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9 octobre 2025
«LE PLUS DUR RESTE A VENIR»
Vainqueur samedi de l'AS Douanes (1-0), Teungueth FC a consolidé son fauteuil de leader du championnat (1er, 13 pts). Mais pour le coach Youssouph Dabo, il est encore tôt pour faire des calculs.
Teungueth FC a profité de la 5ème journée de la Ligue 1 sénégalaise pour s'emparer seul de la première place du classement. Vainqueur de l'AS Doaunes (1-0), le club rufisquois compte désormais (13 pts), juste devant Dakar SacréCoeur (2ème, 10 pts+4) et l’AS Douanes (3ème, 10 pts+4).
En cinq matchs disputés, Teungueth n'a connu le moindre revers (4 victoires, 1 nul, 7 buts marqués, aucun encaissé). Des statistiques qui commencent déjà à placer le club du président Babacar Ndiaye comme un sérieux candidat pour le titre. Un costume que l'entraîneur de l'équipe ne veut pas pour le moment endosser. «Nous ne somme qu'au début du championnat. Il faut continuer à travailler. Je pense que nous sommes sur la bonne voie. Maintenant, le plus dur reste à venir. Plus nous avancerons dans le temps, plus les matchs deviendront plus difficiles », a fait savoir Youssouph Dabo, en marge de cette 5ème journée.
Jusque-là imperturbable, Teungueth n'a laissé de points que contre l'US Gorée (0-0). Une belle dynamique que le technicien souhaite garder. « Il faudra se préparer davantage, ne pas se relâcher. Tout le monde doit garder sa concentration au maximum possible. Pour le championnat, il nous reste encore 21 matchs. Et je pense que c'est énorme comme calendrier », estime celui qui est également sélectionneur des U20 du Sénégal.
Après cinq journées, Youssouph Dabo a pu mesurer des avancées dans certains domaines. « Nous devons tout faire pour être au niveau de ce qui se fait de mieux ailleurs, même si nous n'avons pas les mêmes moyens financiers. En ce qui concerne les moyens humains, nous avons ce qu'il faut. L'expertise locale est très bonne. Nous devons continuer le travail pour améliorer notre football, d'une manière globale. Si les stades de qualité et le public dans les gradins font défaut, le coach de Teungueth FC souligne tout de même des points positifs, notamment dans le jeu. « Par rapport aux équipes que nous avons eu à jouer, je pense qu'il y a un bon niveau. Il y a une nette amélioration du niveau technique. Même si ce n'est pas constant, nous voyons du jeu.
Personnellement, j'ai constaté une amélioration, tant sur le plan technique que tactique. Cela veut dire tout simplement que tout le monde travaille bien. Nous devons continuer ainsi car nous sommes les acteurs principaux de ce football. Si nous voulons avoir un football attractif, il nous faudra travailler davantage », a-t-il ajouté.
LA CAN 2021 SE JOUERA FINALEMENT EN JANVIER
Les autorités camerounaises et la Confédération africaine de football (CAF) se sont mis d’accord sur un éventuel changement de dates, ce 15 janvier 2020 à Yaoundé, officiellement en raison de la saison des pluies dans cette région du continent
La prochaine phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2021) devrait finalement lieu au Cameroun du 9 janvier au 6 février plutôt qu’en juin/juillet. Les autorités camerounaises et la Confédération africaine de football (CAF) se sont mis d’accord sur un éventuel changement de dates, ce 15 janvier 2020 à Yaoundé, officiellement en raison de la saison des pluies dans cette région du continent.
Retour à la case départ. Sauf grande surprise, la CANdevrait se disputer à nouveau lors de sa période de prédilection, en janvier/février, dès 2021, après une Coupe d’Afrique des nations organisée pour la première fois en juin/juillet, en 2019 en Égypte, vont annoncer la Confédération africaine de football (CAF) et les autorités camerounaises, ce 15 janvier 2020. Vraisemblablement du 9 janvier au 6 février.
Ce changement doit encore être évoqué lors de la prochaine réunion du Comité exécutif de la CAF, qui devrait avoir lieu en marge de la Coupe d’Afrique de futsal (28 janvier au 7 février à Laayoune).
Les conditions climatiques mises en avant
Officiellement, ce choix est dicté par les conditions météorologiques « en été » au Cameroun. Cette décision pourrait d'ailleurs également être reconduite pour les CAN 2023 (Côte d’Ivoire) et CAN 2025 (Guinée), dans la mesure où c’est également la saison des pluies dans une bonne partie de l’Afrique de l’Ouest, à cette période de l’année. Mais il n’a absolument pas été question des deux phases finales suivantes, à Yaoundé.
En introduction d’une réunion CAF-Cameroun, ce mercredi, le ministre des Sports et de l’éducation physique (Minsep) a sous-entendu que la période était peu propice pour jouer au football. « Sur toute l’étendue du territoire, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, […] la période de juin à septembre – je parle sous le contrôle du directeur de la météorologie […] – correspond à la grande saison des pluies, a souligné le Professeur Narcisse Mouelle Kombi. À Douala, par exemple, durant cette période, il pleut quotidiennement ».
