«Sunu Yeuf», c’est la nouvelle chaîne du groupe Canal+ disponible à partir d’aujourd’hui dans ses bouquets. Dédiée uniquement aux téléfilms et au théâtre sénégalais, elle va rediffuser, pour l’instant, les productions qui sont déjà passées à la télévision. Ce qui pourtant constitue une aubaine chez les producteurs. Pour cause, disent-ils, les chaînes de télévisions nationales, en plus de ne pas payer à temps, vivent sur leur dos. Selon la Directrice des chaînes thématiques internes de Canal+ International, Clémentine Tugendha, et le directeur de Canal+ Sénégal, Sébastien Punturello, une coproduction est bien possible à l’avenir. Ils étaient en conférence de presse hier, mercredi 6 novembre. Par conséquent, «Sunu Yeuf» pourrait déstabiliser les télévisions nationales quand on sait que depuis quelque temps, elles diffusent les séries locales très regardées par les populations.
Les amateurs des saisons précédentes des séries «Pod et Marichou», «Dikoon», «Mbettel», «Idoles», peuvent se réjouir. Ils vont désormais les retrouver dans la nouvelle chaîne du groupe Canal+ dénommée «Sunu Yeuf». Les programmes de cette chaîne exclusivement dédiée aux téléfilms et théâtre sénégalais, démarrent ce mercredi 7 novembre. «’’Sunu Yeuf’’ se positionne comme une chaîne de catalogue, on achète des séries et du théâtre qui ont déjà été diffusés, mais on capitalise un peu sur le succès de ces séries que les gens ont envie de revoir», a fait savoir la Directrice des chaînes thématiques internes de Canal+ International, Clémentine Tugendha hier, mercredi 6 novembre, lors de la conférence de presse de lancement de «Sunu Yeuf».
Depuis quelque temps, on assiste à une percée des séries sénégalaises qui suscitent un véritable engouement chez les populations. Mais, à la question de savoir si «Sunu Yeuf» va constituer une menace pour les télévisions nationales sénégalaises qui trouvent leur compte dans la diffusion de ces séries locales, Clémentine Tugendha répond par la négative. «En aucun cas, on va marcher sur les talons des chaînes sénégalaises, ce n’est pas notre volonté. On est vraiment complémentaires et on va lancer, main dans la main, la production sénégalaise», a tenu à préciser la Directrice des chaînes thématiques internes de Canal+ International.
Pour le directeur de Canal+ Sénégal, «’’Sunu Yeuf’’ est une chaîne qui se positionne dans les chaînes de droit de l’audiovisuel. On va essayer de lutter contre le piratage, en améliorant l’accessibilité à travers les prix et la présence dans tout le pays».
UNE COPRODUCTION EN VUE
Les responsables de Canal+ n’excluent pas de faire de la coproduction à l’avenir. «Pour l’instant, on achète les films et dans quelque temps, on pourra coproduire avec des télévisions sénégalaises ou avec d’autres sur de nouvelles séries», a fait savoir Clémentine Tugendha. Ce qui fait dire à Sébastien Punturello que son groupe offre «aux réalisateurs et aux producteurs la possibilité d’être rémunérés à plusieurs moments de l’histoire».
Pour autant, «Sunu Yeuf» pourrait, en quelque sorte, révolutionner le paysage audiovisuel sénégalais. «Sans productions, il n’y a pas de télévision. On va jouer un rôle de dénicheur de talents et d’accompagnateur. Et, à travers cela, on va développer le soutien à la production sous une forme de collaboration», a expliqué Sébastien Punturello. Cela entre dans le cadre du soutien aux producteurs locaux.
PRODUCTEURS ET ACTEURS APPRECIENT
En effet, c’est en grande pompe que les producteurs ont accueilli la nouvelle chaîne, même si, pour l’instant, il s’agit de rediffusion. «Nous produisons et proposons aux télévisions, on se partage les revenus des sponsors. Tout le monde croit que ce sont les télévisions qui produisent alors que ça ne se passe pas comme ça, au Sénégal. Et nous courrons derrière leurs responsables souvent pour recevoir nos finances. Elles ne peuvent pas nous laisser faire tout et après venir prendre une grosse partie des revenus. Il faut qu’on trouve une solution», confie Moussa Diop. Pour ce producteur, «Sunu Yeuf» fait partie de ces solutions. «Elle va remettre au goût du jour nos films car nos télévisions ne les rediffusent pas. Et l’achat de nos produits va nous permettre de reprendre la production», a-t-il expliqué.
