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21 juillet 2025
CYRIL RAMAPHOSA, CE PRÉSIDENT AFRICAIN "NON IDENTIFIÉ"
En admettant ne pas reconnaître le visage du président sud-africain, en marge du sommet du G7 à Biarritz, une journaliste américaine a tendu le bâton pour se faire battre…
Jeune Afrique |
Damien Glez |
Publication 27/08/2019
À l’occasion du sommet du G7 tenu dans la ville française de Biarritz, la journaliste américaine d’Associated Press Darlene Superville poste, le 25 août sur Twitter, un cliché présenté comme un moment de détente entre quatre « leaders ». Dextre avec les hashtags, elle tague le Français Emmanuel Macron, le Canadien Justin Trudeau et l’Indien Narendra Modi. Quant à Cyril Ramaphosa, elle le présente comme « one unidentified leader » (« un leader non identifié », en français).
La polémique naît et se répand comme une traînée de poudre sur la toile. On y plaint le « Pauvre Cyril » et on y tacle la twittos malencontreuse, dont on s’interroge si elle est « comédienne ou journaliste ». À bien regarder l’acte manqué numérique, le tribunal des réseaux sociaux pourrait affubler Darlene Superville de quatre chefs d’inculpation : racisme présumé, afrophobie, ignorance et fainéantise. Pour lequel serait-il raisonnable de la « condamner » ?
Procès numérique
La peau noire de la journaliste la dédouane-t-elle de la première tare ? Pas sûr, si l’on en croit les théoriciens de l’afro-autoflagellation. Pour autant, la ministre sud-africaine des Communications, Stella Ndabeni-Abrahams, ne va-t-elle pas vite en besogne quand elle affirme que Darlene Superville ne « reconnaît que les leaders blancs » ? Nul doute que la journaliste, au sommet du G7 de 2014, aurait facilement identifié le métis Barack Obama et plus difficilement le caucasien néerlandais Mark Rutte…
Peut-être cette représentante d’une agence de presse basée aux États-Unis ignore-t-elle moins les Noirs que les ressortissants d’un continent largement négligé par les médias occidentaux. Si l’on devait en conclure qu’elle est « afrophobe », encore faudrait-il tester ses confrères sud-africains pour savoir lesquels d’entre eux identifient instantanément le roi thaïlandais ou le président costaricain. En sont-ils asiaphobes ou américanophobes pour autant ?
Dans ce procès numérique, le chef d’inculpation le plus facile à démontrer est le manque de culture générale, véritable forfait lorsqu’on exerce un métier de connaissance présumée. En guise de circonstances atténuantes, Darlene Superville peut toujours rappeler que l’Afrique compte 53 nations, et que Cyril Ramaphosa est installé à la présidence sud-africaine depuis moins de deux ans.
La quatrième formulation des griefs à son encontre sera plus difficile à contrer : la fainéantise, qui engendre la négligence professionnelle. Sur ces réseaux où la journaliste aime se répandre, il n’y a rien de plus simple que de vérifier quels présidents étaient invités à se joindre aux responsables des « pays les plus industrialisés » de la planète. Cette année, ils étaient cinq : Macky Sall, Paul Kagame, Roch Marc Christian Kaboré, Abdel Fattah al-Sissi, et donc… Cyril Ramaphosa. Sur l’option « images » d’un moteur de recherche, l’identification du dernier de cette liste n’aurait pas pris plus de sept secondes. Alors, faute professionnelle avérée ? Darlene Superville peut encore rétorquer que son post a été effectué sur un compte Twitter personnel…
LES "7 PLACES" RETIRÉES DE LA CIRCULATION DANS TROIS MOIS
"D’autres mesures seront aussi mises en place. Une voiture de transport en commun ne va plus faire plus de 20 ans d’exploitation"
Les nombreux accidents notés sur les routes continuent d’interpeller les autorités. D’importantes mesures sont en train d’être prises. Parmi elles, la disparition prochaine des voitures communément appelées « 7 places ».
Selon le directeur des Transports terrestres, Cheikh Oumar Guèye, l’une des plus importantes mesures est sans doute le retrait de la circulation des voitures de transport en commun de type « 7 places ». Ce programme va démarrer au mois de septembre. « On donnera un délai de trois mois pour que toutes les voitures de ce genre soient retirées.
D’autres mesures seront aussi mises en place. Une voiture de transport en commun ne va plus faire plus de 20 ans d’exploitation », a annoncé le patron des Transports. Pour rappel, cette décision intervient suite à l’accident qui a causé, lundi, la mort de six personnes dans la région de Ziguinchor, près de Oussouye.
KANEL VEUT UN PLAN DE DÉVELOPPEMENT D'URGENCE
Les populations déplorent l’absence des leaders politiques à leurs chevets lors de l’effondrement de la déviation du pont de Sinthiou Garba - Un appel est lancé à Macky pour soulager les citoyens du département - COMMUNIQUÉ DES RÉPUBLICAINS DE LA RÉGION
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué conjoint des différentes sections APR du département de Kanel, daté du 25 août 2019, relative à l’actualité sociopolitique en cours dans la région.
