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21 juillet 2025
Jean-Michel SECK
DAKAR, UNE POUBELLE POUR TOUS ?
La propreté commence en soi, la propreté commence sur soi, la propreté c’est d’abord et surtout l’amour de soi, le respect de soi, le respect de son environnement, le respect de l’autre, de l’environnement qui nous constitue
Dakar est une presqu’île mais tous les géologues savent que Dakar, comme Gorée, était autrefois une île…Osons une hypothèse scientifique : Dakar redeviendra une île dans les ères futures car les siècles seront dépassés…
Les îles comme les presqu’îles sont des œuvres de beauté pure que nul déchet, quelle que soit leur forme, gazeuse, liquide ou solide ne saurait recouvrir indéfiniment ! Il était une fois Dakar, il était une fois une ville propre qui brillait au soleil…
‘’Le soleil riait dans ma case et mes femmes étaient belles et souples…’
’ (David Mandessi Diop) J’ai quitté la Sicap Fann Hock avant ma naissance – en 1955- et lorsque je revenais, étant jeune, dans ce quartier adossé à la mer – un ancien quartier de pêcheurs Lébous – un panneau métallique, planté à l’entrée de la Sicap Fann Hock, attirait toujours mon attention ; on pouvait lire sur ce panneau : ‘’ Cette cité est la vôtre, soyez aimables de la tenir propre’’…
J’ai retrouvé ce panneau métallique à l’entrée de la Sicap Baobabs - j’avais appris à lire dans le syllabaire à l’école St Pierre - exactement le même panneau qui se trouvait à la Sicap Fann Hock…
C’était un message fort et élégant adressé aux résidents des Sicap Fann Hock et Baobabs. Ces deux panneaux ont disparu, et ces deux quartiers, Baobabs et Fann Hock, comme tant d’autres, Liberté, Dieuppeul, Karack, Amitié, ne ressemblent plus - loin s’en faut - aux quartiers où j’ai grandi et beaucoup joué au foot pendant les vacances scolaires. Des Jeux Olympiques étaient aussi organisés par nos aînés (Attab Coly, Benga Lémou) aussi étonnant que cela puisse paraître, avec pratiquement toutes les disciplines olympiques ; ma pratique de l’athlétisme a des origines lointaines et je ne suis pas le seul dans ce cas-là…
Où commence la propreté ? La propreté commence en soi, la propreté commence sur soi, la propreté c’est d’abord et surtout l’amour de soi, le respect de soi, le respect de son environnement, le respect de l’autre, de l’environnement qui nous constitue, l’environnement qui nous prolonge…
La propreté doit être partout : dans nos bureaux, dans nos voitures, dans nos maisons, sur nos terrasses – lorsqu’elles existent – dans nos hôpitaux, sur nos trottoirs, dans nos immeubles, dans nos écoles, dans nos universités, dans nos instituts, dans nos habitats de toute nature, dans nos cuisines aussi…
Nous avons proposé, mes amis et moi de l’Association ‘’les Amis du baobab’’ – le LAB- au Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop, de prendre en charge, symboliquement, la gestion des baobabs de cette université avec les étudiants, les membres du corps professoral, les travailleurs, pour les recenser, dans un premier temps, et les protéger dans un deuxième temps avec le concours, toujours actif, de la Direction des Eaux et Forêts. Nous visions un objectif : réconcilier l’Université Cheikh Anta Diop avec ses nombreux baobabs qui appartiennent à notre ‘’patrimoine végétal’’ ; créer des espaces de détente identiques à celui que Monsieur le Ministre Abdoulaye Diouf Sarr a su créer lorsqu’il était Directeur du Coud autour du ‘’baobab du savoir’’ qui fait face à la Direction du Coud et qui demeure, à nos yeux, le modèle à dupliquer autour de nos baobabs séculaires dans la ville de Dakar, entre autres villes du Sénégal.
Le Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop n’a pas encore accédé à notre demande citoyenne et nous sommes toujours dans l’attente de sa réponse à notre correspondance. J’ai grandi entre les Sicap Baobab et Liberté et je me souviens avec tous mes amis d’enfance que les rues de nos quartiers étaient nettoyées tôt le matin par des hommes courageux qui accomplissaient leurs tâches avec une rare conscience et que nous respections ; leur travail était contrôlé tous les matins par un inspecteur – originaire des Iles du Cap Vert - qui sillonnait, à une heure précise, les rues du quartier en vélomoteur avec sa casquette bien fixée sur sa tête ; il était également très respecté.
