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22 juillet 2025
LES RESULTANTES DES ECHECS AUX EXAMENS
Les taux de réussite aux examens nationaux très décevants au regard des objectifs fixés et des moyens investis, ne sont-ils pas la résultante d’une inefficacité du système éducatif sénégalais ?
Les taux de réussite aux examens nationaux très décevants au regard des objectifs fixés et des moyens investis, ne sont-ils pas la résultante d’une inefficacité du système éducatif sénégalais ? Le taux de redoublement, d’abandon et celui d’achèvement dans les différents cycles d’enseignement, constituent des agrégats explicatifs, in fine, des mauvais résultats des évaluations nationales.
Dans une politique de rentabilité des investissements dans le système éducatif, l’école publique sénégalaise présente, à contrario, un visage hideux : 57,30% pour le Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee) et 51,71% pour le Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) et enfin le Baccalauréat enregistre un taux de réussite de 37,07%. A côté de l’instabilité quasi chronique, il va de soi qu’en partie, l’inefficacité du système a fortement impacté la qualité des enseignements-apprentissages. En atteste ces mauvais résultats des trois évaluations certificatives 2019. Alors que l’école n’a pas connu de perturbations pouvant gruger les 1331 heures retenues dans le décret 2018-1815 relatif aux trimestres et à la durée des congés et vacances dans les établissements scolaires pour l’année 2018/2019, la tendance alarmante des taux d’échec se confirme année après année.
En l’absence de grèves, les résultats décevants paraissent surprenants. Et, pourtant, l’enchainement des échecs est la résultante des déterminants de l’échec scolaire. En consultant de plus près les rapports annuels sur la situation de l’éducation (Rnse), la communauté éducative ne peut pas avoir mieux que ces taux de réussite très loin d’une offre éducative de qualité. Les statistiques ressorties des documents rédigés par la direction de la Planification et de la Réforme de l’Education (DPRE), confortent la thèse d’une école à l’agonie.
Dans le Rnse de 2016, il a été mentionné que le système éducatif demeure marqué par le taux encore élevé des abandons (9,8%) à l’élémentaire. Sur 100 enfants scolarisés en 2016, les statistiques montrent qu’environ 3,9 redoublent et 9,8% sont sortis du système. Pendant que le taux d’achèvement au niveau de l’élémentaire s’établit à 59,9%, contre 59,3% en 2015. Au niveau du moyen, le rapport indique un taux de redoublement de 22,6% en 2015. S’agissant du taux d’abandon, il s’établit à 11,5% à la même année. Dans le détail, on remarque que la déperdition est, souligne le rapport, plus importante en classe de troisième, où le taux de redoublement est de 25,7% tandis que celui d’abandon est de 18,4%. Ils dépassent sensiblement les valeurs nationales.
Dans le secondaire général, le taux de redoublement global est de 23,6% à la fin de l’année scolaire 2014-2015. Le rapport national de l’année 2018 sur la Situation de l’Education (Rnse), indique que le taux de redoublement se situait à 3,68%, alors que l’abandon était de 10,61% au niveau national. Le taux d’achèvement à l’Elémentaire connaît une évolution, passant de 59,3% en 2015 à 59,80% en 2018. Les taux de déperdition élevés peuvent s’expliquer par l’existence d’écoles à cycle incomplet, les entrées tardives, la pauvreté des ménages et les mariages précoces, lit-on dans le rapport de 2016.
Ainsi, les mauvais résultats au Cfee, Bfem et Bac découlent des contreperformances scolaires enregistrées depuis quelques années, dans les classes intermédiaires. Au niveau de l’élémentaire, le système a des difficultés à trouver la bonne formule pour l’atteinte de seuils de performance significatifs dans les disciplines clé que sont la lecture et les mathématiques. Tout comme il a été mentionné que l’environnement des apprentissages, l’encyclopédisme du programme sénégalais et l’orientation et de guidance scolaire constituent des maillons faibles du système. In fine, les résultats scolaires, de l’élémentaire au moyen secondaire, n’arrivent pas à dépasser la barre de 60%, loin des objectifs fixés dans le programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence (Paquet).
443 BLESSES ET 43 MORTS RÉPERTORIES AU COURS DE CETTE ANNEE
Face à la recrudescence des accidents de la route, le gouverneur de la région de Fatick a convoqué hier, mercredi 21 août 2019, une réunion d’urgence pour situer les responsabilités et trouver des solutions immédiates par rapport à ce fléau.
Face à la recrudescence des accidents de la route, le gouverneur de la région de Fatick a convoqué hier, mercredi 21 août 2019, une réunion d’urgence pour situer les responsabilités et trouver des solutions immédiates par rapport à ce fléau. cette rencontre a permis d’élaborer et d’adopter un plan d’action sur toute l’étendue du périmètre régional. a cet effet, il est prévu la mise en place de clubs de sécurité dans tous les établissements scolaires de la région.
Ces derniers jours, la route a beaucoup fait parler d’elle. De nombreux accidents particulièrement meurtriers se sont produits dans la région de Fatick. En effet, rien que sur l’axe Ndiosmone-Ouyal Sandé, il a été répertorié de janvier 2019 à maintenant 443 blessés dont 165 cas graves et 43 pertes en vies humaines. Un bilan macabre. Une situation particulièrement alarmante, aux yeux du le gouverneur de la région de Fatick, Seynabou Guèye, qui a convoqué d’urgence le Comité régional de circulation. La rencontre a permis de situer les responsabilités et de préconiser des mesures afin de réduire considérablement les risques d’accident, à défaut de les éliminer totalement. Revenant sur l’état des lieux, le chef de l’exécutif régional indique que par rapport aux statistiques de l’année dernier, le bilan de l’année en cours est très préoccupant.
