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21 juillet 2025
MANE-KOULIBALY, UN DUEL DE LIONS
Qui succédera à Liverpool cette année ? Le coup d’envoi de la Ligue des champions Uefa démarre avec la première journée de phases de groupe prévue ce mardi 17 et demain mercredi 18 septembre 2019.
Qui succédera à Liverpool cette année ? Le coup d’envoi de la Ligue des champions Uefa démarre avec la première journée de phases de groupe prévue ce mardi 17 et demain mercredi 18 septembre 2019. Le duel entre Naples et Liverpool propulse au devant de la scène Sadio Mané et Kalidou Koulibaly. Ce sera le remake du choc de la saison dernière où les deux meilleurs joueurs phares de l’équipe nationale s’étaient retrouvés en phase de poules de la deuxième journée. En somme, neuf footballeurs sénégalais seront sur la ligne de départ pour la plus prestigieuse des compétitions européennes compétitions..
Neuf footballeurs sénégalais seront sur la grille de départ de la Ligue des championnats dont le coup d’envoi sera donné ce mardi 17 septembre avec la première journée. Un des grands artisans de la prestigieuse compétition européenne et auteur d’un doublé historique le week-end dernier, Sadio Mané va engager avec Liverpool le duel en déplacement sur la pelouse de son coéquipier en sélection, Kalidou Koulibaly. Ce duel attendu entre Liverpool et Naples, sera le remake du choc de la saison dernière où les deux meilleurs joueurs sénégalais s’étaient retrouvés dès la deuxième journée.
Liverpool et Naples sont logés dans le groupe E de cette phase de poule de la Ligue des Champions. Ils sont en compagnie des Belges de Genk, ancien club de Kalidou Koulibaly et du Red Bull Salzbourg, également ancien club de Sadio Mané. Avant d’accueillir son coéquipier, le défenseur des Lions a ajouté un peu de piment à la rencontre en envoyant au média Corriere Dello Sport un message à l’attaquant des Lions. «La Ligue des champions me donne des frissons, la chair de poule. J’étais le capitaine de (Sadio) Mané, même s’il ne l’admettra jamais. Ce sera un autre spectacle avec Liverpool. Nous sommes ici pour donner quelque chose de nous-mêmes, nous amuser et partager certaines émotions», a-t-il lancé. 9 SENEGALAIS SUR LA GRILLE Outre ce duel, on attendra également les débuts d’Idrissa Gana Guéye. Fraîchement venu au Paris Saint Germain, le milieu de terrain des Lions et son club vont croiser le fer dans la poule A avec le Réal de Madrid. Le Sénégalais retrouvera sur son chemin d’autres compatriotes dans sa poule notamment les trois joueurs sénégalais qui évoluent au Fc Bruges.
Outre ce choc qui promet, l’autre rencontre de la poule A consacre les retrouvailles entre Mbaye Diagne, enrôlé cette saison avec Bruges et son ancien club de Galatasaray. L’équipe belge devra également compter sur l’apport de Krépin Diatta, auteur d’un bon début de saison mais aussi d’Amadou Sagna. Pour les autres sénégalais en lice, Moussa Wagué de Barcelone entre en lice et fera face ce mardi à Dortmund dans le Groupe F. Un groupe où ont retrouve l’Inter de Milan et le Slavia Praha.
Dans l’effectif de Lille, Ousseynou Ndiaye est attendu dans le groupe H où loge l’Ajax d’Armsterdam, Chelsea et Valence. Quant au défenseur des Lions Pape Abdou Cissé, il débutera demain mercredi avec Olympiakos. Le club grec accueille Tottenham dans le groupe B ou évolue le Bayern de Munich et Crvena zvezda. En somme, ils seront neuf joueurs qui seront sur la grille de départ.
