Le Conseil des ministres se tient ce matin
Comme tous les mercredis, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres se tiendra ce matin, même si elle pourrait être beaucoup plus brève que d’habitude. Avec les obsèques d’Ousmane Tanor Dieng dont la dépouille arrive aujourd’hui et son inhumation à Nguégniène, la rencontre présidée par le chef de l’Etat ne va tirer en longueur. Sans doute qu’il y a des dossiers importantissimes et qui ne permettent pas la non tenue du Conseil des ministres. Mais à 13 heures, le Conseil sera écourté pour permettre au chef de l’Etat d’accueillir son fidèle allié qu’il entend accompagner jusqu’à sa dernière demeure.
La Dic arrête un vendeur de produits pétroliers
E Kandji, pris avec des bidons de 50 litres et des fûts de 100 litres remplis de produits pétroliers et d'alcool, a été interpellé par la Division des investigations criminelles (Dic) à la Médina le 10 juillet dernier. Ses principaux clients, a-t-il soutenu, sont des imprimeurs. Mais, les enquêteurs sont persuadés qu'il avait une clientèle diversifiée. Kandji achetait les fûts à 225.000 Fcfa unité selon ses dires, mais il s’est montré imprécis sur sa marge bénéficiaire. E Kandji a été déféré hier devant le Procureur pour détention et commercialisation de produits pétroliers sans autorisation administrative.
Au domicile de Tanor
Le domicile d’Ousmane Tanor Dieng à Fann Résidence ne désemplit pas. Chefs religieux, hommes politiques et simples citoyens s’y bousculent, en attendant l’arrivée de la dépouille aujourd’hui. «L’As» y a aperçu une délégation de la Ld conduite par son secrétaire général Nicola Ndiaye et Yéro Deh. Le Pit était représenté par Maguette Thiam et Pape Mbaye alors que le Ps historique était représenté par le Haut Conseiller Souty Touré, Niadiar Sène Mame Bounama Sall, Abdoulaye Elimane Kane, Aminata Mbengue Ndiaye, Nguirane Ndoye, Hadj Mansour Mbaye… etc. Du côté des chefs religieux, il y avait Papa Malick Sy et Abdou Lahat Mbacke Gaïndé Fatma.
Cérémonie de prière jeudi
Restons au domicile du défunt secrétaire général du Ps pour dire qu’après l’inhumation prévue aujourd’hui dans son village natal de Nguéniènne, une cérémonie de prières et de présentations de condoléances est prévue demain jeudi à Dakar. Déjà des bâches ont été dressées pour la circonstance. Par ailleurs, à la Maison du Parti Socialiste, un livre de condoléances y a été ouvert
Guy Marius Sagna encore arrêté
L’activiste Guy Marius Sagna est dans encore dans les liens de détention. Il a été cueilli hier dans la journée par quatre éléments de la section de recherche de la Gendarmerie chez lui à Dieuppeul. Le président de la plateforme «Frapp/France Dégage» a été conduit à la gendarmerie où il est encore retenu. Pour le moment, on ignore les véritables raisons de son arrestation. Mais tout porte à croire qu’il est victime de ses propos contre la France. Guy Marius Sagna a signé récemment un communiqué dans lequel il accuse la France de vouloir fomenter un attentat terroriste au Sénégal comme ce qui s’est passé au Mali. Dans le document, il met en garde l’Etat français contre toute volonté de commettre des attentats terroristes au Sénégal pour s’accaparer de notre pétrole, de notre gaz, de notre zircon. Il ajoute que «tout acte terroriste sera considéré comme commis par l’Etat français et comme une déclaration de guerre».
Guy et ses commentaires sur Tanor et Dionne
Restons avec l’activiste Guy Marius Sagna en détention à la Section de recherche de la Gendarmerie sur instruction du procureur de la République ; D’après la plateforme «Aar LiNu Bokk», il n’est pas arrêté pour ses accusations contre la France, mais plutôt, selon le mouvement «Y en a marre» pour ses deux publications sur sa page facebook. Dans la première, il écrit, faisant allusion à Ousmane Tanor Dieng, «Mourir dans un hôpital de l’ancienne puissance coloniale alors qu’ils ont eu le temps, pendant 59 ans, de doter ce pays de structures hospitalières digne (sic) de ce nom !!!! Quelle tristesse! Quel gâchis!». Le second « délit » de Guy Marius Sagna, c’est d’avoir affirmé : « Boun Abdallah Dione aussi est allé se soigner à l’extérieur. Pauvres citoyens Sénégalais qui n’ont pas accès aux fonds politiques, aux fonds des institutions budgétivores. Celles et ceux qui se battent depuis toujours pour un autre Sénégal, vous vous êtes aussi battus pour que Boun soit soigné au Sénégal. Pour que, surtout le petit peuple se soigne grâce à un système de santé national, démocratique et populaire. La lutte continue! Les Peuple (sic) vaincront.».
