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21 juillet 2025
DES ETABLISSEMENTS PRIVES DANS L’IMPOSSIBILITE D’ACCUEILLIR DE NOUVEAUX BACHELIERS
Le cadre unitaire des organisations des établissements privés d’enseignement supérieur du Sénégal (Cudopes) réclame une dette de 18 milliards FCfa à l’Etat du Sénégal, au titre de la prestation de formation des étudiants orientés par le gouvernement.
Le cadre unitaire des organisations des établissements privés d’enseignement supérieur du Sénégal (Cudopes) réclame une dette de 18 milliards FCfa à l’Etat du Sénégal, au titre de la prestation de formation des étudiants orientés par le gouvernement. Ces établissements exigent un échéancier pour le paiement de la dette, sans quoi, ils risquent de ne pouvoir accueillir de nouveaux bacheliers.
Les établissements supérieurs chargent Cheikh Oumar Anne
La gestion du dossier relative au paiement des étudiants orientés par l’Etat a fini par installer un climat de défiance entre les deux partenaires. Sans langue de bois, le cadre unitaire des organisations des établissements privés d’enseignement supérieur du Sénégal (Cudopes) regrette les propos du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri).
Cheikh Oumar Anne avait soutenu que les «étudiants ne sont pas satisfaits. Il y a un taux important d’étudiants orientés qui ne font plus les cours, il faudra qu’on évalue cela. Le gouvernement n’est pas content des établissements privés». Il avait même déclaré que «l’Etat engagera des discussions pour amener le privé à travailler dans le respect des cahiers de charge».
En réponse à cette sortie de leur ministre de tutelle, les établissements rappellent à Cheikh Oumar Anne que «leur contribution à la politique de formation des bacheliers orientés par l’Etat dépasse largement les 41 milliards évoqués par le ministre depuis le début du programme en 2013».
Les établissements rappellent que l’offre de formation fournie aux étudiants orientés par l’Etat mène à des diplômes accrédités par l’Autorité nationale d’assurance qualité (Anaq/Sup), qui est sous la tutelle du ministère, ou le Cames.
Mieux, le Cudopes se veut clair : «ces mêmes diplômes sont signés par la direction générale de l’Enseignement supérieur (Dges) après toutes les vérifications d’usage. Les documents dits pièces périodiques sont régulièrement transmis à la Dges qui dispose de moyens pour l’exercice du contrôle des établissements privés du supérieur que lui confère la réglementation».
Syndrome des bacheliers non orientés en vue
Alors que le dossier des 40 mille étudiants renvoyés n’a pas encore connu de suite favorable pouvant permettre à «Macky Family» de reprendre tranquillement les cours, le ministère de l’Enseignement supérieur ouvre la plateforme campusen jusqu’au 10 septembre à minuit, demandant aux 56.030 nouveaux bacheliers de formuler concomitamment deux demandes d’admission, notamment dans les établissements publics et ceux du privé.
Cette ouverture des orientations se tient dans un contexte de passes d’armes entre le ministère et les responsables des établissements. Une situation inédite au grand dam des étudiants et parents, où les deux partenaires parvenaient jusqu’ici à se parler de manière «diplomatique». Le Cudopes dénonce le statut quo du ministère sur la proposition du Cudopes sur l’échéancier pour le règlement de la dette due. «Il faut redouter le retour du syndrome et du malaise des bacheliers non orientés en raison du risque d’une impossibilité pour les EPES d’absorber ceux qui leur seront affectés faute de couverture budgétaire », précise le coordinateur du Cudopes, Dr Jean Marie Sene.
Pour ainsi dire que les établissements sont libres d’accueillir ou de ne pas accueillir les nouveaux bacheliers en fonction de ses propres réalités. «C’est presque impossible d’accueillir des bacheliers dans ces conditions. Si l’Etat ne paie pas, on ne peut pas. L’Etat doit nous verser de l’argent au même titre que les universités publiques», précise Dr Jean Sene. Non sans souligner : «Si l’Etat honore ses engagements de 2017/2018 et donne des gages pour 2018/2019 intégralement pris en charge dans la nouvelle loi de finances, le problème sera réglé».
«Nous avons signé un contrat de partenariat avec l’Etat. Ce n’est ni une subvention, ni un don. C’est un service. Nous sommes très clairs avec l’Etat en lui demandant un échéancier», tonne-t-il.
