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22 juillet 2025
MACKY, À L’ÉPREUVE D’UNE AMBITION «AUDACIEUSE»
L’idée de la poursuite, au-delà de la présidentielle de 2024, du compagnonnage de la majorité présidentielle, fait son petit bonhomme de chemin, avec des propositions qui fusent au sein de ladite coalition.
De la transformation de ladite mouvance en un grand parti à l’idée d’une direction politique unifiée, en passant par la nécessité d’une analyse froide, pour éviter que des forces politiques de l’opposition actuelle prennent le pouvoir en 2024, la transformation «inédite» de Bennoo Bokk Yaakaar (Bby) et de toute la mouvance présidentielle en une grande formation politique se cogite, en amont.
L es remous internes au Parti socialiste (Ps), notamment la question de la succession du défunt Secrétaire général du parti, Ousmane Tanor Dieng, avec comme corolaire le maintien de l’ancien maire de la ville de Dakar, Khalifa Sall, en prison, remettent au goût du jour la volonté prêtée au chef de l’Etat, Macky Sall et à son camp d’œuvrer pour la constitution d’une grande formation politique qui réunirait toute la mouvance présidentielle.
La question de l’adaptation de cette recette expérimentée en France, en Mauritanie et en Côte d’Ivoire, aux réalités politiques sénégalaises se pose alors avec acuité. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette idée germe au sein de ladite mouvance, depuis la présidentielle de 2019, remportée par son candidat, le président sortant Macky Sall, avec plus de 58% des suffrages valablement exprimés. Déjà, tout juste après sa réélection, en début mars dernier à Rufisque, le président Macky Sall avait invité les responsables de sa coalition dans cette localité à maintenir leur unité jusqu’aux prochaines élections locales. Si le chef de l’Etat s’est simplement limité, pour le moment, aux futures échéances, son poulain, non moins président du Groupe parlementaire Bby, Aymérou Gningue, pousse la réflexion plus loin.
En effet, dans une interview accordée à Sud quotidien, le vendredi 12 avril dernier, le député Gningue avait exprimé son souhait de voir une évolution dans la structuration de leur coalition. Pour lui, «de Bennoo Bokk Yaakaar, on est passé à la Majorité présidentielle. Donc, il faut réfléchir à avoir une direction politique unifiée. Il faut que les formes changent et que nous puissions avoir de l’audace pour aller vers une unité politique». Cette opinion du parlementaire de l’Alliance pour la République (Apr) vient rejoindre l’idée émise par le Secrétaire général adjoint de la Ligue démocratique (Ld), non moins Porte-parole des “Jallarbistes“.
Dans un entretien accordé au journal L’As, le mercredi 10 avril dernier, Moussa Sarr voulait d’une coalition Bby avec une longévité hors du commun. A son avis, «Bennoo doit survivre au-delà de 2024. À la Ld, nous voulons que la coalition Bby se transforme en un grand parti de rassemblement pour garder le pays jusqu’en 2035. C’est notre souhait et nous travaillons pour y arriver», suppute-t-il.
NECESSITE D’UNE ANALYSE FROIDE DE CETTE AMBITION «AUDACIEUSE» ?
Si ces responsables politiques de l’Apr et de la Ld affichent déjà leur souhait de voir une transformation de la mouvance présidentielle en un parti politique, du côté du Directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, à savoir le Professeur Bouna Mohamed Seck, «l’analyse froide» est nécessaire pour «les meilleures décisions pour notre pays».
S’expliquant sur les ondes de la radio privée Sud Fm, en mars dernier, le Chargé des élections à l’Alliance des forces de progrès (Afp), sur la base des résultats de la présidentielle dernière, estime que «si les principales composantes de Bby, à savoir l’Afp, l’Apr et le Parti socialiste, présentent chacune un candidat en 2024, ce qui est certain, c’est que nous irons à un 2ème tour. Et il y a des risques que d’autres forces prennent le pouvoir». Même si rien n’augure du sort réservé à la mouvance présidentielle, d’ici les prochaines joutes électorales, ce qui est constant, c’est que les partis membres de ladite majorité agitent de plus en plus l’idée de la structuration de Bby, à même de former une seule formation politique. Ce qui est sûr et certain, il sera difficile pour une formation politique, à elle seule, de gagner une présidentielle au Sénégal. Toutefois, l’épreuve de l’élection locale à venir sera déterminante quant au sort qui sera réservé à cette ambition «audacieuse» du président Macky Sall et son camp.
