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23 juillet 2025
LE SÉNÉGAL ’’A L’ÉMERGENCE À PORTÉE DE MAIN’’
Selon Corinne Deléchat, cheffe de mission du FMI pour le pays, ’’la croissance devrait passer de 6% en 2019 à 7% en 2020 et 2021, (...)’’ avant de connaitre ’’un nouvel élan avec le début de la production commerciale des hydrocarbures en 2022’’
Le Sénégal est un pays extrêmement dynamique, avec un potentiel important, qui a l’émergence à portée de main, a affirmé lundi à Dakar la cheffe de mission du Fonds monétaire international (FMI) pour pays, Corinne Deléchat.
Corinne Deléchat qui, conduisait une équipe des services du FMI qui a séjourné à Dakar du 12 au 23 septembre, s’exprimait au cours d’une conférence de presse.
Cette mission a abouti sur un programme soutenu par l’Instrument de coordination des politiques économiques (ICPE) avec le gouvernement du Sénégal pour une durée de trois ans.
La cheffe de mission du FMI pour le Sénégal a toutefois précisé que ’’l’approbation de ce programme sera soumise à l’examen du conseil d’administration du FMI d’ici à mi-décembre 2019.’’
’’Les perspectives économiques à moins terme restent favorables’’, a dit Mme Deléchat qui répondait à un journaliste sur ’’une probable situation économique sombre’’ du Sénégal.
Selon elle, ’’la croissance devrait passer de 6% en 2019 à 7% en 2020 et 2021, (...)’’ avant de connaitre ’’un nouvel élan avec le début de la production commerciale des hydrocarbures en 2022’’.
La cheffe de mission du FMI au Sénégal a toutefois recommandé un maintien de la ’’viabilité des finances publiques’’ et un ’’facile accès’’ des Petites et moyennes entreprises aux financements.
Corinne Deléchat a souligné également la nécessité d’une politique de formation devant permettre une qualification des jeunes qui arrivent sur le marché du travail.
LE REMPLACEMENT DES VIEUX DIESELS N'EST PAS POUR TOUT DE SUITE
L’État veut développer les transports en commun, sans pour autant s’attaquer aux vieux véhicules polluants
Au Sénégal, les véhicules sont âgés en moyenne d’une vingtaine d’année, deux fois plus que dans les pays développés. Classée 91e ville la plus polluée au monde par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Dakar, la capitale, fait face à un trafic urbain de plus en plus dense. L’État veut développer les transports en commun, sans pour autant s’attaquer aux vieux véhicules polluants.
À la sortie des arrivées de l’aéroport Blaise-Diagne de Dakar, une rangée de Bio-Taxis attend les passagers. Des voitures dernier cri, hybrides au gaz et à l’essence, très faiblement polluantes, fabriquées au Sénégal. Les 500 véhicules, uniquement affectés au transit entre l’aérogare et la ville constituent la vitrine du gouvernement en matière de renouvellement du parc automobile, et donc de lutte contre la pollution.
Dans les rues de Dakar, ces taxis nouvelle génération sont malheureusement minoritaires. Ils ne représentent que 2% du parc des 25 000 taxis de la capitale, d’après les chiffres communiqués par le Conseil exécutif des transports urbains de la ville (Cetud). La grande majorité des voitures jaunes sont des modèles venus d’Europe, des années 1980 ou 1990. Tous partagent la route entre autres avec les cars rapides, des minibus multicolores Renault, construits dans les années 1960. Ces derniers continuent de circuler - faisant partie du paysage - malgré plusieurs arrêtés de la préfecture de la capitale.
Pics de pollution à répétition
L’état des lieux ne laisse pas indifférent les habitants. «L’État n’a pas fait son boulot »contre tous ces vieux diesels, estime Aby Kamara, attendant son bus dans le quartier populaire de Yoff. Sur le rond-point, un ballet de berlines rafistolées se dispute l’accès à la voie rapide. « On voit qu’il y a beaucoup de pollution, poursuitla jeune fille. C’est dommage de vivre dans ce pays. Beaucoup de ces voitures ne devraient pas rouler. »
Les chiffres du Centre de gestion de la qualité de l’air (CGQA), centre pionnier en Afrique de l’Ouest, confirment que les pics de pollution, fréquents à partir du mois de décembre, proviennent du trafic routier. Dans l’air de la ville, toute l’année, les appareils de mesure enregistrent sept fois plus de particules fines par rapport au seuil fixé par l’OMS.
Les rues sont totalement saturées. « Il ne faut pas oublier que Dakar est une presqu'île, explique Haïdar El Ali, militant et ancien ministre de l’Écologie du Sénégal. Mais quand il n’y a pas l’air marin, cela devient irrespirable. À la fois, Dakar ne peut pas s’étendre. »
Des mesures ni incitatives ni contraignantes
L’État ne rejette pas ce constat. « Il y a une forte pression » du trafic automobile à Dakar, reconnaît Thierno Aw, directeur général du Conseil exécutif des transports urbains. D’après ses chiffres, 70% des 530 000 voitures du Sénégal sont concentrées dans la capitale.
Concernant les vieux véhicules, il n’existe pas de mesure concrète à ce stade, seulement quelques initiatives dont un programme de remplacement des cars rapides.« Il faudra prendre des mesures plus contraignantes »concède le directeur, sans avancer de calendrier ou d’agenda.
Une certitude : le gouvernement ne veut pas encourager le modèle de la voiture individuelle. « Le destin des grandes villes c’est de fonctionner avec des transports urbains de qualité, souligne Thierno Aw. L’État a pris l’option d’investir dans du transport public capacitaire », à commencer par le Train express régional (TER), qui reliera Dakar à sa banlieue. La mise en service de ce train est prévue début décembre au plus tôt.
Quant aux véhicules importés, le nerf de la guerre, l’âge limite des voitures qui passent les frontières continuera d’être limité. La mesure a été prise par le gouvernement d’Abdoulaye Wade en 2003. En 2012, le président Macky Sall relève cette limite à huit ans. D’après nos informations, le gouvernement étudie l’application d’une taxe à partir de cinq ans de mise en circulation pour limiter le nombre de véhicules importés. Mais la mesure reste à l’état de projet.
