SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
18 juillet 2025
DU PLOMB DANS L’AILE DU FOOTBALL LOCAL
Le forfait de Teungueth Fc en Coupe de la Confédération africaine de football (Caf) illustre le mal du football local sénégalais à se faire respecter sur la scène continentale.
Le forfait de Teungueth Fc en Coupe de la Confédération africaine de football (Caf) illustre lemal du football local sénégalais à se faire respecter sur la scène continentale. En perdant le droit de profiter du seul ticket qui lui est octroyé, les dirigeants laissent passer ainsi une opportunité de concrétiser leur vœu de réaliser un football sénégalais qui compte à l’international.
Le nom du club vainqueur de la Coupe du Sénégal ne figure pas sur le tableau du tirage au sort de la Coupe Caf publié ce lundi. La nouvelle sur le forfait de Teungueth Fc à ce tournoi est tombée comme un coup de massue sur la tête des amateurs de football. Cette déconvenue contraste avec le rayonnement de l’équipe nationale du Sénégal, vice-championne d’Afrique, dont les pensionnaires ont été accueillis et honorés par la nation sénégalaise, à leur retour du Caire.
Pour indisponibilité d’un budget conséquent, d’un effectif digne d’une équipe qui doit prendre part à une compétition internationale et d’un stade homologué, le club de Rufisque a renoncé à son droit de participer à la Coupe Caf en tant que vainqueur de la Coupe nationale. Cette décision des dirigeants rufisquois entraine la non-participation d’une autre formation sénégalaise. Du fait du délai très court pour remplir toutes les modalités de la participation, à moins de trois semaines du début de la phase des préliminaires, l’Us Gorée, finaliste de la Coupe nationale, et Diambars, tenant de la Coupe de la Ligue, ne sont pas dans les dispositions de suppléer Teungueth Fc. Cette défection du club présidé par Babacar Ndiaye vient écorner encore l’image du football local sénégalais qui peine à émerger sur la scène continentale. L’objectif des dirigeants du ballon rond était d’atteindre au moins les phases de poules des compétitions de la Caf pour augmenter le quota des clubs, en termes de représentation. Au lieu de ça, le Sénégal ne pourra pas profiter de son seul ticket de présence au banquet des équipes à la compétition interclubs de l’instance faitière du football africain. Quel gâchis !
Le fossé est encore énorme
Pour justifier le forfait de leur équipe, les dirigeants rufisquois ont invoqué les modifications du calendrier dont la date de démarrage a été rapprochée au mois d’août, au lieu de novembre, comme les années précédentes. Donc, Teungueth Fc n’avait que deux mois pour remplir les critères requis pour une bonne participation. Cet argument, même s’il est recevable, ne devrait pas disculper les responsables du club de Rufisque. Car Génération Foot, qui sera le seul représentant du Sénégal en Ligue africaine des champions, va honorer son engagement, malgré la réduction du délai de préparation. Ce regrettable épisode remet au goût du jour les maux qui gangrènent le football sénégalais. Au premier rang de ses difficultés se trouvent les moyens financiers. Les clubs sénégalais, surtout traditionnels, parviennent à peine à boucler leur budget annuel. Il y a deux semaines, les dirigeants de Teungueth Fc avaient fait face à la presse, pour lancer une alerte. Parmi les raisons invoquées, il y avait naturellement le manque de fonds. “Nous avons dépensé au cours de la saison plus de 190 millions pour gagner un trophée qui ne nous a rapporté que 20 millions de francs Cfa’’.
Et ce problème financier s’est accru dernièrement, avec la non-reconduction de la convention entre la Ligue sénégalaise de football professionnel (Lsfp) et son partenaire habituel, Orange. L’instance dirigeante du championnat professionnel avait réussi à trouver une alternative en signant un contrat de retransmission avec Star Times, en début de la saison écoulée. Cet accord avec la multinationale chinoise devait rapporter à ladite ligue un pactole de 6 milliards de francs Cfa sur une durée de dix ans. En plus de la manne financière, les Chinois s’étaient engagés à réaliser dix pelouses synthétiques durant la période de la collaboration. Malheureusement, l’exécution du contrat est suspendue au procès intenté par Excaf Télécom contre Star Times, pour concurrence déloyale. L’autre obstacle à l’épanouissement du football sénégalais en compétitions africaines est lié à l’incapacité des clubs à retenir leurs meilleurs joueurs. “La recomposition de l’équipe est quasi utopique, parce qu’au moment où nous parlons, sept joueurs sont officiellement partis.
Pis, presque tous ceux que nous avions ciblés sont sous l’emprise des agents qui sont en train de nous créer d’énormes difficultés. Les joueurs qui sont restés ne font pas le nombre, alors que nous devons jouer notre premier match dans un mois’’. Ces propos du directeur sportif de Teungueth Fc, Alassane Dia, il y a deux semaines, dénotent parfaitement le calvaire des clubs sénégalais durant l’avant-saison pour reconstituer leurs effectifs en proie aux départs massifs des joueurs. Par ailleurs, le football local sénégalais peine à s’imposer sur la scène continentale, à cause de l’insuffisance d’infrastructures sportives respectant les normes internationales. Le stade Ngalandou Diouf n’étant pas encore homologué par la Caf, le Tfc allait recevoir hors de son fief.
par Benjamin Augé
AU TCHAD, LA SURVIE POLITIQUE DE DÉBY DÉPEND DE PLUS EN PLUS DE SES ALLIÉS DU GOLFE
Depuis quelques années, Idriss Déby, président du Tchad depuis 1990, soigne sa grande proximité avec les princes héritiers saoudien Mohamed Ben Salman (MBS) et émirati Mohamed Ben Zahed (MBZ) pour assurer sa sécurité
Le Monde Afrique |
Benjamin Augé |
Publication 24/07/2019
Après la France, les émirats et l’Arabie Saoudite, place au Qatar… Si le président tchadien Idriss Déby peut remercier la France qui lui apporte un soutien indéfectible depuis François Mitterrand, sa survie politique dépend pourtant de plus en plus de ses relations avec les Emirats arabes unis, l’Arabie saoudite et désormais aussi le Qatar.
