Dakar, 2 nov (APS) - Les journaux parvenus ce samedi à l’APS traitent de divers sujets allant de la sécurité, au cadre de vie, en passant par la politique, le trafic de drogue, l’inclusion financière, etc.
‘’Coup de filet de la gendarmerie de Tivaouane : 3900 munitions de guerre saisies à Pire’’, écrit à la Une l’Observateur. ‘’Les éléments de la gendarmerie territoriale de Tivaouane viennent de saisir une importante quantité de minutions de guerre destinées à des groupes armés basés en Mauritanie’’, renseigne le journal, soulignant l’arrestation de deux personnes et la fuite d’un jeune militaire.
Sur le même registre sécuritaire, le Quotidien barre sa Une avec le titre ‘’Grosse prise de la Marine : 1,2 tonne de cocaïne saisie’’. ‘’Après la douane mardi, la Marine nationale a mis la main dans la nuit du mercredi au jeudi sur 1260 kg de cocaïne en haute mer. Une série de saisies qui montre l’efficacité du système de répression du trafic international de drogue pour éviter de transformer Dakar en zone de transit’’, explique le journal. Il souligne l’interpellation de cinq personnes après des tirs de sommation.
Quant au journal le soleil, il cite le président Macky Sall en ouverture, rapportant des propos prononcés à l’ouverture du salon de l’économie sociale et solidaire. ‘’L’équité et l’inclusion sont les marqueurs de ma gouvernance’’, écrit ainsi en manchette le quotidien national, indiquant que chef de l’Etat a ainsi réitéré sa vision pour l’équité et l’inclusion sociale.
Sous cet angle, le journal L’AS ouvre sur le même événement sous le titre ‘’Institutions de microfinance : Macky dénonce les taux usuraires’’. Selon le journal, ‘’le président de la république trouve que les taux d’intérêt fixés par les institutions de microfinance sont très élevés. Macky Sall a sommé le FONGIP de trouver les voies et moyens pour leur réduction’’.
Sur le même sujet, Sud Quotidien rapporte à la Une ‘’Taux d’intérêt jugés exorbitants : Macky « recadre » la microfinance’’. Citant le président Macky Sall, le journal écrit ‘’des taux de 12, 13, 14% sont des taux d’usure’’.
Selon la parution, ‘’le chef de l’Etat plaide pour une baisse jusqu’à 6%’’. Aussi, le président de la république a donné des instructions, ajoute le journal, aux ministres concernés en relation avec les partenaires ‘’à faire suivre la mesure sans délai’’.
Le journal Enquête ouvre sa parution sur le cadre de vie à Dakar sous le titre ‘’Manque d’espaces verts, pression foncière : Dakar étouffe’’.
‘’Actuellement, Dakar est à des années-lumière d’être ‘’ville verte, durable et intelligente’’. En 20 ans (entre 1988 et 2008), la capitale a enregistré une réduction de 34% de ses espaces verts ; la situation n’a cessé d’empirer’’, renseigne le journal qui indique que ‘’la place de l’Indépendance est l’emblème du désastre’’.
Collective Adress
TRUTH AND JUSTICE FOR THE AFRICAN TIRAILLEURS
EXCLUSIVE ON SENEPLUS - It is high time to demand the reinstatement of truth and justice for the victims of Thiaroye 1944 - PETITION
The premeditated massacre of the “Tirailleurs Sénégalais”, who were executed in cold blood by the French colonial army on December 1st 1944 at Thiaroye, is a State crime, combined with a State-perpetrated lie, that have gone unpunished to this day.
This bloody political-military machination reveals the inhumanity of the colonial system, inaugurating an uninterrupted series of colonial massacres of far greater proportions in Africa and elsewhere in the Empire. Furthermore, it prefigures, by the dogged refusal to pay the repatriated Tirailleurs their due (captivity pay and demobilisation bonus), the subsequent “crystallization” of African veterans’ pensions immediately after the “Independences”.
On the eve of the commemoration of the 75th anniversary of this imprescriptible crime perpetrated by the French government, which has made just one slight step towards setting right the official lie but refuses further scrutiny, it is high time to demand the reinstatement of truth and justice for the victims of Thiaroye 1944.
We, the undersigned, request every state authority concerned, starting with the presidents of Senegal and of France to :
Proceed promptly with the exhumation of the corpses of the victims buried in the mass grave the whereabouts of which are now known so that every one of them can be given a decent burial in their African home country.
