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5 août 2025
«KHALIFA SALL NE PEUT ÊTRE CONCERNÉ PAR UNE QUELCONQUE SUCCESSION AU PS »
Selon Mamadou Mbodj Diouf, membre du Bureau politique du Ps, Khalifa Sall et ses lieutenants ne peuvent, en aucune manière, être concernés par la succession du défunt leader socialiste
La succession ouverte d’Ousmane Tanor Dieng, avec son décès survenu il y a deux semaines, installe le Parti socialiste dans une situation peu confortable. Dans cette guerre de succession, les bannis semblent d’ores et déjà être écartés de toute prétention. Selon Mamadou Mbodj Diouf, membre du Bureau politique du Ps, Khalifa Sall et ses lieutenants ne peuvent, en aucune manière, être concernés par la succession du défunt leader socialiste. Dans cet entretien avec “EnQuête’’, le directeur du Projet d’appui à la modernisation des Daaras s’en prend violemment à Barthélemy Dias qui, selon lui, est très mal placé pour jouer le rôle de médiateur dans la réunification de la famille socialiste.
Comment avez-vous vécu la disparition d’Ousmane Tanor Dieng, en tant que responsable socialiste ?
Un événement ne m’a jamais autant ébranlé que cette lourde perte. Il laisse un vide qui sera difficile à combler, tant notre secrétaire général, feu Ousmane Tanor Dieng, était la clé de voûte de notre organisation. Tout partait de lui et tout aboutissait aussi à lui, par son omniprésence dans toute l’échelle hiérarchique du Parti socialiste. Il entretenait des relations de proximité et des rapports humains exceptionnels avec tous les responsables, jusqu’au plus bas niveau de cette échelle. Naturellement, un sentiment de dénuement et de vacuité nous a unanimement envahis, à l’annonce de cette triste nouvelle qui nous a tous pris de court. Personnellement, je dirais que le secrétaire général nous a faussés compagnie au pire moment, notamment avec le processus des renouvellements de nos instances déjà très avancé.
Justement, où en êtes-vous dans les renouvellements qui ont été mis en veilleuse, à la veille de la Présidentielle de 2019 ?
Le processus des renouvellements des instances est en cours, avec la vente des cartes qui est bien avancée. Certaines coordinations ont déjà atteint le pourcentage requis de 65% et sont autorisées à renouveler. D’autres continuent leur vente des cartes et espèrent bientôt être autorisées à leur tour. On n’aura pas besoin d’attendre certains grands retardataires pour arriver au congrès qui va se tenir avec ou sans eux. C’est aussi une jurisprudence en matière de renouvellements des instances du parti.
Sa disparition ouvre sa succession. Selon vous, comment le Ps devrait il s’y prendre ?
Je tiens à préciser que le deuil que nous traversons m’empêche de m’étendre sur cette question de la succession. Il est un temps que nous nous assignons, nous sa famille éplorée au sens élargi du terme, pour respecter une période de deuil de quarante jours. Toutefois, il faut dire qu’aucune succession ne sera ouverte en tant que tel, dès lors que nous savons que la suppléance sera assurée immédiatement par la première secrétaire générale adjointe Aminata Mbengue Ndiaye, tel que le prévoit l’article 18 du règlement intérieur.
Justement, l’article 18 du règlement intérieur du Ps dit qu’en cas d’absence ou d’empêchement, le Sg est remplacé par les secrétaires généraux adjoints que sont Aminata Mbengue Ndiaye, Birahim Diagne et Cheikh Abdou Khadre Cissokho. Pourquoi, dans ce cas, penser que c’est la première nommée qui doit suppléer OTD ?
Il faut savoir que tous les secrétaires généraux (Sg) d’instance sont élus par les commissions administratives (Ca) de leurs instances. Les Sg des sections, coordinations et unions régionales sont élus respectivement par les Ca de section, de coordination et d’union régionale. Il en est de même du Sg du parti élu par les Ca des coordinations au niveau national, à l’issue du congrès. La vraie question à se poser est l’utilité de la numérotation et l’ordre d’appel qui ne sauraient être intervertis. La pratique courante veut que, naturellement qu’en toutes circonstances, la suppléance ou l’intérim est automatiquement assuré par le premier d’entre les Sga. Pourquoi cette présente situation devrait-elle faire exception? Je pense que c’est encore le lieu de fustiger l’attitude de ces sorciers et autres lampistes qui cherchent à créer le trouble partout. Les Sga Abdou Khadre Cissokho et Birahim Diagne sont parmi les illustres aînés de feu OusmaneTanor Dieng qui pouvaient occuper des sièges à l’Assemblée nationale, au Cese où au Hcct, mais ont préféré décliner, parce qu’ils n’ont plus rien à prouver. Ce n’est pas aujourd’hui qu’ils vont se disputer une suppléance qu’ils savent déjà dévolue naturellement à la camarade Aminata Mbengue Ndiaye.