L’État du Sénégal a tout intérêt à ne pas encourager l’importation et l’acquisition de nouvelles voitures : le taux de motorisation reste faible, trois Sénégalais sur 100 ont une automobile.« C’est dix fois moins que dans les pays dits développés »explique Thierno Aw. « Mieux vaut faire passer les ménages aux transports collectifs que de favoriser l’individuel: Dakar ne pourrait pas absorber un tel trafic ».
À propos de ce manque de mesures concrètes à court et à long terme, l’ancien ministre du premier gouvernement de Macky Sall, Haïdar El Ali, apparaît résigné « Nous sommes un petit pays avec pas beaucoup de moyens. Le problème, ce sont surtout ces multinationales qui nous envoient toutes ces voitures… et ces gasoils de mauvaise qualité. La planète est prise en otage, et c’est plus violent ici, au Sénégal. »
par Abdoul Aziz
L'ÉCO, UN COLOSSE AUX PIEDS D'ARGILE
Le problème des frontières physiques, les contraintes douanières, la peur de la domination du Nigéria et de la rupture des relations avec l'ancien pouvoir colonial, sont entre autres freins à l'entrée en vigueur de la monnaie unique en Afrique de l'Ouest
Aussi bien controversé que légitime, le débat sur le projet d'une monnaie unique en Afrique de l'Ouest déchaîne toutes les passions. D'importantes personnalités ont eu à réagir sur le sujet allant des plus concernées s'agissant des dirigeants africains aux moins concernées, référence ainsi à Macron, au FMI, etc. ou aussi des plus aguerries que sont les professionnels de l'Economie aux citoyens lambda qui sont moins outillés. Le constat demeure le même les approches divergent et les avis diffèrent. Il demeure alors indispensable d'éclaircir certains points avant de louper une si belle opportunité d'intégration économique.
Sortir de la zone CFA, objectif ambitieux mais doit être accompagné de réformes structurelles. En effet, il faut agir sur les structures de l'Economie afin d'augmenter le taux de croissance potentielle des futurs contractants. Pour une zone qui aspire au libre échange, le préalable serait de diversifier les économies. La spécialisation définie par l'éminent économiste David Ricardo est d'autant plus importante qu'elle est nécessaire, voire souhaitable dans le sens où elle est le signe d'une intégration réussie. La spécialisation a pour principal avantage de faire coïncider Offre et Demande aussi diversifiées qu'elles soient.
Le principal problème avec les 15 États qui veulent adopter l'ECO est que le Nigéria, fer de lance de la future coalition et plus grande population africaine, a une économie qui dépend en grande partie du pétrole donc du climat des affaires dans le commerce international, pour le moment favorable mais passablement volatil. En plus de ce constat, un autre fait important est à mettre en relief, toutes les autres économies contractantes sont orientées vers les services et dépendent très largement des produits de base entre autres les matières premières et par conséquent étroitement liées aux contextes de demande internationale. Ce qui ne permet pas une bonne rémunération des producteurs locaux qui à terme, sont des price-takers et pour faire simple, se retrouvent sans pouvoir de décision sur les termes des échanges.
L'industrialisation est certes une condition nécessaire mais pas suffisante. Le manque de volonté commune et d'accords des dirigeants, le problème des frontières physiques, celui de l'acheminement des marchandises, notamment des moyens de transports toujours primitifs ou quasi inexistants, causant un décalage entre offre et demande, les contraintes douanières, la peur de la domination du Nigéria et de la rupture des relations avec l'ancien pouvoir colonial, sont entre autres freins à l'intégration économique et à l'entrée en vigueur de la monnaie unique en Afrique de l'Ouest.
Sachant que toute décision profonde mérite une certaine hauteur, ceci mène à l'évidente et inévitable question : sommes-nous vraiment prêts ?
Abdoul Aziz dit Mounir Berrada est étudiant sénégalais en Sciences Economiques à Paris 1 Panthéon Sorbonne.
MÀNDELAA WAR NAA AM NAQAR FA MU TËDD !
Lan moo dal sunu mbokki réewum Afrig-bëj-Saalum ?
Ndey Koddu Faal (www.defuwaxu.com) |
Publication 23/09/2019
Lan moo dal sunu mbokki réewum Afrig-bëj-Saalum ? Su ma nee ‘’mbokk’’, nit ñu ñuul ña fa fekk baax a may tax a wax. Nook nun benn lañu, koo ci ni woon tey diw mii Simbabwe la bokk walla Somali walla Niseryaa, kenn du la weddi. Ci lu amul benn werante, nooy nun, nun nooy ñoom. Nun ñépp la sunu der ñuul, sunuy aada doon daanaka benn, nu bokk jaar-jaar ndax ni nu Tubaab yi boolee metital, nangu sunu alal, jàppenu niy bàyyima.
Moo tax jamono ja African National Congress (ANC) fippoo ci njiiteefu baay Nelson Mandelaa, ñuy xeex apartheid– doon boddikonte ci biir xeet bu yoon daganaloon – kenn bankul sa loxo di leen seetaan. Ni leen réewi Afrig yépp sotlee jarul di ci delsi ndax kenn wóor na ma ni fàttewu ko. Xanaa rekk fàttali askan wi ne fii ci Senegaal, muy woykat yi, di bindkat yi walla ñeneen, kenn desul ginnaaw. Dem nan sax ba lekool boo dugg gis ñu bind fa baat yii ci kow tablo bi, gone yiy janook moom bés bu Yàlla sàkk : L’apartheid est un crime contre l’humanité.
Ci weeru awril 1994 la ANC dakkal apartheid, Mandelaa toog ci jal bi. Kon, bi buumu-njaam gi dogee Afrig-bëj-Saalum yàggul, ndax ci wàllu mboor (histoire) 20i at ak juroom du dara. Bi mu ko defee, doomi-Afrig yu bare jóge Senegaal gii mbaa Mosàmbig mbaa Kóngook Niseryaa wutali réew ma, fas-yéene faa daan seen doole. Ñu bare ci ñoom, nag, dañoo jàngoon ba ni arr, am i lijaasa yu wóor, rawatina waa kër Robeer Mugaabe yi seen réew sësook réewum Afrig-bëj-saalum. Doomi-Afrig di Sidd, ñoom, dese woon nañoo xareñ ci lenn mbaa am xam-xam, ndax ci jamonoy apartheidTubaab yi bëgguñu woon seen njàng sore. Loolu daldi jur lii : doxandéem yu ñuul yiy am xéy, doomi-réew mi ci seen bopp di taxawaalu. Looloo indi coow li, du leneen.