«D’après les statistiques fournies par la Gendarmerie, il y a eu 443 blessés dont 165 cas graves. Le nombre de morts dénombré est de 43». Ce qui, Mme Seynabou Guèye, interpelle les autorités de la région. D’où la nécessité d’inviter l’ensemble des acteurs à une réflexion approfondie sur les causes et solutions de ce fléau et de situer les responsabilités. Il est apparu, selon le Gouverneur, que le facteur humain occupe une place essentielle dans cette situation. «On peut incriminer les véhicules, incriminer les infrastructure, mais pour le cas de Fatick, c’est le facteur humain qui a été déterminant».
Au terme des interventions des différents acteurs, il est clairement apparu que la mesure la plus urgente est l’installation de ralentisseurs surtout au niveau des zones accidentogènes. Cependant, les représentants de l’Ageroute estiment qu’un ralentisseur peut être source de problème pour l’Etat au niveau de l’axe proposé. «Cet axe se trouve sur le corridor Dakar-Bamako et on ne peut pas y installer de ralentisseurs sans autorisation», a soutenu le représentant de l’Ageroute dans la zone centre. Ralentisseurs ou pas, poursuit-il, les accidents continueront de se produire s’il n’y a pas de discipline sur les routes. «Il est vrai qu’on est sur le corridor Dakar Bamako, et parfois il y a des exigences qui se posent. Toutefois, nous verrons, compte tenu de la spécificité, comment travailler pour trouver un juste équilibre à cette question, même si pour moi la vie humaine n’a pas de prix», a lancé le chef de l’exécutif régional de Fatick. Pour Mme Guèye, «il va falloir retravailler sur le comportement humain parce que l’essentiel des accidents découle de l’indiscipline et de l’insouciance de l’homme». Elle renseigne dans le même sillage qu’il est prévu en collaboration avec les préfets et les sous-préfets de dégager un plan d’action dans chaque localité en fonction des réalités et de le faire adopter.
L’autre disposition prise par le Comité régional de circulation est l’implication de la cibleélèves dans la lutte contre les accidents. A cet effet, il sera à l’installation de clubs de Sécurité civile dans les établissements scolaires. «Les responsables des transports terrestres travailleront en étroite collaboration avec l’Inspection d’Académie et les IEF afin que le parcours écolier et familier soit pris en compte dans la lutte contre les accidents. Il s’agira de travailler à ce que les élèves comprennent un tant soit peu quelques notions de sécurité routière. En jouant sur cette frange de la population, on pourra aussi anticiper sur l’avenir», rassure Seynabou Guèye qui ajoute que les talibés seront aussi inclus dans le processus.
Les débats ont aussi porté sur l’absence de panneaux de signalisation et d’aires de stationnement. Les participants ont aussi déploré les surcharges, les routes défectueuses qui, selon eux, sont à l’origine de beaucoup d’accidents.
PAR Fatou NDIAYE
LES ÉTATS-UNIS AU-DELÀ DES STÉRÉOTYPES
Aux USA, la propreté et l’ordre sont une réalité. En plus d’être balayés, les rues sont nettoyées avec de l’eau chaque matin. Contrairement à chez nous où, même si les autorités à travers l’UCG s’active, l’indiscipline des populations annihilent tous les
La vie aux Etats-Unis est différente de la réalité sénégalaise. Au moment où nos villes croulent sous le poids des ordures et de l’indiscipline, un désordre que le chef de l’Etat, Macky Sall, promoteur d’un «Sénégal propre», un Sénégal «zéro déchets» ou «zéro bidonvilles» ne veut plus voir, les villes américaines s’illustrent de par leur propreté et l’ordre qui y règnent. La ponctualité et la rigueur sont aussi des valeurs encrées dans la culture américaine. Par contre, les Etats-Unis, c’est aussi un pays avec ses tares. L’errance dans les rues de personnes âgées en est un exemple.
Mon histoire avec les Etats-Unis a commencé dans la journée du 12 juin 2019, quand je me suis présentée dans une agence à côté l’ambassade du pays de l’Oncle Sam pour le remplissage d’un formulaire pour l’obtention d’un visa. Le fait d’avoir un visa pour les Etats-Unis semble être une …«prouesse» pour nombre de candidats au voyage. En effet, au retour de l’ambassade, après le dépôt de la demande de visa dument remplie, le requérant est la cible de plusieurs questions venant des nombreux autres demandeurs dans le hall de l’agence, en attente de disposer de formulaires de visa à remplir. En cas d’octroi, c’est un héros temporaire qu’on découvre. Entre explications et conseils, il devient une star momentanément, tant envié par ses pairs à la quête du visa. Les attentes pour avoir un rendez-vous, les multiples questions qui font peur aux candidats au voyage américain, n’auront été qu’un mirage. Simple et facile fût mon entretien. Peut-être que c’est grâce à ce privilège d’être une journaliste «invitée du Département d’Etat», comme rappelé par un agent du consulat.
LA PONCTUALITÉ, L’ABNÉGATION AU TRAVAIL, DES VALEURS AMÉRICAINES
Ainsi donc, après les démarches administratives pas trop compliquées, le voyage à la capitale américaine, Washington, a débuté dans la soirée du 13 juillet 2019. C’est dans la journée du 14 juillet, après une longue escale à Paris, la France, que l’on foulera le sol de Washington. Premier constat: le contact avec la culture américaine est marqué par la ponctualité. Ceux préposés à l’accueil des journalistes qui prennent part à la tournée organisée par le Département d’Etat sont arrivés à l’heure indiquée dans le programme. Il en sera ainsi tout le temps qu’aura duré notre séjour américain. L’expérience américaine, c’est aussi cette liberté des populations allant jusqu’à se mouvoir nues dans la rue, à cause de la chaleur. Une chose impossible au Sénégal, même en cas de forte canicule. L’abnégation au travail est une valeur américaine et c’est constaté dans tous les rendez-vous avec nos interlocuteurs.