Depuis quelques années, Idriss Déby, président du Tchad depuis 1990, soigne sa grande proximité avec les princes héritiers saoudien Mohamed Ben Salman (MBS) et émirati Mohamed Ben Zahed (MBZ) pour assurer sa sécurité. Ils sont en effet les principaux soutiens des factions clés qui évoluent au Soudan et en Libye, pays d’où partent historiquement les rébellions qui ont tenté de renverser le chef de l’Etat.
Le pouvoir actuel du Conseil militaire de transition (TMC) à la tête du Soudan depuis avril est ainsi largement soutenu financièrement et politiquement par les Emirats arabes unis. C’est la raison pour laquelle ces derniers sont un allié de poids pour éviter la propagation des nouvelles rébellions venues de l’Est du continent. Une menace qui a ressurgi avec la chute d’Omar Al-Bachir en avril, à Khartoum.
Bête noire
Pour maintenir un lien direct avec MBZ, Idriss Déby avait nommé son propre fils, Zakaria Idriss Déby, premier ambassadeur aux Emirats arabes unis en 2017. Et comme la formule a fait ses preuves, il vient de faire la même chose à Khartoum avec, comme messager de confiance, Abdelkerim Koiboro, son neveu par alliance. Outre l’avantage d’être de la famille proche, le nouvel ambassadeur tchadien au Soudan avait été consul général en Arabie saoudite au début des années 2010, ce qui lui a permis de manier parfaitement l’arabe et de bien connaître les élites saoudiennes. Point fondamental puisque Riyad finance aussi le TMC au Soudan.
Autre sujet de crainte d’Idriss Déby : la Libye. Là, ce sont encore Abu Dhabi et Ryad qui détiennent les clés. En effet, l’allié du président tchadien en Libye, le général Khalifa Haftar, maître de la Cyrénaïque à l’est, soutenu à bout de bras par l’Emirati MBZ et le Saoudien MBS, est en grande difficulté dans son siège de Tripoli, lancé en avril contre les forces du premier ministre soutenu par l’ONU, Fayez Sarraj. Or le Tchad misait sur Haftar, après la conquête de Tripoli, pour « nettoyer » le Sud libyen. Cette zone frontalière avec son pays abrite notamment les membres de l’Union des forces de la résistance (UFR), dirigée par son pire ennemi, son neveu et ex-directeur de cabinet, Timan Erdimi.
Avant les accords de Dakar signés en 2008 entre Omar Al-Bachir et Idriss Déby, Erdimi était soutenu par le Soudan. Désormais, c’est depuis le Qatar – lieu d’exil décidé par Déby et Bachir – qu’Erdimi pilote l’Union des forces de la résistance, grâce à laquelle il tente de déstabiliser le pouvoir de son oncle, devenu sa bête noire. Encore en février, une colonne de pick-up de l’UFR avait foncé sur N’Djamena depuis la Libye avant d’être arrêtée net par un bombardement de l’armée française.
Vieil ami
En fait, les relations entre le Tchad et le Qatar se divisent en deux périodes. Si, dans un premier temps, le président tchadien a donné des gages aux Emirats arabes unis et à l’Arabie saoudite en coupant tout lien diplomatique avec le Qatar dès juin 2017 dans le cadre de l’embargo saoudo-émirati contre leur voisin gazier, il a depuis revu sa copie. D’abord, pour des raisons économiques, financières, le Tchad a dû renouer avec le Qatar. D’autant que, par-delà les questions économiques, il y avait le dossier Erdimi. Car depuis le Qatar, Erdimi continue à œuvrer contre Déby via le territoire libyen…
Alors, pour être certain d’être entendu, et parce que deux précautions valent mieux qu’une, Idriss Déby a aussi requis l’aide de son vieil ami le ministre français des affaires étrangères, Jean-Yves le Drian, qui reste un bon messager.
Ainsi, lors de l’un de ses voyages à Doha, le 11 février, M. Le Drian a-t-il explicitement demandé à son homologue qatari, Mohammed Ben Abdulrahman Al-Thani, de resserrer la surveillance de son « invité » tchadien afin que celui-ci ne soit plus en mesure de piloter les activités militaires de l’UFR depuis l’hôtel Movënpick de Doha. Message reçu 5 sur 5 par ses hôtes qataris.
Benjamin Augé est chercheur associé aux programmes Afrique et Energie de l’Institut français des relations internationales (IFRI).
CETTE JEUNE VAGUE QUI FRAPPE AUX PORTES DE LA TANIÈRE
La finale ratée de la Can 2019 pourrait beaucoup servir à Aliou Cissé en perspective de la Can 2021. Et la meilleure manière d’y arriver pour le sélectionneur c’est de continuer à donner la chance aux jeunes
La finale ratée de la Can 2019 pourrait beaucoup servir à Aliou Cissé en perspective de la Can 2021. Et la meilleure manière d’y arriver pour le sélectionneur c’est de continuer à donner la chance aux jeunes ; à l’image d’un certain Krépin Diatta.