Une demi-surprise
Ce probable retour en arrière est une demi-surprise. Quelques semaines plus tôt, le président de la CAF, Ahmad, avait mis en avant un problème de météo. « En Afrique, l’été au nord du continent n’a rien à voir avec l’été au sud, a notamment rappelé le Malgache, lors d’une interview accordée à RFI. Il faudrait que quelqu’un vérifie ma déclaration au symposium de Rabat au moment où nous avions annoncé une CAN à 24 équipes en juillet. J’ai toujours dit que nous devions être flexibles par rapport à la météo ».
Le patron du foot africain s’est en tout cas montré satisfait des préparatifs pour le Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2020, du 4 au 25 avril), un tournoi réservé aux joueurs locaux, ainsi que pour la CAN 2021. « Je suis convaincu du fait que le peuple camerounais vivra cette Coupe d’Afrique dans une ferveur populaire exceptionnelle parce que la passion du football qui existe dans ce pays est unique, incomparable, inimitable, a-t-il débuté. Concernant les différents chantiers de la CAN 2021, je peux vous dire que la tendance est à l’optimisme. […] Je termine en continuant à vous encourager vivement sur cette voie positive de la bonne préparation, en vous assurant du soutien continuel de la Confédération africaine de football ».
Des changements incessants
Cette décision constitue en tout cas un nouvel épisode de l’incroyable roman-feuilleton de la Coupe d’Afrique des nations au Cameroun. En septembre 2014, la CAF, alors présidée par le Camerounais Issa Hayatou, avait attribué l’organisation de la CAN 2019 au pays de Samuel Eto’o. Il était alors question d’une compétition à 16 équipes en janvier/février. Mais en juillet 2017, la nouvelle direction de la CAF avait décidé que la CAN se disputerait désormais avec 24 sélections en juin/juillet.
Les Camerounais avaient accepté ce changement majeur dans le cahier des charges. Mais, trop en retard dans les préparatifs, ils s’étaient vu retirer l’organisation de la CAN 2019 et attribuer celle de la CAN 2021 à la place. Un tournoi qui devait donc initialement se dérouler en juin/juillet… Une période à laquelle, il y aura en outre la toute nouvelle Coupe du monde des clubs imaginée par la Fédération internationale de football (FIFA).
DEUX POLICIERS BLESSÉS A BAMBEY
Des affrontements entre étudiants et forces de l’ordre, ce matin, à l’Université Alioune Diop de Bambey, ont fait 2 blessés. Les policiers ont été évacués au centre de santé de Bambey.
Des affrontements entre étudiants et forces de l’ordre, ce matin, à l’Université Alioune Diop de Bambey, ont fait 2 blessés. Les policiers ont été évacués au centre de santé de Bambey.
D’après le correspondant de la Rfm, les étudiants n’ont pas pu décréter un mot d’ordre de grève car les forces de l’ordre se sont opposés à toute forme de rassemblement. S’en suit une intifada.
Les étudiants de Bambey continuent de réclamer de meilleures conditions d’étude et de vie.
« Nous sommes en sureffectif dans cette université, nous avons des problèmes à accéder à la restauration avec un seul restaurant de 180 places pour un effectif aujourd’hui de 9 mille étudiants. Il y a un seul amphithéâtre de 500 places, des problèmes de connexion », liste pour s’en offusquer Mouhamadou Sarr, le président de la Coordination des étudiants de Alioune Diop.
FOLLEMENT PASSIONNE PAR LA CAUSE DES MALADES MENTAUX !
Zoom sur Ansoumana Dione, président de l’association de soutien, de suivi et d’assistance aux malades mentaux (Assamm)
Comme une sorte de croisade, voire de « djihad » dans le sens originel — et non terroriste — du terme, Ansoumana Dione s’est engagé aux côtés des déficients mentaux depuis l’an 2000 et dit mériter la mention honorable pour toutes les actions qu’il a faites au profit de cette couche de la société. Après 20 ans de combat dans le social, le président de l’Association de soutien, de suivi et d’assistance aux malades mentaux (Assamm) propose un programme d’assainissement des cerveaux (Pac) pour lutter contre la « saleté » mentale, et donc pour une meilleure santé mentale au Sénégal.
A force de se faire l’avocat infatigable des aliénés mentaux, beaucoup de nos compatriotes ont fini par le prendre pour « un fou » ! Pourtant, il n’a rien de dérangé ni dans son physique, encore moins dans son psychique. et pas davantage dans son discours. ce même si, à force de côtoyer cette catégorie particulière de citoyens et d’épouser son combat, comportement laisse parfois penser à de la folie. « Je suis issu certes d’une famille modeste, mais je me respecte. J’ai toujours été respecté. Déjà tout petit, j’étais toujours en pantalon et chemise assorties d’une cravate bien nouée ». Voilà, c’est par ces termes qu’Ansoumana Dione, car c’est de lui qu’il s’agit, tient à rassurer ceux-là qui doutent de sa « lucidité ». il ne souffre en effet d’aucune anomalie. ni physique, ni psychique ! Son seul « tort », pour autant que c’en soit un, c’est d’être engagé aux côtés d’une catégorie de personnes très spéciales : les malades mentaux. a force de l’approcher, pourtant, on se rend compte qu’Ansoumana ne fait qu’extérioriser un sentiment voire un mal qui lui ronge le cœur depuis 20 ans dans un monde de peste. Oui, cela fait presque 20 ans que cet admirable et aimable bonhomme se bat pour « la cause la plus noble », comme il aime le dire. Cette cause ? Une meilleure condition d’existence des malades mentaux, surtout ceux errants.