La collecte des déchets était organisée et nous avons encore en mémoire tous les points de collecte de nos quartiers ; nous les connaissions sur les bouts des doigts comme nos leçons que nous apprenions à l’école pour réussir dans la vie. Je suis arrivé à l’âge de quinze ans dans une ville européenne – Bonn – dont la propreté et la discipline – le respect des feux tricolores par les piétons et les automobilistes – m’avaient séduit et impressionné et je me souviens toujours des rues propres de Bonn, à proximité de l’Université de Bonn où étudia le grand philosophe et économiste du 19ème siècle, le grand penseur, Karl Marx, dont les thèses sont toujours actuelles. Je me souviens aussi de la très grande propreté de Niederbachem près de Bad Godesberg en Allemagne où je résidais avec mon oncle, diplomate sénégalais à Bonn, l’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire, Charles Delgado Freire. J’ai compris très tôt, après avoir côtoyé la propreté dans les quartiers de la banlieue dakaroise où j’habitais et après avoir découvert les grandes villes européennes, Bonn, Paris, Bruxelles mais encore et surtout Cologne et Düsseldorf, que la propreté était aussi une affaire d’éducation, de civisme, d’organisation et de moyens…
J’ai lu, ce matin même, une contribution très riche d’un géographe environnementaliste sénégalais dans un quotidien de la place qui rappelait tous les Codes qui existent au Sénégal : Code de l’Hygiène, Code de l’Urbanisme, Code de l’Environnement, Code de l’Assainissement, Code de l’Eau, Code de la Construction, etc. Les hommes existent dans notre pays pour ‘’appliquer les textes et les règlements’’ et pourtant le constat est là : nos villes ont un problème sérieux avec l’ordre et la propreté…
Nos villes sont belles dans leur configuration géographique et leur structuration urbaine initiale : Dakar, Rufisque, Mbour, Thiès, Kaolack, Tambacounda, Ziguinchor et pourtant elles ne brillent plus comme autrefois et elles croulent, dans leurs artères vives, sous les immondices et autres déchets…
Mes amis du ‘’Kilomètre 18’’ savent que nous appliquions à l’époque, dans l’entreprise que nous servions ensemble, le standard ‘’d’ordre et de propreté’’ et que la propreté et la bonne tenue des bureaux de l’entreprise était notée…
‘’Que faire ?’’ pour citer le titre d’un ouvrage célèbre de Vladimir Illitch Oulianov…(Lénine) J’ai proposé aux responsables de la Commune Fann, Point E ,Amitié - ma commune de naissance et de résidence - de rendre la Rue 59 piétonne un dimanche par mois – pour commencer- et de la livrer aux artistes du quartier de Fann Hock – ils sont nombreux – afin qu’ils viennent y exposer leurs œuvres et rencontrer les visiteurs et autres touristes de passage dans notre beau pays ; ainsi la Rue 59 sera prise en charge et ‘’remise aux normes’’ de propreté et elle sera enfin désencombrée ; elle pourra servir de modèle et ‘’petit à petit l’oiseau fera son nid’’ (Hock d’où le quartier tire son nom est, semble-t-il, le nom d’un oiseau…) L’UGC (Unité de Coordination de la Gestion des Déchets Solides) accomplit au quotidien sa mission, dans la ville de Dakar, mais sa mission est difficile ; je les vois travailler ‘’sans gants et sans masques’’ en restant exposés aux risques divers et je salue le courage de ces travailleurs comme je saluais autrefois celui des travailleurs des Sicap Baobabs et Liberté…
Je salue toujours les travailleurs avec respect et considération. Les jardins – les petits poumons verts - ont presque tous disparus de nos quartiers ; certains ont été conservés et réhabilités ; tous les jardins devraient être réhabilités et entretenus car il s’agit bien d’espaces où enfants et adultes peuvent trouver à s’exprimer, en toute liberté, en respectant celle des autres. Dakar : une poubelle pour tous ?
La question est à facettes multiples comme celle que posait autrefois le fameux Sphinx qui se trouvait à l’entrée de la ville de Thèbes. Choisissons ensemble la facette qui réponde idéalement à notre préoccupation : il faut ‘’multiplier les poubelles’’ dans les quartiers, dans un premier temps, et alors le premier pas vers le ‘’zéro déchet’’ sera accompli…
Je prends l’engagement citoyen de me rendre dans les écoles des ‘’sept quartiers’’ de ma commune, la Commune Fann/Point E/Amitié dirigée par Monsieur le Maire Palla Samb, et de participer, aux côtés de l’équipe municipale, à la sensibilisation des élèves des classes du CM2 aux questions relatives à la propreté, à l’hygiène et d’échanger avec eux sans jamais négliger ou sous-estimer le travail réalisé par les instituteurs et institutrices, cette race d’hommes et de femmes que je respecte au plus haut point, ces ‘’faiseurs de destin’’…
Mon histoire, réelle, peut être racontée sur le même ton mais avec des mots différents par tous ceux et celles qui ont vécu et grandi dans les Sicap d’autrefois, toutes les Sicap… "Tout un homme, fait de tous les hommes et qui les vaut tous et que vaut n'importe qui…" : osons citer le grand philosophe existentialiste français, Jean-Paul Sartre. Toutes les villes ne se ressemblent pas : Dakar, notre capitale, est une belle ville de l’Afrique de l’Ouest…
LES POPULATIONS PROMETTENT L’ENFER AUX VOLEURS
L’impunité ou la légèreté des sanctions, surtout les peines dites de complaisance souvent infligées aux voleurs de bétail font révolter les populations du village de Keur Ndiangue (environs 9 Kms au Sud de Latmingué) et l’ensemble des autres collectivités
Ces populations qui célébraient jeudi dernier la seconde édition de la cérémonie dite «Dirril Chîn», sorte de slogan et scènes en simulation pour dissuader le phénomène du vol de bétail au sein de leur collectivité, avaient même émis l’idée de faire justice elles-mêmes pour rompre définitivement avec ce phénomène qui leur causent d’énormes difficultés pour redresser leurs économies et élever le nombre de ruminants nécessaires à la communauté afin de faire face à certains évènements socioreligieux comme la fête de la Tabaski.