Etant donné qu’il n’y a aucune hiérarchisation entre les secrétaires généraux adjoints, ne trouvez vous pas plus judicieux que la suppléance soit collégiale entre les trois ?
Je précise encore que dans toutes les instances, les adjoints aux secrétaires généraux d’instances sont bel et bien hiérarchisés. D’ailleurs, la première adjointe au Sg tenait déjà bien les rênes, alors que le SG Ousmane Tanor Dieng était alité à Paris, en convoquant et présidant les réunions du Secrétariat exécutif national (Sen) et du Bureau politique en sessions ordinaires. La collégialité ne saurait être de mise, sinon ce serait un déni de notre pratique du fonctionnement et de l’organisation du parti.
Certains socialistes pensent que c’est le Comité central qui, entre deux congrès, gère le parti jusqu’au prochain congrès. Qu’en pensez-vous ?
Cette tentative d’installer une polémique autour de cette question est vraiment malsaine et de l’œuvre de sorciers cherchant à provoquer une guerre fratricide. La présidente Aminata Mbengue Ndiaye assure la suppléance. Il faut voir que la jurisprudence en matière de succession, lors des départs de la tête du parti des présidents Senghor et Diouf, en leur qualité de secrétaire général, est très révélatrice dans cette optique. Diouf a remplacé Senghor, ainsi que Ousmane Tanor Dieng après Diouf, du fait de cette suppléance qui court jusqu’au congrès suivant. Par ailleurs, il est arrivé, à plusieurs reprises, qu’une situation similaire se produise dans des coordinations ou sections et, en aucune façon, on ne pense à autre procédure que la suppléance immédiate et automatique par le premier Secrétaire général adjoint de la coordination ou de la section. Même si l’interprétation de l’esprit ou de la lettre des textes n’apportait pas la solution unanime, la pratique courante ferait jurisprudence. C’est l’unique alternative dans l’immédiat, car de vacance, il ne peut en être question. Par ailleurs, le Comité central ne dispose d’aucune prérogative pour élire le secrétaire général du parti, encore moins diriger le parti de quelque façon que cela puisse être imaginé. C’est impossible ! Un premier adjoint au secrétaire général est désigné pour suppléer le titulaire en cas d’absence ou d’empêchement (même définitif) selon l’article 18 du règlement intérieur. Le substantif “premier’’ qui confirme le rang du secrétaire général adjoint n’est pas fortuit, dès lors qu’il en existe un deuxième puis un troisième en ce qui concerne la suppléance.
L’ancien maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, peut-il être écarté de la succession de Tanor ?
Je pense que Khalifa Ababacar Sall a déjà choisi une autre voie qui lui a valu son exclusion, dès lors qu’il avait refusé de suivre les directives et orientations du parti. Ce n’est pas parce que Ousmane Tanor Dieng n’est plus là que toutes les décisions prises jusque-là devraient être caduques. Il ne peut nullement être envisagé de compter Khalifa Sall dans une quelconque compétition dans le parti, dans l’immédiat, parce qu’il n’est plus un militant du Ps.
Ne pensez-vous pas que c’est le moment de rappeler les bannis et de laver le linge sale en famille ?
Pourquoi pas ? Toutefois, ce serait très difficile, dans l’immédiat. La machine Ps ne s’est jamais arrêtée, et on ne peut remettre tout à plat pour juste contenter des bannis qui nous ont causé tant de tort. Les renouvellements sont déjà bien avancés et remettre tout à plat pourrait exposer le parti à des guerres fratricides au niveau des instances de base. La raison en serait que ces exclus auront des prétentions impossibles à satisfaire pour le moment. Il est possible d’envisager de nous retrouver avec d’autres entités bien constituées, dans le cadre d’alliances électorales ou de coalitions. Dans un autre registre, nous sommes dans Benno Bokk Yaakaar et avec la majorité présidentielle. Ces exclus dont vous faites allusion ne pourront jamais partager avec nous ces options prises par le parti depuis 2012. C’est un obstacle insurmontable pour le moment. Dans tous les cas, envisager des retrouvailles avec quelque bord d’obédience socialiste que ce soit demande un processus qui va nécessiter beaucoup de temps et d’efforts. Ce n’est vraiment pas demain la veille !
Le décès d’OTD survient dans un contexte complexe au sein du Ps, avec les remous qu’a connu le parti, notamment la fronde dirigée par Khalifa Sall et ses lieutenants, qui a occasionné leur exclusion. Sera-t-il, selon vous, facile d’assurer, dans ces conditions, sa succession ?