Teewul 10i at mbaa lu ko ëpp a ngii ñuy siis nit ñu ñuul ñi, di leen bóom, di lakk seeni bitig. Dañuy def yooyu ñaawteef, teg ciy fan mu mel ni du woon ñoom. Waaye dangay jékki-jékki rekk dégg ne songaat nañu nit ñu ñuul ña ! Looloo fa xew fan yii weesu ba fukki doomi-aadama ñàkk fa seen bakkan.
Lu ni mel mi ngi tàmbali ci ndorteelu sàttumbar te ba tey jii ñu ngay wéy di song doxandéem yi bawoo Afrig.
Siril Ramafoosa, njiitu réew ma, naqarlu na ko, teg ci ne congi aji-xeetale yi jaaduwul te xel mënu koo nangu. Waaye boo seetloo bu baax, yéex naa yéy yàbbi ci mbir mi. Am na sax ñuy joxoñ baaraamu-tuuma nguur gi ak kujje gi yépp, ni ñoom ci seen bopp ñooy ruux seenuw askan, muy def musiba yooyu. Waaw, xanaa du ñoom ci seen bopp ñooy ndamoo li boddikonte dakk ci seen réew ? Kon, lu tax ñuy metital ay doom-aadama ndax li seen der ñuul, di leen rendi niy xari tabaski ? Àddina sépp a ngi teg i bëtam ci seeni ñaawteef.
Ci kaw loolu, Buxaari miy njiitu Niseryaa fas-yéene woon na sol ay dàllam wutali réewum Afrig-bëj-Saalum toog ak naataangoom Ramafoosa, ñu jéem a saafara mbir mi. Gémmiñ bu waxul dëgg, wax fen : mbugël mi mënul a wéy. Waa Niseryaa tàmbali nañoo feyu. Naam, reyuñu kenn waaye ñu ngay yàq ay bérébi liggéeyukaay yu am maanaa yu ay doomi-réewum Afrig-bëj Saalum moom. Ci noonu la MTN (kurélu xaralay jokkalante gi ëpp doole ca dëkk ba) ak Shoprite – ñu mën koo méngaleek Auchan añs – tiitee ba tëjëndi yenn ci seeni bànqaas.
Dëgg la, lu ëpp tuuru, waaye mer bay defante ak a tëj ay àmbasad, du saafara mbir mi. Nee ñu Niseryaaa ngiy waaj a génne ci dëkkam doomi- réewum Afrig-bëj-Saalum ya fa ne waaye loolu fajul dara. Li am solo mooy fexe ba Doomi Afrig yi jéem a booloo, di xàccandoo, di dóorandoo. Lu ko moy, sunuy sët dinañ nu mere, naan nun danoo xeeboon sunu bopp.
Bu loolu weesoo, ndaje mu mag ñeel koom-koomu Afrig, door na ci 4u fan ci weeru sàttumbar ca Keep Taawun waaye Niseryaa dafa mujjee gedd, ne moo lànk du fa teew…
Lu mat tamit 600 ci ay doomam nangu nañoo dellu seen réew, 300 ci ñoom àgg nañ sax Niseryaa, bàyyi ginnaaw seen liggéey ak seen teraanga.
Li xew tey réewum Baay Màndelaa, nag, mënees na ni luy raam la, jëm ci ñag bi ; te ku deful ndànk réewi Afrig yu bari diñañ topp ciy tànki reewum Afrig bëj-saalum, dal ci kow doxandéem yu ñuul yi fekk baax Afrig.
Am na benn boroom xam-xam bu ma ne lii lépp ba muy door démb la woon, tey soog a ñëw. Ci gis-gisam, ndajem Berleηci atum 1885, lu mat a bàyyi xel la. Ca la réewi Ërób yi ëppoon doole séddoo Afrig, ku nekk ñu ni la suuf sii yaa ko moom, nit ña fay yeewoo tamit yaa leen moom, lu la neex defal. Moo tax nuy noonoo ci sunu biir, ñi seen bopp xaw a woyof naan fii maa ko moom, ku fi bokkul ñëw di xëccook man, dinaa ko digaaleek yow. Njiiti réewi Afrig yi nga xam ni ay dunguru tubaab yi lañu lu jiin Njaag a te ñooy Njaag. Ndax taluñu dara lu dul dajale xaaliis ak nguuru.
Ñaawtéef yii ak xeex bu tar bii mënees na koo tudde xeexu way-néew-ji-doole yi seen biir, muy li Silyuus Maleema naan : dungeen dégg mukk ci réewum Afrig-bëj-Saalum ñu ni dóor nañ fa ab Sinwaa walla nit ku weex tey taafantoo li mu amul kayit walla leneen. Maleema yokk na ci sax ne ñi yaakaar ni dañoo bañ doomi Simbabwe walla Somali, daanaka seen bopp lañu bañ ndax li leen Tubaab yàgg a wax ne nit ku ñuul ak malaa yem, ñu dem ba gëm ko, képp ku ñu gis nga ñuul ni ñoom ñu dal ci sa kow.
Tabo Mbéki tamit, bi mu toogee ci jal bi def na kem-kàttanam ngir moytu réeroo bi jur lii. Ñu dàq ko, Sakob Zuma wuutu ko, di nag ku matadi daanaka ci faan yépp, di seetaan ñaawteef yi dem tey ba ëpp loxo.
Waaye mënees naa am yaakaar ne lu ni mel dootul am Sowaneesbuur ak Peretoryaa. Ramafosaa jéggalu na ciy naataangoom, ñépp di ci dégg te bu sàmmee kàddoom nguur gi dootul bank i loxoom bu ay sàmbaa-bóoy dee bóom ay doomi-Afrig di lakk seeni kër ak seeni bitig
Le débat entre le Professeur Souleymane Bachir Diagne et l’écrivain Boubacar Boris Diop sur le Pr Cheikh Anta DIOP a secoué le monde intellectuel.
