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18 juillet 2025
ALIOU SALL ET COMPAGNIE ASSIGNÉS EN JUSTICE PAR LE CRD
Ils sont accusés de faux et usage de faux en écriture publique contre X, de détournement de deniers publics sur un montant de 6.000 milliards de FCFA, dont le peuple Sénégalais a été spolié dans l'affaire Petrotim - COMMUNIQUÉ DE PRESSE
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué de presse du Congrès pour la Renaissance Démocratique (CRD), daté du 24 juillet 2019, relatif à l’assignation en justice par ladite coalition politique, des protagonistes de l’affaire Petrotim.
« Dûment mandatés par le Congrès de la Renaissance Démocratique (CRD), soucieux de défendre les intérêts du peuple sénégalais, souverain sur ses ressources naturelles ;
M. Mamadou Lamine Diallo, agissant en qualité de député représentant de la Nation sénégalaise, et dans l'exercice des droits constitutionnels reconnus à tous citoyens et surtout au peuple sénégalais à qui appartiennent les ressources naturelles du pays ;
M. Abdoul Mbaye, agissant en qualité de partie civile dans la mesure où le faux rapport de présentation des décrets d'approbation a été fabriqué dans le but d’obtenir son contreseing en sa qualité de Premier ministre d’alors ;
Après avoir constitué Maître Ibrahima Diawara, Avocat à la Cour, régulièrement inscrit au barreau de Dakar ;
Ont, ce lundi 22 juillet 2019, déposé une plainte avec constitution de partie civile auprès du Premier Cabinet d’Instruction près le Tribunal de Grande Instance de Dakar pour :
Faux et usage de faux en écriture publique contre X,
Faux et usage de faux contre Franck Vasile Timis, Wong Joon Kwang, Aliou Sall
Détournement de deniers publics contre Franck Vasile Timis, Wong Joon Kwang ;
Pour complicité de détournement contre Aliou Sall et contre toutes personnes que l’information révèlera comme ayant commis les infractions sus – visées, conformément aux dispositions de l'article 76 du CPP ;
Portant sur un montant de 6.000 milliards de FCFA, dont le peuple Sénégalais a été spolié ; plus grave encore, au préjudice des générations futures.
Pour une bonne manifestation de la vérité et pour la réparation de tous préjudices, de plus amples informations sur les motifs de la présente procédure seront ultérieurement communiquées, au fur et à mesure de l’évolution de cette affaire, tant au plan national qu’international. »
LE SEXE EST-IL UNE CUISINE ?
Afin de retenir leurs hommes, les femmes, astucieuses à souhait, sont prêtes à tous les subterfuges. Même à introduire des produits nocifs dans leur intimité. Un nouveau concept «jongué» qui risque de créer à long terme, un réel problème de santé public
AICHA FALL & NDEYE FATOU SECK |
Publication 24/07/2019
Un soir de dispute derrière la porte de la chambre conjuguale, à portée de voix de la «awo», il lui avait crié : «J’ai l’impression de coucher avec un homme. Je n’ai plus aucune sensation. Ton vagin est trop large.» Maty en avait pleuré les larmes de son corps, meurtrie en seulement un an de mariage. Depuis, elle est entrée dans une colère froide et folle. De celle qui prend le temps de mariner au fond de l’âme. Et qu’on apaise que par une vengeance. Elle avait d’abord commencé par en parler avec quelques amies pour diagnostiquer le problème, puis avait frénétiquement cherché dans l’Internet le remède à la béance vaginale. «Vous serez surpris par le nombre de recettes qui existent pour resserer le vagin», chuchote-t-elle, en jetant un œil avide sur un gros citron jaune disposé sur un étal de produits pour femmes «jongué» au marché Hlm de Dakar, un lieu grouillant de vies et d’affaires. Ça et là de la table, du miel, du karité, de l’oseille de Guinée, du gingembre, des cristaux de menthe, des mixtures et des poudres de toutes les couleurs que la vendeuse, une femme de forte corpulence au teint incertain et au maquillage ocre, manipule en faisant des gestes discrets vers le bas-ventre. D’abord, ces produits sont faits pour la gastronomie. Mais pour les initiées comme Maty, il y a là tout un arsenal pour rendre «saf» (épicé) le sexe. Emmitoufflée dans un large voile aubergine, elle essaie de se fondre dans le décor de la rue. Vingt-cinq ans, visage harmonieux éclairé par deux grands yeux en amande, elle aurait pu être d’une grande beauté si elle s’était laissée aller à quelques coquetteries. Mais, les traits encore durcis par l’insulte de son mari, la jeune épousée est toute à son désir de prendre sa revanche sexuelle, quitte à transformer son vagin en cuisine. Au menu ce soir, une toilette intime d’eau citronnée suivie d’un suppositoire à base de karité et de miel, devrait permettre à son homme de déguster et d’en redemander. Et à son mariage de se stabiliser. C’est l’assurance de nombreuses Sénégalaises qui ont fini de transformer le vagin en cuisine, selon la nouvelle conception de l’art du «jongué».