DÉCÈS DU FRÈRE DU KHALIFE DE MEDINA GOUNASS
Thierno Abdoul Aziz Bâ, le frère du Khalife général de Médina Gounass est décédé ce lundi, 19 août 2019, dans son hôtel à La Mecque, où il était pour les besoins du pèlerinage.
Thierno Abdoul Aziz Bâ, le frère du Khalife général de Médina Gounass est décédé ce lundi, 19 août 2019, dans son hôtel à La Mecque, où il était pour les besoins du pèlerinage.
Le défunt était le porte-parole de la famille de Médina Gounass et président de la Fondation Dental Daaka. Depuis plusieurs années, il s’activait également dans l’organisation de voyages de pèlerins à La Mecque.
Son décès porte à sept (7) le nombre enregistré du côté des pèlerins sénégalais dans cette édition 2019 du Pèlerinage à La Mecque.
PAR DR SECK
L’OMBRE DE BORGIA
Karim, depuis l’exil de Qatar, prend le pouvoir, promu par un père dont la maîtrise de la réalité politique ne semble privilégier que l’efficacité au détriment de la justice parfois
Parce que son ambition était d’asseoir son pouvoir par tous les moyens, son ombre diabolisée a accompagné une certaine représentation du pouvoir chez les théoriciens de la real-politik, en particulier Nicolas Machiavel qui s’inspira de l’image pervertie de ce duc de Valentinois, fils de Alexandre VI. Sa figure, revisitée dans Le Prince, contribua ainsi pour beaucoup à la mise à l’index de cette œuvre fondatrice de la science politique. Et si le duc de Valentinois constitue une figure intéressante en analyse politique, c’est bien pour cette aptitude exceptionnelle d’allier la force et la ruse dans l’activité politique. A force de courage et de ruse, il sut obtenir la carrière dont il a toujours rêvé et qui le mènera à la conquête de plusieurs villes italiennes, les unes après les autres, tout en se trouvant des alliés de circonstances qu’il n’hésitera guère à sacrifier après, sous l’autel d’une ambition personnelle.
Ce qui est ainsi intéressant dans cette démonstration de Borgia, c’est la parfaite maîtrise de la mécanique du pouvoir, depuis qu’il a été guidé sur les sentiers de la gloire par son père Rodrigo Borgia, devenu Pape sous le nom de Alexandre VI. C’est donc bien sous l’impulsion du père que le prince Valentinois réalise son ascension. Et c’est ce fait qui sonne comme un héritage en politique, eu égard au fait que même dans les démocraties contemporaines où la représentation politique est fondée sur l’élection, les rapports de filiation n’en jouent pas moins un rôle parfois essentiel dans la construction de la légitimité. Cette réalité a été ainsi vécue dans certains pays africains qui ont vu succéder un fils à son père, pour une politique de la continuité souvent dénoncée par les populations.
Et, ce qui se passe dans le Pds de nos jours, n’échappe pas à la règle, avec cette refonte de la direction du Parti contribuant à la mainmise de Karim Wade sur le Pds. En effet, usant de son talent de stratège politique, l’ancien prince, la politique dans le sang, a exercé une dévolution monarchique du pouvoir au sein de son parti, non sans calcul empreint de ruse, puisque son dispositif classe dans l’ordre hiérarchique son fils qu’il tient à introniser depuis le Qatar (et qui a été son conseiller et ministre tout à la fois), ainsi que tous ses affidés au sein du Parti. Les instances remaniées du Pds au profit de Karim Wade obéissent ainsi à la logique qui voudrait que dans ce dispositif nouveau du parti, seul le fils du «Pape du Sopi» dirige, puisqu’à la fois il a été désigné Secrétaire général adjoint du Pds, «chargé de l’organisation, de la modernisation et de l’élaboration des stratégies politiques» du Parti. Ce qui d’emblée écarte les caciques du Pds, jugés comme étant des personnalités dissidentes au regard de Wade. Il en est ainsi de Omar Sarr qui, parce qu’il n’a pas voulu jouer la même note que Wade avait décidée, au grand dam de ce dernier, de participer au dialogue national.