Dans son raisonnement, Ansoumana soutient que s’il défend aujourd’hui les malades mentaux, c’est le nom du prophète Mohamad (paix et salut sur lui) qu’il défend. « Car il est dit que l’être humain est conçu à partir du nom de ce messager de Dieu », a indiqué cet infatigable avocat qui dit réussir dans une matière très spéciale : la santé mentale. « Aujourd’hui, j’ai eu 20 sur 20 dans une matière spéciale. C’est 20 ans de carrière, 20 ans de combat pour le social. Et je n’ai jamais échoué. Avant, personne ne voulait parler de ces gens. Même les médias. Mais aujourd’hui, on a imposé le débat. Au Sénégal, on célèbre chaque année la Journée mondiale qui leur est consacrée. En partenariat avec l’hôpital psychiatrique de Thiaroye, on a pu aider, soutenir et sortir des malades mentaux de situations déplorables. Tout cela, c’est le fruit de mon engagement personnel », s’est-il glorifié tout en soulignant que son combat aux côtés des déficients mentaux, il l’a réussi avec brio et que « c’est l’actuel président de la République Macky Sall qui a échoué. Wade a soutenu les malades mentaux. Mais Macky Sall a combattu les malades mentaux », soutient-il.
Pourquoi les attaques répétées contre le président de la République
A l’origine de ces attaques à l’encontre de l’actuel chef de l’état, la confiscation en 2013 du centre de prise en charge de malades mentaux de Kaolack. Une bâtisse qui tient à cœur le brave Ansoumana. le président de l’association de Soutien, de Suivi, et d’assistance aux malades mentaux (Assam), qui dit avoir tout fait pour que le centre lui revienne de droit, explique les fondements de cette expropriation. «Le régime de Macky Sall nous a volé notre structure, notre outil de travail qu’ils ont rebaptisée Imam Assane Cissé. Donc je peux dire que Macky Sall n’aime pas les malades mentaux ».
Une accusation qui ne manque pas d’explication car Ansoumana s’est engagé sans compter aux côtés de ses protégés. et est resté fidèle à ses ambitions 20 ans durant. Un engagement aux côtés des malades mentaux qui, au-delà de la volonté de défendre le nom du prophète Mohamed comme il le prétend, relève presque d’une mission divine.
Pour l’accomplir, le président de l’Assamm n’a pas hésité à « abandonner » ses études alors qu’il était au lycée, en classe de première secondaire, pour « prendre soin de mon grand frère qui souffrait de troubles mentaux ». Originaire de Kaolack, Ansoumana Dione s’est installé à Rufisque depuis 2010, année de création de son association, Assamm.
Laquelle compte aujourd’hui une trentaine de personnes avec comme dessein commun de mieux prendre en charge les déficients mentaux, notamment ceux errant dans les rues. 20 ans après, il tient encore le bon bout. cet « ami des fous », qui aurait toujours pensé être « un modèle » pour la jeunesse sénégalaise en particulier et celle africaine en général, a réussi son pari.
Un objectif qu’il pense pouvoir atteindre. Si ce n’est déjà fait. en tout cas, son nom se confond à la cause de ses protégés. Au Sénégal, quand on parle de malades mentaux, on pense forcément à Ansoumana Dione. Son nom est cité à chaque occasion. ce qui est d’une importance capitale à ses yeux. Les ambitions de cet homme svelte et poids plume — il ne pèse que 55 kg —, vont au-delà du simple soutien, du suivi et de l’assistance aux déficients mentaux. De même que le président Macky Sall veut un pays « zéro déchet », lui, il travaille pour « un Sénégal sans malade mental ».
Seulement, « ici, ceux qui travaillent, on ne les accompagne pas. Ce sont les médiocres qui sont promus. Mais les valeureux, les patriotes sont toujours combattus », déplore ce croisé qui aspire surtout à être un jour à la tête de la République du Sénégal. En attendant, il croit arriver un jour à éradiquer l’errance des malades mentaux, pérenniser les actions de sensibilisation des populations sur la santé mentale et, surtout, mener des actions de lutte contre la drogue. « On a eu à sillonner tout le pays pendant un mois. Un tour au cours duquel on a tenu beaucoup de conférences, organisé des sit-in entre autres. C’était dans le cadre de la promotion de la santé mentale ».
Des activités qui lui ont valu en 2012 une arrestation devant les grilles du palais de la République. « En 2012, j’étais le premier Sénégalais à être arrêté devant les grilles du palais pour un sit-in de 30 minutes, et gardé au commissariat du Plateau pendant trois jours pour infraction », se souvient Ansou qui a choisi de regarder la réalité en face pour être accompagnateur, aidant, allié, partenaire, donc une personne proche de ces personnes qui souffrent de déséquilibre mental. il fait aujourd’hui preuve d’un « altruisme » inégalé. L’empathie est au centre de ses préoccupations. un sentiment qui lui fait oublier ses soucis personnels. Car, il pense que « ces gens sont parmi nous et méritent une grande reconnaissance et un grand respect ». ce qui fait que, aujourd’hui, il a fini d’établir et de conserver une « bonne relation » avec eux. Il se sent concerné par le sort des malades mentaux, et particulièrement ceux d’entre eux qui sont errants. Il semble en fait qu’aucun barrage ne puisse arrêter ce passionné. Qui fait fi des obstacles dressés sur sa route. il fait allusion au centre de Kaolack, entre autres obstacles !
