Au cours du week-end, « Le Témoin » avait reçu une information selon laquelle, sauf un retournement de situation, Mamadou Sy Mbengue, le directeur général de l’Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES) allait être débarqué par le conseil d’administration présidé par le tout-puissant Mamadou Racine Sy au cours de la semaine en cours. Seulement voilà, la donne imprévue, c’est l’entrée en jeu du président Macky Sall dans ce bras de fer entre le président du conseil d’administration et le directeur général de l’Ipres. En nommant Mamadou Sy Mbengue DG de la Société Nationale des Habitations à Loyer Modéré, il sauve ce dernier des griffes du tout-puissant Mamadou Racine Sy. Macky Sall a donc coupé la poire en deux et sauvé d’une humiliation certaine le mari de l’amie et proche collaboratrice de son épouse.
Tout était calé pour que l’épilogue du duel «mortel » entre le président Mamadou Racine Sy et son directeur général, l’administrateur civil Mamadou Sy Mbengue, se termine cette semaine. Par la défénestration de ce dernier ! Une source très au fait de ce dossier nous informait que le président du conseil d’administration avait réussi à obtenir l’accord de tous les membres du CA pour procéder au limogeage du directeur général. Tout devait se passer cette semaine. A en croire notre source, le départ de Mamadou Sy Mbengue était même prévu la semaine passée. Le tout-puissant Mamadou Racine Sy avait déjà prévu la tenue du conseil d’administration. Mais un grain de sable était parvenu à déjouer les plans du patron du King Fahd hôtel.
En effet au dernier moment, le ministre du Travail, du Dialogue Social, des Organisations professionnelles et des relations avec les Institutions, M. Samba Sy, aurait, sur instruction des plus hautes autorités, demandé aux représentants de l’Etat de participer à la réunion du Conseil d’administration convoquée par le patron du mouvement de soutien « Alsar ». Rendant impossible la tenue du conseil d’administration de la semaine passée. Le ministre Samba Sy avait-il reçu l’ordre au niveau du Palais ?
Notre source le soupçonne sans se vouloir catégorique. Il n’empêche, conscient que le Palais était limité par l’autonomie de gestion de l’institution pour contraindre le Conseil d’administrer à reculer dans sa volonté de débarquer le directeur général de l’Ipres, le président Mamadou Racine Sy était revenu à la charge surtout qu’il a le soutien de la totalité du conseil d’administration, surtout celui de Mody Guiro qui devrait lui succéder comme Pca. Le patron du groupe « Sénégal Tours – Sénégal hôtels » avait, selon nos sources, planifié la tenue du CA cette semaine. Il tenait coûte que coûte, avant d’aller prendre les rênes de la Caisse de Sécurité sociale comme président du conseil d’administration, à faire partir Mamadou Sy Mbengue. Il en faisait un point d’honneur.
Un objectif que le Dg limogé hier avait révélé lors de son point de presse tenu le mercredi 11 septembre dernier. « (…) Quand ces supputations sont allées bon train dans la presse, je m’en suis ouvert à lui (NDLR, au président Mamadou Racine Sy). Cela pourrait vous surprendre mais, devant témoin, un administrateur du CNP (Conseil national du Patronat), il a reconnu qu’il souhaitait effectivement que je quitte la direction générale de l’Ipres. Sur les raisons de ce souhait, il a expliqué qu’on lui aurait soufflé que j’étais avec un grand syndicaliste de ce pays, l’instigateur d’articles dénonçant sa longévité à la présidence du Conseil d’administration, alors que son mandat est terminé depuis près de quatre ans. Par ailleurs, il me révèle que des proches dans l’entourage du président de la République lui ont soufflé que, profitant de ma proximité avec ce dernier, je travaillais à changer la donne à l’Ipres par un transfert de pouvoir du Conseil d’administration vers la Direction générale et une mise à terme de l’autonomie de gestion. Il s’est senti visé par ma personne » avait confié Mamadou Sy Mbengue à la presse.
