Si le président Sall, à la suite de sa réélection a tendu la main à l’opposition pour un « dialogue », les membres de cette opposition ont fini par ne plus vouloir dialoguer à cause des scandales qui ont surgi de nulle part pour certains.
De nos jours, la situation est critique depuis la réélection du chef de l’Etat. Certains opposants n’ont pas reconnu les résultats des élections, car la Constitution fut bafouée plusieurs fois pour la réélection du président Sall, disent-ils. Certes, le Sénégal est habitué à de telles tensions avec la manière dont le président Wade gouvernait, mais auparavant, le Sénégal était un pays de démocratie où les querelles ont certes toujours existé, mais étaient toujours réglés en privé. Cela a permis au Sénégal de connaître sa première alternance pacifique saluée dans le monde entier.
Le problème est que, depuis la réélection du président Sall, de mois en mois la situation se dégrade. Le scandale sur le pétrole et le gaz avait provoqué une vive réaction des populations, de l’opposition et de la société civile. On ne peut pas oublier le scandale du fer, les inondations, l’affaire Jeanne D’arc, les accidents, la polémique des confréries et l’ajustement structurel déguisé entre autres. Nous pouvons aussi évoquer les pressions judiciaires sur l’opposition et les emprisonnements de journalistes et d’activistes.
Dans le but de se conformer aux demandes du FMI, plusieurs décrets ont été signés pour dissoudre des agences et réduire le train de vie de l’Etat qui était exorbitant et l’est toujours d’ailleurs. Avait-on besoin de sept ans pour savoir que les dépenses de l’Etat n’étaient pas en ligne pour un pays pauvre très endetté. Comme si cela ne suffisait pas, la Constitution était modifiée plusieurs fois durant la reconquête du pouvoir même si certains juristes ont qualifié ces modifications d’illégales, mais l’entourage présidentiel monte toujours au créneau pour démentir sans preuve ces juristes de formation. Le Sénégal, s’enfonce-t-il dans un trou noir ? Plusieurs marches autorisées ou non autorisées continuent de voir le jour et le FMI évoque dans plusieurs rapports privés, les risque de défaut de paiement du service de la dette.
Rappelons que nous sommes le premier pays d’Afrique subsaharienne à mettre en œuvre une politique d’ajustement structurel en1984 avant de recevoir le « satisfecit » des institutions de Bretton Woods. En 2014, le président Sall a initié le PSE et cela a créé une forte croissance principalement due aux investissements en infrastructures. Cependant, en dépit de ces performances, les équilibres sont encore fragiles, car le secteur privé n’a pas pris le risque d’accompagner ces investissements de prestige qui ont été trop précipité. Le gouvernement devient esclave d’un certain électorat qui ne se soucie que de bilan tangible à court terme et non d’un développement durable. D’autres défis sont venus s’ajouter à ce déséquilibre budgétaire dont l’incapacité de formaliser le secteur informel, la montée de la pauvreté et les tensions sociales.
Bien que le gouvernement ait fait un peu dans tous les secteurs, mais pas assez dans les secteurs-clés à cause des dépenses somptuaires, il faut noter que l’accès aux services de base est toujours difficile pour les populations, surtout celles qui vivent dans le milieu rural. La pauvreté n’a pas reculé malgré des enquêtes peu fiables publiées par le gouvernement qui semblent dire le contraire. Cependant, des enquêtes fiables menées sur les ménages notent que les Sénégalais vivent dans la pauvreté et n’ont toujours pas accès à l’eau potable, l’électricité et un assainissement convenable. Pourquoi sommes-nous toujours pauvres alors que notre contient est riche en ressources naturelles ? Quel paradoxe ! Nous comptons sur l’aide au développement pour pouvoir boucler les fins d’années. Cette aide est devenue un objet de vive polémique, dans un pays certes riche, mais très endetté comme la France, où certains pensent que c’est trop facile de donner des milliards à des fainéants et d’autres pensent que l’aide n’a pas d’utilité, car nous avons un problème de gouvernants.
Tous nos gouvernants savent comment développer nos pays, mais aucun d’entre eux n’en a la volonté, car il s’agira d’emprunter une voie impopulaire, une voie qui fera d’eux des présidents à un mandat. Ils préfèrent dans ce cas faire trop de politique comme leurs prédécesseurs pour se faire réélire, s’enrichir et enrichir leurs proches. Le Sénégalais est excellent dans le jeu de communication et à titre d’exemple, quand la France a voulu changer ses relations militaires avec les anciennes colonies, le président Wade avait joué avec les mots pour faire croire aux Sénégalais qu’il a rétabli la souveraineté militaire du Sénégal. En 2019, pendant que le Sénégal traverse un ajustement structurel, le président Sall parle de rationalisation des dépenses publiques. Tant que nous n’acceptons pas que nous sommes malades, nous n’allons jamais nous soigner. Le gouvernement aurait par exemple pu s’occuper du problème du secteur informel depuis des années, mais il n’a pas cette envie, car ce secteur informel joue un rôle d’amortisseur social et il ne faut toucher qu’à quelques activités du secteur pour tenter de prouver que le gouvernement essaie de faire quelque chose dans le sens de la formalisation de ce secteur.