Divergence sur la dette due
Si le ministre Cheikh Oumar Anne a déclaré que Etat du Sénégal a déjà versé huit (8) des douze (12) milliards de F Cfa de la dette qu’il doit aux établissements privés, alors quel est le montant de l’ardoise de créances qui risque d’envenimer la situation déjà un peu tendue. Le coordinateur du Cudopes parle d’une ardoise de 18 milliards. Selon lui, il s’agit, à ce jour, des factures de 2017/2018 où il reste encore plus de 25% à honorer et aucun règlement n’est fait au titre de l’année 2018/2019 pour un montant qui va au-delà des 15 000 000 000 frs.
LE CRD PRESSE LE DOYEN DES JUGES
Le Doyen des juges, Samba Sall a été saisi par le Congrès de la renaissance démocratique (Crd).
Il l’invite à respecter l’article 79 du Code de procédure pénale (Cpp), relatif à la consignation présumée nécessaire pour les besoins de la procédure concernant la plainte qu’ils avaient déposé avec constitution de partie civile auprès du Premier Cabinet d’Instruction près le Tribunal de Grande Instance de Dakar. Dans un communiqué rendu public hier, mardi 27 août, Abdoul Mbaye du parti ACT, Mamadou Lamine Diallo de TEKKI, menacent de se référer au Président de la Chambre d’accusation, si rien n’est fait dans huit jours.
L’opposition regroupée autour du Congrès de la renaissance démocratique (CRD) ne compte pas baisser les bras dans l’affaire des 6.000 milliards présumés dans les contrats de recherche de pétrole. Après la plainte formulée auprès du Premier Cabinet d’Instruction près le Tribunal de Grande Instance de Dakar, le 22 juillet dernier, Abdoul Mbaye, Mamadou Lamine Diallo et leurs camarades reviennent à la charge pour tirer la sonnette d’alarme sur le statuquo noté dans la procédure.
Dans la note parvenue à la Rédaction, les membres du Crd informent avoir saisi d’une requête le Doyen des juges d’instruction, Samba Sall, le 26 août dernier, pour lui inviter à se conformer à l’article 79 du Code de procédure pénal (CPP). En effet, l’ancien Premier ministre et ses camarades accusent le juge d’instruction d’avoir refusé de fixer, par ordonnance, la somme présumée nécessaire pour les faits de la procédure. L’article cité ci-dessus stipule que «la partie civile qui met en mouvement l’action publique doit, si elle n’a obtenu l’assistance judiciaire, et sous peine de non recevabilité de sa plainte, consigner au greffe, la somme présumée nécessaire pour les faits de la procédure. Cette somme est fixée par ordonnance du juge d’instruction».
Ne s’en limitant pas là, le Crd compte aller plus loin si rien n’est fait pour éviter que leur plainte ne soit plus recevable. Ils comptent ainsi «dans un délai de huitaine en référer au Président de la chambre d’Accusation qui, en vertu des dispositions de l’article 211 alinéa 1 du Code de Procédure Pénale, a pour mission de s’assurer du bon fonctionnement des cabinets d’instruction du ressort de la Cour d’Appel», peut-on lire sur le communiqué en notre possession.
Pour rappel, Abdoul Mbaye et compagnie avaient déposé une plainte avec constitution de partie civile auprès du Premier Cabinet d’Instruction près le Tribunal de Grande Instance de Dakar, le 22 juillet dernier, pour «faux et usage de faux en écriture publique contre X» ; «faux et usage de faux contre Franck Vasile Timis, Wong Joon Kwang, Aliou Sall» ; «détournement de deniers publics contre Franck Vasile Timis, Wong Joon Kwang». La plainte vise aussi de délit de «complicité de détournement contre Aliou Sall et contre toutes personnes que l’information révèlera comme ayant commis les infractions sus–visées, conformément aux dispositions de l’article 76 du Cpp». Elle porte, en réalité, sur un «montant de 6.000 milliards de FCFA, dont le peuple Sénégalais a été spolié ; plus grave encore, au préjudice des générations futures», avaient-ils soutenu.
LA COMMISSION TECHNIQUE REND LES CONCLUSIONS DE SES TRAVAUX, MARDI
Les différents pôles prenant part au dialogue politique sur le processus électoral sont tombés d’accord pour confier l’étude de l’applicabilité du bulletin unique à toutes les élections et le mode d’élection des conseillers municipaux à une commission
Les différents pôles prenant part au dialogue politique sur le processus électoral sont tombés d’accord pour confier l’étude de l’applicabilité du bulletin unique à toutes les élections et le mode d’élection des conseillers municipaux à une commission technique. De l’avis du coordinateur du pôle de l’opposition, le député de Rewmi, Déthie Fall, ladite commission va rendre les conclusions de ses travaux le mardi prochain.