En recevant samedi dernier les Lions de retour de la Can égyptienne avec leur statut de vice-champions d’Afrique, le président de la République les a exhortés à se remettre au travail afin de remporter la prochaine Can, prévue au Cameroun en 2021. Mais atteindre un tel objectif c’est surtout tirer les enseignements de ce second échec du Sénégal sur le chemin du sacre continental après celui de 2002 au Mali. Et sous cet angle, Aliou Cissé en est conscient quand il déclare au micro de nos confrères de la Rts :
«Il y a des postes que nous devons renforcer.»
Si dans les buts, le sélectionneur national semble gâté avec la chance d’avoir deux gardiens de but de grande classe : Edouard Mendy et Alfred Gomis. Par contre en défense, il y a un chantier à défricher : à savoir l’axe central et au niveau des latéraux. Et le cas le plus urgent c’est au niveau du flanc gauche avec la nécessité de dénicher un latéral gaucher de métier. Très actif sur son couloir lors de la Can, tout le monde sait que Youssouf Sabaly (droitier de métier) aurait été plus à l’aise et plus efficace à droite. Aliou Cissé en est conscient et il est sûr qu’il va poursuivre la prospection. Tout en ayant à l’œil le jeune Moussa Ndiaye de Excellence Foot, un autre international U20, révélation du dernier Mondial, polyvalent de surcroit et dont le profil assez rare de «défenseur central gaucher» n’existe plus dans la Tanière.
Kouyaté dans l’axe, ça suffit !
Le sélectionneur national doit aussi pousser la réflexion par rapport à l’axe central de la défense sénégalaise en trouvant une bonne alternative en cas d’indisponibilité de l’axe préférentiel Koulibaly-Sané. En effet, l’idée de faire reculer en défense Cheikhou Kouyaté semble avoir atteint ses limites si on en juge par ses prestations moyennes lors de la Can égyptienne où il a été d’ailleurs fautif en finale sur le but algérien. Du coup, en plus de l’option Pape Abdou Cissé, le coach devrait piocher chez les U20 en ciblant l’imposant et le prometteur défenseur central du Stade de Mbour, Souleymane Djimou Cissé, crédité d’un bon Mondial polonais.
Dénicher un «vrai» avant-centre, après l’échec Mbaye Niang
L’autre chantier, entre autres, c’est au niveau de l’attaque des Lions. Nous aimons beaucoup la combativité de Mbaye Niang. Mais un avant-centre qui ne marque pas pendant 7 matchs, forcément il doit se poser des questions. Surtout qu’à sa décharge, l’attaquant de Rennes, plus à l’aise sur les flancs, ne joue pas à son poste de prédilection. Mais là aussi, on peut comprendre le sélectionneur qui malheureusement a sur le banc deux remplaçants à ce poste qui ne font pas l’affaire, à savoir Mbaye Diagne et Moussa Konaté. Du coup, Aliou Cissé doit donc regarder ailleurs en Trouvant le profil qu’il faut à ce poste.
Et le jeune Habib Diallo, vice-meilleur buteur de la Ligue 2 avec le FC Metz, pourrait être intéressant. Voilà un jeune (24 ans) qui a toutes les dispositions d’un avant-centre moderne et dont Aliou Cissé pourrait en tirer profit dans le futur. Comme il l’a justement fait avec Krépin Diatta (20 ans) qui a joué sans complexe lors de la Can. En tout cas «Coach Cissé» devrait avoir de la matière lors de sa prochaine tournée européenne. La Can 2021, c’est si loin… si près.
UN DOSSIER EXPLOSIF CHEZ LE PROCUREUR !
Un dossier explosif relatif à un abus de confiance dont le préjudice est estimé à 40 milliards de francs CFA - Le mis en cause est un richissime homme d’affaires et considéré comme l’une des plus grosses fortunes anonymes du Sénégal
« Le Témoin » est en mesure de vous révéler qu’une grosse affaire portant sur une transaction financière relative à des pierres précieuses (or et diamants) est entre les mains du procureur de la République. Un dossier explosif relatif à un abus de confiance dont le préjudice est estimé à 40 milliards de francs CFA. Vous avez bien lu, 40 milliards cfa !
Le mis en cause est un richissime homme d’affaires, plusieurs fois milliardaire, donc, mais très discret, très discret et considéré comme l’une des plus grosses fortunes anonymes du Sénégal. Justement, cet homme presque inconnu des Sénégalais est poursuivi par des commerçants israéliens d’origine juive établis à Jérusalem.
A travers une plainte déposée chez le procureur de la République, les commençants juifs s’activant dans la haute joaillerie de luxe accusent de l’homme d’affaire sénégalais de les avoir grugés. Un soit-transmis est en route vers une redoutable unité d’enquête pour mettre la lumière sur cette grosse affaire présentée comme l’arnaque du siècle.
A la dernière minute, « Le Témoin » a appris que le mis en cause serait favorable à une médiation. Tant mieux pour le monde des affaires !