La vérité est qu’en Afrique tout est informel, car même des entreprises dûment enregistrées ont recours à des sous-traitants non fiscalisés. Avec un salaire moyen estimé par l’ANSD à 96 206 F CFA dont 107 074 FCFA pour les hommes contre 68 078 F CFA pour les femmes et le taux de chômage des personnes âgées de 15 ans ou plus est estimé à 15,7 %, quel genre de politique de développement nos gouvernants ont-ils mis en place ? Il faut aussi noter que la diaspora sénégalaise qui représente moins de 5 % de la population, contribue à hauteur de 1 110 milliards FCFA, soit presque 15 % du PIB.
Cette diaspora contribue essentiellement à la consommation des ménages et elle reste encore faible dans l’investissement économique. Une contribution qui permet à l’Etat d’éviter des tensions sociales. Maintenant, soyons honnêtes entre nous et demandons à tous nos gouvernants qu’est-ce qu’ils ont fait pour le développement du Sénégal ? Nul ne parle de dépenses normales ou de dépenses de prestige, mais plutôt d’un modèle économique adéquat à nos réalités. Pensez-vous honnêtement que nos gouvernants se soucient de la population ? Est-ce qu’ils aiment le Sénégal et les Sénégalais ? Et finalement, où va le Sénégal, notre cher Sénégal où la transhumance, qui jadis était une pratique honteuse, est devenue normale, et même encouragée ?
NOUS EXIGEONS DES RECTIFICATIFS SUR LA PARTIE CONCERNANT SERIGNE TOUBA
Très direct dans son style, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké n’a pas été tendre avec le Professeur Iba Der Thiam en soutenant que «l’écriture d’une histoire doit être fiable»
Chaque jour, des pages de l’«Histoire générale du Sénégal» sont déchirées par des familles religieuses qui dénoncent des à-peu-près. Hier, le porte-parole de Touba a demandé des rectificatifs sur la partie concernant Serigne Touba.
Sans doute, aucune œuvre n’est parfaite. Mais les corrections et la levée de boucliers commencent à vider l’Histoire générale du Sénégal de toute sa splendeur, à le conduire directement à la corbeille. A l’instar des autres familles religieuses et royales, celle de Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul est montée au créneau pour contester la partie qui concerne la vie de Serigne Touba dans l’Histoire générale du Sénégal dont la rédaction a été cordonnée par le Professeur Iba Der Thiam qui s’échine à calmer les ardeurs.
Hier, un chapitre de contestation a été rédigé par le porte-parole du Khalife général des Mourides : «Le dahira qui gère l’histoire de notre confrérie n’a pas été invité à la concertation. Si le Professeur Iba Der Thiam veut que son œuvre soit acceptée par les fils et petits-fils de Cheikhoul Khadim, nous lui demandons à ce que toutes les familles religieuses soient consultées afin d’obtenir une œuvre fiable. Nous ne sommes pas d’accord avec lui. Si M. Thiam ne recule pas pour consulter ceux qui sont habilités à donner la bonne information sur la vie de Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul, nous allons prendre toutes nos responsabilités afin que la bonne histoire de Serigne Touba soit connue de tous.»
Très direct dans son style, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké n’a pas été tendre avec le Professeur Iba Der Thiam en soutenant que «l’écriture d’une histoire doit être fiable». A titre d’exemples, il cite un passage du livre qui serait erroné : «Il dit que Mame Cheikh Anta est plus âgé de Serigne Mame Thierno, alors que c’est tout à fait le contraire.» Que faire ? «Il faut relayer correctement une histoire pour renforcer la connaissance des générations futures et non créer de nouvelles polémiques. Cela n’a pas d’importance.
Nous exigeons que ces écrits soient rectifiés d’autant plus qu’il y a certaines parties qui peuvent amener des conflits», tonne le porte parole de Touba qui a fait cette déclaration en marge de la visite du ministre de l’Eau et de l’assainissement dans la ville sainte dans le cadre des préparatifs du Magal.
A LA GLOIRE DE BAMBA !
La grande mosquée Massalikoul Jinaan semble être comme, d’aucuns le pensent, la troisième récompense au profit de Cheikhoul Khadim pour les souffrances et privations qu’il a subies au Gabon.
Edifiée sur un terrain de 6 ha, la mosquée Massalikoul Jinaan, qui sera inaugurée ce vendredi, est l’achèvement d’une vision de l’establishment mouride qui a réussi à offrir à la communauté musulmane une œuvre cultuelle monumentale. Une réalisation qui rappelle l’engagement des Mourides qui ont financé eux-mêmes cet édifice à hauteur de 20 milliards F Cfa.