Des projets d’intérêt communautaire certes, mais qui sont peu réalisables à cause du laxisme dont elles accusent les autorités en charge de la sécurité dans la région d’avoir souvent fait montre à chaque fois qu’il se crée un incident du genre dans leur village. Les voleurs même identifiés ne sont pas du tout inquiétés.
Pourtant dans ce genre de villages où tout le monde se connait, il est difficile de faire passer ce genre d’acte anti-communautaire sans pour autant être connu. Aussi pour des raisons inconnues, des présumés voleurs refusent en toute quiétude de déférer à la convocation des services de sécurité. S’il arrive dès fois qu’un voleur est interpellé, il est très rare qu’il fasse l’objet d’une poursuite au tribunal, quelque soit la nature de l’infraction commise. Si par hasard elle subit une quelconque condamnation, la peine qu’on lui inflige n’est pas parfois sévère et le condamné finit par retourner à la case de départ les jours, semaines, voire les mois qui suivent son interpellation.
Visiblement à Keur Ndiangue, cette situation provoque une vague de frustrations, de rancœurs, mais surtout des stratégies de vengeance contre ce qui est appelé le «banditisme local». Mais également une situation qui est présentement portée par le mouvement «Aarr Sunu Momeel», aujourd’hui coordonné par Bassirou Bâ alias «Toucouleur Rû Baye». Mais qui prône au juste le renforcement du système de sécurité des populations en fonction des normes et règlements en vigueur. Ce mouvement interpelle en effet le président Macky Sall afin qu’il favorise une nouvelle révision plus répressive du phénomène de vol de bétail et invite les populations à poursuivre leur combat jusqu’à obtenir gain de cause.
LES LIONNES SCELLENT LEURS RETROUVAILLES AVEC LES D-TIGERS
L’équipe du Sénégal s’est hissée en finale de la 24e Afrobasket féminin en remportant à l’arrachée la demi-finale qui l’a opposé ce vendredi 16 août, au Mozambique : 60 -57
Dans cette partie âprement disputée de bout en bout, les Lionnes sont revenues de loin pour s’imposer sur le fil (60-57). Elles scellent ainsi leurs retrouvailles avec le Nigeria, tombeur du Mali dans l’autre demi-finale et détenteur du trophée continental.
L ‘équipe du Sénégal a payé au prix fort sa qualification à la finale de la 24ème édition de l’Afrobasket féminin. Les Lionnes se sont littéralement arrachées pour remporter la demi-finale qui les ont opposé à l’équipe de Mozambique. Un duel qui a failli les filer entre les doigts après avoir couru le plus clair de temps derrière la marque. Les Mozambicains ont en effet pris d’entrée les sénégalaises au collet dés l’entame de match. Après un court chassé croisé, les Mozambicaines n’ont pas tardé à exercer leur domination. Elles profitent des pertes de balles et de l’ascendance dans leur jeu intérieur à l’image de Lela Dongue (18 points 9 pts) dans le premier quart-temps, pour mener la course en tête à la fin du premier quart temps assez disputé (8- 18). En retard à l’allumage, le Sénégal bafouille au fil du match son basket et marque vite le pas au scoring (8-26. 8e). Les tirs manqués, les pertes de balles sont rédhibitoires et traduit une certaine crispation qui profite grassement aux partenaires du pivot Léla Dongué (11-30. 7) Les «Lionnes» rejoignent les vestiaires avec un handicap de 16 points (19-35). Alarmant !
Acculées, les protégées de Cheikh Sarr montent leur défense, coupent les couloirs de passe et mettent la pression sur leurs adversaires. Devant la faillite du secteur intérieur, le Sénégal trouve quelques vertus offensives avec son leader, Astou Traoré qui sonne la révolte. Le Pivot Maïmouna Diarra et Mame Marie Sy, rappelées sur le banc, sont suppléés par Fatou Diagne. Le pivot des Lionnes trouve ses sensations sous la raquette et permet au Sénégal de grignoter des points, de réduire l’écart (28 à 42. 5e) et de revenir à 7 points (33-42.7e). Les Lionnes reprennent vite la main et réussi grâce à l’adresse de Coumba Sarr et d’Astou Traoré. Ce qui permet aux Sénégalaise de virer à la fin du troisième avec trois petits points de retard (41-44). De quoi réveiller le chaud public de Dakar Arena de Diamniadio. Les Lionnes tiennent le bon bout et attaquent le dernier quart temps, pied au plancher.