Macky Sall coupe la poire en deux
Alors, sachant que les carottes sont cuites pour celui dont la femme est la plus proche collaboratrice de sa propre épouse à lui, la plus qu’influente Marième Faye Sall, le président Macky Sall s’est précipité ce mercredi en Conseil des ministres pour sauver « son » protégé. C’est ainsi qu’il a nommé Mamadou Sy Mbengue à la tête de la Société Nationale des Habitations à Loyer Modéré. Le chef de l’Etat n’a pas voulu qu’on sacrifie un allié politique qui se bat à Tivaouane pour l’Alliance pour la République (APR). Mamadou Sy Mbengue a été élu maire de la ville religieuse lors des dernières élections locales. Il jouit d’une belle popularité dans la ville et reste aussi un protégé de la famille Sy. Macky Sall a donc aussi cherché à gérer ses relations avec la famille du vénéré El Hadj Malick Sy.
Dans le même temps, il a tenu à sauvegarder ses relations avec le président du Conseil d’administration de l’Ipres, Mamadou Racine Sy, qui, au-delà de sa représentativité au sein du patronat notamment dans le secteur touristique, s’est aussi investi en politique avec Le mouvement And Ligueyal Sénégal Ak Racine Sy (Alsar). Le patron du King Fahd s’était totalement investi pour le candidat Macky Sall lors de la présidentielle par un maillage dense du territoire national et même dans la diaspora.
En outre Macky Sall sait que quand Mamadou Racine Sy s’engage dans une bataille, il ne recule jamais et obtient toujours gain de cause. Une anecdote. En mai 2010, Mamadou Racine Sy avait aussi demandé à Amadou Yéri Diop de quitter la direction générale de la Caisse de sécurité sociale. Ce dernier voulant en savoir les raisons, s’était vu rétorquer ceci : « vous devez partir, c’est tout ! ». Finalement Amadou Yéri Diop s’était plié aux injonctions du tout-puissant Mamadou Racine Sy. Il n’avait pas regretté de s’être plié puisqu’il avait reçu un très consistant bonus de départ. L’homme est devenu un consultant prospère depuis lors. Toutes choses qui font que Macky Sall, conscient de l’étroitesse de sa marge manœuvre de manœuvre dans cette affaire, a décidé de faire partir Mamadou Sy Mbengue vers une autre « station » quelques jours avant un limogeage humiliant. Ouf, le protégé de Marième Faye Sall est sauvé et recasé !
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"UBBI TEY, JÀNG TEY" À VAU-L'EAU
EXCLUSIF SENEPLUS - Salles de classes inondées ou occupées par des familles fuyant les eaux, cours de l'école envahies par des herbes... Le concept théorisé pour une rentrée scolaire dans la célérité se heurte à la dure réalité de l'hivernage
Madeleine Diallo et Samsidine Diatta |
Publication 03/10/2019
Les conditions sont-elles réunies pour que le concept 'Ubbi tey, jàng tey'' soit une réalité ? '' Pour un démarrage effectif de l'enseignement d'apprentissage, il faut que les conditions soient réunies. Avec 106 écoles sous les eaux est ce qu'on peut démarrer les enseignements dans ces établissements ?'', interroge Abdoulaye Ndoye du Cadre unitaire des enseignants du moyen secondaire.
Le syndicaliste estime que les autorités doivent élaborer un programme permettant de solutionner définitivement un problème vieux de plusieurs dizaines d'années.
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LES TIANTACÔNES VEULENT SORTIR LE GRAND JEU APRÈS LE DÉCÈS DE CHEIKH BÉTIO
Le décès de leur guide spirituel, Cheikh Béthio Thioune le 7 mai dernier, n’entame en rien l’engagement des "Tiantacônes". Pour le prochain grand Magal de Touba, ils veulent, comme à leur habitude, mettre les petits plats dans les grands.
Le décès de leur guide spirituel, Cheikh Béthio Thioune le 7 mai dernier, n’entame en rien l’engagement des "Tiantacônes". Pour le prochain grand Magal de Touba, ils veulent, comme à leur habitude, mettre les petits plats dans les grands. Et, comme pour prouver que l’absence du Cheikh ne fait que les surmotiver, les Tiantacônes se sont engagés à impressionner encore plus qu’avant, notamment dans la collecte Le nouveau guide, Serigne Saliou Thioune, entouré de ses frères, a effectué une tournée à Diabel pour observer de près la première vague de bovins déjà acquise, pour ce qui sera son premier Magal en qualité de guide spirituel de la communauté fondée par son défunt père.