Tout ce qui l’intéresse, c’est de réaliser un « exploit ». Et pas des moindres. « un monde sans malades mentaux » ! et il dit détenir le secret de la réalisation de cet objectif. En attendant de dévoiler son secret au moment opportun, cet accompagnateur de « fous » propose la mise en œuvre d’un programme d’assainissement des cerveaux (Pac) pour venir en aide à ces milliers de Sénégalais qui ont « des cerveaux sales ». D’où l’expression ironique qu’il utilise : « Saleté mentale ». « Notre plus grande ambition, c’est de faire en sorte que la maladie mentale disparaisse », martèle Ansoumana Dione « Malheureusement au Sénégal, les gens confondent psychiatrie et santé mentale. Or, la santé mentale n’est pas la psychiatrie. C’est pourquoi ils n’ont rien fait allant dans le sens d’améliorer les conditions d’existence des malades mentaux », fulmine le président de l’Assamm qui a dénombré environ 3000 malades mentaux errants au Sénégal. et selon qui, huit Sénégalais sur 10 ont des problèmes de santé mentale. a la tête de l’association de Soutien, de Suivi et d’assistance aux malades mentaux (Assamm), Ansoumana Dione se compare à un capitaine de navire. Il fixe le cap et montre la direction à suivre. issu d’une famille modeste, d’un père marchand et d’une mère au foyer, il ne perd jamais de vue ceux pour qui il est devenu un « expert en maladie mentale » : les déficients mentaux. Un rôle de vigie. Mais son ambition va au-delà. Aujourd’hui, ce natif de Kaolack lorgne le fauteuil de Macky Sall. eh oui, il veut devenir le 5ème président de la République du Sénégal. Soutenant avoir été un « très bon élève », il a commencé ses études primaires à Kaolack puis à Matam où il a réussi à son entrée en 6èmee avant de revenir à Kaolack pour le cycle secondaire.
Mais son brevet de fin d’études secondaires, il l’a décroché en 1989, après deux échecs en 1987 au Cem de Mbacké et en 1988 année pendant laquelle il y a eu une année blanche. comme poursuivi par la poisse, il a également repris la seconde série c en virant en série d au lycée Demba Diop de Mbour avant d’arrêter les études en classe de première pour une obligation familiale. Laquelle scellera son destin. contraint d’être au chevet de son grande frère, un déficient mental, il a choisi de se consacrer entièrement à ces citoyens particuliers, et notamment à ceux d’entre eux errant dans les rues. intéressé par le bien-être de l’humain en général, Ansoumana Dione est d’avis que « le plus grand chantier serait de reconstruire l’être humain à travers l’éducation, la santé, la culture et la religion. Quatre aspects essentiels sur lesquels nos gouvernants devraient s’adosser pour bâtir un citoyen modèle capable de relever l’ensemble des défis et pouvoir faire face à n’importe quelle situation. Un citoyen physiquement fort, mais aussi mentalement fort ». paroles d’un sain d’esprit mais amoureux fou des malades mentaux !
LE PROCÈS DE BARTHÉLÉMY DIAS RENVOYÉ EN MAI
Le procès en appel de Barthélémy Dias, condamné en 2017, dans l’attaque de la mairie de Mermoz- Sacré-Coeur, a été renvoyé au 13 mai pour convocation des parties.
Ce sera en mai 2020. Le procès en appel de Barthélémy Dias, condamné en 2017, dans l’attaque de la mairie de Mermoz- Sacré-Coeur, a été renvoyé au 13 mai pour convocation des parties. Selon le juge, le dossier n’est pas en l’état d’être convoqué. Barthélémy Dias présent au tribunal n’a pas souhaité se prononcer sur l’affaire.
Ndiaga Diouf, lutteur, a été atteint par balle en décembre 2011 lors de l’attaque de la mairie de Mermoz. Barthélémy Dias, inculpé pour coups et blessures volontaires, a été condamné en février 2017 à 2 ans de prison dont 6 mois ferme. Sa peine a été jugée légère par le parquet qui avait interjeté appel pour la réouverture du procès.
PAR Ibrahima DIAWARA et Me Alioune CISSE
HISSEIN HABRE TOUJOURS SANS SOINS DE SA FRACTURE AU BRAS GAUCHE
L’administration pénitentiaire est restée figée dans sa position contraire au droit reconnu au Président HABRE depuis les CAE de choisir son médecin traitant et de surcroît, illégale, qui le maintient dans une situation de refus de soins à sa blessure.
Ibrahima DIAWARA et Me Alioune CISSE |
Publication 15/01/2020
L’administration pénitentiaire est restée figée dans sa position contraire au droit reconnu au Président HABRE depuis les CAE de choisir son médecin traitant et de surcroît, illégale, qui le maintient dans une situation de refus de soins appropriés et conformes à sa blessure.
Elle persiste dans cette position illégale depuis 60 jours, réduisant à néant le droit à la santé du président Habré et contribuant ainsi à installer, de fait, une non assistance et une maltraitance. Depuis l’accident, le président porte une attelle ou écharpe.