Producteur de la saison 1 de la série «Dinama Nekh» qui avait crevé le petit écran il y’a quelques années, Hamidou Djigo embouche la même trompette. «Ça nous permet d’avoir un peu d’argent de plus parce que c’est des films déjà passés, déjà amortis. La production coûte très chère et, malheureusement, les télévisions sénégalaises ne paient pas. Tu fais ta production, tu viens, tu cherches tes sponsors et tu partages ça avec eux. C’est de l’arnaque», dixit le producteur qui diffuse maintenant ses séries sur l’internet.
Le producteur Leuz Niang a lui aussi salué l’arrivée la nouvelle chaîne de télévision de Canal+. «Il faut qu’il y ait une concurrence car ça va permettre aux télévisions de payer», a-t-il dit. Il faut dire qu’aujourd’hui, les séries et téléfilms sénégalais percent bien auprès du public. C’est fort de ce constat que Canal+ a lancé «Sunu Yeuf ».
Macky à Médina Baye demain
Le Président Macky Sall est attendu demain vendredi dans la cité religieuse de Médina Baye qui s’apprête à commémorer dans la nuit du samedi la naissance du Prophète Mouhamet (PSL). La nouvelle de l’arrivée du chef de l’Etat dans ce quartier de la ville de Kaolack a été annoncée par Cheikh Khouraychi Niass, un frère cadet du khalife de Médina Baye. Il en a notamment fait l’annonce à la clôture de la première journée d’un symposium consacré à la vie et à l’œuvre de Cheikh Ibrahima Niass, dit Baye.
Macky au sommet de la Cedeao sur la Guinée Bissau
La situation en Guinée Bissau est devenue préoccupante depuis le limogeage par le Président José Mario Vaz du Premier ministre Aristides Gomes qui refuse d’ailleurs de quitter son poste. Ainsi un Sommet extraordinaire de la Cedeao sur la Guinée Bissau est convoqué afin de trouver une solution à quelques jours de l’élection présidentielle. Le Président Macky Sall quitte Dakar aujourd’hui pour prendre part demain au Somment des chefs d’Etat et de gouvernement à Niamey. Macky Sall revient à la fin des travaux du sommet.
Mballo Dia Thiam reconduit à la tête du Sutsas
Le secrétaire général du Syndicat Unique des Travailleurs de la Santé et de l’Action Sociale (Sutsas) Mballo Dia Thiam a été reconduit à son poste à l’issue du 9e congrès ordinaire de l’organisation syndicale. A la limite, le président de «And Gueusseum» a eu droit à un plébiscite. En effet, 12 régions sur les 14 ont porté leur choix sur lui. Son adversaire, Pape Momar Ndiaye s’est retrouvé avec deux régions notamment celles de Thiès d’où il vient et celle de Matam. Ainsi Mballo Dia Thiam va présider aux destinées du Sutsas pour trois ans. Yakhombe Fall, le régional de Dakar du Sutsas est le secrétaire général adjoint. Le poste de secrétaire administratif est revenu à Issa Guèye. Aly Nabedé de Louga est le chargé de communication. A souligner que le congrès du Sutsas a été supervisé par l’Unsas.
Décès du maire de Vélingara-Ferlo
Cheikh Mamadou Sow, maire de Vélingara-Ferlo, dans le département de Ranérou-Ferlo, est décédé hier (mercredi 06 novembre 2019) à l’âge de 55 ans. Elu pour la première fois maire en 2014, le défunt était souffrant depuis plusieurs mois. Militant de l’Alliance pour la République (Apr), Cheikh Mamadou Sow, laisse derrière lui deux épouses et un bébé de moins d’un an.