PAR Abdoulaye Cissé
AUDIO
MONSIEUR LE PRÉSIDENT, SACHEZ ANTICIPER !
Si en plus d'avoir toujours un coup de retard sur les événements, Macky Sall théorise des concepts creux, tel que lutter contre les « accidents bêtes », c'est qu'on n’est pas encore sorti de l'ornière
On a connu le président Abdou Diouf devenu M. Forage, et son épouse Elisabeth Mme Moulin, à la fin de son dernier mandat . . .
Abdoulaye Wade était M. Projet pour sortir plus vite que Lucky Lucke ses idées de projet jusqu’à l’usine de fabrique de Mafé . . . cela ne l’a pas sauvé en 2012.
Macky Sall, on l’appellera désormais M. Audit et évaluation après coup.
Mais, si en plus d'avoir toujours un coup de retard sur les événements, le président Macky Sall théorise des concepts creux, tel que lutter contre les « accidents bêtes », c'est qu'on n’est pas encore sorti de l'ornière.
Chronique signée Abdoulaye Cissé
Sérieusement, on les cherche encore les accidents un tant soit peu intelligents qui trouveraient ainsi plus d’indulgence aux yeux du président Macky Sall, en opposition aux accidents bêtes contre lesquels le chef de l’Etat veut aller en guerre. Il est difficile de comprendre le propos du président Macky Sall pour catégoriser les accidents, et parler ainsi « d’accidents bêtes ». C’est dire qu’il y’aurait des accidents un peu pas bêtes, un peu moins bêtes aussi, et peut-être même des accidents plus intelligents, qui sait !
On voudrait trouver des excuses à certains accidents qu’on ne s’y prendrait autrement et cette attitude n’est pas à la hauteur de la nouvelle politique de sécurité routière et de la prévention des accidents domestiques clamées sur tous les toits.
Pourquoi se compliquer une chose pourtant toute simple pour décréter la tolérance zéro contre toutes les formes d’infractions au code de la route ? Et ca commence par lutter contre le racket des forces de sécurité sur nos routes.
Le dire encore une fois, n’est pas accablé nos policiers et gendarmes préposés au contrôle et à la régulation de la circulation. Mais tout le monde le sait et personne n’agit : c’est la somme des petits arrangements négociés main à main entre les automobilistes et les agents qui font le lit des accidents.
Qui se fait encore verbaliser pour un excès de vitesse ? Un franchissement illicite ? Un changement de voix sans mettre le clignotant ? Rouler la nuit avec des feux défectueux ? Il est même presque admis que tout le monde roule en plein phare alors que c’est une infraction grave et qui cause une énorme gêne à la visibilité et pouvant être fatale.
Qui se fait immobiliser son véhicule pour défaut d’assurance, défaut certificat de visite technique en cours de validité, pour un conducteur contrôlé positif à l’alcool, au stup ou sentant l’herbe à milles lieues ?
Quel camion se fait immobiliser pour dépassement de la charge autorisée et pourtant, il n’est même plus besoin d’être agent assermenté ou de la puissance publique pour constater toutes ces infractions.
Vous pouvez en effet vous faire arrêter, mais un petit billet de banque lâché par ci et par là vous donne presque le permis de rouler jusqu’à l’irréparable. Aucun autre pays n’a inventé un process pour réduire les accidents. C’est toujours la combinaison de la sensibilisation avec la répression.Il semble chez nous que le laxisme à tous les niveaux ait supplanté la fermeté.
Il est un argument facile des autorités de vouloir toujours tout mettre sur le dos du citoyen. C’est surtout la puissance publique qui a failli à sa mission de remettre et rétablir l’ordre quand il le faut, de manier avec dextérité la carotte et le bâton.
Mais à voir comment le chef de l’Etat subi, avec un brin fataliste, tout ce qui nous tombe sur la tête il y a de quoi désespérer. L’évaluation de dégâts n’a jamais tenu lieu de politique publique qui doit être dans la prospective et la planification.Pitié M. le président sachez anticiper un peu !
Heureusement qu’on n’a pas certains problèmes ici, tel que des géantes coulées de boues, des immenses feus de forêt, des marées noires mais ce n’est pas exclu demain.
N’attendez surtout pas que tombe les pluies hors saisons pour constater que le cheptel est décimé dans le Ferlo. Epargner de larmoyer sur le sort des paysans quand surgiront les criquets pèlerins qui mettrons nos agriculteurs sur la paille. Tout cela est à anticiper, svp !
Abdou Diouf était devenu, en fin de mandat, M. Forage et son épouse Elisabeth Mme Moulin. Il ne s’en est pas bien tiré. Abdoulaye Wade était Monsieur projet pour sortir plus vite que Lucky lucke des idées de projet jusqu’à l’usine de fabrique de mafé. Cela ne l’a pas sauvé Si Macky Sall devient M. Audit et évaluation après coup, on n’aura pas plus avancé dans notre pays.
FUTBAL AK BASKETU SENEGAAL : YAAKAAR AK YÀKKI
Bi Alseri dumaa Senegaal benn ci dara ci finaalu joŋanteb réewi Afrig yi (CAN) ak léegi, mu ngi bëgg a yàgg. Waaye, kenn fàttewu ko. Li ko waral nag mooy finaalu basket bi soxna yi ñàkk, ñoom tamit, biñ dajeek Niseryaa fan yii ñu weesu.
Bi Alseri dumaa Senegaal benn ci dara ci finaalu joŋanteb réewi Afrig yi (CAN) ak léegi, mu ngi bëgg a yàgg. Waaye, kenn fàttewu ko. Li ko waral nag mooy finaalu basket bi soxna yi ñàkk, ñoom tamit, biñ dajeek Niseryaa fan yii ñu weesu. Yaakaaroon nañu ne, soxnay basket yi dinañ feral sunuy rongooñ. Ndeysaan, keroog bi leen Niseryaa daanee fii ci Ndakaaru, ñépp a ci amoon tiis ak naqar ndax yaakaar ju tas.
Ñaari finaal, ñaari kub, Senegaal ñàkkandoo leen ci menn at, ci diggante bu gàtt a gàtt ! Ñii ne waaw, ban dëmm a nu juutu ? Ñee di laaj, kan moo nu um ? Laaj bi jar a laaj, nag, ci dëgg-dëgg mooy : lan walla kan mooy sunu gàllankoor ba tax nuy lajj saa su nekk ci cëppaandoo bi ? Tey nag, ci futbal bi lanuy tàmbalee.