Grant each of them in name (from the victims list) the status of “Mort pour la France” [gave his life for France];
Clear those who were wrongly sentenced by the Dakar Military Tribunal in March 1945 by holding a retrial, so as to rehabilitate them and unburden the memories of the dead;
Pay back the misappropriated pay and bonuses to the eligible persons;
Hand over to the Service historique de la Défense all of the military archives that were left with the AOF ground forces later to become the French forces in Senegal, and then abolished in 2011.
This is the only way to achieve recognition for the Tirailleurs, restore historical truth, administer justice and make it possible for a true reconciliation to take place.
Pourquoi il n'a pas débattu de certains sujets par les voies officielles au lieu de jouer sciemment avec la conscience des citoyens sur un plateau télévisé ?
Comme je m'y étais engagé devant Dieu le Tout Puissant, ma famille, mes amis, proches et les internautes, j'ai préféré me rendre à la mosquée pour prendre part aux prières de paix durable et de salut éternel à l'endroit du prophète Mouhammad, en ces jours bénis de "BOURDATOU" en lieu et place des déclarations qui s'inscrivent dans une suite logique d'une scène d'hypocrisie animée de manière fragmentée et graduelle par un homme qui a pris l'option de se servir de manipulation pour garantir au groupe des nouveaux types de "patriotes" une place de choix dans l'environnement politique sénégalais. Je n'avais ni le temps ni l'énergie de me concentrer devant mon écran télévisé pour suivre en direct une émission initiée par un homme qui a eu le courage d'assumer son affinité avec un ami à qui il tenait à offrir la chance de réussir une dernière tentative de se racheter auprès de son peuple à qui il a eu l'arrogance de mentir sur un dossier d'une extrême sensibilité et d'une valeur énorme.
M.Niang est un journaliste qui a dissipé toute l'estime que j'avais pour lui avant de réaliser, à travers une compilation de faits, son malhonnêteté intellectuelle renforcée par un non-respect du code d'éthique et de déontologie de la noble profession qu'il a choisi d'exercer. M.Sonko est connu pour son audace de faire preuve d'hypocrisie dans l'exposé d'affaires dont le traitement exige des connaissons avérées et une parfaite maîtrise des tenants et des aboutissants des évènements, des rouages des opérations réalisées et des actes posés.
Le contenu du face à face amical que je viens d'écouter m'a finalement conforté dans la décision que j'avais prise de faire toutes les publications et tous les commentaires nécessaires sur la page Facebook de l'émission avant que le muezzin ne m'appelle à la prière. Il apparaît tout à fait clair que si Sonko était un réalisateur de films, il aurait sans doute les aptitudes requises pour proposer aux téléspectateurs-cibles des séries riches en émotion et en suspense mais il étalerait certainement son immense talent dans la conception d'épisodes caractérisés par de multiples incohérences. Il appartiendra à l'Assemblée nationale de recadrer un des siens et d'éclairer la lanterne des sénégalais par rapport à la contribution fiscale des représentants du peuple selon les revenus perçus.
La seule question que je me pose, c'est pourquoi il n'a pas débattu de certains sujets par les voies officielles au lieu de jouer sciemment avec la conscience des citoyens sur un plateau télévisé ? Son appréciation de quelques projets du P.S.E, la considération qu'il a du président de la République, de l'ancien chef d'État, maître Abdoulaye Wade et sa perception de la découverte de son vrai visage par la majorité de la population sénégalaise suscitent encore des réflexions quant à la sincérité d'un manipulateur qui est certainement malade de l'envie permanente de se moquer de ses compatriotes. Je m'en tiens juste à le ramener à la raison sur trois points qui me paraissent intéressants dans le cadre de mon combat contre la machine Sonkorienne, destructrice de la mentalité des jeunes.