Me Babacar Ndiaye réclame 150 millions à Baba Tandian
Le président de la Fédération Sénégalaise de Basketball (FSBB) n’a pas apprécié la dernière sortie de Baba Tandian dans les colonnes du quotidien «L’AS». Me Babacar Ndiaye accuse son prédécesseur de diffamation et lui a servi une citation directe. Le patron du basket sénégalais réclame la rondelette somme de 150 millions Fcfa en guise de préjudice subi. Le quotidien «L’AS» n’a pas échappé à la furie du président de la FSBB puisqu’une citation a été par la même occasion envoyée à son directeur de publication. Désormais, c’est sur le terrain judiciaire que les deux hommes vont devoir ’expliquer.
Un camion écrase une fillette de 2 ans à Tivaouane
Il ne se passe presque pas un jour sans qu’un décès lié à un accident de la route ne soit évoqué par les médias. Hier, c’est une fillette de 2 ans qui a perdu la vie dans des conditions atroces. Le drame a eu lieu au quartier Jaalo, précisément sur la route menant vers le stade municipal ElHadji Moustapha Niang de Tivaouane aux environs de 17 heures. Une fille qui avait échappé à la vigilance de sa mère a été littéralement écrabouillée par un camion immatriculé LG 8154 H. Alertés, les sapeurs pompiers ont procédé à l’évacuation du corps à la morgue de l’hôpital Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh. Le chauffeur du camion au nom de Ngagne Seck a été mis aux arrêts. C’est le premier accident signalé, dans le cadre des préparatifs du Gamou, prévu dans la nuit du 9 au 10 novembre 2019.
Le Pdg d’ECOTRA dans de sales draps
La famille de Serigne Fallou Mbacké est très remontée contre l’homme d’affaires Abdoulaye Sylla. Président directeur général d’Eoctra, Abdoulaye Sylla s’était engagé à prendre en charge l’intégralité des travaux de réfection du Mausolée de Serigne Fallou Mbacké, 2e Khalife Général des Mourides (1945- 1968). Mais, il y a un retard énorme dans la livraison de l’ouvrage. Ce qui n’est pas du goût de la famille de «Borom» Ndindy. D’après Ibrahima Ngom Damel, l’homme d’affaires est aujourd’hui rongé par des difficultés financières, l’empêchant de faire face à ses obligations. Réunis récemment, des membres de la famille de Serigne Fallou Mbacké, avec à leur tête Serigne Abo Mbacké, le Khalife de Serigne Fallou, ont décidé de prendre les choses en main. C’est ainsi que les talibés et autres homonymes de Serigne Fallou Mbacké sont entrés dans la danse pour achever le mausolée sis à l’est de la Grande Mosquée de Touba.
Une délégation de l’UE reçue par Mimi Touré
Une forte délégation de l’Union Européenne a été reçue hier mercredi par Mme Aminata Touré, présidente du Conseil Economique, Social et Environnemental(Cese).Dirigée par son ambassadrice Mme Irene Mingassone, la délégation européenne a échangé avec la présidente du Cese sur plusieurs sujets. Au menu des discussions, il a été question de la jeunesse, de l’emploi, l’Education et la Formation.
Sécurité routière
Le président de la République tient à la sécurité routière. D’ailleurs, il délivrera un message à l’endroit de la communauté nationale et internationale, le dimanche 17 novembre à l’occasion de la célébration de la journée mondiale du souvenir des victimes de la circulation routière. Dans le même sillage, il annonce la tenue d’un Conseil présidentiel sur la question. Le président Sall veut faire de 2020, l’année de la sécurité routière qui viendra clôturer la décennie d’action pour la sécurité routière 2011-2020 décrétée par l’ONU.
Stratégie nationale de Protection civile (SNPC)
Restons à la réunion de conseil des ministres pour dire que le président de la République a insisté sur l’importance qu’il accorde à la protection civile traduite par les importants moyens logistiques dont il vient de doter la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers (BNSP) afin de renforcer nos moyens d’intervention en cas d’accidents, de sinistres ou de catastrophes. A cet effet, il a signalé l’impératif d’élaborer et de mettre en œuvre une Stratégie nationale de Protection civile (SNPC), à partir d’un diagnostic exhaustif et prospectif des dispositifs institutionnels de prévention et de coordination des interventions existants. Dans le même sens, le chef de l’Etat souligne la nécessité d’un renforcement opérationnel de la Direction de la Protection civile.