Serigne Bara Mbacké a posé la première pierre, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké va l’inaugurer ce vendredi. Un grand jour pour la communauté mouride qui étire davantage son œuvre toujours aussi grandiloquente. Que d’histoires et de gloire revêtent aujourd’hui la grande mosquée Massalikoul Jinaan ! Que de coïncidences et de ressemblances dans les affaires du fondateur du Mouridisme ! Conçue et commandée par Serigne Saliou Mbacké, le dernier fils de Bamba à occuper le fauteuil du khalife des Mourides, Mas sali koul Jinaan est aujourd’hui construite au cœur de la capitale sénégalaise.
Sur un lieu de 60 mille m² qui, selon certains, semblait être réservé à cet édifice de dernière génération et qui n’a rien à envier à n’importe quelle construction moderne. Pour une durée de 7 années de travaux et d’efforts, un financement de plus de 20 milliards de francs Cfa, investis par les talibés, le résultat est là : Massalikoul, avec sa capacité d’accueil de plus de 30 mille places, trône au cœur de Dakar et sera inaugurée officiellement le vendredi 27 septembre 2019 en présence du khalife général des Mourides Serigne Moun takha Mbacké.
Un homme heureux qui est déjà dans la capitale sénégalaise pour toucher du doigt le rêve de son lointain prédécesseur Serigne Saliou Mbacké. Cette réalisation est un écho à la vie du fondateur du Mouridisme qui a tracé sa voie sur la foi du refus.
En 1895, Cheikh Ahmadou Bamba était contraint à quitter son pays, le Sénégal, pour le Gabon. Dans ce pays d’Afrique centrale, il passa plus de 7 années d’épreuves, de maltraitance, de difficultés de toutes natures de la part des colonisateurs. Motif ?
Le Cheikh s’activait à adorer son créateur Allah et à répandre les enseignements du prophète Mouhamad (Psl) pour porter le flambeau de l’islam au plus haut niveau. Accusé à tort, il est amené loin des frontières de son pays, ce qui lui a valu plusieurs tentatives d’assassinat et de privations d’accomplissement des préceptes islamiques. En route vers le Gabon, à l’heure de la prière, le Blanc lui signifie de ne pas prier dans son navire. Il pria sur l’océan atlantique.
Au Gabon, il avait aménagé un espace et avec quatre bâtons, «construisit sa mosquée». Là aussi, le colon vint détruire sa construction. Suite à l’acte du Blanc, il écrit : «Mon Seigneur m’a fait savoir que je bâtirai deux grandes mosquées au pays», explique Serigne Fallou Mbacké, un petit-fils de Serigne Touba. La mosquée de Diourbel est l’une d’elles, avait-il affirmé à Yelly Sèye, un Sénégalais qui était témoin de la destruction de ces quatre bâtons au Gabon. L’autre semble être celle de la ville sainte de Touba. Mais pour les déductions de certains chefs religieux et les talibés, les quatre bâtons seront remplacés par quatre grandes mosquées.
La grande mosquée Massalikoul Jinaan semble être comme, d’aucuns le pensent, la troisième récompense au profit de Cheikhoul Khadim pour les souffrances et privations qu’il a subies au Gabon. «Quand Serigne Touba partait en exil, il était passé par Dakar. Un passage triste et dur que nous n’allons jamais oublier. C’est pourquoi nous voulions dans cette capitale une preuve tangible, visible de partout et qui témoigne du succès de Serigne Touba. Et cette grande œuvre, c’est la mosquée Massalikoul Jinaan», avait dit Serigne Mountakha Mbacké à Abdoulaye Wade lors d’une visite à Touba.
Cette preuve, Massalikoul Jinaan à laquelle l’actuel khalife général des Mourides faisait allusion, est construite avec plus de 20 milliards de francs Cfa, mais également avec des techniques de construction modernes et sophistiquées. Abdou Khadre Fall, un des collaborateurs de Mbackiyou Faye qui est le responsable des travaux, revient sur le site et les techniques qui ont permis l’édification de cette infrastructure.
«C’était un lieu où il y avait beaucoup d’eau et il était très compliqué d’y construire. Mais nous avions mis en place un bureau d’études du sol. Et puis, on avait pris un échantillon qu’on avait amené en France pour l’étudier. Et l’étude avait montré que la qualité du sol n’était pas bonne. C’est pourquoi la première chose à faire était d’enlever ce sol et de le remplacer. C’est ce qu’on avait fait», explique M. Fall. Mais le travail préalable ne s’était pas arrêté là.
