
«Avocat»
Considéré comme un fin stratège politique sachant s’adapter aux manoeuvres tortueuses qui se jouent dans les couloirs des palais nationaux, il multiplie les voyages éclair sur le terrain et garde bien secret le livre des sauvageries et des injustices. Exemples: récemment, il était au Cameroun. Il n’y était pas pour demander que les défauts de la politique française envers Yaoundé soient corrigés ni que ses excès soient maîtrisés, encore moins que les mauvaises conséquences soient réparées. Tout au plus, il s’est appliqué à donner une résonnance maximale à la volonté française. «La France va tenir sa place en Afrique, face à la concurrence chinoise et russe. En Afrique nous devons tenir notre place…parfois on a tendance à oublier que la France a des qualités industrielles et entrepreneuriales dans ce domaine», a-t-il affirmé sans ambages.
Une certaine chronique révèle par ailleurs qu’à Yaoundé, Le Drian a plaidé la cause des entreprises françaises, confrontées à de nombreuses «difficultés administratives et fiscales». À la même occasion, il a obtenu la relance du processus de désignation d’un concessionnaire au port de Douala. «Il est évident qu’au-delà de la revue des troupes des politiciens aujoulatistes, le ministre français Le Drian est venu à cette occasion sauver le soldat Bolloré éjecté de la sélection depuis un an», a constaté le Manidem (Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie). À Kinshasa et à Ndjamena en mai 2019, il a enfourché la trompette du «soutien de la France». Dans les coulisses, le mot «soutien» a pris une autre connotation; très voisine de «tutorat» de Paris sur la République démocratique du Congo et le Tchad. Ailleurs, la chronique retient qu'il a été directement impliqué dans les opérations déclenchées par François Hollande au Mali et en Centrafrique. Il a également été au coeur des négociations commerciales qui ont débouché sur plusieurs gros contrats d’armement dans plusieurs pays du continent.
«Barbouzes»
Et là, on touche le principal: le lien entre Jacques Foccart et Jean Yves Le Drian. «L’un comme l’autre, il s’agit de deux barbouzes en chef de la politique africaine de la France», décrit Belinga Zambo. Petite nuance cependant: né en 1913 et décédé le 19 mars 1997, le premier a oeuvré à la construction du pré carré, c’est-à-dire de la zone d’influence française en Afrique, établie sur les cendres de l’empire colonial; dans sa démarche, le second est chargé de gérer ce «patrimoine ». Au-delà, les traits communs entre les deux hommes sont évidents. Intermédiaires indispensables entre Paris et ses anciennes colonies africaines, on leur impute (à tort ou à raison) plusieurs manoeuvres souterraines. Face à la presse, ils restent évasifs et éludent avec fermeté les questions.
Clairement, ils n’ont jamais dit que la Françafrique est une nébuleuse d’acteurs économiques, politiques et militaires, en France et en Afrique, organisée en réseaux et lobbies, et polarisée sur l’accaparement de deux rentes: les matières premières et l’aide publique au développement. Au mieux, ils ont toujours parlé d’une relation «d’amitié» et de coopération avec des chefs d’État qu’ils considèrent comme les «amis de la France», afin d’ouvrir «le progrès» au continent africain. En son temps, Foccart l’avait dit.Dans les colonnes du Figaro du 21 janvier 2018, Jean Yves Le Drian déclarait: «La France mène une diplomatie sans trompe-l’oeil. J’ambitionne une politique étrangère qui, plutôt que de s’en tenir aux commentaires, ne soit pas hors sol et agisse concrètement. C’est «l’idée même de la diplomatie». Commentant ce dernier propos, Médiapart parle d’un «guerrier sans merci».
PARCOURS D’UN HOMME FAST-TRACK
Entre le 24 octobre 2019 et le 01 novembre 2019, il y a huit jours durant lesquels, le Dg du Cosec Mamadou Ndione a participé tambour battant à quatre activités phares qui renseignent amplement sur le style de ce quinquagénaire.
Entre le 24 octobre 2019 et le 01 novembre 2019, il y a huit jours durant lesquels, le Dg du Cosec Mamadou NDIONE a participé tambour battant à quatre activités phares qui renseignent amplement sur le style Fast-track de ce quinquagénaire.
Tout d’abord, le DG du COSEC a organisé les 24 et 25 octobre 2019 devant 1 800 participants le lancement mondial des règles incoterms 2020 jumelé aux rencontres Africa organisées par Class Export en présence de la Chambre de Commerce International, d’une soixantaine de délégués africains, de membres du Gouvernement et de représentants du secteur privé national au CICAD. Ensuite, en qualité de sponsor officiel, le COSEC à travers son DG et sa Direction de la Promotion et de l’Assistance aux Chargeurs a participé du 29 au 31 octobre au Salon de l’Économie Sociale et Solidaire ponctuée par la cérémonie officielle présidé par le Chef de l’État au Parc des Expositions de Diamniadio.
