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20 juillet 2025
LES GUINEENS DE DAKAR MARCHENT ET DISENT «AMULANFE»
Soutenus par de nombreuses organisations de la société civile, les Guinéens de Dakar ont battu le macadam pour s’opposer à une modification constitutionnelle qui permettrait à Alpha Condé de se présenter à la présidentielle guinéenne en 2020
La lutte contre un troisième mandat du Président Alpha Condé s’internationalise. Soutenus par de nombreuses organisations de la société civile, les Guinéens de Dakar ont battu le macadam pour s’opposer à une modification constitutionnelle qui permettrait à Alpha Condé de se présenter à la présidentielle guinéenne en 2020. Ex-N°2 de l’Ufdg (principal parti d’opposition dirigé par Cellou Dalein Diallo), Bâ Oury et des responsables du Front National pour la défense de la Constitution (Fndc) ont participé à la marche
Samedi dernier, la Place de l’Obélisque a été le point de convergence de nombreuses personnes venues participer à la marche contre le 3e mandat du Président guinéen, Pr Alpha Condé. Vêtus de rouge et agitant des pancartes et autres banderoles sur lesquelles on peut lire des slogans hostiles à leur Président, les Guinéens résidant à Dakar ont manifesté leur opposition à toute tentative de Condé de briguer un troisième mandat. Dès 15 heures, les ressortissants guinéens étaient sur place, prêts à battre le macadam. La plupart des manifestants arboraient des tee-shirt à l’effigie du Front National pour la Défense de la Constitution, section Sénégal (Fndc).
Petit à petit, la foule grossit en enregistrant l’arrivée de jeunes, de femmes et d’adultes venus jouer leur partition dans le combat contre le dessein du Pr Condé de participer à la prochaine présidentielle. «Un peuple qui ne dit jamais non, n’est pas victime, mais complice», «Non à un troisième mandat en Guinée», «Seule la liberté te libère»… sont quelques uns des slogans déclamés par les manifestants. Mais c’est le slogan «Amulanfé» (Ndlr : ça ne passera pas) devenu le cri de guerre des opposants à un 3e mandat qui est repris en boucle duranttoute la durée de la marche. De la Place de l’Obélisque à la Rts (itinéraire de la procession), l’ancien coordonnateur du mouvement «Y en a marre», Fadel Barro martelait «Gassata», un autre slogan utilisé lors des récentes manifestations en Guinée.
Pour la secrétaire administrative du Fndc section Sénégal, Fatoumata Thiam Ndiaye, il est impératif de protéger la Constitution guinéenne en s’opposant au projet de troisième mandat. «Pour nous, c’est une manière de lancer un message fort aux autorités guinéennes afin qu’elles respectent la loi, mais aussi la population», clame la secrétaire administrative du Fndc. Elle appelle les dirigeants de son pays à avoir pitié du peuple qui a tant souffert et continue de souffrir. Bâ Oury : « Alpha Condé doit renoncer à son projet de changement constitutionnel «Fatoumata Thiam Ndiaye a réclamé la libération de jeunes Guinéens emprisonnés juste pour s’être opposés à la volonté du chef de l’Etat de briguer un mandat de plus. «La dernière sortie d’Alpha Condé ne peut rien changer car, jusque-là les corps des personnes tuées lors des manifestations n’ont pas été rendus aux familles pour les besoins de l’enterrement. Pour le moment, nous disons juste qu’il n’a pas reculé dans son ambition de participer à la prochaine présidentielle», soutient-elle.
Ex-N°2 du l’Union des Forces Démocratiques Guinéennes (Ufdg) de Cellou Dalein Diallo, Bâ Oury trouve que certains Guinéens dont Alpha Condé veulent détruire ce qui a été difficilement obtenu en 2010 avec la rédaction d’une nouvelle Constitution. «Alpha Condé doit renoncer au changement constitutionnel qu’il veut faire. Cela ne va pas dans l’intérêt de la Guinée encore moins de la sous-région», martèle-t-il sous les ovations des manifestations.
