SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
27 juillet 2025
MAMADOU RACINE SY SALUE LES ACTIONS DES POUVOIRS PUBLICS POUR REDYNAMISER LE SECTEUR TOURISTIQUE
Le président du Conseil sénégalais du tourisme a salué les actions mises en oeuvre par les pouvoirs publics pour accompagner et motiver les acteurs du secteur pour une meilleure promotion de la destination Sénégal
Le président du Conseil sénégalais du tourisme a salué les actions mises en oeuvre par les pouvoirs publics pour accompagner et motiver les acteurs du secteur pour une meilleure promotion de la destination Sénégal.
"La motivation est là par rapport aux actes qui ont été posés par le ministre du Tourisme Alioune Sarr qui a redonné goût au secteur. Aujourd’hui le partenariat secteur privé-Etat n’est pas galvaudé, c’est une réalité, c’est extrêmement important", a déclaré Mamadou Racine Sy à des jounalistes dans le cadre du Salon Top de Paris qui se tient jusqu’à vendredi.
Le président du CST s’est réjoui de la "forte présence" à Paris de représentants du patronat du secteur du tourisme, "une première", selon lui, de même qu’il s’est félicité de la signature de conventions avec des opérateurs français.
"Nous avons signé des conventions notamment avec le premier Tour opérator français Caravel, avec le SETO ( Syndicat des entreprises du tour opérating)", a dit M. Sy, qui n’était plus venu au Top Résa "depuis plusieurs années pour diverses raisons".
A propos des conventions signées, il a déclaré : "Nous nous engageons à œuvrer ensemble du point de la vision et des ressources, de la logistique à mettre en place, pour le rayonnement de la destination Sénégal".
Aussi a-t-il salué la présence de de la compagnie nationale Air Sénégal pour "rendre plus dynamique cette synergie entre les acteurs sénégalais et français et ceux d’autres pays".
"Les choses bougent au niveau du principal marché émetteur qu’est la France vers la destination Sénégal. Nous savons de sérieuses raisons de penser que la saison prochaine sera bien meilleure que celle de cette année", a souligné Mamadou Racine Sy.
La "forte présence" du patronat sénégalais à Paris "montre que les choses bougent" dans le secteur du tourisme au Sénégal, a insisté Mamadou Racine Sy.
Il a salué "la vision du président de la République dans le secteur du tourisme pour avoir été le chef de l’Etat à présider le lancement d’une saison touristique, fait de la Casamance une zone économique spéciale, pris un certain nombre de mesures fiscales pour aider le tourisme et mis récemment en place le Conseil sénégalais du tourisme (CST)".
"Ce sont là des signaux politiques très forts, une volonté du Sénégal d’accompagner le secteur privé touristique pur en faire le premier secteur d’activité économique", a-t-il indiqué.
LE DG OUMAR DIALLO CHANTE LA DEMATERIALISATION
Pour démontrer les avancées de la dématérialisation des formalités du commerce extérieur, la Direction générale de la Douane, en partenariat avec Gainde 2000, a organisé hier un atelier de presse.
Pour démontrer les avancées de la dématérialisation des formalités du commerce extérieur, la Direction générale de la Douane, en partenariat avec Gainde 2000, a organisé hier un atelier de presse. A cette occasion, le directeur général de la Douane, Oumar Diallo, a indiqué qu’ils ne sont pas là pour créer des problèmes, mais plutôt pour trouver des solutions aux difficultés qui se posent.
La dématérialisation est l’aboutissement de l’informatisation des procédures douanières. Cette procédure a été enclenchée depuis 2011, mais elle tarde à se matérialiser. C’est dans ce contexte que la Direction générale de la Douane, en partenariat avec Gainde 2000, a organisé hier une rencontre avec la presse pour parler des tenants et aboutissements de la dématérialisation.
Selon le directeur général de la Douane Oumar Diallo, il est important d’expliquer aux acteurs économiques l’utilité de la dématérialisation et son impact sur les procédures douanières. «Nous avions informatisé depuis des années ; aujourd’hui on passe à une phase où l’utilisation du papier en tant que support sera réduite à sa plus simple expression. Cela veut dire que vous n’aurez pas besoin de vous trimbaler avec une déclaration en douanes, une liasse de papiers, quitter votre bureau et faire le tour des bureaux de la Douane pour pouvoir déclarer vos marchandises, payer les droits et prendre vos marchandises pour les mettre dans votre magasin», expliquet-il. Ce qui constitue, selon lui, un gain de temps extraordinaire pour les utilisateurs et les agents administratifs. «Tous ces documents seront mis dans un seul cadre. Les avantages de la dématérialisation sont le gain de temps et un moyen de sécuriser la procédure. Il sera mis à la disposition de tous les opérateurs économiques qui participent donc aux échanges».