Enfin, le COSEC partenaire des journées de mise à niveau des entreprises a accompagné le bureau de mise à niveau Sénégalais dans l’organisation de la manifestation clôturée par la signature d’une convention l’après-midi du 31 octobre au King Fahd Palace. Sans répit, le 1er novembre 2019, le SAMASEN Salon du made in Sénégal a vu la participation du DG du COSEC parrain officiel de cette importante initiative de ATCOM à la place du Souvenir sur la Corniche Ouest. Après ce marathon hebdomadaire de cinq évènements, Mamadou Ndione s’est envolé en Corée pour la grande foire de Busan Sea Food avec une importante délégation composée de cadres du ministère des Pêches et de l’économie maritime ainsi que d’acteurs du secteur halieutique. Le Busan Sea Food est un grand évènement sur lequel l’implication du COSEC est très appréciable pour ne dire vitale. Comme on le voit le DG du COSEC est dans tous les fronts. Très connu des Sénégalais pour son engagement total et sincère vis-à-vis du Chef de l’État, Mamadou Ndione a un parcours atypique lui qui a fait toutes ses études au Sénégal.
QUI EST MAMADOU NDIONE ?
L’universitaire Économiste Mamadou Ndione est né en 1966. Durant ces études, ses condisciples nous disent qu’il il a été toujours aux tableaux d’honneur du primaire à l’Université. Après l’université, il a travaillé de 1994 à 2017 soit 23 ans comme haut cadre spécialiste des questions portuaires et logistiques au sein d’une grande multinationale de la place.
Dans cette multinationale, Mamadou Ndione a eu à occuper les responsabilités de très hauts niveau dans l’exploitation navires. Il a été patron du terminal à conteneurs ensuite landside manager d’une structure regroupant 3 grandes multinationales avant de diriger les départements Chef département Manutention puis Logistique et Transport avec des centaines d’agents sous sa responsabilité. Sur la base de son expérience transversale, il se verra confier le poste de Chargé de la Recherche du développement et de la stratégie de la multinationale avec des missions en Afrique avant de prendre de façon consensuelle le poste prestigieux de Secrétaire Général d’une Organisation Patronale regroupant treize des plus grandes entreprises privées évoluant dans l’activité maritime, portuaire et logistique au Sénégal. Au terme de ce riche parcours, Mamadou NDIONE s’est vu confier les commandes du COSEC par décret du Président Macky Sall depuis le 04 octobre 2017 par Son Excellence Monsieur Macky Sall Président de la République. Ce haut cadre qui totalise un quart de siècle d’activités maritime, portuaire et logistique est connu par ses pairs et collègues comme étant adepte et artisan de l’excellence. Mamadou Ndione tire sa quête d’exigence depuis fort longtemps lui le self-made-man qui a très tôt pris goût aux initiatives privées.
Pour la petite anecdote, Mamadou Ndione étudiant menait déjà des activités à titre personnel comme en atteste sa carte de commerçant délivré le 06 mai 1991 sous le numéro 18133. Durant sa vie professionnelle, Mamadou Ndione est resté au contact de l’enseignement puisque de 2008 à 2016, il a à ses heures gagnées comme il aime à le dire eu à donner des cours à l’école des auxiliaires de Douane et dans d’autres établissements spécialisés. Mamadou Ndione est un intellectuel prolixe et engagé avec déjà dix ouvrages allant de l’économie à la politique en passant par le roman, la poésie, les contes et les nouvelles. Au plan politique, Mamadou Ndione avait été élu en 2009 comme société civile sous les couleurs de Benno Bokk Yaakaar comme Conseiller municipal à la Médina et à la ville de Dakar. Les membres de BBY à Dakar en 2019, savent le rôle joué par cet intellectuel pour la victoire aux focales. En fin 2010, il rejoint l’Apr et en 2012, après avoir largement participé comme militant de l’Apr à la victoire du Président Macky à Dakar et après les législatives de la même année il décida d’aller aider sa localité Diass avec un challenge important puisque le quator de tête à Diass au premier tour en 2012 était composé de Tanor, Niass, Idy et Wade.
A CE JOUR, LES CHOSES ONT EVOLUE ET LE LEADERSHIP DE L’APR A DIASS N’EST PLUS A DEMONTRER
L’engagement de Mamadou Ndione aux côtés du Chef de l’État a fait que ce dernier lui avait fait l’honneur de le mettre sur la shortlist de ses porte-paroles lors de l’élection présidentielle de février 2019. Durant cette campagne, il a eu des débats historiques avec quasiment tous les principaux porte-paroles des candidats de l’opposition. Mamadou Ndione a le secret et l’intelligence de pouvoir allier politique et performance professionnelle. Depuis deux ans qu’il est au COSEC, il prend des initiatives énormes qui lui valent la reconnaissance de tous les acteurs publics et privés nationaux et internationaux comme en attestent les nombreuses distinctions qu’il a reçues en moins de deux ans à la tête du COSEC. Il a déjà été double Malaw d’or 2018 et 2019, Meilleur manager homme 2018, Guerte d’or. Avec lui le COSEC a été choisi comme Meilleur encadrement au Salon International de l’Agriculture à Paris en 2018 et Meilleur structure d’encadrement au FIDAK sans compter la reconnaissance de l’action du COSEC par les quatorze chambres consulaires du Sénégal. Il est vrai que le côté le plus spectaculaire de l’action du DG Ndione est dans la spéculation des noix d’anacarde qui ont vu les quantités exportées multiplier par mille en deux ans.