Très en verve, il invite l’actuel Président à ne se laisser piéger par ceux qui veulent que la Guinée recule. En du mouvement «Y en a marre», de Africa Jom Center, de Frapp France Dégage, de nombreuses organisations de la société civile ont pris part à la marche. Ancien opposant au Président Lansana Konté, Alpha Condé est arrivé au pouvoir en 2010. Il a été réélu en 2015 pour un dernier mandat de cinq.
MODOU NDIAYE RAHMAH DONNE UN BLANC-SEING A MACKY SALL
Le président du mouvement «Rahmah», l’ambassadeur itinérant Modou Ndiaye se veut formel. Pour lui, rien n’empêche le Président Macky Sall de se présenter à l’élection présidentielle de 2024 s’il le souhaite.
Le président du mouvement «Rahmah», l’ambassadeur itinérant Modou Ndiaye se veut formel. Pour lui, rien n’empêche le Président Macky Sall de se présenter à l’élection présidentielle de 2024 s’il le souhaite. Ainsi, il met Macky Sall devant ses responsabilités etinvite les autres régions à éclairer leurs positions sur cette question.
Macky Sall a le droit de briguer un troisième mandat en 2024. C’est la ferme conviction de l’ambassadeur itinérant Modou Ndiaye Rahmah. Face aux membres de son mouvement, il n’est pas allé par quatre chemins pour «valider» une probable candidature de l’actuel locataire du Palais ex-Roume. «Notre position sur la question du 3e mandat s’aligne sur ce que la loi stipule, ce que les juristes ont dit et répété. Et cette position, nous la partageons avec tous les Saloums-Saloums, hommes religieux de la région et toute la population. Même celui qui n’a pas de connaissance poussée en droit sait pertinemment que le Président Macky Sall n’a pas encore fait deux mandats. Il est à son premier mandat, donc il n’y a pas lieu à polémiquer», affirme Modou Ndiaye dit «Rahmah». Pour lui, la nouvelle Constitution adoptée lors référendum du 26 février 2016 laisse toute la latitude à l’actuel chef de l’Etat de se représenter. « Nous lui concédons cette prérogative constitutionnelle, libre à lui de l’exercer», argue-t-il.
Mais comme s’il tient à lui mettre la pression dessus, Modou Ndiaye Rahmah estime que le patron de Bby n’a plus les coudées franches par rapport à cette question. «En réalité, le Président Macky Sall est dépositaire de la confiance de masses composées de ses militants et sympathisants qui l’ont placé à la station où il se trouve. Donc, il doit respecter notre volonté plutôt que de nous dicter la voie à suivre. Nous lui disons qu’il jouit encore de notre entière confiance. On l’épaulera aussi longtemps qu’il le souhaitera. Nous ne sommes ni lassés, ni fatigués de le soutenir», clame Modou Ndiaye Rahma qui invite le président de la République à se décider rapidement sur ce sujet. «Ce que je dis engage toute la région de Kaolack.
Les autres régions sont appelées à déterminer leur position en faveur ou contre le second mandat de Macky Sall avant qu’il ne soit trop tard. On ne dit pas qu’il sera forcément candidat, mais Macky Sall entame son premier mandat de 5 ans», tranche le président du mouvement «Rahmah».
MACKY FIDELISE LES «TANORISTES»
Aminata Mbengue Ndiaye au Hcct, Alioune Ndoye au ministère de la pèche et de l’économie maritime
Le président Macky Sall est déterminé à consolider les bases de son compagnonnage avec le Parti socialiste au sein de la coalition majoritaire et subséquemment du gouvernement. Pour cause, suite à la disparition d’Ousmane Tanor Dieng, le chef de l’Etat a nommé Aminata Mbengue Ndiaye à la tête du Hcct en remplacement de l’ancien patron du Ps. Quant au poste de ministre de la Pêche et de l’économie maritime, il est naturellement revenu à Alioune Ndoye, le maire socialiste de Dakar-Plateau. Du coup, les «Tanoristes» sont consolidés dans l’alliance Apr-Ps au sein de Bennoo Bokk Yaakaar.
