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10 octobre 2025
LE GENERAL JEAN BAPTISTE TINE «DOPE» SES TROUPES
Devant un parterre d’invités, des anciens Gendarmeries et des autorités, le Général Jean Baptiste Tine a réitéré l’engagement de la Gendarmerie pour le maintien de la sécurité dans le pays.
Le Général de Division Jean Baptiste Thiathie Tine, le patron de la Gendarmerie, a livré sa recette pour une «année de sécurité» dans le territoire sénégalais, en 2020. C’était lier, mercredi 8 janvier 2020, lors de la traditionnelle cérémonie de présentation des vœux du personnel au Haut-commandant de la Gendarmerie nationale et Directeur de la Justice militaire, à la caserne Samba Dièry Diallo de Colobane.
Le personnel de la Gendarmerie nationale renouvelé son allégeance au Général de Division Jean Baptiste Thiathie Tine hier, mercredi 8 janvier. C’était lors de sa traditionnelle cérémonie de présentation des vœux au Haut-commandant de la Gendarmerie nationale et Directeur de la Justice militaire organisée à la caserne Samba Dièry Diallo de Colobane. Un prétexte pour le Haut-commandant de la Gendarmerie nationale et Directeur de la Justice militaire, le Général Jean Baptiste Tine, d’inviter le général Haut-commandant en second de mettre en place une commission chargée d’étudier les voies et moyens de bâtir une relation «gagnant-gagnant» entre la Gendarmerie nationale et l’ANGRS, «au tour des trois thématiques de l’appui conseil, de l’appui opérationnel et de la formation».
Devant un parterre d’invités, des anciens Gendarmeries et des autorités, le Général Jean Baptiste Tine a réitéré l’engagement de la Gendarmerie pour le maintien de la sécurité dans le pays. Selon lui, les résultats obtenus dans la lutte contre la criminalité, l’insécurité routière et le trafic des produits illicites restent globalement stables et renvoient l’image d’un pays sous contrôle de tous ses organes, donc satisfaisants. «Il faut s’en féliciter est rendre un vibrant hommage au Général Cheikh Sène (son prédécesseur à la tête de la Gendarmerie, ndlr) dont le leadership nous a permis d’atteindre nos objectifs de performance. Il faut aussi remercier les partenaires de la coopération, je pense à la Gendarmerie française, et tous nos amis de la coopération internationale qui nous appuient au quotidien dans notre travail de sécurité», a-t-il dit.
PRIVILEGIER LA PREVENTION ET L’ANTICIPATION… CONTRE LES ACCIDENTS
Revenant sur la recrudescence des accidents de la route qui interpelle la Gendarmerie nationale, le Général Tine a souligné que «les routes sont bonnes». Donc cette question des accidents routiers nécessite des réponses de la part de la Gendarmerie. «C’est pourquoi j’ai préconisé, lors de ma prise de commandement, de renforcer les capacités de la Gendarmerie, en privilégiant la prévention et l’anticipation, en nous adaptant au changement de paradigme en matière de sécurité. L’intensification de l’activité opérationnelle, l’adéquation des missions à l’aide des moyens en termes d’équipements et d’infrastructures et l’amélioration de la condition du gendarme sont les aspects stratégiques majeurs qui devront guider l’action de la Gendarmerie au service de la République. Le rôle de l’Etat-major sera déterminant pour atteindre les objectifs fixés : il s’agira d’assurer la planification, la combine et la coordination des opérations afin de conserver l’initiative et la capacité de réagir dans des délais réduits. Pour y arriver, il sera repositionné et articulé de façon à lui permettre de jouer pleinement son rôle central, avec le développement de la chaine anticipation-prévention. L’avènement du budget-programme de la gestion accès sur les résultats doit pousser davantage à améliorer le déploiement à travers des résultats tangibles. Dans ce cercle, un resserrement du maillage territorial, un rapprochement des populations à travers des Communautés des brigades, parallèlement les Sections de recherche de Thiès et Saint Louis seront activés cette année alors que celle de Kaolack et Ziguinchor (le seront) l’année à venir», a informé Jean baptiste.