Comme chacun sait, la pose de bandages dans le cas de fractures appartient à la catégorie, de ce que l’on appelle, des soins d’attente provisoires, prodigués couramment par les services de secours, avant transfert, vers les centres hospitaliers pour des soins spécifiques et appropriés. Les avocats ont eu plusieurs entretiens avec le directeur de l’administration pénitentiaire, m Jean Bertrand Bocandé, sans aucun résultat, même une simple visite médicale de son médecin traitant lui a été refusée.
Seules des manipulations ont été relevées. ainsi, le 29 novembre 2019, le chef de poste de la prison a fait savoir à Mme Habré que ses supérieurs demandent de prendre un rendez- vous avec le professeur Seydina et la clinique pour un transfert du président pour opération. ce que Mme Habré a fait et elle a remis ensuite tous les documents à la direction de la prison qui, à la dernière minute, change d‘avis et annule le dispositif de transport. (Les documents sont : rapport médical du professeur Seydina, bulletin d’hospitalisation et facture des soins payée.) le 13 décembre 2019, suite à un entretien avec les avocats, la direction de l’administration pénitentiaire demande que Mme Habré fasse une attestation contresignée par le président déchargeant l‘administration pénitentiaire de toute responsabilité sur l’opération qui sera faite par le professeur Seydina en clinique.
Cette attestation a été faite et remise à la direction de l’administration pénitentiaire, elle a été signée par Mme Habré et le président. et à nouveau, les responsables de l’administration ont tout annulé. le directeur de l’administration pénitentiaire, m Jean Bertrand Bocandé a aussi refusé que le professeur Seydina, vienne en prison pour une simple consultation pour vérifier l’état du bras qui présentait des œdèmes.
Rappelons que le professeur Seydina est le médecin traitant du président qu’il l’a déjà soigné à 3 reprises depuis son incarcération, l’administration pénitentiaire, elle-même, a conduit le président dans son cabinet. il ressort très clairement de cette impasse que la santé du président est aujourd’hui gravement compromise volontairement. chacun de nous sait que, cela fait donc 2 mois, que le bras fracturé n’a reçu aucun soin ni contrôle de qui que ce soit .
Tout le monde sait aussi que les risques de complications sont bien là, avec un mauvais positionnement des os et font craindre des difficultés certaines. a l’heure actuelle, le traitement cruel, dégradant, contraire à la dignité humaine auquel est soumis le président Habré dépasse l’entendement dans un Sénégal qui se proclame État de droit.
Nos multiples interventions et discussions n’ont reçu aucune écoute
Démonstration nous a été faite que les droits du président sont encore bafoués gravement et il subit de fait, une grande discrimination de la part du directeur de l’administration pénitentiaire, m Bocandé. ce qui constitue une violation du pacte international relatif aux droits civils et politiques qui reconnaît des droits aux détenus pour leur assurer une meilleure protection.
Ainsi, le droit à la légalité et à la non discrimination a été rappelé dans l’article 2 alors que l’article 10 dispose que « toute personne privée de sa liberté doit être traitée avec humanité, avec le respect de la dignité inhérente à la personne humaine. » le Sénégal a toujours agi dans l’affaire Habré en mettant en avant le mandat de l’Ua, aujourd’hui, la cruauté dans le traitement du président Habré est une violation grave de ce mandat. Nous interpellons les autorités de l’union africaine face à cette situation inadmissible et très préoccupante pour la santé du président Hissein Habré. le droit à la santé, le droit d’accès aux soins sont autant de principes fondamentaux posés dans de nombreux textes internationaux qui engagent le Sénégal, à garantir la santé et l’intégrité physique du président Hissein Habré. Qu’il s’agit là d’une responsabilité totale et entière qui incombe à l’état du Sénégal. la « dignité humaine » est aussi une notion essentielle en matière de droits des détenus, un concept invoqué par l’article 1er de la dudH, la déclaration est citée dans le préambule de la constitution du 07 janvier 2001 au même titre que la déclaration de 1789.
L’incorporation dans le préambule de la constitution prouve que le constituant sénégalais, a voulu donner à cette déclaration une valeur positive au Sénégal. la charte africaine des droits de l’homme et des peuples proclame le « caractère inviolable de l’être humain, le droit à la dignité humaine ». en tout état de cause, le Sénégal a eu aussi à ratifier plusieurs textes internationaux relatifs à la protection des droits fondamentaux des détenus, leur transposition dans l’ordre juridique interne est notoire. le droit positif sénégalais n’est pas en reste ; la loi de 1998 relative à la réforme hospitalière, en ces nombreuses dispositions, démontre bien l’abus de l’administration pénitentiaire dans sa position de refus de soins imposé au président Hissein Habré.
L’état de droit ne se limite pas uniquement à des déclamations mais doit être effectif et efficient. le procès Habré a démontré l’échec d’une justice africaine qui s’est révélée incapable d’assurer un procès juste et équitable et c’est aux termes d’un procès politique et inique que le président Habré a perdu sa liberté. Aujourd’hui, en prison depuis 6 années, ses droits les plus élémentaires continuent d’être piétinés notamment par des conditions de détention, en violation grave par rapport aux standards des juridictions internationales que l’état du Sénégal s’est engagé à respecter.