BOCAR SAMBA DIEYE SOLLICITE ENCORE UNE FOIS L’IMPLICATION DES AUTORITES
Le grand commerçant nie toujours devoir quoi que ce soit à la banque marocaine
Finira-t-il enfin par être entendu ? N’est-il pas temps que ses cris de détresse à l’endroit des autorités de notre pays trouvent une oreille attentive ? Ou alors est-ce un crime d’être un homme d’affaires analphabète dans le Sénégal actuel ? Hélas, depuis des années qu’il ne cesse d’alerter le gouvernement de son pays, de dénoncer l’injustice dont il est victime de la part de deux puissantes banques — marocaines ! — que sont la Cbao-Attijariwafa Bank et la Banque Atlantique, Bocar Samba Dièye, car c’est de lui qu’il s’agit, ne cesse de crier dans le désert. Le plus étonnant, pour ne pas dire plus, c’est que depuis qu’il ferraille devant les tribunaux contre ces puissants groupes marocains, aucune autorité de ce pays n’a daigné le recevoir pour s’enquérir de la situation et voir de quoi il retourne. C’est comme si son sort à lui qui a approvisionné le pays en riz pendant de nombreuses années, inondant le marché à un point tel que les spéculateurs n’ont jamais pu augmenter les prix de cette denrée comme ils le souhaitaient, comme si, donc, son sort indifférait nos gouvernants. Qu’est-ce qui oppose donc le célèbre importateur de céréales de GrandDakar à ces deux banques ?
Commençons par le contentieux le moins important financièrement, celui avec la Banque Atlantique. Malgré une lettre de garantie à première demande faite par la BIMAO (Banque des Institutions mutualistes d’Afrique de l’Ouest) dans laquelle cette institution financière déclarait se porter « caution solidaire de la société FAOURA SA (Ndlr, une industrie de fabrication de sacs appartement à Bocar Samba Dièye) au profit de la Banque Atlantique, jusqu’à concurrence de la somme de 223 732 168 (deux cent vingt trois millions sept cent trente deux mille cent soixante huit) francs » (voir fac-similé), une somme représentant la dette de Faoura Sa vis-à-vis de la Banque Atlantique, cette dernière a réussi à se faire attribuer un immeuble appartenant à notre commerçant. Et actuellement, elle perçoit tranquillement les loyers de ce bien immobilier sis avenue Faidherbe, à Dakar.
La CBAO Groupe Attijariwafa Bank casse le coffre le Bocar Samba Dièye !
Mais si, concernant la Banque Atlantique, le contentieux ne porte « que » sur deux centaines de millions, sa compatriote Cbao-Attijariwafa Bank, elle, a carrément mis la main sur plusieurs milliards de francs appartenant à Bocar Samba Dièye. Ce quelques mois après avoir pourtant procédé à une mainlevée au profit du magnat céréalier des céréales. En effet, par lettre en date du 02 avril 2009 adressée à un célèbre notaire de la place, la Cbao Groupe Attijariwafa Bank écrivait ceci : « Maîtres, Suite réduction des engagements de la relation citée en objet, dans nos livres, nous vous prisons de bien vouloir procéder à la radiation de nos inscriptions hypothécaires en 1er et 2ème rang sur le titre foncier numéro 19 703/DG à hauteur d’un montant de francs CFA 2 200 000 000). Précision : à l’origine, Bocar Samba Dièye devait à la CBAO une somme de 4.802.592.293 francs qu’il a payée intégralement. C’est ce qui explique donc cette mainlevée. Malgré cette sorte de solde de tout compte, pourtant, ce géant marocain qui fait partie des plus puissants établissements bancaires du continent, prétextant d’une dette de 7. 166. 240. 423 francs que Bocar Samba Dièye lui devrait, alors qu’elle a été incapable d’en apporter la preuve jusqu’à ce jour, a mis la main sur des biens immobiliers lui appartenant et évalués à 11 milliards de francs. Ces biens ont été vendus à la barre des criées du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar.
5.650.000.000 prélevés illégalement du compte du commerçant !
A l’origine de ce méga-contentieux, une traite d’un montant de 5.650.000.000 de francs qui a été débitée — « irrégulièrement » selon Bocar Samba Dièye —, de son compte, la CBAO Attijariwafa Bank prétendant avoir payé pour lui une cargaison de 17.650 tonnes de riz débarquée au Port de Dakar. Une opération qui, jure le grand commerçant, « entrait dans le cadre normal de mes relations d’affaires avec la société suisse Ascot Commodities. J’avais d’autant moins de raisons de solliciter la banque marocaine pour payer cette cargaison que, cette même année 2008 où a éclaté cette affaire, j’avais fait venir 14 bateaux de céréales pour une valeur de 52 milliards de francs et j’avais tout payé.
Le seul contentieux portait sur la cargaison de l’ « Eastern Sun » pour le déchargement de laquelle la CBAO Attijariwafa bank prétend avoir payé pour mon compte la somme de 5.650.000.000 francs. Or, je conteste avec la dernière énergie avoir signé une quelconque traite au profit de cette banque et dont elle s’est prévalue pour débiter mon compte du montant indiqué ci-dessus, portant l’encours de mon débit à plus de sept milliards de francs » nous avait confié à l’époque Bocar Samba Dièye. Après avoir, en vain, par le biais de ses avocats, réclamé l’original de la traite qu’il aurait signée au profit de la banque marocaine, et de guère lasse, Bocar Samba Dièye a saisi les tribunaux pour obtenir la désignation d’un expert ayant mission de faire le point sur ses relations d’affaires avec la CBAO groupe Attijariwafa Bank. Malgré l’opposition de cette dernière, le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar a, par ordonnance rendue le 15 octobre 2015, désigné le cabinet MGN Maguèye Niang pour faire le compte des relations financières entre la CBAO et le commerçant.