FATOU BENSOUDA “MAINTIENT” GBAGBO ET BLE GOUDE… EN PRISON
Nouveau rebondissement dans le feuilleton judiciaire international impliquant l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son ancien ministre de la Jeunesse Charles Blé Goudé
La Procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, a fait appel hier, lundi 16 septembre, de l'acquittement prononcé le 15 janvier dernier en faveur de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et de l’ancien ministre de la Jeunesse Charles Blé Goudé, par ailleurs ex- chef des Jeunes patriotes de Côte d'Ivoire. La décision d’acquittement des deux hommes avaient été suspendue le 1er février dernier à la demande de la Procureure de la CPI.
Nouveau rebondissement dans le feuilleton judiciaire international impliquant l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son ancien ministre de la Jeunesse Charles Blé Goudé. Après la suspension (le 1er février) de la décision des juges prise le 15 janvier 2019, la Procureure de la Cour pénale internationale (CPI) a fait appel de l'acquittement de Laurent Gbagbo et de l'ancien chef des Jeunes patriotes de Côte d'Ivoire, Charles Blé Goudé.
Selon RFI, Fatou Bensouda estime que les juges auraient dû demander un non-lieu et non un acquittement. Déjà en janvier dernier, ils avaient acquitté les deux Ivoiriens en soulignant l'extrême faiblesse des preuves présentées par l'accusation. Après l’audition des témoins de la Procureure, alors que les accusés devaient présenter leurs propres preuves à décharge, deux des trois juges avaient estimé que la poursuite du procès était inutile, dénonçant «l’extrême faiblesse» des preuves de la Procureure et critiquant une «démonstration biaisée» sur cette période de l’histoire ivoirienne. Minoritaire, la troisième juge estimait que le procès devrait se poursuivre et c’est peut-être sur ces bases-là que la Procureure, qui avait contesté cette décision, aurait décidé de faire appel hier. Pour Fatou Bensouda, la différence est importante: l'acquittement innocente les deux Ivoiriens tandis que le non-lieu laisse ouverte la question de la responsabilité dans les crimes qui leur étaient reprochés, à savoir des crimes contre l'humanité dans la crise qui avait suivi l'élection présidentielle de 2010.
ASSIGNATION A RESIDENCE
La Procédure doit désormais être assez longue, comme elles le sont souvent à la CPI dont le fonctionnement est complexe et où presque chaque décision peut faire l’objet d’appel. Comme c’est cas avec cette décision de justice concernant le président Gbagbo et son ancien ministre de la Jeunesse dont la séquence qui a débuté par l’acquittement en janvier dernier suivie de leur maintien en détention en févier et se termine par l’appel de la Procureure introduit, hier lundi. Pour l'instant, ayant interjeté appel, la Procureure n'en dit pas plus. Elle ne dit pas notamment si elle compte demander une reprise du procès. Elle compte détailler ses arguments dans le mémoire qu'elle doit présenter au juge de la cour d'appel d'ici décembre. Les avocats de la défense, qui défendent Charles Blé Goudé et Laurent Gbagbo, devront ensuite lui répondre.
D’ailleurs, du côté de la défense, la démarche de la Procureure est loin d'être une surprise, explique maître Emmanuel Altit, l'avocat de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, sur RFI. «C'est une éventualité que nous avions anticipée. Cet appel porte notamment sur des points techniques. La défense répondra à cet appel quand le document aura été déposé, dans un mois.» Après la réponse de la défense s'ensuivront éventuellement quelques jours d'audience avant que les juges de la Chambre d'appel ne délibèrent sur les questions soulevées par le bureau de la Procureure. En attendant, l'ordonnance émise le 1er février contre Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé qui limitait leurs déplacements, suite à l’acquittement prononcé le 15 janvier dernier en leur faveur, reste valable. Ils ne sont pas pour l'instant libres de leurs mouvements et ne peuvent retourner en Côte d'Ivoire. L'ancien président ivoirien, qui est toujours à Bruxelles placé sous contrôle judiciaire, n'a en effet jusqu'à présent pas eu l'autorisation de la CPI de quitter la capitale belge. Gbagbo ne peut se déplacer hors de la capitale belge sans l’aval de la Cour. Même chose pour Charles Blé Goudé qui se trouve toujours à La Haye (non plus à l’hôtel), mais dans un appartement privé.