« Suite au cri du cœur de la COJER, du MEER, de la Convergence des Femmes Républicaines et du Réseau des Enseignants du département de Kanel sur la situation du département, une marche a été organisée le 16 Août 2019, durant laquelle un mémorandum résumant les doléances du département a été remis au Préfet. Dans le même élan, les populations du Dandee Mayoo sont sorties massivement pour réclamer le bitumage du tronçon Dembancane-Nawel.
Une mission dirigée par le Ministre des infrastructures Me Oumar Youm s’est rendue ce 25 Août 2019 sur le terrain pour rassurer les populations sur la suite des travaux de la route nationale et la réfection du pont de Sinthiou Garba au plus vite. Pour rappel, la déviation qui avait été mise en place pour les besoins de la construction du pont avait cédé, lors des dernières pluies coupant ainsi la route et rendant la circulation des personnes et des biens impossible.
La COJER, le MEER, la Convergence des Femmes Républicaines et le Réseau des Enseignants du département de Kanel remercient :
Le Président de la République pour l’attention portée aux problèmes du département
Le Ministre des infrastructures pour sa réactivité
Le Gouverneur de la région de Matam et le Préfet du département de Kanel, pour leur sens de l’écoute, leur impartialité et leur engagement auprès des populations
L’association du Dandee Mayoo Emergent pour sa constance dans la lutte pour le bitumage du tronçon Dembancane-Nawel
La COJER, le MEER, la Convergence des Femmes Républicaines et le Réseau des Enseignants du département de Kanel déplorent :
L’absence des leaders politiques aux chevets des populations lors de l’effondrement de la déviation du pont de Sinthiou Garba
L’attitude de la députée du département de Kanel, qui au lieu de porter le plaidoyer des populations et d’être à leurs côtés quand cela était nécessaire, s’épanche dans la presse en faisant de la récupération politique après coup, avec des justifications techniques non maîtrisées pour occulter son inexistence et son inaction politique, en pensant tirer son épingle du jeu, comme à son habitude en faisant le service minimum.
Face à la situation économique et sociale, il urge de doter le département d’un Plan d’Urgence de Développement, comme à l’instar d’autres régions du Sénégal.
Voilà pourquoi, nous en formulons collectivement, la demande solennelle, auprès de Son Excellence M. Macky Sall, Président de la République du Sénégal. »
KARIM N’A PAS OSÉ SE PRÉSENTER À DAKAR
Un réaménagement du Secrétariat national du Pds est venu tout remettre en cause. Ouvrant du coup la voie de la rébellion à Oumar Sarr & Cie contre la volonté prêtée à Me Wade de vouloir (re)mettre le parti entre les mains de son fils, Karim
Au Pds, l’homme a toujours bénéficié des égards réservés aux premiers de cordée. Premier militant libéral à gagner une bataille municipale qui l’a porté à la tête de la mairie de Dagana, en 1996, Oumar Sarr a toujours vécu dans l’ombre du Pape du Sopi qui, en partance pour la France, après sa chute du Pouvoir en 2012, en avait fait son dauphin. Sept ans après, un réaménagement du Secrétariat national du Pds, intervenu le 9 août 2019, est venu tout remettre en cause : les positions et les postures. Ouvrant du coup la voie de la rébellion à Oumar Sarr & Cie contre la volonté prêtée à Me Wade de vouloir (re)mettre le parti entre les mains de son fils, Karim, en exil à Doha. Ainsi est né le nouveau courant libéral : Alliance Suqali Soppi. Un nom révélateur de la crise profonde qui secoue le Pds, dont Oumar Sarr explique, via mail, pour L’Observateur, les ressorts insondables par le grand public.
Lors du lancement de votre alliance, l’on a l’impression que vous avez un problème plus avec Karim qu’avec son père. Qu’est-ce qui vous oppose ?
Les problèmes avec Karim Wade viennent de son refus de venir à Dakar, alors qu’il était notre candidat. Ces problèmes se sont prolongés avec l’insistance de son père pour qu’aucune instance de notre parti ne se tienne depuis des mois et des mois et ont atteint le summum avec le Dialogue national convoqué par le Président Macky Sall.
Ce serait intéressant que vous nous expliquiez chaque point de divergence avec Karim Wade et la position de son père. Commençons par son absence de Dakar !
Vous le savez. Nous avions désigné Karim Wade comme candidat à l’élection présidentielle, principalement pour deux raisons : il était en prison et nous voulions à travers son choix, rendre un dernier hommage à notre leader.
A plusieurs reprises, le retour de Karim a été annoncé, était-il dans les dispositions de revenir au Sénégal et faire face au régime ?
Karim Wade, dans une déclaration publique, à la Korité 2018, nous avait dit : «Je suis en route pour faire face à mes devoirs et mériter la confiance de ceux qui m’ont investi et de tous ceux qui sont décidés à m’accompagner.»