En effet, le permanent à la coordination des travaux de Massalikoul ajoute : «La deuxième phase consistait à mettre des micropieux de 26 m dans le sous-sol pour assurer l’ancrage de l’ouvrage en profondeur. Pour chaque colonne, il y a un micropieu pour la maintenir afin d’éviter certaines fissures ou des glissements.» Aujourd’hui, la grande mosquée Massalikoul Jinaan, en grande partie financée par la communauté mouride, est au rythme des derniers réglages pour son inauguration prévue le vendredi 27 septembre prochain. Le conducteur des travaux au Consortium d’entreprise (Cde), qui a réalisé «cette œuvre grandiose à la gloire de l’islam», revient sur la composition de l’édifice. «Les travaux sont achevés. Nous sommes en train de faire les nettoyages comme vous pouvez le constater.
Là où nous sommes est la salle de prière des hommes. Elle peut accueillir 2 500 personnes et est prête à l’usage depuis un an. Celle des femmes aussi est achevée et peut contenir 3 000 personnes», confie-t-il. La capacité d’accueil ne se limite pas là car, ajoute Massamba Diaw, la mosquée est dotée de quatre salles de prière en plus de l’esplanade qui peut accueillir 20 mille individus. Elle a cinq minarets. Le plus grand est de 75 mètres de hauteur et les autres 45 mètres chacun.
Un mode de financement efficace et connu du Mouridisme Cheikh Ahmadou Bamba «avait prédit que quiconque participerait à la construction d’une mosquée obtiendrait le paradis», avancent certains de ses disciples. Cela semble expliquer, en plus de l’ancrage des Mourides au ndigal (instructions), la mobilisation rapide de plus de 20 milliards de francs Cfa pour la réalisation de la grande mosquée Massalikoul Jinaan.
Une somme obtenue à travers les cotisations des talibés (disciples) de Cheikh Ahmadou Bamba. Pas de financement provenant d’une Ong ou autre. «Le coordonnateur (Mbac ki you Faye) avait même commandé la fabrication de 313 caisses qu’on avait mises au niveau des marchés et dahiras pour faciliter la tâche aux nombreuses personnes qui se déplaçaient de loin pour verser leurs 500 ou 1 000 francs. Quand on a fait le décompte de ces caisses, on avait presque 1 milliard 500 millions de francs Cfa», informe Abdou Khadre Fall.
La participation de l’Etat du Sénégal Edifiée sur un terrain de 6 ha offert par l’Etat du Sénégal, sous le magistère du Président Abdoulaye Wade, la grande mosquée est accompagnée d’un réseau important d’assainissement et de voirie financé par le régime de Macky Sall pour faciliter l’accès aux fidèles et visiteurs. «Nous avons maintenant une grande mosquée accessible de tous les quatre côtés avec des routes en 2 fois 2 voies, s’y ajoutent 5 km de voirie qui ont été réalisés avec un projet d’assainissement pour les eaux usées afin de mettre hors d’eau cette grande mosquée», avait dit le ministre des Infras tructures, des transports terrestres et du désenclavement en visite de chantier sur les lieux.
Oumar Youm rappelle également que la participation globale de l’Etat du Sénégal est estimée à 7 milliards de francs Cfa. Artisan de cette construction, Mbackiyou Faye, représentant du khalife général des Mourides à Dakar, est un homme heureux et apaisé. «Elle (Ndlr : l’inauguration de cette mosquée) apparaît pour la communauté mouride comme majeure dans l’agenda religieux et culturel de la ville de Dakar, du Sénégal et du monde entier.
Ce sera également un moment qui verra la participation de beaucoup de disciples de la diaspora qui, en pareilles circonstances, rejoignent le pays pour les préparatifs du 18 Safar, le grand Magal de Touba», at-il ajouté. Parallèlement à la mosquée, Massalikoul Jinaan sera dotée de l’Institut islamique de recherche Cheikh Amadou Bamba qui va «regrouper des salles de conférence, des amphithéâtres, une grande salle de 3 500 places, une bibliothèque. Les chercheurs pourront y trouver des ouvrages sur les enseignements du Prophète Mohamed (Psl)».
A Colobane, c’est le triomphe d’une idée et d’un engagement. Ici, les pratiques et les règles instruites à Touba, à Darou Moukhty, seront également appliquées à la mosquée Massalikoul Djinane de Dakar. «Le mercredi 3 juillet 2019, le khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, avait convié tous les dignitaires de la communauté mouride pour les informer des décisions prises pour mettre fin aux formes de déviances observées dans la ville sainte de Touba et qui ne correspondent pas à sa vocation première», prévient M. Faye. C’est entendu…
LES RÉCRIMINATIONS DE TOUBA CONTRE LES RÉDACTEURS DE ‘’L’HISTOIRE GÉNÉRALE DU SÉNÉGAL’’ EN UNE
Dakar, 21 sept (APS) – Les journaux du week-end mettent en exergue la sortie du porte-parole du Khalife générale des mourides pour contester une partie de ‘’l’Histoire générale du Sénégal’’ et la volonté du chef de l’Etat de reprendre en main la communication gouvernementale.