Pour y arriver, Mamadou Ndione a dû imprimer le rôle d’assistance aux Chargeurs du COSEC avec une mise en synergie des acteurs autour de l’essentiel. Dans d’autres chantiers moins spectaculaires que l’anacarde et tout aussi importants, le DG du COSEC a fait bouger les lignes dans le bon sens. Il a lancé en 2019 la plateforme dématérialisée de paiement du BESC ; ce qui a valu au COSEC une multiplication par deux en terme de recettes de ce produit phare. Grâce à son leadership, le COSEC est en train de déployer la bourse de fret dans les quatorze Chambres de Commerce. Cela va aider sur la base de cette plateforme web à la rationalisation du transport de marchandises par la maîtrise d’un fret retour.
Le COSEC sous Mamadou Ndione a aussi lancé des chantiers importants pour avoir des revenus pérennes afin d’ancrer ses actions dans la résolution des questions logistiques du pays. Avec une bonne connaissance des axes du PSE, Mamadou Ndione fait partie de ces hommes sur qui le Président Macky Sall peut compter en mode Fast-Track puisqu’il est dans le Fast-Track.
OUMAR SARR ANNONCE LA RENAISSANCE DU PDS
Ameth Fall « Baraya », Oumar Sarr, Me Amadou Sall et Babacar Gaye ont animé hier un mégameeting à Goxu Mbacc
Oumar Sarr annonce le grand réveil du PDS. Hier dans la capitale du nord, le maire de Dagana et ses camarades ont animé un grand meeting à Goxu Mbacc. Lors de cette rencontre avec les populations, il a réaffirmé la volonté du parti de reconquérir le pouvoir.
Ameth Fall « Baraya », Oumar Sarr, Me Amadou Sall et Babacar Gaye ont animé hier un mégameeting à Goxu Mbacc.Ils ont été accueillis triomphalement par les populations de la Langue de barbaries. Présent à cette rencontre, Oumar Sarr a saisi l’occasion pour évoquer la nécessité de «ressusciter » l’authenticité du Sopi. « Je me réjouis de la mobilisation sans relâche des militants libéraux de Saint-Louis autour d’Ahmeth Fall Braya. Mais aussi de l’engagement indéfectible de ces derniers à adhérer massivement à la nouvelle dynamique politique de la coalition de l’Alliance Soxali Sopi.
Cela démontre encore votre engagement et votre détermination pour un Sénégal meilleur. Je vous signale que cette grande rencontre politique de Goxu-Mbacc, qui a réuni des centaines de libéraux de la Langue de Barbarie, de l’île de Ndar et du faubourg de Sor, n’est rien d’autre qu’une étape qui annonce la longue marche vers la renaissance du Pds », a déclaré Oumar Sarr. Pour sa part, Ameth Fall « Braya » s’est directement adressé au chef de l’Etat.
Sa préoccupation reste l’exploitation des ressources pétrolières et gazières de la région. « Je fais comprendre au Chef de l’Etat, Macky Sall, la nécessité de mobiliser toutes les énergies, en vue de permettre aux populations de la ville tricentenaire et de la région Nord, de tirer largement profit de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières », a indiqué le natif de Guet-Ndar.
« IL N’Y A PAS DE GUERRE DES CONFRERIES AU SENEGAL !»
Macky Sall, Serigne Babacar Sy Mansour mais aussi son porte-parole, Pape Malick Sy, ont la ferme conviction que « notre pays, le Sénégal, ne pourra jamais se perdre dans certaines dérives djihadistes
Cheikh CAMARA, Correspondant permanent à Thiès |
Publication 05/11/2019
Aussi bien le président de la République, Macky Sall, que le khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, mais aussi son porte-parole, Pape Malick Sy, ont la ferme conviction que « notre pays, le Sénégal, ne pourra jamais se perdre dans certaines dérives djihadistes importées par une certaine catégorie de marchands d’illusions dont le seul objectif serait de déstabiliser la Nation par le truchement d’idéologies infondées ».
La « paix » et « l’unité » sont les valeurs phares que le Khalife général des Tidianes a données en viatique aux fidèles venus nombreux assister à la cérémonie officielle de réception du président de la République pour le Gamou 2019. Serigne Babacar Sy Mansour a profité de l’occasion pour évoquer les « dérives découlant des réseaux sociaux ». Des réseaux sociaux qu’il qualifie de « mal qui est en train de déstabiliser le tissu social dans ce pays, œuvre d’une certaine catégorie de gens tapis dans l’ombre qui excellent dans l’art des photos-montages, semant ainsi la zizanie et la terreur dans ce pays ». IL a donné l’assurance que ce terrorisme via les nouvelles technologies, « ça ne passera pas ».
Le Khalife général des Tidianes a aussi interpellé qui de droit sur un autre sujet relatif aux« agissements de prétendus religieux faisant office de réformateurs, dont l’œuvre ne consisterait qu’à semer la division au sein de la communauté musulmane et, surtout, à faire dévier bien des croyants par le truchement d’un certain islam radical importé ». D’où son appel pressant en direction des uns et des autres pour « davantage raffermir les relations entre les confréries au Sénégal dont le dénominateur commun reste l’islam ». Serigne Mbaye Sy Mansour a appelé à « l’union des cœurs, des esprits et des idées » pour une « communauté unie, soudée, inséparable ». De concert avec le président de la République, ils ont pris la décision ferme de « combattre ces marchands d’illusions qui oublient souvent que l’islam n’est rien d’autre que : ‘’paix’’ et ‘’unité’’, des marchands qui cherchent d’autres courants de pensée dans la religion musulmane, avec une certaine poussée djihadiste, comme on l’a déjà vécu à Tombouctou et sur une bonne partie de la sous-région ».