DES «ERREURS» DE DROIT ?
En son temps, pour étayer sa demande de suspension de l’acquittement des deux hommes devant la Chambre d’appel, Fatou Bensouda, avait relevé qu’il existe un «risque concret» que Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ne prennent la fuite avant une éventuelle poursuite de leur procès. La procureure avait estimé également que les juges de la Chambre de Première instance avaient commis des «erreurs» de droit. Autre argument: la Côte d'Ivoire, pays signataire du Statut de Rome, n'a pas donné de signes convainquant d'une franche collaboration avec la CPI ces derniers mois. Une allusion aux déclarations d'Alassane Ouattara, le 4 février 2016, qui affirme qu'il n'enverra plus d'Ivoiriens devant la CPI. C'est lors d'une visite à Paris que le président ivoirien avait fait cette déclaration. En témoigne «l'échec», selon la Procureure de la Côte d'Ivoire à livrer l'ex-Première Dame, Simone Gbagbo, amnistiée le 6 août 2018, mais sous le coup d'un mandat d'arrêt de la CPI. C’est pourquoi, elle avait recommandé, en cas de remise en liberté, de placer les deux personnes acquittées dans un pays qui coopère avec la Cour.
L’APPEL DE LA PROCUREURE DE LA CPI ET LA PRESIDENTIELLE IVOIRIENNE DE 2020
Ce nouveau rebondissement n’est pas sans intérêt pour les Ivoiriens, surtout les partisans de l’ancien président Gbagbo, à l’horizon des élections présidentielles prévues en octobre 2020. En ce sens qu’avec l’appel de Fatou Bensouda, Laurent Gbagbo ne pourra pas quitter Bruxelles, du moins dans un premier temps. Et même si l’ex homme fort de la Côte d’Ivoire venait à rentrer au pays, il ne devrait pas être complètement débarrassé de ses ennuis judiciaires. En janvier 2018, la justice ivoirienne l’a condamné à 20 ans de prison ferme dans l’affaire dite du «braquage» de la BCEAO durant la crise post-électorale de 2010-2011. N’empêche, après leur meeting réussi samedi 14 septembre aux côtés du PDCI, les inconditionnels de Laurent Gbagbo n’espéraient plus qu’une seule chose: le retour au pays de leur président et de l’ex-leader des Jeunes patriotes Charles Blé Goudé. Car, un retour au pays de Gbagbo redistribuerait fortement les cartes du jeu politique ivoirien. Et permettrait aussi de faire face aux divisions internes au FPI. Mais les militants FPI qui déjà ne se faisaient pas de fausse joie, vont déchanter avec la dernière décision Fatou Bensouda qui risque de maintenir encore loin du pays leur leader pendant plusieurs mois.
Ibrahima DIALLO, avec RFI.FR
LE BULLETIN UNIQUE SUSPENDU A LA VOLONTE DE LA MAJORITE
La Commission cellulaire chargée de conduire les travaux de concertation sur le processus électoral va tenir aujourd’hui, mardi 17 septembre, sa 25e réunion de travail consacrée à l’introduction du bulletin unique dans le processus électoral
Cette rencontre s’annonce décisive en ce sens que le Général à la retraite, Mamadou Niang, président de ladite Commission cellulaire va tenter d’obtenir l’accord de la majorité, le seul des trois acteurs du dialogue politique à rejeter le bulletin unique.