Nous l’avions cru. Nous l’attendions et préparions sa venue. Nous l’attendons encore. Il préfèrera envoyer son père au front, malgré l’âge avancé de ce dernier. Et, par milliers, nous avions accueilli ce dernier et démontré, aux yeux de tous, notre disposition au combat. Comme l’avait prévu la majorité présidentielle, comme elle l’avait déclaré dans les journaux et dans les radios, Karim Wade n’a pas osé se présenter à Dakar.
Puis, l’ex-candidat est devenu en même temps, inaudible et aphone jusqu’à ces derniers jours, et a montré, pour moi, son incapacité à diriger qui que ce soit, et quoi que ce soit. Il a conjugué, lui-même, sa carrière politique au passé. En même temps, irascible, Karim Wade commença à attaquer tout le monde et à dénigrer responsables du parti et «karimistes» désillusionnés, comme si ceux-ci étaient responsables de son absence de Dakar.
Il déclara à qui veut l’entendre qu’il a des dossiers-bombes contre Macky Sall auxquels il est le seul à croire. Il téléphona par Whats’App aux uns et aux autres, glana des informations par-ci, par-là et fit croire qu’il était informé de tout, alors qu’il n’est au courant de rien. La preuve, d’ailleurs, est faite avec certains éléments proposés au Secrétariat national.
Pourquoi devait-il prendre le risque de revenir, alors que l’Etat l’a menacé d’emprisonnement ?
Un homme politique ne doit pas avoir peur de la prison. Il doit avoir de l’audace.
Et sur le Dialogue national ?
Karim Wade nous avait fait savoir qu’il était contre notre participation au Dialogue national de 2019, pour des raisons que j’estime politico-personnelles. Je m’étais réuni longuement avec son père qui avait donné son accord sur notre présence à l’ouverture du Dialogue national et même aux discussions sur le processus électoral avec le ministre de l’Intérieur, et nous nous étions même entendus sur la déclaration liminaire.
Karim Wade, au dernier moment et à deux reprises, l’avait fait changer d’avis et comme explication, le père m’a répété, devant témoins, que «seuls les imbéciles ne changent pas d’avis».
Dans ces conditions où les réunions du parti sont interdites, le débat interdit, le parti en hibernation jusqu’à nouvel ordre de Karim Wade, j’avais décidé de participer au Dialogue national, en vue du renforcement du parti et d’une meilleure préparation aux élections à venir.
Pourtant, l’on rapporte que votre problème avec Wade est venu de votre décision de participer à l’ouverture du Dialogue national…
Je ne le pense pas. Je n’ai aucun problème particulier avec Wade. Les rares comités directeurs qu’il a présidés depuis des années ont tous commencé par ses félicitations pour mon travail et un standing ovation des membres. Vous avez certainement les images.
Est-ce que le Président Wade était informé de votre présence au Dialogue national ?
Non. J’ai pris mes responsabilités en ma qualité de militant et responsable. J’aurais même pu parler au nom du parti, celui-ci ne pouvant pas se réunir sur des questions d’importance. J’ai préféré parler en mon nom, mais pour tous.
Le Président Wade a, par la suite, fait savoir dans une des réunions fermées dans lesquelles il invitait les personnes de confiance de Karim Wade, qu’il se pourrait qu’il contacte le Président Macky Sall et que le Pds aille au Dialogue national et, c’est certainement avec l’aval de Karim Wade.
Dans votre conférence de presse, vous avez évoqué la libération de Karim, sans tout dire. Y avait-il accord entre le pouvoir et la famille à l’époque? Comment le voyage de Karim a été organisé ?
J’avais abordé cette question en rapport aux positions sur le Dialogue national. Comme j’ai eu à le dire, à l’ouverture du dialogue national, le Sénégal est plus grand que nous tous, que tous les partis. Je voulais expliquer que notre position sur le dialogue ne doit pas être dégagée à partir d’avantages personnels qu’on peut avoir sur la tenue d’un tel événement.
On ne peut pas être pour le premier dialogue, parce qu’il va permettre son élargissement de la prison et être contre le second, parce qu’il ne traite pas de l’organisation d’un second procès qu’on souhaiterait que l’Etat organise pour soi. Le Sénégal est plus grand que ça.
C’était uniquement pour cette raison-là, par souci pédagogique, que j’ai abordé le sujet. Je peux ajouter qu’il n’y a pas eu d’accord politique scellé entre le pouvoir et la famille et que le voyage a été organisé, en tenant compte des spécificités de la sortie.
Mais, le voyage a été préparé, car un avion l’attendait déjà pour le conduire à Doha…
Je suppose que la libération a été envisagée avant et que Doha avait offert son hospitalité à Karim Wade. C’est tout ce que j’en sais.
D’aucuns pensent que la non-participation du Pds à la Présidentielle fait partie du deal ?
Je ne le crois pas. Je ne crois pas qu’il y ait même un deal quelconque.
Quel est l’enjeu du renouvellement du Secrétariat national ?