La publication de l’Histoire générale du Sénégal a suscité une vague de critiques de familles religieuses et coutumières qui contestent la partie qui leur est consacrée dans cette production.
‘’Touba récuse Iba Der Thiam’’, selon L’Observateur. Dans le journal, le porte-parole du Khalife générale des mourides, Serigne Bass Abdou Khadr Mbacké déclare que ‘’ce qui a été raconté sur Touba n’est pas conforme à la réalité’’.
Le porte-parole, selon L’Obs, ‘’a profité de la visite du ministre de L’eau et de L’Assainissement Serigne Mbaye Thiam à Touba pour tirer sur la production de l’Histoire générale du Sénégal (…)’’.
Selon Le Quotidien, ‘’Touba corrige Der’’. ‘’Chaque jour, dit le jour, des pages de l’Histoire générale du Sénégal sont déchirées par des familles religieuses qui dénoncent des à-peu-près. Hier, le porte-parole de Touba a demandé des rectifications sur la partie concernant Touba’’.
Après les familles Niassène, Ndiéguène et Layène, ‘’Touba invalide +l’histoire générale+ sur Serigne Bamba’’, selon Vox Populi qui se fait écho de ces déclarations de Serigne Bass Abdou Khadr Mbacké : ‘’Si le livre n’est pas corrigé, nous ne le reconnaitrons jamais. Ce qui a été écrit sur Serigne Touba est contraire à la réalité. Il y a eu beaucoup d’erreurs dans ce livre’’.
Pour L’As, ‘’Touba brûle les travaux de Der et cie’’. ‘’Touba n’est pas d’accord avec les arguments développés par le Pr Iba Der Thiam dans le Tome 1 de l’HGS. Et la cité de Cheikh Ahmadou Bamba l’a dit tout haut’’, selon L’As.
Le porte-parole du Khalife générale des mourides ‘’est monté au créneau, ce vendredi, pour s’insurger contre +les contre-vérités publiées sur le fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké’’, ajoute la publication.
Selon Sud Quotidien aussi, ‘’Touba déchire les tomes de Der et cie’’.
Les journaux du week-end mettent aussi en exergue la volonté du chef de l’Etat de reprendre en main la communication gouvernementale.
A ce propos, Enquête souligne que ‘’Macky Sall secoue ses troupes’’.
‘’Le président de la République sait écouter. Et il a entendu les critiques et autres récriminations contre la communication gouvernementale, qui à ses yeux présente des défailles. Ainsi, il a décidé de prendre la main’’, écrit le quotidien.
‘’Hier, au palais de la République, le chef de l’Etat a convoqué tous ses +communicants+. La rencontre d’une heure et trente minutes lui a permis de décliner sa vision et la nouvelle orientation qu’il veut donner à sa communication’’, ajoute le journal.
Selon Le Soleil, ‘’Macky Sall veut une autre stratégie’’ pour la ‘’communication de la majorité présidentielle’’.
LE RISQUE DE LA DYNASTIE DES ELUS ILLEGITIMES
Les acteurs au dialogue politique se sont convenus de changer le mode d’élection des maires et présidents de conseils départementaux au suffrage universel direct.
Toutefois, en voulant préserver le vote des citoyens souvent détournés par les élus, l’on semble favoriser la dynastie des élus illégitimes, portés à la tête des institutions communales et départementales avec moins de 50% des suffrages valablement exprimés. Un second tour semble s’imposer, avec une moyenne à fixer, si l’on veut avoir des élus légitimes et moins contestés à la tête de ces institutions.
Si au niveau de la commission cellulaire du dialogue politique, plusieurs questions restent en suspens pour manque de consensus entre acteurs de différents pôles, la question relative à l’élection des maires et des présidents de conseils départementaux a trouvé un large accord sur le principe. Les participants au dialogue politique, initié par le chef de l’Etat, Macky Sall, autour du processus électoral, sont tombés d’accord pour le vote de ces élus au suffrage universel direct. Mieux, ladite commission est pour l’intronisation au niveau de la ville de la tête de liste proportionnelle qui sortira première de l’élection. Pour les communes, ce sera la tête de liste majoritaire qui sera élue. Par ce vote des maires et présidents de conseils départementaux au suffrage universel direct, les acteurs au dialogue pensent régler les questions de manœuvres et de manipulations qui se font sur le dos des citoyens.
