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27 juillet 2025
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QUATRE MORTS DANS UNE ATTAQUE AU COUTEAU A LA PRÉFECTURE DE POLICE DE PARIS
Quatre personnes ont été tuées et plusieurs blessées lors d'une agression à l'arme blanche à la préfecture de police de Paris, jeudi à la mi-journée, selon nos informations. L'assaillant, lui-même employé de la préfecture, a été abattu.
Quatre personnes ont été tuées et plusieurs blessées lors d'une agression à l'arme blanche à la préfecture de police de Paris, jeudi à la mi-journée, selon nos informations. L'assaillant, lui-même employé de la préfecture, a été abattu.
Un homme a agressé des policiers à l'arme blanche à la préfecture de police de Paris, jeudi 3 octobre, avant d'être abattu. Le mobile de l'attaque demeure inconnu jeudi après-midi.
• Quatre personnes ont été tuées, trois hommes et une femme. Une autre personne a été grièvement blessée et transférée dans un hôpital pour être opérée.
• L'assaillant était un employé du service informatique âgé de 45 ans, qui "n'a jamais présenté de difficultés comportementales", selon le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner.
• Une enquête criminelle est ouverte pour "homicide volontaire et tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique". Elle a été confiée à la Direction régionale de la police judiciaire. Le parquet national antiterroriste, quant à lui, ne s'est pas saisi.
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L'HISTOIRE DE L'AFRIQUE ENTRE AU COLLÈGE DE FRANCE
Le Collège de France, à Paris, aura désormais une chaire permanente entièrement consacrée à l'étude du continent, et c’est inédit. Baptisée « Histoire et archéologie des mondes africains », elle est confiée à François-Xavier Fauvelle
Le Collège de France, à Paris, aura désormais une chaire permanente entièrement consacrée à l'étude du continent, et c’est inédit. Baptisée « Histoire et archéologie des mondes africains », elle est confiée à François-Xavier Fauvelle, qui prononce jeudi 3 octobre au soir sa leçon inaugurale.
Ses cours sur l'Afrique médiévale, ouverts à tous, au Collège de France, commenceront à la fin du mois, à raison d'une heure par semaine. Et c'est un événement, tout un symbole, souligne le professeur Fauvelle. « Cela veut dire que quelque chose bouge dans nos perceptions, que nous ne soyons plus à une époque où l'on peut encore penser et dire qu’il n’y a pas d’Histoire sur le continent africain, ou qu’elle ne serait pas faisable », se réjouit-il, « au contraire, c’est un domaine de connaissance érudite, et la responsabilité de tous les historiens, c’est de diffuser ces savoirs détenus aujourd’hui par quelques dizaines de chercheurs ».
Parce que ces savoirs n’ont pas été suffisamment exposés, explique encore François Xavier Fauvelle, « le vide relatif s’est meublé d’affirmations péremptoires comme quoi il n’y a pas d’histoire de l’Afrique. Il s’est meublé aussi d’idéologies, de discours faciles, identitaires, comme l’afrocentrisme, qui voit une parenté unique entre toutes les sociétés africaines et l’Égypte antique ».
Pour mettre à bas les clichés dont souffre l’histoire du continent, François Xavier Fauvelle a lui-même publié des livres qui ont fait date, touchant le grand public. Parmi eux, Le Rhinocéros d’or. Histoires du Moyen-Âge africain, en 2013, traduit depuis en une dizaine de langues. L’an dernier, il a aussi coordonné un volumineux ouvrage collectif, L’Afrique ancienne, de l’Acacus au Zimbabwe. 20000 ans avant notre ère – XVIIe siècle. Auparavant, en 2002, il avait publié sa thèse sur les Hottentots, ou plutôt sur le regard occidental porté sur ces populations d’Afrique australe depuis disparues, les Khoisan : L’invention du Hottentot. Histoire du regard occidental sur les Khoisan, XVe – XIXe siècle.
C’est d’ailleurs ce travail qui l’a incité à creuser plus loin l’histoire ancienne de l’Afrique. « J’ai eu le sentiment, à la fin de cette thèse, d’avoir appris plus de choses sur les sociétés européennes que sur les Khoisan, ces sociétés pastorales qui parlent avec des langues à clics, qui avaient été décrites et en même temps détruites par les voyageurs européens », explique l’historien, « c’est ce qui m’a incité à remonter plus haut dans le temps, à me doter de compétences archéologiques, en espérant déchirer les voiles qu’avaient interposé les sources européennes entre les sociétés africaines, et nous ».