«LA FOLLE REMONTADA»
Le banc sénégalais apporte sa pierre avec Lala Wane dont les deux points redonnent un bol d’air frais à l’équipe sénégalaise. Astou Traoré prend le match à son compte et sonne le sursaut. Elle remet les pendules à l’heure et porte le score à (48-48. 4e). Dans le mano à mano qui s’installe lors des cinq dernières minutes, le Sénégal est sur le bon tempo. La pression change de camp. Dans ses ultimes échanges, la virevoltante meneuse Bintou Diémé a la main chaude et plante un précieux tir primé à 1 min 55 du coup de gong final (58-55). Avant que Astou Traoré ne clôt la marque sur un panier inscrit au buzzer (60- 57). Une folle «remontada» qui propulse le Sénégal à la finale de la 24e édition de l’Afrobasket. Les Lionnes scellent du coup leurs retrouvailles avec les D-Tigress du Nigeria qui ont tenu leur rang en dominant les Aigles du Mali sur le score de 79-58 lors de la première demi-finale de l’Afrobasket féminin. Ezzine Kalu (19 pts Meilleure marqueuse et Evelyn Akhator (12pts) ont été les bourreaux des Maliennes. Cette finale sera en effet le remake de la finale de l’édition 2017 au bout de laquelle, le Sénégal d’Astou Traoré, Mame Diodio Diouf, Aya Traoré et autre Coumba Sarr «Toch» s’était incliné sur la marque de 48-65. Les joueuses de Cheikh Sarr auront donc une revanche à prendre contre les Nigérianes. Mais aussi de prolonger leur record en accrochant un douzième trophée continental.
LA BASKETTEUSE NDEYE SENE VICTIME D’UN MALAISE
Joueuse de l’équipe féminine du Basket sénégalais, Ndéye Sène s’est effondrée à la fin du match hier, vendredi contre Mozambique, informent des sources dignes de foi. Elle serait victime d’une crise cardiaque, alors que d’autres parlent d’un simple malaise. Ce qui est clair c’est qu’au moment où nous mettions sous presse, elle avait été évacuée à l’hôpital. Le stress et la pression dans ce match, lui auraient fait piquer une crise.
REACTIONS... REACTIONS...
CHEIKH SARR COACH DES LIONNES : «Nous avons sorti la grosse artillerie»
«Le Mozambique est une équipe qui sait très bien jouer au basket. On nous a complètement dominé dans la raquette et aux rebonds. Mais, je pense que l’on est réveillé avec une très belle surprise… Mettre 60 points, alors que l’on a un déficit de 16 points, ce n’était pas évident. Nous avons sorti la grosse artillerie en défense pour vraiment contenir l’équipe de Mozambique qui a d’excellentes arrières. Mais aussi les attaquer avec la balle. Si on allait jouer le lendemain samedi, on allait perdre avec les erreurs que l’on a faites. Emotionnellement, les joueuses vont en revenir difficilement. C’est une grosse alerte pour nous. Il faudra bien rentrer dans les matchs. Aujourd’hui, c’est le cas. C’est le moment où l’on s’y attendait le moins… ….
LE NIGERIA C’EST L’EQUIPE A BATTRE !
Le Nigeria c’est l’équipe à battre. Aujourd’hui, le Mozambique a pris 14 rebonds offensifs, 14 possessions de plus que nous. C’est énorme. Avec le Nigeria si on le fait c’est fini ! On va travailler sur le plan physique, mentalement aussi, faire des évaluations et travailler à l’entraînement demain après le visionnage de leur jeu. Nous avons épuisé tous nos systèmes aujourd’hui. Lors de ce match, j’ai dit aux joueuses que ce n’est pas par la précipitation, c’est progressivement, panier par panier et maintenir la défense très haute. C’st le discours que j’ai tenu à mes joueuses. On fait des erreurs mais on va y arriver. C’est au bout et à la fin que l’on arrivera à gagner le match. Il y a certaines qui étaient pressées et c’est pourquoi j’ai fait beaucoup de changements pour les rappeler à l’ordre et leur dire si on continue comme cela vous allez perdre le match»
LALA WANE AILIERE DES LIONNES : «On va mieux se concentrer et travailler»
«Dans nos têtes, on s’était pas bien préparées. Parce que c’est un match très difficile. Il ne faut jamais sous-estimer les équipes mais plutôt toujours les respecter. Je pense qu’au début, on en a fait un peu les frais. A la mi-temps on a su se réveiller, se concentrer, respecter les consignes, pouvoir défendre très dure, revenir et gagner. Nous sommes confiantes mais d’une manière modérée. On va mieux se concentrer et travailler car le Nigeria est un sacré gabarit. Je pense qu’il faut aller étape par étape. Je suis assez satisfaite de ce que j’ai fait».
«KHALIFA SALL N’A PAS BESOIN D’INTRODUIRE UNE DEMANDE»
Joint par Sud quotidien, le Pr Moussa DIAW souligne que la grâce n'est assujettie à aucune condition précise que pour rebondir en politique, Khalifa Sall a plus besoin d’une amnistie.