Selon le Président et le Khalife, « si l’on n’y prend garde, de telles dérives pourraient aboutir à la déstabilisation du pays ». Ils ont donc appelé à une synergie d’actions contre ce fléau, voire cette dérive. Une synergie qui, selon le khalife général, « nécessite l’engagement de tout un chacun dans ce combat idéologique pour une cause noble ». Le guide religieux a aussi prôné la « tolérance » et le « respect de la parole donnée » mais avant cela il avait appelé à la vigilance de tous les citoyens face à la menace du terrorisme djihadiste.
A l’en croire, « chacun se doit d’être son propre agent de sécurité pour dénoncer tout comportement suspect dans la rue ». Devant une assistance nombreuse composée de fidèles et d’érudits de l’islam, Serigne Babacar Sy Mansour a soutenu qu’« il n’y a pas de guerre des Tarikhas au Sénégal ». Après quoi, il a invité les jeunes surtout à approfondir leur foi, leur éducation, leur enseignement pour chercher à marcher dans le droit chemin. On aura compris que c’est à une véritable introspection que le Khalife Babacar Sy Mansour a appelé les fidèles, outre le fait de leur avoir demandé de se ressaisir à travers leur comportement de tous les jours, qu’il soit physique ou verbal. Le chef de l’Etat et le Khalife général ont tous appelé les Sénégalais à « s’unir autour de l’essentiel pour une paix durable dans ce pays ».
Il faut refuser une certaine nouvelle philosophie de l’islam autour de la colonisation spirituelle
Le président Macky Sall a, pour sa part, longuement insisté sur les « excellents rapports » qu’il dit avoir toujours entretenus avec la famille Sy de Tivaouane et surtout avec le Khalife, ce bien avant qu’il n’accède à la magistrature suprême. Après avoir sollicité des prières, il n’a pas manqué de réaffirmer ses excellentes relations avec l’actuel khalife général des Tidianes, avant de remercier la famille d’El Hadj Malick Sy pour son soutien sans faille lors de la dernière présidentielle. « Je tiens à vous remercier chaleureusement pour votre soutien connu de tous. » Sur la défense de la religion musulmane, le président de la République a insisté sur « la nécessité pour mes compatriotes de refuser une certaine nouvelle philosophie de l’islam autour de la colonisation spirituelle ». Aussi, s’engage-t-il, par tous les moyens, à aller jusqu’au bout de sa détermination à mener ce « combat idéologique ».
Une occasion pour le porte-parole de la famille Sy de Tivaouane, Pape Malick Sy, de revenir largement sur l’œuvre et la vie El Hadj Malick Sy (Rta). Il a lui aussi invité les croyants à davantage se référer aux enseignements des ancêtres qui étaient des hommes de Dieu d’une dimension exceptionnelle. Il a aussi souligné les « relations cordiales » devant exister entre le temporel et le spirituel, avec comme soubassement le dialogue et la concertation. Pape Malick Sy a aussi mis en relief l’importance de « l’éducation et l’instruction » pour la « construction d’un type de Sénégalais modèle ».
QUAND L’ALERTE «GAÏNDE» VIENT DE DAKAR !
Face à l’Afrique des régimes dictatoriaux et des présidences à vie, la jeunesse est en train de prendre son destin démocratique en main !
Vendredi dernier, Dakar a connu une manifestation panafricaine de contestation contre toutes les tentatives de tripatouillage des Constitutions entreprises par les chefs d’Etat dans le but de s’éterniser voire de mourir au pouvoir. En disant « Non » à l’actuel président guinéen, Comoriens Sénégalais et Guinéens ont déclenché une alerte « Gaïndé » contre les prolongations au sommet des pouvoirs africains. Car cette très forte mobilisation traduit la volonté des organisateurs et, par-delà, des peuples à s’opposer à la mode des troisièmes mandats en Afrique. Donc pas seulement en Guinée !
Face à l’Afrique des régimes dictatoriaux et des présidences à vie, la jeunesse est en train de prendre son destin démocratique en main ! Et de manière pacifique comme ce fut le cas de cette très forte mobilisation panafricaine organisée vendredi dernier à la Place de l’Obélisque à Dakar. Après les Guinéens de France, d’Angleterre, d’Italie, ceux du Sénégal ont massivement répondu à l’appel de la section sénégalaise du Front national pour la défense de la Constitution (Fndc/Sénégal). Ils ont été soutenus par le mouvement Y en a marre, Afrikajom, le Forum Social sénégalais, Frap France Dégage etc.