C’est ce qui fait de lui aujourd’hui autant un érudit qu’un homme de terrain. François-Xavier Fauvelle a en effet depuis mené des recherches sur le continent. En Afrique du Sud. En Éthiopie aussi, où il a dirigé le Centre français d’Études éthiopiennes et co-découvert il y a une dizaine d’années des vestiges de cités musulmanes, et notamment d’Ifat, capitale du sultanat du même nom au XVe siècle. « Dans le grand public, on a l’idée d’une Éthiopie depuis longtemps chrétienne », raconte François Xavier Fauvelle, « en réalité, des sources chrétiennes du Moyen-Âge et des sources arabes extérieures mentionnent des sociétés musulmanes en Éthiopie. Longtemps, on a cherché au mauvais endroit, en se fiant aux écrits chrétiens qui laissaient entendre que l’ennemi musulman était forcément loin. On a fini par trouver ces villes musulmanes tout près du royaume chrétien », dit-il encore, « ce qui invalidait partiellement l’idée véhiculée par les sources écrites: toutes ces sociétés n’étaient pas simplement juxtaposées, ennemies les unes des autres, mais en conversation économique, politique ou culturelle les unes avec les autres ».
François-Xavier Fauvelle vient aussi de terminer un chantier de fouilles de huit ans à Sijilmâsa au Maroc. Il voulait en savoir plus sur cette oasis, principal port des sables pendant 700 ans, qui permettait de traverser le Sahara en 50-60 jours pour atteindre les Royaumes du Mali ou du Ghana et commercer avec l’Afrique de l’Ouest. Alors que ses cours au Collège de France vont démarrer, alors qu’il enseignera également dans la foulée à l’université américaine de Princeton, il reste membre du laboratoire Traces de recherche en archéologie, qu’il a dirigé de 2013 à 2017 à Toulouse.
Et ce jeune quinquagénaire volubile, qu’on dit boulimique de travail, avoue se chercher un nouveau terrain d’investigation, en Afrique de l’Ouest cette fois. Pourquoi pas en Mauritanie, ou au Mali ? « J’aurais par exemple envie de découvrir la capitale du royaume du Mali médiéval, à l’époque des rois Moussa et Souleymane, au milieu du XIVe siècle », précise le chercheur, « elle est sans doute quelque part sur la rive gauche du fleuve Niger. Deux auteurs arabes du XIVe siècle, Ibn Battûta et Al-Umari, la décrivent, si bien qu’on pourrait presque la dessiner, mais on n’est pas encore parvenus à la localiser. Cela reste un mystère ».
Pour François Xavier Fauvelle, rien de mieux que les projets collectifs, pluridisciplinaires, et cosmopolites, pour remonter le fil du temps en Afrique. Il faut, selon lui, croiser les sources, nombreuses, et variées. D’abord, des sources écrites existent, qu’elles émanent de voyageurs ou de marchands qui ont visité ces royaumes, ou qu’elles aient été produites par des sociétés africaines : « pensez à l’Éthiopie, par exemple, qui a une tradition écrite depuis plus d’un millénaire ; on a des milliers de manuscrits à notre disposition », souligne François-Xavier Fauvelle.
À cela s’ajoutent d’autres types de sources : « l’épigraphie (l’étude des inscriptions sur la pierre), les traditions orales, recueillies depuis un siècle ou un peu plus, l’archéologie, qui à elle seule est un continent documentaire encore largement enfoui dans le sous-sol de beaucoup de pays africains », mentionne le chercheur, « l’art rupestre, du Sahara au Drakensberg, et puis on peut partir aussi de la génétique des populations, des animaux et plantes domestiques, qui nous raconte elle aussi beaucoup de choses », et de conclure : « ainsi, on peut reconstituer des nappes d’histoire remontant à 10 ou 15000 ans en arrière ».
D’où l’idée de faire appel à des confrères aux compétences croisées, pour ce cours au Collège de France. Il s’agira de raconter au mieux l’histoire des mondes africains, au pluriel, comme le souligne l’intitulé de la chaire créée au Collège de France. Car à la différence de l’Europe, des sociétés et des périodes très différentes ont pu cohabiter sur le continent.