Selon le professeur Moussa Diaw, le refus de Khalifa Sall et ses avocats d’adresser au chef de l’Etat une demande de grâce évoqué par certains pour justifier l’absence du nom de l’ancien député-maire de Dakar sur la liste des quatre cent vingt-six (426) personnes, condamnées pour des infractions diverses et incarcérées dans différents établissements pénitentiaires du Sénégal sorties de prison par grâce présidentielle à la veille de la Tabaski est un faux débat. Joint au téléphone par Sud quotidien, l’enseignant chercheur en Science politique à l’Université Gaston Berger de Saint louis soulignant que la grâce n'est assujettie à aucune condition précise que pour rebondir en politique, Khalifa Sall a plus besoin d’une amnistie.
«LA DEMANDE DE GRACE EST UN DEBAT D’ORDRE POLITIQUE»
«La grâce, c’est une donnée institutionnelle, un pouvoir discrétionnaire qui relève du chef de l’Etat qui n'est assujetti à aucune condition. C’est lui qui peut décider de gracier telle ou telle personnalité en fonction des délits. A mon avis, contrairement à lavis de certains, Khalifa Ababacar Sall n’a pas besoin d’introduire une demande. Donc, ce débat agité est d’ordre politique et il n’a pas sa raison d’être d’autant plus qu’au lendemain de sa prestation de serment, le président, luimême avait dit qu’il attend la fin des procédures judiciaires avant de prendre cette décision-là. Maintenant, qu’on est aux termes de ces procédures, je crois que la grâce ne peut venir que du président de la République. Et cela n’est pas du tout conditionné de par une demande. La preuve, vous avez certainement entendu Seydou Guèye, ministre chargé de la communication de la présidence dire clairement que «la grâce est un droit constitutionnel reconnu au chef de l'État qui n'est assujetti à aucune condition mais aussi que le Président n’a pas exigé qu’il y ait une demande».
«POURQUOI MONSIEUR KHALIFA ABABACAR SALL N’A PAS BESOIN DE GRACE»
«Ceux qui agitent donc ce débat essaient juste, à mon avis, d’instrumentaliser cette demande de grâce et je ne pense pas que les avocats de monsieur Khalifa Ababacar Sall ou ses proches vont accepter. Car, en réalité, politiquement, il n’en a pas besoin parce que le faire, c’est un abaissement, c’est reconnaitre la responsabilité de leur client dans cette affaire-là et c’est faire profil bas. Avec la grâce, il pourrait recouvrer la liberté mais cela ne dédouanera pas de son passé judiciaire inscrit dans son casier judicaire. Avec cette situation, il ne pourra pas rebondir en politique, il ne pourra même pas être sur une liste des élections. Ça, c’est des contraintes majeures de la grâce, il peut bénéficier d’une liberté mais politiquement, il ne pourra agir. Car, la grâce ne le dispense pas des contingences judiciaires de sa condamnation».
«L’AMNISTIE, SEULE VOIE POUR LUI DE REBONDIR EN POLITIQUE»
«Ce qui l’enragerait donc, c’est plutôt une amnistie car, avec la grâce, il aurait un casier judiciaire avec cette condamnation. Donc, pour rebondir politiquement, il a plus besoin d’une une amnistie. Et cette dernière dépend de la volonté de la majorité d’apaiser le climat social et politique mais aussi d’un certain nombre de facteurs dont des négociations politiques secrètes qui puissent aboutir à une amnistie. Seulement, la situation politique actuelle très compliquée au niveau de son parti ou ancien parti, si on peut s’exprimer ainsi, n’est pas à arranger les choses pour lui. En effet, avec la guerre de succession qui se prépare au Parti socialiste, je vois mal son retour dans ce parti accepté par tous surtout quand on sait qu’il pourrait être projeté à la tête de cette formation politique. Ensuite, il y’a les échéances électorales à venir avec les élections locales. Je ne pense pas ses adversaires politiques vont lui accorder cette amnistie en cette période de préparation des élections locales au risque de le voir rebondir. Il sera difficile pour lui d’obtenir vite cette amnistie surtout qu’il ne dispose actuellement pas des ressources pour se reconstruire un poids politique important, une coalition solide pour pouvoir justement mener le combats et rebondir et de ne pas perdre sa place au niveau de l’espace politique sénégalais. Il avait certes un maillage au niveau des mairies de la capitale mais depuis qu’il est en prison il y a un net rétrécissement de son entourage et certains de ses partisans ont rejoint la majorité. Cependant, si jamais, il bénéficie d’une amnistie, ce qui m’étonnerait d’ailleurs, il pourrait rebondir très vite».
L’AVENIR POLITIQUE DE KHALIFA SALL S’ASSOMBRIT
En jouant aux «durs», Khalifa Sall et ses camarades, qui ont quasiment perdu toutes les épreuves de force contre le régime en place, réduisent leur chance d’obtenir un jour l’amnistie.
Le refus des partisans de l’ancien maire de la ville de Dakar d’introduire officiellement une demande de grâce présidentielle qui aurait été déjà signé par le président de la République risque de compromettre les chances de celui-ci de se présenter à de futures élections. En jouant aux «durs», Khalifa Sall et ses camarades, qui ont quasiment perdu toutes les épreuves de force contre le régime en place, réduisent leur chance d’obtenir un jour l’amnistie. Ce qui pourrait en être autrement, si toutefois, il commençait à s’investir personnellement dès à présent, hors de la prison, pour les législatives prochaines, même s’il n’est pas éligible.