Un plateau de condiments pour l’excitation, le bon goût ou le rafermissement vaginal
Une après-midi calme, dans une ruelle calme de la périphérie de Grand-Dakar, dans une maison calme. Assises au milieu d’un salon au style baroque, quatre jeunes dames discutent autour d’un plateau de produits. De temps en temps, des rires coquins troublent l’atmosphère privée de la rencontre. «J’entends souvent les femmes dire qu’elles ont un problème de sécheresse vaginale, mais moi, c’est le contraire. Mon problème est surtout comment donner un goût sucré à mon fluide», rigole Mame Marie en soupesant un pot de poudre blanc crème. C’est le produit numéro 3 du plateau, un mélange de sucre glace et de plantes naturelles censé faire mouiller et conférer une bonne odeur au vagin. C’est ce que dit la vendeuse, une jeune femme volubile, à la locution parfaite et à l’art de la persuasion consommé. Sa manière de placer sans l’air d’y toucher son métier dans l’agro-business, ses mises en garde répétitives contre la destruction de la flore vaginale, la mise en évidence de sa propre personne comme cobaye pour chaque produit, concourrent à rassurer les clientes et endormir leurs méfiances sur les composants et les dosages distillés. D’ailleurs, celles qui arrivent jusqu’ici n’en sont plus à ces détails. Pour l’essentiel, la clientèle est composée d’épouses désespérées par le manque d’appétit sexuel de l’époux. Dans un sursaut, elles viennent là pour sauver leur mariage. Et sont, pour la plupart, prêtes à tout essayer. À tout incorporer dans la chaleur de leur intimité pour le plaisir de leur partenaire. De la canelle, du sucre glace, du sel fin, de l’ail, de la menthe, du nep-nep, du gingembre, du miel, de la poudre de gowé, de la poudre de « ndir »… Au départ, Mame Marie, mariée depuis 5 ans, ne s’intéressait pas vraiment à cette cuisine d’un autre genre, mais depuis son accouchement l’année dernière, elle a senti un changement dans la manière dont son mari fuit les relations sexuelles. Sujette à de multiples infections, elle apprend, sur les groupes de femmes sur Facebook, à utiliser l’ail comme antifongique en l’insérant, le temps d’une nuit, au fond du vagin. «L’odeur était encore pire et mon mari n’a pas voulu m’approcher», se rappelle-t-elle avec dégoût au milieu de la conversation des «pour ou contre» dans le salon. Les ovules à base de karité et de nep-nep ont marché pour un temps, mais elles étaient trop salissantes pour les draps. En désespoir de cause, elle a atterri dans cette vente privée avec l’idée d’en repartir avec le produit numéro 3. Mais la vendeuse a tant et si bien vanté la qualité de ses condiments qu’elle s’est retrouvée avec toute une panoplie à tester pour l’excitation, le bon goût ou le rafermissement vaginal. Le secret de l’hôtesse est aussi simple que sournois. Elle insiste sur le côté bio de ses produits alors qu’aucune étiquette n’est visible sur les pots. Elle déconseille vivement toute incorporation dans le vagin alors que le produit numéro 10, fait dans une étrange mixture indéfinissable, est à cet effet. Et enfin, elle distille avec détermination et assurance des dosages qui sortent de nulle part. Elle dit sur le produit 5 : «Ce sont des écorces à faire en bain de siège avec 3 cuillérées de karité et de miel purs. Je vous conseille d’avoir un téléphone bien chargé pour faire passer les 45 minutes. Ça enlève les infections, les impuretés et ça adoucit l’intérieur du vagin.» Elle compterait même des Toubabs dans sa clientèle. Ce qui explique peut-être les prix exhorbitants. Alors qu’un sachet de poudre de «nep-nep» est vendu 200 FCfa dans les commerces habituels, le petit pot s’échange ici à 2 000 FCfa. Pareil pour le miel vendu à 1 000 FCfa pour un sachet de 20g ou encore le sachet de feuilles de «djeka» qui passe de 500 FCfa sur le marché, à 2 000 FCfa chez cette vendeuse. Des prix qui peuvent friser la folie lorsqu’ils sortent du cadre privé pour se retrouver exposer en boutique.
Des prix exorbitants
Posée sur une grande artère de la Patte d’Oie, cette boutique d’articles coquins est assez connue des femmes de Dakar. Exposés sur des étagères, des nuisettes affriolantes, des strings en bonbons, des sextoys, des tenues de policière, d’infirmière, des menottes et tout produit censé agrémenter le lit conjugual. Ici, les articles pour le vagin, telles les boules brésiliennes, les huiles chauffantes, le resserre-vaginal, sont soigneusement emballés et la vendeuse veille au grain. Contrairement aux ventes particulières et à leur origine inconnue, cette boutique surfe sur la vague du fournisseur officiel pour garantir à ses clientes des résultats sans conséquences. Même si là encore, les composants affichés sous forme de formules mathématiques, sont difficilement identifiables. Le moindre article ici se négocie à plus de 10 000 FCfa pour une utilsation à court terme. Des prix qui ne découragent apparemment pas la clientèle. «La plupart des produits pour le vagin sont en rupture, mais on en recevra la semaine prochaine», confie la commerciale. De manière générale, les femmes qui s’adonnent à la cuisine du vagin sont aussi peu regardantes sur les prix que les effets secondaires sur leur santé dans le long terme.