MANGER «GRAND ET SALE» EST AUSSI AMÉRICAIN
En Amérique, c’est comme si toute la vie se passe en dehors des maisons. Il est très fréquent aussi de voir des restaurants envahis par une foule, à l’heure du déjeuner. Les Américains mangent «grand et salé». Ce sont de gros sandwichs souvent accompagnés de pots de boissons bien remplis qui sont vendus à l’heure du déjeuner. Aussi visiter un musée dans la capitale américaine n’est pas chose difficile. L’entrée est totalement gratuite dans certains musées. Pour d’autres, l’accès est certes restreint, à des niveaux, mais reste possible sans bourse délier. Pour le visiteur venu du Sénégal que j’étais, l’errance dans les rues n’existe pas aux Etats-Unis. C’est du moins l’idée que je me faisais de ce géant, la première économie du monde. Ce qui fait que c’est avec de multiples interrogations, sur les causes de la pauvreté des mendiants, qu’on décline les nombreuses interpellations des sans-abris à la quête de «petits» dollars.
AUSTIN, UNE VILLE EN MOUVEMENT
Le séjour américain, c’est également les souvenirs d’Austin, la capitale du Texas. Comme à Washington, il est très fréquent d’y voir des personnes en errance. Souvent, ce sont des gens d’un âge avancé. Ils se réfugient, quelques fois, derrière la musique pour échapper à la solitude, entamant la représentation que l’on se fait du pays le plus développé du monde. Austin, c’est une ville attachée à la musique. Il y existe de nombreuses boites de nuit, très fréquentées du reste et des boutiques destinées à la vente de produits dont se servent les artistes. L’université de Texas qui s’y trouve attire, à cause de sa structure. C’est une belle bâtisse, avec un style des beaux-arts. La capitale de l’Etat du Texas est une ville en mouvement. C’est une cité d’affaire. La ville est en pleine croissance.
LA DOUCEUR ET L’ATTRACTION DE SAN DIEDO, EN CALIFORNIE
San Diego, une ville située sur la côte pacifique, dans l’Etat de la Californie, est la dernière étape de la tournée américaine. A 20 minutes seulement de la frontière mexicaine, la ville attire de par sa beauté. Ses plages, sans aucune trace d’eau sale et polluée, sont très fréquentées. Le temps y est doux. Il ne fait pas très chaud, comme c’était le cas dans les villes visitées précédemment. Des maisons perchées sur le haut des montagnes et entourées d’un paysage verdoyant donnent à la ville tout un charme. Son parc de Balboa est une attraction touristique. Aux Usa, la propreté et l’ordre sont une réalité. San Diego n’y échappe pas. En plus d’être balayés, les rues sont nettoyées avec de l’eau chaque matin. Contrairement à chez nous où, même si les autorités à travers l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG) s’active, suivant les moyens mis à sa disposition, à enlever les ordures, l’ensablement des routes, avenues, boulevards et autres rues et ruelles bitumées de quartiers et l’indiscipline des populations annihilent tous les efforts. Pourvu que le programme «Sénégal propre», prônant un Sénégal «zéro déchets» avec l’institution annoncée, sur l'étendue du territoire national, tous les samedis, d’une Journée nationale de propreté, et le programme «zéro bidonvilles» réussissent. Au grand bonheur des Sénégalais qui doivent aussi changer de comportement pour s’approprier la dynamique enclenchée.
AMINATA ASSOME DIATTA ACCUSEE DE MANŒUVRES POUR LE MAINTIEN D’ALY MBOUP
Le Collège des délégués de la Chambre de commerce d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad) exige, sans délai, la mise en retraite du Secrétaire général Aly Mboup, qui a atteint la limite d’âge
Le Collège des délégués de la Chambre de commerce d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad) exige, sans délai, la mise en retraite du Secrétaire général Aly Mboup, qui a atteint la limite d’âge. Face à la presse hier, mercredi 21 août, Abdou Aziz Sabaly et ses collègues accusent le ministre du Commerce, Aminata Assome Diatta, de «manœuvrer» pour maintenir M. Mboup à son poste.
Le Collège des délégués de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad) dénonce avec la dernière énergie «les manœuvres laxistes et complaisantes» visant à maintenir Aly Mboup, âgé de 64 ans révolus, à son poste de Secrétaire général de cette chambre consulaire. «Des manœuvres contre la légalité venant du ministre du Commerce et des Pme, Aminata Assome Diatta, de quelques organisations syndicales du patronat et de certains membres du bureau de la Chambre de commerce cherchent à ramener Aly Mboup à son poste de Secrétaire général qu’il aurait dû quitter depuis le 31 décembre 2015. Depuis lors, des agitations sont notées ici et là», a déploré Abdou Aziz Sabaly, membre du Collège des délégués de la Chambre de commerce de Dakar.
Selon lui, certains membres du bureau, appuyés par des organisations de syndicats patronaux, mettent la pression sur le président de la Chambre de commerce de Dakar, Daouda Thiam, allant jusqu’à simuler un putsch contre lui. «Ces élus, pour certains pas élus, sont parvenus, de connivence avec des fonctionnaires du ministère du Commerce, à faire signer au ministre Aminata Asome Diatta une lettre demandant au président (de la Cciad) de réintégrer le retraité Aly Mboup à son poste. Requête qu’a rejetée le président Thiam, qui a indiqué, en réponse à la ministre du Commerce, que la mise à la retraite de M. Mboup est définitive, parce que conforme à la réglementation en vigueur. Il ne saurait, par conséquent, déroger aux dispositions réglementaires sur le droit du travail», a expliqué M. Sabaly.
