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5 août 2025
LA BANQUE CENTRALE ENCOURAGE L’UTILISATION DE LA MONNAIE ÉLECTRONIQUE POUR PALLIER LA PÉNURIE DE PETITE MONNAIE
"C’est des milliards que nous dépensons chaque année pour approvisionner le marché (en petite monnaie), pour mettre fin à ce phénomène nous avons pris langue avec tous les acteurs, c’est une situation anormale" a indiqué Ahmadou Lo,
Dakar, 9 juil (APS) - Le paiement électronique et bancaire est la solution la plus indiquée pour mettre fin au phénomène de la pénurie de billets de petites coupures et de pièces de monnaie, qui constitue "une situation anormale", a indiqué mardi à Dakar le directeur national de la BCEAO pour le Sénégal, Ahmadou Al Aminou Lo.
"C’est des milliards que nous dépensons chaque année pour approvisionner le marché (en petite monnaie), pour mettre fin à ce phénomène nous avons pris langue avec tous les acteurs (…) c’est une situation anormale", a-t-il dit.
"Nous allons compter sur les banques démarrer le processus durant le mois d’août et voir comment satisfaire les besoins dans leur intégralité. La Banque centrale a fait des commandes express pour augmenter la mise en disponibilité mais il faut que cela se fasse avec la monnaie électronique, il faut que les gens utilisent la monnaie électronique à travers notamment les terminaux de paiement électroniques", a insisté M. Lo en conférence de presse, invitant les média à sensibiliser les populations sur cette question.
Selon lui, il s’agira d’échanger sur des solutions qui doivent être mis en œuvre avant de les expérimenter au mois d’août avec une enquête auprès des entités comme les pharmacies, les grandes surfaces, les alimentations générales, les boulangeries ou encore les sociétés de péage.
"L’ensemble des directeur généraux des banques ont marqué leur accord pour que ce service-là puisse être décentralisé, au lieu que tout le monde vienne à la banque centrale qui peut être dans l’incapacité de satisfaire tout le monde pour des raisons horaire", a-t-il indiqué.
"Nous avons insisté auprès des pharmacies", pour qu’elles s’équipent en Terminaux de Paiement Electronique (TPE), a-t-il signalé, ajoutant que le système bancaire "est disposé à revoir les conditions de tarification pour à la fois fournir les services billets et monnaie et faire en sorte que les gens puissent payer avec leur téléphone ou leur carte bancaire".
Il a notamment rappelé que payer des commissions pour faire la monnaie est illégale, une pratique que la nouvelle loi sur le faux monnayage considère comme une infraction passible de sanction, a-t-il conclu.
LA LIGUE PROFESSIONNELLE INVITÉE À S’ADAPTER AU CALENDRIER AFRICAIN
Les dirigeants de Génération Foot et du Jaraaf de Dakar, deux clubs de l’élite du football sénégalais, ont appelé la Ligue professionnelle à démarrer les compétitions en août pour s’adapter au calendrier de la Confédération africaine de football
Le Caire, 10 juil (APS) – Les dirigeants de Génération Foot et du Jaraaf de Dakar, deux clubs de l’élite du football sénégalais, ont appelé la Ligue professionnelle à démarrer les compétitions en août pour s’adapter au calendrier de la Confédération africaine de football (CAF).
"Nous n’avons pas le choix, si on veut se donner une petite chance d’exister en compétitions Interclubs, la Ligue professionnelle devrait adapter son calendrier africain", a expliqué le président de Génération Foot, Mady Touré.
"Les clubs sénégalais qui ont déjà du mal à exister en compétitions africaines auront encore beaucoup à faire s’ils doivent participer sans championnat dans les jambes’’, a-t-il ajouté.
Il a invité la Ligue professionnelle à "écourter les délais de repos parce qu’on ne peut pas clôturer en fin mai et attendre le mois d’octobre pour démarrer", a-t-il, relevant que ça fera quatre mois de repos sans compétition.
"Ça n’existe nulle part, dans aucun championnat de rester plus de quatre mois sans compétition", a estimé le président du champion du Sénégal en titre.