Les dissidents exclus ne peuvent être concernés par une quelconque succession. Ils ne sont plus des militants. On règle d’abord nos affaires internes avant de s’ouvrir à d’autres, sinon cela ne fera que rajouter des difficultés supplémentaires à celles qui existent déjà comme dans toutes les formations politiques. Ce cas étant écarté, les renouvellements des instances puis le congrès y pourvoiront aisément.
Ne redoutez-vous pas une implosion du parti, au vu des positions déjà affichées par les uns et les autres ?
Le Ps est un grand parti, de surcroît très bien organisé. Il existe toujours des ressorts sur lesquels agir pour retrouver notre fonctionnement normal. Tout cela finira par s’estomper.
Comment, selon vous, apaiser la tension et amener tout le monde à la raison ?
La secrétaire générale Aminata Mbengue Ndiaye va bientôt relancer les activités et, naturellement, tous ceux qui ne sont mus que par de bonnes et nobles intentions vont s’inscrire dans la logique de l’accompagner pour bien assumer ses nouvelles charges à la tête du parti.
Comment appréciez-vous la posture de Barthélemy Dias qui est allé à la Maison du parti pour présenter ses condoléances ?
Je suppose qu’il y est allé comme l’aurait fait tout Sénégalais qui voudrait rendre un ultime hommage à notre illustre Sg, en allant signer le livre de condoléances ouvert à la Maison du parti.
Il dit ne pas être intéressé par quoi que ce soit.
Je crois que ce sont juste des déclarations d’intention qui ne peuvent aucunement constituer un sauf-conduit ! Barthélémy Dias est dans le lot des exclus pour cause d’insubordination et de non respect des directives du parti.
Le maire de Mermoz-Sacré-Cœur, qui se réclame toujours du Ps, entend rencontrer les différents responsables socialistes pour discuter avec eux, non seulement de la succession de Tanor, mais aussi de la réunification de la grande famille socialiste. Qu’en pensez-vous ?
Il peut rencontrer qui il veut, c’est son droit. Le fait est que leur exclusion a été prononcée par une instance, en l’occurrence le Bureau politique, et c’est une instance et non une personne qui décidera ou non d’un retour selon des procédures qui prendront le temps nécessaire.
Barthélemy Dias, qui dit que la réunification de la famille socialiste était la dernière volonté de Tanor, s’engage à œuvrer dans ce sens. Quelle appréciation en faites-vous ?
Il s’agit plutôt de la famille socialiste au sens large, donc de la gauche d’obédience socialiste. Je pense que Barthélémy Dias est très mal placé pour s’arroger le rôle de médiateur. S’il en est des responsables de cette césure que nous avons vécue, je crois qu’il y trône en bonne place.
Quel est, selon vous, l’avenir du Ps ?
L’avenir est très verdoyant. L’attrait du parti est resté intact. Contrairement à ce que certains peuvent penser, ces remous nous ont valu plusieurs intentions d’adhésion au parti. Nous sommes très sereins.
Quel avenir dans son compagnonnage avec la coalition Benno Bokk Yaakaar ?
Le Parti socialiste est encore et demeure dans Bby et la coalition de la majorité présidentielle. Au passage, je remercie le président Macky Sall pour la solidarité dont il a fait montre pour partager avec nous la douleur de la perte de notre cher président Ousmane Tanor Dieng. Le dernier message que notre défunt Sg lui a envoyé nous exhorte à poursuivre notre collaboration.
LE SAEMS TIENT L’ÉTAT POUR RESPONSABLE DES MAUVAIS RÉSULTATS SCOLAIRES
Pour les enseignants affiliés au Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire (Saems), la baisse des taux de réussite au Baccalauréat et au Bfem incombe à l’Etat du Sénégal
PAPE MOUSSA GUÈYE (RUFISQUE) |
Publication 29/07/2019
Lors de la remise des prix du Concours général 2019, le 25 juillet dernier au Grand Théâtre, le président de la République appelait les acteurs de l’éducation nationale à une réflexion sur les problématiques du système éducatif sénégalais. Cela, après un constat général d’une baisse des taux de réussite au Baccalauréat et au Bfem.
Pour les enseignants affiliés au Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire (Saems), la grande responsabilité incombe à l’Etat du Sénégal. Selon leur secrétaire général Saourou Sène, qui se prononçait en marge du Bureau exécutif national (Ben) de son organisation syndicale tenu ce week-end à Mbao, un paradoxe caractérise cette année. “L’année a été stable, mais les résultats sont plus que catastrophiques’’, dit-il étonné.
Avant d’ajouter : “On a vu les effectifs des candidats augmenter, comme c’est le cas chaque année. Mais particulièrement pour les correcteurs, on a drastiquement diminué le nombre.’’ A l’en croire, des professeurs de français, d’histoire et de géographie ou de philosophie se sont vus confier 500 copies qu’ils devaient rendre, après quatre jours. Ainsi, se désole le syndicaliste, “s’il y a une correction de cette nature-là, l’enfant ne sera que victime’’.
