Le Commissaire Daouda Mbodji, qui a remplacé le Commissaire Bara Sangaré à la tête du Commissariat des Parcelles Assainies est loin d’être en terrain inconnu dans le commandement au sein de la Police. C’est un homme du sérail qui a gravi plusieurs échelons en 33 ans de service. Entre 1986 et 1992, il a franchi le premier palier comme Gardien de Paix (l’équivalent d’Agent de Police). En 1992- 2005, il passe Inspecteur de Police.
Puis entre 2005 et 2016, il acquiert le grade d’Officier de Police. Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, il réussit en 2016 au concours des Commissaires de Police. En 2016-2017, il devient Elève Commissaire et fait partie de la 42ème promotion. En Septembre 2017, il est nommé Commissaire de la Médina. Le 20 Août 2019, il occupe officiellement le fauteuil de Commissaire des Parcelles Assainies après que son prédécesseur a fait arrêter un Docteur en pharmacie parce que ce dernier a refusé de lui vendre du «Tétavax» sans ordonnance.
Par ailleurs, à la lecture de son Cv, on apprend que le Commissaire Daouda Mbodji a fait 4 ans au Groupement mobile d’intervention (Gmi), effectué deux passages à la Sûreté Urbaine de Dakar (comme Inspecteur). Il a fait 2 ans au Commissariat du 1er arrondissement de Thiès (Inspecteur), 4 ans et 6 mois au Commissariat central de Kaolack (Inspecteur). Le Commissaire Mbodji a servi aussi aux Commissariats du Point E et de Thiaroye en tant qu’Officier de Police. Il a aussi effectué une mission Onusienne au Darfour. Entre 2009 et 2013, précisément pendant 4 ans et 6 mois, le Commissaire Mbodji a été à Division des Investigations criminelles (Dic).
De là, il a été affecté au poste de Police Wakhinane Nimzatt où il a fait 2 ans comme Chef de service (2013- 2016). En 2016, il est entré à l’Ecole Nationale de Police et de la formation permanente.
LA MORT DU BOULANGER ET LE NOUVEAU PLAN D’ACTIONS DE "AAR LI NU BOKK" EN UNE
Dakar, 21 août (APS) – Les quotidiens reçus mercredi à l’APS se font largement écho des conclusions de l’autopsie du corps du boulanger Amar Mbaye et du nouveau plan d’actions de la plateforme "Aar li nu bokk".
’’Meurtre du boulanger Amar Mbaye, ce que révèle l’autopsie’’, affiche en Une Walfadjri. Ces résultats de l’autopsie réalisée ce mardi à l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar, font état ‘’d’un traumatisme cervico-facial avec fractures multiples, hémorragie interne et externe de grande abondance’’.
La famille du jeune boulanger mort dans la nuit de vendredi à samedi à Thiès portera plainte contre X, a annoncé son père. ‘’Cette plainte n’a rien à voir avec l’auto-saisine du procureur’’, a-t-il précisé. Mafatim Mbaye s’adressait à la presse devant la maison mortuaire au quartier Niéti Kadd, après l’inhumation de son fils Amar Mbaye dans l’après-midi au cimetière Madocki de la cité du rail.
‘’Nous allons porter plainte contre X’’, a dit Mafatim Mbaye, relevant que cette plainte ne dénote pas un manque de confiance à l’égard de la justice. ‘’En remettant les résultats de l’autopsie au procureur, tout à l’heure, il nous avait dit qu’il s’était déjà autosaisi. Notre plainte sera déposée auprès du procureur et de la gendarmerie’’, a précisé le sexagénaire.
Pour le quotidien Source A, ‘’la thèse de l’accident se confirme’’ d’après l’autopsie et les témoignages de conducteurs de moto-jakarta interrogés par la Police.
Evoquant la mort tragique du motocycliste, Le Quotidien affiche en Une : ‘’Tension sur les rails’’. Amar Mbaye a été inhumé mardi au cimetière Madocki de la cité du rail, souligne le journal, faisant état d’affrontements avec les forces de l’ordre malgré l’appel au calme.
Le Quotidien ajoute aussi que le policier Makha Diop alias ‘’El Capo’’, mis en cause dans cette affaire, a confié dans un groupe WhatsApp n’avoir rien à voir avec le meurtre du jeune Amar.
Selon Vox Populi, ‘’+El Capo+ brise le silence’’. ‘’Personne ne vous montrera ma présence sur les lieux parce que je n’étais pas là-bas’’, a-t-il dit sur la messagerie WhatsApp.
Le nouveau plan d’actions de la plateforme "Aar li nu bokk" pour ‘’une gestion transparente des ressources naturelles du pays’’ est au cœur de la livraison des quotidiens.