Le Manager général du Jaraaf de Dakar, Youssou Dial a également souligné la nécessité de s’adapter au calendrier africain.
"Nous n’avons pas le choix et c’est le minimum de soutien qu’on peut apporter à nos représentants africains", a indiqué le dirigeant du club de la Médina.
Youssou Dial parle d’une mondialisation du football imagine un calendrier sénégalais en phase avec celui du football international. Toutefois, il reconnait que certaines contraintes locales pèsent sur la tenue des compétitions.
"Mais quoi qu’il en soit, nous ne pouvons pas faire fi du calendrier de la CAF", a-t-il dit.
Interrogé sur la question, le président de Niary Tally, Djibril Wade est plus nuancé évoquant la saison des pluies et l’insuffisance d’infrastructures sportives notamment dans la région de Dakar qui concentre la majorité des clubs prenant part au championnat professionnel.
"Mais aussi, il y a le championnat national populaire (navétanes), une composante de notre football qui a besoin des infrastructures pour organiser ses compétitions", a relevé le président du club de la commune de Niary Tally, Grand Dakar et Biscuiterie (NGB).
Dakar, 10 juil (APS) – Le match de quart de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) devant opposer ce mercredi le Sénégal au Bénin est au cœur de la livraison de la presse quotidienne qui rappelle que les Lions ont souvent manqué de réussite à ce stade de la compétition.
En huit participations à ce stade de la CAN, les Lions n’ont réussi à passer que trois fois (1990, 2002 et 2006) pour 5 éliminations (1992-1994-2000-2004-2006).
’’Les Ecureuils s au menu des Lions’’, titre le quotidien L’As pour parler de cette rencontre au cours de laquelle ’’le Lion rouge doit rugir’’, estime La Tribune. Vox Populi parle de ‘’+sauce Ecureuils+ pimentée au menu des Lions’’.
Le sélectionneur Aliou Cissé et ses joueurs ‘’font face à l’histoire’’, dit Libération qui écrit : ’’Les Sénégalais ont trop bu de leurs déceptions campagne après campagne. Ils en ont bu jusqu’à la lie. Une élimination du Sénégal, devant les camarades de Mickaël Poté, sans remettre en cause les potentialités des Ecureuils serait impardonnable. Le Sénégal veut aller loin. Plus loin et très haut dans cette compétition’’.
Sud Quotidien ouvre sur ce match des quarts de finale et titre : ‘’Lions à l’affût des Ecureuils !!’’.
’’Des +Lions+ et des +Ecureuils+ ne boxent pas dans la même catégorie. Mais cette règle n’est valable que dans la savane ou la forêt. Les Béninois l’ont démontré en sortant les Lions de l’Atlas (Maroc) en huitièmes de finale de la 32e édition de la CAN après avoir bousculé les Lions indomptables du Cameroun en phase de poules (0-0)’’, écrit Sud.
Le journal ajoute : ’’Ce mercredi 10 juillet, les euphoriques poulains de Michel Dussuyer vont tenter de récidiver face aux Lions du Sénégal qui visent le sacre continental après 14 tentatives infructueuses’’.
Il faut ’’éviter l’accident de +Car+’’, selon le quotidien Kritik, rappelant que ‘’dépasser l’étape des quarts de finale a toujours été une équation pour le Sénégal (….). Depuis 2006 en Egypte (…), le Sénégal n’a pas dépassé cette étape fastidieuse des quarts de finale’’.
’’Pour mettre fin à une disette vielle de 13 ans, les Lions cherchent de la viande d’Ecureuil’’, dit Source A qui se fait l’écho d’un tweet du président béninois Patrice Talon demandant à son équipe de ‘’bouffer’’ un troisième Lion après ceux du Cameroun et du Maroc.
Le Soleil invite les Lions à ‘’retrouver les demi-finales, 13 ans après’’. Il faut ‘’tuer le quart noir’’, selon Le Quotidien qui rappelle que le Sénégal a perdu 5 matchs de quart de finale sur 7.
’’Vaincre le signe indien !’’, s’exclame le quotidien Enquête qui rappelle que ‘’le Sénégal tient une brillante génération de joueurs qui doivent passer le cap des quarts de finale’’.