Ce jour du mardi 17 septembre s’annonce décisif pour les acteurs du dialogue politique engagés au sein de la Commission cellulaire chargée de conduire les travaux de concertation sur le processus électoral. En effet, après l’échec des échanges sur la question de l’introduction du bulletin unique dans tous les types d’élections au Sénégal noté la semaine dernière du fait du véto des représentants de la majorité qui l’ont rejeté sans réserve, le Général à la retraite Mamadou Niang, président de ladite Commission cellulaire et ses collègues facilitateurs vont tenter aujourd’hui d’obtenir un accord entre les différentes parties sur cette question qui alimente le débat à la veille de chaque élection au Sénégal. Toutefois, il faut dire que cette tâche risque de ne pas être facile. Pour cause, il n’est pas écarté de voir cette deuxième rencontre sur cette question connaitre le même sort que celle tenue la semaine dernière. Et ce, en dépit de la position favorable des membres du pool des non-inscrits et leurs collègues de l’opposition.
Pour rappel, des 3 pôles politiques engagés dans ces concertations sur le processus électoral, il n’y a que la majorité qui rejette le bulletin unique. D’ailleurs, interpellé hier, lundi, un membre de ce pool de la majorité qui a requis l’anonymat, tout en soulignant que «chacun vient avec ses positions mais en fonction des argumentaires des uns et des autres, chacun va lâcher du lest», précise que son pool a besoin qu’on lui présente des «arguments techniques, des arguments comparatifs» en mesure de le convaincre que le bulletin unique est une avancée majeure pour notre démocratie. «Le Sénégal est une démocratie majeure. Il n’a pas de leçons à recevoir des autres. Toutefois, on est ouverts si les uns arrivent à nous convaincre que le bulletin est une avancée majeure pour notre démocratie, un gain économique et que ça permet aux électeurs de mieux voter. Pour le moment, on ne me convainc pas. Donc, on attend d’en discuter encore une fois en commission pour arriver à une position», a-t-il précisé.
Cependant, il faut dire que cette position de la majorité n’ébranle pas l’espoir des membres des deux autres pools de voir la rencontre de ce jour aboutir sur un consensus autour de cette question. C’est le cas pour Déthié Faye, coordonnateur du pool des non-alignés pour qui l’intérêt du Sénégal finira par prendre le dessus. «Nous considérons que jusqu’ici, c’est des positions qui sont défendues mais que l’intérêt du Sénégal finira par prendre le dessus comme c’est le cas avec le report des élections locales proposé par le pool de des non-alignés. Car, ce report n’aura de sens que si la classe politique parvient à des consensus forts, notamment sur le bulletin unique».
Sous ce rapport, il invite la classe politique à se battre pour qu’il ait un maximum de consensus qui permettra d’avoir un code électoral consensuel qui fera oublier celui de 1992. «Tous les acteurs politiques doivent comprendre les enjeux de ces concertations qui ne sont autre chose que d’avoir un code électoral qui nous fera oublier celui de 1992. Pour y parvenir, aucune entité ne devra avoir une position figée. Il faut qu’il y ait des concessions de part et d’autre si nous voulons vraiment aller dans le sens de l’amélioration de la démocratie sénégalaise par la mise en place d’un nouveau code électoral consensuel».
QUESTION « QUI NE DEVAIT SOULEVER DEBAT », DIXIT SOURANG DU FRN
Abondant dans le même sens, Moctar Sourang, Coordinateur du Front de résistance nationale (Frn) soulignant que tous ceux qui étaient dans l’opposition ont accepté le bulletin unique, estime que cette question ne devait même pas soulever débat.
Poursuivant son propos, le Coordinateur du Front de résistance nationale d’ajouter dans la foulée qu’il y a beaucoup plus d’avantages que d’inconvénients du bulletin unique. «Aujourd’hui, ce bulletin unique est pratiqué dans toute la sousrégion tout simplement parce qu’il présente beaucoup d’avantages. Et je peux citer autres avantages, l’économie de l’argent utilisé dans l’organisation des élections, notamment au niveau de l’impression des bulletins mais aussi la facilitation du processus de vote, ce qui pourrait impacter positivement sur le nombre de votants. Il est également un moyen efficace de lutte contre la corruption électorale. Car, tout le monde sait que le jour des élections, les bulletins des candidats adversaires sont échangés avec de l’argent à l’extérieur des centres de votes et cela est l’œuvre des partisans des régimes en place», a fait remarquer Moctar Sourang.