Ladite plateforme a annoncé mardi un nouveau plan d’action "La Plateforme citoyenne Aar Li Nu Bokk informe les Sénégalaises et Sénégalais qu’elle lancera, à compter de cette semaine, son nouveau plan d’action pour intensifier le combat pour le traitement diligent du scandale du pétrole et du gaz et la mise en place de mécanismes pour garantir la transparence dans la gestion de ces ressources’’, a-t-elle indiqué, dans un communiqué.
Selon L’As, ‘’Aar li nu bokk déterre la hache de guerre pour la transparence dans la gestion du pétrole et du gaz’’.
"Aar li nu bokk" a été mise sur pied à la suite des allégations de corruption présumée contenues dans un reportage de la BBC et visant Aliou Sall, frère du chef de l’Etat Macky Sall, dans le cadre des contrats pour l’exploitation du pétrole et du gaz découverts ces dernières années au Sénégal.
‘’La guerre total’’, selon Enquête, soulignant que la plateforme ‘’va intensifier la lutte pour la protection des ressources naturelles du Sénégal’’. Elle prévoit des conférences publiques, des forums, des rassemblements périodiques, des concerts et des marches partout dans le pays.
Le Témoin s’intéresse à la ‘’crise’’ au Parti démocratique sénégalais (PDS) et se demande si Oumar Sarr a ‘’’l’étoffe pour diriger la fronde’’. La presse a relayé ces derniers jours que des réunions se tiennent régulièrement chez Oumar Sarr depuis qu’Abdoulaye Wade a remanié le Secrétariat national de sa formation politique.
Le dernier réaménagement opéré au PDS par son Secrétaire général national Abdoulaye Wade suscite des grincements de dents. De nombreux responsables ont dénoncé cette nouvelle configuration qui fait la part belle à des figures proches de Karim Wade, qui occupe le poste de Secrétaire général-adjoint chargé de l’Organisation, de la modernisation et de l’élaboration des stratégies politiques.
Dans sa livraison du jour, Le Soleil annonce que l’Etat va accompagner les producteurs face au déficit pluviométrique.
AMAR MBAYE EST VICTIME DE FRACTURES MULTIPLES ET D’UNE HEMORAGIE ABONDANTE
La famille du défunt a décidé de porter plainte contre X
Mafatim Mbaye dit Amar Mbaye a été finalement inhumé hier au cimetière Madoki de grand Thiès. Ce, après les résultats de l’autopsie demandée par le Lieutenant de police en charge de l’enquête. L’autopsie révèle des fractures multiples et une hémorragie abondante. La famille du défunt a décidé de porter plainte contre X.
L’affaire Mafatim Mbaye dit Thiam et Amar Mbaye pour certains a connu quelques développements hier. En effet, c’est hier que le corps a été remis à la famille aux fins d’inhumation et après les résultats de l’autopsie demandée par le Lieutenant de police chargé de l’enquête. Selon nos sources, les conclusions de l’autopsie faite par le médecin légiste de l’hôpital Aristide Le Dantec Dr Abdou Majib Gaye révèlent un traumatisme cervico-facial, avec des fractures multiples, une hémorragie interne et externe abondante. Ces blessures, renseignent des sources proches du dossier, se trouvent quasiment sur tout le corps de la victime, particulièrement dans la zone située entre le visage et les genoux. Aussitôt après, la famille a annoncé une plainte contre X, auprès du Procureur du Tribunal de Grande Instance de Thiès. Selon le père du défunt, la famille est satisfaite des résultats sortis de cette autopsie. «Il appartient maintenant à la justice de faire la lumière dans cette affaire», indique le père de la victime qui trouve qu’il y a de bons signes, puisque le procureur de la République s’est déjà autosaisi avant même que la famille ne porte plainte. Cependant, il déplore les rumeurs, les commentaires et autres contrevérités racontés çà et là. «Des gens ont même tenté de se laver à grande eau, mais l’enquête rétablira toute la vérité. Il est temps pour les forces de sécurité de faire une petite introspection et d’adopter un changement de comportement », affirme le père du boulanger qui rappelle le triste sort d’un jeune qui avait trouvé la mort à Thiès alors qu’il était poursuivi par la police.
Prévue pour lundi dernier, l’autopsie du corps de Mafatim Mbaye n’a pu être réalisée qu’hier. Ce retard s’explique d’abord par la présence de plusieurs corps qui devaient subir le même examen, mais aussi l’absence de la police scientifique qui devait assister à l’opération. Après l’autopsie, le corps a été remis à la famille qui a procédé à la levée du corps à la morgue de l’hôpital régional El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès. Ainsi, le cortège funèbre a pris la direction de la grande mosquée de Grand Thiès où a lieu la prière mortuaire, avant l’inhumation au cimetière Madoki. C’est un cortège de plusieurs centaines de moto jakartas, qui a accompagné le défunt jusqu’à sa dernière demeure. Et c’était la tristesse et la consternation.