Revenant par ailleurs sur le mouvement d’humeur des commerçants contre la dématérialisation, il y a deux semaines, le patron des gabelous trouve cela normal. «C‘est humain ! Souvent, les gens sont réticents lorsqu’il y a des changements. Ils ont surtout peur quand il y a des choses qu’on cache. Quand on parle de célérité, de transparence, de traçabilité, ceux qui sont en marge de la règlementation peuvent ne pas souhaiter qu’il y ait des progrès, mais je pense que tout le pays y gagnerait. Eux-mêmes vont comprendre dans les jours à venir qu’ils ont intérêt à adhérer à ce projet qui a connu une longue gestation de 2011 à nos jours», affirme Oumar Diallo qui estime qu’il y aura toujours des gens qui ne voudront pas avancer d’un pas. «Ils veulent rester là où ils sont depuis 30 ans, alors qu’aujourd’hui tout bouge. Eux-mêmes sont dans la dématérialisation, car ils voyagent avec des passeports numérisés, règlent leur séjour d’hôtel en ligne. Nous ne sommes pas là pour créer des problèmes, mais pour les régler. S’ils ont des soucis, ils n’ont qu’à les poser et nous apporterons les solutions avec eux et pour eux».
Interpellé sur les risques de la cybercriminalité avec la dématérialisation, le directeur général de la Douane répond : «La cybercriminalité existe et c’est un risque pour tous les systèmes informatiques. Nous sommes une administration qui lutte contre la fraude, mais nous avons des personnes qui sont à la recherche de gains faciles. Ils sont à la recherche de faille pour faire ce qu’ils faisaient au temps de la manuelle, mais nous avons les aptitudes techniques, humaines pour faire face. Qu’ils soient sûrs qu’ils seront rattrapés, et les sanctions qui sont prévues par les lois et règlements seront appliquées», avertit- il.
Selon l’administrateur de Gainde 2000 Ibrahima Eddine Nour Diagne, la dématérialisation offre au Sénégal l’opportunité de faire désormais partie des pays à la pointe de l’efficacité dans les formalités de pré dédouanement et dédouanement. «C’est un long cheminement et il y a les conditions juridiques qu’il fallait mettre en place. La signature électronique est une condition indispensable à une dématérialisation effective. Notre arsenal technique et juridique n’a été opérationnel qu’en 2016 et jusqu’à présent, c’est en cours d’amélioration», relève-t-il. Responsable de l‘Unacois Yessal, Alla Dieng considère que l’on ne doit pas refuser le développement. «C’est un saut pour le développement du Sénégal. Quand on a peur de se formaliser, c’est que l’on veut travailler dans le noir et éviter le fisc», révèle-t-il.
L’UEMOA VA MOBILISER PLUS DE 290 MILLIARDS F CFA
Mettre les terroristes hors d’état de nuire. Tel est l’objectif des présidents de l’UEMOA qui tiennent, depuis ce jeudi matin, une rencontre à Diamniadio (Dakar) sur le financement de la lutte contre le terrorisme
Mettre les terroristes hors d’état de nuire. Tel est l’objectif des présidents de l’UEMOA qui tiennent, depuis ce jeudi matin, une rencontre à Diamniadio (Dakar) sur le financement de la lutte contre le terrorisme.
La rencontre, qui a réuni les ministres en charge des Forces Armées et des Finances, ainsi que les Chefs d’état-major généraux des Forces Armées des pays membres de l’UEMOA, est présidée par le président de la République. Ainsi, les pays membres de l’UEMOA compte mobiliser plus de 290 milliards de francs CFA pour lutter contre le terrorisme.
LES TRAVAILLEURS DU PTB DECLENCHENT UNE GREVE ILLIMITEE
Aucun train n’a sifflé hier entre Thiès et Dakar à cause de la grève illimitée déclenchée par les travailleurs du Petit Train de Banlieue (Ptb) qui ont bloqué toute circulation sur la voie principale.
Les travailleurs réclament deux mois de salaire. Ils reprochent au ministre des Transports terrestres, Me Oumar Youm, et au secrétaire d’Etat aux Transports Ferroviaires, Mayacine Camara, de ne rien connaître de ce secteur.