En réalité, le vote indirect permettait aux élus, à travers des cachotteries et autres combines de détourner le vote des électeurs. Quid alors de la légitimité de ces élus, si toutefois les maires et les présidents de conseil départementaux sont élus à moins de 50% du suffrage valablement exprimé? En réalité, si la tête de liste majoritaire qui sort première de l’élection est portée à la tête de la mairie, en dépit du score obtenu avec le système du «Raw gadu», se pose alors la question de la légitimité de celui-ci. Même si ledit maire est élu directement par les populations de la commune, il n’en demeure pas moins que s’il ne franchit pas la barre des 50%, il restera illégitime. A l’état actuel du Code électoral, le second tour n’est prévu que pour la présidentielle.
L’on se rappelle du ¼ bloquant qu’avait voulu instaurer l’ancien président, Me Abdoulaye Wade, pour permettre au candidat de passer avec seulement 25% du suffrage valablement exprimé. Les populations s’étaient alors opposées à ladite réforme, estimant en fait qu’elle rendrait illégitime le président élu sur cette base. Ainsi donc, si le Sénégal s’aligne aux grandes démocraties, le second tour restera indispensable, si bien évidemment les maires et présidents de conseil départementaux devaient être élus au suffrage universel direct. Au cas contraire, ce serait l’ère des élus illégitimes qui risque d’être ouverte à travers cette réforme du Code électoral. Les maires et présidents de conseils départementaux risquent d’être élus par une minorité, même si le vote des populations n’est pas détourné.
«LE SUFFRAGE UNIVERSEL DIRECT CONFERE PLUS DE LEGITIMITE AU MAIRE QUI EST ELU DIRECTEMENT PAR LE PEUPLE SANS INTERMEDIAIRE»
Selon Ndiaga SYLLA, expert électoral, Le suffrage universel direct confère plus de légitimité puisque le peuple exprime son choix sans intermédiaire pour désigner le maire
Le suffrage universel direct confère plus de légitimité puisque le peuple exprime son choix sans intermédiaire pour désigner le maire. Il est tout aussi important que ses adjoints soient désignés par le même mode de scrutin afin de garantir la parité au sein du bureau municipal et de prévenir les cas éventuels de vacance du pouvoir. Aujourd’hui du fait du mode d'élection en vigueur, nous avions préconisé que le maire soit la tête de la liste majoritaire qui a recueilli le plus grand nombre de voix.
Maintenant, c'est vrai qu'il peut avoir moins de 50% des suffrages exprimés mais l'essentiel, c'est qu'il soit directement élu par les citoyens. Dans d'autres pays, il est prévu un scrutin majoritaire à deux tours aussi bien pour les locales que pour les législatives mais, il faut reconnaître que ce système a un coût.
Dans l'option que nous avons proposée ici, c'est que la liste qui obtient les 50% des sièges prenne à la fois le fauteuil de maire et les adjoints. Mais au cas où aucune liste n'aurait pas cette majorité absolue, la liste arrivée en tête prend le poste de maire et les adjoints dans ce cas sont répartis selon la règle de la proportionnelle.
«IL Y A BEL ET BIEN UN PROBLEME DE LEGITIMITE PAR RAPPORT AUX STANDARDS DEMOCRATIQUES AUXQUELS LE SENEGAL SE COMPARE»
Selon Djibril Gningue, expert électoral, secrétaire exécutif du Pacte, la question est posée parce que le mode de scrutin qui prévaut jusqu’à présent, hormis la présidentielle
«La question est posée parce que le mode de scrutin qui prévaut jusqu’à présent, hormis la présidentielle, c’est le «Raw gadu». Or, avec ce système, tu peux avec 15% du suffrage, remporter les élections alors que la somme des deux de tes challengers peut dépasser les 15%. Donc, la question de la légitimité se pose à ce niveau-là. Il était bon que les gens s’entendent sur la nécessité de sortir progressivement du «Raw gadu».
Par exemple, l’opposition l’avait proposé. Elle avait suggéré qu’on institue 25%. C’està-dire, si le premier n’atteint pas 25%, on organise un deuxième tour. La majorité estime que c’est prématuré, que ça va créer trop d’élections et qu’il y a un problème de moyens au Sénégal. Mais, du point de vu principe, tout le monde sait que ce qui est plus démocratique c’est le second tour, si personne ne franchit la barre fixée. Par exemple, en France où le scrutin est uninominal et non par listes, parce que par circonscriptions, si quelqu’un n’a pas 51%, il ne passe pas. En dessous de 50%, un deuxième tour est forcément organisé. Je peux vous dire déjà qu’il n’y a pas d’accord sur ça, pour l’instant puisque les débats ne sont pas encore finis.
Dans notre intervention, nous avons montré qu’il était intéressant d’examiner la proposition de l’opposition. Mais, la majorité ne trouve pas d’intérêt à cela, tout comme les non-alignés. Comme c’est la règle du consensus qui prévaut comme méthode de travail, la question est laissée en l’état pour l’instant et on est passé sur les autres questions. Maintenant, je pense qu’il y a une possibilité de revenir sur ces aspects qui sont laissés en l’état comme l’élection des adjoints, le bulletin unique, etc. Les discussions continuent dans les couloirs, de façon informelle, en attendant qu’à un moment donné du débat qu’on puisse revenir sur ça. Mais, il y a bel et bien un problème de légitimité par rapport aux standards démocratiques auxquels le Sénégal se compare.