Après l’inhumation, les conducteurs de moto jakartas ont observé un arrêt devant la maison mortuaire, avant de s’ébranler vers la ville, en bloquant certains axes avec de grosses pierres. La police qui veillait au grain a bouclé l’axe menant vers le poste de police des Parcelles Assainies, pour des raisons de sécurité Mais la situation a été très rapidement maitrisée.
Une délégation du parti Rewmi conduite par Yankhoba Diattara, vice-président du Conseil Départemental de Thiès et comprenant les différents maires et responsables du parti à Thiès, est venue présenter les condoléances d’ Idrissa Seck à la famille de Mafatim Mbaye.
LE CHARGE DE MISSION DE MIMI TOURE OFFRE UNE BOURSE FAMILIALE A L’EPOUSE DU DEFUNT
Même si l’atmosphère était encore tendue, les actions de solidarité envers la famille éplorée ont plu hier après l’arrivée du corps. En effet au nom d’Aminata Touré (présidente du Conseil Economique, Social et Environnemental), le chargé de mission Malick Dieng a offert une bourse familiale à Amy Sy épouse du défunt, avec un démarrage effectif à la fin de ce mois. Alioune Armand Diouf, coordonnateur du Réseau d’Appui au Développement de la région de Thiès, a également répondu à l’appel de solidarité à l’endroit de la famille. Il a invité l’Etat à veiller davantage sur la sécurité des citoyens. Il trouve paradoxal que ceux qui sont chargés de la sécurité des populations soient cités dans des affaires de ce genre. «Le réseau s’engage à prendre en charge les enfants laissés par le défunt. L’épouse qui est actuellement en état de grossesse très avancé sera également prise en charge jusqu’à son accouchement. Des dispositions seront ensuite prises pour l’accompagner dans le cadre des financements dédiés aux femmes des groupements affiliés au réseau», annonce le sieur Diouf.
Après avoir regretté les évènements de vendredi dernier, Yankhoba Diattara a appelé les forces de l’ordre et les populations à travailler ensemble pour entretenir la paix, la sécurité, la stabilité sociale dans le pays. «Devant la vulnérabilité des populations, les forces de sécurité doivent faire preuve de tolérance», dit Yankhoba Diattara qui demande à l’Etat d’accompagner la famille de Mafatim Mbaye et de faire de ses enfants des pupilles de la nation
«L’OBJECTIF ASSIGNE EST L’AFROBASKET 2021»
Pour le nouveau coach des « Lions », Moustapha Gaye, ce sera est le moment de commencer à bâtir une équipe en perspective de l’objectif qui a été assigné.
Le prochain Afrobasket masculin prévu en 2021 sera en ligne de l’équipe nationale de basket qui s’apprête à disputer la Coupe 2019 prévue du 31 août au 15 septembre en Chine. Pour le nouveau coach des « Lions », Moustapha Gaye, ce sera est le moment de commencer à bâtir une équipe en perspective de l’objectif qui a été assigné.
Moustapha Gaye, espère réaliser une bonne performance avec l’équipe nationale masculine de basket lors de la Coupe du monde prévue du 31 août au 15 septembre en Chine. Selon le nouveau coach des « Lions », ce sera une manière de bien préparer l’équipe à l’objectif qui a été assigné et qui est l’Afrobasket 2021. «A partir d’aujourd’hui, nous sommes des ambassadeurs. Je disais aux joueurs qu’aucun message ne pouvait nous motiver plus que le drapeau national. C’est un moment solennel. Nous nous en souviendrons à chaque moment pour avoir l’attitude d’ambassadeurs qui vont défendre vaillamment les couleurs du pays », a t-il indiqué après la réception du drapeau national. «Nous avons des adversaires très coriaces, qui sont mieux que nous. Mais nous allons développer une fibre qui devrait nous permettre de très bien nous comporter parce que l’objectif qui nous est assigné est l’Afrobasket 2021. C’est pourquoi, nous sommes en train de mettre des joueurs jeunes dans l’équipe avec les Matar Guéye, Moustapha Diop. Nous allons jouer grandement nos chances.
Le Sénégal affrontera en phase de poule du Mondial, la Lituanie (une équipe classée 6e au classement mondial), le Canada (classé 23e) et l’Australie (classée 11 au classement mondial de la Fiba). Le Mondial Chine-2019 sera une étape importante pour le Sénégal en prévision du prochain Afrobasket.
Pour Maurice Ndour, ce sera la poule la plus difficile. «Nous avons la poule la plus difficile à la Coupe du monde. Ce ne sera donc pas facile. Nous sommes à moins deux semaines de la compétition, il y a beaucoup de travail à faire d’ici. Nous y allons pour faire une bonne performance. Nous n’y allons pas pour gagner la Coupe du monde. Nous allons montrer et défendre le basketball sénégalais», soutient le capitaine des Lions.