Les riverains des différentes stations et autres arrêts du Petit Train de Banlieue (Ptb) n’ont pas entendu hier la locomotive assurant la desserte entre Rufisque et Dakar siffler. Les usagers du Ptb ont dû également se rabattre sur les cars de transport en commun. Une situation qui découle de la grève illimitée décrétée par le Syndicat des Travailleurs du Petit Train de Banlieue entamée hier à 6 heures du matin. Et c’est à la grande gare de Rufisque, lieu de départ des différents trains qui desservent Dakar en passant par Mbao, Yeumbeul, Thiaroye, Pikine, Hann, Colobane, que les syndicalistes ont tenu une conférence de presse pour exprimer leur ras-le-bol. «Depuis deux mois, nous n’avons pas reçu nos salaires.
Le pire, c’est que l’Etat n’a pris aucune disposition allant dans le sens de payer les travailleurs et régler le problème», a soutenu le secrétaire général du Syndicat des Travailleurs du Petit Train de Banlieue SA, Momar Sall. Il accuse l’Etat de chercher à déshonorer les travailleurs qui, toutefois, ne comptent guère se laisser faire. «Nous avons constaté que le secrétaire d’Etat au Transport ferroviaire, Mayacine Camara, n’a pas respecté ses promesses vis-à-vis des travailleurs, car il s’était engagé à payer les salaires au mois de septembre, mais jusque-là rien ne s’est passé. Il n’est même pas revenu nous voir pour parler de la situation», s’insurge Momar Sall. Ce dernier et ses camarades ne décolèrent pas non plus contre leur ministre de tutelle, Me Oumar Youm. Pour Momar Sall, le patron des Transports terrestres et du Désenclavement n’accorde aucun crédit aux travailleurs du PTB. Ce qui le prouve : il n’a pas daigné répondre aux deux correspondances que les travailleurs lui ont envoyées. Ils exigent de Me Youm une audience afin de discuter de la situation qu’ils vivent. Blocage de la voie ferrée Dakar Thiès «Nous avons été ignorés par toutes les autorités. C’est pour cette raison que nous avons décidé de barrer la voie principale par laquelle passent les trains. Nous ne comptons la libérer que si les autorités nous paient nos salaires», informe le secrétaire général du syndicat.
De l’avis de Momar Sall, Me Oumar Youm et Mayacine Camara ne connaissent pas grand-chose du secteur ferroviaire et n’ont pas de conseillers capables de leur expliquer ce qui se passe réellement dans ce milieu. En plus de garer les trains, les syndicalistes ont également bloqué la voie ferrée entre Dakar et Thiès en y immobilisant les trains du Ptb, empêchant du coup toute circulation sur ces rails. Le leader syndical compare la situation actuelle du PTB à ce qui est arrivé récemment à la société Dakar Bamako Ferroviaire (DBF). Selon le secrétaire général du Syndicat des Travailleurs du PTB, les autorités gouvernementales ont procédé de la même manière avec les cheminots de DBF qui sont restés des mois sans salaire. «Maintenant, elles veulent s’attaquer à nous, mais qu’elles sachent que nous ne les laisserons pas gâcher notre avenir. Nous sommes prêts à tout pour obtenir gain de cause. Nous n’arrêterons cette grève que si les autorités nous appellent pour des négociations ou qu’elles nous paient nos salaires», tranche Momar Sall. Le blocage de la voix principale a empêché les trains venant de Tivaouane de s’arrêter à Pout. A noter que plusieurs sociétés, dontles Industries Chimiques du Sénégal (ICS), ont des trains qui passent par cette voix principale.
ENCORE 6 MOIS POUR LA SDE
l’Etat du Sénégal a signé avec la Sénégalaise des Eaux (SDE) un avenant au contrat d’affermage pour la gestion de l’eau potable en milieu urbain et périurbain ; cet avenant n° 10 proroge le contrat en cours pour une durée de six (6) mois.
l’Etat du Sénégal a signé avec la Sénégalaise des Eaux (SDE) un avenant au contrat d’affermage pour la gestion de l’eau potable en milieu urbain et périurbain ; cet avenant n° 10 proroge le contrat en cours pour une durée de six (6) mois, à compter du 1er juillet 2019 », peut-on lire dans un communiqué du ministère de l’Eau et de l’Assainissement.
