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22 juillet 2025
«JE VOUS INVITE À LA PRO-ACTIVITÉ EN PERSPECTIVE DE L’EXPLOITATION PETROLIÈRE ET GAZIÈRE»
Le président de la République, Macky Sall, a rendu hommage aux vaillantes Forces de défense et de sécurité hier, jeudi 7 novembre, à l’occasion de la célébration de la Journée des Forces armées
Le président de la République, Macky Sall, a rendu hommage aux vaillantes Forces de défense et de sécurité hier, jeudi 7 novembre, à l’occasion de la célébration de la Journée des Forces armées. Macky Sall les a exhortées à s’inscrire dans la dynamique d’innovation et de synergie d’actions pour amoindrir les risques de surprise.
Satisfait des actions multidisciplinaires menées par les Forces de défense et de sécurité sur toute l’étendue du territoire national à l’endroit des populations, le président de la République, Macky Sall, se veut proactif en perspective de l’exploitation pétrolière et gazière. Et, sous ce rapport, il a invité les Forces de défense et de sécurité à plus d’innovation et d’adaptation aux défis relatifs à la déréglementation climatique, aux enjeux environnementaux et sécuritaires en perspective de l’exploitation du pétrole et du gaz.
Sur ce, il dira: «la Marine nationale et l’Armée de l’air doivent élargir leurs compétences stratégiques et opérationnelles dans la perspective de l’exploitation prochaine du gaz et du pétrole offshores». Il présidait hier, jeudi, à l’Etat-major du Camp Dial Diop, la Journée des Forces armées sous le thème: «Le rôle des Forces armées dans la gestion des pandémies et catastrophes».
Un sujet actuel et instructif, selon le chef suprême des Armées qui ajoutera: «j’invite le commandement à intégrer d’avantages des modules de réaction en situation de crise dans les actions de formations. De surcroit des exercices de simulation doivent être régulièrement organisés pour optimiser la coordination du travail des différents acteurs civils et militaires. C’est cette cohésion et cette interopérabilité qui nous garantirons le succès en cas de survenance de catastrophe».
Poursuivant son propos, il fera noter ceci: «depuis mon accession à la magistrature suprême, en 2012, des mesures considérables ont été prises pour améliorer substantiellement la condition militaire et mettre à disposition des moyens modernes pour mener à bien les missions régaliennes confiées aux Armées…» Toujours selon lui, «aujourd’hui, certains aéronefs de l’Armée de l’air ainsi que des navires de l’Armée de mer ont été conçus pour être en mesure de participer à des opérations d’assistance et de secours à des populations en détresse ou à la lutte contre la pollution maritime».
ECOLES MILITAIRES SENEGALAISES : Macky Sall baptise trois promotions
Le chef de l’Etat, Macky Sall, a baptisé hier, jeudi, au camp Dial Diop, des promotions de l’Ecole militaire de santé (Ems), de l’Ecole nationale des officiers d’active (Enoa) et de l’Ecole des officiers de la Gendarmerie nationale (Eogn), lors de la cérémonie officielle de la Journée des Forces armées dont le thème est: «Le rôle des Forces armées dans la gestion des pandémies et catastrophes». Ainsi donc, la promotion de l’Ecole militaire de santé (Ems) a été baptisée au nom du colonel Mar Macodou Diouf. Pour l’Ecole nationale des officiers d’active (Enoa), c’est le nom du général Lamine Cissé qui lui a été donné. Enfin la promo de l’Ecole des officiers de la Gendarmerie nationale (Eogn) porte le nom du colonel Badara Niang.
ECOLES MILITAIRES SENEGALAISES : Macky Sall baptise trois promotions
Le chef de l’Etat, Macky Sall, a baptisé hier, jeudi, au camp Dial Diop, des promotions de l’Ecole militaire de santé (Ems), de l’Ecole nationale des officiers d’active (Enoa) et de l’Ecole des officiers de la Gendarmerie nationale (Eogn), lors de la cérémonie officielle de la Journée des Forces armées dont le thème est: «Le rôle des Forces armées dans la gestion des pandémies et catastrophes». Ainsi donc, la promotion de l’Ecole militaire de santé (Ems) a été baptisée au nom du colonel Mar Macodou Diouf. Pour l’Ecole nationale des officiers d’active (Enoa), c’est le nom du général Lamine Cissé qui lui a été donné. Enfin la promo de l’Ecole des officiers de la Gendarmerie nationale (Eogn) porte le nom du colonel Badara Niang.
REMISE D’INSIGNES DE LA MEDAILLE DE MILITAIRES BLESSES EN OPERATIONS : Amath Ndiaye, Amadou Makhtar Ba et Abdoulaye Ngom décorés
Lors de la Journée des Forces armées, célébrée hier jeudi au quartier Dial Diop à Dakar, le chef de l’Etat, Macky Sall, a remis respectivement des insignes de la Médaille de militaires blessés en opérations au sergent-chef Amath Ndiaye du 1er bataillon, au sergent Amadou Makhtar Bâ du bataillon de soutien du Génie et au caporal-chef Abdoulaye Ngom du bataillon de santé. Dans un document de la Direction de l’information et des relations publiques des Armées (Dirpa), transmis à la presse, il est dit ceci: «la Journée des Forces armées commémore la remise du drapeau national du premier régiment des tirailleurs sénégalais au premier bataillon d’infanterie du Sénégal, le 10 novembre 1960, "entérinant ainsi la date historique de l’accession à la souveraineté nationale", le 20 août 1960». Le document ajoute: «célébrée pour la première fois en 2004, à l’initiative du président de la République, cette date symbolique du 10 novembre sera désormais inscrite dans le calendrier républicain comme étant la Journée [des] forces armées».