Dans un contexte actuel, national comme mondial, marqué de plus en plus par une défiance des populations vis-à-vis des institutions et un manque de confiance des populations, il convient d’élire à la fois les maires, les présidents de conseils départementaux, ainsi que les adjoints au suffrage universel direct. L’une des raisons évoquées pour le vote des maires au suffrage universel direct, c’était que les votes des populations étaient souvent détournés. Mais, l’autre raison, c’est que le contexte est marqué par la défiance des populations vis-à-vis des élus locaux. Si cela aussi prévaut, il faut mettre cet élément dans la marmite et ne pas mettre un seul aspect, c’est-à-dire le détournement du vote».
LE GRAND DERBY SOUS REGIONAL
L’équipe nationale du Sénégal locale va affronter ce samedi, 21 septembre 2019, au stade Lat Dior de Thiès, à partir de 17 heures, le Syli local de la Guinée pour le compte du dernier tour des éliminatoires du Championnat d’Afrique des nations (Chan) 2020
L’équipe nationale du Sénégal locale va affronter ce samedi, 21 septembre 2019, au stade Lat Dior de Thiès, à partir de 17 heures, le Syli local de la Guinée pour le compte du dernier tour des éliminatoires du Championnat d’Afrique des nations (Chan) 2020. Le vainqueur de cette double confrontation (aller et retour) se qualifiera à la phase finale prévue au Cameroun.
La course au CHAN 2020 entre dans sa phase décisive pour le Sénégal qui affronte ce samedi 21 septembre au stade Lat Dior de Thiès, à partir de 17 heures, le Syli de la Guinée pour le compte des matchs allers du dernier tour des éliminatoires. Après avoir renversé les Libériens au premier tour des éliminatoires, les Lions veulent tenter de franchir ce dernier obstacle et décrocher le ticket qui mène vers les phases finales prévues au Cameroun. Ce, après huit années d’absence sur la scène continentale. Pour ce retour, les Lionceaux ont parachevé leurs préparations sur un bon tempo. Avec à la clé une victoire face à la Côte d’Ivoire, en match amical (3-0). Une victoire qui atteste de la forme des hommes de Serigne Saliou Dia et viennent palier le manque de compétition tant redouté à l’orée de cette saison de football qui tarde à démarrer. Quoi qu’il en soit, cette belle performance réalisée en préparation est aussi de bonne augure pour ce derby régional qui promet d’être âprement disputé au vu des dernières confrontations qui ont opposé les deux pays au cours de ces dernières années. Il faut rappeler que l’adversaire guinéen est devenu la bête noire des sélections sénégalaises et lui a empêché de participer aux deux dernières éditions du Chan.
La seule occasion où le Sénégal a réussi à écarter la Guinée de la qualification au Chan, c’était en 2008 lors de la première édition de la Chan d’Abidjan en 2009. Cette fois-ci, Pape Seydou Ndiaye, Babacar Seck, Abdoulaye Ba et leurs coéquipiers ont les cartes en main pour tuer le «chat noir». Il s’agit de frapper un grand coup avec un large score qui leur permettra de se prémunir en vue de la manche retour. Pour cette confrontation, le public jouera sans doute sa partition. Une fois de plus, il sera d’un grand apport dans les travées du stade Lat Dior où il fera face à une forte colonie de supporters guinéens comme lors des dernières confrontations à domicile.
Le comité d’organisation du tournoi de handball qualificatif des Jeux olympiques «Tokyo 2020» prévu du 26 au 29 septembre prochain à Dakar-Arena a été officiellement installé hier, vendredi 20 septembre, par le ministre des sports. Au-delà du défi organisationnel et de la participation assigné à son président Seydou Diouf, Matar Bâ, attend que la compétition soit une «réussite» et qu’il participe à «vendre dignement l’image du Sénégal».
L’équipe féminine du Sénégal disputera l’unique ticket africain qui mène vers les jeux olympiques Tokyo 2020 avec le Cameroun, la RDC et l’Angola. Le comité d’organisation du prochain tournoi de qualification des JO 2020 prévu du 26 au 29 septembre prochain à Dakar a été officiellement installé au ministère des sports. Cette structure sera présidée par Seydou Diouf, président de la Fédération sénégalaise de handball avec comme mission de créer les conditions d’une bonne organisation et d’une bonne participation. C’est la lettre de missions qui leur a été assignée par le ministre des sports Matar Ba. «C’est pour moi un grand plaisir de vous recevoir et vous mettre la pression.