Un consensus semble être trouvé par rapport aux réserves émis par le pôle de la majorité au dialogue politique concernant l’applicabilité du bulletin unique à toutes les élections au Sénégal. En effet, lors de leur dernière session, le pôle de la majorité avait estimé nécessaire de confier la question de l’applicabilité à une commission technique. Une demande qui semble rencontrer l’adhésion de tous, si l’on se fie aux propos du député de Rewmi, coordinateur du pôle de l’opposition, qui nous a fait le point sur la session d’hier. Joint au téléphone hier, mardi 27 août, Déthie Fall a confié que les différents pôles au dialogue politique ont décidé de confier ladite question à une Commission technique qui sera chargée, au-delà de trouver les voies et moyens d’appliquer le bulletin unique à toutes les élections, de voir aussi le mode d’élection des conseillers municipaux. Car, selon lui, il avait déjà été retenu de procéder au suffrage universel direct pour l’élection des maires et des présidents de Conseils départementaux.
Ainsi, informe le Vice-président du parti Rewmi, ladite commission rendra ses travaux le mardi prochain. Mieux, l’honorable député a relevé qu’à partir de jeudi prochain, les acteurs au dialogue politique discuteront de la caution pour l’élection locale à venir. Cela, même si le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye avait déjà fixé la caution pour se conformer au Code électoral. Quid alors de l’état d’avancement des travaux au niveau de la commission ? Le bras droit d’Idrissa Seck, patron du parti Rewmi, s’est abstenu de qualifier d’avancée à grand pas dans les discussions. Il pense plutôt que les acteurs essaient, au mieux possible, de rapprocher les positions exprimées par les uns et les autres.
ENIEME MESURE ANTI-ACCIDENT
Il avait été annoncé l’interdiction des voyages de nuit qui seraient à l’origine des accidents. Qu’en est-il aujourd’hui ? Où en est-on avec les permis à points annoncés depuis plusieurs années ?
Que dire ? La route est devenue un mouroir qui nécessite des mesures d’urgence. L’annonce du retrait des véhicules «7 places», qui datent d’un autre âge, coïncide avec les derniers accidents de la circulation qui ont été particulièrement meurtriers dont le dernier a fait six morts lundi dans la région de Ziguinchor, à Kaléane.
Cette mesure rappelle évidemment l’annonce qui avait été faite par Abdoulaye Daouda Diallo qui était à l’époque ministre des Transports terrestres : Il avait annoncé l’interdiction des voyages de nuit qui seraient à l’origine des accidents. Qu’en est-il aujourd’hui ? Les bus bondés continuent leur aller-retour comme si de rien n’était. Où en est-on avec les permis à points annoncés depuis plusieurs années ? Autant de mesures annoncées pour réglementer la circulation au Sénégal qui n’ont pas été suivies d’actes.
Selon le directeur des Transports terrestres, Cheikh Oumar Guèye, interrogé par Seneplus, ce programme va démarrer au mois de septembre. «On donnera un délai de trois mois pour que toutes les voitures de ce genre soient retirées.
D’autres mesures seront aussi mises en place. Une voiture de transport en commun ne va plus faire plus de 20 ans d’exploitation», a annoncé le patron des Transports terrestres.
Par Babacar TOURE
MÉLANGE
Amo, Amas, Amat, Amath (J'aime, Tu aimes, Il, Elle aime Amath) - Diraient d'un même chœur, de tout cœur le citoyen, le plébéien ou praticien, l’indigène et l'indigent de la cité dans la langue antique de Romulus et Remus D'Esope, de Molière, De Kocc, de C
Itinéraires. Itinérances. Initiation, initiative, résistance, Alternance, alternative, combat, Tous les jours, toujours Jarama Babette, Famille, fratrie, unité Salam Combattant.
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BIRAME FAYE NE RENONCE PAS
L’Agence d’assistance à la sécurité de proximité (Asp) tient toujours au projet d’implantation de son siège national à Rufisque et plus précisément au stade Ngalandou Diouf.