TIVAOUANE COMMENCE A REFUSER DU MONDE
A 48 heures de la célébration de la naissance du Prophète (Psl), Maouloud 2019, Tivaouane commence à refuser du monde. Des centaines de milliers de talibés Tidianes ont rejoint la cité religieuse en cette journée de jeudi, coïncidant avec la fin du Bourd
De nos envoyés Spéciaux : Fatou NDIAYE, Mariame Djigo & Sidy BADJI (Photos) |
Publication 08/11/2019
A moins de 48 heures de la célébration de la naissance du Prophète (Psl), Maouloud 2019, Tivaouane commence à refuser du monde. Des centaines de milliers de talibés Tidianes ont rejoint la cité religieuse en cette journée de jeudi, coïncidant avec la fin du Bourd.
La cité religieuse de Tivaouane est le point de convergence de centaines de milliers de talibés Tidianes. Nombreux sont ceux qui viennent assister à la clôture de la dizaine de jours de louanges ou «bourd» dédiées au Prophète Mouhamed (Psl). Déjà, dès la sortie de ville de Thiès, les automobilistes sont obligés de ralentir leur course à cause des embouteillages. A l’entrée de la cité religieuse, on note d’incessants va-et-vient. Dans la ville, dès à présent, on commence à sentir l’ambiance du Gamou. Malgré l’interdiction, les conducteurs de motos Jakarta arrivent en masses, souvent accompagnés de coups de klaxon. Trouvée à côté de la Zawiya El Hadj Malick Sy, Ramata Ndiaye préfère assister à la clôture du Bourd. «Je rends grâce à Dieu. Chaque année, je viens assister à la clôture du Bourd», confie la Lougatoise. Tout de blanc vêtue et chapelet à la main, elle précise devoir rentrer à Louga juste après. Moussa Sarr, jeune homme d’une trentaine d’année embouche la même trompette. «Je suis venu avec les membres de mon Dahira. Eux ils vont attendre le Gamou, mais moi je vais rentrer demain matin (aujourd’hui) incha-Allah. Le Bourd me comble de grâce et de bonheur», a laissé entendre le Saint-louisien.
DISPOSITIF SECURITAIRE DE LA POLICE POUR LE GAMOU DE TIVAOUANE : 2086 éléments mobilisés et 75 déjà arrestations
Pour l’édition 2019 du Maouloud à Tivaouane, la Police nationale a mobilisé 2086 éléments. 75 personnes sont déjà arrêtées dont les 32 ont été déférées au parquet. Les infractions visées sont le vol, l’ivresse sur la voie publique, la détention de faux billets de banque et la vérification de pièces d’identité. Pour le moment, les limiers ont enregistré 6 accidents dont un mortel. L’annonce est du directeur de la Sécurité publique, le Contrôleur général de Police Abdoulaye Diop qui a fait face à la presse hier, jeudi 7 novembre, dans la cité religieuse.
Le Contrôleur général de Police a ainsi rappelé l’ensemble des dispositifs mis en place dans le cadre du Gamou. «Il y a eu d’abord les opérations pré-Gamou ensuite la seconde phase va se dérouler en trois étapes: la gestion d’avant Gamou, la gestion du Gamou proprement dit et la gestion post-Gamou. Et ces opérations de police ont démarré il y a de cela quelques jours», a fait savoir Abdoulaye Diop. A l’en croire, ces opérations vont se poursuivre tout au long de l’évènement. Mieux, a-t-il ajouté, «ces différents dispositifs ont un point de jonction et un centre de décision et de commandement qui est articulé en poste de commandement opérationnel au niveau du Commissariat de Tivaouane».
Les effectifs engagés vont exercer aussi bien des missions de police urbaines, de sécurité routière et de police judiciaire, dixit Abdoulaye Diop. Pour éviter les accidents, il a appelé les conducteurs à faire preuve de vigilance, à se conformer au Code de la route, à accorder une importance particulière à l’événement et à éviter certains comportements sur les routes pour éviter les accidents.
COUVERTURE DU MAOULOUD A TIVAOUANE : La Bnsp mobilise 427 hommes et 55 véhicules
La Brigade nationale des Sapeurs-pompiers (Bnsp) a débuté ses activités d’assistance aux pèlerins de la cité religieuse de Tivaouane. Pour l’occasion, informe le chargé de l’information et des relations publiques pour l’évènement, le capitaine Mamadou Diagne, 427 éléments et 55 véhicules ont été mobilisés. Un déploiement qui inclut un dispositif central à Tivaouane et ses environs et un dispositif secondaire à Thienaba. Les équipes de Tivaouane et de Thienaba composent le premier échelon d’intervention. La deuxième composition des Sapeurs-pompiers est faite sur les axes qui mènent à Tivaouane et à Thienaba. A côté, fait remarquer le capitaine Mamadou Diagne, il y a un dispositif sur l’autoroute à péage notamment de Dakar à Toglou et de Toglou à Khombole. Le troisième échelon d’intervention est composé de huit unités dont celui de Tivaouane. Pour l’heure, la brigade ne rentre pas de difficultés majeures dans leur intervention et n’a enregistré qu’un seul accident qui n’a pas causé de perte en vie humaine. Ce qui qui s’expliquerait, selon le capitaine Mamadou Diagne, par le fait que le Gamou est célébré dans de nombreuses localités.