Dans la foulée, il ajoute que M. Mboup a pris la lettre de la ministre, estampillée confidentielle, l’a envoyée aux banques et fait bloquer leurs comptes pour les empêcher de toucher leurs salaires et de payer les fournisseurs. Le Collège des délégués demande ainsi au président de la République, Macky Sall, d’inviter le ministre du Commerce, Aminata Assome Diatta, à faire respecter les dispositions législatives et réglementaires que le pays a librement adoptées, en matière de droit du travail. «Nous sommes outrés par le comportement suspect de certaines autorités du ministère du Commerce qui savent bien que, depuis 15 ans qu’il occupe le poste, le sieur n’a jamais été nommé, ni confirmé au poste de Secrétaire général, conformément aux dispositions organisant le fonctionnement des Chambres de commerce du Sénégal», se désole-t-il. Par ailleurs, il informe qu’une sommation servie par un huissier a été transmise à Aly Mboup pour vider les lieux dans les 48 heures. Passé ce délai, prévient-il, toutes les dispositions légales seront prises pour l’empêcher d’accéder à son bureau à la Cciad.
" MATERIELLEMENT ET TECHNIQUEMENT, LE PARRAINAGE EST IMPOSSIBLE POUR LES LOCALES "
La Société civile, à travers l’Ong 3D, a présenté hier un recueil de contribution citoyenne qui aborde entre autres le parrainage électoral, le financement des partis politiques et la rationalisation des formations politiques.
La Société civile, à travers l’Ong 3D, a présenté hier un recueil de contribution citoyenne qui aborde entre autres le parrainage électoral, le financement des partis politiques et la rationalisation des formations politiques. Occasion saisie par Ngouda Mboup, enseignant-chercheur à l’Ucad, pour soutenir que l’application du parrainage est impossible lors des prochaines élections locales.
Le parrainage lors des élections locales va poser problème. Acteurs politiques et membres de la société civile trouvent que son application serait catastrophique pour ces élections. C’est pour trouver une solution à cet obstacle que la société civile à travers l’Ong 3D a organisé hier une séance de recueil pour apporter une contribution au dialogue politique. A cette occasion, l’enseignant-chercheur en droit public Ngouda Mboup a fait une présentation sur les réformes sur le parrainage. D’ores et déjà, il estime que matériellement et techniquement, le parrainage à l’état actuel est impossible pour les élections locales parce que celles-ci sont très complexes et multiformes. «On n’élit pas une personne, mais des élus territoriaux. Nous avons 557 communes avec 45 départements.
Dans toutes ces collectivités, on doit faire des parrainages. Et au-delà, on doit faire des contrôles dans toutes ces localités, cela risque d’être un contrôle fastidieux», souligne l’enseignant. C’est la raison pour laquelle, il est préconisé de faire le un toilettage des textes, de revenir à la réforme. Autrement dit, «permettre à ce que le législateur puisse mettre des dispositions nouvelles et avoir un parrainage moins lourd pour qu’il ne devienne pas un bouchon, mais au delà de cela préserver la dignité du scrutin».
Pour Ngouda Mboup, il faut revoir le taux applicable au niveau des collectivités locales. «Cela permettrait d’avoir des élections locales bien disputées et de préserver le critère démocratique. Il faut même revoir le taux applicable au niveau des collectivités locales parce qu’il est très faible : entre 0,5 et 1%. Si on a une commune de 10.000 habitants, on aura besoin de 100 parrains et cela est très facile. En une journée, on peut collecter le nombre de parrains requis. C’est impératif de revoir les lois, sinon c’est impossible de l’appliquer», tranche l’enseignant-chercheur. Pour ce qui est des recomman dations, Ngouda Mboup préconise la mise en place d’une Commission nationale de contrôle des parrainages. «Le contrôle des parrainages est le travail d’une commission, mais pas le travail des juridictions. Soit on confie le contrôle des parrainages à la Cena en renforçant ses prérogatives, soit on prend une autre option novatrice qui est la création d’une Commission nationale de vérification et de contrôle des parrainages ; ce qui permettra de remédier à une anomalie de la loi qui est de doubler le contentieux des parrainages». D’entrée, le secrétaire exécutif de l’Ong 3D Moundiaye Cisse a tenu à présenter ce recueil comme une contribution de la société civile au dialogue politique. «Nous sommes présents et nous devons apporter une contribution dénudée de toute connotation partisane. Dans le dialogue politique, nous avons des acteurs politiques avec des intérêts différents. En tant qu’acteurs de la société civile, nous avons estimé que nous devons pouvoir faire des propositions qui ne mettent en avant que l’intérêt des électeurs», souligne M.Cissé qui estime cependant que des propositions sur le parrainage et le financement des partis politiques ont été faites. Le BULLETIN UNiQUE FERa écONOMiSeR PLUS De 5 MiLLIARDS FCFA
«Nous avons réfléchi sur le mode d’élection des maires et des exécutifs territoriaux de façon générale. D’autant que cela a été un combat de la société civile pour que les maires soient élus au suffrage universel direct. Nous avons également réfléchi sur le bulletin unique en montrant que s’il est appliqué pour des élections avec plus de 5 candidats, on pourra faire des économies de plus de 5 milliards Fcfa», révèle Moundiaye Cissé. Pour ce qui est du parrainage, indique le leader de l’Ong 3D, il sera impossible de l‘appliquer lors des prochaines élections locales. «Il faut forcément procéder à des réformes, parce qu’au niveau national, nous avons constaté que le parrainage concernait que 27 candidats à la candidature, ensuite on est arrivé à 5 candidats. Et pourtant, c’était problématique pour le Conseil constitutionnel qui est bien outillé. L’appliquer lors des locales où on peut se retrouver avec plus de 2.000 listes, ce serait catastrophique», alerte Moundiaye Cissé. A défaut de mettre les moyens qu’il faut, ajoute-t-il, parrainage doit être abandonné aux élections locales. «Il faut mettre en place une plateforme digitale qui permettra de gérer les dépôts des candidatures sans pour autant qu’il y ait bousculade, et de revoir les champs à vérifier. Ensuite, il faut mettre en place une Commission en dehors du Conseil Constitutionnel qui secharge de façon permanente à suivre le processus de parrainage de sorte que même demain pour la présidentielle, le Conseil Constitutionnel ne soit pas à la fois juge et partie», indique Moundiaye Cissé.