La plateforme Aar li nu bokk vent debout
La plateforme «Aar Li Nu Bokk» alerte sur la volonté des autorités de déférer Guy Marius Sagna alors qu’aucune infraction ne peut lui être imputée, parce qu’il a juste exprimé son opinion, librement, dans le cadre des prérogatives garanties par la Constitution à chaque citoyen. Pour Cheikh Tidiane Dièye et Cie, les commentaires de Guy Marius Sagna sont de l’ordre de l’éthique et de la morale citoyenne, mais non pas de l’ordre du droit. Il ne s’agit pas de violation de la loi. La plateforme «Aar Li Nu Bokk» exprime sa totale désapprobation face à ce qui n’est rien d’autre qu’un kidnapping visiblement organisé par ceux qui en veulent à mort à Guy Marius Sagna pour son engagement dans tous les combats pour la transparence dans la gouvernance des ressources publiques et pour sa dénonciation, sans relâche, de la corruption des élites dirigeantes ainsi que du fossé qui existe entre ces dernières et le bas peuple. A leurs yeux, le prétexte choisi pour l’arrêter est fallacieux. Pourtant, annoncent-ils, la Plateforme «Aar Li Nu Bokk», avait décidé, lors de sa réunion tenue lundi dernier de suspendre toutes ses actions pendant au moins deux semaines, pour vivre avec le peuple les événements relatifs d’une part à la disparition de Monsieur Ousmane Tanor Dieng et d’autre part la finale de la Coupe d’Afrique des Nations.
Me Wade rend hommage à OTD
L’ancien Président Me Abdoulaye Wade a adressé un message de condoléances à la famille de Ousmane Tanor Dieng. Selon le pape du Sopi, le secrétaire général du Parti Socialiste (PS) est un grand commis de l’Etat, un homme politique partisan, engagé mais correct. A l’instar des Sénégalais, c’est ce qu’il retient du président du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (Hcct). Selon l’ancien chef de l’Etat, en grand républicain, Ousmane Tanor Dieng a su tout au long de sa carrière administrative, allier dans le combat politique, rigueur et courtoisie. «Nos deux idéologies se sont heurtées, parfois avec violence, mais toujours avec le sentiment d’agir pour le Sénégal», confesse Me Abdoulaye Wade. Le patron des libéraux présente ainsi ses condoléances à sa famille et à sa formation politique constituée de ses adversaires légendaires, chacun étant convaincu d’agir dans l’intérêt du Sénégal.
Barthelemy Dias et la monnaie Eco
La décision des chefs d’Etat de l’Uemoa d’adopter la monnaie unique, en l’occurrence l’Eco, n’enchante pas tout le monde. Le maire de Mermoz-Sacré Cœur y voit une arnaque et une dévaluation du Franc Cfa qui ne dit pas son nom. Selon Barthelemy Dias, un Euro est l’équivalence de 1200 Eco et 655 FCFA. Selon le responsable politique, c’est une dévaluation qui ne dit pas son nom, pilotée par la France et dont les billets seront imprimés à Clermont-Ferrand, comme toujours. Avec l’adoption de l’Eco, il doute sérieusement que le coût de la vie devienne moins cher. Ce qui est regrettable, à ses yeux, c’est que nos dirigeants ont accepté cet accord et vont léguer cet héritage aux générations futures. Barthelemy Dias se demande s’il ne serait pas mieux de rester dans le CFA en attendant d’avoir une meilleure alternative.
L’Allemagne expulse 19 Sénégalais
Le président de l’Ong «Horizons Sans Frontières» annonce l’arrivée à Dakar depuis hier d’une vague de Sénégalais expulsés d’Allemagne. Boubacar Sèye condamne avec la plus grande fermeté l’expulsion de 19 ressortissants sénégalais du territoire allemand. A l’en croire, un vol spécial charter a été affrété hier depuis Munich pour leur retour à Dakar dans la soirée. Avec la crise migratoire qui secoue le monde, ajoute-t-il, l’Allemagne est l’une des destinations les plus ciblée des Sénégalais du fait des besoins conjoncturels et structurels.