Le chef de l’Etat, Macky Sall aurait déjà signé la décision d’accorder la grâce présidentielle à l’ancien maire de la ville de Dakar, Khalifa Sall condamné à une peine de 5 ans de prison ferme, 5 millions de FCFA d'amende pour escroquerie sur deniers publics et de 1,830 milliard de FCFA de dommages et intérêts, à payer collectivement avec deux de ses coaccusés. Seulement, ladite décision, assujettie à une demande officielle de grâce de la part de Khalifa Sall et ses avocats a été écartée par les conseils du détenu, qui refusent de solliciter une quelconque grâce présidentielle. Les juristes et autres observateurs peuvent toutefois épiloguer sur l’obligation ou pas pour un détenu de demander officiellement une grâce avant de l’obtenir. Mais, la grande question réside sur les chances pour Khalifa Sall de pouvoir concourir à de futures échéances électorales.
En refusant de solliciter la grâce du chef de l’Etat, Macky Sall, sous prétexte qu’en le faisant, ce serait comme si leur mentor reconnait les faits qui lui sont reprochés, Khalifa Sall et ses camarades semblent jouer aux durs. Le hic dans cette démarche de bras de fer contre les tenants du pouvoir, toutes les épreuves de force qu’ils ont engagé jusqu’ici contre le régime en place se sont soldées par des échecs. De son interpellation à sa condamnation définitive, en passant par la levée de son immunité parlementaire et sa révocation à la tête de la mairie de la ville de Dakar, les «Khalifistes» ont perdu presque toutes les batails. Les menaces de trouble à l’ordre public n’y feront rien. Maintenant qu’il a été condamné définitivement, même s’il purgeait intégralement sa peine sans une quelconque grâce présidentielle, à savoir jusqu’en mars 2022, il restera toujours frappé par l’article L.156 relative à l’inéligibilité des individus condamnés, «lorsque leur condamnation empêche d’une manière définitive leur inscription sur une liste électorale».
Pour prétendre participer à l’élection législative de juillet 2022, il lui faudra une amnistie par l’Assemblée nationale. Seulement, c’est cette même assemblée qui lui avait retiré son immunité, bien qu’il n’ait pas été entendu par la commission installée par étudier son cas. Ce qui voudrait dire que ses chances de se faire amnistier par cette XIIIème législature restent minimes. Il peut toutefois espérer l’obtenir avec la XIVème législature prochaine. Certes, avant les législatives prochaines, il aura fini de purger sa peine, à savoir en mars 2022. Mais, il reste évident qu’il ne pourra pas s’impliquer personnellement sur l’ensemble du processus électoral en restant en détention. Une sortie de prison par grâce présidentielle, dès à présent, lui aurait permis de mener à bien une stratégie politique en direction des législatives, même s’il ne peut figurer sur les listes. Un fort investissement politique de Khalifa Sall sur le terrain durant 2 années, avec des tournées nationales de massification de son mouvement politique “Taxawu Senegaal“ et un rassemblement autour de sa personne des frustrés au Parti socialiste (Ps), sans oublier la poursuite de son compagnonnage avec la même coalition de 2017 qui lui avait donné son mandat de député bien qu’étant à Rebeuss, pourraient augmenter les chances de celle-ci d’obtenir assez de sièges pour former un groupe parlementaire. Encore que son allié, Idrissa Seck patron du parti Rewmi avait fini deuxième à la présidentielle de 2019.
De son côté, le leader de Pastef/ Les patriotes, Ousmane Sonko qui a repris du poil de la bête entre l’élection législative de 2017 et la présidentielle dernière, peut bien, à la tête d’une opposition qui se veut de plus en plus «radicale», avoir son groupe parlementaire. Cela, d’autant plus qu’il y a de fortes chances que la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (Bby) connaisse plusieurs listes parallèles à son sein, du fait que le président Macky Sall termine son mandat en 2024 (?) pour ne plus se représenter. Donc, il risque d’avoir moins d’emprise sur certains militants de Bby qui voudraient aussi saisir leurs chances de devenir des élus, avant la fin de son mandat. Ce qui disperserait leurs forces au profit de l’opposition regroupée en quelques blocs seulement. Avec deux groupes parlementaires de l’opposition dans la XIVème législature, Khalifa Sall pourrait bien avoir la chance de bénéficier d’une amnistie pour se présenter à la présidentielle de 2024.
Macky prend ses vacances
Le chef de l’Etat est en vacance. Macky Sall a pris les airs hier dans la matinée en direction de Paris. D’après des sources de «L’As», il s’offre quelques jours de farniente à l’Est de la France jusqu’au 21 août prochain où il sera rejoint par une délégation du Gouvernement en partance pour le Japon. Même au terme du sommet, le chef de l’Etat ne reviendra pas directement à Dakar. Il va retourner en France vers le 26 août pour ne revenir sur Dakar que vers le 2 septembre prochain.