Une explosion de cancers gynécologiques d’ici 20 ans
A la clinique Nest, sise sur la Vdn, où le docteur Abdoulaye Diop, gynécologue, reçoit ce mercredi, l’ambiance est sereine. Dans la salle d’attente, un couple patiente, tandis que la secrétaire pianote sur le clavier de son ordinateur. Le calme ambiant est interrompu par l’irruption de Abdoulaye Diop. L’homme déboule comme un feu follet. Il est speed et a un emploi du temps millimétré. «C’est vous les journalistes ? Faites vite, mesdames. Je dois démarrer mes consultations de l’après-midi», embraie-t-il dès qu’il nous voit. Boule d’énergie, le gynécologue, fourré dans une chemise bleue sur un pantalon kaki marron, accueille dans son cabinet de consultation. Habitué à faire des lives sur les réseaux sociaux, Abdoulaye Diop, gynécologue, a toujours délivré des messages d’alerte pour prévenir et donner des conseils aux femmes afin qu’elles puissent lutter et prévenir efficacement les infections vaginales. D’ailleurs, il est le concepteur du hashtag #le vagin n’est pas une cuisine#. Un coup de gueule énoncé alors qu’il échangeait en direct avec ses patientes. «Ce jour-là, la conférence live portait sur les pertes blanches et beaucoup de femmes m’ont interpellé pour savoir ce qu’étaient les pertes blanches normales et celles pathologiques. Des questions revenaient en boucle comme : est-ce qu’il était bon, pour lutter contre les pertes blanches et les mauvaises odeurs vaginales de même que pour avoir un vagin ferme, d’utiliser des produits naturels comme de l’ail, du persil, des ovules de karité avec du miel et du sel, du gingembre, des feuilles de menthe et du ‘’nep-nep’’ (acacia nilotica). C’est hallucinant. Et là, j’ai explosé pour leur dire d’arrêter ! Le vagin n’est pas une cuisine !» Le mot est lâché et le hashtag lancé. Car, pour Dr Diop, les condiments de la cuisine ne sont pas destinés à être insérés dans les parties intimes. Des pratiques de la pharmacopée traditionnelle aux conséquences désastreuses comme les infections à répétition et les cancers qui ont connu une évolution fulgurante ces dernières années. A ce titre, le Fonds mondial, lors du lancement de la campagne de vaccin contre le Virus du papillome humain (Hpv), en 2018, a classé le Sénégal parmi les 20 pays au monde où le taux de cancer du col de l’utérus est le plus élevé. Chaque année, quelque 1 482 cas sont recensés et 858 n’en réchappent pas. Une situation alarmante qui pousse Dr Diop à multiplier les campagnes de sensibilisation, mais surtout à réitérer son alerte : «Stop, le vagin n’est pas une cuisine !» Surtout que ces produits dits naturels ne font d’effet que pour un temps donné. Sur le long terme, les femmes qui l’utilisent s’exposent à un déséquilibre de la flore vaginale et à des infections aggravées. Abdoulaye Diop : «Si on veut avoir une sensation de resserrement du vagin en utilisant de la menthe ou du gingembre, la physiologie de ces produits va créer une concentration des vaisseaux sanguins et forcément une sensation d’étroitesse du vagin. Mais l’effet est passager et entraîne une destruction de la flore vaginale. Cette destruction associée à une infection à Hpv est la porte ouverte au cancer.» Poursuivant, il enchaîne : «Sur 10 femmes qui viennent en consultation pour pertes blanches, au moins deux d’entre elles ont mis quelque chose qu’elle n’aurait pas dû mettre dans le vagin. Chaque semaine, j’en reçois 4 ou 5. Cela devient un problème de santé publique et cela devient même alarmant. Il y a une augmentation drastique du nombre d’infections vaginales.» Aussi, le docteur alerte sur les conséquences sanitaires d’ici 20 ans. «Cette génération de femmes qui utilisent ces produits dits naturels s’exposent, d’ici 20 ans, à plein de cancers gynécologiques. On aura beau faire des campagnes de sensibilisation et de vaccination, si elles continuent à agresser le vagin, les capacités de récupération et de cicatrisation du vagin seront dépassées. Et là, ce sera la porte ouverte à la dysplasie (malformation ou déformation résultant d’une anomalie du développement d’un tissu ou d’un organe, qui survient au cours de la période embryonnaire ou après la naissance).» Une femme avertie…
L’avis des hommes : Sans artifice, le plaisir dure plus longtemps !