CREATION DE LA LEGION DE GENDARMERIE MARITIME ET FLUVIALE
En outre, a-t-il ajouté, les brigades routières seront adaptées à toutes les compagnies, dont la départementalisation. Non sans annoncer la création de la Légion de Gendarmerie maritime et fluviale a été amorcée, avec l’appui des Coopérations française et espagnole. Il y a aussi la continuité vigoureuse des drones et d’un hélicoptère léger moyen pour le transport, en perspective. Les nouvelles technologies seront ainsi mises à profit pour la surveillance de tous les espaces lacunaires. En plus de l’amélioration des performances à travers des matériels adoptés à la mission, en veillant sur la qualité de la formation et l’entrainement. La protection des gendarmes dans les zones frontalières sera davantage améliorée au regard des menaces sécuritaires dans le Sahel. «La Gendarmerie nationale doit demeurer une force qui repose, toute entière, sur l’engagement de chaque individu pour servir notre pays et protéger nos concitoyens dans le respect des droits et règlements», a conclu le Général Tine. En marge de la cérémonie, la Gendarmerie a honoré différentes personnalités membres de la société civile et chefs d’entreprises qui ont reçu des décorations, notamment Babacar Ngom, PDG de Sedima, Mbaye Sarr, PDG de SeneCartour, l’avocat Khassimou Touré, entre autres.
MOMAR DIONGUE DESAPPROUVE ET DONNE QUATRE RAISONS
Le journaliste analyste politique, Momar Diongue, bénit l’idée de faire fonctionner parallèlement le Comité de pilotage du dialogue national et la commission cellulaire en charge du dialogue politique
Le journaliste analyste politique, Momar Diongue, bénit l’idée de faire fonctionner parallèlement le Comité de pilotage du dialogue national et la commission cellulaire en charge du dialogue politique. Interpellé par Sud quotidien sur la mise en garde des acteurs politiques à Famara Ibrahima Sagna, président du comité de pilotage, évoquant quatre principales raisons, a indiqué qu’il ne serait pas superflu ni mauvais de séparer la Commission cellulaire sur le dialogue politique et le Comité de pilotage du dialogue national.
Le journaliste analyste politique, Momar Diongue, cerne l’origine du malaise dans le dialogue entre le Comité de pilotage du dialogue national de Famara Ibrahima Sagna et la Commission cellulaire sur le dialogue politique porté sur la place publique par voie de presse. Interpellé hier, mercredi 8 janvier, sur la mise en garde de la commission dirigée par le général à la retraite Mamadou Niang, à Famara Ibrahima Sagna et compagnie contre toute tentative de remise en cause des acquis obtenus par la plénière de ladite commission.
Momar Diongue assure que les deux entités sont rattrapées par la précipitation du Président Macky Sall et certains acteurs de l’opposition à acter le report des élections. «La maldonne est partie de la logique qui a consisté à mettre la charrue avant les bœufs quand on a mis en place la Commission cellulaire sur le dialogue politique sans installer le Comité de pilotage du dialogue national. Car ce qui préoccupait le Président Sall et certains acteurs, y compris de l’opposition, c’était d’acter le report des élections locales».
Poursuivant ainsi son analyse, le journaliste analyste politique de préconiser dans la foulée le maintien de l’autonomie de la Commission cellulaire au comité de pilotage comme le demandent d’ailleurs les acteurs politiques dans leur communiqué rendu public mardi dernier. En effet, soulignant que les «solutions du dialogue national sont conjoncturelles et ne transcendent pas les régimes alors que la solution politique doit être pérenne pour que plus jamais, on n’ait des problèmes dans notre système politique», il a notamment évoqué quatre raisons qui prouvent, selon lui, qu’il ne serait pas mauvais de séparer les deux entités.
La première, explique-t-il, est qu’«il y a l’antériorité de la Commission cellulaire sur le dialogue politique sur l’installation du Comité national de pilotage du dialogue national. Cette commission cellulaire travaille depuis 8 mois et est arrivée à un certain nombre de conclusions et d’accords alors que le comité de pilotage vient juste d’être installé et a trois mois pour déposer ses conclusions. D’abord, cette antériorité pourrait justifier le fait que vraiment on sépare les deux parce qu’ils ne sont plus dans le même agenda, dans le même calendrier».