Les leaders du CRD s’opposent au report des locales
Le Congrès de la Renaissance Démocratique (CRD) qui regroupe plusieurs partis politiques ayant boycotté le dialogue politique dénonce le second report des élections locales prévues pour le 1er décembre. La conférence des leaders du CRD rejette catégoriquement et sans concession la proposition et exige la tenue des élections municipales et départementales à date échue. Pour ces opposants, rien ne s’opposera plus en principe au report des élections législatives de 2022 et même à la présidentielle de 2024. Ils appellent à l’intensification et l’amplification de la mobilisation et à la lutte pour le respect du calendrier républicain, e plus généralement, pour respect des lois et de l'Etat de droit, qui doivent se situer au-dessus des agendas des uns et des autres et des ambitions personnelles y compris même celles du président de la République qui a juré de les respecter et de les faire respecter. Le CRD considère qu'il n'y a rien qui s'oppose objectivement à la tenue des élections municipales et départementales à date échue qui ne soit l'œuvre unilatérale de Macky Sall qui a violé et tripatouillé la loi électorale. Reporter encore les élections municipales et départementales n'est ni juste, ni légal et ne peut de toute façon faire l'objet d’aucun consensus, martèlent-ils.
Les Pds dit niet
Le report des élections locales est loin de faire l’unanimité au sein de la classe politique. Pratiquement tous les partis qui ne prennent pas part aux concertations politiques dans le cadre du Dialogue National, rejettent tout renvoi du scrutin. Le Parti Démocratique Sénégalais (Pds) ne veut pas entendre parler d’un renvoi des locales. Déjà que son leader, Me Abdoulaye Wade, a lancé le plan de guerre. Le consensus au sein de la commission politique du dialogue national ne l’engage pas. Selon Assane Ba, on ne peut pas parler de consensus sans le Pds, qui reste le parti le plus représentatif. Il qualifie d’illégale la décision de reporter les locales parce qu’elle viole le code électoral. A l’en croire, le communiqué du Général Mamadou Niang n’a aucune valeur juridique et ne saurait, par conséquent, renvoyer les élections.
Pr Iba der Thiam sur les rémunérations des travailleurs
Le coordonnateur général de «L’Histoire Générale du Sénégal des origines à nos jours», le Professeur Iba Der Thiam a répondu, hier à tous ceux qui ont soutenu que les historiens et autres personnes ayant participé à la rédaction de ces volumes ont été payés gracieusement. Selon lui, le travail a été fait de manière bénévole. «Contrairement à ce que certains font circuler par ignorance, nous n’avons pas reçu des milliards pour ce projet. Cela n’est pas conforme à la vérité. D’autres ont prétendu que nous avons acheté un immeuble à titre personnel avec les fonds collectés. Cela aussi est une pure invention. La réécriture de l’Histoire Générale du Sénégal des origines à nos jours (HGS) nous tenait à cœur et nous y avons investi ce que nous avions de meilleur, dans le désintéressement le plus total», a-t-il précisé dans son discours. A l’en croire, les principaux responsables de ce projet n’ont pas voulu être rémunérés. Leur principale richesse a été, dit-il, la confiance du chef de l’Etat. Des propos corroborés par le Président Macky Sall.
Dictée Bfem 2019 : Kolda à l’honneur
L’épreuve de dictée du Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) a été extraite, cette année, du livre «Sur les rives de l’au-delà». Un ouvrage écrit par Abdourahmane Diallo, principal dans un établissement scolaire au Fouladou. Monsieur Diallo est également le secrétaire exécutif du Cercle des écrivains de la région de Kolda.
Paris espère conclure le recrutement du Sénégalais, déjà visé lors du dernier mercato hivernal. Le joueur est motivé et les clubs ont entamé les négociations
Le Parisien |
Ronan Folgoas et Yves Leroy |
Publication 16/07/2019
Le mercato du PSG, version Leonardo, commence à prendre forme. Après le recrutement du défenseur central français Abdou Diallo, officialisé mardi, le directeur sportif du PSG vise désormais un milieu de terrain défensif axial, sa seconde cible prioritaire. Sur ce dossier, un nom se détache, celui d'Idrissa Gueye, 30 ans en septembre prochain. Ex-pensionnaire de Ligue 1 sous le maillot de Lille, il s'est imposé comme un joueur de référence à son poste en Premier League avec Aston Villa d'abord puis Everton depuis 2016.