LES NOUVEAUX BACHELIERS EN SURSIS
Si aucune mesure d’apurement de la dette n’est prise à temps, les établissements privés d’enseignement supérieur risquent de fermer leurs portes aux bacheliers de 2019
Si aucune mesure d’apurement de la dette n’est prise à temps, les établissements privés d’enseignement supérieur risquent de fermer leurs portes aux nouveaux bacheliers de 2019. Pourtant, ces futurs étudiants sont obligés d’adresser des demandes d’admission dans ces établissements privés, vis la plateforme Campusen ouverte hier, mardi 20 août et ce jusqu’au 10 septembre prochain.
La plateforme Campusen, pour les demandes d’admission et de préinscription dans les établissements d’enseignement supérieur, est ouverte hier, mardi 20 août, pour les 56.030 nouveaux bacheliers et ce jusqu’au 10 septembre à minuit. Les demandes d’admission dans les établissements publics et privés se feront en même temps cette année encore (pour valider ainsi une demande d’admission de tout nouveau bachelier).
Les demandes d’admission ont démarré dans un contexte chargé, avec un «contentieux» qui oppose le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri) et le Cadre unitaire des organisations des établissements privés de l’enseignement supérieur (Cudopes). Alors que les établissements supérieurs privés ont mis à la porte 40 mille étudiants (Bts, Licence, Master) orientés par l’Etat, le Mesri exige aux nouveaux bacheliers de formuler successivement une demande pour les universités publiques tout comme les établissements privés. Les nouveaux bacheliers qui seront orientés dans le privé, pour l’exercice 2019/2020, semblent être déjà en sursis, si la démarche de l’Etat allant dans le sens de l’apurement de sa dette n’évolue pas.
Pour reprendre les étudiants renvoyés, le Cadre unitaire exige l’apurement total des factures en instance, couvrant le reliquat de l’année académique 2016- 2017 et l’intégralité de l’année académique 2017-2018, estimés à des milliards FCfa. Pour faciliter la tâche à l’Etat à l’orée de la rareté des ressources, le Cudopes avait proposé un plan de décaissement: 2 milliards avant le 15 février; 1 milliard au plus tard le 31 mars 2019; 2 milliards au plus tard le 30 avril 2019; 1 milliard au plus tard le 31 mai 2019 et enfin 1 milliard au plus tard le 30 juin 2019.
Dans une récente visite à l’université Gaston Berger de SaintLouis, le ministre de tutelle, Dr Cheikh Oumar Anne fait savoir que l’Etat a payé plus de 7 milliards aux établissements privés, non sans souligner que le gouvernement s’engage à honorer la dette de 4 milliards restants, d’ici la fin de l’année 2019. «Rien ne justifie cette décision du Cadre unitaire des établissements d’enseignement privés de renvoyer les étudiants», s’indigne l’ancien directeur du Centre des œuvres universitaires (Coud), aujourd’hui ministre de l’Enseignement supérieur.
Seulement, la sortie du ministre Cheikh Oumar Hanne a fini par irriter le Cadre unitaire des établissements privés qui avait promis d’organiser un point de presse hier, mardi, pour des mises au point. Le Cudopes a décidé, le temps d’harmoniser les positions, de reporter la rencontre avec les journalistes la semaine prochaine, pour se prononcer sur la sortie du ministre et la conduite à adopter dans le futur. En attendant de trouver une issue heureuse à cette crise pour que les étudiants reprennent le chemin de l’école, il serait difficile de croire que les établissements accepteront de recevoir encore des milliers de nouveaux bacheliers sans garantie préalable des autorités.
BIRAHIME SECK DEMANDE LE CONTRÔLE DES FONDATIONS DES PREMIÈRES DAMES
L’origine des fonds des Premières Dames crée des suspicions chez les organisations qui s’activent dans la bonne gouvernance et la transparence.
Le coordonnateur du Forum Civil, section sénégalaise de Transparency International, attire l’attention des autorités sur la nécessité de contrôler les financements des Fondations des Premières Dames ainsi que toutes les organisations à but non lucratif. D’après Birahime Seck, les Fondations des dames des chefs d’Etat restent des sources potentielles de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. C’est pourquoi, il invite les autorités à faire exercer le contrôle de leurs fonds par la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) et le procureur de la République.
L’origine des fonds des Premières Dames crée des suspicions chez les organisations qui s’activent dans la bonne gouvernance et la transparence. D’ailleurs, le Coordonnateur du Forum Civil, section sénégalaise de Transparency International tire la sonnette d’alarme ET attire l’attention des autorités sur la nécessité de contrôler la provenance des financements des fondations des épouses des chefs d’Etat qui brassent des milliards. Car dans un tweet, Birahime Seck souligne que «les fondations des Premières Dames restent des sources potentielles de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme».