Et la deuxième ajoute-t-il, «c’est qu’aux yeux du président de la République et des acteurs politiques, la Commission cellulaire sur le dialogue politique a une signification particulière et c’est pour cette raison que son président a été désigné en même temps que celui du Comité national de pilotage en l’occurrence Famara Ibrahima Sagna. Ça veut dire que la Commission cellulaire pour le dialogue politique a la même valeur et, elle est même plus importante aux yeux des acteurs politiques que les autres commissions». Pour ce qui est de la troisième raison, il estime «qu’il serait liée à un souci de cohérence avec les positions de certains acteurs politiques vis-à-vis du dialogue. « Il est beaucoup plus cohérent de ne pas embarquer tout le monde dans le dialogue national».
Car, insiste-t-il, «plusieurs partis politiques notamment de l’opposition dont entre autres, la coalition d'Idrissa Seck, le Congrès de la renaissance démocratique, le Parti démocratique sénégalais (Pds) ont décidé de boycotter cette rencontre. «À l’image de ces formations politiques, le Pastef d’Ousmane Sonko dit aussi qu’il n’est concerné par le dialogue politique uniquement pour qu’on ait un système électoral fiable, un fichier fiable, un code électoral fiable qui puissent garantir des alternances démocratiques. Et qu’il n’a rien à avoir avec les autres volets du dialogue national, (environnemental, économique, sécuritaire, social) dont ils disent qu’ils ne sont pas concernés vu que les Sénégalais ont refait confiance à Macky Sall en l’élisant avec 58%. Il n’a qu’à mettre en pratique son Pse pour régler leurs problèmes».
Abordant le dernier point de son argumentaire, Momar Diongue affirme que les conclusions du dialogue politique «sont intemporelles, elles doivent transcender les régimes. On doit régler une bonne fois pour toute la fiabilité de notre système politique et électoral. Alors que les conclusions qui seront issus du dialogue national sur les volets social, économique, sécuritaire et environnemental sont conjoncturelles, elles peuvent être dépassées dans quelques années du fait d’un changement de contexte». Et de conclure, séparer les deux permettra à ceux qui veulent s’engager dans le dialogue national de le faire et à ceux qui veulent engager uniquement dans le dialogue politique comme Sonko et autres de le faire aussi».
PHILIPPE DOUCET DONNE LA RECETTE
Sacré Ballon d’Or africain, Sadio Mané s’est-il ouvert la voie pour le Ballon d’Or mondial ? La question s’est posé après sa distinction par les fans’ et même chez certains observateurs.
Sacré Ballon d’Or africain, Sadio Mané s’est-il ouvert la voie pour le Ballon d’Or mondial ? La question s’est posé après sa distinction par les fans’ et même chez certains observateurs.
Si l’international sénégalais ne cesse d’impressionner les fans de football, à l’image de son club qui domine actuellement le football européens, qu’est-ce qu’il lui reste pour gagner le Ballon d’Or ?
Phillipe Doucet, un des fans de l’enfant de Bambaly, donne, dans Footradio, la recette : même s’il s’en rapproche, il aura besoin d’encore un ou deux Ligues des champions pour avoir la reconnaissance mondiale et décrocher le Ballon d’Or mondial.
Le sacre de Sadio Mané à la prestigieuse récompense africaine ouvre-t-il la voie vers le Ballon d’Or mondial ? Arrivé quatrième derrière Messi, Van Dijk et Christiano Ronaldo, l’internationale sénégalais s’est grandement rapproché de cette consécration mondiale.
Mais si Sadio Mané ne cesse d’impressionner les fans de football, force est de constater que ce n’est jamais suffisant pour qu’il puisse bien figurer au Ballon d’Or. C’est du moyen un point de vue exprimé par Philippe Doucet sur le plateau du Late Football Club. Selon ce journaliste fan de Mané, ce n’est jamais suffisant pour qu’il puisse bien figurer au Ballon d’Or et il reste à la star de Liverpool un palier à franchir. Le journaliste sportif pense qu’il lui manque cette reconnaissance mondiale mais aussi de gagner un a deux trophées de Ligue des champions.