Vendredi, l'international sénégalais disputera la finale de la Coupe d'Afrique des nations en Égypte, où il enchaîne ces dernières semaines les performances de premier plan. Thomas Tuchel l'apprécie au plus haut point, ce n'est un mystère pour personne, et Leonardo semble sur la même longueur d'onde. À tel point qu'un certain optimisme flotte aujourd'hui à Paris sur ce dossier, renforcé par la motivation supposée forte du joueur. Contacté, l'entourage de Gueye confirme la consistance de l'intérêt parisien mais se montre encore assez prudent.
Les négociations sont ouvertes avec Everton
« L'avenir d'Idrissa se décidera après la CAN, expose un proche du Sénégalais. Le PSG est une piste sérieuse, mais il se concentre sur la finale (NDLR : face à l'Algérie) et se penchera sur son avenir à partir de la semaine prochaine. C'est un projet qui peut l'intéresser mais d'autres clubs sont aussi dans la course (NDLR : Manchester United notamment). Il faut rester prudent, comme le dernier mercato l'a démontré. Le 31 janvier, nous pensions que ça allait se faire. Il y a eu de la déception mais Idrissa a été très professionnel et a su repartir rapidement de l'avant pour une très bonne deuxième moitié de saison ».
Gueye, en effet, n'est pas un nouveau venu dans la chronique du mercato du PSG. L'hiver dernier, il s'y est invité tout au long du mois de janvier. Mais Antero Henrique, l'ex-directeur sportif du PSG, ne semblait pas partager l'enthousiasme de son entraîneur à l'égard du Sénégalais. Pas au point en tout cas de faire une croix sur Leandro Paredes, recruté contre 47 millions d'euros (M€) au Zénith Saint-Pétersbourg. Pas au point non plus de formuler une offre proche de 40 M€, conformément aux attentes d'Everton.
Six mois plus tard, on prend les mêmes (ou presque) et on recommence. Cette fois, Leonardo est à la baguette. Lui non plus ne semble pas prêt à faire des folies. Un jeu de négociations s'est ouvert avec les Toffees. Lesquels ont déjà glissé à leur milieu de terrain qu'ils ne s'opposeront pas à son départ.
LE REPORT DES LOCALES N'A D'INTÉRÊT QUE POUR MACKY
Reporter encore les élections municipales et départementales n'est ni juste, ni légale - Il n'y a rien qui s'oppose objectivement à la tenue du scrutin à date échue qui ne soit l'œuvre unilatérale du chef de l'État - DÉCLARATION DU CRD
SenePlus publie ci-dessous, la déclaration du Congrès de la Renaissance Démocratique (CRD), daté du 16 juillet 2019, condamnant tout report des élections locales et départementales.
« Le Congrès de la Renaissance Démocratique vient de prendre connaissance d'une idée largement propagée dans les réseaux sociaux relative à un report des élections municipales et départementales prévues en décembre 2019 après un premier report unilatéral.
Acceptez un deuxième report et rien ne s’opposera plus en principe au report des élections législatives de 2022 et même à la présidentielle de 2024 ! Le Congrès de la Renaissance Démocratique rejette catégoriquement et sans concession une telle proposition et exige la tenue des élections municipales et départementales à la date du premier décembre 2019.
Le Congrès de la Renaissance Démocratique en appelle à l’intensification et à l’amplification de la mobilisation et à la lutte pour le respect du calendrier républicain, et plus généralement, pour respect des lois et de l'Etat de droit, qui doivent se situer au dessus des agendas des uns et des autres et des ambitions personnelles y compris même du Président de la République qui a juré de les respecter et de les faire respecter.
Dans cette perspective, le Congrès de la Renaissance Démocratique considère qu'il n'y a rien qui s'oppose objectivement à la tenue des élections municipales et départementales à date échue qui ne soit l'œuvre unilatérale de Macky Sall qui a violé et tripatouillé la loi électorale. S'il le veut bien, et en mode fast track, il n'a qu'à revenir à la version du code électoral qui a permis son élection, lui - l'opposant contre Maitre Abdoulaye Wade - Président de la République d'alors. Et d’adopter le bulletin unique comme bulletin de vote !