Le tweet de M. Seck a suscité de vives réactions sur la toile parce que certains pensent qu’il est exagéré de parler de financement de terrorisme. Mais le Coordonnateur du Forum Civil réplique en précisant qu’il ne s’agit pas de son appellation, mais plutôt de la loi sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et de lutte contre le financement du terrorisme. En plus, il précise qu’il ne cible pas la Fondation Servir le Sénégal de Marième Faye Sall. «Je veux attirer l’attention sur le fait qu’il y a un besoin de contrôler les financements des fondations et d’une manière générale de toutes les organisations à but non lucratif. Il s’agit d’une alerte pour qu’on soit plus sérieux dans le travail de contrôle des fonds de ces organisations», affirme Birahime Seck. Il fait allusion aussi bien de la Fondation Servir le Sénégal de Marième Faye que celle d’Elisabeth Diouf «Solidarité Partage» ainsi que de la Fondation Education-Santé de Viviane Wade. «La problématique de leur financement se pose. La fondation Elisabeth Diouf a disparu juste après le départ du Président Abdou Diouf du pouvoir.
Idem pour celle de Viviane Wade après la seconde alternance politique. Est-ce que la Fondation Servir le Sénégal survivra-t-elle au régime du Président Macky Sall ?», s’interroge Birahime Seck. Il considère que la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) et le procureur de la République doivent exercer le contrôle des fonds des organisations assujetties, notamment les fondations, les Ong, les agences de voyage, de gardiennages, les hôtels, les organisations de la société civile etc. «Mais dans l’entendement des experts, dès qu’on parle d’organisations à but non lucratif, ils pensent aux Ong en oubliant les fondations et les partis politiques qui sont aussi des associations et de potentielles sources de blanchiment de capitaux», relève-t-il.
«S’IL N’Y AVAIT PAS DE RISQUES, LE SENEGAL N’ALLAIT PAS FAIRE L’EVALUATION…»
Selon le coordonnateur du Forum Civil, ce n’est pas pour rien que le Sénégal a procédé à l’évaluation des réglementations selon la recommandation 8 du Groupe d’action financière (Gafi). En effet, les Recommandations du GAFI définissent un cadre complet et cohérent de mesures devant être mises en œuvre par les pays afin de lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, ainsi que le financement de la prolifération des armes de destruction massive. «S’il n’y avait pas de risques, le Sénégal n’allait pas faire l’évaluation de ses textes en plus de procéder à l’évaluation mutuelle. D’où l’alerte pour que le contrôle s’effectue sur les fonds que perçoivent les organisations assujetties. En tout cas, tout le reste relève de l’émotion», affirme le coordonnateur du Forum Civil.
PAPE SAGNA MBAYE SORT DU BOIS
Les attaques et autres écris contre le président de l’Assemblée nationale, non moins Secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès (Afp), Moustapha Niasse, ne sont pas du goût de Pape Sagna Mbaye, membre du Bureau politique des «Progressistes».
Les attaques et autres écris contre le président de l’Assemblée nationale, non moins Secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès (Afp), Moustapha Niasse, ne sont pas du goût de Pape Sagna Mbaye, membre du Bureau politique des «Progressistes». Dans un communiqué rendu public hier, mardi 20 août, M. Mbaye a dénoncé des tentatives «désespérées d’infléchir le destin» de son mentor «hors de portée», à son avis.
L’Alliance des forces de progrès (Afp) ne décolère pas contre les sorties et autres écris qui touchent le patron de cette formation politique, à savoir le Secrétaire général du parti, Moustapha Niasse. Cette fois-ci, c’est le responsable «Progressiste» et ancien amire de la ville de Pikine, Pape Sagna Mbaye qui est sorti de sa réserve pour exprimer son mécontentement suite à des publications qui seraient, à son avis, «des tentatives désespérées d’infléchir le destin d’un homme forgé par Notre Créateur, à travers une vie de combats, nimbée de foi et de générosité, profil que même ses adversaires les plus résolus ont reconnu et célébré, comme les Sénégalais qui partagent avec lui les valeurs éternelles qui fondent notre «commun vouloir de vie commune», c’est-à-dire la Nation». Dans la note rendue publique hier, mardi 20 août, ce membre du Bureau politique de l’Afp s’interroge sur les motivations des auteurs de ses «attaques».
Comme réponse, il estimera que «la haine, la jalousie, l’envie et la méchanceté sont non seulement de mauvaises conseillères, mais elles étouffent celles et ceux qui les portent, les empêchent d’avancer, de réaliser leurs folles ambitions et finissent par les écraser».