1) M.Sonko, je ne suis pas surpris de votre déception de constater en même temps que beaucoup de sénégalais que la plainte tant attendue est déposée depuis le 15 octobre dernier. Qui criait partout et avec assurance que la justice ne serait jamais saisie par l'accusé? La sérénité, la patience et la discrétion de l'homme d'État Diallo ont trompé bon nombre de gens dont vous et votre fameux fans club "les patriotes". Non M.Sonko, vous devriez vous contenter de renforcer votre pool d'avocats pour choisir le meilleur angle de défense possible plutôt que vous aventurer à proposer une citation directe à un homme plus intelligent, plus compétent, plus expérimenté, plus âgé que vous et qui, vous pouvez me croire, ne manquera pas de vous donner une bonne leçon de civisme, de respect et de communication politique. M.Sonko, vous évoquez un délai de deux mois pour la tenue rapide d'un procès. Je suis sûr que vous ignorez tout ce qui pourrait se passer d'ici au 15 décembre prochain c'est à dire 60 jours après le dépôt de la pliante. Ni vous ni moi n'avons un quelque pouvoir d'orienter l'agenda du procureur, du cabinet du juge d'instruction et du juge du siège. Les sénégalais ne peuvent se limiter qu'à leur souhait de voir la vérité jaillir.
En ce qui nous concerne, nous nous plierons à toute décision de justice même si elle vous donne raison à l'issue du procès. M.Sonko, vous aviez déclaré que vous ne comptiez plaider que devant le juge. Alors pourquoi avez-vous choisi délibérément de nous tympaniser avec vos propos qui n'ont finalement appris absolument rien aux sénégalais qui s'attendaient avec impatience que vous brandissiez enfin vos preuves fictives en direct puisque vous avez fui tous les débats sérieux (auditions et plénière)? Ah, j'ai oublié votre ridicule thèse de poursuites judiciaires pour le motif de recel de documents administratifs. Vous n'aviez pourtant pas cette peur quand vous multipliez vos séances de déballage lorsque vous étiez encore fonctionnaire de l'Etat. Le risque de radiation était pourtant bien connu. M.Sonko, vous n'avez mis l'accent que sur les injures publiques en occultant la diffamation qui va à coup sûr vous coûter une brillante carrière politique que vous auriez pu avoir si le mensonge n'était pas une de vos armes fatales contre les grands hommes de ce pays. Vous avez raison. On ne vous a toujours pas convoqué. Avez-vous oublié que vous êtes député. Vous maîtrisez la procédure et vous êtes au fait des dispositions juridiques et du règlement intérieur de la deuxième institution de la République qui régissent votre statut. Évidemment, n'espérez pas qu'un tel dossier soit rangé jusqu'à la fin de votre mandat prévue en 2022 puisque la levée de votre immunité parlementaire peut être faite dans le respect strict de la règlementation en vigueur.
2) M.Sonko, vos allégations ont été bien rejetées par les 31 personnes concernées par l'affaire des 94 milliards et auditionnées par la commission d'enquête parlementaire. Votre associé et vous étiez les seuls absents du match par peur d'être sanctionnés par un carton rouge suivi d'une suspension définitive.
3) M. Sonko, vous dites n'avoir jamais été corrompu en15 ans de service. Les personnes comme moi qui essayent d'être respectueuses et honnêtes ne s'aventurent pas à remettre en cause cette étiquette parce que nous n'avons aucune preuve d'une malversation dont vous êtes l'auteur. Alors pourquoi ne retournez-vous pas aux autres ce respect de la dignité humaine et de l'honneur ? C'est là que votre intégrité est en effet une fiction. M. Sonko, vous venez de proposer le dernier épisode de votre série.
Rendez-vous au tribunal !
Malick Sow est gestionnaire, ingénieur financier, project manager Mouvement Dolly de Mamadou Mamour Diallo
«À TRAVERS CETTE MESURE POPULISTE, L’ETAT A PORTE UN PREJUDICE ENORME AUX MENAGES LES PLUS PAUVRES»
Le président du mouvement AGIR, Thierno Bocoum, estime que l’histoire lui a donné raison concernant la loi sur la baisse des loyers au Sénégal. Une mesure qui, selon lui, a créé plus de problèmes qu’elle en a résolus
Le président du mouvement AGIR, Thierno Bocoum, estime que l’histoire lui a donné raison concernant la loi sur la baisse des loyers au Sénégal. Une mesure qui, selon lui, a créé plus de problèmes qu’elle en a résolus
«Baisse des loyers au Sénégal: Eclairage sur le projet de loi de l’Etat.» Tel est l’intitulé de la tribune signée le 15 janvier 2014 à travers laquelle l’ancien député attirait l’attention de l’Etat sur les risques qu’encouraient les Sénégalais avec cette loi «populiste». «Nous avions été vertement attaqué y compris par des organisations consuméristes qui pensaient (à leur décharge) être en face d’une loi qui réglait un problème crucial pour les ménages», a-t-il indiqué. Six ans après, Thierno Bocoum soutient que c’est Macky Sall lui-même dans le communiqué du Conseil des Ministres du 30 octobre dernier qui fait le même constat ; avant de demander «au ministre du Commerce, en rapport avec les ministres chargés des Finances et de l’Habitat, d’intensifier les actions de régulation des loyers par la mise en place d’un dispositif consensuel et opérationnel réglementant les activités immobilières sur l’ensemble du territoire national. Aujourd’hui, à travers cette mesure populiste et démagogique, l’Etat sénégalais a finalement porté un préjudice énorme aux ménages les plus pauvres», tonne le président du mouvement AGIR dans un communiqué parvenu à notre rédaction. «Nous avons perdu six années à résorber une question essentielle pour les ménages tout en encourageant une spéculation monstrueuse», dénonce-t-il.