Gestion du patrimoine de l’Etat à l’étranger
Les ministres des Affaires étrangères et des Finances et du Budget sont invité par le chef de l’Etat à faire le point sur la gestion du patrimoine de l’Etat à l’étranger. Ils vont faire un recensement exhaustif et l’audit intégral du Patrimoine de l’Etat. Par ailleurs, le chef de l’Etat a demandé au ministre de l’Education, Mamadou Talla en rapport avec ses collègue de la Santé et de l’Action sociale et des Finances de prendre toutes les mesures urgentes pour améliorer significativement les conditions sociales d’études et d’encadrement des élèves pensionnaires de l’Institut national de Formation des jeunes Aveugles (INEFJA) de Thiès.
Arrêt de trafic sur le tronçon Dakar-Diamniadio
On va vers l’interdiction du trafic ferroviaire sur l’axe Dakar-Diamniadio à cause des travaux du Train Express régional(TER). En effet, le ministre des Infrastructures et des Transports terrestre a fait une communication sur l’exploitation de la voie métrique renouvelée sur le tronçon Dakar-Diamniadio. Il a fait le point sur les constructions des ouvrages du TER. A ce propos, Me Oumar Youm a indiqué la nécessité de l’arrêt de tout trafic sur le tronçon concerné pour finaliser les travaux en cours.
SenePlus publie ci-dessous, les nominations intervenues au Conseil des ministres du 6 novembre 2019.
"Au titre des mesures individuelles le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Madame Astou Diouf, juriste, Matricule de Solde 615889/A précédemment conseiller technique N°1 du Ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants, est nommée Directrice de l’Equité et du Genre au Ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants, en remplacement de Madame Absa Ngom Wade, appelée à d’autres fonctions."
LE GOUVERNEMENT VEUT ÉVALUER SES ACTIONS DANS L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
Le président a demandé au ministre concerné de préparer pour décembre 2019, une réunion d’évaluation de la mise en œuvre des décisions issues des concertations nationales sur l’enseignement supérieur et la recherche - COMMUNQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 6 novembre 2019.
"Le président de la République Macky Sall a présidé ce mercredi 6 novembre 2019, le Conseil des ministres au Palais de la République.
Le Chef de l’Etat, à l’entame de sa communication a adressé, à l’occasion des célébrations du Maouloud, anniversaire de la naissance du Prophète Mohammed (PSL), ses salutations et ses meilleurs vœux de bonheur à toute la Oumah islamique.
Il a prié, en cette période de dévotion et de ferveur religieuse, pour un Sénégal de paix, de stabilité et de prospérité. Il a par ailleurs remercié le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar SY Mansour, ainsi que les populations de Tivaoune pour leur accueil chaleureux, leur hospitalité durant sa visite de courtoisie dans le cadre du Maouloud
Le Président de la République a, en outre, adressé ses vœux de succès à Madame Aminata MBENGUE NDIAYE, membre du Gouvernement depuis avril 2012, qu’il vient de nommer Présidente du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT). Il a salué son engagement patriotique remarquable et sa loyauté exemplaire et a souhaité, en même temps, la bienvenue à Monsieur Alioune NDOYE, nouvellement nommé Ministre des Pêches et de l’Economie maritime.
Le Chef de l’Etat a abordé la problématique de la sécurité routière en rappelant au Gouvernement que le le dimanche 17 novembre 2019, sera célébrée la journée mondiale du souvenir des victimes de la circulation routière, conformément à la résolution A/RES/60/5 votée le 1er décembre 2005 par l’Assemblée générale des Nations Unies.
Il a informé qu’à l’occasion, il délivrera un message à l’endroit de la communauté nationale et internationale, en attendant la tenue d’un Conseil présidentiel sur la question. Il a affirmé son souhait de faire de 2020, l’année de la sécurité routière qui viendra clôturer la Décennie d’action pour la sécurité routière 2011-2020 décrétée par l’ONU.
Le Président de la République a réaffirmé l’importance qu’il accorde à la protection civile traduite par les importants moyens logistiques dont il vient de doter la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers (BNSP) afin de renforcer nos moyens d’intervention en cas d’accidents, de sinistres ou de catastrophes.