Aly Ngouille Ndiaye et son anniversaire
Le ministre de l’Intérieur est rentré de son pèlerinage à la Mecque. Aly Ngouille est arrivé la veille de la Tabaski. Peu après, il s’est rendu dans les îles du Saloum en guise de recharger les batteries. Mais, il a, sans doute, été remis en selle par cette affaire d’abus de pouvoir qui éclabousse le Commissaire Bara Sangaré des Parcelles Assainies. Le premier flic du pays a été aperçu à Dakar hier soir, sans doute pour célébrer son anniversaire. Un événement qui a été bien célébré sur les réseaux sociaux où des ministres comme Seydou Guèye et de hautes personnalités politiques à l’image du directeur des Domaine Mame Boye Diao ont fait des témoignages élogieux sur le maire de Linguère.
Le commissaire Sangaré nommé Conseiller
«L’As» est formel. Le commissaire Bara Sangaré qui a agi maladroitement en faisant intervenir la force publique contre Dr Cheikhouna Gaye a bel et bien été relevé de ses fonctions. D’après des sources sûres contactées par votre canard préféré, l’Autorité l’a relevé du Commissariat des Parcelles Assainies pour en faire un Conseiller à la Direction Générale de la Police Nationale (Dgpn). En procédant ainsi, l’Etat veut juste calmer la situation et donner un signal fort. Il se dit convaincu que le pharmacien n’est pas exempt de reproches. La hiérarchie policière a donc parlé au Commissaire dont les états de services sont quand même excellents, d’après nos interlocuteurs. Ce dont «L’As » est sûr, c’est que Sangaré ne va pas durer au frigo puisque déjà, il était pressenti pour diriger la Sûreté Urbaine.
Colonel Ndaw sur l’affaire du Commissaire Sangaré
Le colonel de Gendarmerie à la retraite, Abdoulaye Aziz Ndaw, prend position dans l’altercation qui a opposé le commissaire Bara Sangaré au pharmacien Dr Cheikhouna Gaye. Reconnaissant la faute commise par l’officier de police, Colonel Abdoulaye Aziz Ndaw plaide toutefois pour une sanction avec justesse. Puisqu’il arrive, dit-il, dans la vie que l’on pète un plomb et le commissaire Sangaré a pété un câble. A l’en croire, ce dernier mérite d’être sanctionné avec rigueur, mais il faut le sanctionner avec justesse. S’il était chef de la Police, le colonel Ndaw indique qu’il tiendrait compte, dans la sanction, des états de service du commissaire et de sa manière habituelle de servir. Car, d’après plusieurs sources qu’il a contactées, le Commissaire Sangaré est un bon policier qui a toujours répondu aux attentes de ses chefs et rempli les missions qui lui sont confiées. Par conséquent, soutient-il, sa punition ne peut et ne doit pas être l’exemple pour résoudre tous les problèmes de comportement de la Police ou de la Gendarmerie. Le colonel Ndaw souhaite que l’enquête révèle l’urgence du médicament qu’il cherchait et de la nécessité des soins qu’il cherchait certainement pour un membre de sa famille. Seulement, conclut-il son propos, tout ceci n’excuse pas sa faute. Bien que toute la Police reconnaît son courage, son engagement son abnégation et sa compétence.
Me Ayé Boun Malick Diop prend la défense de Dr Gaye
Le Secrétaire Général du Syndicat des Travailleurs de la Justice (Sytjust), Me El Hadji Ayé Boun Malick Diop s’est dit ému de l’agression dont a été victime le pharmacien, Dr Cheikhouna Gaye dans son lieu de travail par des agents de la force publique qui, selon lui, ignorent le sens noble de leurs missions. Pour le syndicaliste, ces agents croient qu’ils sont mieux nés que le contribuable sénégalais qu’ils sont supposés défendre et leur porter secours. Il appelle toutes les organisations de défense des travailleurs de soutenir ce brave pharmacien dont l’unique tort a été sa ferme résolution à respecter sans discrimination la législation relative à la vente de médicaments au Sénégal. Le syndicaliste s’est aussi félicité de l’attitude du Gouvernement, dans cette affaire, pour sa prompte réaction. Me Diop encourage les autorités à aller au fond de leur logique afin d’envoyer un signal fort selon lequel quel que puisse être le corps d’agents publics de l’Etat auquel il appartient, un fonctionnaire répondra toujours de sa responsabilité disciplinaire et pénale en cas d’infraction ou de violation d’un droit d’un citoyen ou d’un étranger au Sénégal.
Sit-in des «Khalifistes» devant la prison de Rebeuss
Elles ont remis ça hier. Des sympathisantes de Khalifa Sall ont improvisé hier vendredi 16 août 2019 un sit-in devant la Maison d’Arrêt et de Correction (Mac) de Rebeuss pour réclamer la libération de leur leader qui y séjourne depuis plus de deux années. Toutes de blanc vêtues, les dames ont pris la direction de la prison, après avoir prié à 14h à la mosquée Omarienne, pour réclamer la libération de Khalifa Sall. Elles ont marché paisiblement jusqu’aux abords de la prison où elles ont trouvé un important dispositif policier qui les attendait de pied ferme. Après leur avoir intimé l’ordre de se disperser, les policiers ont balancé des grenades lacrymogènes. C’était le sauve-qui-peut. N’empêche, les «Khalifistes» se sont réjouies de leur manifestation, après celle tenue vers le Palais de la République, il y a plus d’un an. Pour elles, c’est un jour mémorable. En plus de l’ancien maire de Dakar, elles exigent la libération de tous les détenus politiques. Les manifestantes sont venues de France, d’Italie et de Dakar. Elles promettent de manifester la prochaine fois devant le Palais de la République. Elles ont rappelé que Khalifa Sall ne rédigera jamais une demande de grâce parce qu’il n’est pas demandeur. Par ailleurs, les «Khalifistes» n’ont pas manqué de réclamer leurs «400.000 Fcfa» à Aliou Sall. A les en croire, la place du frère du chef de l’Etat, c’est Rebeuss.