Reporter encore les élections municipales et départementales n'est ni juste, ni légale et ne peut de toute façon faire l'objet d’aucun consensus. Un second report des élections municipales et départementales n'est pas non plus l'intérêt des populations trop fatiguées de supporter des maires dont la plupart n'arrivent pas à prendre en charge leurs préoccupations élémentaires.
En vérité, un second report des élections municipales et départementales n'a d’intérêt que pour Macky Sall, son frère Aliou Sall et son ministre de l'intérieur Aly Ngouille Ndiaye éclaboussés par le scandale de l’Affaire PetroTim, très affaiblis pour aller à des élections, d’une part. D’autre part, il permettra à Macky Sall de se donner le temps d'introduire dans la loi électorale des réformes qui lui permettront de nommer lui-même les maires du Sénégal.
Déjà, par le parrainage et par la caution, il écartera tous les candidats gênants ; par une nouvelle réforme portant élection des maires au suffrage universel, il établira, lui seul, la liste des têtes de listes, au scrutin majoritaire, et dans tout le pays : ils deviendront maires. De la sorte, les populations auront l'impression d'avoir élu leurs propres maires alors qu'il n’en sera rien : leur maire aura été nommé par Macky Sall, de la même manière qu’il a nommé, par une fameuse carte blanche, tous les députés de la Coalition Benno Bokk Yaakar.
Bien évidemment, dernière cette sale ingénierie politique injuste, illégitime et illégale, et à laquelle sont associés des « dialogueurs », cache un désir pathologique d'opérer une mainmise sur les terres et les autres ressources naturelles du pays. Qui contrôle les maires, contrôle les terres ! Et Macky Sall, après le pétrole et le gaz, cherche à avoir une mainmise sur les terres et les ressources naturelles.
Pour le Congrès de la Renaissance Démocratique, il est de l’intérêt supérieur de protéger et de conserver les ressources du pays qui appartiennent au peuple contre les multinationales, mais d'abord et avant tout, contre les prédateurs domiciliés qui infestent le champ politique pour se faire des milliards sur le dos et au détriment du pays et du peuple comme cela s’est déjà produit dans le cas du scandale Sall - Timis.
En définitive, cette tentative d’un second report des élections municipales et départementales ainsi que le reste des conclusions attendues de la mise en scène « dialogue national » n'ont pour vocation et pour objectif que de renforcer davantage les pouvoirs de Macky Sall et de sa famille, et plus précisément sur les ressources du pays, et de valider une voie qui conduira inéluctablement à un cet autre gigantesque scandale à venir sur les terres et les ressources naturelles au Sénégal.
Enfin, le Congrès de la Renaissance Démocratique condamne vigoureusement l’arrestation arbitraire et ridicule de Guy Marius Sagna et exige sa libération immédiate et sans condition. Par ces temps qui courent, Guy Marius n’est pas la personne à arrêter. La justice sénégalaise est plutôt attendue vers ceux qui sont impliqués dans les différents scandales qui font l’actualité. »
IBA DER THIAM ANNONCE UN DICTIONNAIRE ET UNE ENCYCLOPÉDIE SUR LE SÉNÉGAL
Le coordonnateur du comité de pilotage de "l’Histoire générale du Sénégal des origines à nos jours" (HGS), en a fait l'annonce ce mardi, sans avancer de date de sortie
Le coordonnateur du comité de pilotage de "l’Histoire générale du Sénégal des origines à nos jours" (HGS), le professeur Iba Der Thiam, a annoncé mardi la publication d’un dictionnaire et d’une encyclopédie sur le Sénégal, sans avancer de date de sortie.
Le professeur Iba Der Thiam en a fait l’annonce lors de la remise des cinq premiers volumes imprimés de "l’Histoire Générale du Sénégal des origines à nos jours" (HGS), au Palais de la République.
Selon lui, cela contribuera à mettre à la disposition du public "des informations qui lui font défaut" depuis l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale.
La feuille de route du projet d’écriture de "l’Histoire générale du Sénégal’’ prévoit également "la construction d’une base de données historiques et documentaires."
Selon lui, "l’Histoire Générale du Sénégal des origines à nos jours envisage de lancer, enfin, une revue trimestrielle ou semestrielle d’Histoire et d’analyses politiques, économiques, sociales et culturelles (..).