Le seul enjeu véritable de ce renouvellement, c’est le remplacement du Secrétaire général national en cas d’absence. On me dit que le décès de Tanor Dieng a été un facteur déclenchant.
En quel sens, le décès de Tanor a déclenché le renouvellement du Secrétariat général ?
Je pense que c’est plutôt l’effet créé au niveau du Parti socialiste avec une guerre des chefs qui aurait pu avoir lieu. Ils ont certainement dû faire des projections sur le Pds, en cas d’absence ou d’incapacité du Secrétaire général national.
Avez-vous été informé de ce projet de remaniement ?
Oui et non. J’ai vu, pour la dernière fois, le Secrétaire général national, à sa demande, il y a un peu plus de deux mois, exactement le lundi 17 juin 2019. Il m’avait informé d’un projet de remaniement, qui ne correspond pas du tout, à ce qu’il a publié par la suite.
Il m’avait promis de m’appeler à nouveau avant publication. Il ne l’a pas fait. Il ne m’a pas appelé non plus depuis cette date. J’ai su qu’il avait procédé à un «remaniement» à travers la presse et j’ai vu évidemment la main de Karim.
Etes-vous déçu de votre compagnonnage avec Me Wade ?
Non. Je suis un homme politique. Dans la période 2000-2012, le Président Wade m’a associé à la gestion du pouvoir et je ne l’en remercierai jamais assez. Dans la période qui a suivi notre défaite de 2012, dans des conditions difficiles, j’ai maintenu vaille que vaille le drapeau du parti et tout le monde a pu apprécier l’engagement continu et la combativité de notre parti.
Je fais partie en 2015, des responsables qui ont porté la candidature de Karim Wade comme réponse politique à l’incarcération injustifiée et injustifiable du fils du Président Wade. En 2016, Karim Wade fut libéré de prison suite au combat ininterrompu du parti et à des actions diverses menées. Jusqu’en 2019, avec des fortunes diverses, le parti s’est mobilisé en défense de Karim Wade, son candidat, jusqu’au dépôt de la candidature au Conseil constitutionnel et ses listes de parrainages furent validées sans contestation aucune.
L’on a noté que des responsables du Pds ont décliné les postes proposés par Wade. Est-ce une action concertée ?
Non. Certains ont préféré tout de suite ne pas être cités dans cette mise en scène tragi-comique. En réalité, comme je vous l’ai dit plus tôt, le Secrétariat national n’a aucune espèce d’importance. C’est un machin. Ils l’ont remanié pour placer Karim Wade aux commandes du Pds en cas d’incapacité du Secrétaire général national.
Vous restez donc au Pds ?
L’Alliance «Suqali Soppi» s’est définie comme un courant dans le Pds. Nous sommes aujourd’hui indéniablement la majorité du Pds. Nous allons, dans les prochains jours, échanger avec les responsables, nous renforcer et définir les meilleures voies pour continuer avec succès notre combat.
Récemment, une méditation avait été annoncée. Avez-vous été approché dans ce sens ?
Oui, il y a eu des bonnes volontés, des responsables du parti, des amis de la famille Wade, qui se désolaient de la situation créée. Ils m’ont contacté ainsi que d’autres responsables, mais le mal est là, persévérant.
Qui sont-elles ?
Elles sont nombreuses, mais permettez-moi de ne pas les citer. C’est leurs initiatives. Peut-être qu’un jour, elles s’exprimeront sur le sujet.
N’allez-vous pas finir par quitter le parti ?
L’Alliance a décidé de rester dans le parti, de se battre et de démontrer sa majorité. Nous verrons dans les prochains jours, les prochaines semaines, s’il n’y a pas d’entrave à notre progression. Je rappelle que les Karimistes se réunissent, ont des sièges, adhérent même à des fronts politiques. Je suppose que l’Alliance aura ses prérogatives-là dans le parti.
Pensez-vous vraiment gagner votre combat contre Wade, si l’on sait qu’il fait du Pds une propriété?
Primo : nous ne menons pas un combat contre Wade qui demeure, un père et un mentor. Secundo : contrairement à ce que vous pensez, le Pds n’est pas et ne saurait être une propriété personnelle. Tertio : le combat politique de l’alliance est un combat de principes basé sur les textes constitutifs du Pds ainsi que sa doctrine, si vous voulez, sa pratique. Nous pensons gagner ce combat avec Wade et non contre Wade.
N’avez-vous pas peur que l’alliance Suqali Sopi finisse comme les autres structures qui se sont créées dans le passé des flancs du Pds?
Non, je ne le pense. Nous connaissons bien notre parti, ses hommes et ses femmes. Je ne suis pas le seul responsable embarqué dans ce combat. Nous connaissons parfaitement le terrain. Nous n’avons peur ni de marées ni de marécages.
Avez-vous des alliés dans votre combat, des contacts avec Macky Sall ou son entourage proche?