OUSMANE SONKO A TIVAOUANE : «Notre ambition présidentielle n’est pas une fixation»
A deux jours de la célébration de la naissance du Prophète (Psl), Maouloud 2019, le ballet des hommes politiques se poursuit dans la cité religieuse de Tivaouane.
Après Idrissa Seck, Abdoul Mbaye et Madické Niang, en plus du chef de l’Etat Macky Sall, c’était autour du président du Pastef/ Les Patriotes, Ousmane Sonko, de venir effectuer son «ziar» auprès des autorités religieuses à Tivaouane hier, jeudi 7 novembre. Il a été reçu par Serigne Mbaye Sy Abdou. Devant le guide religieux, le candidat malheureux à la dernière élection présidentielle est revenu sur les raisons de son engagement politique. «Notre ambition présidentielle n’est pas une fixation pour nous, mais c’est une preuve pour notre amour du pays», a déclaré Ousmane Sonko.
Poursuivant son propos, il a sollicité des prières pour la paix au Sénégal. «Nous sollicitons des prières pour nous et pour le pays. Mais si c’est bon pour moi et que c’est mauvais pour le pays, que mes prières ne soient pas acceptées. Si ce n’est meilleur pour moi et que c’est mieux pour le pays, qu’elles soient exaucées. Maintenant, si c’est bon pour tous, c’est encore mieux», a laissé entendre le président du parti Pastef/ Les Patriotes.
Ousmane Sonko a aussi profité de l’occasion pour rendre un hommage au propulseur de la confrérie «Tidianiya» au Sénégal, El Hadj Malick Sy. «Au Sénégal, à chaque fois qu’on parle de Maouloud, on pense forcément à El Hadj Malick Sy», a souligné Ousmane Sonko.
DÉJÀ DEUX MORTS SUR LA ROUTE DU GAMOU
Un accident de la circulation s’est produit entre Kébémer et Tivaouane, faisant 1 mort et 4 blessés. Un choc qui fait grimper le nombre de morts sur la route du Gamou, célébrant la naissance du Prophète Mohammed (PSL).
Un accident de la circulation s’est produit entre Kébémer et Tivaouane, faisant 1 mort et 4 blessés. Un choc qui fait grimper le nombre de morts sur la route du Gamou, célébrant la naissance du Prophète Mohammed (PSL).
En effet, un accident, qui s’est produit plus tôt, aux environs de 18 heures, sur la route de Rao, à Saint-Louis, a fait un mort et 8 blessés dont 4 dans un état grave. Un bus en partance pour Tivaouane est entré en collision avec un véhicule 4X4.
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REVUE DE PRESSE ZIKFM
L'essentiel de l'actualité de ce vendredi 8 novembre avec El Hadji Ahmed Aidara
L'essentiel de l'actualité de ce vendredi 8 novembre avec El Hadji Ahmed Aidara
«L’EXAMEN A COUTE PLUS DE 3 MILLIARDS FCFA », SELON SOSSE NDIAYE
Cette enveloppe devrait être revue à la hausse car le nombre de candidats pour cette évaluation nationale est estimé entre 160 000 à 164 000 candidats, contre 159 386 candidats l’année dernière.
3 milliards 600 millions FCfa. C’est le coût global dégagé par l’Etat du Sénégal pour l’organisation du baccalauréat 2019. Cette enveloppe devrait être revue à la hausse car le nombre de candidats pour cette évaluation nationale est estimé entre 160 000 à 164 000 candidats, contre 159 386 candidats l’année dernière.
Pour un effectif de 159 386 candidats attendu, ils sont finalement 148 336 présents à l’examen du baccalauréat général en 2019, répartis dans 371 centres d’examen, en plus des 68 centres secondaires et 510 jurys. L’Office du Baccalauréat a mobilisé 8200 correcteurs, 673 présidents de jury y compris l’éducation physique, 840 examinateurs des épreuves physiques, 6 mille secrétaires de jury et 16 mille surveillants et 3 millions de copies. L’Office a mobilisé également 32 mille agents pour l’édition 2019, de l’épreuve anticipée de la philosophie aux épreuves physiques et facultatives en passant par les autres épreuves. Cette énorme opération a coûté 3 milliards 600 millions FCfa à l’Etat du Sénégal. C’est en tout cas le chiffre transmis par le directeur de l’Office du Bac, Sosse Ndiaye, dans un entretien qu’il nous a accordé.
23 500 FCFA PAR CANDIDAT, LA PALME AUX SERIES TECHNIQUES
Pour un bon déroulement de cette évaluation nationale, chaque candidat, toutes séries confondues, 80% issus des séries littéraires ; 17% des séries scientifiques et 2% pour les séries techniques, devra coûter en moyenne 23 500 FCfa à l’Etat. Ce coût moyen par candidat cache une disparité. Ainsi, selon le directeur Sosse Ndiaye, les séries techniques ont beaucoup plus d’exigences et l’organisation y est plus onéreuse que pour les autres séries. Alors qu’ils ne représentent que 2% de l’effectif global des candidats, les 3582 candidats des séries T1, T2, G et STEG ont composé sur un effectif initial de 3740 inscrits en 2019. Le taux global de réussite est de 56,7% des présents, soit 2030 admis. 204 candidats sont admis avec mention dont une Très bien et 26 mentions bien.