La nomination pressentie d’Aminata Mbengue Ndiaye, l’ex-ministre de la Pêche et de l’économie maritime, à la tête du Hcct, suite à la disparition d’Ousmane Tanor Dieng, a été finalement actée avant-hier, samedi 02 novembre, par le chef de l’Etat. Par le biais de deux décrets, Macky Sall a en effet décidé de restituer la présidence du Haut conseil des collectivités territoriales au Parti socialiste (Ps) qui en était dépositaire depuis le retour de cette assemblée consultative parmi les institutions de la République. Dans la même mouvance, le poste de ministre de la Pêche et de l’économie maritime est revenu au maire socialiste de Dakar-Plateau, Alioune Ndoye. La décision du Président de la République, sur ces deux nouvelles nominations, a été officialisée à l’issue d’une audience que le locataire du Palais a accordée à la Secrétaire générale par intérim du Parti Socialiste.
Du coup, le président Macky Sall consolide son compagnonnage, au sein de la coalition majoritaire Bennoo Bokk Yaakaar, avec le Ps de feu Ousmane Tanor Dieng. Un parti majeur de la scène politique qui le soutient depuis le deuxième tour de la présidentielle de 2012, allant même jusqu’à lui faciliter de rempiler pour un second mandat à la magistrature suprême, en février dernier.
Par un autre côté, Macky Sall semble avoir apaisé les appréhensions de certains Socialistes qui craignaient pour leur parti la perte d’un poste ministériel, avec la nomination attendue d’Aminata Mbengue Ndiaye au Hcct. En restituant le poste de ministre de la Pêche aux Socialistes, par l’entremise de la nomination d’Alioune Ndoye pour suppléer au dit département ministériel sa secrétaire générale par intérim, le patron de l’Apr et de la majorité permet à ses alliés socialistes de conserver leurs deux postes ministériels au sein de l’attelage gouvernemental.
Contribuant par la même occasion à consolider l’héritage de Tanor au sein du Parti socialiste et du gouvernement. Pour cause, c’est l’adjointe attitrée d’Ousmane Tanor Dieng, nouvelle patronne du Ps jusqu’au prochain congrès sans date du parti, qui prend la tête du Hcct. Alors qu’Alioune Ndoye, le maire de Dakar-plateau, qui s’était désolidarisé du camp de Khalifa Sall, lors de la crise au Ps, pour affirmer son «Tanorisme» hérite du poste de ministre de la Pêche.
CLAUDE CONSTANTINO TIRE SA REVERENCE
Le basketball sénégalais observe un deuil avec la disparition de Claude Constantino décédé ce mardi 29 octobre à Paris, à l’âge de 80 ans des suites d’une maladie.
Le basketball sénégalais observe un deuil avec la disparition de Claude Constantino décédé ce mardi 29 octobre à Paris, à l’âge de 80 ans des suites d’une maladie. Membre d’honneur de la Fiba, l’ancienne gloire du basket sénégalais et grande figure de l’équipe de la Jeanne d’Arc des années 50 et 60, il avait, en tant que capitaine de l’équipe nationale du Sénégal, représenté le Sénégal à plusieurs tournois internationaux majeurs, dont les Jeux Olympiques de 1968 à Mexico.
Sous la conduite de feu Alioune Diop, il remporte la même année le Championnat d’Afrique des Nations à Rabat, au Maroc. Ce, à coté de Cheikh Fall «Daguit», El Hadji Malick Diop Niada, Boubacar Traoré dit Tra, Alioune Guèye dit Badou Sandial, Babacar Seck, Claude Sadio, Narou Ndiaye entre autres.
Comme entraîneur adjoint, il participera au 2e sacre des Lions lors de la Can 1971 tenue à Dakar. Sa dernière apparition majeure en tant qu’entraîneur sera avec l’équipe de Guinée lors du FIBA AfroBasket féminin en 2011 à Bamako après une expérience avec le Cap-Vert. Ancien président du Conseil des Entraîneurs de FIBA Afrique, Claude Constantino a siégé pendant près de deux décennies au Bureau Central de FIBA Afrique.