Par ailleurs, soulignant que « nous attendons à ce que le bulletin unique soit introduit dans le système électoral», ce membre de l’opposition partie prenante à ces concertations électorales dit également rejeter l’argument du «faible taux de scolarisation de la population sénégalaise» évoqué par la majorité pour justifier son refus. Pour cause explique –t-il, «la population sénégalaise est suffisamment informée. La preuve, on les voit tous les jours utiliser sans problème les fonctionnalités des smartphones, faire des transactions financières via leur téléphone portable et envoyer des messages via WhatsApp».
MAMADOU TALLA ET CIE «BALISENT» LA PERFORMANCE DU SYSTEME
L e ministre de l’Education Nationale a loué la dynamique partenariale des syndicats à la rencontre partie pour être un cadre de bilan, de partage et de définition des objectifs pour l’année scolaire qui se profile
Mamadou Talla, le ministre de l’Education Nationale a ouvert hier, à Saly-Portudal, l’atelier sur la rentrée des classes 2019-2020 autour du thème « Une amélioration de la gouvernance et un partenariat efficace au service des performances scolaires ». Occasion pour les divers acteurs du système de passer en revue les exigences d’un système éducatif de qualité en termes de paix sociale, de respect des accords, de financement et autres.
L e ministre de l’Education Nationale a loué la dynamique partenariale des syndicats à la rencontre partie pour être un cadre de bilan, de partage et de définition des objectifs pour l’année scolaire qui se profile. Le thème : ‘’Une amélioration de la gouvernance et un partenariat efficace au service des performances’’ recoupe, selon le ministre Talla avec la vision du Plan Sénégal Emergent pour bâtir un système éducatif performant et de qualité entre 2018-2030. Selon le ministre de l’Education Nationale, cinq priorités sont retenues : « Promouvoir un climat social apaisé dans le secteur, renforcer l’efficacité et l’efficience du système, renforcer les capacités des enseignants et améliorer la qualité du pilotage du système éducatif, enfin assurer à tous une éducation de base de qualité et systématiser l’éducation aux valeurs ».
Pour lui, les intrants éducatifs sont de qualité. Par conséquent, l’efficience et l’efficacité sont à prendre pour une amélioration du système éducatif. L’amélioration est à faire dans la stratégie de gestion du temps de travail mais aussi dans l’administration et la pédagogie et le tout mettant au centre le système éducatif. Son souhait reste de voir ces volontés se développer dans le cadre d’une gouvernance inclusive et participative basée sur la confiance. Le ministre de l’Education Nationale a en outre invité à une systématisation du dialogue pour une école de la réussite dans un cadre apaisé. Ses souhaits d’une amélioration du système éducatif s’étendent également à une demande aux Collectivités Territoriales pour plus de mobilisation à l’endroit de l’école. Il a invité pour autant les acteurs à faire preuve de responsabilité d’écoute, de dialogue « pour la bonne marche d’une école qui nous à tout donné ». Il a terminé son intervention sur les enseignants et les élèves. A l’en croire, l’élève est à prendre au centre des priorités et cela ne peut se concevoir sans viser le maître.
INVITE AU « FAST-TRACK » POUR… LE RESPECT DES ACCORDS
Abdou Faty, au nom des syndicats du G7, a recommandé un « Fast-Track » pour la paix et le respect des accords. Selon ses propos, l’heure a sonné. « Le chargé du monitoring des accords se doit de faire le tout pour convoquer les concernés en vue d’évaluer le niveau d’exécution. Il a la balle au rebond pour magnifier les cinq priorités du Men ». Abdou Faty a mis aussi en avant le règlement du passif et le respect des engagements souscrits par le gouvernement en plus de la matérialisation des revendications du Siens comme le gage d’un espace scolaire apaisé. Sur l’ouverture du ministre Mamadou Talla, son invite est à la vigilance tout en s’engageant pour une école de qualité.