L’érection du siège de l’Asp au stade Ngalandou Diouf de Rufisque est un projet que la direction compte mener à terme, malgré les résistances des Rufisquois.
L’Agence d’assistance à la sécurité de proximité (Asp) tient toujours au projet d’implantation de son siège national à Rufisque et plus précisément au stade Ngalandou Diouf. Une délibération municipale établie en ce sens en octobre 2018 avait soulevé l’ire des populations de la ville qui décriaient une décision inopportune. On croyait alors le projet enterré, or il n’en est rien. Le directeur de la boîte, Birame Faye, qui était à Rufisque hier, a réitéré cette volonté. «Nous sommes en discussion très avancée pour que Rufisque puisse abriter le siège de l’Asp au niveau de l’enceinte du stade Ngalandou Diouf», a t-il révélé après son entretien avec les autorités préfectorales.
«En tout cas, le Conseil municipal a déjà délibéré et notre présence à Rufisque doit rassurer les Rufisquois parce qu’au-delà de la responsabilité sociétale d’entreprise, nous allons contribuer fortement et de façon significative à assurer davantage la sécurité des personnes et des biens», a-t-il poursuivi, comme pour tenter de rassurer les pourfendeurs du projet. «L’Asp est une grande agence qui compte 13 mille agents (...). Nous avons 2 000 éléments à la police, 1 000 à la gendarmerie, 10 mille dans les collectivités locales et 1 000 dans l’Administration territoriale», a-t-il noté pour donner une idée de l’importance de l’agence qu’il dirige. Cependant, même si la piste du stade ne prospérait pas une fois de plus, le fait certain est que le siège de l’Asp sera dans la vieille cité, selon le souhait de Birame Faye.
«Dans le cadre de notre planification stratégique, nous avons prévu d’ériger notre siège et nous avons pensé à Rufisque qui est entre Dakar et Diamniadio, une position extrêmement stratégique. Rufisque, c’est une ville qui a besoin de sécurité (...). Nous sommes en train de nous battre pour que ce siège soit érigé dans de plus brefs délais», a ainsi fait savoir M. Faye.
Risque de caducité du projet
C’est sans doute en parfaite connaissance de causes que le directeur général de l’Asp veut matérialiser le projet dans les «plus brefs délais». Une clause introduite dans la délibération de la mairie en faveur de l’Asp, dirigée en ce temps par Pape Khaly Niang, risque de faire capoter le projet d’érection du siège dans le stade. «Le terrain qui fait l’objet d’affectation devra être construit et rendu fonctionnel dans un délai de 12 mois, à compter de la date de signature du protocole, faute de quoi le protocole sera nul et non avenu», prévenait ainsi le Conseil municipal. Aucune information n’a filtré de la rencontre entre le maire Daouda Niang et le Dg de l’Asp qui était aussi à Rufisque «dans le cadre d’une visite de courtoisie» aux éléments de l’unité départementale de l’Asp.
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XIBAAR YI
L'essentiel de l'actualité du mardi 27 août 2019 sur la Tfm
L'essentiel de l'actualité du mardi 27 août 2019 sur la Tfm
UN ACCIDENT FAIT 3 MORTS A ROSS BETHIO
Cet après-midi, peu avant 15 heures, une ambulance qui avait quitté Saint-Louis pour aller chercher les accidentés du cortège du ministre Oumar Youm à Richard Toll est entrée en collision avec une voiture à hauteur de Ross Bethio.
C’est vraiment flippant! Une nouvelle fois, à hauteur de Ross Béthio, la route a été le théâtre d’un accident mortel. Cet après-midi, peu avant 15 heures, une ambulance qui avait quitté Saint-Louis pour aller chercher les accidentés du cortège du ministre Oumar Youm à Richard Toll est entrée en collision avec une voiture à hauteur de Ross Bethio. Bilan: trois morts sur le coup, tous des occupants du véhicule particulier.
L’AFFAIRE PÉTRO-TIM ET LES ACCIDENTS DE LA ROUTE EN EXERGUE
Dakar, 28 août (APS) - Divers sujets occupent les principales unes des quotidiens de ce mercredi dont l’affaire de la corruption présumée sur les contrats pétroliers de Pétro-Tim et les accidents de la route.
Evoquant l’enquête lancée par le procureur de la République sur les allégations de corruption dans les contrats pétroliers, L’Observateur signale qu’une ‘’avancée a été notée dans l’affaire Pétro-Tim’’. Le journal rapporte que ‘’les enquêteurs de la Brigade générale de la DIC [Division des investigations criminelles] ont transmis le dossier à Serigne Bassirou Guèye [procureur de la République] depuis le 9 août dernier’’.