TIKEN JAH FAKOLY ET DIDIER AWADI REPROUVENT ALPHA CONDE
Tiken Jah Fakoly et Didier Awadi s’affichent en sentinelles dans leur lutte pour la défense de la démocratie en Afrique en mettant la pression sur le président guinéen Alpha Condé
Tiken Jah Fakoly et Didier Awadi s’affichent en sentinelles dans leur lutte pour la défense de la démocratie en Afrique en mettant la pression sur le président guinéen Alpha Condé afin qu’il renonce à son projet de modification de la Constitution devant lui permettre de briguer un 3ème mandat en 2020. C’est dans une vidéo titrée «Amoulanfe» que les deux artistes panafricains ont déversé leur bile sur Alpha Condé. Ce qui constitue aussi un avertissement pour les présidents africains.
Les icônes de la musique africaine n’entendent pas laisser les présidents africains dérouler leur «dictature». Après sa vidéo traitant le président guinéen, Alpha Condé de «fou», le chanteur ivoirien de reggae, Tiken Jah Fakoly durcit le ton cette fois-ci en compagnie du rappeur sénégalais Didier Awadi. Dans une vidéo intitulée «Amoulanfe», (en Soussou), -langue guinéenne qui signifie ce n’est pas possible ou ça ne marchera pas- du nom d’un mouvement anti-troisième mandat en Guinée, les deux artistes ont encore craché du feu sur Alpha Condé.
Ils lui demandent de renoncer à son projet de modifier la Constitution devant lui permettre de briguer un troisième mandat en 2020. Dans la vidéo de compilation d’images sur des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre avec des tirs de lacrymogènes, c’est Tiken Jah Fakoly qui ouvre le bal. «Il devient fou, Alpha Condé devient fou. Il a demandé une dose, et encore une autre, entouré des gbagbatos, qui lui disent qu’il est le plus beau, entouré des namilas qui lui parlent comme un roi. Forcément, il devient dingue», scande le chanteur ivoirien. Non sans renchérir sur ses attaques. «Entouré des gbagbatos qui lui disent qu’il est le roi, entouré des namilas qui lui disent que sans lui, le pays est foutu. Non ! Non ! Avant lui, il y’avait des présidents. Non ! Non ! Après lui, il y’aura toujours des présidents ici», tonne Tiken Jah Fakoly. Pour sa part, Didier Awadi ne mâche pas ses mots. «Il est temps que tu partes, pour l’amour de Dieu, il est temps que tu partes… dans les rues, il y’a combien de morts ? Conakry, il y’a combien de morts ? C’est toi le boss, télécommandes à bord, il y’a plus de prolongation», a laissé entendre Didier Awadi.
Et d’ajouter, «on a dit deux mi-temps, pas trois. Parce qu’on ne change pas les règles du jeu en plein match. Parce que la Guinée a dit qu’il n’y aura pas de prolongation», martèle l’artiste sénégalais. A travers ainsi le single qui dure 3minutes et 44 secondes, les deux artistes panafricains martèlent leur opposition au processus constitutionnel en Guinée et avertissent son président, Alpha Condé. Pour cause, selon eux, si Alpha Condé venait à passer son projet de 3ème mandat, ses homologues pourraient tenter de le faire.
Il faut dire que ces artistes engagés ne sont pas à leur premier combat pour dire non à un troisième mandat en Afrique de l’Ouest. Ils étaient en première ligne au Sénégal en 2012 contre le projet de dévolution monarchique du pouvoir de Me Abdoulaye Wade.
«Amoulanfe» signé Tiken Jah Fakoly et Didier Awadi est aussi une mise en garde aux présidents africains quand on sait six élections présidentielles sont attendues en Afrique francophones en 2020 notamment au Togo, en Côte d’Ivoire, en Centrafrique, au Niger, en Guinée et au Burkina Faso).
Au Sénégal, un «flou» entoure un troisième mandat du Président Macky Sall. Même s’il avait annoncé qu’aucun ne peut faire plus de deux mandats successifs, ses lieutenants ne semblent plus être dans cette logique. Macky Sall non plus. Lui qui ne cesse de limoger toutes les personnes qui soutiennent qu’il ne fera pas de 3ème mandat.