A ce titre il a signalé l’impératif d’élaborer et de mettre en œuvre une Stratégie nationale de Protection civile (SNPC), à partir d’un diagnostic exhaustif et prospectif des dispositifs institutionnels de prévention et de coordination des interventions existants. A cet égard, il a indiqué la nécessité d’un renforcement opérationnel de la Direction de la Protection civile.
Le Chef de l’Etat, abordant la question de l’enseignement supérieur, a souligné que l’Etat a mobilisé, depuis 2013, des ressources humaines, matérielles et financières notables, pour améliorer durablement les performances du système d’enseignement supérieur et de recherche.
Aussi au vu des résultats obtenus et des défis de la recherche, il a demandé au Ministre de l’Enseignement supérieur de prendre des mesures correctives notamment, la préparation, en décembre 2019, d’une réunion présidentielle d’évaluation de la mise en œuvre des décisions issues des concertations nationales sur l’enseignement supérieur et la recherche.
Le Président de la République a, sur la gestion du patrimoine de l’Etat à l’étranger, demandé au Ministre des Affaires étrangères, en relation avec le Ministre des Finances et du Budget, d’engager le recensement exhaustif et l’audit intégral du Patrimoine de l’Etat.
Le Chef de l’Etat, abordant la gestion et le suivi des affaires intérieures, a demandé au Ministre de l’Education - en rapport avec le Ministre de la Santé et de l’Action sociale et le Ministre des Finances - de prendre toutes les mesures urgentes dans le but d’améliorer significativement les conditions sociales d’études et d’encadrement des élèves pensionnaires de l’Institut national de Formation des jeunes Aveugles (INEFJA) de Thiès.
Le Président de la République, poursuivant son intervention, a demandé au Ministre de la Santé d’engager la réflexion sur la mise en place d’un système sécurisé de production locale de médicaments et d’un mécanisme renforcé de régulation de l’approvisionnement du Sénégal en produits pharmaceutiques.
Le Chef de l’Etat, évoquant l’accueil par notre pays le 1er décembre 2019 d’une rencontre sur la dette, a invité les ministres, en charge du suivi du PSE, des Finances et de l’Economie, de prendre toutes les dispositions utiles pour une bonne préparation.
Le Président de la République a clos sa communication sur son agenda, en informant le Conseil qu’il présidera le jeudi 07 novembre 2019, au camp Dial DIOP, la Journée des Forces Armées. Il participera en outre au Sommet extraordinaire de la CEDEAO prévu le 08 novembre 2019 à Niamey, au Niger et au Forum de Tanger (Maroc) organisé par l’Institut Amadeus les 12 et 13 novembre 2019,
Au titre des communications :
Le Ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République, a fait une communication sur la préparation du Séminaire Intergouvernemental Franco-Sénégalais, et sur l’état de la coopération entre la France et le Sénégal, notamment sur les préparatifs des JOJ de 2022.
Le Ministre de l’Intérieur a rendu compte de son passage à l’Assemblée nationale pour présenter le projet de loi portant report des élections. Il a en outre fait le point sur l’évacuation des immeubles des Maristes.
Le Ministre des Finances et du Budget a fait le point sur l’exécution du budget.
Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait une communication sur sa participation du 22 au 23 octobre à Tokyo, à la cérémonie d’intronisation de sa Majesté NARUTO, nouvel Empereur du Japon. Il a également rendu compte de sa participation, le 29 octobre 2019 au 3ème forum économique de Ryhad et proposé l’élaboration de développement du secteur privé national pour accompagner la mise en œuvre de la phase deux du PSE.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait le point sur la situation de la pluviométrie, et de la production agricole de l’année 2019, qui est sensiblement identique à celle de l’année dernière. Il a également fait la situation sur la commercialisation de l’arachide.
Le Ministre des Infrastructures et des Transports terrestre a fait une communication sur l’exploitation de la voie métrique renouvelée sur le tronçon Dakar-DiamNiadio. Il a en outre fait le point sur les constructions des ouvrages du TER, et indiqué la nécessité de l’arrêt de tout trafic sur le tronçon concerné, pour finaliser les travaux en cours.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a examiné et adopté :
- Le projet de loi relatif à la prévention et la réduction de l’incidence sur l’environnement des Produits plastiques ;
- Le projet de loi relatif à la création et à la promotion de la startup au Sénégal ;
- Le projet de décret relatif aux fréquences radioélectriques.