C’est la raison pour laquelle il demande à l’Office du Bac et au gouvernement d’éclairer la lanterne des Sénégalais sur ce qui a “justifié la diminution du nombre de correcteurs cette année’’. Saourou Sène et ses camarades soutiennent que c’est comme “un ajustement structurel dans le secteur de l’éducation’’ qui s’opère. Ce qui le pousse à poser la question : “Comment voulez-vous que les correcteurs, au niveau du Bfem, se débrouillent ? Pendant ce temps, le gouvernement fait tout pour qu’il n’y ait pas de déplacements. Ça veut dire qu’on est en train de communaliser le Brevet de fin d’études. Aujourd’hui, c’est comme si on veut réinventer tout, dans le souci uniquement de faire des économies. Cela est inacceptable et cela ne crédibilise pas nos examens et concours.’’
Le secrétaire général du Saems de marteler : “L’impression que nous avons, c’est que nous avons installé, sans le savoir, une pédagogie de l’échec.’’ Par ailleurs, le Bureau exécutif national du Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire s’offusque de la non-tenue du monitoring des accords, depuis la fin de l’élection présidentielle, et le blocage du processus de matérialisation de ces accords.
Selon Saourou Sène, c’est sans doute dû par la suppression du poste de Premier ministre. Il faut noter que le Saems s’achemine vers son quatrième Congrès ordinaire qui se tiendra en septembre prochain. D’après le secrétaire général, “il va falloir profiter de l’occasion pour réapprécier l’ensemble de nos textes statutaires et réglementaires, le règlement financier, le code de conduite, le manuel de procédure’’.
LA RECONSTITUTION DU CRIME DE BINTA CAMARA PRÉVU MERCREDI PROCHAIN
Selon Me Moussa Sarr, avocat de la famille de la victime tuée à la suite d’une tentative de viol avortée, le juge d’instruction va procéder à la reconstitution du crime, le 31 juillet
Du nouveau dans le dossier de Binta Camara, tuée à la suite d’une tentative de viol avortée. Selon Me Moussa Sarr, avocat de la famille, le juge d’instruction va procéder à la reconstitution du crime, mercredi prochain 31 juillet. Ce qui fait dire à l’avocat que le dossier avance, puisque c’est le second acte posé après l’audition de son client, notamment Malal Camara, père de la victime. Ce dernier a été entendu le mois dernier.
La prochaine étape, renseigne-t-il, ce serait l’audition au fond de l’inculpé et éventuellement des témoins. Née en 1996, Binta Camara a été retrouvée morte dans la nuit du 18 mai dernier, au domicile de ses parents sis au quartier Saré Guilèle de Tambacounda. Elle portait des traces de strangulation, car elle avait un foulard serré autour de son cou. Dans un premier, les soupçons ont été portés sur le gardien de la maison, puisque ses parents étaient absents. Mais, très vite, les choses vont évoluer à une vitesse de croisière, avec l’entrée en jeu des éléments de la police technique et scientifique de Kaolack.
En fait, l’analyse des égratignures trouvées sur sa poitrine et sur ses parties intimes ainsi que la découverte d’un caleçon tacheté de sang ont orienté les enquêteurs chez Pape Alioune Fall, un ami de la famille, qui accueillait même les personnes lors des obsèques. Arrêté, il est inculpé pour tentative de viol suivie de meurtre.
MODOU LO A «OUBLIE» SA COURONNE AU STADE
Aussitôt après sa victoire, Modou Lô est aussitôt rentré dans son fief sans être intronisé «Roi des arènes» avec la chaise et la canne
Déclaré «Roi des arènes» en 2018 suite à son succès face à Bombardier, Eumeu Sène avait tenu à immortaliser l’évènement en exigeant une photo avec sa couronne, une canne et sa chaise. Son successeur, Modou Lô, sûrement étreint par l’émotion et par un entourage excité, n’a pas fait autant. En effet, aussitôt après sa victoire, Modou Lô est aussitôt rentré dans son fief sans être intronisé «Roi des arènes» avec la chaise et la canne.
Mais au juste est-ce que l’organisateur avait prévu une telle cérémonie ? Rien n’est moins sûr. Et si rien n’était prévu ce serait une erreur de Tapha Diop qui rate ainsi l’occasion de faire entrer dans l’histoire Modou Lô à travers une image aussi forte. A moins que les organisateurs se rattrapent en sacrifiant à la traditionnelle cérémonie d’intronisation lors de leur face to face d’après combat.