UNE ARDOISE PLUS CORSEE
L’enveloppe dégagée pour l’organisation de cette évaluation du premier diplôme universitaire, devrait cependant être revue à la hausse. Le nombre de candidats va connaître une légère augmentation. Pour la prochaine session, il est attendu entre 160 000 à 164 000 candidats, sauf évolution stochastique, dira le directeur de l’Office. Selon Sosse Ndiaye, ces candidats seront répartis dans 17 séries. «Présentement, la réglementation autorise 20 séries. Toutefois, 3 de ces séries (F6, S1-AR et S2-AR) ne feront probablement pas l’objet de candidatures », explique-t-il. Par conséquent, l’organisation nécessitera plus de moyens, notamment en logistiques, énergie et compétences, que les éditions précédentes.
EN VARIATION RELATIVE, LE POIDS DES SERIES S&T A BAISSE DE 14 POINTS
Alors que le gouvernement a pris des mesures fortes dans le sens de la promotion des Sciences et techniques à travers les décisions présidentielles relatives aux Assises de l’Education et des Concertations nationales sur l’avenir de l’Enseignement supérieur, il n’en demeure pas moins que la promotion de la culture scientifique n’a pas encore atteint les résultats escomptés. L’écart entre les effectifs des séries littéraires et scientifiques et technique (S &T) est pratiquement resté intact, en dépit des efforts jusqu’ici fournis. Le directeur Sosse explique : En 2012, le nombre de candidats en S &T était de 24 288 (26.30%). A la dernière session (2019) ils étaient au nombre de 30 622 (19.08%). Dans l’absolu, le nombre de candidats des séries S&T a plus que doublé durant les 15 dernières années. Mais, dit-il, en variation relative, le poids de ces séries S&T a baissé de 14 points de pourcentage dans la même période en passant de 33% en 2005 à 19.08% en 2019 ». Autrement dit : le déséquilibre entre les filières scientifiques et technologiques et celles dites littéraires est au profit de ces dernières.
L’OFFICE FACE AU DEFICIT DE PERSONNEL
L’Office du baccalauréat connaît un déficit criant en personnel. A l’occasion des préparatifs du dernier baccalauréat, Sosse Ndiaye affirmait ceci : nous sommes qu’une trentaine de titulaires à l’Office. Toutes les étapes du processus nécessitent une mobilisation des ressources humaines. Nous avons en tout 32 mille agents que 2 membres de l’Office du bac mobilise et gère. C’est la division de la planification, études et statistiques ». Ainsi, il existe un besoin réel de ressources humaines.
« Au moment où les effectifs montent en flèche et où le nombre de séries augmente, l’effectif du personnel de l’Office diminue avec les départs à la retraite de fonctionnaires détachés du ministère de l’Education nationale », soutient Sosse Ndiaye. Non sans relever : « le déficit en ressources humaines dans ce ministère rend difficile le remplacement de cette catégorie d’agents de l’Office du Baccalauréat ». Comment fait alors l’Office du Bac ? Sosse informe que l’Office s’appuie sur des agents prestataires pour faire face à la charge de travail ».
LE SUTSAS APPELLE A LA SAUVEGARDE DU PATRIMOINE
Après une élection «controversée» de son secrétaire général, le Sutsas a tenu hier, un point de presse pour appeler à la sauvegarde de son patrimoine national, à la sérénité et au calme à l’endroit des frustrés après le vote.
Après une élection «controversée» de son secrétaire général la semaine dernière, le Sutsas a tenu hier, jeudi 07 novembre, un point de presse pour appeler à la sauvegarde de son patrimoine national, à la sérénité et au calme à l’endroit de ceux qui auraient ressenti de la frustration après le vote. Les partisans de Mballo Dia Thiam qui a rempilé ont soutenu, la démocratie étant la loi de la majorité dans nos prises de décisions dans le respect de la minorité.
Mballo Dia Thiam a rempilé pour le poste de secrétaire général du Syndicat unitaire des travailleurs de la santé et de l’action sociale. Une réélection qui a été contestée par certains de ces pairs. Pour apaiser la situation, le bureau exécutif national du Sutsas a tenu un point de presse hier, jeudi, appelant à la sauvegarde de leur patrimoine national, à la sérénité et au calme à ceux qui auraient ressenti de la frustration après le vote.
Selon Ali Nabedé, Secrétaire national chargé de la communication, « la démocratie est la loi de la majorité et nos prises de décisions se font dans le respect de la minorité ». Ce dernier a aussi renseigné sur la composition des membres du Ben : « ceux qui réclamaient un rajeunissement ont été bien servis car 46 des 51 membres du BEN sont constitués de jeunes, soit un taux de rajeunissement de 90,19%, bien que cela ne soit pas une obligation car toutes les générations sont d’égale dignité et aucun argument légal ne pourrait justifier l’exclusion d’une catégorie ».