Aujourd’hui, nous menons un combat de principes à l’intérieur du Pds, un combat pour la refondation de celui-ci. Ce n’est pas un combat qui se mène à partir de l’extérieur ou avec l’extérieur. Nous avons bien entendu des relations avec tous les partis de l’opposition, connaissons bien le Président Macky Sall et ses collaborateurs, pour avoir été avec certains d’entre eux dans le même parti, dans les mêmes écoles ou les mêmes gouvernements. Mais là aussi, je me dis : à chaque jour suffit sa peine.
Demain est un autre jour. Nous nous organisons pour gagner notre combat d’aujourd’hui. Et encore une fois, nous sommes un groupe de responsables politiques aguerris, qui sait se battre sans perdre son âme.
Le Sénégal vient de perdre simultanément, cette semaine, deux grandes personnalités, Jacques Diouf et Amath Dansokho. Que retenez-vous d’eux ?
Je m’incline devant ces deux grands noms de votre pays. Jacques Diouf, j’ai eu à le connaître quand j’étais ministre en charge de la Pêche. J’ai eu à le rencontrer à Rome quand il était Directeur général de la Fao (Fonds mondial pour l’alimentation) émérite, qui a su résister à bien des assauts contre la gestion d’un haut intellectuel africain.
Il nous a aidés à mieux comprendre l’état de l’art sur les politiques de pêche mais aussi à développer la pêche artisanale et l’aquaculture. J’ai eu à le rencontrer par la suite à différentes occasions.
Une fois, nous nous sommes trouvés dans le même avion. A ce moment, j’ai compris qu’il était très pieux. Il récitait ses versets coraniques avant le vol, et pendant tout le vol, nous avions pu échanger de sa vision de la vie. Ce fut un grand moment d’échange qui m’a permis d’apprécier l’homme. Amath Dansokho, lui, c’est le militant. Je l’ai connu avant 2000, quand nous étions tous deux dans l’opposition, au début des années 2000 quand nous étions ensemble au gouvernement, et après cette période.
Ce fut un homme exceptionnel. J’ai gardé nos moments de débats intenses, un bonheur d’échanger avec lui, même si l’on ne partageait pas les mêmes points de vue. On apprend toujours. Je me rappelle, une fois, il m’avait invité à diner ensemble, je ne sais plus quand, dans une dibiterie de Ngor en bordure de mer.
Je ne sais pas si celle-ci existe encore. Je présente mes condoléances, au delà du Parti de l’indépendante et du travail (Pit), au peuple sénégalais et africain, au peuple militant. Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, il est un personnage tellement attrayant, tellement vrai, un monument de notre histoire politique, indépendamment de ses compagnonnages politiques.
par Abdou Diaw
L'OFFENSIVE DU "VENANT"
Dakar, dépotoir de l’Occident et de l’Asie ? Quand allons-nous chasser ce stéréotype consistant à penser que l’importé est toujours meilleur que le local ?
Dakar, dépotoir de l’Occident et de l’Asie ? Il ne sera pas trop de qualifier la situation qui prévaut présentement dans la capitale sénégalaise. Le décor est si banal et familier à notre quotidien que rares sont ceux qui s’en rendent compte. En effet, Dakar est envahie,ces dernières années,par des tonnes de matériels de toutes sortes en provenance de pays d’Europe, d’Asie ou des Etats-Unis. Presque chaque jour, des propriétaires de conteneurs déversent des produits et autres articles de seconde main communément appelés « venants » dans des quartiers de la capitale (banlieue comme Plateau).
Bon nombre de nos compatriotes semblent y trouver leur compte. La preuve, il est fréquent d’assister à des scènes de bousculades pendant les opérations de déchargements de conteneurs. On ne se fait pas d’ami ; chacun guette le moindre article de valeur pour y sauter. Ceci traduit la perception imaginaire que le Sénégalais a souvent du matériel importé, mais aussi la forte demande en équipements à laquelle font face nos populations devenues plus exigeantes. Non sans oublier l’émergence d’une classe moyenne soucieuse d’un mieux-être. Un matériel, d’habitude, apprécié pour sa bonne qualité et sa durabilité. Est-ce pour dire que les articles produits localement, s’il y en a d’abord, sont d’une qualité douteuse ? Quand allons-nous chasser ce stéréotype consistant à penser que l’importé est toujours meilleur que le local ? Ce ne sont pas ceux-là qui s’activent dans ce business qui vont aider la population à se départir de ces « venants » d’autant qu’ils y tirent leur épingle du jeu.
Il s’agit, pour la plupart, d’anciens émigrés reconvertis en importateurs faisant la navette entre Dakar et les pays européens ou américains. Aujourd’hui, d’autres opérateurs les ont rejoints dans cette activité florissante, aiguisant de plus en plus l’appétit de femmes et d’hommes d’affaires. Dans ces foires en plein air éparpillées un peu partout dans la capitale, chaque citoyen y trouve son business. De l’importateur au consommateur final en passant par les intermédiaires qui font également de bonnes affaires autour de l’importation de ces produits de seconde main. Bien évidemment, les caisses de l’Etat sont également servies à travers les droits de douanes.