«MANE NA PAS ENCORE LA RECONNAISSANCE MONDIALE DES AUTRES JOUEURS»
«Sadio Mané est un personnage plein d’humilité, qui s’est battu et qui a progressé lentement. Il est parti de loin. Sadio Mané n’a pas encore la reconnaissance mondiale des autres joueurs dont on parle toute l’année: Cristiano, Messi et compagnie. Quand on voit qu’il a eu la moitié des points de Messi au Ballon d’Or, ce n’est pas normal. Pour qu’il se rapproche du Ballon d’Or, il faut déjà gagner une Ligue des champions. On peut dire qu’il s’en est donc rapproché. Mais force est de constater qu’il en aura besoin d’encore 1 ou 2 pour que les gens commencent à se dire : ‘Il a quelque chose quand-même, ce joueur’», a notamment déclaré Philippe Doucet, qui demande un peu plus de justice pour Sadio Mané.
Sous le coup d’un mandat d’arrêt international, Guillaume Soro peut compter sur le soutien du leader du parti Forces démocratiques du Sénégal (Fds). A travers une lettre, Babacar Diop accuse Alassane Ouattara d’user des mêmes pratiques que Macky Sall pour écarter des adversaires politiques.
Guillaume Soro est sous le coup d’un mandat d’arrêt international de la justice ivoirienne depuis le 23 décembre dernier pour tentative d’atteinte à l’autorité de l’Etat. Un acte que dénonce Babacar Diop, secrétaire général du parti Forces démocratiques du Sénégal (Fds). Dans une lettre adressée à l’opposant ivoirien, en exil à Paris, M. Diop souligne que le régime du Président Alassane Ouattara est en train d’user des mêmes pratiques que son homologue sénégalais Macky Sall.
«Les accusations proférées contre vous (Soro) par le régime de Alassane Ouattara rappellent celles du régime de Macky Sall, au Sénégal, contre Khalifa Sall et Karim Wade. Ces deux candidats sérieux ont été injustement écartés de la course à la Présidentielle de 2019. Nous avons à présent des gouvernants qui ont choisi de se replier dans des réflexes autocratiques et n’ont cure de la misère de leur Peuple et de la paix sociale. Ils
musellent la presse, interdisent les manifestations pacifiques et les répriment souvent avec l’usage excessif de la force policière», a-t-il dénoncé.
Toujours à propos de Guil laume Soro, ancien chef rebelle et candidat déclaré à la Présidentielle du 31 octobre 2020, Babacar Diop se demande «comment un homme si jeune, qui a été dirigeant de Fédé ration estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), Premier ministre de la Côte d’ivoire de 2007 à 2012, et président de l’Assemblée nationale jusqu’au début de cette année, pourrait-il s’insurger contre l’Etat, alors qu’il a toutes les chances d’arriver au pouvoir de manière démocratique ?»
Pour le leader de Fds, les accusations contre Soro relèvent d’une «manœuvre politique» pour le mettre hors course à la prochaine élection présidentielle. «Notre surprise est d’autant plus grande que ceux qui ont proféré ces accusations agissent sous la caution de Alassane Ouattara qui, lui-même, a souffert de l’exil et pour qui le Peuple ivoirien s’est tenu débout pour le soutenir lorsqu’il a été victime de bannissement de sa candidature à la Présidentielle de 2000», a rappelé Babacar Diop pour qui l’actuel Président ivoirien a choisi de «piétiner délibérément les principes les plus basiques de la démocratie».
L’ancien responsable socialiste appelle sa génération à «ne pas être spectatrice de la marche du continent vers le déluge».
NOO LANK AK WADE
L’ancien président de la République, Abdoulaye Wade, encourage le mouvement citoyen Noo lank qui se bat contre la hausse du prix de l’électricité.
L’ancien président de la République, Abdoulaye Wade, encourage le mouvement citoyen Noo lank qui se bat contre la hausse du prix de l’électricité.
La plateforme citoyenne Noo lank a un soutien de taille dans son combat contre la hausse du prix de l’électricité, entrée en vigueur depuis le 1er janvier. C’est celui de l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade. Le secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (Pds), qui recevait hier une délégation, a apporté son soutien à la plateforme qui organise ce vendredi une énième marche.