Sous la bannière du « Degagisme », Guinéens et Sénégalais, mais aussi Comoriens ont vigoureusement dénoncé les manœuvres du président Alpha Condé visant à modifier la Constitution de son pays pour obtenir un éventuel troisième mandat. En défilant dans les rues de Dakar, plus précisément de la place de l’Obélisque à la Rts, organisateurs et manifestants ont exprimé leur colère à travers des pancartes et banderoles. Mais aussi des slogans sans équivoque. Des marcheurs qui ont dit leur détermination à payer un très lourd tribut s’il le faut pour pousser le président Alpha Condé à renoncer à sa candidature et faire dégager son régime sanguinaire. Les Comoriens de Dakar se sont également aux manifestants pour fusiller leur président, Assoumani Azzali, d’avoir piétiné et bafoué la Constitution de son pays en tentant de se faire réélire à sa manière. Ils ont surtout tenu à attirer l’attention sur la situation qui prévaut dans cet archipel où les défenseurs des droits de l’homme et les opposants sont férocement réprimés. Selon M. Barry, commerçant à Dakar et membre du Fndc/Sénégal, les Guinéens de la diaspora sont déterminés à chasser le président Alpha Condé du pouvoir, quitte mourir en même temps que leurs concitoyens de Conakry.
Le réveil panafricain !
« L’ère des régimes dictatoriaux et des présidences à vie est révolue en Afrique ! Et si la communauté internationale et particulièrement l’Union européenne sont jusque-là silencieuses sur la crise politique en Guinée, c’est parce qu’elles savent que les jeunesses africaines peuvent désormais prendre leur destin en main. Ou par des mouvements de révolution ou par des manifestations pacifiques pour chasser du pouvoir des dirigeants comme Alpha Condé, Blaise Compaoré, Joseph Kabila, Robert Mugabé, Mouhamed El Bachir, Abdelaziz Bouteflika, Yaya Jammeh, Mohamed Morsi, Laurent Gbagbo et autres. Des dirigeants dont certains ont heureusement déjà été renversés. Et le président Alpha Condé sera le prochain à détaler sous la pression de la rue. Car il ne parviendra jamais à modifier la Constitution pour s’offrir un 3ème mandat, jamais ! » jure M. Barry tout en faisant valoir sa double nationalité (sénégalaise et guinéenne). « Donc, en tant que Sénégalais à part entière, cette forte mobilisation constitue un signal fort non seulement destiné à Conakry mais aussi à Dakar où l’on prête à Macky Sall l’intention de briguer un troisième mandat. Vous pensez que la présence du Mouvement Y en marre et de la Société civile sénégalaise à nos cotés est gratuite ? non ! Nos frères sénégalais veulent faire savoir à l’opinion que ce que qui se passe en Guinée, peut se produire un jour au Sénégal. Cela dit je ne pense pas que le président Sall soit dans cette logique à hauts risques pour lui », ajoute notre interlocuteur. Invité par notre confrère de « Dakaractu », Moustapha Wade, par ailleurs président du mouvement Alliance pour la Démocratie et le Développement (Add), dit croire fermement que le président Macky Sall ne fera pas un 3e mandat. « Macky Sall est un homme politique très averti. Il veut juste entretenir le flou pour mieux contrôler son parti et faire régner son autorité sur les éventuels prétendants. Le président Macky Sall cherche juste à brouiller les pistes pour mieux cacher son dauphin » pense Moustapha Wade.
En tout cas, à l’école de la démocratie, les dirigeants africains ont la triste réputation d’être de très mauvais élèves. Nombreux sont des pays africains qui ont été épinglés et mis au banc des accusés de la communauté internationale pour manquements démocratiques ayant provoqué d’interminables crises politiques et soubresauts postélectoraux. Toujours est-il que la marche engagée par l’Afrique vers la démocratie par la voie institutionnelle et constitutionnelle ne sera véritablement effective qu’avec l’essor d’une véritable culture démocratique chez les jeunesses africaines. Des jeunesses africaines qui aujourd’hui vivent politiquement au rythme du monde et se référent aux standards des constitutions des démocraties majeures : deux mandats présidentiels. Et pas un de plus ! Car, tout mandat de trop devient de la monarchie et de la dictature. D’où la forte mobilisation des Guinéens, des Comoriens mais aussi et surtout des Sénégalais ce week-end à Dakar pour dire non à un troisième mandat où que ce soit en Afrique. Car, à travers cette gigantesque marche de Dakar, ils ont pu trouver les voies et moyens d’informer et de sensibiliser les autres jeunesses d’Afrique, histoire de leur lancer un message sans équivoque : Réveillez-vous et levez-vous pour l’abolition de l’ère des 3emes mandats en Afrique ! On espère que le message de nos marcheurs sera capté 5/5 non seulement à Conakry mais aussi à…Dakar, bien sûr, mais aussi à Bamako et même Abidjan ! N’est-ce pas, Tiken Jah Fakoly ?
VIDEO
AU SAHEL, L’ESSOR DU GROUPE ÉTAT ISLAMIQUE COMPLIQUE LA LUTTE CONTRE LE JIHADISME
La mort d’un soldat français et l’attaque d’une base militaire – revendiquées par l’organisation État islamique –, le week-end dernier dans le nord-est du Mali, ont à nouveau mis en lumière les limites de la lutte contre le terrorisme au Sahel.
La mort d’un soldat français et l’attaque d’une base militaire – revendiquées par l’organisation État islamique –, le week-end dernier dans le nord-est du Mali, ont à nouveau mis en lumière les limites de la lutte contre le terrorisme au Sahel.