Toutefois, l’on ne peut pas passer sous silence les dangers que peuvent représenter ces produits dits « venants » non seulement pour la population, mais aussi pour l’environnement. L’essentiel de ces articles est composé d’ordinateurs, de télévisions, d’imprimantes, de réfrigérateurs, d’armoires, de bureaux, de chaises... Aujourd’hui, les Déchets d’équipements électriques et électroniques (Deee) sont une grande préoccupation pour nos Etats qui, malheureusement, sont désarmés pour y faire face. Ces concitoyens qui se ruent vers les conteneurs sont-ils véritablement conscients des risques liés à la présence de métaux lourds (plomb, mercure, cadmium) et de composants toxiques dans les Deee ? On ne peut pas oublier ces véhicules importés qui remplissent les parkings de la capitale.
Au regard de l’ampleur d’un tel phénomène, il urge de sensibiliser les populations sur l’utilisation de ces matériels de seconde main en quête d’une nouvelle vie en Afrique, de doter le pays d’un tissu industriel capable d’absorber la demande intérieure en matière d’équipements. Pour éviter de transformer le Sénégal en décharges numériques des pays développés, des programmes de recyclages et de récupérations peuvent être mis en place. Et l’Agence de l’informatique de l’Etat (Adie) semble prendre les devants en initiant le « e-déchets » qui vise à procéder au recyclage écologique des déchets électroniques tout en créant de la richesse.
LES ANCIENS PERMIS DE CONDUIRE INVALIDES À PARTIR DU 3 SEPTEMBRE
L’annonce est du directeur des transports routiers Cheikh Oumar Gueye. Mieux, les conducteurs qui n’ont pas procédé au renouvellement de leur titre de transport, seront exposés aux sanctions des forces de l’ordre
Que ceux qui n’ont pas encore renouvelé leur permis de conduire se le tiennent pour dit. A partir du 3 Septembre prochain, les anciens permis ne seront plus valables. L’annonce est du directeur des transports routiers Cheikh Oumar Gueye. Mieux, les conducteurs qui n’ont pas procédé au renouvellement de leur titre de transport, seront exposés aux sanctions des forces de l’ordre. Le remplacement des permis a été entamé le 03 Août 2018. Depuis, des sites ont été ouverts au Cices, au garage Lat Dior…
Pour rappel, avec cette nouvelle version, le permis passe d’un format papier à un format carte thermoplastique polycarbonaté, avec une sécurité garantie et une durée de 10 ans pour la carte. L’innovation, c’est effectivement la photo en couleur incrustée dans la plastique. Le groupe sanguin constitue un élément très déterminant dans ce nouveau support de document de transport qui nous permet d’intensifier la prise en charge des accidentés. Toutes les infractions du Code de la route sont transcrites dans la carte. Et, avec les terminaux mis à la disposition des Forces de défense et de sécurité, sous forme de tablettes et d’imprimantes mobiles, maniables, le contrôle routier sera beaucoup plus opérationnel, beaucoup plus rapide et beaucoup plus efficace.
par Rémi Fassol
PROPOSITIONS CONTRE L’HÉCATOMBE ROUTIÈRE
Il faut interdire de dépasser le poids total en charge autorisé d’un véhicule. Les Sénégalais ont-ils déjà oublié le Joola ?
Je dénonce tous ces accidents scandaleux qui arrivent quotidiennement au Sénégal. De nombreuses vies auraient pu être préservées en suivant des principes simples.
Les fautifs ? La plupart des accidents sont provoqués par des camions, des transports en commun et des 7 places, des véhicules qui circulent beaucoup, qui sont lourds et remplis de passagers.
Ils sont causés par le comportement incivile, imprudent, inconscient, ou même idiot des conducteurs. Ils sont aussi provoqués par le mauvais état des véhicules.
Il est inutile de convoquer des commissions bla-bla pour se demander pourquoi il y a tant d’accidents et ce qu’il faut faire. Tout est relativement évident.
PERMIS DE CONDUIRE BIDON
Actuellement, le permis de conduire est un permis de tuer. Aucune formation sérieuse à la conduite n’est délivrée au Sénégal. Quant au permis de conduire, il est composé de quelques épreuves sans aucune valeur de contrôle des capacités de conduite sur route en condition réelle. Il est délivré facilement selon le bon vouloir des inspecteurs et parfois contre un dessous de table confortable. A tel point que des mauvais conducteurs européens voulaient venir passer leur permis au Sénégal.
•> Il faut une véritable formation de moniteurs d’auto-école (y compris conduite sur route) avec un certificat d’aptitude à exercer ce métier. Il faut ensuite faire un contrôle régulier des moniteurs.
•> le permis de conduire doit être une véritable épreuve de contrôle de conduite sur route et en ville
IMPUNITÉ ET LAXISME
Il est hallucinant de voir certains véhicules rouler en très mauvais état ou effectuer des infractions devant les forces de police sans être sanctionnés. Il est connu que beaucoup de policiers ou de gendarmes veulent plutôt dresser des PV faciles qui peuvent leur rapporter de l’argent sans que le trésor public n’en voit la couleur.