Par Aymérou GNINGUE
LES INCONGRUITES DU QUESTEKKI
La vision Tekki est terriblement réductrice et fondamentalement individualiste. Elle traduit une frustration et une privation mal contenues qui dictent une posture nihiliste d’une violence éruptive de forte amplitude mais sans effet chez les Sénégalais
N’eut été ma posture de député, représentant qualifié du peuple sénégalais, j’aurais traité avec mépris les amalgames et contre-vérités volontairement distillés par un des nôtres dans son jeu de questionnement sans fin dont la véritable finalité est la mise en valeur d’un homme à l’égo hypertrophié.
La vision tekki est terriblement réductrice et fondamentalement individualiste. Elle traduit une frustration et une privation mal contenues qui dictent une posture nihiliste d’une violence éruptive de forte amplitude mais sans effet dans la conscience des Sénégalais.
La dette publique du Sénégal qui se chiffre à 7137 milliards en fin 2018 a permis de réaliser des investissements structurants en matière de routes, d’autoroutes, de pistes de désenclavement… qui confortent le marqueur d’inclusion qui est l’épine dorsale de la politique du Président Macky SALL.
Elle a en outre permis de tripler la puissance installée de la SENELEC favorisant ainsi le développement spectaculaire de l’électrification rurale, toujours facteur d’inclusion et d’équité chères au Président SALL au bénéfice des populations de l’interland.
Ces investissements combinés ont permis d’assurer une croissance moyenne de la richesse nationale de 6,6% sur la période 2014-2018 (taux jamais égalé sur une aussi longue période dans l’histoire économique de notre pays). Croissance dont les fruits sont répartis au profit des populations dans les domaines de l’agriculture, de l’hydraulique, de l’assainissement, de l’éducation, de la santé et surtout de la protection sociale. L’endettement en soi, n’est pas une mauvaise chose. Ne s’endette pas qui veut. L’endettement est une marque de confiance des partenaires techniques et financiers de notre pays. Il prouve la valeur de la signature du Sénégal auprès des banques et organismes financiers. L’endettement a permis de réaliser des infrastructures indispensables à la création et à la consolidation d’une croissance économique inclusive dont les fruits bénéficient aux entreprises et aux populations. L’effet de levier financier nous recommande souvent et après des calculs précis de favoriser l’endettement en lieu et place des financements sur fonds propres tout en recommandant une gestion prudente qui assure la soutenabilité des finances publiques.
Le ratio d’endettement public qui est de 54,7% en 2018 est bien en deçà de la norme communautaire qui est de 70%. Il faut s’en féliciter et noter que le Président Macky SALL, autorisé à s’endetter par l’Assemblée Nationale à travers les différentes lois de finances pour la réalisation des projets du plan Sénégal Émergent, le fait admirablement avec la prudence requise qui respecte les critères de convergence de l’UEMOA. Que l’on ne nous parle pas des pics d’endettement qui seront observés en 2021 car ils ne seront que conséquence des euro bonds de 2009 et de 2011 arrivés à maturité.
D’ores et déjà le gouvernement a pris des mesures de rachat d’une partie de ces dettes car conscient que la dette chevauche les régimes politiques et que le principe de continuité de l’Etat impose au gouvernement du Président Macky SALL de rembourser les emprunts de ses prédécesseurs dont certains datent de 10, 20 voire 30 ans. Plus de 2050 milliards du stock de la dette actuelle ont été contractés avant 2012 dont 160 milliards avant 2000. Il faut noter que le Sénégal a toujours fait face aux charges de sa dette à court, long et moyen termes. Il continuera de le faire sous le magistère du Président Macky SALL tout en maintenant la croissance économique à des niveaux jusque -là inégalés.
Aymérou GNINGUE
Président du Groupe BBY
Par Leyla Mamady Bâ
FAIRE DU SENEGAL UN «HUB SPORTIF», TELLE EST LA VOLONTE DE MACKY SALL
Le dernier stade de football construit au Sénégal, remonte en 1985. C’est l’actuel stade Léopold Sédar Senghor, ancêtre du stade de l’Amitié. Il avait été construit pour les besoins de la coupe d’Afrique des nations «Sénégal 92».