Séex Sekk, Roose Mendi, Sil Bokànde, Umar Géy Seen, Ferdinaa Kóli, Umar Daaf, Saalif Jaawo, Paap Buuba Jóob, Fadiga, Àllaaji Juuf, Aari Kamara, Saajo Maane, Kalidu Kulibali… Ku dégg yile tur, sam xel dem ci jaloorey ekib nasiyonaalu futbal bu Senegaal. Ñii nu fi jot a lim ñépp nekkoon walla di ay futbalkat yu xereñ lool, ñu ràññee leen bu baax ci Senegaal, ci Afrig ak ci àddina sépp. Waaye, ak lu tur yiy réy réy, lenn doŋŋ lañuy màndargaal : yaakaar ju tas. Waaw. Ndaxte, ba nëgëni-sii, Senegaal amagul benn biddéew ci mayoom bi. Ak lu coow liy bare bare, mësta jël kub. Laaj bi ub bopp yi mooy : lu tax Senegaal jëlagul kub ba léegi te, jamono ju nekk, mu yor ay ndaw yu xereñ ? Nu ànd xool, démb ba tey, lu xel mën a jàpp ne mooy sunu laago ci futbal bi.
1961 : Ndoorteel li
Ci at mii la Senegaal di door a amal joŋanteem bu njëkk. Ñaari at lañ ci teg (1963) ekibu futbal bi Senegaal daldi jël raw-gàddu gi ci Joŋantey Xaritoo (Jeux de l’Amitié) yi amoon ca jamono jooju.
1965 : Njëlbéenub joŋante ci CAN
Ci at mii la Senegal di door a bokk ci joŋanteb réewi Afrig yi (Coupe d’Afrique des Nations), gàttal bi ci nasaraan di joxe CAN. Ci njëlbéenug joŋanteem boobule, Senegaal ñaawu ci. Ndax, moo jëloon ñetteelu palaas bi. Gànnaaw gi, daanaka Senegaal ab nooy-neex la woon, ku jàpp rekk wulli, ekib bi dee daanaka.
1990 : Dekkiwaat bi
Senegaal dekkiwaat. Claude Leroy mi yoroon ekib bi ci diggante 1989 ak 1992 moo ko defaraat, tàggat leen ba Senegaal joŋantewaat, ginnaaw atum1965, « ½ finales » CAN bi amoon fii ci Senegaal ci atum 1992. Waaye, ñetteelu palaas bi la mujje jëlaat. Ci atum 1994, « ¼ de finales » la yem, wute joŋante yu 1996 ak 1998.
2000 – 2019 : Jamonoy jaloore ak yaakar ju tas
Ci wàlluw futbal, bi Senegaal dee Senegaal ba tey, ci diggante atiy 2000 ak 2019 lañu ko gën a ràññee. Ndaxte, ci jamono jii la ndawi Senegaal yi gën a xereñ fëlle : A1llaaji Juuf, Fadiga, Ferdinaa Kóli, Umar Daaf, Lamin Jaata, Aliyu Siise, Saalif Jaawo, Paap Buuba Jóob, Tooni Silwaa, Aari Kamara, Abiib Béey, Jomansi Kamara, Mamadu Ñaŋ, Suleymaan Jaawara… Bi ñooñu jeexalee, Saajo Maane ak i ñoñam, Gànna Géy, Kalidu Kulibali, Sabali, Ismayla Saar, Jaawo Balde… wutu leen. Ku ci gën a xereñ, dàq futbal sa moroom nga ne kii. Ñu yaakaaroon ni bile yoon, nag, Senegaal dina am dara. Ndeysaan, bu dul finaalu 2002 ba ak « ¼ de finales » bi ñoom Àllaaji Juuf demoon ca « Coupe du Monde » 2002 ak ndam li ñu amoon ci kow Frãs ci ndoorteelu joŋante bi, Senegaal jëlul dara, tus… Naam, li Senegaal àggoon finaal ca Mali, ndam la. Naam, def na jaloore ju réy a réy bi mu amee ndam ci kow Frãs ci « Coupe du monde » bi ci toppoon, ñu ni déet-a-waay mu dem ba « ¼ de finales » yi. Kenn sañul a wax ne loolu du ndam. Wànte, ndam loolu, wareesoon na ko def ag garab, suuxat ko ba mu meññ yeneen i ndam yu gën a réy, maanaam nu jël kub. Ndege, Senegaal bokkoon na ci ekib yi gën a xereñ ci Afrig, te ba léegi loolu la ñépp jàpp. Waaye dara, dara la fi indiwul : 2004 Tinisi moo nu toogloo ca réewam ci « ¼ de finales » yi 1-0 ; 2006 Misra moo ko toogloo ci « ½ finales » yi, mu mujje jël ñeenteelu palaas bi. Ci at moomu « Coupe du monde » amoon na, waaye Senegaal bokku ci ndax Tógo moo ko tere woon dem, mu metti woon lool ci waa réew mi. CAN 2008, Senegaal génnul sax gurub bi mu bokkoon. 2010, Amara Taraawore moo yoroon ekib bi. Waaye, ci CAN bi, Senegaal ñetti joŋanteem yépp la ñàkk, daldi toog. Demul yit ci « Coupe du monde » at moomu. Ñu foog ni Alain Giresse mi ñu tabb ci atum 2013 dina faj laago bi, waaye moom tamit dañu koo mujje dàkk ndax lajj bi mu lajjoon. Ki ko wuutu mooy Aliyu Siise mi bokkoon ci ekibu 2002 bi te nekkoon kapiteen bi. Ginnaaw CAN 2017 bi nu toogee ci « ¼ de finales » yi, moo delloosiwaat Senegaal, ak ñoom Saajo Maane, ci “Coupe du monde” 2018 bi. Waaye, foofu tamit, yaakaar ju tas lañ fa jële. Ndax Senegaal génnul gurub bi mu bokkoon doonte sax kenn mënu ko fa woon. Ci CAN 2019 bi, ñépp a newoon ne bii yoon moom, day baax. Waaye, Alseri moo nu dóor ci finaal bi. Yaakaar tasati. Ñii di saaga fii Aliyu Siise, ñee di duut baaraam njiiti federaasiyoŋ bi, ñeneen ñi di ko jiiñ sëriñtu bi waa réew mi nekke ba ci futbalkat yi. Kan moo ci wax dëgg ?