«LES FRONDEURS N’ONT PAS LE CHARISME ET L’ETOFFE QU’IL FAUT POUR CREER UN PARTI POLITIQUE VIABLE»
Selon Jean Charles Biagui, Les frondeurs au sein du Pds, suite au remaniement opéré par Me Abdoulaye Wade, au niveau du Secrétariat national, n’auraient aucune chance de faire revenir le ”Pape du Sopi“ sur sa décision
Les frondeurs au sein du Parti démocratique sénégalais (Pds), suite au remaniement opéré par le Secrétaire général national, Me Abdoulaye Wade, au niveau du Secrétariat national, n’auraient aucune chance de faire revenir le ”Pape du Sopi“ sur sa décision. C’est tout au plus la conviction de l’Enseignant chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, Jean Charles Biagui qui estime, par ailleurs, que les «Rebelles», à savoir Babacar Gaye, Me El Hadj Amadou Sall ou encore Oumar Sarr, etc. «n’ont pas le charisme et l’étoffe qu’il faut pour créer un parti politique viable». Qui plus est, M. Biagui pense que le Pds «est habitué à ce scenario» et que leur sortie ne changerait pas grand-chose.
Quelles sont les chances pour Oumar Sarr, Babacar Gaye, Me El Hadj Amadou Sall, etc. de parvenir à faire reculer Abdoulaye Wade et son fils dans leur volonté de remettre le parti entre les mains de “Wade fils“ ?
Abdoulaye Wade ne nous a pas habitués à revenir sur ses décisions. Il est resté constant dans sa volonté de baliser le terrain à Karim Wade, pour le contrôle du Pds. Il est aussi conscient du fait que certains de ses partisans les plus en vue attendent l’opportunité d’une transhumance vers le camp présidentiel. De ce fait, les récentes nominations de Wade sont aussi la manifestation d’un doute quant à la loyauté de certaines personnalités du Pds que je n’ai pas besoin de citer. En tout état de cause, même si Abdoulaye Wade semble manifester une volonté de discuter avec les révoltés, je ne suis pas sûr qu’il change fondamentalement de stratégie. Il souhaite confier le parti à son fils et ses proches, vaille-que-vaille, et il entend, par ailleurs, pousser à leur dernier retranchement des personnalités dont il doute de la loyauté et qui ne diraient pas non à un appel du pied du pouvoir.
Ne pensez-vous pas, qu’à l’image des remous qu’on a connu dans les autres partis, par exemple à l’Afp, au Ps, et à la Ld, il serait plus sage pour Oumar Sarr et sa bande de quitter le parti pour former une autre formation?
Ce qui est remarquable dans les partis politiques au Sénégal, c’est que rarement les antagonismes résultent de divergences quant aux valeurs, aux idées, aux principes. Le plus souvent, il s’agit d’oppositions dont l’enjeu concerne le contrôle du pouvoir interne. Aussi longtemps que des acteurs au sein des partis politiques participent au contrôle du pouvoir interne, ils ne contestent pas la nature oligarchique de leur association, sa centralisation. Ils ne parlent pas de manque de démocratie interne. En revanche, dès qu’ils sont victimes de l’autoritarisme, de l’ostracisme, leurs discours changent. Comment dès lors est-il possible d’avoir un système démocratique lorsque les partis politiques dans leurs structurations et leurs dynamiques ne sont pas démocratiques? Il est impossible d’avoir des partis politiques antidémocratiques et espérer que ceux qui dirigent l’État et qui sont issus de ces partis possèdent une culture démocratique. Pour revenir au cas du Pds et de ses frondeurs, je ne sais pas s’il serait sage pour eux de créer un parti qui n’aurait, de mon point de vue, aucune substance. Ceux qui contestent les décisions de Wade ne sont pas des personnalités politiques de premier plan. Même s’ils sont connus, ils n’ont pas le charisme et l’étoffe qu’il faut pour créer un parti politique viable. Mais au Sénégal, cela ne veut rien dire. On créée souvent un parti ou un mouvement politique pour que cela serve de tremplin pour une intégration au sein du pouvoir. Les révoltés du Pds peuvent souhaiter cela.
Quelles seront les conséquences pour le Pds si ses pontes qui avaient tenu le parti, depuis la perte du pouvoir en 2012 jusqu’aujourd’hui, étaient chassés de ce parti?