Après trois mois de travaux, l’expert a conclu que le solde débiteur de Bocar Samba Dièye devait être arrêté provisoirement au montant de 1.518.538.217 (un milliard cinq cent dix huit millions cinq cent trente huit mille deux cent dix sept) de francs. Ce alors que la CBAO Groupe Attijariwafa Bank lui réclamait la somme de 7.166. 240. 423 francs ! Aujourd’hui encore, Bocar Samba Dièye, qui n’a toujours pas reçu communication de l’original de la traite qu’il aurait signée au profit de la banque dirigée par M. Oudguiri Mounir, continue de soutenir que c’est la CBAO qui lui doit de l’argent et non le contraire. « Ils prétendent que je leur dois de l’argent alors que, moi, je soutiens le contraire. Par conséquent, pourquoi refusent-ils une nouvelle expertise après celle qui m’avait donné raison ? De quoi ont-ils peur ou qu’est-ce qu’ils ont à cacher ? Comment peuvent-ils expliquer leur prétention selon laquelle je suis débiteur vis-à-vis d’eux alors que, dans le même temps, ils ont prélevé de mon compte bancaire, en tout, 11 milliards de francs ? Et puis, de toute ma vie et sans doute dans l’histoire du commerce mondial, on n’a jamais vu trois traites pour un même bateau ! Je peux dire la même chose de la Banque Atlantique qui, elle aussi, a refusé qu’une expertise soit faite.
Pour le reste, je voudrais dire aux autorités de mon pays ce qui suit : moi, je ne suis qu’un être humain, un particulier. Je ne peux pas me battre seul contre ces puissantes banques soutenues par l’Etat marocain alors que, moi, je suis laissé seul face à mon propre sort. Le Gouvernement ne doit pas permettre qu’on lèse les intérêts du Sénégalais que je suis ! » Une conclusion qui mérite l’attention des autorités de notre pays, en effet. Le cri du cœur de Bocar Samba Dièye, 84 ans, sera-t-il enfin entendu ? Nous le souhaitons du fond du cœur…
QUAND LE FOOTBALL DÉTRÔNE LA FÊTE DE L’INDÉPENDANCE !
Le temps d’une finale Sénégal Algérie, le peuple sénégalais a réhabilité le patriotisme et la fierté nationale. Aux devantures des maisons comme dans les rues, partout s’agitait le drapeau vert-or-rouge
Le temps d’une finale Sénégal Algérie, le peuple sénégalais a réhabilité le patriotisme et la fierté nationale. Aux devantures des maisons comme dans les rues, partout s’agitait le drapeau vert-or-rouge. Sans oublier les supporters qui s’étaient fait maquiller, habiller et tatouer aux couleurs nationales. Paradoxalement, même la célébration du 04 avril, date anniversaire de notre accession de la souveraineté nationale, n’a jamais connu un tel engouement patriotique. Qu’est ce justifie cet enthousiasme débordant et délirant autour des « Lions » de la Téranga ? Civisme, patriotisme, fanatisme, passion ? Le colonel Kisma Mamadou Sow, directeur du Service civique national, est sans doute le mieux placé pour répondre à nos questions et faire la part des choses.
A quoi rêvent les foules ? Dans le milieu du sport, le football, en particulier, la réponse est : aux victoires et aux coupes ! La finale opposant le Sénégal à l’Algérie lors de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) confirme cela. Le temps d’une finale continentale, la fièvre tricolore (vert-jaune-rouge) s’était emparée du Sénégal tout entier. Dans les foyers comme dans les rues, dans les bureaux, les ateliers, sur les pare-brises où à travers des drapelets pendant sur les rétroviseurs, les couleurs nationales fleurissaient le décor et illuminaient les personnages.
A coups de maquillages, perruques, poudres scintillantes, crèmes de grimage, tatouages, maquillages, les jeunes supporters rivalisaient d’imagination et de créativité en barbouillant les couleurs nationales sur les pavés et bordures de trottoir. Voire sur les troncs d’arbres ou même les poubelles ! Bref, sur l’ensemble du territoire national, le parcours exceptionnel des « Lions » sur les bords du Nil a suscité un engouement populaire jamais vu auparavant. « Football mo bari dollé ! » comme le chantait Youssou Ndour. Cette effervescence permanente aux couleurs de la Nation procédait-elle d’un élan civique ? Le colonel kisma Mamadou Sow, directeur du Service civique national, tente de cerner le phénomène : « Non, ce n’était pas du civisme, mais plutôt de la passion ! Ou si vous voulez du patriotisme. Car, chaque sénégalais souhaiterait voir les Lions remporter le trophée continental » précise d’emblée l’officier supérieur. Et d’expliquer que « le civisme, c’est d’abord le respect que voue le citoyen à la République et à ses symboles dont le drapeau national. Donc, le civisme, on doit le vivre tous les jours.
Par contre, nous avons vu que le peuple sénégalais voire même certains étrangers abusaient positivement et spontanément de l’utilisation des couleurs nationales pour marquer à leur manière un soutien à l’équipe nationale de football, les Lions de la Téranga. On a assisté à un festival des couleurs du drapeau national, le vert le jaune et le rouge. Mais quoi qu’il en soit, les Sénégalais ont montré voire manifesté à travers le football leur élan patriotique dont le seul objectif, c’était la victoire du Sénégal » magnifie le directeur du Service civique national. Le colonel kisma Mamadou Sow profite de l’occasion pour inviter les Sénégalais, et particulièrement les jeunes, à plus de civisme en dehors du domaine du football. « Il est vrai qu’à travers cet engouement populaire autour du football, il y a des actes de civisme très forts que les populations ont posés dans leurs quartiers. Et il est souhaitable que ces actes servent dans tous les secteurs d’intérêt national pour sauvegarder le bien commun » estime le directeur du Service civique national.