Le dernier stade de football construit au Sénégal, remonte en 1985. C’est l’actuel stade Léopold Sédar Senghor, ancêtre du stade de l’Amitié. Il avait été construit pour les besoins de la coupe d’Afrique des nations «Sénégal 92».
Après son accession à la magistrature suprême, le 25 mars 2012, le président de la République, Macky Sall avait pris l’engagement de mettre 1% du budget national au développement du sport. En 2019, force est de constater qu’un tel pourcentage, qui n’a absolument rien à avoir avec le budget du département des Sports, est très largement dépassé.
D’ailleurs, nous en voulons pour preuve la condamnation à l’errance de l’équipe nationale A à cause de la suspension du stade LSS, suite aux malheureux événements survenus lors du match Sénégal–Côte d’Ivoire comptant pour les qualifications à la CAN 2013 en Afrique du Sud.
C’est ainsi que, sur instruction du Chef de l’Etat, le stade Lat Dior a été réhabilité et a permis aux Lions d’y jouer face à Madagascar. Ce qui constitue un troisième déplacement de notre équipe nationale dans les régions après Kaolack en 1976 et Ziguinchor en 1995.
Lat Dior constitue donc une solution palliative en attendant la re-construction du stade LSS, mais aussi le futur stade fédéral à la place du stade Demba Diop.
Mais l’Etat du Sénégal, conscient de la nécessité de doter notre pays d’un stade flambant neuf avec toutes les commodités, a décidé d’installer une infrastructure de dernière génération dans la nouvelle cité de Diamniadio. C’est le Chef de l’Etat, Macky Sall qui a décidé d’offrir un tel bijou à la jeunesse de notre pays.
Sans occulter le programme de réhabilitation de l’existant avec la coopération chinoise. Ce qui devrait permettre à chaque «région» de disposer d’un stade.
Les JOJ Dakar 2022 !
Nous ne disons pas que tout est rose, que le Sénégal ne souffre pas de manque d’infrastructures, mais nous refusons non plus de faire la fine bouche face aux efforts consentis pour l’Etat pour rattraper cet écart.
Tous les sportifs de ce pays, se souviennent qu’il y a de cela quelques mois, le Sénégal était incapable d’abriter une quelconque compétition sénior d’équipe. Aucune !
Mais force est de reconnaître que notre pays a largement dépassé cette mauvaise passe. La preuve : l’organisation des championnats d’Afrique de basketball féminin à Dakar Arena ; l’organisation du TQO (Handball). Les dirigeants africains voire ceux du monde entier, notamment de la NBA, apprécient à sa juste valeur, le joyau qu’est Dakar Aréna. Que dire de l’Arène nationale ? Une vieille revendication du monde de la lutte qui a été résolue par le Président de la République, son Excellence, Macky Sall.
Pour couronner le tout, c’est le mouvement olympique, un matin du 8 octobre 2018, dans une salle plein à craquer, à Buenos Aires, devant le premier des Sénégalais, qui décide, par acclamation debout, l’attribution des Jeux Olympiques de la Jeunesse à notre cher pays. Ce qui constitue encore une première sur le continent.
Ce sera alors une opportunité de réhabiliter le stade Iba Mar Diop, la Piscine Olympique nationale, les cours de tennis du parcours sportif, de développer le sport nautique. Last but not least, 4000 jeunes athlètes âgés entre 15 et 18 ans (2000 garçons et 2000 filles) seront logés à l’Université Amadou Makhtar Mbow de Diamniadio.
C’est dire que notre pays, sous l’impulsion du Président de la République, Macky Sall vient de faire de très bonds en avant. Nous sommes dans une bonne dynamique. Il ne nous reste que de garder le cap et de travailler en parfaite intelligence et ne pas nous laisser distraire, par des spécialistes en tout, d’ici ou d’ailleurs, dont la plupart d’entre eux, refusent de voir les efforts de l’Afrique et sa capacité à faire mieux que ceux qui croient sortir de la cuisse de Jupiter. Jeunesse du Sénégal, croyons à notre savoir faire. Notre pays dispose de très grands champions. Du CIO à la Fifa, en passant par la CAF, la NBA et d’autres instances faitières. Alors unissons nos forces pour bâtir un bel avenir.