«Vous aurez beau mettre tous les condiments de la cuisine dans le vagin, si votre homme veut aller voir ailleurs, il le fera. Ces astuces ne retiennent personne et causent plus de problèmes qu’elles n’en règlent. C’est une sorte de naïveté que certaines femmes ont.» L’argumentaire fait office de profession de foi. Il émane d’un homme averti et renseigne sur l’appréciation que la gent masculine se fait des astuces sexuelles utilisées par les femmes pour pimenter leur vie de couple et, par la même, fidéliser leur homme. Boubacar Hanne est marié depuis trois ans. Mais l’homme, qui savoure encore les délices de la vie de couple, ignore tout des produits utilisés par les femmes pour pimenter leur vie de couple. Avec ce jeune marié, le langage est de connivence. «Franchement de ma nuit de noce à aujourd’hui, je n’ai jamais prêté attention à ces astuces. Je ne saurais vous dire si mon épouse les utilise ou pas, parce que je ne sens aucune différence. Je ne m’attarde même pas sur ça. Mon but est autre», lance-t-il, dans un sourire entendu. Moustapha Sarr est d’un autre avis. Ce trentenaire, cadre dans une entreprise de la place, lui, l’a senti passer cette nuit où sa femme a testé des artifices de nuit. «C’était au bout de 2 ans de mariage. Cette nuit-là, madame a utilisé des feuilles de menthe et j’ai senti une petite différence, mais de moindre importance. Franchement, s’il s’agissait de choisir, moi je préfère sans ces produits. Parce que sans artifices, le plaisir dure plus longtemps.» Avis d’expert ?
LA CAN-2019 A GÉNÉRÉ 83 MILLIONS DE DOLLARS A LA CAF (AHMED AHMED)
La Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2019), qui s’est déroulée en Egypte a généré un profit de 83 millions de dollars à l’instance footballistique africaine (CAF), a déclaré le président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad.
Une somme qui équivaut à presque le double du montant généré par l’édition 2015, qui avait eu lieu en Guinée équatoriale. A l’époque, la CAN avait rapporté 49 millions de dollars à la CAF.
En 2017, lors de l’édition gabonaise, la CAN avait rapporté quelque 67 millions de dollars à l’instance africaine du football. Le responsable malgache a, par ailleurs, affirmé que la dette de la CAF s’élève à quelque 20 millions de dollars tandis que la trésorerie affiche un excédent de 20 millions de dollars.
Pour ce qui est des primes accordées aux sélections africaines, elles se sont élevées à 25 millions de dollars, réparties comme suit : le vainqueur en l’occurrence l’Algérie, elle s’est vue accordée la somme de 4,5 millions de dollars alors que son dauphin, le Sénégal, a reçu la somme de 2,5 millions de dollars.
Le Nigeria, 3ème au classement et la Tunisie 4ème ont eu chacun 2 millions de dollars.
Quant aux équipes ayant atteint les quarts de finale, elles ont obtenu un montant de 800.000 dollars, contre 600.000 pour celles qualifiées aux 16ème de finale.
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BOURSE DE SÉCURITÉ FAMILIALE, UNE FARCE POLITIQUE ?
Familles pauvres et groupes vulnérables. Voilà à qui devraient profiter les bourses de sécurité familiale, selon le programme Yonu Yokkute du président. Les raisons politiques s’en seraient-elles mêlées ?
Ici, nous sommes à Dakar, aux Parcelles Assainies. A l’entrée déjà de la maison, cette gentille et souriante dame, qui requiert l’anonymat, mais qui nous a généreusement ouvert ses portes, et qui projette de nous ouvrir son cœur, tient un petit commerce. Des savons à base de carottes, de lait et d’avocats, et du thiouraye. La vie est dure. Il faut qu’elle joigne les deux bouts du mois, ou plutôt les deux bouts des trois mois. Elle ne travaille pas. Son mari non plus. Et leurs quatre enfants sont encore à éduquer et à nourrir.
Le regard triste, elle se rappelle des heureuses années avant 2013, où son mari et elle n’avaient aucun souci d’argent : «Nous travaillions tous les deux en Côte d’Ivoire. Les affaires marchaient bien, nous y avions tout investi, et nous mangions à notre faim. Mais la guerre civile de l’époque nous avait contraint à rentrer au bercail.» Malheureusement pour ce couple avec trois très jeunes enfants alors, l’herbe n’était pas plus verte à la maison. Aucun des deux n’a pu trouver de travail depuis, le mari ayant pris de l’âge entre temps. Les seuls instants où ils peuvent souffler un peu, c’est quand ils décrochent de petits boulots, rémunérés à la journée.
Cette famille partage sa maison avec leurs nombreux parents, mariés eux aussi. Elle compte sur les 25 mille FCfa de bourse, que l’État a bien voulu leur verser chaque trois mois, depuis deux ans maintenant, pour survivre. Mais cela faisait cinq mois qu’elle n’avait rien perçu. Les versements avaient du retard. Et quand ils étaient enfin là, il n’y a eu que 25 mille et des dettes à rembourser. Les deux mois supplémentaires semblent être derrière les remboursements.
Famille démunie ou cible de tournée politique?