En visite au Sahel, la ministre de la Défense française, Florence Parly, ne s’attendait pas à devoir commenter la mort d’un soldat français dans la région. Mais deux jours après la perte du brigadier Ronan Pointeau, 24 ans, tué par un engin explosif au Mali, cette dernière a été contrainte, lundi 4 novembre, de prôner la "patience", soulignant une fois de plus les difficultés rencontrées sur le terrain par les forces françaises de l'opération Barkhane et le G5 Sahel face aux jihadistes.
"Nous mettrons du temps à vaincre ces groupes qui prospèrent sur les difficultés sociales et économiques des pays sahéliens", a estimé Florence Parly au Centre opérationnel interarmées de Barkhane, à N'Djamena, au Tchad. "C'est un combat dans lequel il faut faire preuve de patience", a-t-elle martelé, ajoutant : "Barkhane ne s'enlise pas. Barkhane s'adapte en permanence [...], il faudra encore du temps pour construire cette résilience des forces locales".
Plus de six ans après le début de l’intervention française Serval, à laquelle a succédé l’opération Barkhane, les violences jihadistes persistent dans le nord du Mali. Pire, celles-ci se sont propagées dans deux pays voisins, au Burkina Faso et au Niger. Et les attaques commises le premier week-end de novembreont montré que l’organisation État islamique (OEI) prenait de l'ampleur dans la région.
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"L'[organisation] État islamique était embryonnaire au Sahel, cette branche n’étant reconnue par le groupe que dernièrement, mais avec cette attaque d’envergure, ses jihadistes montent clairement en puissance. On a pour la première fois une attaque menée par l’[OEI] qui mène à la mort d’un militaire français sur cette zone du Sahel", souligne Wassim Nasr, spécialiste des mouvements jihadistes à France 24.
L’essor de l’OEI au Sahel vient s’ajouter à la présence sur place, de longue date, d’Al-Qaïda. "Ils sont ceux sur place qui ont le plus de soutiens et le plus de moyens logistiques", affirme Wassim Nasr, rappelant au passage qu’ils détiennent encore plusieurs otages occidentaux, dont la Française Sophie Pétronin.
L’opération Barkhane oublie l’aspect politique de la situation au Sahel
Pourtant, comme le montre la carte animée ci-dessous, les 4 500 militaires français mobilisés dans la bande sahélo-saharienne luttent intensément contre les jihadistes. "Tous les experts saluent leur performance quotidienne, opérationnelle et logistique, sur un théâtre notablement vaste et compliqué", juge le général de corps d’armée Bruno Clément-Bollée, dans une tribune par ailleurs très critique publiée lundi 4 novembre, dans Le Monde.
Mais Barkhane, depuis son lancement, a un gros défaut, selon plusieurs experts : "L’opération porte une vision purement militaire en oubliant l’aspect politique, comme les réformes de gouvernance au Mali et la lutte contre certains groupes religieux, qui remplissent le vide laissé dans certaines régions par un État dont la légitimité n’a pas été reconstruite", jugeait déjà, dans un entretien avec France 24 en décembre 2017, le chercheur Roland Marchal, spécialiste des conflits en Afrique sub-saharienne et aujourd’hui détenu en Iran.
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Deux ans plus tard, la donne est toujours la même. "Où va-t-on au Sahel ? La question tourne en boucle dans les cabinets parisiens. Sur le sujet, autorités décisionnelles comme experts en charge des propositions stratégiques sont muets, comme tétanisés. On semble ne plus savoir quoi faire pour sortir du bourbier sahélien", écrit Bruno Clément-Bollée dans sa tribune intitulée "Pour sortir du bourbier au Sahel, il est urgent de repenser notre stratégie".
Résultat : les groupes terroristes font, eux, de la politique, note Wassim Nasr. "Ils profitent de la situation catastrophique au niveau économique, politique et même climatique pour recruter de plus en plus", explique-t-il. Ainsi, au nord du Burkina Faso, "l’armée centrale est parfois vue comme un ennemi par les gens sur place et dès qu’il y a une bavure, ça profite aux jihadistes", poursuit Wassim Nasr. Et au Mali, "les jihadistes ont été poussés dans le centre du pays et Bamako a été obligé d’armer et de former les milices locales pour faire face, détaille le spécialiste. Sauf que ces milices ont aussi leur propre agenda."
Enfin, les pays du G5 Sahel – Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad –, force militaire conjointe censée prendre le relais de l’opération Barkhane, ne tirent pas toujours dans le même sens. "On essaie de réunir ces États africains pour combattre le jihadisme, sauf que ces États ont aussi leurs prérogatives et ont leurs propres intérêts qui ne concordent toujours pas avec ce qu’on appelle la guerre contre le terrorisme", conclut Wassim Nasr.
CE QUI BLOQUE L’ENQUÊTE
L’affaire de la saisie des 4500 munitions de guerre à Pire a été transféré au parquet de Dakar. Mais, ce dernier ne peut pas encore entrer en action pour démarrer son enquête.
L’affaire de la saisie des 4500 munitions de guerre à Pire a été transféré au parquet de Dakar. Mais, ce dernier ne peut pas encore entrer en action pour démarrer son enquête.
Selon l’Obs, l’infraction étant d’ordre militaire, il faut un ordre de poursuites pour poser tout acte allant dans le sens de la recherche de la vérité sur l’implication présumée du militaire Amadou Bécaye Sangaré dans cette affaire.