SATTAR BTP SA REFUSE DE SE PLIER AUX DÉCISIONS DE JUSTICE
Le sort des ex-ouvriers du complexe «Cœur de Ville de Kaolack» n’a toujours pas connu d’éclaircie
Engagés comme ouvriers dans les travaux de construction du complexe «Cœur de Ville de Kaolack» qui ont démarré en 2004, Maguette Seck et ses camarades réclament leur argent à la société Sattar Btp Sa. Cette entreprise, en charge d’une sous-traitance du marché de construction de ce complexe, a été condamnée par les juridictions compétentes à leur payer plus de 910 millions Fcfa. Après une longue bataille judiciaire, Sattar Btp Sa a essuyé de multiples revers judicaires, mais refuse d’appliquer les décisions de justice.
Le sort des ex-ouvriers du complexe «Cœur de Ville de Kaolack» n’a toujours pas connu d’éclaircie. Les principaux concernés ont manifesté encore leur amertume dans la journée d’hier. Selon leur porte-parole Maguette Seck, en dépit de nombreuses décisions de justice tranchées en leur faveur, il y a une décennie, l’entreprise Sattar Btp S.A s’entête à leur narguer. Au nombre de 215, les ex-travailleurs du «Cœur de Ville de Kaolack» reprochent à Sattar Btp S.A d’avoir allègrement violé leurs droits les plus élémentaires. Puisqu’ils travaillaient sans équipement, ni protection. Non seulement, ils ne disposaient pas de bulletin de salaire, mais aussi leur traitement journalier était inférieur au barème fixant les salaires minimum au Sénégal. Lorsqu’ils ont saisi l’Inspection du Travail pour un meilleur traitement, raconte Maguette Seck, leur licenciement est intervenu. Devant cette situation, les travailleurs ont engagé des poursuites judiciaires contre Sattar. Au bout d’une longue procédure, les juridictions compétentes ont donné raison aux ex-travailleurs. Ainsi, Sattar est condamnée à leur payer 910.575.613 Fcfa pour «licenciement abusif, indemnités de préavis, dommages et intérêts pour licenciement abusif, dommage et intérêt pour non délivrance de bulletin de salaire et non déclaration de mouvement de travail, condamnation pour paiement de sommes complémentaires représentant les sommes dues pour le rappel différentiel de salaire, de congés annuels et de congés sur les rappels».
Après la première condamnation de Sattar par l’Inspection du travail de Kaolack par décision N°12 du 20 août 2009, laquelle a été suivie par plusieurs autres jugements dans les instances judiciaires, Sattar Btp Sa n’a décaissé qu’un acompte de 10 millions Fcfa, souligne Maguette Seck.
L’ETAT SOUPCONNE DE CAUTIONNER L’ILLEGALITE
La décision de la justice est certes sans équivoque, mais Sattar refuse de s’y plier. « Depuis 2009, soit donc depuis une décennie, nous courons derrière le paiement de cet argent. Aujourd’hui, certains d’entre nous sont aveugles, d’autres gravement malades, sans moyen de se soigner. Certains ont été expulsés avec leurs épouses et enfants et n’ont même pas les moyens de trouver un toit décent. Des mariages ont éclaté, faute de ressources pour faire vivre la famille. Des enfants ont été expulsés de l’école, parce que nous n’avons plus les moyens de payer leurs scolarités», a indiqué Maguette Seck qui se dit scandalisé par l’impunité dont jouit cette entreprise. Il estime que Sattar Btp S.A est protégée dans les hautes sphères de l’Etat notamment le ministère de l’Urbanisme et le ministère des Finances.
GANA GUEYE PASSE SA VISITE MÉDICALE AUJOURD’HUI
Le transfert du milieu de terrain sénégalais ne devrait plus tarder puisqu’un accord aurait été trouvé
Le transfert du milieu de terrain sénégalais ne devrait plus tarder puisqu’un accord aurait été trouvé et cette fois c’est la bonne pour Idrissa Gueye, qui va bien quitter Everton pour le Paris Saint Germain. D’ailleurs, la visite médicale du vice-champion d’Afrique est prévue ce lundi à l’hôpital américain de Neuilly.
On oublie l’échec de cet hiver, lorsque les deux formations n’étaient pas parvenues à un accord jusque dans les dernières heures du mercato. Quelques mois plus tard, le champion de France a fini par convaincre les Toffees de libérer leur milieu de terrain, Idrissa Gana Guèye, pour 30 M d’euros plus 2 M d’euros de bonus éventuels.
La nouvelle fera plaisir à l’ancien Lillois, déçu de son transfert avorté en janvier dernier. Autant dire que Paris n’aura aucun mal à trouver un accord avec sa future recrue. Selon la radio RMC, les deux parties se sont déjà entendues sur la base d’un contrat de quatre ans, plus une année supplémentaire en option.