« En arrivant à l’embouchure du fleuve Congo au XVe siècle, les navigateurs portugais ont par exemple découvert un puissant état centralisé, le Royaume du Kongo, qui avait tous les attributs de l’État, et qui était pourtant contemporain de sociétés pygmées de chasseurs-cueilleurs avec lesquels il était en interaction, économique en particulier. » « L’Afrique est un continent géographique », insiste François-Xavier Fauvelle, « mais c’est plusieurs continents d’histoire, qui évoluent dans le temps et sont connectés les uns aux autres, connectés aussi avec les mondes non africains ».
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XIBAAR YI DE LA TFM
L'essentiel de l’actualité de ce Jeudi 03 Octobre avec Faty Dieng
L'essentiel de l'actualite de ce Jeudi 03 Octobre - Vidéo en Wolof.
QUATRE PERSONNES, DONT DES POLICIÈRES TUÉES DANS UNE ATTAQUE AU COUTEAU
Un employé de la préfecture de Paris, âgé de 45 ans, atteint d’un léger handicap de surdité a, ce jeudi, agressé au couteau plusieurs de ses collègues à la préfecture de Paris.
Un employé de la préfecture de Paris, âgé de 45 ans, atteint d’un léger handicap de surdité a, ce jeudi, agressé au couteau plusieurs de ses collègues à la préfecture de Paris. Selon France info, l’homme, qui a travaillait depuis plus de 20 ans au service informatique de la DRPP (Direction du renseignement de la préfecture de police de Paris), a tué quatre personnes dont au moins deux policières. Toutes les victimes travaillaient à la préfecture.
Cette attaque à l’arme blanche serait survenue après une altercation au sein de la préfecture. Ce qui semble indiquer que la piste de l’attentat n’est pas privilégiée. Les raisons de cette agression ne sont pas connues. Les enquêteurs privilégient l’hypothèse d’un "coup de folie" d’un agent administratif, qui avait un conflit avec sa hiérarchie.
« On a été informé par téléphone qu’une personne avait été abattue au rez de chaussée. On nous a tout de suite demandé le confinement", a fait savoir au Parisien une fonctionnaire de la préfecture de police. "On n’avait pas du tout d’informations sauf celles des médias. L’ambiance était très pesante. Les collègues étaient stressés et angoissés", a-t-elle ajouté. Il faut noter que l’assaillant a été abattu.
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LA VIRULENTE CONTRE-ATTAQUE D'ADAMA GAYE
EXCLUSIF SENEPLUS - Je n'ai franchi aucun rubicon - Si je dispose d'informations sur les frasques et les détournements de Macky, j'écrirai - J'aurais aimé affronter le président devant un juge - L'Etat me payera mes droits bafoués - ENTRETIEN (Partie 1/2)
Serigne Saliou Gueye, Boubacar Badji et Youssouf Ba |
Publication 03/10/2019
A peine sorti de prison, Adama Gaye contre-attaque dans cet entretien exclusif accordé à SenePlus.
Très en verve, il s'insurge contre les motifs de son arrestation et dénonce les conditions de détention dans la prison centrale de Rebeuss. Le journaliste fait référence aux traitements inhumains et aux injustices dont sont victimes de nombreux détenus, souvent emprisonnés pendant de nombreuses années pour des délits tout à fait mineurs.
Adama Gaye au micro de notre éditorialiste Serigne Saliou Gueye, informe des actions qu'il va entreprendre pour attaquer l'Etat du Sénégal auprès des "plus puissantes juridictions internationales".
SERIGNE MANSOUR SY DJAMIL SUR L'AFFAIRE LSJA ET L'HGS…
L’Affaire des 22 filles de l’Institut Sainte Jeanne D’arc et l’Histoire générale du Sénégal continuent de défrayer la chronique. Le guide religieux, Serigne Mansour Sy Djamil qui animait une conférence, n’a pas esquissé le débat.
L’Affaire des 22 filles de l’Institut Sainte Jeanne D’arc et l’Histoire générale du Sénégal continuent de défrayer la chronique. Le guide religieux, Serigne Mansour Sy Djamil qui animait une conférence, n’a pas esquissé le débat.
Pour le petit-fils de Serigne Babacar Sy, le Sénégal est un petit pays, mais avec un grand peuple, qui a fait ce que les autres pays de la Sous-région n’ont jamais imaginé. Avec 95% de musulmans, le peuple a élu un président chrétien, Léopold Sedar Senghor.