•> Les forces de l’ordre doivent faire leur travail et pénaliser les conducteurs fautifs ou immobiliser certains véhicules dangereux.
•> Les forces de l’ordre doivent faire respecter le code de la route. Par exemple il faut faire contrôler les phares et empêcher l’usage des pleins phares quand un véhicule arrive en face la nuit. Il faut empêcher les véhicules de stationner sur la chaussée surtout la nuit sans feu. Etc
•> Les forces de l’ordre ne doivent pas se laisser influencer par quelques billets de mille
•> Le permis de conduire doit être retiré en cas de danger imminent ou d’accident fautif
MAUVAIS ÉTAT DES VÉHICULES
Le parc automobile du Sénégal est pitoyable. Le mauvais état des véhicules « cercueils roulants » est un facteur important d’accidents.
•> il faut un vrai contrôle technique avec obligation de remise en état et une vignette comme en Europe. Et il faut contrôler cette vignette et sanctionner en cas de péremption ou d’absence.
•> Il faut impérativement avoir des pneus et des freins et l'équipement lumineux en très bon état ou alors immobiliser le véhicule.
•> Il faut créer des centres de contrôle nombreux dans tout le pays
•> Il faut autoriser l’importation de véhicules d’occasion de plus de huit ans dont le contrôle technique atteste d‘un bon état. Les Sénégalais n’ont pas tous les moyens d’acheter une voiture neuve. Une voiture qui a dix ans en France est en bien meilleur état que la moyenne des voitures sénégalaises.
•> Il faut interdire certains comportements dangereux comme les véhicules portant sur le toit une montagne de bagages qui déséquilibre les véhicules dans les virages et les freinages. Ou qui les empêchent de passer sous un pont ou un péage.
•> Il faut interdire de dépasser le poids total en charge autorisé d’un véhicule. Les Sénégalais ont-ils déjà oublié le Joola ?
•> Il faut interdire que des personnes soient en équilibre accrochées à l’extérieur du véhicule, et surtout pas sur le toit, à la merci d'un coup de frein brutal ou d'un virage trop rapide.
•> Les camions étrangers sont parfois la cause d’accidents au Sénégal. Là aussi, il faut contrôler leur état (pneus, freins) et la durée de conduite du chauffeur (fatigue).
L’ÉTAT DOIT ÊTRE COURAGEUX
•> Il doit prendre des décisions difficiles car les vieux 7 places et Ndiaga Ndiaye offrent un transport peu coûteux mais mortel. Les réglementer ou interdire les très vieux véhicules risque de faire monter le prix des transports. C’est un choix politique et de sécurité civile.
•> L’Etat doit prendre ses responsabilités concernant l’établissement d’un vrai permis de conduire et son application. Il doit demander un contrôle sévère des infractions sur les routes par ses forces de l’ordre. Peu à peu, les conducteurs incivils perdront leurs mauvaises habitudes
•> L’Etat doit enfin remettre en état les routes dangereuses, installer une signalétique appropriée et contrôler la conformité des équipements (Par exemple, certains dos d'âne non signalés sont trop forts et dangereux surtout la nuit. Je crois Monsieur le Président que votre voiture a pris feu en y frottant son bas de caisse...)
YAKA
Au Sénégal, on préfère invoquer le destin et refuser de voir la réalité. Et personne ne se sent coupable car c'est toujours la faute de l'autre ou de l’État. Ouvrons les yeux !
Bien sûr, certains vont critiquer mon inventaire avec ses « il faut », les « on doit » ou les « y a qu’à » ! J’espère cependant avoir ouvert un débat sur ce qui devient un véritable fléau dans ce pays, une hécatombe qui augmente surtout depuis l’ouverture des autoroutes. Hécatombe qu'il faut stopper.
LES COMMERÇANTS DE SANDAGA ESPÈRENT UNE PROLONGATION DU DÉLAI
La fermeture du marché Sandaga était prévue le 10 août dernier. Mais à cause de la fête de Tabaski, elle a été repoussée jusqu’au 30 août par le ministre de l’Urbanisme, du logement et de l’hygiène publique, Abdou Karim Fofana à la suite d’une réunion ave
Les commerçants du marché Sandaga ont actuellement trois jours pour quitter les lieux. La fermeture ou la démolition du marché est prévue le 30 août prochain par l’Etat. Mais les commerçants demandent un report de la date. Car ils estiment que les délais sont courts.
«Nous sommes vraiment inquiets. Nous ne sommes pas prêts à quitter ce lieu. Car nous ne savons pas ou aller en plus le délai du 30 août est trop court. Nous viendrons travailler le 30 prochain s’il plait au bon Dieu», a souligné Oumar Kane cireur de chaussure.