Une longue durée pour un joueur qui fêtera ses 30 ans en septembre prochain. Aucune inquiétude à avoir, Guèye a encore ses jambes de 20 ans et pourra le prouver lors de sa visite médicale prévue ce lundi à l’hôpital américain de Neuilly, précise Paris United. Dans la foulée, l’international sénégalais se rendra au siège du Psg pour y signer son bail, le moment tant attendu…
René Girard : «Le genre de joueur dont un entraîneur tombe amoureux» Ancien entraîneur de celui qui devrait être la nouvelle recrue du Psg, René Girard, a gardé un souvenir impérissable de Idrissa Guèye. Et d’après l’ex-coach du Sénégalais à Lille, entre 2013 et 2015, force est de constater que Idrissa Gana Guèye est une très bonne pioche pour la formation francilienne, comme en témoignent ses récentes déclarations accordées au Parisien ce samedi, plutôt flatteuses. «Pour moi, son profil est assez similaire à celui de N’Golo Kanté, avec un peu moins d’agressivité, mais ça peut venir.
C’est un petit bijou, un joyau qui ne demande qu’à être poli. Il sait tout faire, que ce soit collectivement ou individuellement. Dans un club comme Paris, on va encore mieux voir la dimension qu’il prend. Je ne suis pas certain que l’Angleterre était réellement faite pour lui. Ce dont je suis sûr, en revanche, c’est que Paris ne se trompe pas.
Il mérite de venir au Psg et il va montrer ce qu’il sait faire.» Tels sont les propos de l’ancien entraîneur des Dogues qui ajoute : «C’est un coéquipier exemplaire, un bosseur, le genre de joueur dont un entraîneur tombe amoureux.
C’est un garçon disponible, travailleur, collectif et malléable. Dans le vestiaire, c’est un garçon jovial mais discret. Ce n’est pas quelqu’un qui rameute les autres, mais il y a des leaders par la voix et, d’autres, par le jeu», a analysé René Girard. Des qualités que beaucoup d’observateurs semblent prêter à celui qui devrait être la sixième recrue du Paris Saint-Germain. Il devrait rassurer encore un peu plus les supporters du club parisien.
LE PROJET DE LOI SUR LE STATUT DE L'ARTISTE PRÉSENTÉ DEVANT L’ASSEMBLÉE BIENTÔT
Le texte va être transmis au président Macky Sall pour recueillir ses directives. Il sera soumis à un comité restreint et sera présenté à l’Assemblée d’ici deux mois
Le métier d’artiste au Sénégal fait partie des secteurs qui souffrent d’un manque d’une réglementation. Pour mettre fin à cette cacophonie, les artistes et des membres de l’administration ont tenu durant trois jours à Saly, un atelier de finalisation du projet sur la loi sur le statut de l’artiste et des professionnels de la culture. Le ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop, a promis que le projet de lois sera soumis à l’Assemblée nationale dans deux mois.
Les artistes et les professionnels de la culture doivent pousser un ouf de soulagement. En effet, hier à l’occasion de la cérémonie de clôture de la rencontre de finalisation du projet de loi sur le statut de l’artiste et des professionnels de la culture, le ministre de tutelle a promis que les conclusions vont être soumises à un comité restreint dans les plus brefs délais avant d’être envoyé à l’Assemblée. «Le résultat obtenu durant ces trois derniers jours, précède les textes sur la représentativité des artistes dans toutes les filières d’expressions artistiques. Le texte va être transmis au président Macky Sall pour recueillir ses directives. Il sera soumis à un comité restreint et sera présenté à l’Assemblée d’ici deux mois», a promis Abdoulaye Diop. Pour les artistes ayant pris part à l’atelier, cette étape constitue un tournant majeur de leur profession car c’est le résultat de plusieurs années de combat. Aujourd’hui qu’ils sont proches de voir le bout du tunnel, Kalidou Kassé en est soulagé. «Cette loi va permettre d’améliorer les conditions de vie des artistes, parce que beaucoup d’artistes sont partis dans des conditions difficiles.
Si les artistes recevaient tous leurs droits, ils ne seraient pas dans ces conditions précaires. Avec cette loi, le droit à l’image sera respecté, parce qu’à chaque fois qu’on fait une interview, la personne se place derrière un tableau et après il disparait. Pourtant l’artiste qui a fait ce tableau devrait recevoir quelque chose», a soutenu Kalidou Kassé.
CARTE PROFESSIONNELLE NATIONALE DES ARTISTES
Pour distinguer l’artiste des autres corps de métier, la loi prévoit l’obtention de carte professionnelle. Désormais, il faut avoir une certaine notoriété dans le milieu pour obtenir le sésame. De plus, la loi permet de régler l’exploitation des enfants sur scène. Selon le rappeur Khouman, l’espoir est permis. «Elle va régler beaucoup de nos préoccupations comme le problème de logement, l’ accès à la santé, à la cotisation à l’IPRESS et l’exploitation des enfants sur scène. Pendant 10 ans, nous nous sommes battus pour en arriver là. Dans ce texte, on distingue l’artiste, le manageur, et le producteur de spectacle. A Partir de là, l’accès à la carte professionnelle ne devient plus un problème», se réjouit-il.