CONTENU DE LA TRIBUNE DE THIERNO BOCOUM PUBLIEE EN 2014
Pour rappel, de façon succincte, Thierno Bocoum prédisait dans sa tribune que cette décision régalienne de l’Etat allait créer une instabilité regrettable dans les relations entre bailleurs et locataires qui avaient réussi à établir un accord privé et ne permettra pas, pour autant, de baisser le coût des loyers et de freiner la spéculation. En effet, selon lui, la mesure ne se prononce pas sur la fixation des prix des loyers mais seulement sur leur baisse s’ils ont été déjà fixés. «Cela veut dire en terme pratique que le bailleur qui fixe son prix après le vote de cette loi ne sera pas concerné par la baisse imposée par l’Etat.
Par conséquent, ce bailleur à qui on impose la baisse d’une location en cours peut se rattraper sur la fixation des prix dans le prochain contrat en majorant selon sa convenance. La loi se limite à exposer des fourchettes de prix sans aucune distinction liée au standing, à la zone d’habitation ou encore à la position d’habitation. Le bailleur est donc libre de choisir sa fourchette de prix et de la calquer sur ses intérêts économiques », expliquait-il dans la note rendue publique le 15 janvier 2014 qu’il estime toujours d’actualité.
Dans le document joint au communiqué parvenu à la rédaction, Monsieur Bocoum soutient que cette nouvelle loi légalise ce qui a été jusque-là considéré comme illégal. A en croire l’ancien député, cette loi inaugure une possibilité de mettre son bien en location sans recourir au calcul suivant la surface corrigée. «En légalisant les locations sans recourir au calcul suivant la surface corrigée et en se contentant d’établir des fourchettes de prix sans aucune distinction liée au standing, à la zone d’habitation ou encore à la position d’habitation, l’Etat encourage et à la limite légalise la spéculation», dit-il.
Désormais, poursuit Thierno Bocoum, la seule obligation qui pèse sur le bailleur c’est de baisser le loyer en cours. Il peut par conséquent fixer ses prix selon sa convenance après s’être libéré du contrat qui le lie avec le locataire. Le plus invraisemblable dans cette affaire, poursuit-il, c’est que l’Etat a décidé d’imposer une réforme sociale à incidence financière, sans aucune contrepartie financière de sa part. «L’Etat va imposer aux bailleurs de réduire le loyer sans réduire lui-même les taxes qu’il leur impose. C’est ainsi que l’impôt sur les revenus fonciers, la TOM, l’impôt sur le foncier bâti, la TVA sur les loyers mensuels... sont maintenus intacts. Ce qui constitue un abus de pouvoir manifeste», soulignait le président du mouvement AGIR. Il a tenu à rappeler que le projet de loi n° 04/2014 portant baisse des loyers n’ayant pas été calculés suivant la surface corrigée consacre une diminution de 29% pour les loyers inférieurs à 150.000 Fcfa, 14% pour ceux compris entre 150.000 Fcfa à 500.000 Fcfa, 4% pour les loyers supérieurs à 500.000 Fcfa. Et qu’elle s’applique à tous les baux à usage d’habitation en cours
texte collectif
VÉRITÉ ET JUSTICE POUR LES TIRAILLEURS AFRICAINS
EXCLUSIF SENEPLUS - Il est grand temps d’exiger le rétablissement de la vérité et de la justice pour les victimes de Thiaroye 1944 - Nous exigeons l'ouverture des fosses communes et un procès en révision - PÉTITION
Cette sanglante machination politico-militaire révèle le visage inhumain du système colonial et inaugure une suite ininterrompue de massacres coloniaux d’une toute autre ampleur en Afrique et ailleurs dans l’Empire. Elle préfigure de surcroît, par le refus obstiné de payer aux Tirailleurs rapatriés leur dû (soldes de captivité et prime de démobilisation), la future « cristallisation » des pensions des anciens combattants africains au lendemain des « Indépendances ».