Wade n’a ainsi pas hésité à sortir Omar Sarr du dispositif de la commande libérale nouvellement renforcée par le cercle des amis de son fils ainsi que ses plus fidèles collaborateurs. Karim, depuis l’exil de Qatar, prend donc le pouvoir, promu par un père dont la maîtrise de la réalité politique ne semble privilégier que l’efficacité au détriment de la justice parfois. Wade charrie ainsi la représentation d’une pratique politique assez pervertie au fond par un cynique calcul qui reclasse le dispositif libéral au service d’une ambition personnelle. A la lumière d’un tel éclairage, la place qu’occupe désormais le fils de l’ancien prince dans la galerie du parti libéral en dit assez sur sa tendance à user d’une raison politique qui relève de la stricte nécessité politique. Nécessité qui, précisons-le, ne profite qu’à l’héritier du prince. Ainsi, Wade sacrifie-t-il ses fidèles collaborateurs de toujours, à l’instar de Me Amadou Sall et Oumar Sarr, qui disons-le jusqu’ici, ont tant bien que mal défendu les rênes du Pds, après le désaveu de Me Madické Niang durement éconduit par l’ancien prince dont il a été obligé de se séparer. Sans oublier l’isolement injuste de M. Babacar Gaye dans ce nouveau dispositif, lui aussi sacrifié à l’autel du fils-héritier. Cette situation n’est pas sans convoquer les alliances assez souvent éphémères dont se nourrissaient les rêves de César Borgia, alliances qui ne tenaient que provisoirement, en attendant de sacrifier ceux qui avaient été jusque-là les alliés et qui ont aidé à l’ascension de leur futur ennemi.
Les Vitelli, les Orsini, les Baglioni, ces grands qui ont aidé César Borgia dans sa fulgurante ascension en ont hélas fait les frais. Et c’est très exactement ce que la mécanique du Parti démocratique sénégalais laisse entrevoir, avec une nouvelle structuration qui rejette d’emblée les ténors du Parti qui ont contribué à sa grandeur en frayant le chemin au fils de l’ancien prince. Toute une stratégie orchestrée par le père fondateur du Pds, dont la dernière leçon ici évoquée comporte une froideur assez cynique, et qui laisse planer à travers ses choix l’ombre de César Borgia.
Dakar, 20 août (APS) – Les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) abordent divers sujets se rapportant à la politique, à l’insécurité, à l’économie, entre autres.
En politique, Le Quotidien présente la nouvelle équipe chargée de l’animation du Parti démocratique sénégalais (PDS) à la faveur du dernier réaménagement opéré par le Secrétaire général national.
Dans ce ‘’5 majeurs des Wade’’, figurent Bara Gaye, Doudou Wade, Abdoulaye Racine, Tafsir Thioye et Woré Sarr, précise le journal, rappelant que dans la nouvelle organisation du PDS, Karim Wade occupe le poste de Secrétaire général-adjoint chargé de l’Organisation, de la modernisation et de l’élaboration des stratégies politiques.
L’Observateur revient sur l’itinéraire de Karim Wade, "l’homme à qui on a tout ouvert’’. ‘’Comme un enfant de chœur qui a tout reçu du bon samaritain, Karim Wade devrait aujourd’hui sa carrière politique à son pater. Pouvoir, grâce, parti…l’actuel Secrétaire général-adjoint chargé de l’Organisation, de la modernisation et de l’élaboration des stratégies politiques du PDS a tout reçu des mains de son papa de président. Ou grâce à son influence’’, dit L’Obs.
En politique toujours, Vox Populi se fait écho de la sortie d’Ousmane Sonko, le leader de Pastef, contre le pouvoir. ‘’Sonko cogne encore le régime de Macky’’, selon le journal, ajoutant que l’opposant pointe ‘’la faillite de l’Etat dans les secteurs où il est le plus attendu : éducation, sécurité, chômage, réduction de la pauvreté et santé publique’’.
Walfadjri s’intéresse aux vacances gouvernementales et affiche en Une ‘’Cobra et El Capo assurent l’intérim’’. ‘’Le président Sall est donc reparti en vacances. Très loin, il s’en est allé, laissant le pays dans le marasme le plus total après une fête de tabaski catastrophiquement célébrée dans un contexte de déche nationale’’, écrit le journal.
‘’Quatre mois après avoir été au Maroc où il se vautrait pour, disait-on, préparer un nouvel attelage gouvernemental, Macky Sall est reparti, comme pour ne point entendre les sanglots des Sénégalais à qui il n’a laissé qu’un film de mafia où les El Capo, Cobra, et autres dinosaures font feu de tout bois’’, ajoute la publication. El Capo et Cobra sont les surnoms de deux responsables de la police récemment cités dans des affaires de violences.
Le Témoin revient sur la célébration de la fête de tabaski ‘’sur fond de pénurie et cherté de moutons’’. ‘’La tabaski ratée de Samba Ndiobène Ka’’, le ministre de l’Elevage et des Productions animales, dit le journal qui écrit : ‘’La tabaski, cette année, a été un cauchemar pour de nombreux chefs de famille. Faute de moutons, nombreux sont ceux qui parmi eux ont sacrifié des chèvres, voire des poulets s’ils n’ont pas acheté de viande au détail. D’aucuns se sont même cotisés pour acheter des bœufs et faire du +tong-tong+’’.