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APRES LA MORT DE SOLDATS, DES MALIENS MANIFESTENT MALGRÉ LE DEUIL NATIONAL
Des centaines de jeunes Maliens et de femmes de soldats ont manifesté mercredi à Bamako pour réclamer la vérité sur le lourd revers infligé en début de semaine à l'armée par les jihadistes dans le centre du pays en guerre.
Des centaines de jeunes Maliens et de femmes de soldats ont manifesté mercredi à Bamako pour réclamer la vérité sur le lourd revers infligé en début de semaine à l'armée par les jihadistes dans le centre du pays en guerre.
La colère gronde à Bamako. Plusieurs centaines de femmes se sont rassemblées, mercredi 2 octobre, devant un camp de parachutistes pour exprimer leur exaspération après la mort d'au moins 25 soldats dans des combats avec les jihadistes.
Une intense bataille a eu lieu lundi 30 septembre et mardi 1er octobre autour des camps de Boulkessy et Mondoro, près du Burkina Faso, et s'est soldée par la mort d'au moins 25soldats maliens, selon un bilan officiel provisoire. Du côté des combattants jihadistes, quinze d’entre eux ont été tués, selon le gouvernement malien.
Suite à cet événement tragique, le président Ibrahim Boubacar Keïta a "déclaré un deuil national de trois jours, à compter de jeudi à zéro heure", selon un communiqué.
Une soixantaine d'autres soldats avaient été portés disparus, après ce qui constitue le coup le plus dur essuyé par les forces maliennes depuis le 17 mars. Ce jour-là, une attaque jihadiste contre un camp de l'armée à Dioura avait fait près de trente morts.
Les opérations de "ratissage" de la zone, "qui se poursuivent", ont permis à onze soldats de regagner leur base, a indiqué dans la soirée l'armée malienne.
"Nous exigeons que le nombre exact des morts soit communiqué"
"Nous sommes sorties parce que le gouvernement ne dit pas la vérité sur le nombre des morts", a déclaré l'une des manifestantes à l'AFP. "Ce sont nos maris bérets rouges qui sont à Boulkessy [l'une des positions attaquées par les jihadistes]".
"Nous exigeons que le nombre exact des morts soit communiqué", a-t-elle ajouté en larmes, répercutant les doutes circulant sur la réalité du bilan gouvernemental.
Au même moment, quelques centaines de jeunes, incendiant des pneus, ont bloqué l'avenue donnant accès au rassemblement des femmes et stratégiquement située sur la route menant à la résidence présidentielle. Quelques dizaines d'autres ont manifesté sur une route menant, elle, au palais présidentiel.
"Mon père est militaire, il est à Boulkessy, et je n'ai pas de nouvelles. On nous ment, l'armée n'est pas équipée", déclare l'un de ces jeunes, Ali Oumar Diakité, 15 ans.
La ministre française des Armées, Florence Parly, a salué "la réaction des forces maliennes qui ont très rapidement dépêché des unités en renfort pour pourchasser les groupes terroristes et reprendre le contrôle des deux postes avec l'appui d'avions de chasse et d'hélicoptères Tigre de la force (antijihadiste française) Barkhane". "La détermination de ces unités a permis de rétablir une situation délicate et compromise et d'infliger des pertes aux terroristes", a-t-elle ajouté.
Motif supplémentaire d'alarme : les assaillants se seraient emparés d'importantes quantités d'armes, de munitions et de matériel, l'un des objectifs présumés de leur offensive.
Un pays qui peine à protéger sa population
Ces hostilités sont une nouvelle illustration de la dégradation continue de la situation dans le pays en proie depuis 2012 aux insurrections indépendantistes, salafistes et jihadistes et aux violences interethniques meurtrières.
Elles mettent une fois de plus en lumière l'incapacité du pouvoir central à contrôler de larges pans du territoire, malgré l'appui de missions armées française, africaine et onusienne. Et elles alimentent les accusations répandues parmi les Maliens de faillite de leur État.
Les violences jihadistes persistent et se sont propagées du nord vers le centre et le sud du Mali, puis au Burkina Faso et au Niger voisins, se mêlant à des conflits intercommunautaires qui ont fait des centaines de morts.