La passion du sport ravit la flamme civique
Pavoisés de « vert-jaune-rouge », les quartiers, cités et villages de notre pays, tout en résonnant de cris et klaxons à chaque victoire des Lions, inspire le patriotisme et la fierté nationale. Ce qui laisse croire que, dans le sport, l’euphorie de la victoire ravive la flamme du civisme et du patriotisme en passe d’être éteinte dans nos vies de tous les jours. Pire, cette flamme à la fois patriotique et civique n’illumine plus la fête du 04 avril marquant notre accession à la souveraineté internationale. Jusque dans les années 70 et 80, les veilles de fêtes de l’Indépendance provoquaient un grand sentiment de fierté nationale chez les Sénégalais et particulièrement au niveau des Dakarois. Partout à Dakar, le drapeau sénégalais flottait au-dessus des édifices publics, s’ils n’ornaient pas les façades et balcons des immeubles. Sans oublier les grandes artères où les drapeaux ornaient les terrasses et les vitrines des boutiques, restaurants et autres grandes surfaces. De la zone industrielle et tout le long de la route de Rufisque, les drapeaux « vert-or-rouge » du Sénégal indépendant étaient partout plantés devant les sociétés ainsi que dans les jardins et parkings.
Derrière ces fleurons habillés aux couleurs de la Nation, les chefs d’entreprises manifestaient la fierté de l’industrie sénégalaise. On se souvient de la Sotiba-Simpafric qui se distinguait de par ses très nombreux drapeaux accrochés le long de ses bâtiments et hangars. Aujourd’hui, rien de tout cela ! Seul le football est capable de rhabiller la République pour ne pas dire la Nation en « vert-jaune-rouge ». Comme ce fut le cas lors de la dernière campagne footballistique en date des Lions de la Téranga. Un tel manquement semble pousser le colonel kisma Mamadou Sow à encourager le peuple sénégalais à perpétuer cet élan de civisme observé à l’occasion de la finale de la Can lors des grands rendez-vous du football et qui finalement englobe les sentiments de solidarité, de patriotisme, de citoyenneté, de civilité. « En tout cas, les Sénégalais ont démontré ces derniers jours ce dont ils étaient capables en matière de mobilisation. Restons sur cette lancée pour faire face à l’incivisme dans nos villes, sur les routes, l’occupation irrégulière des espaces, l’insalubrité » conseille le directeur du Service civique national.
Abondant dans le même sens, M. Sellé Diop, délégué du quartier Sud-Stade (Thiés) rappelle que le civisme réfère plutôt au comportement en société, c’est à dire comment l’individu va se respecter les règles collectives « Et ces règles ont pour noms la propreté de la cité, le respect des institutions publiques ou communautaires, le nettoyage des jardins publics etc. Et durant toute la Can au Caire, les Thiessois, à travers la passion de supporter les Lions, ont fait preuve de patriotisme.
Dans cet élan patriotique, les jeunes ont posé quelques actes du civisme en nettoyant et décorant leurs quartiers. C’est encourageant ! Et cela doit continuer en dehors du football » a invité Sellé Diop, chef d’un quartier de la capitale du Rail. Ce qu’il faut retenir en définitive des événements récents, c’est que, le temps d’une Coupe d’Afrique, les Sénégalais ont prouvé que seul le football peut faire réapparaitre leur sentiment patriotique mais aussi leur civisme. Et ce, contrairement aux célébrations du 04 avril ou fête de la souveraineté internationale qui se déroulent généralement de nos jours dans l’indifférence générale !
Connus à travers le monde du foot pour leur fort caractère, la relation entre Maurizio Sarri et Cristiano Ronaldo n’a pas commencé de la meilleure des manières. Le premier match de la présaison des Turinois, perdu dimanche dernier face à Totten ham (2- 3), a permis de le constater.
Tensions entre Ronaldo et Sarri ?
Buteur lors de cette rencontre, Cristiano Ronaldo a ensuite été remplacé par Sarri, 3 petites minutes seulement après sa réalisation. Chose qui n’a pas du tout plu au quintuple Ballon d’Or, sorti dépité. Souriant au moment de taper dans la main de son remplaçant, CR7 change soudain d’expression au moment d’aller saluer Maurizio Sarri. S’il serre bien la main de son entraîneur, arrivé cet été pour succéder à Massimiliano Allegri, le Portugais lui adresse quelques mots, accompagné d’un regard noir.
D’après des médias italiens, rapporte Don Balon, Sarri aurait reproché une erreur à CR7. Rapidement, l’attaquant portugais change de visage et répond à l’ancien coach de Chelsea, tout en se dirigeant vers le banc. D’après le média, l’ancien joueur du Real Madrid est loin d’être convaincu par l’approche de Sarri, encore moins par la manière dont il gère l’effectif.
En plus, Ronaldo ne comprendrait pas pourquoi la direction turinoise a mis le portugais Joao Cancelo, son ami proche, sur le marché des transferts. D’autant plus que le latéral droit a fait une très bonne saison l’année précédente.