Quant à la représentation régionale au nouveau BEN, le Sutsas a déclaré que 12 des 14 régions ont obtenu au moins un poste électif dans le bureau et pour les deux régions qui avaient « boudé » (Thiès et Matam), leurs secrétaires généraux deviennent des membres es-qualité du BEN et siégeront en même temps que les autres avec les mêmes droits et prérogatives que les élus. « Au total, malgré cette campagne de diabolisation, de dénigrement et de désinformation, le nouveau BEN issu du 9ème Congrès ordinaire des 02 et 03 novembre 2019, a été légalement et démocratiquement élu avec un maillage territoire national », a déclaré M. Nabedé.
S’agissant des perspectives, le Sutsas s’est engagé à faire encore siens « le recrutement dans la Fonction publique, le renouvellement des contrats, le système indemnitaire, la formation continue, les intégrations dans les statuts respectifs, l’application de la loi d’orientation sociale et l’élaboration de la loi d’orientation familiale, les comités de développement sanitaires (CDS), le financement de la santé, le plateau technique et la dette hospitalière »
DE NOUVELLES DECISIONS PRISES PAR L’ITFC
La (ITFC), membre du groupe de la BID, et ses partenaires envisagent de nouvelles initiatives dans le cadre du programme « Arab-Africa Trade Bridges (AATB) » pour renforcer les secteurs tels que l’agriculture, les énergies et les industries
La Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC), membre du groupe de la Banque Islamique de Développement (BID), et ses partenaires envisagent de nouvelles initiatives dans le cadre du programme « Arab-Africa Trade Bridges (AATB) » pour renforcer les secteurs tels que l’agriculture, les énergies et les industries.
L’annonce a été faite hier, jeudi 7 novembre, à l’occasion de la deuxième réunion annuelle du conseil d’administration de l’AATB se tenant à Dakar du 6 au 8 novembre. Les nouvelles initiatives annoncées par le directeur général de l’ITFC, Hani Salem Sonbol sont entre autres : une intégration régionale tirant parti de la zone de libre-échange continentale africaine, un renforcement des chaines de valeur mondiales notamment dans l’agriculture et des plateformes numériques pour un meilleur réseautage.
Le programme AATB est axé sur les secteurs clés que sont l’agriculture et ses industries connexes comme les textiles, l’industrie de la santé dont les produits pharmaceutiques, les infrastructures et les transports, la pétrochimie, les matériaux de construction et la technologie, selon le ministre de l’Economie, du plan et de la coopération et gouverneur de la BID Amadou Hott.
«L’agriculture, les énergies et les industries sont les secteurs phares du projet. L’énergie est le secteur central sans lequel, sans son développement tous les secteurs ne peuvent prospérer. Pour l’agriculture et les industries, c’est extrêmement important parce que, pour nous c’est une opportunité de créer plus d’emplois, mais également avoir la valeur ajoutée en industrialisant le plus possible les produits locales». Et le directeur de l’ITFC de rajouter que « l’impact de ce programme sera plus ressenti dans les secteurs de la fabrication, des intrants agricoles, de la santé et de l’industrie pharmaceutiques».
POURQUOI SOULEYMANE NDÉNÉ NDIAYE N’A PAS RÉPONDU À LA CONVOCATION DU JUGE
Joint par LeQuotidien, le Premier ministre du dernier gouvernement de Wade avant la défaite à la présidentielle de 2012, soutient qu’il en a le plein droit.
Souleymane Ndéné Ndiaye refuse de déférer à la convocation du Doyen des juges d’instruction dans l’affaire Petro-Tim. Joint par LeQuotidien, le Premier ministre du dernier gouvernement de Wade avant la défaite à la présidentielle de 2012, soutient qu’il en a le plein droit. Ce, qu’il s’agisse du Doyen du juge ou de qui que ce soit d’autre si la convocation n’a pas d’objet.
« Je suis un ancien Premier ministre et un avocat, explique-t-il. J’ai reçu, via mon Secrétariat, une convocation sans objet. Raison pour laquelle, je ne peux pas y répondre ».
S’agissant de sa convocation dans le cadre de l’enquête menée par la Division des investigations criminelles (DIC) suite à l’appel à témoin lancé par le Procureur de la République, dans le même dossier, Souleymane Ndéné Ndiaye dit « (avoir) répondu car les enquêteurs de la DIC ont été courtois. Avant le jour J, ils m’ont rappelé pour la convocation avant de s’excuser du dérangement ».
Si l’ancien Premier ministre est le grand absent de la quatrième journée d’audition, Samuel Sarr et Socé Ndiaye, eux, ont été entendus par le juge.
Dakar, 8 nov (APS) - Plusieurs quotidiens parvenus vendredi à l’APS sont déjà plongés dans l’air du gamou devant être célébré dans la nuit de samedi à dimanche, un sujet qui n’élude pourtant pas d’autres thématiques de l’actualité liées notamment à la politique.
L’Observateur, dans un "cahier spécial" consacré au gamou, une manifestation annuelle commémorant l’anniversaire de la naissance du Prophète Mohammed (PSL), revient sur les "figures secrètes de la tidjaniya" sénégalaise.
Le journal contre ainsi l’histoire de "l’homme qui a dirigé la prière mortuaire de Maodo", El Hadj Malick Sy en l’occurence, un des propagateurs de la tidjaniya au Sénégal qui a initié l’organisation du gamou à Tivaouane.