Il précise que l’ambition de cette publication est "de mettre à la disposition du public, des émigrés et de leurs familles, des informations concernant l’Histoire de notre pays, celle de notre sous-région, de l’Afrique et du monde, pour marquer notre présence et notre opinion dans les sphères où se scelle le destin du monde au plan des idées, des concepts, des symboles, des valeurs et des références, comme le souhaitait le regretté Pr Cheikh Anta Diop."
Le professeur Thiam a indiqué que les différents volumes de "l’Histoire Générale du Sénégal des origines à nos jours" seront traduits dans les langues nationales ainsi qu’en anglais.
Il est par ailleurs prévu une "version abrégée à l’usage des écoles primaires, collèges et lycées de la République, ainsi que d’une version numérique qui s’inscrira dans les options du gouvernement".
"C’est pourquoi, le prix de lancement de chaque Volume a été fixé entre 10.000 francs CFA et 7000 francs CFA pour le public et, pour les étudiants et les corps habillés, entre 5.000 Francs CFA et 3500 Francs CFA", a-t-il signalé.
Le projet d’"Histoire générale du Sénégal" a été initié fin 2013, à la suite d’une proposition du professeur Iba Der Thiam, sous la désignation de "Projet de réécriture de l’Histoire générale du Sénégal, des origines à nos jours."
Ce projet "conduit par la communauté scientifique" a réuni "des universitaires et des traditionnistes, dans une démarche inclusive et une approche participative voire consensuelle vers toutes les couches sociales, toutes les communautés culturelles, toutes les dynamiques intellectuelles, les diverses sensibilités et identités, avec toute la rigueur scientifique requise", lit-on sur le site de HGS.
"L’Histoire générale du Sénégal couvre toutes les périodes de son histoire des origines à nos jours. Elle constituera un corpus de solides références culturelles, de savoirs et de pratiques et dotera la communauté nationale d’un outil pour mieux comprendre le passé, agir sur le présent et prendre son destin en mains afin de mieux préparer l’avenir. Elle pourra aider la communauté internationale à mieux connaître et respecter le Sénégal", souligne-t-on de même source.
Le projet devrait déboucher sur la publication de vingt-six volumes de 500 à 800 pages.
Les trois premiers volumes de l’Histoire Générale du Sénégal sont "Sénégal ancien : origines, héritages matériels et immatériels des civilisations sénégambiennes", "La construction historique de l’espace du Sénégal XIe - XVIe siècle", "L’histoire du Sénégal du Xe au XXe siècle : Le fer du Numu, la terre des Lamanes, le glaive des rois et le sceau des marabouts."
"1817 - 1914 : Les années d’épreuves, de luttes armées, du renouveau religieux et culturel, de refus de la domination et de consolidation du pouvoir colonial" et "Tuerie de Thiès : La grève des cheminots du Sénégal du 27 septembre 1938", sont les deux autres volumes qui complètent ce premier travail sur l’Histoire générale du Sénégal.
AAR LI NU BOOK DÉNONCE LE "KIDNAPPING" DE MARIUS SAGNA
Le prétexte choisi pour l’arrêter est fallacieux. Il cache mal la volonté des autorités de détourner les énergies de tous les sénégalais qui exigent la reddition des comptes sur la spoliation des ressources pétrolières - COMMUNIQUÉ DE PRESSE
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué de la plateforme citoyenne Aar Li Nu Bokk, condamnant l'arrestation ce 16 juillet 2019, de Guy Marius Sagna par la gendarmerie.
"Monsieur Guy Marius Sagna a été arrêté ce mardi 16 Juillet tôt le matin par la section de recherche de la gendarmerie sur instruction du Procureur de la République. Il lui est reproché la publication de deux commentaires sur sa page facebook :
Il dit dans le premier : « Mourir dans un hôpital de l’ancienne puissance coloniale alors qu’ils ont eu le temps, pendant 59 ans, de doter ce pays de structures hospitalières digne de ce nom !!!! Quelle tristesse! Quel gâchis! ».