Cuune, yaataayumbe ak sëriñtu
Bi fi Bruno Metsu (2002) jógee ba léegi, fukki tàggatkat wuutu nañ ko ci boppu ekib bi laata Aliyu Siise di toog. Ci fukk yooyu, juróom-ñaar yi ay doomi-réew mi lañu. Loolu day firndéel matadi, cuune ak caaxaan bi ñu yore futbal bi. Ndaxte, bir na ne ba tey xamuñu nees di tànne tàggatkat bu baax ak naka lees koy gungee, jàppale ko ba liggéeyam àntu. Loolu day wone yit yàkkamti bi ak ñàkk fulla bi waa federaasiyoŋ bi nekke. Te, ku yàkkamti, yàqule. Benn, ab ekib dees koy tabax ci diir bu yàgg. Mbir mi du xéy rekk sotti. Fàww nga may tàggatkat bi tuuti ngir mu tabax ekib buy jël kub. Waaye xel nanguwul, benn walla ñaari at yu nekk nga ut beneen tàggatkat, indi yeneen i futbalkat. Ñaareel bi mooy ne, njiit day am fulla ci boppam. Du nekk ma riirandoo waxatuma la ak benn nopp. Fàww bëgg-bëgg yi wute, gis-gis yi ak xalaat yi safaanoo. Kon mënoo, yow njiit li, saa bu taskati xibaar yi waxee fii nga topp leen, bu askan wi yuuxoo fee ngay jéem a def lu ko neex ngir bañ coow. Moo taxit, saa boo leen toppee, boo lajjee, ñoom ñoo lay njëkk a song. Li koy firndéel mooy atum 2008, bi Senegaal arañefee ak Gàmbi fii ci estaad Lewopóol Sedaar Seŋoor, ndaw yi dañoo mer ba futt, di ñaxtook a sànni xeer ci buntu estaad bi. Bés boobu tàngoon na lool. Kenn fàttewul tamit 2012, bi farandooy ekib bi meree, di sànni ay xeer, butéel ak i yu ni mel ci teereŋ bi. Jotoon nañoo sax wàcc ngir duma futbalkat yi ak njiiti federaasiyoŋ bi. Bés boobu, daa fekkoon Kodiwaar am ñaari bii ci kow Senegaal, muy tekki ne Senegaal du dem ca CAN bi waroon a am atum 2013. Bi ñu jógee ci loolu, FIFA, kurél gi yor futbal bi ci àddina sépp, dafa teg ay daan Senegaal.
Bi ñu ko laajee lu tax futbalu Senegaal mënta jëm kanam, Àllaaji Juuf dafa tontu woon ne ñi fi nekk (njiit yi), xaalisu futbal bi lañu bëgg waaye bëgguñu futbal bi. Kàddu yooyoo taxoon ñu teg ko fi ay daan yu metti, moom Àllaaji Juuf. Waaye, ndax mënees na koo weddi ? Ñaari at lañ ci teg, Demba Ba waxaat lu ni mel. Te, wolof nee na, fen du màgget. Kon daal, njaw des naw xambin. Daanaka, jamono ju nekk, saa su joŋante amee, nga dégg ne waa federaasiyoŋ bi ñoo ngi yaataayumbe ak xaalisu futbal bi. Seen njaboot, seeni mbokk ak i xarit, ñépp lañuy yóbbu fi ekib biy dem, di gundaandaat ak a ndagarwale ci alalu réew mi. Ñu ni déet-a-waay, sëriñ si demaale ak seeni xarfafuufa, gisaanekat yi ame nit ñi fii, ñuy fekk ci ron-lalu futbalkat yi ay téere… Muy lu yéeme sax ! Kon, mel na ne laaj bi nu sampoon ca njëlbéen am na tontu. Cuune, yaataayumbe ak sëriñtu bi ñu nekke moo nu teree jël kub…
Bu beneen yoonee, dinaa leen wax lu tuuti li ma xam ci basket bi !
PAR Babacar Gaye
LE TRIANGLE PARFAIT
L'actuel Khalife général des Mourides exerce à la fois une autorité sur trois entités géographiques qui forment une réalité spirituelle: Touba, Porokhane et Ndiarème (Jaar Yemu)
A Dynkin, j'emprunte son diagramme pour illustrer le caractère exceptionnel du Khalifat de Cheikh Mouhamadoul Mountaqa Ibn Mouhamadoul Bachir Ibn Khadimoul Rassoul.
Dans l'histoire du Mouridisme, je pense que c'est inédit. L'actuel Khalife général des Mourides exerce à la fois une autorité sur trois entités géographiques qui forment une réalité spirituelle: Touba, Porokhane et Ndiarème (Jaar Yemu).
L'inauguration des "Chemins du Paradis" ajoute à cette trialité, une quatrième dimension ésotérique à l'avènement de mon wassila.
Le carré magique
Qui, mieux que le 4ème fils du 4ème fils de Khadimou Rassoul, devenu Khalife en tant que 4ème petit fils de Cheikh Ahmadou Bamba, pouvait présider à l'ouverture du "chemin du Paradis", 4ème lieu de consécration de l'oeuvre de Serigne Touba, s'il en fût? Acte prémonitoire me diriez-vous!
Le Pentagone humain
La réalisation de cette oeuvre majestueuse et symbolique est marquée du sceau du chiffre 5:
Cinq piliers de l'Islam;
Cinq Góoru Yalla: Seydina Mouhamad, Abu Bekr, Umar, Usman, Aliun Abi Talib;
Cinq Fils de Bamba: Cheikh Mouhamadoul Moustapha, Cheikh Mouhamadoul Fadilou, Cheikh Abdul Ahad, Cheikh Abdul Khadr, Sheikh Salih;
Cinq personnalités dont le Prénom commence par M, ont contribué à la réalisation des "Chemins du Paradis":
Me Abdoulaye Wade qui octroya le terrain;
Meissa Toure, l'architecte de nos rêves;
Mbackiyou Faye le coordonnateur émérite de ces travaux;
Macky Sall le bienheureux Président du moment;
Mountaqa Ibn El Bachir, "celui qui est choisi" pour tourner la clé de la porte du Salut dont les travaux ont été entamés par Cheikh Mouhamadoul Lamine Bara et poursuivis par Cheikh Sidy Moukhtar.