Il fait aussi des "révélations sur le +Siroul Akbar+, le grand mystère de la Fayda de Baye Niass", évoque "Ngouda Mboup et les corvées d’eau mystiques pour El Hadj Malick ( Sy)’’.
Le Témoin quotidien profite de cet évènement pour amener ses lecteurs à la découverte de Tivaouane, Thiénaba, Ndiassane, Pire, Keur Mame El Hadj, "foyers ardents de la tidianya sénégalaise".
"Des centaines de milliers de fidèles convergent depuis quelques jours vers les villes saintes de Tivaouane, Ndiassane, Thénaba, Keur Mame El Hadj Ndiéguène, entre autres foyers religieux, pour participer au Maouloud célébrant l’anniversaire de la naissance du Prophète Mouhammad (PSL)", écrit le journal.
"Déjà, ajoute-t-il, comme lors des éditions précédentes, prières et louanges dédiées au Sceaux des Prophètes (PSL) rythment la vie dans ces sanctuaires de l’islam qui commencent à connaître de fortes affluences de fidèles venus des quatre coins de la sous-région et d’ailleurs pour la célébration du gamou prévu ce samedi 9 novembre".
Tivaouane, par exemple, refuse déjà du monde, avec la fin du "Bourd" hier jeudi, rapporte Sud Quotidien. Il signale que la police a déjà mobilisé 2096 éléments et souligne que 75 personnes ont été déjà arrêtées.
Walfquotidien note que les disciples tidjanes venus de pays étrangers vont "à l’assaut" de Médina Baye, la cité religieuse de Kaolack, ville du centre du Sénégal. "Nigérians, Nigériens ou encore Mauritaniens se bousculent à Médina Baye", écrit le journal.
La politique fait pourtant la Une du même journal, qui revient sur le report des élections locales initialement prévues le premier décembre prochain. "Quand l’opposition fait le jeu de Macky (Sall)", affiche Walfquotidien.
"En validant les reports successifs des élections locales, l’opposition fait, inconsciemment ou pas, l’affaire du président Macky Sall. Ce dernier va en effet profiter de ces reports pour finir ses chantiers et mieux armer ses élus locaux", écrit le journal.
Enquête constate la montée en puissance de l’ancienne Première ministre Aminata Touré, qui a quitté la tête du gouvernement pour devenir envoyée spéciale du chef de l’Etat avant d’être promue récemment à la tête du Conseil économique, social et environnemental (CESE).
Depuis, elle "mène tambour battant sa révolution économique, sociale et environnementale à la tête du CESE", une "hyperactivité (qui) fait l’objet d’une surveillance accrue dans son camp", si l’on en croit Enquête.
"Bien qu’éludé par le parti au pouvoir, ajoute Enquête, le débat sur la succession du président de la République Macky Sall reste au cœur du débat public. Agissant plus qu’elle ne parle, Aminata Touré émerge de plus en plus dans le pool des potentiels prétendants".
Dans le même temps, dans le but de "vendre ses réalisations", le président Sall "exige un monitoring mensuel aux DG et ministres", affirme L’As, Le Quotidien rapporte, sur un autre sujet politique véritable devenu serpent de mer, que le comité des droits de l’homme des Nations unies "ne lâche pas le Sénégal" aux sujet de Karim Wade et Khalifa Sall.
Le journal se fait ainsi l’écho des "observations finales" du 9e rapport période de cette entité des Nations unies sur le Sénégal, "(...) une kyrielle de reproches plutôt que de simples constations".
"Le comité des droits de l’Homme des Nations unies est +préoccupé+ par le fait que la décision du Conseil constitutionnel intervenue le 20 janvier 2019, +n’ait pas tenu compte des constatations et a invalidé la candidature+ de Karim Wade" à la présidentielle de février dernier, "au motif qu’il avait été condamné", écrit Le Quotidien.
"De même (...) l’organe s’étonne que Karim et Khalifa Sall ne puissent pas, en pratique, +exercer leur droit de vote, ni être éligibles", leur déchéance de leurs droits civiques n’ayant "+pas une limite temporelle+", indique ce journal.
Karim Wade et Khalifa Sall ont été condamnées à des peines de prison respectivement pour notamment enrichissement illicite et escroquerie sur deniers publics, dans deux affaires séparées. Ils ont toujours dénoncé ces affaires comme une cabale visant à contrecarrer leurs ambitions politiques et n’ont pu par exemple participer à la dernière présidentielle en raison de l’invalidation de leurs candidatures.
L’Observateur, également, revient sur les observations du comité des droits de l’Homme des Nations unies, qui "ne lâche toujours pas l’Etat du Sénégal". "L’invalidation des candidatures de Karim Wade et Khalifa Sall hante toujours le régime de Macky Sall", souligne le journal via sa manchette.
Dans son rapport portant sur ses observations finales concernant le 5e rapport périodique sur le Sénégal, "il s’est encore attaqué aux autorités étatiques. A la délégation sénégalaise à Genève, le comité a exprimé toute sa désolation relativement à l’invalidation de la candidature de Karim Wade et de Khalifa Sall, à la dernière présidentielle".
Concernant la Journée des forces armées, commémorée mercredi, Le Soleil retient surtout la construction des armées à la construction nationale, un point mis en exergue par le président Macky Sall lui-même, dont les propos font la Une du journal.