Toutefois, il pense que «le résultat lamentable est plutôt assimilable à l’effet d’un coup d’épée dans l’eau», car le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse serait «une cible permanente hors de portée», selon lui. Il n’a pas manqué de relever certains manquements ou «omissions» dans les écrits, dont notamment «les valeurs de Moustapha Niasse», «son combat frontal contre les dérives du régime de Wade pendant onze années», ou encore «les compétences exceptionnelles d’un homme d’une envergure historique indéniable, reconnu et célébré dans le monde entier, qu’il s’agisse d’Organisations internationales, inter-gouvernementales ou d’Organisations non gouvernementales»
QUAND WADE MANŒUVRAIT À VISAGE DÉCOUVERT
En mettant en pole position Karim Wade et ses proches au détriment de certains ténors du Parti démocratique Sénégalais, l’ancien président Me Abdoulaye Wade, dans sa décision de remanier le Secrétariat national du Pds, reste constant dans sa démarche
De la nomination de son fils comme «ministre du Ciel et de la Terre» en 2009, à la réorganisation récente opérée dans le parti, en passant par le fameux poste de Vice-président élu sur la base d’un ticket, sans oublier la candidature forcée à la présidentielle dernière de Karim Wade, les manœuvres de «Wade père» pour hisser son fils (Karim) étaient flagrantes.
Qui, parmi les observateurs avertis ou même les ténors du Parti démocratique sénégalais (Pds), peut dire qu’il n’a pas senti venir le coup, relativement à ce qui se passe présentement au Pds, à savoir la «dévolution monarchique» du parti ? Ce ne seront certainement pas les «Frondeurs» au sein du Pds, à savoir Babacar Gaye, Me El Hadj Amadou Sall et/ou autres Oumar Sarr qui prépareraient une rébellion interne, suite au remaniement opéré par le «Pape du Sopi» sur le Secrétariat national du parti.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’ancien président Me Abdoulaye Wade, Secrétaire général national du Pds ne s’est jamais caché dans ses manœuvres pour hisser son fils Karim au plus haut sommet de l’Etat, mais aussi au fauteuil qu’il a occupé depuis la création du Pds, en 1974. Son refus catégorique de participer à la présidentielle de 2019, parce que la candidature de son fils avait été rejetée par le Conseil constitutionnel en est l’une des preuves palpables.
Que dire de son «obstination» à maintenir la candidature de celui-ci, non inscrit sur les listes électorales, ou encore de la liquidation politique de tous ceux qui ont «osé» réclamer une candidature alternative à celle de son fils ? Me Madické Niang n’oubliera pas de sitôt la déception connue lors de la présidentielle dernière, lui qui comptait sur le soutien de ses camarades du Pds. Il faudrait, par ailleurs, rappeler que les agissements pour positionner son fils ne datent pas d’aujourd’hui. Déjà, en 2009, il a réussi à placer «Wade fils» aux plus hautes fonctions de l’Etat, avec la nomination de ce dernier à un poste de superministre coiffant les secteurs économiques-clés du pays.
Pour sa première entrée dans le gouvernement, Karim Wade s’est vu élever au rang de ministre d’Etat en charge de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures, jusqu’en 2012. Il sera ainsi surnommé le «ministre du Ciel et de la Terre», pour son omnipotence, et «Monsieur 15%» pour les commissions dont il était soupçonné de percevoir sur des contrats publics. Mais, il manquait la recette institutionnelle de cette succession… quasi monarchique.
La trouvaille de «Wade père» fût alors de faire voter par l’Assemblée nationale, un projet de réforme constitutionnelle pour faire d’une pierre deux coups: à savoir se faire réélire avec «le quart bloquant» notamment les 25% des suffrages valablement exprimés, suffisant pour passer dès le premier tour, mais aussi instaurer le poste de Vice-président, susceptible de faciliter le passage du relais à «Wade fils», selon des analystes et autres politiques. Ce sera sans compter avec le peuple qui s’est opposé à ce projet «hautement controversé».
A noter que, des années plus tôt, de 2000 à 2004, Karim Wade était juste Conseiller de son père de président et se chargeait des dossiers plutôt techniques. Ce n’est qu’en juin 2004, qu’il franchit les étapes pour se voir confier la présidence de l’Agence nationale de l’Organisation de la conférence islamique (Anoci), avec pour mission de préparer et d’organiser le onzième sommet de l’Oci devant réunir, en 2008 à Dakar, les responsables de 57 pays musulmans.
Dans sa volonté de prendre ses distances à l’égard de la France et des États-Unis, le président Wade chargera son fils d’attirer les investisseurs arabes. Autant d’actes posés par Wade, parmi tant d’autres, au vu et au su de tout le monde, pour mieux positionner son fils. Ce qui fait que les actes posés récemment ne semblent surprendre personne, ou du moins les observateurs avertis.