Les Avocats Me Ibrahima DIAWARA et Me Alioune CISSE
MALICK SALL DEDOUANE LE SENEGAL
La justice sénégalaise a fait ce qu’elle avait à faire dans le cadre de l’enquête sur le dossier sur la Corruption, blanchiment et abus de confiance supposé au sein de l’Association Internationale des Fédérations d’Athlétisme (IAAF)
La justice sénégalaise a fait ce qu’elle avait à faire dans le cadre de l’enquête sur le dossier sur la Corruption, blanchiment et abus de confiance supposé au sein de l’Association Internationale des Fédérations d’Athlétisme (IAAF), estime le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Malick Sall. Pape Massata Diack a été interrogé, comme recommandé par la France, au moment idéal et le dossier a été transmis à l’Ambassade de la France depuis trois mois. Il s’est prononcé hier, à la cérémonie de réception des vœux du personnel de son ministère.
Le procès intenté par la justice française contre l’ancien président de l’Association Internationale des Fédérations d’Athlétisme (IAAF - International Association of Athletics Federation, en anglais), Lamine Diack (1999-2015), poursuivi pour corruption, blanchiment de capitaux et abus confiance, a été reporté à juin prochain, juste après son ouverture. Au motif d’un retard évoqué du procès-verbal d’audition de Pape Massata Diack par le doyen des juges d’instruction près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar, Samba Sall.
A la cérémonie de présentation des vœux du personnel de son département, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Malick Sall a dit que le retard n’incombe pas aux autorités judiciaires sénégalaises. «Le juge français dit qu’il a reçu le dossier du Sénégal, le jour même du procès. Mais ce que je peux dire, c’est que nous avons fait le nécessaire depuis un moment». Mieux, ajoute-t-il, «le juge d’instruction avait entendu Pape Massata Diack. L’entraide judicaire avait été exécutée». Me Malick Sall de poursuivre : «nous avions transmis tout le dossier, par le canal de l’Ambassade de France. Il y a eu peut-être du retard quelque part, mais ce n’est pas à notre niveau. Le nécessaire a été fait. Le juge d’instruction a fait ce qu’il devait faire. La Direction des affaires criminelles et des grâces a fait ce qu’elle avait à faire».
Le ministre de la Justice fait remarquer, par ailleurs, qu’il a lui-même signé la lettre d’accompagnement adressée à son homologue français, depuis plusieurs mois. «Personnellement, j’ai signé le courrier de transmission qui est adressé à mon collègue, ministre de la Justice français et cela depuis au moins trois mois». Le ministre de la justice reste toutefois convaincu que même s’il n’y avait pas cette entraide judicaire, le renvoi du procès aurait été prononcé. «Même s’il n’y avait pas ce problème d’entraide judiciaire, le procès aurait été renvoyé. La plupart du temps, dans des affaires pareilles, la première audience n’est jamais retenue parce que cela demande la mise à niveau de toutes les parties. Aussi bien la défense, le parquet que les juges».
A signaler que dans le cadre de cette affaire, la justice française avait demandé l’audition de Pape Massata Diack, par la justice sénégalaise. La requête fait suite au rejet de la demande d’extradition de ce dernier. Ainsi donc, à l’ouverture du procès à Paris, les Procureurs financiers français ont requis le renvoi, en soutenant que les documents envoyés par Dakar ne sont venus que dans la matinée (avant-hier lundi 12 janvier 2020). Ils ont demandé, en conséquence, du temps pour pouvoir étudier le dossier.
L’ancien président de l’IAAF, Lamine Diack, arrêté depuis 2015 dans le cadre d’une enquête sur un supposé système de corruption visant à couvrir des cas de dopage d’athlètes russes, en échange de pots-de-vin de plusieurs millions d’euros, est sous contrôle judiciaire depuis lors, l’obligeant de ce fait à rester dans le territoire français.
FAMARA JOUE A L’EQUILIBRISTE
Sur fond d’échanges de propos aigres-doux, les leaders de l’opposition n’ont pas apprécié l’augmentation de 40 membres au Comité de pilotage à leur insu, après que la question de la composition du bureau a été réglée.
La première réunion du Comité de pilotage du dialogue national tenue hier, mardi 14 janvier, a été houleuse. Ce, après l’installation de son président le 26 décembre dernier. Sur fond d’échanges de propos aigres-doux, les leaders de l’opposition n’ont pas apprécié l’augmentation de 40 membres au Comité de pilotage à leur insu, après que la question de la composition du bureau a été réglée.
Prenant la parole, le président Famara Ibrahima Sagna a tenu à arrondir les angles en précisant que c’est l’opposition même qui en avait fait la demande pour qu’il y ait des femmes dans le comité de pilotage. Toutefois, a-t-il déclaré, « je ne vois pas en quoi cela peut poser problème. Mais si cela vous pose problème, je me ferais volontiers votre interprète auprès du Président de la République».
Relevant par ailleurs qu’il n’est pas « quelqu’un à qui on dicte une conduite », le président Sagna a rectifié la déclaration du député Mamadou Diallo qui disait que le dialogue national coûtait 10 millions au Sénégal. Par la même occasion, les leaders de l’opposition ont appelé le président de la République à la libération de Guy Marius Sagna et ses codétenus.
La tâche s’annonce déjà ardue pour le président du Comité de pilotage du dialogue national, Famara Ibrahima Sagna. La première réunion du comité de pilotage qui s’est tenue hier, mardi 14 janvier, au Building administratif Mamadou Dia s’est, en effet, soldée par des passes d’armes et d’échanges de propos assez acerbes entre des leaders de l’opposition et Famara Ibrahima Sagna.