Dionne déchire la dérogation signée par Maxime
Hier déjà, «L’As» parlait du malaise installé au Palais de la République avec l’éviction controversée de Mamadou Bopp, un proche de Maxime Jean Simon Ndiaye de son poste de chef du parc de la Présidence par la toute puissante Directrice des Moyens Généraux (Dmg) Awa Ndiaye Diaw. Mais surtout du fait que cette nomination ne serait pas règlementaire d’autant plus que Bopp a été nommé par arrêté du président de la République. Dans le même article, l’on soulignait que cela s’est passé au nez et à la barbe de Mohammed Boun Abdallah Dionne ministre d’Etat secrétaire général de la Présidence. Nos sources, qui s’étonnent du silence de Dionne, signalent par ailleurs un autre cas qui ne manquera pas de susciter des commentaires sur les relations entre l’ancien Premier ministre et son prédécesseur au secrétariat général de la Présidence de la République. D’après nos informations, le ministre de la Famille avait émis le souhait de nommer l’ancien directeur de la Protection de l’enfance, Alioune Sarr, Conseiller technique numéro 4. Pour ce faire, elle devait disposer d’une dérogation spéciale. Ce qu’elle a obtenue du Secrétaire général du Gouvernement, Maxime Jean Simon Diouf. Un document qui devait permettre à Alioune Sarr de se consoler de ce poste après la dissolution de (sa) direction dans une autre plus grande confiée à Niokhobaye Diouf. D’après nos sources, Mohammad Dionne a simplement bloqué la dérogation pour on ne sait encore quelle raison. Quoi qu’il en soit, au ministère de Ndèye Sali Diop Dieng, les commentaires vont bon train. On soupçonne une brouille entre Maxime Jean Simon Ndiaye et Mouhamad Dionne. «Dionne est un homme de paix. Il doit avoir une explication, mais je ne pense pas qu’il y ait brouille. De toutes les façons, si Dionne l’a abrogé, c’est sans doute le Président Macky Sall qui le lui a demandé», confie un proche de l’ancien Premier ministre câblé par «L’As»
Saisie de 660 kilogrammes de chanvre indien
La lutte contre le trafic de drogue s’intensifie. Les forces de défense et de sécurité sont sur le quai vive. Une vigilance qui est payante, puisque les trafiquants tombent chaque jour dans leurs filets. En effet, la Direction de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (Ocrtis) a procédé à une importante saisie de chanvre dans les régions de Thiès et de Kédougou. Dans la nuit du 06 au 7 novembre 2019, la brigade régionale des stupéfiants de Thiès a effectué une saisie de 660 kilogrammes de chanvre indien à Nianning. La drogue était convoyée par trois charretiers qui ont été appréhendés. La Direction des relations publiques de la Police renseigne aussi que la brigade régionale des stupéfiants a interpellé deux individus à Moussala dans le département de Saraya. Ils avaient un kilogramme et dix cornets de chanvre indien de type marron. L’un des présumés trafiquants est réputé être un des barons du secteur de Moussala.
Un enfant de 7 ans tué par camion à Fass Mbao
Un camion citerne travaillant aux chantiers du Train Express Régional (TER) à tué, hier un enfant de sept ans, à Fass Mbao à la rue Mame Diarra Bousso. Selon des témoins, l’enfant qui conduisait un vélo au milieu de la rue est tombé avant de se retrouver sous le camion qui passa sur le gamin qui meurt sur le coup. Le conducteur du camion est allé directement au commissariat de Police de Sicap Mbao pour en informer la Police. À noter que des déviations ont été créées à cause des travaux du TER. Ce qui fait que les voitures surtout des taxis clandos passent devant les habitations.
Moustapha Cissé Lô fuit le débat sur le 3e mandat
Moustapha Cissé Lô ne sera pas le prochain sur la liste des victimes du débat sur l’éventuel 3e mandat. Interpellé par nos confrères de seneweb sur la question, le premier vice-président de l’Assemblée nationale décide de respecter la consigne de son parti. «Je ne parle pas de ça», coupe net le président du Parlement de la Cedeao à sa sortie du domicile du Khalife général des Tidianes, Serigne Mbaye Sy Mansour.
Une collision fait un mort et 8 blessés à Rao
Un accident s’est produit hier vers 18 heures à hauteur de Rao sur la RN2. Un bus est entré en collision avec une voiture 4x4. Le bilan fait état d’un mort sur le coup et huit blessés, dont quatre dans un état grave. Selon le lieutenant Lô du détachement des sapeurs-pompiers de Saint-Louis, les blessés ont été évacués au centre hospitalier régional de Saint-Louis.
Ndongo Diao et Daniel Goumalo Seck renvoyés au 21 novembre
La Chambre de discipline financière de la Cour des comptes a ordonné le renvoi du procès de Ndongo Diao et Daniel Goumalo Seck au 21 novembre prochain, comme l’avait réclamé leur avocat Me Ousmane Sèye absent du prétoire. Les deux anciens Directeurs généraux de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) qui ont clamé leur innocence, n’ont toujours rien livré sur le « dossier judiciaire relativement au scandale de 10 milliards à l’Artp», selon un rapport de l’Inspection générale d’Etat), entre 2005 et 2012. Les mis en cause seront jugés « pour des manquements dans le cadre de passations de marchés sans publicité suffisante par entente directe sans preuve», nous indique la même source.