Le journal relève que le frère du chef de l’Etat Aliou Sall, accusé d’avoir ‘’reçu des pots-de-vin d’un montant de 250.000 dollars en plus d’un salaire faramineux’’, ‘’n’est pas inquiété pour le moment’’. Le journal explique qu’il ‘’ne fait pour le moment l’objet d’aucune poursuite’’.
Le quotidien L’As informe lui aussi que cette affaire mettant en cause Aliou Sall a ‘’été bouclée par la Brigade des affaires générales (BAG)’’ de la DIC. Le journal indique que ‘’la balle est désormais dans le camp du procureur de la République Serigne Bassirou Guèye qui peut ouvrir une information judiciaire et confier le dossier à un juge d’instruction’’. Mais il ajoute également qu’il ‘’peut classer l’affaire sans suite’’.
Le quotidien kritik’ précise lui que ‘’toutes les personnes citées ou en conflit dans l’affaire ont répondu aux questions des limiers à part Frank Timis, accusé à titre principal ou en complicité avec Aliou Sall, Maire de Guédiawaye’’.
C’est dans ce contexte que Le Quotidien informe que le Congrès pour la renaissance démocratique (CRD) dit ne pas comprendre ‘’l’immobilisme du Doyen des juges d’instruction (DJI) depuis sa plainte contre Aliou Sall, Frank Timis et Cie le 22 juillet’’. ‘’Débat sur le pétrole et le gaz : ça s’enflamme !’’, s’écrie le journal.
WalfQuotidien signale qu’un ‘’énième accident’’ de la route s’est produit mardi à Richard-Toll, faisant ‘’trois morts sur le coup’’. Un drame qui vient s’ajouter à ceux enregistrés lundi respectivement à Kadéane (Ziguinchor) et sur le tronçon Passy-Sokone.
Revenant sur le drame de Richard-Toll, Vox Populi précise que les trois personnes ont péri lorsqu’une ambulance venue secourir les blessés dans un accident du cortège du ministre des Infrastructures, Oumar Youm, est entrée en collision avec un véhicule particulier.
A ce propos, Le Quotidien annonce que les véhicules de type ‘’7 places’’ seront retirés de la circulation. Le journal explique que ‘’la route est devenue un mouroir qui nécessite des mesures d’urgence’’. Le quotidien du Groupe Avenir Communication n’en fait pas moins remarquer que cette mesure ‘’rappelle évidemment l’annonce qui avait été faite par Abdoulaye Daouda Diallo’’ sur l’interdiction des voyages de nuit.
Le Témoin se focalise sur la crise provoquée par le remaniement du secrétariat national du PDS, un réaménagement qui ‘’n’a pas simplement mis’’ ce parti ‘’en dessous-dessus, mais [a] aussi mis le feu dans la relation entre son leader, Me Abdoulaye Wade, et son ancien +homme de confiance+ Oumar Sarr’’. Et de se demander si ce ne serait pas ‘’la fronde de trop au PDS’’ avec tous ces ’’remous, déballages, démissions, remise en cause de l’autorité du Pape’’...
Sud Quotidien révèle par ailleurs que le cadre unitaire des organisations des établissements privés d’enseignement supérieur du Sénégal (CUDOPES) conditionne l’accueil de nouveaux bacheliers orientés par l’Etat à la mise en place d’un échéancier pour le paiement de la dette de 18 milliards qu’il réclame au gouvernement.
Macky Sall à Yokohama
Après le Sommet du G7 de Biarritz, le Président Macky Sall est arrivé hier au Japon.Il va prendre part à la 7e Conférence Internationale sur le Développement de l’Afrique de Tokyo (Ticad) organisée à l’initiative du Gouvernement japonais conjointement avec les Nations Unies, le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), la Commission de l’Union africaine et la Banque mondiale. Ainsi, plus de 4.500 participants, notamment des chefs d’États et de gouvernements, des représentants d’organisations internationales et régionales, du secteur privé, d’Ong et de la société civile sont attendus à Yokohama.