Leyla Mamady Bâ
49 MEMBRES D'UNE BANDE INTERNATIONALE ARRÊTÉS A OUAKAM
C’est un grand coup de filet que La Section de recherches (Sr) de la gendarmerie de Colobane a réalisé, ce samedi 2 novembre
C’est un grand coup de filet que La Section de recherches (Sr) de la gendarmerie de Colobane a réalisé, ce samedi 2 novembre en interpellant 49 cybercriminels à Ouakam. Une bande d’ailleurs connue chez nos voisins ivoiriens et qui ont déjà fait de nombreuses victimes.
Ils étaient dans le viseur de la Section de recherches depuis quelques temps et la surveillance des gendarmes a eu raison de leurs agissements criminels. Mais selon nos informations, ces cybercriminels ont eu le temps de causer beaucoup de dégâts et de victimes.
L’enquête a d’ailleurs révélé que c’est un célèbre opérateur téléphonique qui a plus fait les frais de cette affaire, avec une importante somme d’argent dérobée. Un casse qui aurait pu être plus grave si ce dernier n’avait pas découvert des failles dans son système et qui lui ont mis la puce à l’oreille.
C’est donc suite à une plainte déposée par l’opérateur en question qui avait constaté des dysfonctionnements dans son système, que les enquêteurs s’étaient lancés aux trousses des malfaiteurs. Des informations avaient ainsi permis d’établir que la bande opérait à Dakar à l’aide de puces enregistrées frauduleusement au nom de Sénégalais. Une bande dont les membres se présentaient comme des vendeurs de pièces détachées établies dans notre capitale.
C’est donc, munis de toutes ces informations que les gendarmes de Colobane ont fait une descente musclée, ce samedi, à Ouakam. Une opération largement couronnée de succès, puisqu’elle a permis de mettre la main sur 49 cybercriminels. Selon toujours les informations à notre disposition, il s’agit, pour l’essentiel, d’étrangers venant des pays anglophones et francophones de la sous-région dont l’âge moyen tourne autour de moins 35 ans.
Lors des différentes perquisitions, les gendarmes mettront ainsi la main sur 64 ordinateurs de dernière génération, des téléphones portables en majorité des IPhone X et même XI, du matériel bureautique, des réfrigérateurs et des meubles.
A ce stade de l’enquête, nos sources d’informer que le même réseau a eu un précédent puisqu’il a déjà causé des malheurs en Côte d’Ivoire où il a pu amasser un butin estimé à près de 400 millions de francs Cfa et en Sierra Léone où aucun montant n’a été avancé. A Dakar, où il semblait opérer pour la première fois, ils ont rapidement été identifiés grâce à la vigilance de la Section de recherches.
Quid du butin réalisé ? Difficile à estimer à ce stade de l’enquête.
Placés en garde à vue depuis samedi dans les locaux de la Section de recherches pour les besoins de l’enquête, les auditions devront permettre de connaître le nombre exact de victimes et les montants dérobés et bien sûr le modus operandi et leurs complices ?
49 MEMBRES D'UNE BANDE INTERNATIONALE ARRÊTÉS A OUAKAM
C’est un grand coup de filet que La Section de recherches (Sr) de la gendarmerie de Colobane a réalisé, ce samedi 2 novembre
C’est un grand coup de filet que La Section de recherches (Sr) de la gendarmerie de Colobane a réalisé, ce samedi 2 novembre en interpellant 49 cybercriminels à Ouakam. Une bande d’ailleurs connue chez nos voisins ivoiriens et qui ont déjà fait de nombreuses victimes.
Ils étaient dans le viseur de la Section de recherches depuis quelques temps et la surveillance des gendarmes a eu raison de leurs agissements criminels. Mais selon nos informations, ces cybercriminels ont eu le temps de causer beaucoup de dégâts et de victimes.
L’enquête a d’ailleurs révélé que c’est un célèbre opérateur téléphonique qui a plus fait les frais de cette affaire, avec une importante somme d’argent dérobée. Un casse qui aurait pu être plus grave si ce dernier n’avait pas découvert des failles dans son système et qui lui ont mis la puce à l’oreille.