Objectivement, je ne vois pas la nouvelle dynamique politique qui inciterait Omar Sarr et ses compagnons à quitter le Pds. C’est vrai qu’ils sont victimes de la personnalisation et de la patrimonialisation de ce parti politique. Mais, il n’y a rien de nouveau dans cette situation. Le Pds tout comme d’ailleurs l’écrasante majorité des partis politiques sénégalais sont fortement centralisés autour de la personnalité du chef. Ce qui est sûr, c’est que les frondeurs du Pds critiquent le système qui les a faits. Leurs positionnements respectifs au sein de cette formation politique n’est pas forcément le fruit d’un militantisme récompensé. Ils relèvent plutôt de la volonté du chef charismatique et de leur loyauté vis-à-vis de lui. Les hommes politiques sénégalais doivent être conséquents avec eux-mêmes. Ils ne peuvent pas accepter la monopolisation du pouvoir dans leur parti politique lorsqu’ils en bénéficient en termes de sièges et de positionnement et dénoncer cette perspective anti-démocratique lorsqu’ils ne sont plus en odeur de sainteté avec leur leader. Ce n’est pas cohérent d’accepter la désignation de Karim Wade comme candidat du parti à la dernière élection présidentielle et toutes les stratégies visant à faire de lui la personnalité phare du parti après son père et venir maintenant contester le renouvellement du bureau politique sous prétexte qu’il serait favorable à Wade fils. L’image du Pds est très liée à son chef charismatique. Il est d’ailleurs très peu contesté par les membres du parti. C’est surtout Karim Wade, son fils qui fait l’objet de contestations émanant surtout de l’élite du parti. Je ne suis donc pas sûr que le Pds change considérablement même si certains s’en vont. Le parti est habitué à ce scenario depuis bien longtemps. Les scissions, frondes, trahisons font partie de l’histoire de cette formation politique. Si le Pds a survécu aux départs de Fara Ndiaye, Sérigne Diop, Jean Paul Dias, Idrissa Seck, etc. il pourra certainement survivre à d’autres départs. C’est plutôt l’idée d’un Pds sans Wade qui mérite une réflexion du fait notamment de la forte centralisation du parti autour de sa personne.
LA SOCIETE CIVILE MONTRE LA VOIE AUX POLITIQUES
En effet, alors que les acteurs politiques sont en pleines discussions, la société civile, en collaboration avec l’Ong 3D et Osiwa a procédé hier, mercredi 21 août, à la présentation d’un Recueil portant sa contribution sur le processus électoral
Le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce) a procédé hier, mercredi 21 août, à la présentation du Recueil de contributions de la société civile sénégalaise sur le processus électoral. Edicté en collaboration avec l’Ong 3D et Osiwa, ce document pose un diagnostic sans complaisance et projete des pistes de solution sur divers thèmes dont, entre autres, le parrainage électoral, le mode d’élection des futurs maires, le financement des partis politiques, la gestion électorale et le bulletin unique.
L e Collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce) presse le pas aux acteurs politiques engagés dans les discussions en cours au niveau de la Commission cellulaire chargée de conduire les travaux de concertation sur le processus électoral. En effet, alors que les acteurs politiques sont en pleines discussions au niveau de cette commission, pilotée par le général Mamadou Niang, le Collectif des organisations de la société civile pour les élections, en collaboration avec l’Ong 3D et Osiwa a procédé hier, mercredi 21 août, à la présentation d’un Recueil portant contribution de la société civile sénégalaise sur le processus électoral. Tenue dans un hôtel de la capitale, la cérémonie de présentation de ce document de 75 pages a eu lieu en présence des représentants de l’administration électorale (Direction générales des élections) de la Commission électorale nationale autonome (Cena), du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) et plusieurs acteurs politiques notamment ceux du groupe de la majorité, de l’opposition et du pôle des non-alignés. Les thèmes abordés sont, entre autres, le parrainage électoral, le mode d’élection des futurs maires, le financement des partis politiques, la gestion électorale et le bulletin unique. Prenant la parole, Moundiaye Cisse, Directeur exécutif de l’Ong 3D a indiqué, au sujet de l’objectif de ce recueil, qu’il vise à lutter contre les «postures opportunistes» de certains acteurs politiques qui, selon lui, «changent de position sur la matière électorale au grès de leur positionnement politique». Expliquant ainsi que ce recueil repose sur le dépouillement des textes et la pratique des acteurs politiques, il souligne que ce travail va permettre, entre autres, de préciser la portée pratique des modalités d’application du parrainage aux élections locales et ultérieures, la réforme du mode d’élection des exécutifs locaux ou encore la réglementation du système partisan.
ELECTION DES MAIRES AU SUFFRAGE UNIVERSEL DIRECT : Moundiaye Cissé dévoile les pistes de solution
Alors que la question fait actuellement objet de débat tant au niveau de l’opinion publique qu’au niveau de la Commission cellulaire chargée de conduire les travaux de concertation sur le processus électoral, la société civile sénégalaise a livré hier, mercredi 21 août, sa recette de proposition dans son Recueil de contributions citoyennes sur le processus électoral. Ainsi, on peut noter deux pistes de solution pour l’élection des maires de communes et trois pour celui de la ville. Chargé d’introduire ce thème de l’élection de maires au suffrage universel direct, Moundiaye Cissé, Directeur exécutif de l’Ong 3D, a expliqué que la première option consisterait à élire le maire au suffrage universel direct sur la base d’un scrutin de liste complète, sans panachage ni vote préférentiel. Ainsi, le candidat occupant le premier rang de la liste majoritaire, dont la photo sera imprimée sur chaque bulletin de vote et ayant obtenu le plus de suffrages valablement exprimés, est directement élu maire. Ensuite, le Conseil municipal se chargera d’élire, en son sein, les adjoints au maire au suffrage universel indirect. Et, en cas de vacance du pouvoir, la suppléance est assurée par le premier des adjoints au maire, jusqu’à la prochaine élection du nouveau maire au suffrage universel indirect dans les 03 mois suivant la constatation de cette vacance. En ce qui concerne la deuxième option, le Directeur exécutif de l’Ong 3D souligne qu’il s’agit de l’élection simultanée du maire et de ses adjoints au suffrage universel direct, au scrutin de liste complète sans panachage ni vote préférentiel. A ce niveau également, en cas de vacance du pouvoir, le premier adjoint au maire devient de facto maire et chaque adjoint remontant d’un rang. Pour ce qui est de l’élection du maire de la ville, la première option proposée par la société civile dans son Recueil de contributions citoyennes rendu public hier, est quasiment identique à celle de l’élection du maire de commune. En effet, comme pour l’élection du maire de la commune, il est proposé que celui de la ville soit élu au suffrage universel direct sur la base d’un scrutin de liste complète sans panachage ni vote préférentiel.