Le procureur de Dakar, Serigne Bassirou Gueye attend la réponse de l’armée pour décliner les poursuites. D’après le journal, le juge d’instruction, qui héritera de ce dossier, devra selon toute vraisemblance lancer un mandat d’arrêt contre le militaire, Amadou Bécaye Sangaré, accusé d’avoir volé les munitions en question. Les deux chauffeurs-convoyeurs arrêtés, Macky Ndiaye et Ahmed Ndiaye ont expliqué aux enquêteurs qu’ils ignoraient le contenu des colis incriminés. Quant au présumé voleur, Amadou Bécaye Sangaré, militaire en service au camp Lemonnier à Dakar, il reste introuvable depuis que cette affaire a éclaté au grand jour.
KLOPP REPOND ET DEFEND SADIO MANE
Avant d’accueillir Genk en Ligue des champions ce mardi, Jürgen Klopp est revenu sur les déclarations de Pep Guardiola qui a dénoncé les « plongeons » de Sadio Mané.
Avant d’accueillir Genk en Ligue des champions ce mardi, Jürgen Klopp est revenu sur les déclarations de Pep Guardiola qui a dénoncé les « plongeons » de Sadio Mané. Evitant de verser dans la polémique, l’entraîneur de Liverpool a abordé le sujet sur RMC Sport, pour soutenir l’attaquant sénégalais. Mais il lance déjà le choc qui opposera le week-end prochain Liverpool et son dauphin, Manchester City, pour le compte de la 12e journée de Premier League.
Jürgen Klopp ne partage pas vraiment l’avis de son homologue de Manchester City. Avant la réception de Genk, ce mardi, pour la 4e journée de la phase de poules de la Ligue des champions, le technicien Allemand s’est exprimé face à la presse à propos des mots de Pép Guardiola. “Je ne suis pas vraiment d’humeur à parler de Manchester City pour le moment. Je n’aime pas en parler”, a d’abord déclaré le coach des vainqueurs de la dernière C1 au micro de Rmc Sport
“Est-ce que j’apprécie ce qu’il dit à propos de mes joueurs? Je ne sais pas comment il a pu être mis au courant à propos de l’incident (l’avertissement dont a écopé Mané, ndlr) aussi vite après le match. Sadio n’est pas un plongeur”, a poursuivi Jürgen Klopp.
L’attaquant avait été l’objet de critiques du coach des Citizens, qui a remarqué que “parfois, il plonge” pour obtenir des pénalties. Sadio Mané avait durant cette rencontre contre Aston Villa écopé d’un avertissement pour une simulation supposée dans la surface de réparation. Les Reds s’étaient finalement imposés in extremis à Aston Villa (2-1) avec un but de Sadio Mané à la 94e, quelques minutes après une passe décisive du Sénégalais pour Andrew Robertson.
Décidé à défendre son joueur, Jurguen Klopp a rebondi sur cette séquence de jeu: “Oui, il y a eu un litige durant le match à Aston Villa, quand il a été touché et qu’il est tombé. Peut-être qu’il n’y avait pas penalty, mais il y a eu un contact. Ce n’est pas comme s’il avait sauté par-dessus sa jambe ou quelque chose comme ça. Tous les autres penalties qu’il a obtenus ont été sifflés parce qu’il y avait faute”, martéle-t-il avant de glisser que “si quelque chose comme ça arrivait à Manchester City, je suis sûr qu’ils auraient réclamé un penalty aussi”. Quoiqu’il en soit, l’attaquant sénégalais sera très attendu pour le choc de la 12e journée entre Liverpool et Manchester City à Anfield Road, prévu dimanche 10 novembre.
Au terme de la 11e journée, il faut noter que Liverpool a conforté sa place de leader de la Premier League et détient six points d’avance sur son dauphin, Manchester City
Par Cheikh Tidiane FALL
UNE VIE DEDIEE AU BASKETBALL SENEGALAIS ET AFRICAIN
Triste journée pour le basket sénégalais qui va porter en terre Claude Constantino, l’une de ses plus représentatives icônes, décédé à Paris mardi dernier après une longue maladie.
Triste journée pour le basket sénégalais qui va porter en terre Claude Constantino, l’une de ses plus représentatives icônes, décédé à Paris mardi dernier après une longue maladie. Né le 12 Décembre 1938 à Dakar, de parents d’origine capverdienne, son père étant arrivé à Dakar en 1911 à l’âge de 6 ans venant des iles du Cap Vert pour rejoindre sa grand-mère, il a porté haut les couleurs sénégalaises durant sa carrière sportive exemplaire.
Son nom est étroitement lié à l’histoire du basket sénégalais. Comment la connexion de ce jeune élève de l’école Saint Michel puis des cours Sainte Marie de Hann qui a grandi au Plateau a été faite avec cette discipline sportive qui a apporté beaucoup de titres au Sénégal au lendemain des indépendances ? C’est en 1951 que le joueur bien connu de la Jeanne d’Arc Cheikh Diaw a interrompu un match de Basket que le jeune Claude disputait avec des amis juste pour s’amuser, alors qu’il avait 13 ans, pour leur proposer de les inscrire à un Concours pour les jeunes basketteurs et de venir les entrainer tous les jours avant ce grand test de passes, dribbles , lancers etc.