Dans un coin de la pièce où nous sommes assis à discuter avec la première femme, une autre prépare du café Touba qu’elle ira bientôt vendre dans le quartier. Aïssatou (nom fictif), épouse de l’oncle de la première, n’a rien perdu de notre conversation. Visage pâle, yeux bouffis, elle semble avoir vieilli sous le poids des soucis. Veuve depuis deux ans et mère de trois enfants en bas âge, elle ne se nourrit que lorsqu’elle parvient à trouver buveur aux quelques tasses de son café.
Elle est passée plusieurs fois chez le chef de quartier lui pleurer sa pauvreté. Mais tout ce qu’elle y a gagné, c’est un refus catégorique d’obtention de la bourse car, a-t-elle cru comprendre, «il n’y a qu’une seule personne qui peut en bénéficier dans une même maison.»
A Patte d’Oie, une autre dame reçoit la bourse depuis un an maintenant. Dès que nous avons franchi le seuil de sa maison, nos regards sont accrochés à la belle et grande télé écran plat qui diffuse un match de la Can 2019, sur Canal + Sport 1. Elle décore le vaste couloir que nous traversons en allant vers le salon. Celui-ci est beau, avec ses grands divans couleur grise, et son doux tapis noir. A première vue, n’importe qui serait secoué par des questionnements, quand on sait qu’ici, la bourse tombe nette tous les trois mois. Et que sa maison n’a rien de celle d’un pauvre.
Mais Fatou (nom d’emprunt), veuve depuis plusieurs années avec quatre enfants à charge, bénéficie de la bourse de sécurité familiale depuis qu’une responsable du parti au pouvoir lui a donné un coup de pouce dans la procédure. Elle ne tarit pas d’éloges envers le président. D’ailleurs, à notre arrivée, elle portait un T-shirt de Benno Bokk Yaakar.
Comme Fatou, beaucoup de gens, militants du parti présidentiel, qui ne sont pas réellement dans le besoin, bénéficie de cette « récompense », là où de nombreux Sénégalais, qui tirent le diable par la queue, sont laissés en rade. Ce qui fait dire à beaucoup d’observateurs que ces bourses de sécurité familiale ne sont qu’une farce, une arme pour entretenir une clientèle politique. Vrai ou faux? En tout cas, sur le terrain, cette assertion est vérifiable….
LA CHRONIQUE HEBDO D'ELGAS
LA LANGUE DU FOOTBALL
EXCLUSIF SENEPLUS - C'est une familiarisation avec quelque chose qui emprunte à la religion son étymologie : relier et espérer qu’ici, l’idéal du mérite souvent faussé par les castes, les naissances, puisse naître et s’épanouir - LE RETOUR À COUBANAO
Coubanao présentait une singularité : de toute l’enfilade des villages qui forment les Kalounayes, c’était le seul qui avait, à son entrée, un terrain de football. Dès qu’on dépassait sur la route la plaque qui indiquait le village, se dressait à gauche un terrain de sable blanc, avec quelques parcelles calcaires, que délimitait un grand pourtour végétal. Quatre poutres esquintées servaient de poteaux et une petite cordelette fine, faisait office de barre transversale.
Coubanao possédait certes, plus à l’intérieur du village, d’autres terrains de football, dont un officiel qui accueillait les manifestations sportives. Mais celui à l’entrée avait une histoire à la saveur spéciale ; par son emplacement excentré, loin du cœur de la bourgade, il n’attirait que très peu de monde. Pour ne rien arranger, le terrain sablonneux n’était pas très pratique, et demandait une certaine maîtrise et un surplus de dépense physique. Le terrain était aussi délaissé tout bonnement parce que posséder un ballon de foot était un trésor pas très accessible, par conséquent, seuls quelques enfants avec des ballons de fortune, profitaient de cette étendue.
Les premières cases du village se devinaient derrière les buts, émergeant des portions réduites de terre cultivée et de la petite végétation sauvage. Plates, homogènes, sans une densité particulièrement affolante, les prémices du village étaient silencieuses, on n’y rencontrait que quelques chasseurs des trésors de la forêt. Le terrain dut partager, pendant longtemps, cette vie sans fastes.
Coubanao Ba, quartier qui l’incluait, vivait ce privilège et ce manque, celui que connaissent souvent les habitants de la périphérie : une quiétude, en même temps une relégation, par rapport aux pulsions du cœur du village. En arrivant à Coubanao, j’avais eu la bonne idée d’embarquer dans mes valises un ballon de football, quelques maillots adultes, dans lesquels avec mes sept années je nageais, paraissant vêtu d’un caftan. Seule trois cases entouraient notre demeure, vieux campement d’italiens saisonniers que le village dédia à mon père, lui qui venait d’y être affecté pour ouvrir le premier collège des Kalounayes. Avec la déférence propre au pays Joola pour l’accueil et l’hospitalité, nous nous sentîmes vite à l’aise.