Ainsi, le candidat occupant le premier rang de la liste proportionnel, dont la photo sera imprimée sur chaque bulletin de vote et ayant obtenu le plus de suffrages valablement exprimés, est directement élu maire de la ville. Ensuite, le Conseil municipal se chargera d’élire, en son sein, les adjoints au maire au suffrage universel indirect, sur la base de liste paritaire bloquée. Et en cas de vacance du pouvoir, la suppléance est assurée par le premier adjoint au maire, jusqu’à la prochaine élection du nouveau maire au suffrage universel indirect dans les 03 mois suivant la constatation de cette vacance. Pour ce qui est des adjoints au maire, le Directeur exécutif de l’Ong 3D explique que leur postes seront attribués selon le système de la proportionnelle, avec application du quotient municipal déterminé en divisant le nombre de suffrages valablement exprimés par le nombre de postes d’adjoints au maire dans chaque commune. S’agissant de la troisième option proposée par la société civile, elle préconise l’élection du maire de la ville par un collège composé des conseillers provenant des communes constitutives à la majorité des 3/5 des membres composant ce collège. Et, pour ce qui est des adjoints au maire de la ville, la société civile recommande également qu’ils soient élus au sein du Conseil municipal de la ville, sur la base de liste paritaire selon le même mode. Par ailleurs, toujours dans ses recommandations, la société civile a également prôné l’interdiction de cumule de mandats de maire et de ministre de la République.
UN BULLETIN UNIQUE POUR LES PROCHAINES LOCALES : Les recommandations de Valdiodio Ndiaye
Invité à faire la communication sur l’usage du bulletin unique lors des prochaines échéances électorales, Valdiodio Ndiaye a commencé par se désoler du fait que les tenants actuels du pouvoir soient devenus, aujourd’hui, après leur accession au pouvoir, les plus grands pourfendeurs de ce système. Alors que, rappelle-t-il, ils étaient, en 2012, ses plus fervent partisans. Poursuivant son propos, il a alors fortement recommandé l’expérimentation de ce bulletin lors des prochaines élections municipales et départementale. En effet, rappelant que le premier consensus en vue de l’application du bulletin unique remonte à la Commission technique chargée de la revue du Code électorale (Ctrce) de 2011, sous l’égide du Comité de veille, Valdiodio Ndiaye a indiqué, au sujet des conditions de son application aux prochaines élections (législatives, Hcct et locales) que cela pourrait être effectif lorsque le nombre de listes de candidats est supérieur à dix (10). S’agissant de la présidentielle, il a recommandé l’application systématique lorsque le nombre de candidats est supérieur à cinq (05). Poursuivant son propos, toujours au sujet des recommandations, Valdiodio Ndiaye, convoquant toujours le consensus de 2011, a non seulement préconisé le tirage au sort pour déterminer la position des candidats ou listes des candidats sur le bulletin unique, mais aussi, la sécurisation de ce bulletin à travers un modèle sécurisé et lisible dont le format sera déterminé en fonction du nombre de candidats et de listes des candidats en lice.
PARRAINAGE LORS DES PROCHAINES LOCALES : Le Pr Ngouda Mboup balise la voie
Premier thème au menu des échanges lors de cette rencontre, le parrainage citoyen a été introduit par l’enseignant chercheur en Droit public à l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, Mouhamadou Ngouda Mboup. Dans sa communication, l’enseignant chercheur en droit public à l’Ucad a terminé son intervention par une forte recommandation en vue du maintien de ce système à tous les types d’élections, y compris les prochaines locales. Auparavant, Mouhamadou Ngouda Mboup a commencé par lister un certain nombre de difficultés notées lors de la première mise en application du parrainage intégral lors de la dernière élection présidentielle. Parmi celles-ci, on peut citer, entre autres, l’absence de modélisation du support de collecte des signatures, l’incohérence entre la fiche papier et le format numérique, la technique d’assèchement qui consiste, dit-il, à demander à ses soutiens, plus de parrainages que nécessaire, de sorte que le vivier des signatures potentiels soit asséché pour les autres candidats. Ainsi, pour une meilleure application du parrainage citoyen, notamment lors des prochaines locales, le professeur Ngouda Mboup a formulé quelques recommandations en vue de la résolution de ces difficultés notées lors de la dernière élection présidentielle. Il s’agit de la proposition de réformer le cadre juridique et fonctionnel du parrainage citoyen, la revue à la hausse du taux de parrainage exigé dans les collectivités territoriales et l’autorisation de l’électeur à parrainer au plus deux (02) listes de candidatures. Il y aussi la création d’une plateforme centralisée de réception pour la collecte et la transmission de signatures en temps réel, l’unification du control des signatures à travers la création d’une Commission nationale de contrôle et de vérification des parrainages (Cncvp) avec des organes décentralisés au niveau de tous les départements dotés de pouvoirs et de moyens technologiques adéquats.