Dans le second, il affirme : « Boun Abdallah DIone aussi est allé se soigner à l’extérieur. Pauvres citoyens sénégalais qui n’ont pas accès aux fonds politiques, aux fonds des institutions budgétivores. Celles et ceux qui se battent depuis toujours pour un autre Sénégal, vous vous êtes aussi battus pour que Boun soit soigné au Sénégal. Pour que, surtout le petit peuple se soigne grâce à un système de santé national, démocratique et populaire. La lutte continue! Les Peuple vaincront. »
Guy Marius Sagna est sur le point d’être déféré au parquet alors qu’aucune infraction ne peut lui être imputée. Il a exprimé son opinion, librement, dans le cadre des prérogatives garanties par la Constitution à chaque citoyen. Ses commentaires sont de l’ordre de l’éthique et de la morale citoyenne. Ils ne sont pas de l’ordre du droit. Chacun est libre de les partager ou non en fonction du système normatif qui est le sien. Mais en aucun cas, ils n’ont violé la loi.
La plateforme Aar Li Nu Bokk exprime sa totale désapprobation face à ce qui n’est rien d’autre qu’un kidnapping visiblement organisé par ceux qui en veulent à mort à Guy Marius Sagna pour son engagement dans tous les combats pour la transparence dans la gouvernance des ressources publiques et pour sa dénonciation, sans relâche, de la corruption des élites dirigeantes ainsi que du fossé qui existe entre ces dernières et le bas peuple.
Le prétexte choisi pour l’arrêter est fallacieux. Il cache mal la volonté des autorités de détourner les énergies positives de tous les sénégalais qui exigent la reddition des comptes sur la spoliation des ressources pétrolières, vers des batailles judiciaires sans intérêt. Mais c’est peine perdue!
La Plateforme Aar Li Nu Bokk tient à informer, avec regret, l’opinion nationale et internationale qu’elle avait décidé, lors de sa réunion tenue ce lundi 15 juillet, de suspendre toutes ses actions pendant au moins deux semaines, pour vivre avec le Peuple sénégalais les événements relatifs d’une part à la disparition de Monsieur Ousmane Tanor Dieng et d’autre part la finale de la Coupe d’Afrique des Nations.
En arrêtant Guy Marius Sagna, sans aucune raison valable, le pouvoir se rend coupable d’une grande forfaiture et confirme, s’il en est encore besoin, que la justice est désormais distribuée au Sénégal non pas sur la base du droit mais sur la simple volonté et les désirs de quelques privilégiés au Sommet de l’État afin d'anéantir toute expression libre.
La plateforme exprime toute sa solidarité à Guy Marius Sagna et appelle toutes les organisations de défense des droits de l’homme, la société civile, les missions diplomatiques basées à Dakar et les citoyennes et citoyens du Sénégal à se lever pour mettre un terme à cette dictature rampante.
La raison et la sérénité doivent revenir au Sommet de l’État. Nous n’accepterons pas que Guy Marius soit l’otage d'un systeme aux abois."
PAR MAMADOU NDIAYE
LA NATURE SE VENGE
Pour avoir abusé de la nature, elle prend sa revanche en désarticulant nos prévisions - Nous ne nous sauverons qu’en sauvant la planète. Faute de quoi c’est le naufrage collectif de l’humanité
Les Américains doutent. L’effet répétitif des catastrophes naturelles a de quoi réveiller chez eux un sentiment diffus mais enfouilli : l’incantation divine. Ils découvrent les limites de leur puissance et s’aperçoivent que leur logique d’enfermement doctrinal se révèle suicidaire.
Parce que, le fléau est planétaire, la résilience aux chocs exige des réseaux de solidaires pour atténuer l’impact du changement climatique sur nos modes de vie. Tous les scénarios envisagés excluent du champ des possibles l’aventure solitaire que semblent emprunter les Etats-Unis pour juguler les phénomènes naturels qui s’observent : dérèglement et réchauffement climatiques, émission de gaz à effet de serre, éruption volcaniques, forêts incendiées, assèchement de cours d’eau, inondations, pluies diluviennes, dévastation des sols, suite ininterrompue d’intempéries. Attention danger !
La récente tempête Barry, qui s’est fracassé sur les côtes de la Louisiane, a pris son élan au large des eaux de la Gambie, se renforçant au fur et à mesure de sa progression vers le Nord avec des craintes avérées d’inondations qui doivent affecter quelques onze millions de foyers américains dans le sud du pays.
Auparavant, il y eut El Nino, hausse des températures et décimation d’une ressource halieutique incommensurable. L’ouragan Katrina de 2005, à la puissance jamais égalée, a plongé, plus de dix ans après sa survenue, la Nouvelle Orléans dans une affligeante précarité.