Les services du ministre Serigne Mbaye Thiam de rappeler que « le contrat d’affermage de la production et de la distribution d’eau potable avec la SDE a été initialement conclu le 9 janvier 1996 ; entré en vigueur le 23 avril 1996 pour une durée initiale de dix (10) ans, il a fait l’objet de neuf (9) avenants successifs et devait finalement arriver à expiration le 30 juin 2019″. Et qu' »en fixant au 30 juin 2019 la fin de cet avenant n° 9 signé le 31 décembre 2018, il était prévu que toute la procédure d’appel d’offres serait bouclée au plus tard au mois de février 2019 pour permettre l’installation du nouvel exploitant le 1er juillet 2019″.
Le ministère d’expliquer qu' »à la suite de deux séries de recours gracieux et contentieux, le Comité de Règlement des différends de l’Autorité de Régulation des Marchés publics (ARMP) n’a finalement rendu sa décision définitive que le 29 mai 2019, confirmant l’attribution provisoire à Suez Groupe. Cette décision a été notifiée au ministère de l’Eau et de l’Assainissement le 14 juin 2019, soit 16 jours seulement avant la fin du contrat avec la SDE, fixée le 30 juin 2019 alors que le contrat d’affermage avait prévu un délai de six mois pour les mesures utiles à prendre en vue d’assurer la continuité du service public affermé d’eau potable et notamment de faciliter le passage de l’affermage au nouveau régime d’exploitation ».
Le département en charge de l’Eau et de l’Assainissement indique que, « maintenant que le processus de sélection du nouvel opérateur est terminé, il importe de mener les diligences pour clôturer le contrat avec la SDE et installer le nouvel exploitant, notamment faire l’état des lieux, procéder aux inventaires contradictoires, recouvrer les créances, transférer les contrats et les données et créer, avec Suez Groupe, la nouvelle société d’exploitation de droit sénégalais dans laquelle la part nationale sera de 55% au lieu de 43% dans la situation actuelle ».
Il ajoute: « Ce nouvel et dernier avenant a donc pour objet, entre autres, d’installer le nouvel exploitant sans affecter la continuité et la qualité des services rendus aux usagers, tout en sauvegardant les droits et obligations des différentes parties. Il assure également une bonne gestion du calendrier et des opérations de clôture du contrat avec la SDE. C’est la garantie aussi d’une transition harmonieuse et maîtrisée permettant l’installation et l’entrée en service de la nouvelle société d’exploitation le 1er janvier 2020 et le maintien de l’ensemble des contrats de travail permanents ». Avant de conclure : « Ce sont ces exigences qui motivent la signature de cet avenant n° 10 à l’issue d’une analyse des différentes options possibles et d’une évaluation des opportunités offertes et des risques encourus dans chaque cas de figure ».
Par Ababacar Fall-Barros
LA PRATIQUE DE NOS LANGUES NATIONALES, 59 ANS APRES !
Tant que les populations qui pratiquent leurs langues ne décideront pas, la langue du colonisateur continuera d’exercer sa domination dans nos pays
Nous allons, en principe, ‘’commémorer bientôt les 60 ans de la semaine nationale de l’alphabétisation*. Mais tout le monde va y convenir avec nous, lorsqu’on fait le bilan de cette affaire, on est horrifié si on tombe sur ce chiffre (suspect du reste, pour nous) qui montre que plus de 54 % des sénégalais sont analphabètes. Cela veut dire quoi ? Que plus de la moitié des 15 millions, disons 14 millions des hommes et de femmes que nous sommes, ne savent ni lire ni écrire, le français, l’anglais, le portugais, l’arabe, le Wolof, le Pulaar, le Serere, le Joola, le Mandinka, Soninké.
Alors, ce qui vient à l’esprit d’un homme sérieux, préoccupé sérieusement de la défaite de l’obscurantisme, c’est de dire : Non, ce n’est pas possible ! Avec tout le tintamarre qu’on a fait au pays du grand grammairien poète, agrégé en français, chouchouté par la francophonie, l’académie française ? Car avec notre ‘’bag round’’, seul le français aurait pu nous permettre de dépasser ce chiffre de 54%. , Et si on prend l’exacte la mesure de ce qui s’est passé, c’est la catastrophe (la Naqba), comme disent nos amis, palestiniens. Car, le terme est quelque peu soft ….si on pense seulement aux performances de deux pays ‘’plébiscité’’, par l’Unesco, sans ‘’l’aide’ ’Amadou Moctar Mbow.
Ces pays, on peut le deviner : La république de Cuba et le Zimbabwe dont les leaders Feus Fidel Castro, Roberts Mugabe étaient voués aux gémonies. Le premier nommé était la première puissance mondiale et le second la première puissance africaine dans le domaine des acquis de l’alphabétisation et de la lutte contre l’analphabétisme. Il ne faut pas chercher de midi à quatorze heures, pour se demander où se trouve l’énigme ? Nulle part ailleurs qu’au niveau de la volonté politique.