Par Malick Rokhy BA
MAME ALY KONTE, UNE VIE DE SACERDOCE POUR L’ENVIRONNEMENT
Ce brillant géographe devenu journaliste a, dans les colonnes du journal privé Sud Quotidien, animé avec une vision pointue des chroniques sur le cadre de vie et le développement durable, plaçant l’être humain au centre des enjeux.
Notre confrère Mame Aly Konté, décédé dimanche 3 août à Mbour, a été pendant près d’un quart de siècle une référence dans la presse sénégalaise spécialisée en environnement et en sciences. Ce brillant géographe devenu journaliste a, dans les colonnes du journal privé Sud Quotidien, animé avec une vision pointue des chroniques sur le cadre de vie et le développement durable, plaçant l’être humain au centre des enjeux.
«Le médecin m’a dit de ne plus travailler avec la même intensité. La prochaine attaque risque de m’être fatale». C’est en substance les dernières paroles échangées au téléphone, il y a quelque deux mois, avec Mame Aly Konté, emporté par un malaise dans sa ville natale de Mbour à la suite d’ennuis de santé récurrents, selon son entourage. MAK, son appellation coutumière en référence à ses initiales, appartient à la génération de journalistes ayant intégré dans le milieu des années 90, la rédaction de Sud Quotidien, édité par le groupe de presse Sud Communication.
Avant d’embrasser le métier de journaliste, il a fait à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) de brillantes études en géographie, selon des témoignages de diplômés de ce département. Servi par une vaste culture générale, MAK a rapidement acquis les techniques de collecte et de traitement de l’information, au contact de grosses pointures du journalisme sénégalais et africain au sein du groupe Sud Communication. Il a plus tard certifié ses connaissances au contact d’autres cercles, scientifiques notamment, au gré de rencontres sur les plans national et international, comme journaliste ou comme consultant. Ayant fait avec lui, dans le milieu des années 90, nos premiers pas dans le journalisme, le directeur de la rédaction de Sud Quotidien d’alors, Sidy Gaye, a orienté la nouvelle cohorte en fonction des formations de base et de l’intérêt manifesté par les uns et les autres dans la couverture de l’actualité.
Ainsi, Mame Aly Konté a été, dès le départ, chargé des questions liées à l’environnement et au cadre de vie. Malick Diagne, en plus de l’actualité politique, s’est vu confier les sujets liés à la décentralisation et aux collectivités locales. Le Malien Oumar Kouressy a été désigné pour s’occuper de la santé et Bassirou Sow pour suivre l’actualité syndicale. Moi-même, en plus de mes tâches de reporter au service Economie, sous la direction de Bocar Niang, j’ai été chargé d’animer une rubrique hebdomadaire sur l’histoire du Sénégal et de l’Afrique. “C’est une partie de nous-mêmes qui s’en va. Chacun de nous peut présenter ses condoléances à l’autre. C’était un gars très correct qui a beaucoup fait pour le pays”: c’est le message laissé lundi par Sidy Gaye sur mon compte WhatsApp. Mame Aly Konté s’est chargé de la couverture des questions environnementales avec une régularité et une rigueur jamais démenties à Sud.
Des journalistes de renom comme Michel Ben Arrous et Moustapha Sène, s’étaient déjà distingués dans la même tâche dans les colonnes de ce journal. Dans leur sillage, il a été auteur de dossiers qui ont contribué à la renommée du journal sur des sujets variés: l’engorgement de Dakar et les nuisances subséquentes, la pollution marine, de la baie de Hann, l’urbanisation, les villes du futur, les pesticides, la raréfaction des terres, le réchauffement climatique, la problématique des ordures ménagères, les maladies de fruits tropicaux comme les mangues, etc…
LA POLYVALENCE AU SERVICE DE L’INFORMATION
MAK n’était pas un fan de la couverture de l’actualité à chaud, préférant plutôt se consacrer ou coordonner la rédaction de grands dossiers pouvant paraître, pendant un à deux jours et sur plusieurs pages. Et maintes choses y passent, avec des sujets à la croisée de la politique, de la géographie, de l’histoire, de l’économie etc… dans une perspective holistique où l’être humain est au centre des problématiques. Il a mené une vie de sacerdoce pour l’information environnementale, au regard des exigences professionnelles et des difficiles conditions de travail à Sud Quotidien et dans la presse sénégalaise de manière générale. MAK était certes spécialisé en environnement mais en réalité, ce féru de sciences était polyvalent.