Cristiano aurait donc fait part de sa colère aux dirigeants du club et fait pression pour que les choses changent. Sinon, il menace de quitter l’équipe et pourrait activer une des deux offres dont il dispose actuellement. En effet, Manchester United souhaiterait vivement le voir revenir.
Devant la presse, Sarri a préféré calmer le jeu, déclarant que Ronaldo était «le meilleur joueur de l’équipe». Pas sûr que cette déclaration plaise à Ronaldo, qui se considère tout simplement comme le meilleur le joueur du monde
ÉLÈVE EN CLASSE DE SECONDE, ABDOUL SALAM DIA RÉUSSIT À SOUSTRAIRE 4 MILLIONS DE FRANCS À LA CBAO
Attrait hier à la barre, l’indélicat jeune homme a nié les faits qui lui sont reprochés. Pris en possession d’un sachet contenant 30 millions de francs au siège de la Cbao, le prévenu a déclaré à la barre des flagrants délits qu’il voulait voyager
Elève en classe de seconde et âgé de 19 ans, Abdoul Salam Dia a comparu, lundi, à l’audience des flagrants délits du tribunal de grande instance Dakar. Le prévenu avait soustrait frauduleusement 4 millions de francs à la banque Cbao. L’affaire est mise en délibéré.
Attrait hier à la barre, l’indélicat jeune homme a nié les faits qui lui sont reprochés. Pris en possession d’un sachet contenant 30 millions de francs au siège de la Cbao, le prévenu a déclaré à la barre des flagrants délits qu’il voulait voyager. « J’avais décidé de faire une formation professionnelle et j’avais besoin de 4 millions », a-t-il dit.
Avant de commettre son forfait, le prévenu a fait l’étude des lieux. « Je regrette mon acte. Parfois, je suis nerveux, agressif et pose des actes que je n’arrive pas à m’expliquer », s’est défendu le jeune prévenu. Le jeune prévenu a demandé l’application de la loi pénale. Quant à l’avocat de la défense, qui déclare être ébahie, elle s’est demandé comment une personne lucide peut s’introduire en plein jour au siège de la banque Cbao et y dérober 4 millions de francs. Elle a ainsi plaidé la jurisprudence de l’article 50 du code pénal pour son client qui est un déficient mental comme l’atteste son dossier médical.
Pour la défense, condamner un dément est injuste car celui-ci n’est pas responsable de ses faits. « La fonction de la peine est la reformation pour revenir dans la société. Il n’est pas utile de condamner un malade mental » a fait savoir la robe noire avant de s’en prendre à la légèreté sécuritaire de la banque qui a laissé 30 millions sur une table. « Mon client n’ayant pas toutes ses capacités mentales a escaladé le box pour prendre les 30 millions. Où était la sécurité ? », a demandé l’avocat. Au terme de sa plaidoirie, il a demandé une application bienveillante de la loi pénale au bénéfice de son client si les faits lui sont imputables surtout que même à la barre, on a constaté l’imprudence des gendarmes, le prévenu ayant quitté le box des accusés pour venir s’assoir à la place du public. L’affaire est mise en délibéré.
LE TEST ADN DISCULPE LE COMMERÇANT QUI A PASSÉ DIX MOIS EN PRISON !
Accusé de viol et après avoir séjourné dix mois en prison, il a été blanchi suite aux résultats du test Adn auquel il s’est soumis.
Le commerçant Moussa Mbaye, la quarantaine, qui comparaissait lundi à l’audience des flagrants délits du tribunal de grande instance de Dakar, revient de loin. Accusé de viol et après avoir séjourné dix mois en prison, il a été blanchi suite aux résultats du test Adn auquel il s’est soumis.
Les faits pour lesquels ce commerçant de 40 ans était poursuivi remontent en août 2018. Le prévenu était accusé de détournement de mineure, de viol et d’actes de pédophilie. Rentré d’un voyage de Chine, il a été convoqué à la police où une plainte pour viol l’attendait avant que son dossier ne soit transmis à la justice. Lors de son procès, il avait nié les faits tout en sollicitant un test Adn pour déterminer la paternité de l’enfant dont la mère l’avait indexé. « Je ne l’ai jamais touchée, elle venait dans ma chambre pour regarder la télé avec ses amies », avait déclaré le prévenu à l’époque des faits. D’après la fille prétendument violée, c’est en ramenant des chaussures que le prévenu — qui est un polygame — l’aurait violée en l’absence de sa femme. De ce prétendu viol, elle aurait contracté une grossesse qu’elle a imputée au prévenu. D’après la sœur de la victime, le prévenu l’avait envoyée acheter du couscous. A son retour, elle a trouvé sa sœur couchée sur le lit en train de se tordre de douleur. Elle lui aurait demandé de l’aider à se relever. L’affaire, qui a été plaidée à la barre du tribunal, avait été mise en délibéré en attendant la sortie du test Adn qui a disculpé finalement le prévenu. De ce fait, les conseils de la défense ont déploré le fait que leur client ait séjourné presque un an en prison et que, pendant tout ce temps, le parquet ait refusé de lui accorder la liberté provisoire.
Tous les hommes sont en danger du fait des accusations mensongères de viol
Le comportement de la partie civile qui avait accusé le prévenu de viol suivi de grossesse a été fermement dénoncé. Selon Me Faye, il y a dysfonctionnement entre l’imputabilité et la culpabilité. Les faits donnent raison au prévenu. « Mon client a fait 10 mois en prison alors qu’il est innocent. Il a payé les frais d’expertise du test Adn pour établir son innocence. S’il n’avait pas les moyens de payer le test Adn, Moussa Mbaye serait condamné à 10 ans de prison alors qu’il est innocent », a pour sa part dénoncé Me Gueye.