Enquête met en exergue les nombreux morts occasionnés par les accidents de la route et affiche en Une : ‘’Hécatombe sur les routes, la fuite en avant’’. Au sujet des ‘’maux qui gangrènent le secteur du transport’’, il y a, selon le journal, ‘’l’absence d’heures de repos, la question du statut du conducteur, les rémunérations, les contrats de travail, l’absence d’indemnités’’.
Le quotidien Source A dresse un tableau pas reluisant de la situation économique dans le pays et affiche en Une : ‘’Le grand deuil’’. ‘’C’est carrément la déche au Sénégal. Et ce ne sont pas seulement les citoyens lambda qui trinquent. Même les entreprises, privées surtout, tirent le diable par la queue’’, écrit le journal.
Interrogé par la publication, l’économiste Mounirou Ndiaye, enseignant à l’université de Thiès, déclare : ‘’L’Etat est engagé dans plusieurs fronts de dépenses qui, visiblement, ont généré des tensions de trésorerie qui ont fait que, dès décembre 2018, on a vu beaucoup de secteurs se plaindre d’arriérés de salaires (…)’’.
Libération signale l’arrestation d’un gendarme-auxiliaire dans le cadre de l’affaire de la série de cambriolages à Dakar. Le mis en cause ‘’qui avait pris la fuite, est soupçonné, avec un agent de police toujours recherché, d’avoir joué les guetteurs pour une bande de cambrioleurs’’.
LE 5 MAJEUR DES WADE
Présentation des cinq joueurs sur lesquels le PDS new-look va s’appuyer pour revenir dans la compétition, après sa non participation à la coupe présidentielle. Mais surtout pour le prochain championnat des locales
Il est vrai que le lexique est du basket. Tant mieux, c’est aussi l’actualité avec l’Afrobasket. Mais la nouvelle équipe du Parti démocratique sénégalais, coachée par Abdoulaye Wade et/ou son fils, a aussi son «cinq majeur». Karim Wade a mis ses joueurs dans des positions stratégiques. Bara Gaye, Abdoulaye Racine Kane, Doudou Wade, Woré Sarr et Tafsir Thioye. Voici donc les 5 joueurs sur lesquels le Pds new-look va s’appuyer pour revenir dans la compétition. Après sa non participation à la coupe présidentielle. Mais surtout pour le prochain championnat des Locales.
Bara Gaye, le pivot aux côtés de Karim
Le Secrétaire général national du Pds a choisi Bara Gaye comme Secrétaire général adjoint et, premier, dans l’ordre de préséance. Un «pivot» qui voit sa loyauté à l’ancien patron de la Génération du concret récompensée. Modou Bara Gaye est aujourd’hui propulsé par Me Abdoulaye Wade au poste de Secrétaire général adjoint chargé des Relations avec les organisations politiques. Il assure le numéro 2 par procuration au profit de Karim Wade, puissant Secré - taire général adjoint chargé de l’Organisation, de la modernisation et de l’élaboration des stratégies politiques. A 40 ans, le maire de Yeumbeul Sud depuis 2014 fut l’un des plus en vue dans le combat pour la libération de Karim Wade. Tête de liste de la Coalition gagnante/Wattu senegaal à Pikine lors des Législatives de 2017, le prédécesseur de Toussaint Manga à la tête de l’Union des jeunesses travaillistes et libérales (Ujtl) était un peu en retrait après sa défaite. Sa nomination est-elle un moyen de fidéliser l’un des rares karimistes avec une bonne base politique ?
Woré Sarr, ailière fidèle
Woré Sarr le jure partout à l’Assemblée nationale devant les transhumants du Pds : elle sera toujours fidèle à Me Abdoulaye Wade. Au moment où le «Pape du Sopi » vivait le drame d’une série de départs des femmes de son parti (AwaDiop, Aïda Mbodj, Aminata Lô Dieng, ...), il voit toujours Woré Sarr à ses côtés. Deuxième sur la liste nationale lors des dernières Législatives, elle voue également à KarimWade le même respect et s’est signalée dans tous les combats pour les Wade. A 66 ans, la députée responsable à Guédiawaye va désormais porter le combat de Karim après l’avoir longtemps fait pour le père. Une ailière fidèle, mais surtout offensive quand il s’agit de tirer sur Macky Sall et sonéquipe.