S’agissant de Cuba, dès les premières heures du triomphe de la révolution Fidèle Castro et ses amis ont immédiatement fermé les écoles, les lycées et les universités, ensuite, mobilisé les enseignants de toutes catégories pour déclarer la guerre à l’analphabétisme. En un an, le mal a été vaincu sur toute l’étendue du territoire cubain. (Maurice Duverger, PR. Agrégé de droit public disait que la Révolution n’est pas la destruction. La Révolution, c’est la construction), Mugabe n’a pas fait moins après avoir été trahi par les faiseurs de promesses bidon à la conférence de Lancaster House. Aujourd’hui, le Zimbabwe caracole à la tête des Etats africains avec 91 % d’hommes et de femmes sachant lire et écrire Le problème que nous avons, en ce qui concerne la pratique de nos langues, en dehors du manque de volonté politique manifeste des autorités publiques, c’est celui du comportement des intellectuels francophiles (hommes femmes confondus), colonisés.
Poursuivis par le ‘’Symbole’’ de l’école, c’est comme qui dirait que c’est ‘’pathologique’’. Certains wolofo-phones s’enorgueillissent à parler mal le wolof C’est pourquoi, à cet égard, le professeur Bado Ndoye, enseignant à la faculté de lettres de l’l’Ucad (Université Cheikh Anta Diop de Dakar), avec qui, Biram Fall et votre serveur avions mené un combat victorieux contre l’édification de la honte le ‘’ MEMORIAL DE GOREE’’ a tenté de monter que : Maurice Gôdelien n’a pas tort de dire que dans une relation de domination, la force la plus forte n’est jamais la force de celui qui domine, mais le consentement du dominé à sa propre domination.
Certains francophiles colonisés ne sont pas convaincus de la possibilité de travailler avec nos langues nationales pour ne pas dire qu’ils sont à les pratiquer si les francophones sont conscients des apports bénéfiques des langues (non pas le français essentiellement, mais des autres langues étrangères à nos langues), le francophile colonisé, lui, par paresse ou par ignorance, ne tolère même pas, qu’on lui parle de langues nationales. A fortiori de respect des règles de transcription. Ecoutons une fraction de seconde un journaliste d’une radio ou télévision lors d’une édition wolof de n’importe quel radio ou télé du Sénégal, pour se rendre du massacre.
Pour lui DEKK BI REWMI c’est du pareil au même. Très jeune, j’ai suivi Seex Anta Joop, dans une ses conférences après avoir présenté sa célèbre thèse de doctorat. A cette conférence tenue vers les années 55/58, à la salle des fêtes de Louga, il disait : ‘’Ndox mu topp mbartal, booko texqtal lee, daf lay jox dawaan’’.
Toute l’assistance wolofophone-francophone dans la salle a exulté de satisfaction, dison de joie. Parce que ce que nous pensions que ce Seex venait de dire on ne pouvait le dire qu’en français ou une autre langue étrangère. Et c’était le schéma du système de la centrale hydroélectrique ou le barrage hydroélectrique qu’il venait d’illustrer dans sa langue maternelle. Mais nous étions aliénés par le français à tel point que nous ne pensions que cela ne pouvait pas se traduire en wolof Mais tout ceci nous ramène à la question de fond qui est la question politique. Tant que les populations qui pratiquent réellement leurs langues ne décideront pas avec les patriotes sincères et conséquents les hommes qui accepteront de conduire leurs aspirations, la langue du colonisateur continuera d’exercer sa domination dans nos pays.
Ababacar Fall-Barros est ancien conseiller Municipal, Commune Mermoz Sacré Coeur
* Avant de rédiger ce texte nous avons pris le soin d’appeler à la Direction d’Alphabétisation, mais sans surprise, personne n’a décroché le combiné du téléphone
L'OL S'IMPOSE A LEIPZIG, LILLE CRAQUE CONTRE CHELSEA
En déplacement sur la pelouse RB Leipzig pour le compte de la 2e journée de la Ligue des champions, l'OL a réalisé une très belle opération en empochant trois points (0-2). De son côté, Lille a plié en fin de match contre Chelsea (1-2).
En déplacement sur la pelouse RB Leipzig pour le compte de la 2e journée de la Ligue des champions, l'OL a réalisé une très belle opération en empochant trois points (0-2). De son côté, Lille a plié en fin de match contre Chelsea (1-2).