Ousseynou Baba Ly du Haut Conseil du Dialogue Social (secteur Education) a remarqué l’importance de l’appel à la paix dans la définition de la feuille de route 2019-2020 .A l’en croire, la paix est essentielle et entre en droite ligne dans la restauration de la confiance entre les différents acteurs. Son souhait est de voir le mieux de présence des fonds alloués à l’éducation dans les classes du moyen et du secondaire à travers les activités des cellules pédagogiques. Adama Diouf de l’Union des associations d’élus locaux (Uael) a insisté pour sa part sur la détermination des critères de performance pour dire que les partenaires ont les mêmes objectifs dans la mouvance pour avoir une école de qualité. Et de relever que les Collectivités Territoriales ont injecté 26 milliards dans l’éducation et 2,6 milliards dans la santé. Une manière de dire ainsi que les communes ont beaucoup fait dans ces deux domaines et soutiennent une approche communautaire pour la résolution des problèmes. Face à cette volonté, il en appelle à une école apaisée avec de meilleures performances et pleine de succès.
Macky Sall à Medina Gounass
Après avoir dépêché une délégation gouvernementale à Madina Gounass pour présenter ses condoléances au Khalife Thierno AmadouTidiane Ba lors du décès de son jeune frère, le président de la République s’y rend aujourd’hui. Macky Sall sera l’hôte de Médina Gounass où il va présenter ses condoléances au Khalife suite à la disparition de son frère Thierno Abdoul Aziz Ba à la Mecque. Le chef de l’Etat fera une escale à Tambacounda et effectuera la prière dans la cité de El hadj Mamadou Seydou BA.
Ahmed Khalifa Niass
Qu’on l’aime ou pas, Ahmed Khalifa Niass a le courage de ses opinions qui peuvent parfois heurter. Alors que sa sortie contre le Pr Iba Der Thiam résonne encore dans les oreilles, il revient avec une autre idée qui risque de susciter polémiques. « Je lance un appel solennel au Président Macky Sall pour qu’il reconnaisse officiellement le porteur de la Lumière de la Tidjanya, Thierno Amadou Tidjane Ba, fils de Thierno Mamadou Seydou Ba (rta), le grand saint de Madina Gounass, comme Khalife général des Tidjanes», a-t-il écrit dans un communiqué repris par seneweb. Une idée qui fait déjà grincer des dents dans certaines familles maraboutiques. Heureusement que le saint homme de Gounass n’est nullement intéressé par les lambris dorés ni par les sirènes et atours du pouvoir temporel.
Parfum de remaniement
Il exhale un parfum de remaniement. Une folle rumeur de chamboulement du gouvernement dans un contexte assez particulier où une tension économique ambiante prévaut. Une situation rendue plausible par le fait que le siège de président du Haut conseil des collectivités territoriales est vacant depuis le décès d’Ousmane Tanor Dieng. Il se dit que le chef de l’Etat se trouve dans un dilemme cornélien entre laisser le poste à Aminata Mbengue Ndiaye pour lui permettre de perpétuer l’héritage tanorien au niveau du Ps ou alors le reprendre pour le confier à un apériste (Dionne). Or ce deuxième scénario risque d’être profitable à Khalifa Sall qui pourrait capter tous les frustrés qu’un biscuit de conseiller de la présidente du Hcct aurait pu retenir. Mais dans certains cercles proches du pouvoir, il se dit que le chef de l’Etat va désigner Aminata Mbengue Ndiaye qui se fera remplacer à la Pêche par Ndeye Tické Ndiaye dont la compétence au niveau de l’Economie numérique est fortement en cause. Ainsi donc, un ministre plus comme pourrait faire son entrée pour gérer au moins les communiqués souvent mal écrits depuis quelque temps. Mais puisqu’il faut spéculer, il faut dire que ce réaménagement devrait intervenir bientôt, d’autant plus que le marathon budgétaire est prévu dans quelques jours avec l’ouverture de la session unique de l’Assemblée en octobre.