Un jeune décède d’un malaise en plein match
Les décès sur les terrains de football commencent à devenir fréquents. Agé de 21 ans, Youssou Keita est décédé hier sur un terrain de foot à la Patte d’Oie. Alors qu’il était en train de jouer avec ses amis, le jeune homme a fait un malaise. «You Verrati Keita» comme il se faisait appeler était un férus du ballon rond et aspirait à intégrer le football professionnel. Hélas, son rêve ne se réalisera jamais. La grande faucheuse l’a emporté. Youssou Keita sera inhumé aujourd’hui au cimetière musulman de Yoff.
Sonko ouvre le dossier du Fer de Falémé
Alors que le dossier des 94 milliards Fcfa qui a fait l’objet d’une Commission d’enquête parlementaire n’est pas encore bouclé, le leader du Pastef va lever un autre lièvre. Cette fois, Ousmane Sonko s’attaque au dossier du fer de la Falémé. Comme annoncé alors par le responsable du Pastef de Dakar, Bassirou Diomaye Faye, Ousmane Sonko va faire des révélations sur le fer de Falémé à l’occasion du point de presse qu’il anime aujourd’hui. Il s’agit d’un autre scandale, disent ils, comme les 94 milliards Fcf.
La médiation des anciens du Pds sollicitée
Depuis le remaniement survenu au sein du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), les libéraux se déchirent et se déchainent les uns contre les autres en se donnant en spectacle. Selon Abdou Gilbert Niassy, le président de «l’Alliance des Compagnons de Karim», ceux qui sont promus manquent de modestie dans leur triomphe et ceux qui sont déchus semblent s’aigrir. Il appelle ainsi ses frères de parti à se ressaisir et à cesser surtout à s’attaquer par médias interposés. Pour éviter une cassure au parti, Abdou Gilbert Niassy invite les anciens et les sages du Pds, comme de bonne tradition sous nos tropiques, à s’autosaisir et se constituer en un cadre de réflexion et de règlement de cette affaire. Il s’agira pour eux de rencontrer les uns et les autres, de les écouter, de recueillir leurs opinions et de les ramener dans le giron libéral. En faisant cela, indique le président de l’Alliance des Compagnons de Karim, les anciens du parti rendront un énorme service à la formation libérale.
Il baptise son bébé Sadio Mané
On ne peut pas être fanatique de Sadio Mané que de Mbaye Mbengue. Très admiratif de l’enfant de Bambali, son plus grand rêve était d’avoir un fils qu’il baptiserait Sadio Mané. Bien que n’ayant jamais vu l’international sénégalais, cet habitant de Keur Ngaye dans la commune de Ida Mouride (Koungheul) vient de concrétiser le souhait qu’il a nourri et longtemps mûri. En effet, Mbaye Mbengue a baptisé son bébé Sadio Mané Mbengue. Le nouveau-né attire déjà bien des curieux.
Khalifa Sall
Les Khalifistes, qui sont choqués par la dernière sortie du Président Macky Sall par rapport à l’éventualité d’une grâce, vont déverser leur colère sur le chef de l’Etat jeudi prochain. D’autant qu’ils ont appelé à une grande mobilisation jeudi prochain qui coïncide avec les 900 jours de détention de Khalifa Sall à la prison de Rebeuss. Ils vont ainsi apporter une réplique foudroyante au Président Sall et réaffirmer leur soutien indéfectible au leader de Taxawu Senegaal. Le rassemblement des Khalifistes se tiendra à la permanence Pape Babacar Mbaye à Grand Yoff.
Seynabou Ndiaye Diakhaté
Seynabou Ndiaye Diakhaté est reconduite à la tête de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (Ofnac) pour un mandat de trois ans, d’après nos confrères de «Sud Fm». Plus chanceuse que son prédécesseur Nafi Ngom Keita qui a vu son mandat écourté, Seynabou Ndiaye Diakhaté bénéficie ainsi d’un second mandat. Elle va poursuivre avec son équipe les investigations sur des dossiers aux relents de corruption.
Me El hadj Diouf
Le tribunal de Dakar a été le théâtre d’une violente dispute entre Me El Hadj Diouf et un agent contrôleur de la Banque de l’Habitat du Sénégal (Bhs). D’après nos confrères de «seneweb», assurant la défense d’Ousseynou Kane, un agent accusé d’avoir détourné près de 100 millions des caisses de ladite banque, Me ElDiouf s’est défoulé sur le contrôleur M. Diaby, le représentant de l’institution financière. «Votre rôle est-il de contrôler Ousseynou Kane ou tout le monde ? Apparemment, vous ne foutez rien du tout car si vous aviez bien fait votre travail, on n’allait pas en arriver là», a lancé le tonitruant avocat. Des propos suivis d’une bordée de diatribes. Mais la réplique du représentant de la Bhs n’a pas tardé : «Je ne vais pas vous répondre, car vous avez utilisé des mots grossiers à mon endroit». N’ayant pas apprécié la scène, le président du tribunal correctionnel de Dakar a recadré les deux hommes.