Tout d’abord, c’est la composition du bureau du Comité de pilotage qui a été sujette à contestation avant d’être réglée. Ensuite, l’opposition a dénoncé l’augmentation de 40 membres au Comité de pilotage du dialogue national à « son insu ». « Nous avons appris ce matin qu’il y a eu 40 nouveaux membres dans le Comité de pilotage. Il y a un nouveau décret qui a été pris et qui intègre 40 personnes dans le Comité de pilotage. Nous déplorons cette démarche parce que nous estimons qu’elle doit être une démarche participative et consensuelle », a fustigé le coordonnateur du Front de résistance nationale (Ftn), Moctar Sourang. Selon lui, le consensus doit être le mode de prise de décision dans le cadre du dialogue national. « Dès le départ, l’opposition avait dit qu’il fallait une commission cellulaire, c’est-à-dire des personnalités indépendantes équidistantes des partis politiques et c’est ça qui doit être la règle pour la présidence de toutes les commissions », a déclaré Moctar Sourang.
« Je ne suis pas quelqu’un à qui on dicte une conduite »
A son tour, Famara Ibrahima Sagna a eu du mal à prononcer son discours. Toutefois, selon lui, l’augmentation des 40 membres consiste en un « équilibre pour qu’il y ait plus une présence des femmes au niveau du comité de pilotage ».
A en croire Famara Ibrahima Sagna, c’est le Front de résistance nationale même qui a demandé au Chef de l’Etat d’augmenter les membres après avoir constaté l’absence de femmes dans le comité. « Pour ce qui est de la désignation des personnalités qualifiées, je ne vois pas en quoi cela peut poser problème. Mais si cela vous pose problème, je me ferais volontiers votre interprète auprès du Président de la République. Il s’agit d’un débat démocratique. Je ne souhaite pas pour quelque problème que ce soit, qu’on soit amené à avoir deux camps. Je pense qu’on peut mouler les choses et faire en sorte qu’on réduise les différences et qu’on arrive à être d’accord sur quelque chose », a soutenu Famara Ibrahima Sagna. Et d’ajouter, « je ne suis pas quelqu’un à qui on dicte une conduite ».
Prenant la parole, Benoit Sambou de la mouvance présidentielle bottera en touche les suspicions autour du dialogue. Pour lui, la décision d’augmenter des membres est « motivée par le fait que les membres de la Commission politique du dialogue national ne figuraient pas dans le premier décret et il fallait donc corriger et harmoniser pour que ces membres de la Commission politique ainsi que ceux de la Commission cellulaire puissent rejoindre le Comité de pilotage du dialogue national d’autant plus que le premier décret stipule que le président du Comité de pilotage peut s’adjoindre d’autres personnalités pour compléter ou l’assister dans le travail ». Le décret a été pris et publié depuis le 31 Décembre, a précisé Benoit Sambou. « C’est le président Macky Sall qui a initié le dialogue national, il faut donc lui permettre d’organiser les choses à sa façon en ayant des préjugés favorables car il a initié ce dialogue dans le but de renforcer les fondements de la République et la cohésion nationale », a laissé entendre M Sambou.
FAMARA IBRAHIMA SAGNA : «Je n’ai besoin ni de salaire ni d’indemnité»
Le président du Comité de pilotage du dialogue national, Famara Ibrahima Sagna, a botté en touche les déclarations du député Mamadou Diallo qui disait que le dialogue national coûtait 10 millions chaque jour au Sénégal. « Je n’ai besoin ni de salaire ni d’indemnité. Je l’ai dit officiellement au Président de la République, il l’a noté. Deuxièmement, depuis qu’on m’a doté d’un budget, je n’ai rien reçu. Mieux, j’ai dit au Président que nous fassions des économies. C’est la raison pour laquelle on est dans cette salle. On m’avait proposé de louer des salles d’hôtels pour ce comité et les commissions mais j’ai préféré qu’on vienne ici. Donc, ceux qui disaient que l’opération coûtait 10 millions par jour ont tout faux. Même notre budget n’est pas encore disponible », a fait savoir Famara Ibrahima Sagna.
DIALOGUE NATIONAL : L’opposition demande à Macky de libérer Guy Marius Sagna et cie
Les leaders de l’opposition ont réitéré leur appel au Président de la République pour la libération de Guy Marius Sagna. « C’est le lieu de lancer un appel au Président de la République, Macky Sall pour la libération de Guy Marius Sagna. Nous demandons qu’il soit libéré. On ne peut pas appeler à un dialogue national et continuer à emprisonner des citoyens parce que simplement, ils expriment leurs idées, ils marchent, ils manifestent. Ça doit être dépassé dans ce pays. C’est pourquoi nous en profitons pour demander la libération immédiate de Guy Marius Sagna et de ces deux codétenus », a déclaré Moctar Sourang.
LA COPEOL S’APPRETE A LICENCIER PLUS DE 500 EMPLOYES
La Compagnie nationale de production des oléagineux (Copéol) s’apprête à licencier à partir du 31 Janvier prochain une population de plus de 500 saisonniers et mettre fin à la collaboration avec les trois (3) Groupements d’intérêt économique (GIE)
La Compagnie nationale de production des oléagineux (Copéol) s’apprête à licencier à partir du 31 Janvier prochain une population de plus de 500 saisonniers et mettre fin à la collaboration avec les trois (3) Groupements d’intérêt économique (GIE) avec qui elle a toujours travaillé au courant de ces dernières années.