Organiser un tel tournoi, c’est recevoir d’autres pays mais aussi créer les conditions de séjours, bien organiser et bien participer. Si on porte notre choix sur vous c’est que c’est un défi qu’il faut relever. Un défi sur le plan organisationnel mais aussi sur le plan de la participation. Nous voulons que cela soit une réussite pour le Sénégal parce que cela va participer à renforcer les liens avec d’autres pays mais aussi à vendre dignement l’image du Sénégal», a t-il déclaré. Le ministre des sports souligne que l’image du Sénégal sera aussi un enjeu de l’organisation.
«LE HANDBALL FAIT PARTIE DES DISCIPLINES QUI NE ME DONNENT PAS DES CHEVEUX BLANCS»
«Vous pouvez compter sur tout le ministère des sports, tous les agents et directeurs pour la réussite de cet événement qui dépasse la Fédération de Handball. Vous avez en main l’image du Sénégal du 26 au 29 septembre. Nous savons que tout va bien se passer». Dans son adresse, il n’a pas manqué de féliciter le président Seydou Diouf et les membres de la Fédération de Handball pour son sens de l’initiative. «Le président de la Fédération internationale de handball sera reçu par le Chef de l’Etat. Cela montre que le handball sénégalais est en train de faire un grand pas. Il y a quelques années, il était oublié. Il y avait une cassure mais, vous avez relevé le défi. Vous avez intégré le peloton de tête des disciplines qui nous donnent beaucoup de satisfactions. Le fait d’abriter ce tournoi montre que le président de la République a confiance à vous. Le handball fait partie des disciplines qui ne me donnent pas des cheveux blancs. La Fédération a compris que le handball est un produit qu’il faudra vendre. Il faut des initiatives pour prendre en compte certaines dépenses. C’est ce que Seydou Diouf est en train de faire avec son groupe. Vous êtes en train de vous battre. C’est pourquoi, je voudrais rendre hommage à Seydou Diouf, vous féliciter et vous souhaiter bonne chance. Je suis sûr que vous allez relever le défi avec le comité d’organisation», a-t-il indiqué.
SEYDOU DIOUF PRESIDENT DU COMITE D’ORGANISATION DU TQO TOKYO 2020 : «Nous allons assumer cette mission»
Installé hier, vendredi 20 septembre à la tête du comité d’organisation du tournoi de qualification olympique, Seydou Diouf, par ailleurs, président de la Fédération sénégalaise de Handball s’est engagé à créer les meilleures conditions d’une organisation du TQO, qui sera un test à la Can de 2022 que le Sénégal va abriter en 2022. «C’est une sacerdoce, une lourde responsabilité. Il faut agir au nom de l’Etat du Sénégal pour créer les meilleures conditions d’une organisation du TQO est en prélude à la Can que le Sénégal va abriter en 2022. Le Sénégal a été choisi depuis un an pour abriter la Can dame de 2022», a-t-il déclaré. «Nous vous demandons Monsieur, le ministre d’être notre interprète auprès du Président de la République qui a accepté que le Sénégal abrite l’organisation du tournoi qualificatif des Jeux olympiques de Tokyo 2020 dans sa version féminine. Ce soutien du président de la République a été constant. Si notre pays fait parti des quatre nations africaines et joue sur plusieurs tableaux, c’est parce que nous avons avant tout le soutien du Président de la République et son gouvernement. La Fédération sénégalaise de handball est à l’aise. Le ministre des sports et ses collaborateurs nous ont toujours accompagné», ajoute-t-il.
«CE SERA UN PREMIER TEST»
Pour le président Seydou Diouf, ce tournoi sera en matière organisationnelle une occasion de se projeter vers les Jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2022. «Ce sera un premier test. Mais, je ne doute pas qu’avec l’engagement des uns et des autres et avec le soutien avisé de vos proches collaborateurs, nous allons assumer cette mission. Ce tournoi sera l’occasion pour le président de la Fédération internationale de handball de se rendre compte de ce que nous sommes en train de faire. Mais aussi voir dans quelle mesure, dans le cadre des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ), la Fédération internationale pourra accompagner le Sénégal qui abrite les Jeux à mettre en place un programme de jeunes, afin de les préparer sur le programme de 2022. Il s’agit donc de plusieurs enjeux. Je ne doute pas que tout le monde soit impliqué pour faire des résultats», renseigne t-il.
Pour la compétition proprement dite qui va regrouper le Sénégal, le Cameroun, la RDC et l’Angola, l’enjeu sera de s’emparer de l’unique ticket africain qui mène vers les jeux olympiques Tokyo 2020. «Nous sommes en quête de décrocher ce titre pour représenter l’Afrique. Je ne doute pas de la qualité du groupe que nous avons, du staff technique, nous avons les armes pour cela. Nous voulons maintenant que le peuple sénégalais vienne soutenir les Lionnes à Dakar Arena. Dans la communion, je ne doute pas que le résultat soit au bout»