Chef d’agence de la Bhs
Ne quittons le procès sur cette affaire d’escroquerie, de faux et usage de faux en écritures de banque et blanchiment de capitaux à l’agence de la Banque de l’Habitat du Sénégal (Bhs) de Matam. Le parquet a requis une peine de trois de prison contre le chef d’agence Ousmane Kane et 6 mois de prison avec sursis contre ses complices, en l’occurrence les deux cassiers Mahib Touré et Fama Thiam. Ils se livraient à des virements irréguliers dans les comptes bancaires de NafiKane, sœur du prévenu et de Pape Ousseynou Diouf, ami du prévenu. Ousmane Kane avait ouvert deux comptes bancaires au nom de ces derniers et il demandait, chaque fin du mois, aux deux caissiers de faire des virements dans ces comptes avant d’aller récupérer tout l’argent. Ainsi, il a réussi à détourner 95 millions Fcfa au préjudice de la Bhs. Les mis en cause ont tous reconnu les faits qui leur sont reprochés avant de s’engager à rembourser la totalité du montant détourné.
Bacheliers de la série STEG déboussolés…
Les nouveaux bacheliers de la série «Sciences et technologies de l’Economie et de la Gestion» (STEG) ex-série G sont dans le désarroi. Non seulement ils n’ont toujours pas reçu leurs attestations de Baccalauréat, mais aussi ils ne peuvent pas s’inscrire sur la plateforme «Campusen» pour être orientés les dans universités publiques. Hier, ils se sont donné rendez-vous devant l’Office du Baccalauréat pour réclamer leurs attestations. Certains parmi eux qui ont des préinscriptions à l’étranger risquent d’être forclos. Ils menacent de durcir la lutte, si une solution n’est pas trouvée le plus rapidement possible.
…Les assurances du Directeur de l’Enseignement Supérieur
Restons avec cette affaire. Et c’est pour dire que plus laxistes que nos autorités, on meurt. Le Directeur de l’Enseignement Supérieur n’a pas tardé à réagir, en reconnaissant tous les griefs des nouveaux bacheliers de la série STEG. Les autorités ont mis la charrue devant les bœufs. Elles ont engagé une réforme sans prendre les mesures nécessaires. En fait, le Pr Amadou Abdoul Sow invite les potaches à patienter parce que pour leur inscription à l’Office du Bac, une procédure particulière sera mise en place ultérieurement. Idem pour leur inscription sur la plateforme «Campusen» pour leur admission dans les établissements publics d’enseignement supérieur. Pr Amadou Abdoul Sow rassure qu’ils seront informés dès que toutes les dispositions seront prises.
Dealer de drogue
Chassez le naturel, il revient au galop ! Après dix longues années passées en détention à la maison d’arrêt et de correction de Thiès pour trafic et détention de chanvre indien, Vieux Gueye est à nouveau tombé dans les mailles du filet. Fraîchement élargi de prison, l’homme marié à trois épouses et père de quatre enfants, a été arrêté par les éléments de l’Ocritis à Diourbel. Au moment de son interpellation, cet inconditionnel de la drogue était en train d’effectuer une transaction avec un autre individu en plein centre-ville. D’après certaines sources bien informées, Vieux Gueye dont les moindres mouvements étaient épiés par les forces de l’ordre, aurait été pris en flagrant délit, alors qu’il effectuait une transaction douteuse avec son «ami». N’ayant opposé la moindre résistance, tout comme son présumé complice, il a été alpagué, avant d’être placé en garde à vue au commissariat urbain de police de Diourbel. Tous deux présentés au procureur avec la drogue mise sous scellée, ils ont été inculpés pour cession, détention et usage de drogue et placés sous mandat de dépôt à la prison de Diourbel. Et à moins d’être jugés devant la Chambre criminelle du tribunal de grande instance de Diourbel, Vieux Gueye et son présumé complice feront face aux juges des flagrants délits pour répondre des charges qu’ils ont pourtant réfutées à l’enquête.