Les préavis de fin de contrat ont déjà été notifiés et distribués aux travailleurs par le responsable de la collecte et l’administration de l’usine depuis le 7 Janvier dernier et entrera en vigueur à la date indiquée.
Les travailleurs qui s’étaient fortement mobilisés hier, lundi, dans l’enceinte de l’usine ont déploré avec énergie cette situation qui les touche directement et qui découle en grande partie d’une campagne de collecte désastreuse du côté des entreprises huilières de manière générale. De leurs sentiments, ceci témoigne encore une fois que la production obtenue cette année en arachide est loin des chiffres déjà avancés par certaines autorités du pays et qui faisaient état de plus d’un million de tonnes.
Par la voix de leur porte-parole, Samba Wone, secrétaire général du Syndicat national des corps gras, section de « Copéol », ces travailleurs ont été clairs sur leurs propos : « Lorsque nous avons senti que la production obtenue cette année en arachide est loin d’atteindre les prévisions, nous avons lancé l’alerte en direction des autorités du pays pour que l’Etat prenne des dispositions et autres mesures palliatives. Parce qu’au bout compte, les responsabilités autour de cette situation sont quasiment partagées. D’abord, du côté de l’Etat qui n’a pris aucune mesure favorisant la protection des entreprises, et ensuite du côté de nos directions respectives qui ne se sont nullement préparées à cette concurrence et qui ont fini par sombrer.
En un certain moment de la campagne, une société comme la Sonacos a essayé d’augmenter le prix à la balance, mais jusqu’à aujourd’hui, elle n’a pas vu l’affluence qu’elle observait à pareils moments de la commercialisation ». Même si l’objectif dans cette entreprise était de collecter 80.000 tones, la société n’a pu se contenter que de 1600 tonnes, six (6) semaines après l’ouverture de la campagne. Puisqu’à présent, les dés sont déjà jetés, l’arachide est devenue une denrée rare dans le monde rural comme en ville, la grande partie de la production est déjà décortiquée et s’apprête à être exportée hors du pays, et que leurs chances de faire revenir à leur entreprise en arrière se réduit de plus en plus, les travailleurs de la « Copéol » commencent déjà à penser à la prochaine campagne. Une campagne où ils nourrissent beaucoup d’inquiétudes et d’incertitudes au sujet de la mobilisation des semences et d’autres stratégies visant l’augmentation de la production arachidière.
LES MAREYEURS METTENT LEURS MENACES EN EXECUTION EN DECRETANT 72H DE GREVE
Devant le refus de l’État de retirer la nouvelle disposition, ces derniers, très en colère, annoncent trois jours de cessation de travail à compter de ce mercredi 15 janvier.
Le Collectif des mareyeurs de Saint-Louis s’est réuni avant-hier, lundi 13 janvier pour exprimer son mécontentement vis-à-vis des autorités étatiques. Cela fait suite à la décision de hausser le coût du pesage des camions frigorifiques à l’essieu. Ainsi, après leur refus de se soumettre au projet de passage au niveau des ponts bascules, les mareyeurs de Saint-Louis ont décidé de passer à la vitesse supérieure.
Devant le refus de l’État de retirer la nouvelle disposition, ces derniers, très en colère, annoncent trois jours de cessation de travail à compter de ce mercredi 15 janvier. “Nous invitons tous les camionneurs à déplacer les véhicules vers le Sor. Tout stationnement sur le quai est interdit”, a déclaré l’un de leurs responsables à la suite d’une réunion tenue, lundi. Ils ont par ailleurs dénoncé la concertation de leur ministre de tutelle avec des organisations minoritaires. Devant les pertes économiques que devra subir l’économie locale avec le gel des achats du produit halieutique, ces acteurs veulent pousser le Gouvernement à se plier à ses exigences. Ces mareyeurs de Saint-Louis en veulent beaucoup aujourd’hui au sieur Thierno Mbengue qui se serait autoproclamé leur porte-parole. “ Nous ne cautionnons pas sa posture ni son organisation car ce dernier ne fait que ternir notre image auprès de la tutelle. Il ne peut pas nous conditionner”, a dit Fallou Fall, l’un des mareyeurs et membre de l’Union Nationale des mareyeurs du Sénégal (Unams).
Abordant dans la même lancée, la Vice-présidente de l’Union régionale des mareyeurs de Saint-Louis, Fatou Diagne, a quant à elle invité les trois ministres concernés, à savoir celui des Pêches, celui du Commerce et celui des Transports à ne s’adresser qu’aux vrais acteurs du secteur lors des négociations. Et le Secrétaire général du Collectif des mareyeurs de Saint-Louis, Amadou Faye, de poursuivre en insistant sur leur mot d’ordre. “Nous avons décidé de décréter trois jours de cessation de nos activités pour l’ensemble des mareyeurs du Sénégal. Aucune pirogue n’embarquera et aucun camion frigorifique ne chargera de produits halieutiques car nous allons croiser nos bras et il n’y aura pas de marché aux poissons”, a-t-il précisé. D’après lui, c’est le pont bascule qui constitue leur principal problème.