Que leur nom soit parmi ceux qui empruntent "Masaalik Ul Jinaan".
Qu'il me soit permis ici, à titre exceptionnel, de rendre un vibrant hommage à notre "Magum Talibe", Me Wade qui a porté le Titre Foncier de Touba de 400 à 30 000 ha, et affecté ce terrain de 6 hectares à Khadimoul Rassoul pour l'édification de ce bel édifice. Quelle contribution!
En conclusion
Qui mieux que l'incarnation vivante de Cheikh Mouhamadoul Bachir, l'auteur de "Minanul Baqil Qadim", qui propagea l'oeuvre de son Vénéré père Cheikhoul Khadim dans le Saloum, accueilli et installé à Kaffrine par mon grand-père Magaye Hawa Gaye, son ami disparu comme lui, la même semaine, un certain mois d'août 1966, pouvait réaliser la Concorde de toute la Ummah sur cette terre symbole de la présence coloniale en Afrique de l'ouest?
Vendredi prochain, s'il plaît à Allah Soubhana Watala, il procédera à l'inauguration de la mosquée "Masaalik' Ul Jinaan" érigée sur les berges de l'Atlantique à partir desquelles Cheikh Ahmadou Bamba acta: "Le motif de mon départ en exil est la volonté d’Allah d’élever mon rang auprès de Lui, de faire de moi l’intercesseur des miens et le Serviteur du Prophète."
Déjà, dans un de ses fameux xasida, Cheikh Ahmadou Bamba annonçait le grand rendez-vous de Muntaqa avec Ndakaaru. Yalla motali yéene yi!
Paraphrasant Mouhamad Iqbal, cet autre apôtre islamique, dans un chant amébée, je souhaite la bienvenue à l'heureux choisi:
"Apparais, ô cavalier du destin,
Apparais, ô lumière de l'obscur royaume du [Tassahuf],
Apaise le tumulte des [confréries],
Enchante nos oreilles avec [votre prêche apaisante],
Lève-toi et accorde la harpe de fraternité [musulmane]."
Je dirais Votre nom Cheikh Mountaqa borom #Mbéktemi
Cheikh Muntaqa Yalla na fi yáag lool te wér. Amin
DAAWUDA JAAWARA FAATU, NUY FÀTTALIKU SENEGÀMBI
Daawuda Kayraba Jaawara, jiite woon fi réewum Gàmbi 1979 ba 1994, faatu na ci 27eelu ut 2019 bii ñu génn.
Mëneesul a wax Daawuda Jaawara te xel du dem ca lëkkaloo ga doxoon ci diggante ñaari réew yii di Senegaal ak Gàmbi te sabab ba doonoon ànd nekk benn réew, ñu duppe ko Senegàmbi.
Moone sax de Senegàmbi amoon na fi ay xarnu ci ginnaaw, ca jamonoy nootaange Tubaab yi (colonisation) ca atum 1763 jàpp 1783. Waaye Senegàmbi gi nuy wax ginnaaw bi nu jotee sunug jonn (indépendance) la. Ndax ñu ngi xaatim déggóo bi ko sos ci 17 desàmbar 1981. Ba ñu ca jógee it ça ngomblaani (assemblée nationale) ñaari réew yi ñu dëggal ko ci 29eelu desàmbar ca mooma at. Booba askanu réewu Senegaal a ngi tolluwoon 6 milyoŋi doomi-aadama, boob Gàmbi yemoo woon ak 600 junniy nit.
Ñaari réew yi doon ca roy Tansani (Tanzanie) mi juddu ginnaaw bi Tàngayika ak dun ya ñu duppe Sansibaar (archipel de Zanzibar), booloo doon benn. Booba it, ñu ngi doon bàyyi xel ca la taxoon lëkkaloob Senegaal ak Mali àntuwul woon.
Nuy wax nag ne yëf yi li ko sooke mooy la laarmeb Senegaal demee Gàmbi fekkoon ñu foqarti nguur ga.
Ginnaaw ba mu suqandikoo ci déggoo bu doxoon ci ñaari réew yi ca 18 feebarye 1965 ca Bànjul di péyu réewum Gàmbi, Njiitu réewu Senegaal Abdu Juuf jox larme bi ndigal ñu jéggi dig (frontière) wi dox ci diggante bi, daldi dugg biir Gàmbi. Sabab bi du woon lenn lu dul delloo Daawuda Jaawara ci boppu réew ma ginnaaw ba ko Kukoy Sàmba Saañaŋ, ab joolaa bu tolloon booba ci 28 at daanelee, fekkoon mu tukki ca Àngalteer doon teewe céytalug (le mariage) Saarl (Charles) ak Daayana (Diana).
Réewum Senegaal jële woon ci nag tiis wu réy ndax 24 ci ay soldaaram seen bakkan des na fa, 40 walla lu ko ëpp amoon ca ay gaañu-gaañu yu metti.
Loolu juroon coow fii ci Senegaal. Kujje politig ga booba Pds bu Ablaay Wàdd ak Rnd bu Séex Anta Jóob ñoo ci gënoon a am baat ci askan wi. Wuuteek Ablaay Wàdd, Séex Anta Jóob, ca janoo bu kurélu politigam amaloon ak taskati xibaar yi, yëkkati woon na ca kàddu yii : ” Li nu jàpp mooy ëllëgug Gàmbi dëgg-dëgg mooy booloo doon benn ak Senegaal”.
4eelu fanu Nowàmbar 1982 lañu siiwal Caytug (le gouvernement) Senegàmbi, mu tollu woon ci 9 nit (5 ci wàllu Senegaal, 4 ci wàllu Gàmbi).