Pambal étrenne un centre de santé
L’évènement est rare pour être souligné. Pambal, une commune rurale du département de Tivaouane, vient d’étrenner un centre de santé flambant neuf, doté d’une pédiatrie, d’une écographie, d’une couveuse, d’un cabinet dentaire, etc. Cette infrastructure le fruit de la coopération décentralisée, avec l’accompagnement de l’Espagne et du Club Rotary Valeurs d’Afrique. L’inauguration du bijou a eu lieu ce week-end sous la présidence de l’ambassadeur d’Espagne. Selon le maire Serigne Cheikh Mbacké Dione, la réalisation de ce centre est salutaire puisqu’il assure la prise en charge sanitaire des mères et des enfants. Avec mise en service, l’on espère une nette baisse du taux de mortalité maternelle et infantile, jusqu’ici élevé dans la commune. Le centre de santé porte le nom du Dr urgentiste Yahya Diop de Sos Médecin, qui a péri dans un accident alors qu’il était en service.
Emplois de jeunes
Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, a annoncé, lundi, que près de 150.000 jeunes ruraux vont bénéficier du projet d’appui à l’insertion des jeunes agri-preneurs du Sénégal dénommé «agri-jeunes Tekki ndaw gni», au terme de son exécution. «Les bénéficiaires du projet au terme de son exécution sont estimés à 150.000 jeunes ruraux, dont 50.000 seront insérés dans une activité rémunératrice et durable dans les filières agro-sylvopastorales et halieutiques», a-t-il déclaré à l’Aps. M. Amadou Hott s’exprimait lors de la cérémonie de signature de la convention de financement du projet d’appui à l’insertion des jeunes agri-preneurs du Sénégal, dénommé «Agri-jeunes Tekki Ndaw gni», mis en place en partenariat avec le Fonds international du développement agricole (FIDA). «Le financement du FIDA est estimé à 30 milliards FCFA, mais il sera complété par des cofinancements de la BAD, du gouvernement du Sénégal et aussi des bénéficiaires», a-t-il souligné, ajoutant que «le coût global du projet est estimé à 50 milliards FCFA». «Le projet agri-jeunes interviendra donc dans quatre zones agro-écologiques du Sénégal, comprenant les Niayes, le bassin arachidier, la zone sylvopastorale et la basse et moyenne Casamance, soit neuf régions administratives du Sénégal», a précisé Amadou Hott.
Agression du commissaire de police de Guinaw Rails
L’agresseur du commissaire de police de Pikine Guinaw Rail, Oumar Diédhiou, est sorti de l’hôpital de Pikine où il était interné à la suite de sa bagarre avec le limier. Saër Mbengue est en garde-à-vue à la brigade de Gendarmerie de Tivaouane Peulh. La famille Mbengue révèle que Saër souffre de troubles psychiques. D’ailleurs, elle ajoute qu’il a été interné plusieurs fois à l’hôpital psychiatrique de Thiaroye. De l’avis de sa famille, la place de Saër n’est pas la prison, mais plutôt l’hôpital psychiatrique pour un traitement. En tout cas, c’est le procureur qui va décider de son sort une fois qu’il sera déféré au parquet. Rappelons que Saër Mbengue a tenté d’agresser le commissaire Oumar Diédhiou avec une machette. Ce dernier a dégainé son pistolet et atteint Saër Mbengue d’une balle au dos et à la jambe.
Un enfant électrocuté à Matam et un autre à Tamba
Un enfant d’un an a trouvé la mort hier, lundi 16 septembre 2019, à Matam, en touchant l’antenne d’un poste de radio branché à une prise électrique. Le drame a eu lieu très tôt hier à Gourel Serigne, un quartier de la commune de Matam. La veille, un drame similaire a eu lieu à Tamba. La fille adoptive de Yaya Dia, un responsable de l’Apr dans la localité, âgée de 12 ans, a été mortellement électrocutée.