Au titre des mesures individuelles le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Madame Astou DIOUF, juriste, Matricule de Solde 615889/A précédemment conseiller technique N°1 du Ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants, est nommée Directrice de l’Equité et du Genre au Ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants, en remplacement de Madame Absa Ngom Wade, appelée à d’autres fonctions.
"LA RÉPARATION DE L'ESCLAVAGE DEMEURE UN DROIT", SELON CHRISTIANE TAUBIRA
La responsabilité « n’est pas que dans le passé, elle est contemporaine, elle est à la charge de ceux et celles qui détiennent le pouvoir aujourd’hui », estime l'ancienne ministre française et femme de lettres
Plusieurs fois ministre et députée, Christiane Taubira est surtout connue comme femme politique, un tribun hors pair. Mais elle est surtout une femme de Lettres. C’est avec cette double casquette qu’elle était l’invitée des Ateliers de la pensée à Dakar (30 octobre-2 novembre). Dans un discours mêlant politique et poétique, elle a répété sa conviction au sujet de l’esclavage, « le seul crime contre l’humanité dont on ne reconnaît pas le principe même de la réparation », alors que pour tous les autres crimes contre l’humanité ce principe a été mis sur la table. En 1804 en Haïti, aux Etats-Unis en 1865, entre l’Allemagne et Israël après la Seconde guerre mondiale, entre les Etats-Unis et les citoyens japonais, entre le Japon et la Corée…
Or, pour la traite négrière et l’esclavage, c’est le principe même de la réparation qui est contesté. Si le crime est « irréparable – la seule réparation possible exige une temporalité et cette temporalité, c’était le moment même du crime, et elle a été assurée par ceux et celles qui ont subi le crime – elle proclame, pour ma part, que le droit à la réparation demeure. « Il est une créance infinie sur l’humanité toute entière comme le génocide amérindien », poursuit-elle.
Qui répare qui ?
Du point de vue du droit, on n’a plus de coupables en face et que ce crime (l’esclavage) est imputable aux appareils d’Etat et que de toute façon le crime est prescrit. En revanche, la responsabilité « n’est pas que dans le passé, elle est contemporaine, elle est à la charge de ceux et celles qui détiennent le pouvoir aujourd’hui ».
Alors que le simple fait d’évoquer le principe de la réparation au sujet de l’esclavage, crée une véritable « panique » dans le camp des anciens oppresseurs, pensant à l’aspect matériel et financier, Taubira assure, avec panache, ironie et souvent mépris, que « ce n’est même pas la question essentielle ». A ses yeux, la question est d’abord éthique, philosophique.
Cependant, plutôt que d’en appeler à la compassion, à la sympathie des anciens oppresseurs, « il nous faut rester ensemble et porter ensemble toutes les fragilités du monde », invite l’ancienne Garde des Sceaux français.
Au final, « nous aussi nous réparons, parce que nous avons sublimé le malheur absolu, nous sommes les survivants obstinés, pugnaces, nous sommes surtout les résilients magnifiques. Et parce que nous nous sommes réparés, nous sommes capables de réparer le monde », conclut-elle.
TRUMP DOIT-IL S'INQUIÉTER DE LA VICTOIRE DÉMOCRATE AUX ÉLECTIONS LOCALES ?
René Lake analyse depuis New-York, le succès des Démocrates aux scrutins partiels de mardi, et ouvre des perspectives à propos de leurs incidences sur la procédure de destitution engagée contre le président américain
Elections partielles mardi dans quatre Etats américains. Pour la première fois en 25 ans, les démocrates ont repris le contrôle des deux chambres de l'Assemblée de la Virginie. Dans le Mississippi, le candidat républicain Tate Reeves a remporté le poste de gouverneur.
L'analyste politique René Lake décrypte sur VOA Afrique, les enjeux de cette triomphe démocrate dans un contexte marqué par l'accélération de la procédure de destitution engagée contre Donald Trump.