Nii la Caytu gi tëdde woon :
Abdu Juuf : Njiitu Senegàmbi
Daawuda Jaawara : toftalu ci moom
Mustafaa Ñas : jëwriñ bi yore jokkalante ak bitim-réew
Lamin Kiti Jabaŋ : toftalu ci moom
Daawuda Sow : jëwriñ bi yor laarme bi
Medun Faal : jëwriñ bi yor kaaraange gi
Aliya E.W. Baaji : toftalu ci moom
Sériif Saykula Siisey
: jëwriñ bi yor koppar yi
Momodu S.K. Maaney : jëwriñ bi yor wàllu bitim-réew
Asan Sekk : jëwriñ bi yor dem beek dikk bi
Jibo Ka : jëwriñ bi yor xibaar ak jokkalante yi jaare ci xarala yi
Waaye xalam demoon na bay neex, buum ga dog. Lépp nag bokk ci jeexitali noot gi nu Tubaab yi nootoon.
Senegàmbi dox na ba ci atum 1989 yemook mbiicook mbaaloo doxoon ci diggante réewum Senegaal ak mu Gànnaar (Mauritanie) ba yeggoon ci ñaari réew yi di waaj a takk xare.
Kii di Daawuda Jaawara wone woon cag jeng akug far dëgg ci Uld Taaya mi jiite woon réewum Gànnaar. Yamu ca, mu pëtexlu ci njort lu mu amoon ne Senegaal xaw naa lompoñ, daldi xotti kayitu-déggo ba juróon Senegàmbi ca 1981, teg ca ne na Senegaal wàññi limub soldaaram ya ne ca mberaayu (territoire) Gàmbi.
Loola merloo woon Abdu Juuf lool ba tax ci 19 ut 1989, mu jële soldaari Senegaal yépp ca Gàmbi. Ndax Abdu Juuf ca la yem ?
Déedéet, ndax booy seet, ñaari fan ginnaaw bi Gànnaar ak Senegaal dogee bépp jëflànte bu doxoon seen diggante, Abdu Juuf dafa yëkkati ay kàddu yu jëm ci askanu Senegaal. Ci la leen xamal ne lii di Senegàmbi, tegandi nañu ko ci suuf.
Ba tey ci biir kàddu yooyee, Abdu Juuf a ngi naan : ” Lii di bennob Senegaal ak Gàmbi ci biir Senegàmbi amul benn ëllëg”. Mu daaneel ci kàddu yii: “paaka yi ci nootaakon yi tegoon sunu diggante nun doomi Afrig, daanaka ba léegi légét yaa ngi fi ba tey”.
5 at lañu ci teg, ci 1994, Yaayaa Jàmme, ab soldaar bu amoon booba 29 at, foqarti nguur ga ca Daawuda Jaawara, teg ca génne ko réew ma.
Nuy ñaanal Daawuda Kayraba Jaawara Yàlla jéggal ko, yërëm ko te xaare ko àjjanay Firdawsi. Amiin.
ÉCOLE FRANCO-SÉNÉGALAISE, UN EXEMPLE DE COOPÉRATION NÉOCOLONIALE
Nous demandons que cessent ces pratiques dites de "coopérations" attentatoires aux principes d'équité et d'égalité entre salariés et du respect de l'indépendance nationale des Etats tiers – DÉCLARATION DE FRAPP ET DU COLLECTIF AFRIQUE/FRANCE
SenePlus publie ci-dessous, la déclaration conjointe du mouvement Frapp et du collectif Afrique/France, datée du 23 septembre 2019, relative à la situation des enseignants sénégalais des Ecoles Franco-Sénégalaises" de Dial-Diop et de Fann de Dakar.
« Le "Collectif des enseignants Sénégalais des Ecoles Franco-Sénégalaises" de Dial-Diop et de Fann de Dakar (République du Sénégal) a informé l'opinion publique sénégalaise, française et internationale de la remise en cause unilatérale de leur détachement comme enseignants par les autorités françaises.
Les gouvernants français et sénégalais ont toujours présenté leur "coopération" comme "mutuellement avantageuse et aux bénéfices des deux pays". Mais voyez-vous même :
- de statut public en vertu des accords de coopération du 29 mars 1974 entre les gouvernements du Sénégal et de la France, la gestion de ces écoles vient d'être confiée à une structure privée dénommée Association Culturelle pour le Développement des Écoles Franco-Sénégalaises (ACDEFS) ;
- ce changement de statut fait suite au désengagement de la partie Française qui a arrêté ses subventions, ce qui met fin à la gratuité de l'enseignement pour les enfants français, sénégalais et de pays tiers ;
- l'Association Culturelle pour le Développement des Écoles Franco-Sénégalaises (ACDEFS) fait payer les parents comme nouvelle source de financement ;
- les fonctionnaires enseignants sénégalais ont protesté contre cette privatisation qui rappelle "l'école des fils de chefs" et ont revendiqué par la grève le principe d'équité entre salariés Sénégalais et Français ;
- ils ont ainsi demandé que soit mis fin à l'écart de salaires de cinq à six fois entre eux et leurs collègues français ;
- En France si l'écart de salaire existe dans l'Education Nationale entre fonctionnaires et non fonctionnaires, il n'existe pas de différence de salaire entre Non fonctionnaires français et étrangers, lesquels étrangers Maître Auxiliaires, Contractuels ou Vacataires constituent près de 10% des enseignants ;
- suite à leur grève, l'Ambassade de France à Dakar a décidé de mettre fin à leur détachement en tant que fonctionnaire sénégalais et a lancé un appel unilatéral au recrutement d'autres enseignants sénégalais à leur place ;
- le Ministère de l'Education Nationale du Sénégal s'est fait complice de ce forfait ;
- cette privatisation de fait est une violation de l'accord-cadre de coopération entre le Sénégal et la France de 1972, entre les Ministères de l'Education du Sénégal et de la France.
Le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP/Sénégal) et le Collectif Afrique/France dénoncent avec vigueur cette scandaleuse injustice dont sont victimes les enseignants des Ecoles Franco-Sénégalaise ; les syndicats sénégalais et français doivent défendre les concernés.
Le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine FRAPP/Sénégal) et le Collectif Afrique/France demandent que cessent ces pratiques dites de "coopérations" qui rappellent l'époque coloniale et qui sont attentatoires aux principes d'équité et d'égalité entre salariés et du respect de l'indépendance nationale des Etats tiers. »