Au bord de la crise après un début de saison très compliqué en Ligue 1, l'Olympique Lyonnais s'est offert une belle bouffée d'air frais en allant chercher une victoire sur la pelouse du RB Leipzig (0-2), mercredi 2 octobre en Ligue des champions. Un résultat qui permet aux Gones de partager la tête du classement du groupe G de la C1, a égalité de points avec le Zénit Saint-Pétersbourg, victorieux du Benfica (3-1).
L'OL, qui a parfaitement su défendre sur les nombreuses offensives allemandes, a trouvé la faille grâce à Depay (11e) et Terrier (65e).
Lille a craqué dans le dernier quart d'heure
L'autre club français en lice, mercredi soir, n'a pas connu autant de succès. Le Losc, qui accueillait Chelsea au stade Pierre-Mauroy, a longtemps tenu un résultat nul très satisfaisant, mais Willian, dans le dernier quart d'heure (78e), a finalement donné la victoire aux Londoniens. Auparavant, Abraham avait ouvert la marque pour le club anglais, avant qu'Osimhen ne parvienne à égaliser avant la pause (33e).
Avec cette deuxième défaite en autant de rencontres, Lille voit ses chances de qualification pour les huitièmes de finale déjà grandement hypothéquées.
Valence corrigé, le Barça arrache trois points
Dans les autres rencontres de la soirée, le FC Valence a vécu un cauchemar sur sa pelouse, face à l'Ajax Amsterdam (0-3). À noter également le court mais précieux succès du tenant du titre Liverpool, qui s'est arraché face au RB Salzbourg pour empocher les trois points (4-3).
Le grand choc de la soirée, qui mettait aux prises le FC Barcelone et l'Inter Milan, a accouché d'un résultat moins spectaculaire, mais qui permet aux coéquipiers de Lionel Messi de se relancer dans le groupe F (2-1). Les Catalans, surpris par Martinez en début de rencontre (3e), ont arraché la victoire dans les derniers instants de la rencontre grâce à Suarez (58e, 84e).
• Tous les résultats de la soirée :
Racing Genk 0 - 0 Naples
Liverpool 4 - 3 RB Salzbourg
Slavia Prague 0 - 2 Borussia Dortmund
FC Barcelone 2 - 1 Inter Milan
Zénith Saint-Pétersbourg 3 - 1 Benfica
RB Leipzig 0 - 2 Olympique Lyonnais
Lille 1 - 2 Chelsea
Valence CF 0 - 3 Ajax Amsterdam
UN BÂTIMENT S’EFFONDRE ET TUE UNE DAME DE 39 ANS
Les pluies suivies d’un vent violent de la nuit dernière ont installé la population de la capitale du Rail dans l’émoi et la consternation.
Les pluies suivies d’un vent violent de la nuit dernière ont installé la population de la capitale du Rail dans l’émoi et la consternation. Elles ont causé la mort d’une femme âgée de 39 ans suite à l’effondrement d’un bâtiment du service régional du commerce de Thiès causé par la chute d’un arbre du fait des rafales de vent.
En effet, un énorme fromager terrassé par la puissance du vent, est tombé sur la chambre du gardien. Son épouse Yaye Penda Cissé, surprise dans son sommeil, a perdu la vie.
Le préfet de la ville et le commandant des Sapeurs pompiers ont pu constaté l’ampleur des dégâts causés par la chute du fromager sur la demeure du gardien dans l’enceinte du service de commerce de Thiés. Le corps de la défunte a été acheminé à l’hôpital Amadou Sakhir Ndiéguéne de Thiés, informe la radio Rfm.
Par Ibou Dramé SYLLA
AU MAIRE BALLA MOUSSA DAFFE, À FORCE DE COMBAT
Vous êtes un symbole vivant, une référence pour des milliers de personnes
C’est avec un réel plaisir que j’ai lu le décret présidentiel numéro 2019-1370 du 09 septembre 2019 vous désignant Parrain du deuxième lycée de la commune de Sédhiou. Après Ibou Diallo, c’est vous. Cette décision du Président Macky SALL est à saluer à plus d’un titre. Vous êtes un symbole vivant, une référence pour des milliers de personnes.