Quand je sortais mon ballon, trois grands garçons des cases à côté accourraient. Nous devînmes vites camarades, unis par la balle. Nous jouions ainsi, des heures et des heures. Ils ne parlaient pas wolof, ni soninké ; je ne parlais pas joola. Après le langage des signes qui m’avait rapproché de mes nouveaux compagnons, nous migrâmes vite vers le français dont ils avaient des notions, sommaires, mais quand même. Je me fis des amis, et au gré des parties sur le terrain, notre bande de jeunes grossissait. De quatre, nous passâmes à dix, et bientôt, nous fûmes assez nombreux pour jouer sur le grand terrain. Agustu, qui se moquait de ma frêle constitution, rigolait en me lançant : « tire beaucoup ». Mes petits mollets ne l’entendaient pas de cette oreille, et nous nous fendions souvent la gueule de nos petites incompréhensions et des quiproquos nombreux qui naissaient de cette semi-barrière linguistique.
Après trois mois pendant lesquels le français – un rayon de 20 mots - nous avait été d’un certain secours, j’appris le joola à la vitesse de l’éclair. Je parlais désormais couramment la langue, m’autorisais même quelques facéties et coquetteries, dans ma façon de traduire mes cours de science naturelle (disait-on) en joola.
L’activité régulière de football avait redonné une vie à Coubanao Ba et à son terrain. Voyant l’effervescence, mon père, féru de cette vie du crépuscule qui se déployait après l’école, nous offrit plusieurs ballons et maillots. De moins jeunes firent du terrain un lieu de football quotidien. Adolescents et adultes. Tous les soirs, deux ou trois équipes de onze s’affrontaient, jusqu’à l’obscurité totale qui était seul arbitre qualifié pour siffler la fin de la partie. Du village voisin, on venait assister à ce spectacle. Avec son transistor, quelques amis du village, quelques barons locaux, mon père adossé à la clôture du campement savourait le spectacle, sur ce terrain que les lumières du crépuscule habillaient des douces nuances du coucher.
Mais très vite un problème se posa. On arrivait tant bien que mal à jouer entre adultes, enfants, et grands. Mais la montée du niveau désormais intense excluait les petits dont j’étais. Comment donc jouer sans le propriétaire du ballon ? On trouva un ingénieux système, arrangement magique : les équipes se formaient à égalité parfaite, et je me greffais selon mon désir à l’une d’entre-elle. On me baptisa ainsi « complément ». C’est connu, les adultes arnaquent toujours les petits. Mais je me plus dans mon rôle de complément.
Sans arbitre, sans règle de hors-jeu, continuellement oublié derrière les défenses, eh ben j’en marquais des buts, mon pote ! Je ne n’étais plus que décoratif. S’ouvraient alors de grands débats philosophiques sur la validité de mes buts. Le complément compte-t-il ? L’appendice fait-il partie du corps ? Alors les adultes se penchaient sur ces questions, en venant parfois à de violentes discussions, voire à quelques bagarres quand l’enjeu montait – comme ces pots de Gloria qu’on offrait au vainqueur – et le verdict ne tarda pas à émerger : le complément compte. Comme j’avais étoffé mon compteur de goleador, les défenses se firent plus strictes, et alors qu’on me laissait jouer jusque-là, on devint plus sérieux. Et bon an mal an, je passai de complément, à minime précoce.
Voyant l’engouement qu’un ballon, un seul, avait donné à toute cette partie calme du village, mon père organisa un tournoi de foot entre les quartiers de Coubanao : Coubanao Ba, Yentine, Niéné, Kaoungack, Tambakunda. Il étoffa les récompenses. On troqua le Gloria contre des coupes et des équipements. Et toute la journée, les talents du village se succédaient dans la ferveur portée par les chœurs de la rumeur et dopée par la présence des femmes qui transcendait les gladiateurs. Pour le tournoi, aux phases sérieuses, l’équipe de Coubanao Ba m’avait exclu, je reprenais mon rôle de complément avec mes larmes et mon chagrin. Le tournoi était devenu sérieux, l’enjeu grand, une tension électrique soulignait les rivalités. Et c’est Niéné qui rafla la mise devant le tableau final des émotions, de la joie du vainqueur à l’amertume du vaincu, en passant par la frustration des éliminés précoces. Au fil des ans, la tradition continua…
Mon assimilation à Coubanao, à sa langue, à son rythme, à son calendrier, à ses fêtes, à la vie de l’école, se fit ainsi comme un bel apprentissage de la rencontre culturelle. Le joola est devenu ma langue, mieux que ma langue maternelle et ethnique. Aujourd’hui encore, j’en garde de bons restes, qui ne demandent qu’à être ravivés par l’expérience. Toutes les langues, toutes, se valent. Aucune ne garantit la supériorité morale ou culturelle, ni le certificat de l’identité ou de l’authenticité. Salman Rushdie écrivait que « l’homme a des pieds, non des racines ». On peut rajouter qu’il a les deux, et qu’ils ne sont pas en conflit. La culture peut définir l’homme en partie, elle ne le fait pas entièrement. C’est dans le grand voyage de l’humanité que se révèle toute l’étendue du génie humain. L’identité, dans le meilleur des cas, est une maison, on a le droit d’y entrer et d’en sortir ; ce banal trafic assure sa vitalité et son éternité. Dès qu’elle se ferme, elle devient une prison, un fleuve sans affluents qui s’assèche dans son lit et contemple ses fossiles à coup de complainte et de nostalgie vaines.