Néanmoins, s’agissant du soutien de son parti, il a assuré ses hôtes que les instances du Pds en décideront très prochainement. Il revient, selon l’ancien chef de l’Etat, à ces instances de voir dans quelles conditions elles vont suivre Noo lank dans ce combat. Les propos du Sg du Pds ont été rapportés par Fadel Barro, membre du mouvement citoyen, à leur sortie de la résidence de Abdoulaye Wade.
Face à la presse, M. Barro a déclaré : «Nous sortons d’ici très réconfortés, très motivés à poursuivre ce combat parce que quand vous voyez un homme comme ça, qui ne lâche rien et qui continue d’y croire et de se battre, nous jeunes, c’était une belle leçon aussi pour poursuivre notre combat encore qu’il nous a fortement suggéré de poursuivre et nous a encouragés dans le chemin que nous avons pris». C’était en présence de certains responsables du Pds, dont Mayoro Faye, qui n’ont pas souhaité faire de déclaration.
D’après toujours M. Barro, Me Wade les a soutenus, encouragés, motivés à aller de l’avant dans ce combat. Malick Ndiaye, Oumar Wally Zoumarou, qui l’ont accompagné chez le vieux dirigeant, sont tous sortis très satisfaits de cette rencontre en termes d’expérience.
Il soutient qu’en peu de temps, «nous avons encore beaucoup appris du Président Abdoulaye Wade, qui a compris notre démarche, qui nous a donné des conseils, mais aussi qui nous a marqué sa compréhension et son soutien de notre combat».
Sans entrer dans les détails de leur discussion, Fadel Barro a informé que tout tournait autour de l’épanouissement des Sénégalais et de comment les soulager dans leurs souffrances. «Au-delà du Parti démocratique sénégalais, Abdoulaye Wade est une personnalité qu’il faut rencontrer dans ces genres de combats. C’est pour ça que nous sommes venus, et nous n’avons pas été déçus», a-t-il ajouté.
Par ailleurs, il a précisé que cette visite rentrait dans le cadre de la stratégie de mise sur pied d’une convergence des synergies autour de Noo lank qui a entrepris de rencontrer toutes les forces vives de la Nation. Il y a quelques jours, ils étaient chez la Fédération des boulangers du Sénégal, ainsi que chez Khalifa Sall, leader du mouvement Taxawu Senegaal, chez Ousmane Sonko de Pastef, mais ils ont aussi rencontré le médiateur de la République, Alioune Badara Cissé.
«Nous avons été frappés par la jeunesse du Président Abdoulaye Wade, jeunesse dans ses idées, dans son enthousiasme à parler du Sénégal et dans sa générosité en termes de conseils», dira Fadel Barro.
Dakar, 9 jan (APS) - Les quotidiens reçus jeudi à l’APS s’intéressent largement aux rapports entre la commission politique du dialogue national et le comité de pilotage du dialogue à la lumière des dernières déclarations des deux parties.
Au sujet du dialogue national, Enquête évoque un ‘’bras de fer’’ entre le comité de pilotage du dialogue présidé par Famara Ibrahima Sagna et la commission politique dirigée par le général Mamadou Niang.
Selon le journal, ‘’c’est la plénière de la commission du dialogue politique qui (a ouvert) les hostilités’’ en affirmant son autonomie et que la mise en œuvre des ‘’importantes mesures consensuelles’’ auxquelles elle est parvenue est du ‘’ressort exclusif’’ du président de la République.
Enquête signale que Famara Ibrahima Sagna a précisé dans une note que ‘’le décret portant création du comité de pilotage du dialogue national a prévu 5 commissions dont une commission politique’’ et que lui et le président de la République ‘’n’ont jamais évoqué la réduction à zéro de la commission politique par son intégration dans le décret (…) portant organisation du comité de pilotage’’.
Selon Famara Ibrahima Sagna, ‘’certaines élucubrations et opinions lues dans la presse concernant les rapports difficiles entre le comité de pilotage et la commission politique (…) relèvent de fantasme habités par des gens qui ne peuvent en aucun cas démobiliser (sa) détermination à servir (son) pays et la République’’.