Un bâtiment s’effondre et tue deux personnes à Hann
L’effondrement d’un bâtiment du Centre de Formation et de Promotion des Jeunes de Hann/BelAir a fait hier deux morts. Il s’agit de deux ouvriers qui s’activaient dans le chantier : MamadouBara Diallo et de Ibrahima Diallo. Le bâtiment s’est effondré sur eux pendant qu’ils le démolissaient. Les sapeurs pompiers ont peiné, d’ailleurs, à accéder à l’endroit où se trouvaient les deux ouvriers sous les décombres. Il a fallu aux soldats du feu de mettre en place un dispositif pour récupérer les corps des victimes. Sur place, les sapeurs pompiers avaient enregistré un mort et sauvé un autre qui a finalement succombé.
Braquage en plein jour à Ouest-Foire
Les malfaiteurs opèrent maintenant en plein jour à Dakar. C’est dire que les forces de défense et de sécurité ont du pain sur la planche. En effet, hier vers 18 heures, deux brigands armés de couteaux et de pistolets se sont engouffrés dans une boutique de transfert d’argent sise à Ouest Foire. Ils ont tenté de vider les caisses, mais l’opération a foiré. Les braqueurs, qui sont arrivés sur les lieux à bord d’un véhicule 4x4, n’ont pas pu faire leur sale besogne. Dès que le gérant a aperçu le gang, il a crié de toutes ses forces pour alerter les riverains qui n’ont pas tardé à sortir. Sentant que les carottes étaient cuites, les deux malfaiteurs ont tenté de s’échapper. L’un d’eux a réussi à se fondre dans la nature, tandis que l’autre, moins chanceux, s’est réfugié dans un immeuble pour échapper à la furie de la foule. Il a été gardé dans cet immeuble jusqu’à l’arrivée des gendarmes de la Foire qui l’ont interpellé.
Aliou Sall à la Dic aujourd’hui
Le défilé des autorités se poursuit à la Division des investigations criminelles (Dic), dans l’affaire Petro-Tim révélée par nos confrères de la BBC. Aujourd’hui, c’est celui qui est indexé par la BBC dans cette affaire de 10 Milliards de dollars qui sera devant les enquêteurs. Aliou Sal est attendu dans les locaux de la Dic à 10h pour se prêter aux questions des enquêteurs et éventuellement faire sa déposition.
Le Secrétariat Général du Gouvernement au building
Hier, nous révélions que le building a commencé à accueillir certains départements ministériels en l’occurrence le ministère des Forces armées. Eh bien, il nous revient que le Secrétaire Général du Gouvernement, Maxime Jean Simon Ndiaye a installé ses quartiers dans ce joyau depuis maintenant deux mois. Le building sera occupé petit à petit par les ministères qui ne migrent pas à Diamniadio.
Masalikul Jinaan a couté plus 20 milliards Fcfa
La grande mosquée Masalikul Jinaan, érigée à Bopp, a coûté plus d’une vingtaine de milliards à la communauté mouride et autres donateurs. La révélation a été faite hier par Mbakiyou Faye, président du Comité de gestion des travaux de la mosquée. «Pas moins de 20 milliards Fcfa ont été mobilisés alors que les travaux de finition sont toujours en cours. Pour permettre aux fidèles mourides de contribuer à la construction de cet ouvrage, qui a été érigé sur une superficie de 60 000 m2, le comité de gestion avait institué 126 caisses réparties dans plusieurs localités du pays», a-t-il confié à nos confrères de «emedia». Même si la somme globale récoltée n’est pas connue, le président du comité de gestion des travaux de la mosquée, Mbakiyou Faye, précise toutefois qu’il y a une traçabilité nette sur les contributions. Les marabouts de Touba ont considérablement participé à la réalisation de ce complexe islamique. «J’ai eu des entretiens à plusieurs reprises avec Serigne Sidy Mokhtar Mbacké dans le cadre des travaux de la mosquée. À chaque fois, il ne me remettait pas moins de 500 millions Fcfa. Idem pour son successeur Serigne Mountakha Bassirou Mbacké. Il a remis environ 2 milliards Fcfa», dit-il.