Pour lui, les insultes contres les marabouts et l’affaire de l’Institut Sainte Jeanne D’arc sont pilotés par des lobbies, les mêmes qui ont monté le débat sur l’écriture de l’Histoire du Sénégal.
« Tout le monde savait que la réécriture de l’histoire du Sénégal racontée par la plupart des talibés et des griots allaient créer des problèmes », laisse entendre le marabout politicien.
Sorti de prison depuis la semaine passé, Taib Socé ouvre son coeur à Igfm. Il a été libéré grâce a un téléthon qui a permis de payer les 100 millions qu’il devait à ses plaignants. Amaigri, mais heureux d’être enfin en famille, Oustaz Taib a accepté de s’exprimer sur tout. De l’histoire de l’or à son incarcération en passant par le téléthon, il déballe tout. Il n’a, toutefois, pas manqué de lancer une pierre à la Justice sénégalaise qui, selon lui, n’a pas été juste dans son dossier.
AIR SÉNÉGAL LANCE SON HUB DE DAKAR À PARTIR DU 27 OCTOBRE (DG)
La compagnie Air Sénégal va lancer son hub de Dakar à partir du 27 octobre, ce qui lui permettra d’interconnecter Paris, Barcelone, et Marseille à plusieurs capitales ouest-africaines, a annoncé son directeur général Ibrahima Kane.
La compagnie Air Sénégal va lancer son hub de Dakar à partir du 27 octobre, ce qui lui permettra d’interconnecter Paris, Barcelone, et Marseille à plusieurs capitales ouest-africaines, a annoncé son directeur général Ibrahima Kane.
"Nous allons connecter Paris, Barcelone, Marseille à l’ensemble des capitales de la sous-région ouest-africaine : Bamako-Abidjan-Ouagadougou-Nouakchott, Conakry, Bissau, Banjul, Praia, Niamey, Abuja, Accra", a déclaré Ibrahima Kane, mercredi, lors d’un cocktail de presse en marge du Salon Top Résa de Paris qui se tient jusqu’à vendredi.
Les passagers pourront ainsi prendre des vols directs à partir de ces capitales ouest-africaines pour ces différentes villes, a-t-il indiqué.
Ibrahima Kane a par ailleurs annoncé que la compagnie Air Sénégal va recevoir son deuxième "A330 néo" avant fin octobre, ce qui lui permettra d’ouvrir la destination Dakar-Barcelone-Marseille à partir de décembre.
Air Sénégal a "une croissance et une progression maitrisées", assure son directeur général.
Avec 40 milliards de francs CFA de capital, Air Sénégal dessert actuellement 12 destinations auxquelles vont s’ajouter sept autres prochainement.
LE REAL PERD PLUS DE 50 MILLIONS D'EUROS
Mauvais résultats en Ligue des Champions comme l’explique la presse espagnole ce mercredi, les résultats obtenus par les Merengues depuis la saison dernière en Europe les privent d’entrées d’argent dont ils ont énormément besoin...
Comme l’explique la presse espagnole ce mercredi, les résultats obtenus par les Merengues depuis la saison dernière en Europe les privent d’entrées d’argent dont ils ont énormément besoin...
Le retour sur terre est dur pour le Real Madrid après cette série exceptionnelle de trois Ligue des Champions remportées entre 2016 et 2018. La saison dernière, les Merengues ont piteusement été éliminés par l’Ajax en huitièmes de finale, se faisant surclasser sur leur pelouse du Santiago Bernabeu notamment. Et bien qu’il soit trop tôt pour parler de nouvel échec, cette édition 2019/2020 de la plus prestigieuse des coupes européennes n’a pas démaDes contre-performances qui font tâche pour un club aussi prestigieux, mais on a aussi tendance à oublier le côté financier. Les plus grosses écuries européennes comptent énormément sur les primes liées à la Ligue des Champions, que l’on parle des droits de diffusion ou des bonus versés par l’Uefa en fonction des résultats, pour remplir leurs comptes. Et ces dernières années, le Real Madrid en a bien profité, gagnant environ 90 millions d’euros par saison entre 2016 et 2018 comme l’explique le quotidien Marca.rré de la meilleure des manières pour la formation de Zinedine Zidane.
Des contre-performances qui font tâche pour un club aussi prestigieux, mais on a aussi tendance à oublier le côté financier. Les plus grosses écuries européennes comptent énormément sur les primes liées à la Ligue des Champions, que l’on parle des droits de diffusion ou des bonus versés par l’Uefa en fonction des résultats, pour remplir leurs comptes. Et ces dernières années, le Real Madrid en a bien profité, gagnant environ 90 millions d’euros par saison entre 2016 et 2018 comme l’explique le quotidien Marca.