Claude Constantino a ainsi participé au Stade de la Médina, actuel Stade Iba Mar Diop, au concours en deux phases organisé par la Fédération de basket de l’Afrique Occidentale Française. Terminant premier, ce concours le qualifia avec le second Pierre Senghor pour le tour final qui devait se dérouler à Paris au stade Charlety. A l’issue du concours national français regroupant 65 participants, il a été classé… 9eme et Pierre Senghor 13eme. Les français voulaient qu’il reste à Paris mais sa mère refusa estimant qu’il était trop jeune. C’était cependant parti pour une belle carrière de basketteur puis d’entraîneur.
De retour de Paris, la Jeanne d’Arc les intégra dans son effectif et il continua à être entraîné par Cheikh Diaw. Il franchit alors allégrement les étapes et à l’âge de 15 ans (1953) commença à être titulaire de l’équipe première qui était constitué de joueurs de talents comme Larry Diouf, Roger Correa , Mangane ; etc. D’autres grands joueurs sont venus ensuite comme Julien JOUGA ; Mousse Narou NDIAYE, Wagane DIOUF, Auguste SAMBOU ; Papa Demba CISSE ;Wiliam SAMB, Claude Sadio etc. C’était l’époque des grandes empoignades avec les clubs de Dakar (le Foyer France Sénégal ; USTD ; Club Nautique Dakarois : U.S Gorée ) et de Saint Louis ( Saint Louisienne , Avenir de St Louis, les Espoirs de St Louis.)
Ce fut ensuite une vie de basket pleinement marquée par les compétitions au niveau de l’Afrique Occidentale Française (AOF) par les Jeux de la Fédération puis avec l’indépendance les Jeux Africains, les championnats d’Afrique, les Jeux Olympiques (Mexico 68) etc.
En 1963, le gouvernement du Sénégal en coopération avec la France organisa un concours de sélection pour aller faire une formation de conseiller sportif (9 mois) dans différentes disciplines à l’INSEPS à Paris. Il fut retenu avec Bonaventure Carvalho et Kader DIALLO. De retour au pays en 1965 avec le Certificat d’Instructeur d’Education Physique et des Sports (spécialité Basketball) et le Diplôme d’entraîneur 3eme degré de France, il a servi à différents postes, notamment à Saint Louis et Dakar, tout en continuant à jouer.
Sur demande de la FSBB et l’insistance du nouvel entraineur national Alioune DIOP, durant l’année 1965 il a été affecté à l’Inspection régionale de la jeunesse et des sports du Cap Vert (actuelle région de Dakar) comme Conseiller aux sports et adjoint de l’Inspecteur régional afin de pouvoir participer aux entrainements journaliers de l’équipe senior masculin dont il était le capitaine. En 1966 avec l’accord de la FSBB il y’eut la création de la première Direction Technique Nationale de Basketball en Afrique, dirigée par Alioune Diop. Claude Constantino y occupait le poste de chargé de la Formation des entraineurs et des Jeunes.
Il a fait partie de l’épopée glorieuse du basket sénégalais lors des championnats d’Afrique masculin. Depuis 1964 le Sénégal dont il était le capitaine se qualifiait toujours à cette prestigieuse compétition après avoir passé par les phases éliminatoires. Notre pays se classait très souvent parmi les quatre premiers et en 1968 le premier titre continental fut remporté haut la main à Rabat contre l’équipe organisateur, le Maroc. En 1971 rebelote à Dakar où le Sénégal conquit pour la deuxième fois le titre et se qualifia pour les Jeux Olympiques de Munich. Claude Constantino y participa comme entraineur national adjoint. Avec l’intégration dans l’équipe A championne d’Afrique de la majorité des jeunes de l’équipe nationale B et le départ du sélectionneur national Alioune DIOP, il a ensuite été nommé entraineur national pendant deux années.
Parallèlement à sa carrière d’entraîneur, il a occupé différents postes dans l’administration du sport de 1972 à 1987 comme ceux d’inspecteur régional du Cap Vert, Chargé de mission au Ministère des Sports, Directeur des Sports par intérim, Secrétaire Général de la Fédération Sénégalaise de basketball etc.
Une page importante de sa vie ! Sur demande de la République du Cap Vert, son pays d’origine, le Sénégal, son pays d’adoption, avait accepté de le détacher comme Assistant Technique à partir de 1987 afin d’aider à développer pendant des années le Basketball dans les iles. Une forme de coopération sud-sud fructueuse. Entraineur, formateur des formateurs, administrateur du sport, Conseiller aux différents Ministres, il a permis au basketball capverdien alors embryonnaire de se structurer pour compter dorénavant en Afrique. A une certaine période il a aussi été assistant technique en Guinée.
Un nombre incalculable de joueurs et d’encadreurs techniques et administratifs ont été formés par Claude Constantino au Sénégal et sur le continent. Comme Alioune Diop , Cheikh Diaw et Bonaventure Carvalho, il aura dédié une bonne partie de sa vie au basketball sénégalais. En tant qu’expert FIBA jusqu’à sa disparition il a, en plus, donné une dimension africaine à son engagement pour le développement de cette discipline. Cet homme au port altier et à l’urbanité proverbiale mérite un hommage à la mesure de son parcours exceptionnel.