La foudre tue encore 2 personnes Tambacounda
Le bilan des victimes de la foudre s’alourdit. Selon nos confrères du site «Igfm», deux personnes sont mortes foudroyées hier dans l’après-midi, dans le département de Tambacounda. Samba Keita, 63 ans a été électrocuté par la foudre à Koussanar, alors qu’il était sur son vélo. L second, Aliou Ba, âgé de 9 ans a été foudroyé dans le village de Diarabou Peulh. Pour rappel, 20 morts causés par la foudre ont été enregistrés dans différentes localités du Sénégal, depuis le début de l’hivernage.
Un chapelet de doléances
La jeunesse koungheuloise veut voir sa ville émerger. Réunie autour d’un mouvement dénommé «Jog Ngiir Askan Wi», cette masse critique de jeunes engage le combat pour le développement du Mbambouck qui, selon eux, est plongée dans une profonde léthargie. Dans leur manifeste, ils ont énuméré les problèmes auxquels la ville est confrontée. Au chapitre des revendications, figurent des services publics de base défectueux à cause des coupures intempestives d’électricité, la mauvaise qualité de l’eau dontla teneur en chlore constitue un vrai problème de santé publique, l’absence de place publique aménagée et inexistence de routes bitumées. Le mouvement réclame également la construction d’un hôtel de ville digne de ce nom, un commissariat de police, d’un stade moderne, la mise à disposition d’un camion-citerne pour la brigade des sapeurs-pompiers, l’installation d’usines de transformation et d’autres entreprises pour diminuer le chômage des jeunes qui n’ont d’autres alternatives que la conduite de moto djakarta. Le mouvement «Jog Ngiir Askan Wi» dénonce, par ailleurs le bradage du foncier par les autorités. Le mouvement prévoit un point de presse pour se faire entendre dans les prochains jours.
Agression armée
A Touba et Mbacké, se pose avec acuité la question de l’insécurité se pose avec acuité à Touba et Mbacké à quelques semaines du grand Magal de Touba. En effet, un responsable de l’Alliance Pour la République (Apr) en l’occurrence Moustapha Seck Mawo a été victime d’une agression sauvage dans la nuit de dimanche à lundi vers 2h du matin à Ndindy. Moustapha Seck Mawo qui rentrait chez lui a été intercepté par une bande de malfrats. En cagoulés, les malfaiteurs ont violemment tabassé Moustapha Seck qui s’est retrouvé avec une jambe fracturée. Il est interné à l’hôpital Dianatou de Touba. Les assaillants ont fondu dans la nature avec son véhicule. Mais aux dernières nouvelles, la voiture a été retrouvée abandonnée.
Chez Wade
L’ancien président de la République a reçu hier une délégation envoyée par le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké. La délégation est conduite par le frère cadet du guide religieux, Serigne Issakha Mbacké, accompagné de El hadji Mbackyou Faye, et l’imam Cheikh Balla Guèye. Me Wade et ses hôtes se sont entretenus sur la prochaine inauguration de la mosquée Massalijoul Jinaane de Dakar.
Meurtre de Mohamed Thiam au Maroc
Le Secrétaire d’Etat en charge des Sénégalais de l’Extérieur, Moise Sarr était en déplacement hier à Golf Sud à Dakar pour présenter les condoléances du gouvernement à la famille de Mohamed Thiam assassiné au Maroc, a rassuré que L’Etat va prendre en charge les frais de rapatriement de la dépouille. En plus, le consulat va assister la famille pour faciliter l’ensemble des démarches administratives. Le Sénégal va se constituer partie civile devant les juridictions compétentes au Maroc. Il a également évoqué les mesures idoines qui sont prises par l’Etat pour veiller à la sécurité de nos compatriotes à l’étranger.