Plus de 50 millions d’euros de perdus l’an dernier par rapport àla saison 2017/2018
De quoi renforcer les finances d’un club déjà plus que puissant de ce côté-là. Mais comme l’explique le journal espagnol, les derniers résultats des Merengues en Europe créent un trou dans les finances. L’an dernier, les Madrilènes n’ont récolté que 35 millions d’euros pour leur court parcours en Europe. Plus de 50 millions de «perdus» donc, et cette nouvelle saison a bien mal commencé. Le club de la capitale est déjà passé à côté de 4,5 millions d’euros suite à ses mauvais résultats (un nul et une défaite) dans ce groupe A de la poule de Ligue des Champions. Rien de bien alarmant, c’est ce qu’on dirait si le Real Madrid n’était pas en difficulté vis à vis du fair-play financier de l’Uefa. Le club doit trouver 80 millions d’euros d’ici le mois de juin prochain selon la presse espagnole, et un bon parcours en Europe est donc impératif, sous peine de devoir se séparer de plus de joueurs que prévu...
L’IMPORTANCE DE L’AIBD DANS LA PROMOTION DE LA DESTINATION SÉNÉGAL SOULIGNÉE PAR SON DG
L’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) est une infrastructure majeure dans la promotion de la destination Sénégal en tant que porte d’entrée et de sortie du territoire, a indiqué son directeur général, Xavier Mary
L’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) est une infrastructure majeure dans la promotion de la destination Sénégal en tant que porte d’entrée et de sortie du territoire, a indiqué son directeur général, Xavier Mary.
"L’AIBD peut contribuer à la destination du Sénégal. L’aéroport est une porte d’entrée et une porte de sortie. La première impression d’un client quand il arrive dans un pays c’est l’aéroport", a-t-il déclaré à l’APS, en marge du Salon du tourisme de Paris Top Résa qui se tient jusqu’à vendredi.
"Nous voulons montrer à nos clients (...) que le Sénégal dispose d’un aéroport de qualité, neuf, et qui est prêt à accueillir des passagers (….)", a ajouté Xavier Mary.
Il a ajouté : "Il faut que le Sénégal s’ouvre au monde (de plus en plus) et nous sommes la porte qui va s’ouvrir à nos futurs clients".
Xavier Mary a insisté sur le fait que l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD), ouvert en décembre 2017 répond aux normes standards internationaux.
"Nous sommes en mesure de recevoir tout type d’avion. Et nous nous apprêtons à accueillir un évènement important", avec la mise en place du hub de Air Sénégal, a-t-il renseigné.
La compagnie Air Sénégal compte lancer à partir du 27 octobre son hub de Dakar, qui lui permettra d’interconnecter Paris, Barcelone, Marseille à plusieurs capitales ouest-africaines.
Pour le directeur général de l’AIBD, "c’est un grand rendez-vous avec une vague d’arrivées et une vague de départs (…), il est donc d’attaquer la période de correspondances et en tant qu’aéroport, nous mettons en place toutes les infrastructures nécessaires pour que les passagers passent d’un avion à un autre dans les meilleures conditions pour réussir leurs correspondances".
"La sécurité dans le transport aérien c’est prioritaire, c’est primordial. La sûreté aussi est très importante. Il faut faire en sorte qu’il n’y ait personne qui soit en mesure de commettre un acte illicite à bord d’un avion", a-t-il déclaré.
"Il y a aussi la qualité de service parce que nous avons des passagers qui sont clients et nous voulons que nos clients soient biens servis. L’Aéroport a obtenu sa certification Iso 9001 de manière brillante d’ailleurs. Nous nous intéressons beaucoup et de près à la qualité de service offert à nos passagers", a souligné Xavier Mary.
Selon lui, il y a deux éléments importants pour devenir un hub.
"Il faut un aéroport qui soit capable de le faire et une compagnie aérienne. L’aéroport est ouvert en 2017, il fonctionne bien. La compagnie Air Sénégal s’est développée (...), a pris son envol. Il est temps pour elle de passer à la phase de correspondances et de générer des (connections) entre les longs courriers qui viennent d’Europe et des USA et toute la sous-région en Afrique de l’ouest (…)", a-t-il insisté.