La langue du football est une initiation au jeu, appris-je à Coubanao, une initiation au code d’un honneur sans prétention. Une familiarisation avec quelque chose de plus fort, d’irrationnel, qui emprunte à la religion son registre et son étymologie : relier ; tout relier, les âges, les conditions, l’inégalité des talents ; relier et espérer, qu’ici, l’idéal du mérite souvent faussé par les castes, les naissances, puisse naître et s’épanouir. Il y a de cela dans le foot que c’est, au fond, une belle promesse républicaine.
Preuve que le temps passe, le terrain n’existe plus, on n’y joue plus. Me revient en mémoire, cet euro 96 qui avait vu les exploits de Paul Gascoigne de l’Angleterre. Dans le campement, avec notre poste de télé alimenté par des panneaux solaires, juste à côté du terrain, nous regardions à plus de 300 les matchs, jusqu’à ce que les batteries nous lâchent. Et alors, la frustration générale se muait en une prière collective, de joie, jusqu’au lendemain. Comme une métaphore du cycle de la nature. Le football est un espoir, la vie aussi.
Musa Bility, membre du comité exécutif de la CAF, ancien président de la Fédération libérienne de football, annonce sa décision de saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS) en vue de l'annulation de la nomination de Mme Samoura au sein de l'instance afri
L'ex-fonctionnaire des Nations unies, de nationalité sénégalaise, a été nommée "déléguée générale de la Fifa pour l'Afrique" en juin dernier. Un poste qu'elle va cumuler avec celui de secrétaire générale de la Fifa.
Musa Bility, membre du comité exécutif de la CAF, ancien président de la Fédération libérienne de football, annonce sa décision de saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS) en vue de l'annulation de la nomination de Mme Samoura au sein de l'instance africaine.
Musa Bility dénonce par ailleurs l'"accord de coopération" conclu entre l'instance qui dirige le football continental et la Fifa.
Il a promis de déposer une plainte auprès du TAS pour demander que l'accord soit rendu "nul et non avenu, avec effet immédiat".
Cet accord prévoit que Fatma Samoura travaille mène "un audit général" de la CAF à partir du 1er août prochain, pour une durée de six mois.
Musa Bility dit espérer que le TAS va "donner des ordres", ne serait-ce qu'à titre "provisoire", pour "arrêter la prise de contrôle hostile de la CAF par la Fifa, et surtout la décision d'emmener Fatma Samoura à la tête du secrétariat de la CAF".
La mission de Mme Samoura au sein de l'instance sportive africaine peut être renouvelée avec l'accord préalable des deux parties, selon un communiqué des deux organisations.
Ces décisions ont reçu le soutien "presque unanime" des membres du comité exécutif de la Confédération africaine de football, selon le président de la Fédération nigériane de football, Amaju Pinnick.
Il assure que Mme Samoura va aider la CAF à "renforcer" ses statuts juridiques, à améliorer sa gouvernance et sa fiscalité.
Fatma Samoura travaillait aux Nations unies avant d'être nommée secrétaire générale de la Fifa, le 13 mai 2016, par le président de l'instance mondiale du football, Gianni Infantino.
par Marie Bâ Aidara
HOMMAGE AU CAPITAINE D’INDUSTRIE AMETH AMAR
Son humilité et son intelligence m’ont toujours fascinées - Assurément, le Sénégal a perdu un de ses plus dignes fils qui a servi son pays avec abnégation, rigueur et dignité
C’est avec une grande tristesse que j’ai appris, ce 22 juillet 2019, le décès de Ameth Amar, PDG de NMA Sanders et Président du Syndicat Professionnel des Industries du Sénégal (SPIS).
En réalité, nous nous sommes connus en septembre 2011 alors que je revenais du Sommet des Nations-Unis, n’ayant pas pris l’avion présidentiel. Nous avons passé beaucoup de temps à discuter dans le salon d’Air France en compagnie de Samuel Sarr, ancien ministre.
Récemment, le 19 septembre 2018, nous nous sommes retrouvés dans le cadre professionnel à l’Assemblée Générale Constitutive du SPIS. Je représentais la Société PATISEN et dirigeais la Commission Communication dudit syndicat.
Nous entretenions des relations empreintes d’affection et de cordialité. Son humilité et son intelligence m’ont toujours fascinées.
Notre collaboration professionnelle fut brève mais riche en enseignements.
Nous voici aujourd’hui, orphelins, puisque nous cherchons partout son visage candide que nous avons perdu.
Il restera de lui ce qu’il a donné et semé. Il fut un mécène et un capitaine d’industrie hors pair car incarnant le renouveau industriel au Sénégal.
Assurément, le Sénégal a perdu un de ses plus dignes fils qui a servi son pays avec abnégation, rigueur et dignité.
Nous pleurons de l’avoir perdu, mais nous ne regrettons pas de l’avoir connu.
Mes condoléances les plus sincères vont à sa famille, à ses collaborateurs et aux membres du SPIS.