Votre parcours si exemplaire est une belle leçon pour les hommes et femmes de ma génération. Il est dit de vous, justement, que vous aviez sacrifié bien des possibilités de carrières académiques pour être au service de votre ville, de votre terroir et de votre pays. Il des actions qui ne sont accomplies que par les âmes fortes qui, en acceptant les privations, transcendent leur époque et les contingences humaines pour le plus grand bien sur cette terre. Marie de Hennezel note fort à propos : « chaque engagement particulier nous porte au seuil d’une aventure, dans laquelle il faudra se risquer avec tout son être ». Il y a quelques années, j’ai eu à rendre visite au Professeur Abdoulaye Elimane Kane à la cité Fayçal.
Dans notre échange, l’ancien ministre de la culture m’a parlé de Sédhiou avec émotion. Surtout de sa venue lors d’une des éditions des Journées Culturelles dans la capitale du Pakao. Il a, m’a-t-il dit au passage, fait une partie de son enfance à Sédhiou. Déjà, enfant, j’entendais votre nom sonner comme une devise, un hymne. Durant les séances de génie en herbe, à l’école élémentaire, l’évocation de votre nom comme premier magistrat de la ville de Sédhiou donnait lieu à des salves d’applaudissement.
En grandissant, j’ai vu, au loin il me faut le dire, un homme simple, disponible et généreux de son temps, cette denrée si rare dans une civilisation technicienne. Ma génération de l’école élémentaire a reçu des Ulis une ouverture au monde à travers les Correspondantes. Le mien portait le nom de Touly, un métis dont le nom servait à ma défunte mère pour m’apostropher. Il fut une année, nous avions accueilli une délégation de cette ville française. Les préparatifs de cet événement culturel étaient plus que solennels. Le drapeau Bleu-Blanc-Rouge nous a révélé une France majestueuse, humaniste et ouverte. Sédhiou vivait au rythme de la cordialité, de la joie et de l’entraide.
Vous êtes devenu, par la force des choses, un patrimoine pour la jeune génération. Sur un ton familier, permettez-moi, M. le Maire, de vous dire ce que j’ai et dans le cœur et dans la tête vous concernant. Sédhiou est une ville qui fut longtemps identifiée à votre nom. Votre passage à la mairie de notre ville - presque deux décennies- a coïncidé avec ce que certains qualifient l’âge d’or de ce terroir. C’est à votre honneur.
De vieilles personnes m’ont aussi dit le sens de dévouement dont avait fait montre votre vénérable père, de regrettée mémoire, lors de la construction de la grande mosquée de Sédhiou. Je garde le souvenir d’un homme aux yeux pétillants derrières des lunettes d’intello, une tête qui inspirait le respect et une allure si fière et bien posée qui suscitait l’admiration. Votre personnalité a logé deux figures exceptionnelles : l’intellectuel et le politique.
Bien souvent, le second a pris le pas sur le premier. Vous n’avez pas été à l‘abri des controverses politiques et autres choix graves à des heures critiques de la vie politique sénégalaise. Et c’est là que je juge opportun de vous inviter à rédiger vos mémoires. Ma génération et la postérité méritent d’avoir en main des informations de premier niveau sur l’histoire politique de Sédhiou et bien au-delà. À ma connaissance, vous avez été maire, ministre, député et enseignant-chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Ces facettes font de votre vie, Oncle Balla, un roman, un récit digne d’être lu et su par le plus grand nombre. Vos mémoires constitueront, à n’en pas douter, un viatique pour nous autres qui voulons servir politiquement et intellectuellement cette belle ville de Sédhiou.
Malgré la surabondance de paroles, nous sommes, aujourd’hui, dans une civilisation scripturaire qui donne plus de poids au livre qu’à la parole ailée qui part de bouche à oreille. Une jeunesse bien préparée est à même de gérer ce qui est cher aux Anciens dans un monde fluctuant et engagé sur des trajectoires ambiguës. Et le premier niveau de préparation est d’ordre mental, cognitif. Ma génération doit recevoir de vous la lanterne pour assurer la Grande Marche. Recevez, Oncle Balla, mes sincères remerciements pour les services rendus à Sédhiou et à ses fils et filles de tout âge.
Karpowership, la centrale flottante est à Dakar. L’accostage a été effectué par les pilotes du Port autonome de Dakar (PAD), ce mercredi, 2 octobre. Le navire turc dénommé "Aysegul Sultan", avait quitté les côtes turques, le 8 août dernier.