A la veille de la commémoration du 75ème anniversaire de ce crime imprescriptible de l’État français, qui n'a fait qu'un pas minimal pour sortir du mensonge officiel et refuse que toute la lumière soit faite, il est grand temps d’exiger le rétablissement de la vérité et de la justice pour les victimes de Thiaroye 1944.
Aussi, nous, signataires de la présente pétition, demandons à toute autorité étatique concernée, et d’abord aux présidents du Sénégal et de la France de :
Procéder sans délai à l’exhumation des corps des victimes ensevelis dans les fosses communes dont l’emplacement est désormais connu, afin d’offrir à chacune d’elles une sépulture décente sur le sol de la mère-patrie africaine
Leur attribuer la mention « Mort pour la France », en les nommant grâce à la liste des victimes ;
Innocenter ceux qui ont été condamnés à tort par le Tribunal Militaire de Dakar en mars 1945 par un procès en révision, pour les réhabiliter et décharger la mémoire des morts ;
Restituer à leurs ayants-droit les soldes et indemnités spoliées ;
Restituer au Service historique de la Défense l’intégralité des archives militaires restées auprès des forces terrestres de l’AOF, devenues forces françaises au Sénégal dissoutes en 2011.
Ce n’est qu’à ce prix que la reconnaissance envers les Tirailleurs sera réelle, la vérité historique rétablie, la justice rendue et une véritable réconciliation possible.
Un climat délétère règne actuellement au niveau de l’hôpital régional de Saint-Louis où deux camps se regardent en chiens de faïence. Les travailleurs affiliés aux Sames, Sutsas et Sas ont observé un arrêt de travail pour dénoncer la «gestion opaque» du nouveau directeur qu’ils accusent de «violer le règlement intérieur».
«Nous avons des revendications qui portent essentiellement sur une détérioration des conditions de travail du personnel, un environnement de travail hostile pour les usagers, une gestion opaque et nébuleuse (travaux sans marchés, des fournisseurs payés selon la tête du client, etc.), un détournement d’objectif du Cpom, des arriérés de paiement de plusieurs mois du personnel, une surconsommation du carburant (100 litres par jour), une léthargie maladive dans la facturation et le recouvrement, des ruptures fréquentes de médicaments et une gestion opaque de la pharmacie», a chargé Moustapha Diop. Le coordonnateur du collectif syndical fait porter tous ces maux directeur. Selon lui, les travailleurs courent derrière 6 mois de prime. « Ce qui est contradictoire c’est qu’au même moment, des travaux sont engagés. Or, l’on nous dit que l’hôpital n’a pas d’argent », a révélé le coordonnateur du collectif syndical.
DIFFICULTES DE L’INSTITUTION
Sanitaire Joint par «L’As» Thierno Ndiaye rejette tout et précise qu’il a reçu une délégation de femmes qui lui ont demandé de faire un effort particulier pour la mensualisation de la motivation et le paiement des primes. «Je les ai reçues en présence de l’Acp, de certains responsables syndicaux dont Dr Diallo. Je magnifie les sacrifices consentis par le personnel eu égard à tous les problèmes et enjeux auxquels est confronté l’hôpital et m’engage à aller dans le sens de la mensualisation du paiement de la prime et de la motivation », a-t-il fait savoir. « La structure hospitalière traverse des difficultés financières qui sont nées de la sous production de l’hôpital d’une part et d’autre part du fait que la subvention que l’hôpital reçoit n’a pratiquement pas évolué depuis dix ans. Mieux encore, en moyenne, les recettes tournent autour de 71 millions, alors que les charges du personnel font plus de 103 millions de francs Cfa. Ce qui fait que l’écart entre les recettes et les charges salariales constitue un déficit de 32 millions. J’invite les travailleurs et les autorités à se donner la main pour qu’ensemble ils traversent cette situation difficile», a-t-il conclu.