Que la terre lui soit légère et, Qu’allah dans sa miséricorde infinie, lui réserve une place de choix dans son Paradis « Firdaws ».
Marie Bâ Aidara est Economiste/Ecrivaine, ancienne ministre et Vice-Présidente de Africa-WIC
«CE SERA DIFFICILE POUR AMINATA MBENGUE NDIAYE ET SERIGNE MBAYE THIAM DE RÉCONCILIER LE PS»
L’après-Ousmane Tanor Dieng ne sera pas une mince affaire pour les socialistes. C’est la conviction du professeur Moussa Diaw, enseignant-chercheur en sciences politiques à l’université Gaston Berger de Saint-Louis
L’après-Ousmane Tanor Dieng ne sera pas une mince affaire pour les socialistes. C’est la conviction du professeur Moussa Diaw, enseignant-chercheur en sciences politiques à l’université Gaston Berger de Saint-Louis. «Déjà, le parti socialiste traversait une crise interne d’organisation et de reconstruction pour mettre en place des structures.
Préparer son retour au pouvoir, au fait, c’est ça l’objectif politique de tout parti politique. il y a des contestations à l’intérieur du parti. Ce sera très difficile pour Aminata Mbengue Ndiaye et Serigne Mbaye Thiam de réconcilier le parti comme le souhaitait Ousmane Tanor Dieng», indique le politologue, joint par téléphone.
Le professeur Moussa Diaw de s’- expliquer : «parce que Khalifa Sall n’a pas bénéficié de soutien au moment où il avait ces difficultés judiciaires. il n’a pas ressenti cette solidarité de camarades ou de parti, de gens qui se battent pour sa sortie de prison. Si on regarde cette situation-là, ça complique les choses pour reconstruire le parti socialiste. En tout cas, ce sera difficile pour ces deux personnalités-là de reprendre l’appel de Tanor pour mobiliser les autres autour d’un enjeu. il y a eu une telle fracture, et je ne crois pas que ces leaders soient à la hauteur des ressources nécessaires pour appeler à une mobilisation autour d’enjeux».
Selon lui, «ce contexte n’est pas très favorable». Mais, il souligne que «si Khalifa sall sortait de prison, peut-être là, la discussion peut se faire». «En tout cas, il y a une démocratie qui est instaurée au niveau du parti. Qu’on respecte les règles démocratiques. Rassembler tous les leaders est indispensable. et l’appel qui sera lancé serait un rappel mobilisateur. et il faudrait que cet appel-là soit entendu. On n’a pas senti au niveau des autres leaders une solidarité de parti. Ça n’a pas eu lieu», souligne le professeur Moussa Diaw.
Avant de renchérir : «et maintenant, est-ce que ces leaders-là sont dans des dispositions pour se retrouver, se faire pardonner et penser à l’avenir du parti pour sauver le parti ? Parce que le parti va avoir d’énormes difficultés. Parce que si jamais ce parti-là s’arrime davantage dans ce compartiment qui est la majorité présidentielle, à mon avis, il ne peut pas y avoir toute une dynamique pour reconquérir le pouvoir».
LES «LIONNES» CONNAITRONT LEURS ADVERSAIRES LE 29 JUILLET
En prélude à l’Afrobasket féminin qui se tiendra à Dakar du 9 au 18 août à Dakar aréna, l’équipe nationale féminine connaîtra ses adversaires de poule le 29 juillet lors du tirage au sort.
12 équipes vont participer à cette compétition : le Sénégal, le Nigéria, l’Angola, le Mali, la Tunisie, le Cap-Vert, le Kenya, l’Egypte, la Rd Congo, la Côte d’ivoire, le Cameroun, le Mozambique. Ces équipes vont être réparties en deux poules de 6 avec comme tête de série le Nigeria et le Sénégal.
Ainsi, les 4 meilleures de chaque poule se qualifieront pour le deuxième tour avec les matches à élimination directe. la finale se jouera le dimanche 18 août, ainsi que la petite finale, c'est-à-dire le match de classement ou 3e place. il faut rappeler que les protégées de Cheikh Sarr qui sont au nombre de 16 ont poursuivi leur préparation en chine du 13 au 22 juillet. Cette deuxième phase a duré 10 jours en terre chinoise a été marquée par des matches amicaux qui ont permis à l’entraîneur de peaufiner sa stratégie.
Pour la reconquête du titre continental, l’entraîneur des «lionnes» devra se séparer de 4 autres joueuses après les 8 premières recalées. 11 fois championnes d’Afrique depuis 1974, les «lionnes» n’ont plus soulevé le trophée continental depuis 2015 au Cameroun. Les sénégalaises ont raté la première place du podium en 2017 en concédant une défaite 46-65 face aux nigérianes en finale au mali.
Dans sa chronique de la semaine Pape Alé Niang dénonce la politisation de la Can-2019, l'arrestation de Guy Marius Sagna et parle de l'instauration d'un État policier. Le chroniqueur s'interroge sur la fragilisation de nos institutions. Bonne écoute.