Le journal L’As note que le dialogue national est ‘’plombé’’ par ‘’les attaques et contre-attaques entre Famara Ibrahima Sagna et la commission politique dirigée par le général Niang’’.
Selon le journal, ‘’le président Famara Ibrahima Sagna n’a pas apprécié la sortie des membres de la commission cellulaire du dialogue (accusant) des membres du comité de pilotage du dialogue national de vouloir remettre en cause la composition, le fonctionnement et les décisions actées jusque-là par leur entité’’.
Expliquant dans Sud Quotidien, ces deux postures, le journaliste et analyste politique Momar Diongue souligne que ‘’la mal donne est partie de la logique qui a consisté à mettre la charrue avant les bœufs’’.
‘’Ce qui préoccupait le président Macky Sall et certains acteurs, y compris de l’opposition, c’était d’acter le report des élections locales. La clé est dans le fonctionnement en parallèle du comité de pilotage et de la commission cellulaire’’, dit-il.
Sur le même sujet, Walfadjri craint ‘’une dualité au sommet’’ entretenue par Famara Ibrahima Sagna et le général Mamadou Niang. ‘’On s’achemine tout droit vers une confrontation entre la commission politique du dialogue national et le comité de pilotage du dialogue. Plus concrètement, une dualité au sommet se dessine entre Famara Ibrahima Sagna et le général Niang (…)’’, écrit Walf.
L’Observateur parle de ‘’guerre des mots’’ entre la commission politique et le comité de pilotage. ‘’Après la menace de la commission politique du dialogue national (…) contre toute tentative de torpiller ses travaux, le président du comité de pilotage du dialogue national Famara Ibrahima Sagna est sorti de sa réserve pour porter la réplique’’.
Selon Le Témoin M. Sagna ‘’répond à ses détracteurs’’.
Les quotidiens abordent également le soutien de l’ancien président de la République, Me Wade, à la plateforme Nio Lank dans le combat contre la hausse du prix de l’électricité. ‘’Nio Lank avec Wade’’, affiche à la Une Le Quotidien. ‘’Me Wade en phase avec Nio Lank’’, dit La Tribune après l’audience qu’a accordée Abdoulaye Wade aux responsables de la plateforme.
Le Soleil souligne que la gendarmerie nationale ‘’a frappé fort’’ en 2019.
’’La gendarmerie a réalisé des prouesses au cours de l’année 2019 avec l’arrestation de centaines de personnes et la saisie de beaucoup d’armes, d’explosifs et de munitions. Ces performances ont été divulguées hier par le Haut commandant en second, le général Mamadou Diouf, dans son allocution à l’occasion de la cérémonie de présentation de vœux du personnel au commandement’’, écrit le journal.
Une fille de 7 ans calcinée dans un incendie
La petite M. S, élève et âgée de 7 ans, a été retrouvée morte calcinée dans la chambre de ses parents. Le drame s’est produit hier à l’Unité 3 des Parcelles Assainies dans la Commune de Golf Sud. Selon des sources de «L’As», les faits se sont produits à 15 heures. La fillette se trouvait dans la chambre de ses parents où un feu s’est produit subitement. Elle n’a pu sortir de la chambre, certainement suffoquée par la fumée. Les sapeurs-pompiers alertés se sont déployés sur les lieux pour extraire le corps sans vie de la jeune victime avant de le déposer, après le constat de la Police scientifique et du Commissariat de Golf Sud, dans une morgue d’une structure sanitaire. Pour le moment, les causes du drame restent inconnues. En attendant les résultats de l’autopsie, la Police de Golf Sud a ouvert une enquête.
Samba Sow installe un malaise dans l’Apr de Pikine
Les révélations fracassantes du présumé meurtrier de Fatoumata Mactar Ndiaye ont fini d’installer un malaise dans les rangs de l’Alliance Pour la République (Apr) de Pikine. Samba Sow a choqué les proches de la famille de la défunte vice-présidente du Conseil Economique, Social et Environnemental (Cese). Pour ces derniers, Samba Sow cherche à leurrer l’opinion publique. N’empêche, les commentaires vont bon train dans les places publiques à Pikine. Même si les responsables apéristes accusés par le chauffeur de la défunte vice-présidente du Cese dont Abdoulaye Thimbo et Awa Niang se gardent de tout commentaire, les militants se déchaînent sur les réseaux sociaux. L’Apr est secouée à Pikine où elle est en léthargie en plus des divisions internes qu’elle connaît.