REPORTAGE DE MADELEINE DIALLO ET IDIATOU DIALLO
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LE COMMISSAIRE SANGARE DOIT RÉPONDRE DE SES ACTES
EXCLUSIF SENEPLUS - Des Sénégalais se prononcent sur l'affaire opposant le désormais ex-commissaire du commissariat des Parcelles Assainies au Docteur Cheikhouna Gueye
Madeleine Diallo et Idiatou Diallo de SENEPLUS |
Publication 22/08/2019
Des sénégalais se sont prononcés sur l'affaire opposant le désormais ex-commissaire du commissariat des Parcelles Assainies Bara Sangharé et le Docteur Cheikhouna Gueye. Déplorant l'attitude de l'homme de la loi, ils plaident pour que ce dernier soit sanctionné, mais soutiennent que la radiation n'est pas la seule solution.
LES RECOMMANDATIONS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE SUR LES ÉLECTIONS EN UNE
Dakar, 22 août (APS) – Les recommandations de la société civile sur le processus électoral sont largement commentées par les quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Le Témoin met en exergue les ‘’fortes recommandations’’ de la société civile. Le collectif des organisations de la société civile pour les élections a rendu public, mercredi, un recueil de contributions citoyennes axé sur différents points : le parrainage électoral, le bulletin unique, le mode d’élection des exécutifs territoriaux, la modernisation du système partisan et la gestion électorale.
Parmi ces recommandations figurent l’introduction du bulletin unique, le financement des partis politiques, l’adoption d’un code des partis politiques et d’une charte de la gouvernance des partis, la création d’un ministère des élections, l’élection aux suffrages universels des maires et des présidents de conseils départementaux, la révision du processus des parrainages en perspective des prochaines élections locales, etc.
Sur le même sujet, Le Quotidien affiche en Une : ‘’L’ordonnance de la société civile’’, et Sud Quotidien : ‘’La société civile montre la voie aux partis politiques’’.
En politique toujours, L’As note que ‘’la crise s’intensifie’’ au Parti démocratique sénégalais (PDS). ‘’Aïdara Sylla échoue sa médiation entre Abdoulaye Wade et Oumar Sarr’’, Selon le journal, qui ajoute que le maire de Dagana et d’autres responsables du parti tiennent un point de presse, vendredi.
Le dernier réaménagement opéré au PDS par son Secrétaire général national Abdoulaye Wade suscite des grincements de dents. De nombreux responsables ont dénoncé cette nouvelle configuration qui fait la part belle à des figures proches de Karim Wade, qui occupe le poste de Secrétaire général-adjoint chargé de l’Organisation, de la modernisation et de l’élaboration des stratégies politiques.
Source A met en exergue cette scène ‘’surréaliste’’ sur l’Autoroute entre l’échangeur du Pont de Hann et l’entrée des Maristes, ‘’l’assaut lancé par une bande lourdement armée contre les usagers de cet axe, les dépouillant de tous leurs biens’’.
’’Munis de machettes, de couteaux, ils ont pris en embuscade les usagers de l’axe Pont de Hann-entrée des Maristes, entre 20h et 21h, ouvraient les portières des véhicules et emportaient tout sur leur passage’’, selon le journal.
Enquête va ‘’en profondeur’’ sur ‘’le sort des corps non identifiés’’.
’’Les cadavres inconnus, ce sont le plus souvent des malades mentaux, des accidentés admis vivants ou après leur décès au niveau des hôpitaux par le biais des sapeurs-pompiers. Parfois évacués avec leurs pièces d’identité, parfois sans, ils sont déclarés +inconnus+ par les responsables des morgues, si aucun membre de leurs familles ne s’est présenté durant tout le temps légal de la conservation des restes mortels’’, explique le journal.
’’Passé ce délai, une procédure juridique est lancée pour les fins d’inhumation’’, ajoute la publication.
Dans le journal, le président de l’association pour la solidarité et la perfection (ASP), Mouhamed Guèye déclare : ‘’Nous avons inhumé 800 corps inconnus, de 2012 à nos jours’’.
Libération revient sur le ‘’scandale’’ autour d’un trafic de la nationalité sénégalaise et annonce l’ouverture d’une information judiciaire pour ‘’association de malfaiteurs, contrefaçon des sceaux de l’Etat, faux et usage de faux en écriture publiques authentiques, usage de faux commis sur des documents administratifs, corruption, obtention indue de documents administratifs, tentative d’obtention indue de documents administratifs et blanchiment de capitaux’’.
MODE A
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COMMENT S'HABILLER APRÈS LA PLUIE ?
EXCLUSIF SENEPLUS - Notre animatrice, Fatou Bintou Dionne a rencontré quelques dakarois afin de comprendre les motivations vestimentaires de chacun en cette période d'hivernage où toute la capitale ou presque patauge dans les eaux
Fatou Bintou Dionne et Youssouf Ba |
Publication 22/08/2019
Après la pluie, le beau temps. Mais à Dakar, les populations pateaugent souvent dans les eaux pluviales. C'est le cas aujourd'hui pour les citoyens qui ont été obligé d'adopter un nouveau accoutrement pour aller au travail. Comment s'habiller à Dakar après la pluie ? Notre animatrice vedette, Fatou Bintou Dionne, est allée à la rencontre des dakarois pour comprendre leur choix vestimentaire en cette période d'hivernage.
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