«RIEN NE NOUS DETOURNERA DE L’ESSENTIEL QUI EST DE TRAVAILLER A AVOIR UNE EDUCATION DE QUALITE»
Le Syndicat autonome des enseignants du Moyen Secondaire (Saemess) rue dans les brancards en pointant un doigt accusateur sur l’état
Le Syndicat autonome des enseignants du Moyen Secondaire (Saemess) rue dans les brancards en pointant un doigt accusateur sur l’état. Face à la presse avant-hier, son secrétaire général Saourou Sène s’est ému du non-respect par l’état de ses engagements. Malgré tout, Saourou Sène assure que rien ne pourra les détourner de l’essentiel.
Après une accalmie de quelques semaines, le Syndicat Autonome des Enseignants du Moyen Secondaire (Saemess) a renoué avec les revendications. En conférence de presse jeudi dernier, le secrétaire général du Saemess indique que depuis la signature du protocole du 30 avril 2018, le gouvernement du Sénégal n’a respecté ni les modalités de mise en œuvre des accords, ni les échéanciers arrêtés d’accord parties. «Il y a des manquements notoires dans la mise en œuvre des accords qui portent notamment sur le retard dans le parachèvement du processus de dématérialisation des actes de la fonction publique pour mettre fin aux lenteurs administratives, les retards dans le paiement des rappels, les lenteurs dans la création du corps des administrateurs scolaires, les lenteurs dans la mise à disposition des parcelles non-viabilises et les retards en ce qui concerne les virements des prêts au logement des fonctionnaires», souligne t-il.
Malgré toutes les assurances données et la reprise des rencontres de monitoring depuis le 3 octobre suite aux multiples interpellations des syndicats, soutient Saourou Sène, «le gouvernement peine encore à apporter des réponses concrètes aux préoccupations des enseignants. Il est d’ailleurs malheureux de constater qu’à ce sombre tableau s’ajoutent de nombreux dysfonctionnements en ce début de l’année scolaire liés notamment aux redéploiements abusifs d’enseignants dans certaines IA et IEf sans motif valable.
En plus, il y a des retards dans l’organisation du concours des passerelles professionnelles et leur pérennisation dans l’enseignement technique, aux surimpositions récurrentes notées dans les paiements des rappels aux enseignants», soutient-il. Ainsi, ils prennent à témoin l’opinion publique nationale et internationale sur les menaces qui pèsent sur la présente année scolaire si le gouvernement du Sénégal ne respecte pas ses engagements. «Le Saemess prend le gouvernement du Sénégal comme responsable de toutes les perturbations qui pourraient découler de la situation de léthargie profonde qui prévaut en ce qui concerne l’application des accords et des nombreux cas de violation des droits des enseignants».
Abordant en outre la situation des enseignants du Centre National d’Education Populaire et Sportive (Cneps) de Thiès, il déclare : «au moment où nous parlons, les sortants du Cneps de Thiès sont en grève de la faim. Cette situation est due au fait que l’Etat du Sénégal fait des promesses qu’il ne tient pas», dit-il avant de soutenir que ses collègues n’ont eu que le tort de choisir l’éducation physique.
Selon le syndicaliste, le Cneps de Thiès a formé 147 professeurs d’éducation physique qui n’attendent que leur recrutement. Et celui ne peut intervenir qu’à partir de la signature du décret qui crée le corps des Cpnj en Eps. «Absolument rien de rien ne nous détournera de l’essentiel qui est de travailler à ce que l’Etat dispose d’une éducation de qualité, gage d’émergence», affirme Saourou Sène.
PRES 300.000 OPERATIONS EFFECTUEES POUR 2.471 MILLIARDS FCFA EN 2018
Lors du panel sur les mécanismes de financement des PME et PMI, le Directeur national de la Bceao, Ahmadou Al Aminou Lô, a présenté les opportunités qu’offre la finance digitale pour le développement de l’économie solidaire et sociale
Lors du panel sur les mécanismes de financement des PMe et PMi, le Directeur national de la Bceao, Ahmadou Al Aminou Lô, a présenté les opportunités qu’offre la finance digitale pour le développement de l’économie solidaire et sociale. Il considère que la téléphonie fait partie des opportunités les importantes pour les acteurs de ce type d’économie.
L’un des panels organisés hier au troisième jour de la 2ème édition du Salon Tournant de l’Economie Solidaire et Sociale qui se tient Diamniadio a porté sur le thème : «Les nouvelles opportunités pour les acteurs de l’économie solidaire et sociale». Le thème a été présenté par le Directeur National de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao).