Doudou Wade, retour d’un meneur
Personnalité à la fois phare et controversée durant le régime libéral, Doudou Wade a été quelque peu écarté des instances après la chute de Wade pour certains. Il s’est lui-même mis en retrait, pour d’autres. L’ancien président du groupe parlementaire libéral participait aux réunions du Comité directeur loin des projecteurs. Passionné des questions parlementaires, il ne manque jamais de donner son éclairage sur les polémiques. Un des hommes de confiance d Wade, Doudou Wade a également toujours été en phase avec le fils, Karim. A 77 ans, il doit désormais incarner la sagesse en tant que Secrétaire général adjoint chargé des Conflits. Sonton de bagarreur lui confère ceposte de «meneur» qui, de loin, peut lancer des paniers trèssalés. Il en a fait la preuve à l’Assem blée nationale.
Tafsir Thioye, l’arrière dans le cinq
C’est à l’image de la nomination de Bara Gaye, une grosse surprise. D’ailleurs, Me Amadou Sall a été pris de courtent se voyant retiré la parole du Pds. Bien connu dans les débatst élévisés, Tafsir Thioye a toujours défendu le parti. Un arrière dans ce cinq majeur du Pds fort dans le shooting verbal. Il est à son poste. Le responsable libéral de Mbour faisait partie de la commission mise en place par le «Pape du Sopi» et qui avait approuvé la candidature de Karim Wade à la Présidentielle. Cependant, lui aussi avait pris ses distances lors des réunions depuis quel que temps. Désormais, c’est la voix du parti. L’ancien député sera peut-être secondé par Mayoro Faye qui pourrait hériter du poste de porte-parole du Secrétaire général national rejeté par El Hadji Amadou Sall. Actuellement adjoint de Karim Wade, une éventuelle promotion comme la voix de Wade pourrait être un tournant à la carrière politique de cette (déjà)voix de Wade qui dissémine toutes les communications du Secrétaire général national.
Abdoulaye Racine Kane, ailier financier
En plaçant ses hommes, Karim Wade n’a pas oublié son ex-directeur de Cabinet. Abdoulaye Racine Kane est le nouveau trésorier du Pds. Soupçonné d’enrichissement illicite, le maire de Galoya (Podor) fut l’un des premiers auditionnés par la Section de recherches de la Gendarmerie au lendemain de la défaite de Wade à la Présidentielle de 2012. Il n’a pas fléchi malgré la vaste campagne de débauchage des responsables libéraux de la part du pouvoir au Fouta dont un certain Sada Ndiaye. Avec les finances du Pds, Abdoulaye Racine Kane tentera aussi de redorer le blason du Pds dans le Nord du pays, chasse gardée de l’Apr. Un autre ailier, bras droit de Karim Wade
«JE N’AI SIGNÉ AUCUN PV AU COMMISSARIAT DES PARCELLES ASSAINIES»
On joue les prolongations de l’affaire de la pharmacie Fadilou Mbacké commissaire Bara Sangaré.
On joue les prolongations de l’affaire de la pharmacie Fadilou Mbacké commissaire Bara Sangaré. Acteur de cette affaire, Dr Cheikhouna Gaye, qui a été«victime de cette arrestation arbitraire », a tenu hier une conférence de presse pour apporter des éclaircissements sur le Pv de la police, qui a été traité par les médias et dans lequel il se retrouve dans une mauvaise posture. En présence de ses collègues, Dr Gaye est revenu sur son audition au niveau du commissariat des Parcelles Assainies afin de tuer«la rumeur sur le supposé Pique j’ai signé devant le commissaire Sangharé».
Il dit : «Je déclare sur l’honneur que je n’ai signé aucun Pv au commissariat des Parcelles Assainies. Je mets au défi quiconque de sortir le Pv dûment signé par moi. Parailleurs, le samedi 17 août dernier vers 11heures j’ai fait l’objet d’un interrogatoire à la Dic parle lieutenant Ba sanctionné par un PV que j’ai signé.»Passablement agacé par cette affaire, Dr Gaye ne retire rien de ses accusations et jure qu’il a été«agressé par le commissaire Bara Sangaré et cinq de ses éléments» à son lieu de travail. Quid de la vidéo montrant une altercation entre lui et Bara Sangaré, qui circule sur le net ?«Cette vidéo a été un prétexte pour des personnes malhonnêtes d’étayer la thèse que nous avions voulu dissimuler cette séquence parce que montrant l’empoignade entre moi et le commissaire. Tout ça est faux», affirme-t il.
Il faut rappeler qu’à la suite de cet incident Bara Sangaré a été démis de ses fonctions de commissaire des Parcelles Assainies et muté à la Direction de la police nationale comme simple conseiller du Dgpn.