Cet enchaînement de calamités procède d’une erreur rédhibitoire de la classe politique américaine. Un peu d’histoire : un sommet de la Terre tenue en 1992 à Rio de Janeiro alerte sur l’irréversibilité du réchauffement de la planète si des mesures hardies ne sont pas prises, très vite. La menace se précisant, faits et chiffres à l’appui, les dirigeants du monde, sous l’égide de l’ONU, se réunissent à Kyoto, ville impériale du Japon pour signer en 1997 un traité international.
Les Etats-Unis, alors dirigés par le ticket démocrate Bill Clinton et Al Gore, sont favorables à la Convention. Peu de temps après, changement de majorité à Washington avec l’arrivée de l’administration Georges W Bush. Lequel refuse de ratifier le protocole de Kyoto. Sous la pression du lobby pétrolier du Texas, les Républicains cèdent et compromettent l’accord. « Cela n’arrive qu’aux autres pas à nous », tel paraissait le leitmotiv des tenants de la ligne de négation du réchauffement climatique. Ils étaient nombreux et puissants pour influer sur les politiques publiques en cours à Washington.
Les dégâts causés et la mobilisation de colossaux moyens financiers et logistiques à des fins de reconstruction relancent la polémique sur l’absence de vision et le manque notoire de clairvoyance des dirigeants US. Or, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) mandaté par l’ONU (dont le siège est à New York) a, à plusieurs reprises, procédé à des évaluations avant de préconiser une limitation du réchauffement à 1,5 °C nécessitant toutefois des changements « rapides, radicaux et sans précédents dans tous les domaines de la société. »
En clair, nous ne nous sauverons qu’en sauvant la planète. Faute de quoi c’est le naufrage collectif de l’humanité. Chaque jour nous rapproche de cette funeste perspective au demeurant inéluctable. Pour avoir abusé de la nature, elle prend sa revanche en désarticulant nos prévisions. Cependant, le maintien de l’objectif fixé à 1,5°C par le GIEC donne du répit aux populations et aux écosystèmes qui se retrouveraient à construire une société « plus durable et plus équitable. » L’élévation des températures a des origines multiples dont la plus déterminante n’est autre que le gaz carbonique provenant des composés carbonés brûlés par les industries des pays développés.
Attachés à leur grandeur, les Américains ne mesurent pas assez la fragilité du monde. L’auraient-ils appréhendée qu’ils se sentiraient davantage impliqués dans la recherche de solutions globales. En d’autres termes, une évidence s’impose : la nostalgie d’un passé, fut-il glorieux, n’est ni un moyen d’analyse ni un levier de justification dans cet univers moins peuplé de certitudes mais qui enchaîne les crises. Ils sont sortis de l’accord de Kyoto qu’ils avaient pourtant paraphé.
Très peu industrialisée, l’Afrique paie le plus lourd tribut dans la concentration atmosphérique de gaz. Le niveau reste très élevé, selon l’Organisation de la météorologie mondiale (OMM) qui n’entrevoit pas de sitôt un renversement de tendances. Au-dessus de nos têtes se trouvent agrégés d’épais blocs de chaleur résultant d’une très longue errance avant de se fixer en Afrique. Pauvre Afrique !
Jadis, la population du monde vivait plus pauvre qu’aujourd’hui. Les conditions de vie étaient plus difficiles. Mais à l’époque, les hommes (et les femmes) avaient un avenir. Le politique montrait le chemin. Qui plus est, il imaginait le futur en scénarios. Or, le règne de l’immédiateté prévaut de nos jours. L’incertitude qui s’étend gouverne le monde. De son lieu de résidence, après sa retraite politique, George W Bush devrait pourvoir situer sa part de responsabilité dans le chaos actuel du monde. Son lointain successeur, Donald Trump en l’occurrence, prolonge le bail de l’insouciance en privilégiant l’Amérique au détriment de l’équilibre global duquel dépend la survie de notre « maison commune ».
Qui pour endiguer la montée du mercure ? Si le réalisme l’emporte, la conjugaison des efforts pourrait enrayer le cours actuel du fol engrenage. Autrefois, l’équilibre de la terreur entre nations possédant l’arme nucléaire assurait au monde une « paix chaude ». Certes, il subsiste encore des zones de tension. Des menaces persistent accentuées par des conflits locaux sur fond de surenchères sociopolitiques.