Pour Ahmadou Al Aminou Lô, les acteurs des microentreprises, les femmes, les jeunes et les ruraux ne comptent que sur la finance digitale pour se développer. «Cela va promouvoir des innovations favorables à l’inclusion financière pour les populations qui sont exclues des systèmes financiers notamment les jeunes, les ruraux et les femmes. Nous avons deux axes qui vont nous permettre d’accompagner les acteurs, mais aussi les inciter à innover», indique-t-il.
Pour y arriver, un certain nombre d’actions et d’objectifs sont visés à travers la fiance digitale. «Il faut des services financiers ciblant les besoins des jeunes et les populations qui évoluent dans le domaine de l’économie de manière informelle. Il faut également une décentralisation des services financiers, car hors de Dakar, il y a un grand désert financier. Les zones rurales sont des endroits où l’économie solidaire et sociale est la plus importante», souligne Ahmadou Al Aminou Lô.
En guise de solution à ce désert financier, il propose une grande implantation des services financiers via la téléphonie mobile.
EPARGNE A PARTIR DE 100 FCFA
Selon le directeur national de la Bceao, près de 300.000 opérations ont été faites durant l’année 2018. «En volume de transactions, nous sommes à 2.471 milliards Fcfa. Plus de 7 millions de personnes ont des comptes par lesquels elles peuvent faire des transactions via le mobile ; ce qui constitue un peu plus de la moitié de la population sénégalaise. Cela montre tout ce que la finance digitale peut apporter à l’Economie solidaire sociale qui devra compter sur les partenariats pour connaître une grande réussite dans les années à venir», indique Ahmadou Al Aminou Lo.
Les partenaires de ce système économique sont les banques, la Finetch, les établissements de monnaie électronique etles opérateurs de téléphonie mobile. Parmi les nombreuses opportunités qu’offre la finance digitale, il cite le scoring et le système de paiements des factures d’eau et d’électricité. En plus de cela, indique-t-il, il y a l’épargne et le crédit digitale. «Le fait d’utiliser la téléphonie mobile ou les wallets de monnaie électronique veut dire qu’il y a un peu d’argent quelque part. Il y a une Finetch qui est en train de développer l’épargne à partir de 100 Fcfa. Cela veut dire que la maman qui vend des cacahuètes doit pouvoir avoir son wallet et faire une épargne», souligne Ahmadou Al Aminou Lô.
MACKY DÉPLORE UN SYSTÈME FINANCIER PROHIBITIF
La microfinance semble ne pas jouer son rôle au Sénégal, en optant pour le profit. Ce que le président de la République n’agrée pas, exigeant que les taux d'intérêt soient revus à la baisse pour répondre aux attentes
Le chef de l’Etat Macky Sall fixe à 6% les taux d’intérêt de la microfinance. Il a donné des ‘’instructions’’ aux ministres concernés en relation avec les partenaires à faire suivre la mesure sans délai, jeudi dernier lors de l’ouverture de la 2ème édition du Salon tournant économie sociale et solidaire (Stess) de 5 jours.
Censée offrir des services financiers aux populations «pauvres», exclues du système bancaire, sans ressource ni droit de propriété, pour plus d’inclusion sociale, la microfinance semble ne pas jouer son rôle, en optant pour le profit. Ce que le président de la République n’agrée pas, exigeant du coup à ce que ces taux soient revus à la baisse pour répondre aux attentes.
A cette dérégulation, il dit ceci: «Nous constatons tous que les taux d’intérêt de la microfinance sont extrêmement élevés», s’est plaint le Chef de l’Etat. Et d’ajouter : «L’Etat a mis en place le Fongip et celui-ci doit agir pour prendre, en partie, une garantie afin de réduire les taux à des niveaux compatibles à l’inclusion sociale.
Des taux de 12, 13, 14% sont des taux d'usure et il est impératif de revoir à la baisse ces taux d’intérêt pour les bénéficiaires de la micro-finance», a clairement déclaré le président Macky Sall, jeudi 31 octobre, au Centre de d’exposition de Diamniadio, dans son discours lors de la cérémonie d’ouverture de la 2ème édition du Salon tournant économie sociale et solidaire (Stess) de 5 jours.