En réunion de rédaction ou d’autres cadres de discussions formels ou informels, il a souvent fait des incursions en dehors de son champ de couverture habituel, de la politique aux sports, en passant par l’histoire, les faits de société et l’actualité internationale. Il mettait un soin particulier à illustrer ses papiers, avec des images prises par le photographe Tiémokho Coulibaly (paix à son âme), ou des planches faites par les caricaturistes Mbaye Touré ou Samba Nar Cissé. Il lui arrivait d’aller lui-même dans la salle des photographes pour chercher des illustrations à ses papiers, qu’il rédigeait avec des mots trahissant les avatars de son style universitaire, avec parfois des phrases longues, néanmoins compréhensibles.
Cet homme était généreux dans la transmission de ses connaissances. Je l’ai plusieurs fois vu en compagnie de jeunes journalistes, aussi bien de Sud Quotidien que de la radio Sud FM, leur prodiguant des conseils ou des orientations dans la manière d’écrire ou de préparer un reportage. J’ai personnellement plus d’une fois bénéficié de ses conseils. Ce fut le cas un jour quand j’ai rédigé un article sur la substitution par les Pays-Bas de l’approche-projet par l’approche programme dans la gestion des problèmes d’environnement et de risques de pertes de financement. Il a mis un soin particulier à relire mon texte, l’améliorant sensiblement et, en connaisseur du sujet, m’a suggéré de le compléter avec d’autres éléments. Ces différentes qualités professionnelles lui ont permis d’intégrer des cercles internationaux l’ayant mené au journalisme scientifique. Quand, au début des années 2000, la Direction de Sud a décidé de confier de nouvelles responsabilités éditoriales à des jeunes de la rédaction, avec la nomination de Mme Saphie Ly Sow comme directrice exécutive et rédactrice en chef du journal, Mame Aly Konté a occupé une place importante dans le nouveau dispositif.
LA BONNE HUMEUR PERSONNIFIEE
Cet homme élancé, de teint clair, reconnaissable par sa calvitie et à vrai dire élégant, a toujours soigné sa mise. Il ne passait pas inaperçu dans la rédaction de Sud où beaucoup de confrères, à commencer par votre serviteur, ne prêtaient pas beaucoup d’attention à leur port vestimentaire. Il avait aussi un don rare de ne jamais s’énerver, même pendant les moments d’extrême tension. Son caractère affable et sa constante bonne humeur lui ont fait traverser cette époque, souvent difficile, sans jamais perdre le sang-froid. Personnellement, en dix ans de collaboration, je ne l’ai jamais vu en colère. Il prenait avec beaucoup d’élégance les remarques sur ses écrits. Il avait une apparence de frimeur mais en réalité, c’est parce qu’il était enjoué. Il aimait s’exhiber, non pour étaler son pedigree et ravaler les autres, mais pour détendre l’atmosphère et faire rire.
Avec un sens de la répartie et des formules puisées dans la culture populaire, dans un ouolof châtié, lui le Mandingue d’origine. “Na Kéba”, grand-frère en mandingue, une de ses appellations que nous avons adoptée à la suite de Bakary Domingo Mané (BDM), un de ses proches, a toujours pris nos plaisanteries avec humour et respect. Un jour, alors qu’en sa présence, je taquinais Bakary Domingo Mané sur “la révérence” avec laquelle ce dernier le saluait chaque fois qu’il le voyait, il en rit beaucoup avant de me faire remarquer : “Tu n’es pas comme Bakary. Lui c’est un initié” de l’aire culturelle mandingue ou l’usage, par signe de respect, est de ne pas appeler les aînés d’une manière crue.
C’est cet homme qui nous a quittés dimanche, à Mbour, sur la Petite-Côte sénégalaise, lieu d’implantation d’une importante communauté socé à laquelle appartenait MAK, membre d’une famille originaire de Casamance. «Je tiens beaucoup à la paix en Casamance parce que c’est ma région d’origine», m’a-t-il confié un jour. Que c’est triste de devoir parler de lui au passé. C’est d’autant plus déchirant qu’à Dakar, ville cruelle, on meurt sans s’être revus, pour reprendre ma consœur et amie Coumba Sylla. “Na kéba” quitte ce bas-monde, pour l’au-delà où il va retrouver des collègues de la même rédaction ou du même groupe de presse qu’il a côtoyés régulièrement pendant plusieurs années: Madior Fall, Mame Olla Faye, Thiémokho Coulibaly, Abdou Fall, Alain Sané, Chérif Elvalide Sèye, sans oublier les chauffeurs Amath Bâ et Mbaye Niang. Ces membres de la grande famille de Sud nous ont devancé dans l’autre monde, destin commun et inéluctable de nous tous. Notre consolation, en croyant, reste nos prières pour le repos de leurs âmes, en attendant de les rejoindre.
A Mame Aly Konté, qui repose depuis lundi à Mbour, et tous les autres, que la terre leur soit légère.