Selon lui, on dit souvent que les enfants ne mentent pas mais ils sont des répétiteurs et on leur apprend à mentir. « Sur des accusations d’un enfant, un innocent a fait 10 mois de prison », regrette l’avocat. « Tous les hommes sont en danger du fait des accusations non fondées et mensongères portant sur de prétendus grossesses et viols », a averti la défense. « L’acte d’attouchement n’est qu’une simple imagination fertile d’une menteuse.
L’Adn montre qu’il n’a jamais eu de conjonction sexuelle avec le prévenu. Les accusations tombent comme un château de cartes », a plaidé la défense. Les violeurs doivent être sévèrement punis mais on ne doit pas prendre tout homme comme violeur, dénonce la robe noire. Pour lui, le faux et le mensonge corrompent tout même si le séjour de l’accusé durant 10 mois en prison relève de son destin. La défense a sollicité le renvoi du commerçant des fins de la poursuite sans peine ni dépens. Finalement, le tribunal a relaxé le prévenu des faits qui lui sont reprochés et mis les charges au compte du Trésor public.
«LES PREMIERES MINUTES DU COMBAT SERONT DECISIVES»
Quand on évalue ses enjeux, le combat entre Modou Lô et Eumeu Séne, qui se disputera le dimanche 28 juillet prochain au stade Léopold Senghor, sera capital dans la carrière respective des deux lutteurs.
Quand on évalue ses enjeux, le combat entre Modou Lô et Eumeu Séne, qui se disputera le dimanche 28 juillet prochain au stade Léopold Senghor, sera capital dans la carrière respective des deux lutteurs. A quelques jours de ce duel, l’ancien lutteur Boy Kaïré campe les enjeux et donne la « clé » du combat royal dont l’issue entraînera sans doute une reconfiguration de l’arène.
Le choc entre Modou Lô (Roc Energie) et Eumeu Séne (Tay Shinger) prévu ce dimanche 28 juillet au stade Léopold Senghor ne sera pas un combat éclair. C’est l’avis de l’ancien lutteur Boy Kaïré. «Ce ne sera pas un combat très rapide. La moindre erreur sera fatale. On aura sans doute droit à un round d’observation. La situation l’oblige. Les premières minutes du combat seront décisives. S’il n’y a pas d’issue, les lutteurs vont progressivement se retenir pour ne pas prendre des risques. On fera sans doute place à des calculs au fur et à mesure que le combat se déroule », prévoit-il, relevant qu’un long combat pourrait cependant tourner au désavantage d’Eumeu Séne comme ce fut le cas lors de leur première confrontation où il a été battu à l’usure par Modou Lô. «Il faut relever qu’il y a un écart entre les deux lutteurs. Eumeu Séne est plus âgé et son avantage est que le combat trouve une issue rapide.
Devant Modou Lô, le verdict a été à son désavantage lorsque le combat a tiré en longueur. On a vu qu’il a été usé par son adversaire. Je pense que c’était normal vu que Modou Lô était plus jeune. Cette fois, on peut présager qu’Emeu a gagné en expérience et tiré la leçon de ce revers. Il doit sûrement se préparer à ce cas de figure. C'est-à-dire qu’il faut du temps au lutteur de Tay Shinger. Il ne peut pas foncer sur lui sans une bonne stratégie. Au risque d’aller vers l’épuisement », prévient-il. Appréciant les échanges houleux entre les deux lutteurs, lors de leurs derniers face-à-face, l’ancien chef de file de l’écurie Soumbédioune pense que cela entre dans le cadre normal d’une bataille psychologique que se mènent des adversaires. « Chacun a voulu intimider son adversaire pour gagner la bataille psychologique. Mais ce sera une autre paire de manches». Evaluant les enjeux qu’une victoire et une défaite pourraient avoir dans la carrière respective des deux lutteurs, Boy Kairé soutient qu’on s’achemine vers un combat capital entre deux lutteurs qui sont à un moment charnière de leurs carrières respectives. « La défaite ne sera certainement pas la bienvenue pour personne. Une victoire sera donc précieuse et peut propulser très loin le vainqueur. C’est pourquoi, les deux lutteurs aborderont cette confrontation avec tout le sérieux et toute la détermination qu’il faut », ajoute-t-il.
Outre la revanche qu’il compte prendre sur Modou Lô, Eumeu Séne va également s’employer à maintenir la couronne de « Roi des arènes » dont il a dépossédé Bombardier , il y a moins d’un an. Un scenario qui, du point de vue de Boy Kaïré, ne s’est pas encore réalisé depuis l’introduction du titre. « Depuis que l’on a commencé à décerner le Titre de Roi des arènes, on n’a pas encore vu le Roi perdre sa couronne sur un court laps de temps, lors du combat qui a suivi. Cela n’est jamais arrivé. Mais, c’est surtout un combat revanche pour Eumeu Séne qui avait été battu par son adversaire du jour qui lui conteste aujourd’hui la couronne. Eumeu Séne mesure donc à juste titre les enjeux et il s’est bien préparé. Il croit fortement que l’heure de la revanche a sonné. Il est confiant après une série de victoires », souligne l’ancien lutteur ». Il avance que son adversaire Modou Lo garde de son côté toute les qualités d’un « lutteur aguerri malgré ses derniers revers ».