Ce revers est aussi une claque pour la Force conjointe du G5 Sahel, créée en 2017 par le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, avec le soutien de la France, pour faire face à la propagation de la menace à travers la sous-région.
Le bataillon malien attaqué à Boulkessy relevait de cette Force conjointe encore embryonnaire. Cette dernière n'avait encore jamais subi d'aussi lourdes pertes.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a encore déploré la lenteur des réformes politiques et sécuritaires au Mali dans un rapport trimestriel remis cette semaine au Conseil de sécurité et rédigé avant les événements des lundi 30 septembre et mardi 1er octobre.
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FARAM FACCE DE CE MERCREDI 02 OCTOBRE
Mamadou Talla et Abdoulaye Cissé sont les invités de Pape Ngagne Ndiaye
Le violent vent accompagné de fortes précipitations dans la nuit du mercredi n’a pas été sans conséquences dramatiques dans la région de Thiès. Un bâtiment s’est effondré sur une dame.
Selon nos sources, la victime habitait à la direction du commerce intérieur de Thiès sise au quartier 10e où son époux officie comme vigile. Le corps sans vie de la dame se trouve présentement à l’hôpital régional de Thiès pour les besoins de l’autopsie. La victime laisse derrière elle trois enfants et un époux meurtri.
L’ASSEMBLEE NATIONALE REND SON VERDICT SUR L'AFFAIRE DES 94 MILLIARDS
Dans ce dossier, le député Ousmane Sonko avait accusé Mamour Diallo, alors directeur des Domaines, de «détournement de deniers publics» sur le titre foncier 1451/R
Après ses travaux sur l’affaire des 94 milliards, la commission d’enquête parlementaire livre les conclusions de ses travaux aux représentants du peuple lors d’une séance plénière, qui va aussi adopter le projet de réforme du règlement intérieur de l’institution.
C’est cet après-midi que la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire des 94 milliards va livrer les conclusions de ses travaux aux députés au cours d’une séance plénière. En effet, Cheikh Seck et ses collègues avaient conclu à l’«inexistence d’un détournement de deniers publics». Dans cette affaire, le député Ousmane Sonko avait accusé Mamour Diallo, alors directeur des Domaines, de «détournement de deniers publics» à hauteur de 94 milliards de francs CFA sur le titre foncier 1451/R. le leader de Pastef, qui s’était attiré les foudres des collègues, avait refusé de déférer à la convocation des «députés ignorants», selon ses propres termes. Une attitude qui reste en travers la gorge de Aymérou Gning et ses collègues de Benno bokk yaakaar qui, depuis lors, boycottent les séances de prise de parole du député non inscrit, arrivé 3ème lors de la Présidentielle du 24 février dernier.
Par cette occasion, il sera aussi question de régler la question de l’absentéisme des députés ou de ceux qui ne défèrent pas aux convocations des commissions. Alors, Moustapha Niasse et ses collègues ont décidé à faire le toilettage du Règlement intérieur.
Réadapter le Règlement intérieur aux réalités de l’heure
Dans cette optique, la plénière va valider le travail du Comité ad hoc mis en place par la Com -mission des lois de l’Assemblée nationale afin de réadapter le Règlement intérieur aux réalités de l’heure. D’après le journal Les
Echos, le nombre de commissions devrait passer de 11 à 14.Dans le sillage de l’éclatement du ministère de l’Economie, des finances et du plan lors de la formation du dernier gouvernement, la Commission de l’économie générale, des finances, du plan et de la coopération économique, dirigée par Dieh Man -diaye Bâ, a été scindée en deux. La Commission développement et aménagement de Cheikh Seck, qui concentre une dizaine de ministères, a été divisée en trois
LA RENTRÉE SCOLAIRE ET DIVERS AUTRES SUJETS EN EXERGUE
Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS traitent de divers sujets dont la rentrée scolaire et les mesures individuelles annoncées lors du dernier Conseil des ministres tenu la veille.
Le Soleil, évoquant la rentrée des classes et les accords signés avec les partenaires sociaux du secteur de l’éducation, affirme à sa une que l’Etat "respectera ses engagements."
"Le président Macky Sall demande le respect de la feuille de route conclue d’accord parties en 2017-2018", indique le journal, avant d’ajouter, citant le chef de l’Etat : "Il faut cultiver le consensus et préserver la stabilité sociale durable."