En réponse à cela, le président de la République ajoute ceci: «C’est ensemble que nous allons travailler, banques, sociétés de micro-finance, Etat, secteur privé, pour que ces taux d’intérêt puissent baisser jusqu’à 6%. Donc, instruit le chef de l’Etat «madame le ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire vous êtes ‘’ordonnée’’, tout comme les ministres de l’Economie, du Plan et de la coopération et le ministre des Finances et du budget, en relation avec vos partenaires pour que cette question soit tranchée définitivement».
L’ANPS OUVRE LES SUCCESSIONS DE SADIO MANE, EUMEU SENE ET DES LIONNES DU BASKET
L’Association Nationale de la Presse Sportive (ANPS) a procédé à la sélection des nominés pour les titres des Meilleurs sportifs de la saison 2018-2019, informe un communiqué parvenu à la rédaction de Su Quotidien, hier, vendredi 1er novembre.
L’Association Nationale de la Presse Sportive (ANPS) a procédé à la sélection des nominés pour les titres des Meilleurs sportifs de la saison 2018-2019, informe un communiqué parvenu à la rédaction de Su Quotidien, hier, vendredi 1er novembre. La même source précisé que la période retenue couvre les compétitions qui se sont déroulées entre le 1er octobre 2018 et le 30 septembre 2019. Sont ainsi pris en compte les critères de performances, de régularité et de palmarès. Pour l’élection, parmi les 5 nominés dans chaque catégorie, le votant attribue des points suivant un ordre décroissant : 10 points pour le 1er ; 5 points pour le 2ème ; 1 point pour le 3ème. La date limite de dépôt des votes est fixée au mardi 05 novembre 2019 à 09 heures 30 minutes. Qui succéderont alors à Sadio Mané, Eumeu Sène et les Lionnes de basketball ? Rendez-vous le jour du dépouillement qui aura lieu, lors d’une cérémonie télévisée, dans les locaux du groupe Emedia (Point E), le mardi 05 novembre 2019, à 10 heures.
LISTE DES NOMINÉS
MEILLEUR LUTTEUR SANS FRAPPE
Mouhamed Bayo dit Général Malika (Malika Mbollo)
Mamadou Faye dit Ordinateur
Ibou Ndiaye dit Obeuli (Ecurie Parcelles Mbollo)
Oumar Kane dit Reug Reug (Ecurie Thiaroye Cap-Vert)
Emile François Gomis dit Franc (Ecurie Parcelles Mbollo)
MEILLEUR LUTTEUR AVEC FRAPPE
1-Reug Reug (Ecurie Thiaroye Cap-Vert)
2- Modou Lo (Ecurie Rock Energie)
3- Balla Gaye 2 (Ecurie Balla Gaye)
4- Franc (Ecurie Parcelles Mbollo)
5- Thiaat (Ecurie Boy Bambara)
MEILLEUR FOOTBALLEUR LOCAL
1- Jean-Louis Barthélémy Diouf : Génération Foot, sélection locale ; Champion du Sénégal, 2e meilleur buteur L1 (11 buts).
2- Pa Omar Jobe : Ndiambour, meilleur buteur Ligue 1 (12 buts)
3- Youssou Badji : Casa Sports, sélection U20 et sélection locale
4- Moussa Ndiaye : Excellence Foot, sélection U20 et sélection locale
5- Ousseynou Niang : Diambars, sélection U20 et sélection locale
BALLON D’OR SENEGAL
1- Sadio Mané : Vice-champion d’Afrique, vainqueur Ligue des champions et Super Coupe d’Europe, vice-champion d’Angleterre, Co meilleur buteur Premier League (22 buts)
2- Kalidou Koulibaly : Vice-champion d’Afrique, vice-champion d’Italie, meilleur défense du Calcio
3- Idrissa Gana Guèye : Vice-champion d’Afrique
4- Mbaye Niang : Vice-champion d’Afrique, vainqueur Coupe de France
5- Krépin Diatta : Vice-champion d’Afrique, vice-champion de Belgique
MEILLEUR SPORTIF :
1-Mbagnick Ndiaye : Judo (+100kg) : Médaillé d’or Jeux Afrique, Champion d’Afrique
2- Adama Diatta : Lutte (61 kg), Champion d’Afrique de lutte olympique
3- Oulimata Fall Ba et Combé Seck : Canoe kayak : Double médaillées d’argent Jeux Africains
4- Equipe nationale féminine de handball : Vice-championne d’Afrique
5- Equipe nationale féminine basket : Vice-championne d’Afrique