La Gendarmerie et la manif des impactés
Décidemment, le régime surveille les moindres mouvements pour éviter toute protestation des populations. En effet, hier, les impactés du Train Express Régional (TER), qui voulaient tenir un rassemblement en vue de préparer leur marche du 17 janvier prochain, ont eu la surprise de leur vie. Les éléments de la brigade de Gendarmerie de Thiaroye ont rapidement investi les lieux pour sommer les impactés du TER de déguerpir des lieux. Ces derniers se sont exécutés sans broncher.
L’avocat des policiers de Mbacké interjette appel
L’affaire Fallou Ka, du nom du jeune mort en détention préventive à Diourbel, n’a pas connu son épilogue. Après la condamnation des trois policiers (Baba Koundoul, Daouda Ndiaye et Ndongo Kane) et de l’Asp Louis Diouf en service au commissariat de Mbacké à deux ans de prison, leur avocat Me Abdoulaye Babou est monté au créneau pour dénoncer le verdict. Surpris par la sévérité de la décision, Me Babou a décidé d’interjeter appel. Et il espère que sa requête va prospérer et permettre à ses clients de bénéficier d’une relaxe.
Journées nationales du nettoiement
Pour le Président Macky Sall, le lancement des journées nationales du nettoiement de samedi dernier a été un succès. En Conseil des ministres hier, il a salué la mobilisation citoyenne exceptionnelle des populations. Dans le même sillage, il a exhorté toutes les forces vives de la Nation à œuvrer en permanence pour la promotion d’un Sénégal propre. Le chef de l’Etat a rappelé le rôle primordial des collectivités territoriales dans le déploiement national rapide et performant du «Programme Zéro-déchet». Ainsi, exhorte-t-il le Gouvernement et les élus territoriaux à élaborer une stratégie nationale de gestion des déchets solides urbains, prenant en compte toutes les dimensions de la problématique. Au ministre de l’Urbanisme, le chef de l’Etat a demandé de veiller, en relation avec les Collectivités territoriales, à l’appropriation et à la pérennisation de la dynamique communautaire de lutte contre l’insalubrité et l’amélioration durable de notre cadre de vie.
Port minéralier et vraquier de Bargny-Sendou
Le président de la République a entendu le cri du cœur des impactés du port minéralier et vraquier de Bargny-Sendou qui attendent toujours d’être indemnisés. En Conseil des ministres hier, Macky Sall a instruit le ministre des Finances et du Budget de payer les indemnités des personnes impactées par la réalisation en cours du port minéralier et vraquier de Bargny-Sendou. Par ailleurs, il a insisté sur la nécessité d’accélérer la réparation et la réhabilitation des forages et réseaux hydrauliques sur l’ensemble du territoire national. A ce propos, il a invité le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam à exécuter le plan spécial concernant les systèmes d’adduction d’eau dans les zones reculées.
Recyclage d’anciens ministres
Avec le Président Macky Sall, les anciens ministres ne chôment pas. Il trouve toujours le moyen de les recycler. En conseil des ministres hier, le chef de l’Etat a trouvé une planque à l’ancienne ministre de la Promotion des investissements, des Partenariats et du Développement des Téléservices de l’Etat. La jallarbiste Khoudia Mbaye a été nommée présidente du Conseil d’Administration (Pcs) de la Banque de l’Habitat du Sénégal (BHS). Son ancien collègue et maire de Ngayokhème, Mbagnick Ndiaye, devient président du Conseil d’Administration (Pca) de la Société de Développement et des Fibres Textiles (Sodefitex).
Papa Mahawa Diouf promu Dg de l’ASPT
Restons avec les nominations en Conseil des ministres pour dire que le secrétaire général de la société Limak-Aibd-Summa (Las.Sa), Papa Mahawa Diouf, a été promu Directeur général de l’Agence Sénégalaise de Promotion Touristique (ASPT). Il remplace à ce poste Mouhamadou Bamba Mbow.