Loin d’épuiser les avantages, Pape Faye, artiste comédien, soutient que la loi va permettre de régler les disparités de cachet. « Les artistes rencontrent beaucoup de difficultés sur le traitement salarial. Il faut qu’il y ait un traitement équitable entre les artistes que ça soit le danseur, le chanteur ou le comédien. Quand un chanteur est sollicité, il est payé à coup de millions par contre et quand on fait appel à un comédien, ce dernier reçoit quelques miettes», dénonce l’artiste comédien.
OUMOU KHAIRY THIAM ET LIKA SY RECALÉES
Après Lolly Ndiaye et Warkha Mboup qui ont été remerciées jeudi dernier, le sélectionneur national vient de se séparer de Oumou Khairy Thiam et Lika Sy
Deux autres joueuses recalées par Cheikh Sarr. En effet, après Lolly Ndiaye et Warkha Mboup qui ont été remerciées jeudi dernier, le sélectionneur national vient de se séparer de Oumou Khairy Thiam et Lika Sy.
La première citée, sélectionnée pour la première fois en équipe nationale en 2013 lors de l’Afrobasket à Maputo, au Mozambique, a tenu à apporter soutien aux Lionnes à travers un message posté sur sa page Facebook. «Merci pour vos appels, messages et mots d’encouragements. Certes, je suis déçue de ne pas pouvoir faire partie de cette sélection, mais ce n’est pas la fin du monde… Je souhaite une très bonne chance à mes sœurs pour la suite. Que Dieu et les prières de toute une nation vous accompagnent dans cette reconquête de la coupe d’Afrique Inshallah.
Allez chers concitoyens, tous derrières les Lionnes. C’est le Sénégal qui gagne», écrit l’ancienne pointeuse de Saint Louis basket club et championne d’Afrique à Yaoundé en 2015. La fédération annonce un tournoi international à Dakar pour bien préparer l’Afrobasket. Les Lionnes du Senegal vont, en effet, disputer un tournoi international à Dakar, du 3 au 5 août prochain au stadium Marius Ndiaye, informe le journal Le Quotidien. Un tournoi qui va regrouper la Côte d’Ivoire, l’Angola et l’Egypte qui remplace la Tunisie qui a finalement renoncé. Certainement ce sont ces lionnes retenues qui vont jouer ledit tournoi.
La NBA et la Fiba ont lancé hier, dimanche 18 juillet la 17ème édition du camp de «Basketball Without Borders». Ce programme a réuni près de 70 jeunes garçons et filles provenant de plusieurs pays d’Afrique pour promouvoir et développer le basket.
Pendant une semaine, de jeunes garçons et filles basketteurs provenant de plusieurs pays d’Afrique vont se rassembler et se faire former à dans les installations et de la NBA Academy Africa à Saly et à Dakar. C’est dans le cadre de la 17ème édition du programme «Basketball Without Borders» organisée par la NBA et la Fiba dont le lancement a eu lieu hier, dimanche 28 juillet à Saly sous la présence du président de la Fédération sénégalaise de basket, Babacar Ndiaye. Après 2010, le Sénégal accueille ainsi pour la deuxième fois le camp «Basketball Without Borders». «Je pense que le fait de revenir au Sénégal après avoir organisé le camp en 2016 en Angola, est une innovation majeure», a fait savoir le vice-président NBA en charge de l’Afrique, Amadou Gallo Fall. Le camp devra permettre de développer le basketball africain. «Notre objectif est d’étendre nos efforts pour le développement du basket à travers l’Afrique, de former des basketteurs mais aussi des techniciens et des leaders dans d’autres domaines de la vie», a déclaré M. Fall. A l’en croire, le «Basket Without Borders» va permettre aux jeunes talents de se regrouper et d’avoir une plateforme d’expression. «Il y’a un élan en Afrique et cela a commencé depuis plusieurs décennies. Les choses ont pris leur envol en 2003 avec le premier camp «Basket Without Borders». Amadou Gallo Fall se réjouit que cette 17ème édition du camp se déroule à Dakar Arena. «Ce sera la première fois que cette salle accueille un évènement de basket mondial. Nous voulons que le monde entier découvre cette infrastructure», a-t-il souligné. Il faut noter que dans ce camp, la NBA est partenaire avec Seed Project qui vient de boucler son 17ème Hoop Forum. Le lancement du camp «Basketball Without Borders» s’est déroulé en la présence d’entraineurs, d’anciens joueurs et de joueurs en activités, des managers de la NBA.