La fermeture du marché Sandaga était prévue le 10 août dernier. Mais à cause de la fête de Tabaski, elle a été repoussée jusqu’au 30 août par le ministre de l’Urbanisme, du logement et de l’hygiène publique, Abdou Karim Fofana à la suite d’une réunion avec les commerçants le 9 août.
Inquiets, les commerçants espèrent obtenir une nouvelle prolongation de la date auprès des autorités en charge de la question. Vendeur de vetements Amadou Ba est d’avis que le marché doit être rénové. Mais il demande au ministre de les aider à trouver un consensus. « Il y a toujours des négociations. Nous sommes là dépuis des années. Nous sommes des pères de familles, des citoyens et noius contribuons à la bonne marche de l’économie du Sénégal. Il faut qu’on trouve des consensus et ce n’est pas un petit délai qui va nous permettre d’obtenir ce consensus», clame t-il. Embauchant la même trompette, Diané un des responsables du marché Sandaga, espère que les négociations entamées avec les autorités vont déboucher sur un consensus. « Nous sommes en plaine négociation avec les autorités. Nous avons espoir qu’elles vont prolonger le délai. C’est tout ce que je peux vous dire pour le moment.»
LE PALAIS ET LE PDS DÉMENTENT CHEIKH TIDIANE SECK
Macky Sall n’a pas rendu visite à Wade. Dans un entretien accordé à Vox Populi, ce mardi, lesecrétaire général adjoint du Parti démocratique sénégalais révélait que le président de la République a, le jour de la fête de Tabaski
Macky Sall n’a pas rendu visite à Abdoulaye Wade. Dans un entretien accordé à Vox Populi, ce mardi, Dr Cheikh Tidiane Seck, secrétaire général adjoint du Parti démocratique sénégalais révélait que le président de la République a, le jour de la fête de Tabaski, rendu visite à son prédécesseur, Me Abdoulaye Wade.
Cette information semble bien loin de la vérité. « Le jour de la Tabaski est un jour férié. Cela ne fait pas partie de mes activités officielles. Je ne suis absolument pas au courant de cette information. D’ailleurs, c’est vous qui me l’apprenez », s’est étonné Abdou Latif Coulibaly, joint par emedia.sn.
Une source contactée au palais dément, aussi, formellement les déclarations de Cheikh Seck. Selon cette dernière, le président de la République, après avoir effectué la prière de l’Aïd-el-Kebir, s’est rendu au palais de la République où il recevait les « ziars » jusqu’à 17h avant d’aller se reposer chez lui, à Mermoz.
L’information est également démentie par le camp de l’ancien président de la République. Joint au téléphone, Mayoro Faye, membre de la cellule de communication du parti libéral soutient : « Je vous dis de façon claire, nette et précise que c’est une fausse information. Je ne sais pas d’où est ce qu’il a trouvé cette imagination aussi fertile pour parler de visite de Macky Sall le jour de la Tabaski ».
Selon le chargé de communication du Pds, depuis que les cadres libéraux ont décidé de le démettre à la tête de la fédération des cadres, Cheikh Tidiane Seck a perdu la tête. « Nous nous rendons compte qu’il n’est pas un homme d’Etat et ne mérite pas d’être devant. Il est en train de créer une sorte de déballage parce qu’il a perdu une position. Ce qu’il a dit n’engage que lui. Pour nous, la page de Cheikh Tidiane Seck est tournée dans la fédération des cadres libéraux », soutient Mayoro Faye.
VIDEO
NON, CECI N'EST PAS UNE VIDÉO D'OBAMA AUX AFRICAINS
La vidéo devenue virale sur le web s’accompagne du message « L’Afrique se fait exploiter ses richesses. L’Afrique se fait exploiter par des Occidentaux. C’est un business !! »
Africa Check |
Azil Momar Lô |
Publication 27/08/2019
C’est une vidéo qui pourrait facilement mener certains à se tromper. On y voit l’ancien président américain Barack Obama en train de faire un discours. Mais ce qui est audible est une voix off en Français.
La vidéo publiée sur la page Info d’Afrique s’accompagne du message « L’Afrique se fait exploiter ses richesses. L’Afrique se fait exploiter par des Occidentaux. C’est un business!! ».
« (…) Le continent qui contient le plus de jeunes au monde. Après avoir constaté que vous vous faites exploiter, que font les jeunes Africains pour changer les choses ? Y en a qui disent qu’on ne peut rien faire, de toute façon c’est l’Occident qui choisit nos présidents. L’Occident peut choisir vos présidents, mais il n’y a que vous qui pouvez les chasser (…) ».
Parodie
La vidéo avait été publiée sur YouTube en 2015 par la chaîne PRETRE SHREK NDUNDU, avec un discours légèrement différent.
Elle a été intitulée « OBAMA CONSEILLE LES JEUNES AFRICAINS [PARODIE] ».
Il s’agit donc, en réalité, d’une modification du discours de Barack Obama sur l’énergie américaineà la Maison blanche en mars 2013. Ce que dit la voix off en français ne correspond pas au discours (en anglais) de l’ancien président américain.