EMEDIA.SN |
Dié BA & Pape Doudou DIALLO |
Publication 03/10/2019
Karpowership, la centrale flottante est à Dakar. L’accostage a été effectué par les pilotes du Port autonome de Dakar (PAD), ce mercredi, 2 octobre. Le navire turc dénommé "Aysegul Sultan", avait quitté les côtes turques, le 8 août dernier. Dans le comité d’accueil, cet après-midi, au môle 4, il y avait en premières lignes, le Directeur général de la Société nationale d’électricité du Sénégal (SENELEC), Papa Mademba Bitèye, en compagnie de celui du PAD, Ababacar Sadikh Beye. Ce dernier ne boude pas son plaisir.
« Premier projet fast track »
« C’est un sentiment de fierté d’avoir accompagné la SENELEC, pour accomplir cette initiative extrêmement importante. Le Dg de la SENELEC vient de donner au président de la République, (Macky Sall), son premier projet majeur ’’fast track’’ (voie accélérée), dans son deuxième mandat. Parce que ce bateau-centrale électrique vient et est prêt à la production. Pour construire une centrale électrique, il faudra peut-être deux ou trois ans. Et là, en un temps record, le 8 août dernier, il m’a appelé le matin, et il m’a expliqué son projet, me disant qu’il avait besoin d’un poste au port. Je lui ai dis l’après-midi on se voit. Deux semaines après, il m’a invité à l’accompagner à Istanbul (Turquie), on y est allé. Il a mené les négociations. On est reparti pour convoyer ce navire qui est là. Pour le Port de Dakar qui ambitionne de devenir un moteur de l’émergence, c’est un bon compagnonnage d’avoir un autre moteur parce que l’énergie électrique, c’est le premier facteur de production. Cela vous met le PSE en mode ’’fast track’’ ».
Interrogé par Emedia.sn, Pape Toby Gaye, le Directeur de l’Equipement de la SENELEC, précise que le bateau a été loué pour 5 ans. Une location dont le prix est fixé au kilowatt/heure. « Aujourd’hui, explique-t-il, ledit prix est estimé à 63 F CFA quand il sert au gaz ».
Comment se passe la production ? « Dans le bateau, il y a des moteurs qui sont installés, lesquels vont fonctionner dans un premier temps au fuel lourd, qui vont produire, et injecter sur le réseau de SENELEC. C’est comme une centrale normale mais qui se trouve sur l’eau ».
Les dispositions pour l’étude d’impact environnemental ou social
L’agent rassure sur le volet environnemental. Le bateau pollue-t-il ? « C’est vrai que toute unité qui produit peut polluer mais on a pris les dispositions pour faire l’étude d’impact environnemental ou social pour connaître quelles sont les contraintes, et prendre les mesures idoines. »
Combien de personnes seront impactées par cette production ? « Je ne peux pas donner le chiffre exact mais disons que c’est en milliers de personnes », répond-il.
Les chiffres du Dg de la SENELEC, Pape Mademba Bitèye
« Ce navire, grand comme trois terrains de football et supportant des variations de température de -20 à 50° C, n’a besoin que de 5 mètres de profondeur pour opérer. Ce qui lui donne un accès facile au port de Dakar. Cette centrale flottante va permettre à Senelec d’ajouter à sa production 120 MW (1 MW couvre 2000 personnes) d’énergie. Ainsi, il va soutenir de manière significative, l’équilibre de l’offre et de la demande avec des coûts compétitifs tout en participant à la protection de l’environnement », se glorifie le Dg de la SENELEC, dans un texte faisant le résumé de son voyage en Turquie, en août dernier.
Un pilote de l’exploitation du gaz
D’ailleurs, y poursuit-il, « cette centrale va permettre à Senelec de réduire considérablement les temps d’utilisation de la Centrale de Sendou en attendant sa transformation au gaz. La Senelec pourra ainsi faire une économie de presque 6milliards de F CFA chaque année. KarPower, le fournisseur, a accepté, gratuitement, d’accompagner et de former le personnel de Senelec dans la conversion des centrales au gaz et même de lui prêter des pièces de rechange en cas d’urgence. En résumé, ce projet n’est rien d’autre que le projet Gas To Power dans un périmètre plus petit (Bel Air) et en mode fast track (délai pour passer au gaz 6 mois et non 24 mois habituel). S’y ajoute les économies à réaliser, la sécurisation de l’offre de production et le transfert de connaissances, entre autres ».
Plus précisément, la centrale flottante devrait couvrir 15% des besoins en électricité du Sénégal en gaz naturel liquéfié. Karpowership est le seul propriétaire, exploitant et constructeur de la première flotte de Powership au monde. Depuis 2010, quinze Powerships ont été réalisés avec une capacité installée totale supérieure à 2 800 MW.