La basketteuse Ndèye Sène victime d’un malaise
Le Sénégal a validé hier son ticket pour la finale de l’Afrobasket 2019. Mais cette victoire sur le fil contre le Mozambique a été marquée par le malaise de Ndèye Sène, à la fin de la partie. Alors que ses coéquipières se jettent les unes contre les autres pour célébrer cette qualification en finale, la joueuse a piqué une crise, avant de s’effondrer. Elle a été immédiatement secourue par le service médical, avant d’être évacuée à l’hôpital. Le stress et la pression auraient sans doute eu raison de la Saint-Louisienne. Comme quoi, il fallait avoir un mental d’acier pour vivre le match des «Lionnes» d’hier. Les nerfs étaient vraiment très tendus au Dakar Arena.
Coalition des Défenseurs des Droits de l’Homme
La Coalition Sénégalaise des Défenseurs des Droits de l’Homme et le Réseau Ouest Africain des Défenseurs des Droits de l’Homme se félicitent de la liberté provisoire accordée à Guy Marius Sagna. Toutefois, ces organisations exigent l’abandon de toutes les charges et des poursuites contre ce dernier. Car, en raison des informations qu’elles ont recueillies auprès de ses avocats et des membres de son organisation, l’activiste doit être libre de toute poursuite judiciaire parce qu’il n’est ni l’auteur, ni la personne morale de Frapp/France Dégage qui avait soutenu que la France préparait un attentat contre le Sénégal. Pour rappel, Guy Marius Sagna a été arrêté le 16 juillet dernier et placé sous mandat de dépôt le 19 juillet pour le délit de «fausse alerte au terrorisme».
Plainte du comité de Soutien à Taïb Socé
Les membres du «Comité de Soutien pour la libération de Imam Taïb Socé» annoncent une plainte contre le «bourreau» du prédicateur. Selon Mame Mactar Guèye, un pool d’avocats sera commis par le Comité pour poursuivre ce dernier en justice au Sénégal et à l’international. Par ailleurs, le comité de Soutien pour la libération de Imam Taïb Socé va entamer à partir de ce samedi une tournée auprès des autorités religieuses de Touba, Tivaouane, Ndiassane, Thiénaba, Niasséne, Médina-Baye, Layéne, Famille Omarienne, afin de leur donner l’opportunité de s’impliquer généreusement dans la collecte de fonds, afin de libérer le prêcheur. Pour rappel, Taïbe Socé devait verser 100 millions Fcfa pour recouvrer la liberté.
Bataille pour le contrôle de la mairie de Ndoffane
Les prochaines élections locales risquent d’être âprement disputées dans la commune de Ndoffane. Le fauteuil de maire de cette commune actuellement occupé par Samba Ndiaye est fortement convoité par Cheikh Thiaw, président du mouvement «And Defar Ndoffane» (Ndlr : Alliance pour le Développement de Ndoffane). Lors d’une manifestation qu’il présidait, Cheikh Thiaw a énergiquement dénoncé la gestion de la municipalité par Samba Ndiaye et son équipe. Une gestion caractérisée, selon lui, par le clientélisme politique, le clanisme et l’opacité. Adoubé par différentes franges de la population comme les mouvements de femmes, les jeunes et les notables, Cheikh Thiaw promet de déboulonner l’actuel maire pour afin hisser le Laghem vers le développement économique et social.
L’Auis organise des prières «bawnane» ce dimanche
La pluie se fait tant désirer à Saint-Louis comme dans le reste du pays. Ce déficit pluviométrique préoccupe beaucoup les populations. Pour conjurer le mauvais sort et implorer le ciel d’ouvrir ses vannes, l’Association des Imams et Ulémas de Saint Louis (Auis) s’est donnée rendez-vous ce dimanche à la mosquée Toucouleur, sise au quartier Teindjiguène. Selon Cheikh Tidiane Fall, porte-parole de l’Auis, cette situation inhabituelle nécessite des prières «bawnane». Pour lui, les populations doivent retourner à Dieu, Lui demander pardon et l’implorer pour que les pluies tombent, parce que sans eau il n’y a pas de vie. «Tout ce qui est vivant sur terre a besoin d’eau. Nous devons implorer Allah (Swt) d’exaucer nos prières pour qu’il y ait des pluies abondantes», soutient Cheikh Tidiane Fall. A cette occasion, les imams vont aussi prier pour la paix au Sénégal et dans le monde.