Le journal Le Quotidien fait état d’une incertitude "autour d’une année scolaire apaisée". "L’année scolaire risque d’être mouvementée si les autorités n’adoptent pas la méthode fast track pour le respect du protocole d’accords signés avec les syndicats de l’enseignement", écrit le journal.
"Plus d’un an après la signature du protocole d’accords, ajoute-t-il, les syndicalistes du secteur éducatif déplorent toujours le non-respect d’une grande partie des engagements pris par le gouvernement."
Cela fait une "rentrée à haut risques", selon Walfquotidien. Il assure que "la période de grâce est terminée", en allusion à l’accalmie notée lors de la précédente année scolaire, les enseignants "ne voulant pas interférer dans le processus électoral marqué par l’élection présidentielle" de février dernier.
Les différents syndicats, "aussi bien ceux dits représentatifs que les non-représentatifs, sont désormais sur le pied de guerre" et ont "annoncé la couleur" avant même cette rentrée prévue ce jeudi, souligne Walfquotidien.
"Constatant que l’Etat du Sénégal n’a respecté aucun des engagements signés le 30 avril 2018, les syndicalistes affirment que la résolution de ces accords est le prix de la stabilité de l’espace scolaire", relève le même journal.
D’autres journaux s’intéressent aux conditions de la rentrée scolaire. Le Témoin quotidien, par exemple, affiche : "Le concept +Oubi Tey diangue tey+ à rude épreuve". Le journal fait allusion à l’engagement des autorités consistant en un démarrage effectif des cours dès le premier jour de la rentrée scolaire.
"Une ouverture des classes entachées de difficultés liées, entre autres manquements, à un manque d’enseignants au niveau de l’élémentaire, aux conditions de (...) certaines écoles ayant subi de plein fouet les effets des pluies et risquent d’accuser un retard dans l’ouverture des classes", lit-on dans les colonnes de ce journal.
"Kolda et Ziguinchor, les fausses notes d’une rentrée", note de son côté Sud Quotidien. "Les enseignants ont répondu présent dans la plupart des localités", mais à Kolda et Ziguinchor "(...) l’installation des abris provisoires dans certaines écoles et établissements risque de plomber le démarrage effectif des cours le jour de la rentrée", selon le journal.
Pour le reste, les journaux reviennent largement sur les mesures annoncées lors du Conseil des ministres, avec le départ de Mamadou Sys Mbengue de la direction de l’IPRES, l’Institut de prévoyance retraite du Sénégal.
"Macky évince Mamadou Sy Mbengue" (L’As), pour le nommer à la tête de la SN HLM, d’où le titre de Vox Populi : "Le DG de l’IPRES à la retraite à ....HLM".
"Mamadou Sy Mbengue a perdu son bras de fer avec les retraités et le conseil d’administration" de l’IPRES dont le président n’a eu de cesse de critiquer sa gestion ces dernières semaines, l’appelant même à démissionner, écrit Vox Populi.
"Cependant, poursuit ce quotidien, il (Mamadou Sy Mbegue) n’a pas tout perdu, puisque le président Macky Sall l’a nommé dans la foulée directeur général de la SN-HLM", estime Vox Populi.
Le Témoin quotidien juge pour sa part que "Macky Sall évite l’humiliation à Mamadou Sy Mbengue", qui devait être débarqué par le conseil d’administration si l’on en croit le journal, "la donne imprévue" étant l’intervention du président de la République "dans ce bras de fer entre le président du conseil d’administration" de l’IPRES et le directeur général sortant.
Le président Sall, en nommant Mamadou Sy Mbengue à la tête de la SN-HLM, "sauve ce dernier des griffes du tout-puissant Mamadou Racine Sy", PCA de l’IPRES, affirme le Témoin quotidien, selon lequel, ce faisant, le chef de l’Etat "a donc coupé la poire en deux et sauvé d’une humiliation certaine" M. Mbengue.
Dans le même temps, à la SICAP, ’’Ibrahima Sall viré et remplacé par Mamadou Kassé’’, signale Le Témoin quotidien. ’’Macky coupe des têtes’’ constate Tribune. ’’Des chamboulements qui vont se poursuivre’’, annonce le journal.