Vaste mouvement au Ministère des Sports
Niangal a secoué hier le Ministère des Sports en procédant à plusieurs nominations. En effet, Astou Bèye est nommée Directrice des Loisirs au Ministère des Sports, en remplacement de Ndèye Dieynaba Touré qui va à la retraite. Aly Cissé Diène est promu Directeur du Centre National d’Education Populaire et Sportive (CNEPS) et succède à ce poste à Astou Dioh qui va à la retraite. Léopold Germain Senghor, jusque-là Directeur des Activités Physiques et Sportives, est nommé Directeur de la Haute Compétition en remplacement de Souleymane Boun Daouda Diop qui va également à la retraite. Quant à Mamadou Fall, il devient Directeur des Activités Physiques et Sportives en remplacement de Léopold Germain Senghor.
Nominations en conseil des ministres
D’autres départements ministériels ont également connu des nominations. Soumaré Gackou Sow a été désignée Directrice des Organisations Féminines et de l’Entrepreneuriat Féminin au Ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants, en remplacement de Fatou Mbacké. Kankou Thiam est nommée Directrice du Fonds national de Crédit pour les Femmes, en remplacement d’Aminata Sow. Ousmane Diédhiou est promu coordonnateur du Programme de Formation Ecole-Entreprise. Modou Fall succède à Demba Diop à la Direction de l’Emploi au ministère de l’Emploi, de la Formation professionnelle et de l’Artisanat. La sociologue Bitilokho Ndiaye est nommée Directrice de la Promotion de l’Economie numérique et du Partenariat (DPENP) au ministère de l’Economie numérique et des Télécommunications. Ndèye Coumba Seck devient Directrice des Postes au Ministère de l’Economie numérique et des Télécommunications, en remplacement de Mour Ndiaye Ba. Ordre des médecins du Sénégal Après le bras de fer entre le ministre de la Santé et de l’Action Sociale Abdoulaye Diouf Sarr et les médecins, les élections des membres des organes de l’Ordre des médecins du Sénégal sont finalement prévues le 22 février prochain. L’annonce est du magistrat, conseillère à la Cour suprême et présidente de la Commission chargée de l’organisation pour le renouvellement intégral des organes de l’Ordre des médecins. Elle précise dans un communiqué rectificatif parvenu à «L’As» que les élections à venir seront générales et porteront sur l’ensemble des postes. Le scrutin aura lieu à Dakar, le samedi 22 février, et la date limite de dépôt des dossiers de candidature est fixée au 24 janvier prochain. D’après la même source, le vote par correspondance est ouvert aux médecins éloignés de Dakar dans les 3 jours qui précèdent le vote à Dakar. Ce vote est supervisé par les gouverneurs, assistés des médecins chefs de région. Ainsi l’électeur, muni de sa carte nationale d’identité et de sa carte professionnelle, votera en glissant la liste qu’il aura choisie dans une première enveloppe. Ensuite cette enveloppe sera placée dans une seconde enveloppe que l’électeur prendra soin de fermer en l’adressant à la Commission chargée des élections.
Un bourreau d’un casque bleu condamné
Un soldat des Forces armées centrafricaines (FACA) a été condamné mardi à quinze ans de travaux forcés pour le meurtre en 2016 d’un casque bleu sénégalais de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), rapporte une dépêche de l’Agence Chine nouvelle reçue mercredi à l’APS. Achille-Désiré Legrand Yamanza, caporal-chef des FACA au moment des faits, était poursuivi pour avoir abattu en juin 2016, le brigadier Racine Dieng, un élément sénégalais de la police de la MINUSCA, au cours d’un braquage à Bangui. Son procès s’est tenu lundi et mardi à la Cour d’appel de Bangui, selon Chine nouvelle. «S’étant évadé, M. Yamanza a été appréhendé au cours d’une autre opération de braquage. Pour ces motifs, il a été reconnu coupable d’association de malfaiteurs, de détention illégale d’arme et munitions de guerre, enfin d’assassinat», rapporte la même source.