Témoignages de Alioune Badara Bèye sur Mimi Touré
La présidente du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE), Aminata Touré a présidé hier la cérémonie d’ouverture de la 27e édition de la journée internationale de l’Écrivain Africain. Le président de l’Association des Ecrivains du Sénégal,Alioune Badara Bèye n’a pas tari d’éloges à l’endroit de l’ancienne Premier ministre. Alioune Badara Bèye a salué «la grande Linguère sénégalaise qui a accepté de présider la cérémonie d’ouverture de la 27eédition. A l’en croire, l’ancienne Envoyée spéciale du président de la République «a consacré toute sa vie à la quête d’un mieux-être, d’un mieux devenir de ses compatriotes doublé d’un amour viscéral pour les droits humains et les acquis de la société civile.
4 étudiants interpellés à l’Université de Bambey
Ça a chauffé hier à l’université Alioune Diop de Bambey. Le Recteur, Mahy Diaw a soufflé sur les braises en faisait une réquisition aux forces de l’ordre. Ce qui a rendu inéluctables les affrontements entre forces de l’ordre et étudiants puisqu’ils occupent ensemble le campus social. Les deux camps se sont frottés hier et quatre étudiants ont été interpellés, d’après Oumar Diallo Diouf, délégué de l’amicale. Les étudiants avaient barricadé l’accès au campus parce qu’ils sont choqués par la réquisition du Recteur aux forces de l’ordre pour étouffer leurs mouvements d’humeurs. Les étudiants ont décidé de s’opposer à l’accès au camp à tous les travailleurs jusqu’à satisfaction de leurs doléances. Il n’est pas question qu’on travaille alors qu’ils n’ont pas repris les cours. Ils veulent paralyser l’administration. Mais il fallait compter avec les forces de l’ordre qui sont intervenues rapidement pour les disperser. Les délégués sont en train de peaufiner une stratégie de riposte. Ils demandent au Recteur d’assumer tout ce qui adviendra pour avoir autorisé les forces à rentrer dans le campus.
Qui de Bibi Baldé et ou de Mame Boy Diao est le parrain du tour du Sénégal?
Le Directeur de la Poste et maire de Kolda est le parrain de la 18e édition du tour du Sénégal de cyclisme. Le coup d’envoi sera donné à Kolda dimanche prochain. Le Directeur Général de la Poste Abdoulaye Baldé invite les populations à accompagner ces sportifs. Pour sa part, le Directeur des Domaines, Mame Boy Diao dit être le parrain du même évènement. Sur sa page facebook, il annonce que la journée de dimanche sera marquée par l’étape Kolda-Ziguinchor sur la RN6. A l’en croire, c’est une belle occasion pour la Casamance de partager ce moment d’allégresse en communiant avec les cyclistes. Le lundi, les athlètes feront le chemin inverse à savoir Ziguinchor-Kolda avant de rallier le nord du Sénégal. Mame BoyDiao lance un appel aux populations koldoises pour un accueil exceptionnel à la fédération de cyclisme.
Atepa présente son grand projet à l’UA
La Fondation économique Inde Afrique a été présentée hier au siège de l’Union Africaine (UA) à Addis Abéba par leurs initiateurs en l’occurrence Pierre Atepa Goudiaby et Ratina Velu. Dans un communiqué parvenu à «L’As», Pierre Goudiaby Atepa rappelle que l’Inde compte plus de cinquante millions de Petites et Moyennes Entreprises (PME) dont l’expertise en matière de transfert des technologies est bénéfique pour les entreprises africaines et indispensables à la Révolution industrielle de l’Afrique. Le célèbre architecte en a profité pour présenter son grand projet «la nouvelle route de l’acier et de l’aluminium» pour la promotion de l’Industrialisation de l’Afrique à partir de la transformation du minerai de fer et de la bauxite. L’assistance était composée d’ambassadeurs des 55 pays africains membres de l’Union Africaine et de l’Ambassadeur de l’Inde à l’Union Africaine.
30 milliards pour la campagne arachidière
Le ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération a signé jeudi avec la Société islamique internationale de financement du commerce (ITFC, en anglais), une convention de financement d’un montant de 30 milliards de francs CFA pour le financement de la campagne de commercialisation arachidière 2019-2020, écrit l’Aps. Cette convention de financement a été signée par le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, et le directeur général de la Société internationale islamique de financement du commerce, Hani Salem Sonbol. «Nous avons signé les accords et d’ici la fin du mois, la Sonacos pourra disposer de ces sommes pour faire face à l’achat de l’arachide auprès des producteurs», a annoncé M. Hott, en présence de Modou Diagne Fada, directeur général de la SONACOS, la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal. Selon le ministre, «il ne reste qu’à fixer la date du démarrage de la campagne (de commercialisation de l’arachide) et le prix au producteur». La signature de cette convention de financement va permettre à la SONACOS d’être «sereine» et de pouvoir aller. Hani Salem Sonbol a salué les efforts fournis par le Sénégal avant de devenir membre du Conseil de gouvernance du programme des fonds commerciaux arabo-africains, lancé en 2016, et dont l’ambition est de contribuer à dynamiser le commerce intra-OCI et au développement des opportunités commerciales entre les régions arabe et africaine.