C’est donc suite à une plainte déposée par l’opérateur en question qui avait constaté des dysfonctionnements dans son système, que les enquêteurs s’étaient lancés aux trousses des malfaiteurs. Des informations avaient ainsi permis d’établir que la bande opérait à Dakar à l’aide de puces enregistrées frauduleusement au nom de Sénégalais. Une bande dont les membres se présentaient comme des vendeurs de pièces détachées établies dans notre capitale.
C’est donc, munis de toutes ces informations que les gendarmes de Colobane ont fait une descente musclée, ce samedi, à Ouakam. Une opération largement couronnée de succès, puisqu’elle a permis de mettre la main sur 49 cybercriminels. Selon toujours les informations à notre disposition, il s’agit, pour l’essentiel, d’étrangers venant des pays anglophones et francophones de la sous-région dont l’âge moyen tourne autour de moins 35 ans.
Lors des différentes perquisitions, les gendarmes mettront ainsi la main sur 64 ordinateurs de dernière génération, des téléphones portables en majorité des IPhone X et même XI, du matériel bureautique, des réfrigérateurs et des meubles.
A ce stade de l’enquête, nos sources d’informer que le même réseau a eu un précédent puisqu’il a déjà causé des malheurs en Côte d’Ivoire où il a pu amasser un butin estimé à près de 400 millions de francs Cfa et en Sierra Léone où aucun montant n’a été avancé. A Dakar, où il semblait opérer pour la première fois, ils ont rapidement été identifiés grâce à la vigilance de la Section de recherches.
Quid du butin réalisé ? Difficile à estimer à ce stade de l’enquête.
Placés en garde à vue depuis samedi dans les locaux de la Section de recherches pour les besoins de l’enquête, les auditions devront permettre de connaître le nombre exact de victimes et les montants dérobés et bien sûr le modus operandi et leurs complices ?
PÉTROSEN OUVRE UN APPEL D’OFFRES SUR 12 BLOCS LIBRES
Les jeux sont ouverts. Petrosen a ouvert un appel d’offres international sur les 12 blocs pétroliers libres, situés dans la partie maritime profonde du bassin.
Les jeux sont ouverts. Petrosen a ouvert un appel d’offres international sur les 12 blocs pétroliers libres, situés dans la partie maritime profonde du bassin.
La nouvelle est donnée par le Directeur de Petrosen dans un communiqué qu’il a lui-même signé. Un acte qui entre dans le cadre du nouveau Code pétrolier et de la promotion du bassin sédimentaire.
D’après le document de presse consulté par emedia.sn, la mise en œuvre de cet appel d’offres comprend deux phases. La première commence le 04 novembre 2019. Elle consiste, informe-t-on dans le communiqué, à une campagne de médiatisation et de vulgarisation du nouveau code et du potentiel pétrolier auprès de l’industrie, dans des conférences internationales. « En effet, dans la période du 4 au 8 novembre 2019, le ministère du Pétrole et des Energies et PETROSEN seront au Cap, en Afrique du Sud, pour les besoins de la 25ème conférence internationale annuelle de l’Africa Oil Week, pour le lancement de l’appels d’offres sur les douze blocs, dans les conditions définies par le Code pétrolier. Cette première phase sera clôturée le 29 janvier 2020, lors de la conférence MSGBC (Mauritanie, Sénégal, Gambie, Guinée Bissau, Guinée). Un comité de promotion qui comprend des agents du ministère et de PETROSEN, est chargé de la mise en œuvre de cette 1ère phase », explique Mamadou Faye dans ledit document.
Quant à la seconde phase, elle dure six mois (Du 01 février au 31 juillet 2020) et, est mise à profit pour permettre aux compagnies pétrolières d’acheter les packages de données techniques, d’évaluer le potentiel sur les blocs qui les intéressent et de faire des offres au Gouvernement. « Un comité d’évaluation sera mis sur pied par arrêté du Ministre. Le comité statuera sur l’ouverture des plis, l’évaluation des offres et les recours éventuels des soumissionnaires. Un registre est ouvert pour enregistrer les différentes actions et décisions qui auront lieu durant ces deux phases », indique-t-on.