TACKO FALL : «Le Basketball Without Borders est une grosse opportunité pour les jeunes»
«Je compte contribuer au développement du basketball sénégalais à l’image de Gorgui Sy Dieng, Maurice Ndour et d’autres structures comme la NBA. Je vais voir dans quelles conditions collaborer avec la Fédération pour aider les jeunes et surtout Flying Stars où je suis sorti. Au début, ce sera surement à travers des camps mais on verra. Evidemment, je pense à l’équipe nationale. Je serai prêt à défendre les couleurs le moment venu. Je n’ai pas encore échangé avec la Fédération mais, ça sera pour bientôt. Pour ce qui est de la NBA, je vais continuer à bosser dur pour atteindre les sommets. Le Basketball Without Borders est une grosse opportunité pour les jeunes. J’ai commencé le basket à l’âge de 16 ans. Ils ont la chance de débuter tôt et d’être bien encadrés. Ils doivent saisir cette chance et aller au bout de leur rêve».
JOËL EMBIID : «Ce camp m’a permis de savoir où mettre les pieds»
«Il faut qu’ils (les jeunes) continuent à travailler. Il n’y a pas que ça pour réussir dans la vie. J’étais dans cette position en 2011 et c’est là que tout est parti. En quelques mois ce camp m’a permis de savoir où mettre les pieds. Ils sont jeunes et ils doivent travailler. Je suis là pour les encourager. Ils ont beaucoup de joueurs, dont Gorgui Sy Dieng, qui font partie des meilleurs. Ils sont qualifiés pour la Coupe du monde. Ils vont représenter l’Afrique et j’espère qu’ils feront un bon boulot en Chine».
«JE SUIS POLITIQUEMENT OUT, MAIS….»
Selon El Hadji Magatte Sèye, la nouvelle donne liée à sa nomination aura un impact sur son implication politique, en direction des prochaines échéances locales, car on ne peut pas être maire et ambassadeur
Au-delà de la présidentielle, El Hadji Magatte Sèye nourrit l’ambition de laisser ses empreintes sur le développement local et c’est ainsi qu’il était régulièrement cité parmi les personnalités de la mouvance présidentielle à pouvoir briguer le poste de Maire de Thiès, lors des prochaines élections locales. Mais cette perspective est désormais tombée dans le domaine de l’impossible pour le moment, car il a été nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal, auprès de Son Excellence Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République française, avec résidence à Paris, après 6 ans passés dans le Cabinet présidentiel.
Hier, à l’occasion de la cérémonie de remise de médicaments d’une valeur de 3,5 millions de Fcfa, qu’il a offerts au poste de santé de Takhikao, il est revenu sur son avenir politique dans la cité, après avoir remercié le Président Macky pour ce renouvellement de la marque de confiance. Selon lui, la nouvelle donne liée à sa nomination aura un impact sur son implication politique, en direction des prochaines échéances locales, car on ne peut pas être Maire et Ambassadeur. «En France ou au Sénégal même si nous sommes out à la course de maire, nous serons impliqués et nous participerons au jeu politique», dit-il. Ainsi il se dit déterminé à apporter ses conseils dans le choix du maire. C’est parce qu’à ses yeux, il est important que cette personne soit irréprochable pour mener les changements escomptés. «Je serai toujours très proche des Thiessois, d’autant plus qu’en France, il y a énormément de pistes à explorer, notamment la coopération décentralisée et beaucoup d’autres leviers sur lesquels il est possible de s’appuyer pour aider les populations, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé, etc ». Le nouvel ambassadeur du Sénégal en France explique que la zone nord est la moins nantie de Thiès, la moins lotie en terme d’éclairage, d’infrastructures sociales de base, de santé, d’éducation.
Ainsi pour lui, il y a énormément de défis et il sera bel et bien impliqué pour que le choix de la personne à qui les destinées de la collectivité territoriale seront confiées, soit le meilleur possible. Dans ce sillage, et se basant sur «la mauvaise expérience de la dernière présidentielle», il a appelé tous les responsables de la coalition présidentielle à l’unité. «Si nous sommes unis, nous pouvons réaliser énormément de choses, ce qui est impossible dans la division. Nous avons un même dessein, une même vision, une même orientation et il urge de faire en sorte que le pays soit dans la bonne direction. Il faut laisser de côté les égos, les considérations personnelles, les ambitions individuelles, pour mettre en avant les intérêts du pays, de la ville, de la zone nord et réussir ainsi ensemble ».
El Hadji Magatte Sèye a remis un don de médicament au poste de santé de Takhikao, qui croule sous le poids de nombreuses difficultés, liées à la dette impayée de 5 millions de Fcfa due par l’Etat dans le cadre de la Couverture Maladie Universelle (CMU) et non versement par la commune de Thiès Nord depuis trois ans, du fonds de dotation. Selon lui, le don est destiné à appuyer les nombreux efforts de l’Etat, pour subvenir aux besoins des populations, surtout face aux maladies hivernales comme le paludisme