Réplique du maire de Médina Sabakh
Le maire de Médina Sabakh,Ousmane Guèye, réplique à la sortie du président du mouvement «Samm sa momel», Cheikh Sadibou Ba. Il a rencontré hier la presse pour défier Cheikh Sadibou Ba d’apporter les preuves de ses accusations. Il estime que les secours sont encadrés et explique que l’argent destiné aux indigents est une prévision budgétaire, qui fait l’objet d’une enquête avant d’être entérinée par le service de l’action sociale. C’est seulement si ces conditions sont réunies que le payeur décaisse l’argent. Selon Ousmane Guèye, 4 millions Fcfa ont été octroyés à des couches vulnérables à l’occasion du dernier ramadan suivant cette orthodoxie budgétaire. C’est pourquoi, il juge farfelues les accusations de son contempteur Cheikh Sadibou Ba et soutient qu’il ne s’agit pas de détournement d’argent, mais de détournement d’objectif. Dans le cas d’espèce, il rejette en bloc les propos de Cheikh Sadibou Ba l’accusant de distribuer de l’argent à des enseignants. «Je n’ai aucune possibilité de manipuler cet argent, sinon c’est ma responsabilité pénale qui serait engagée», se dédouane le maire de Médina Sabakh.
Réplique du maire de Médina Sabakh (bis)
Tenant à lever toute équivoque, l’édile de Médina Sabakh trouve que la chaine des responsabilités du paiement des secours estirréprochable. «L’argent que je donne, ce n’est pas celui des secours, c’est mon propre argent. Je peux le donner à des enseignants, à des cultivateurs, à des imams et à des fonctionnaires, comme je le fais chaque jour», martèle Ousmane Guèye qui indique ses adversaires ne peuvent pas l’attaquer sur son bilan, compte tenu de l’importance de ses réalisations. Il n’a pas manqué de lancer des piques au leader de «Samm sa momel» qui, selon lui, ne remplit pas tous les critères pour être candidat. «Les rapports de force sont disproportionnés», se vante Ousmane Guèye.
Relance du Tourisme au Lac Rose
Le ministre du Tourisme et des Transports Aériens, Alioune Sarr était hier au Lac Rose dans le cadre du programme de relance du tourisme. Avec l’ensemble des acteurs du secteur, il a élaboré un plan d’action pour la relance du Tourisme dans ce site classé patrimoine mondial de l’Unesco. Le plan d’actions consiste à aménager un bureau d’accueil et d’information touristique au Lac Rose, à formaliser les guides touristiques et à renforcer leurs capacités. En plus de cela, il est retenu la mise à niveau des réceptifs hôteliers avec l’appui du Fonds du crédit hôtelier, le renforcement de la sécurité des touristes par le Commissariat Spécial de la Police Touristique, la création de produits touristiques innovants et la formulation d’un plan marketing territorial et de promotion du Lac Rose. Le ministre Alioune Sarr a lancé un appel aux populations locales et aux autorités pour un reboisement des filaos et une préservation des ressources du Lac. Il a magnifié le travail de la mairie et de la Sapco.
Le cri du cœur d’une octogénaire
La dame Seynabou Diop a mal. Elle a très mal même.Depuis des années, elle n’a pas vu son enfant, Masseck Laye Fall. Ce dernier a été arrêté avec Abdou K arim Yade et Thiané en 2011 lors des manifestations préélectorales contre la candidature de Me Abdoulaye Wade. Ils ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de Rebeuss où ils ont passé quelques temps avant d’être relâchés. Mais craignant pour sa sécurité et une nouvelle interpellation dans la mesure où ses camarades croupissent toujours en prison, Masseck Laye Fall a pris la poudre d’escampette en allant se réfugier en Italie. Chat échaudé craignant l’eau froide, ce jeune n’ose plus remettre les pieds au Sénégal, de peur d’être interpellé à nouveau. Cela fait plusieurs années maintenant que sa pauvre mère cherche à le voir en vain. Elle en a marre du téléphone. Seynabou Diop se demande si elle reverra un jour son fils qui craint de rentrer au bercail parce que l’affaire n’est pas définitivement résolue. Elle demande au Président Macky Sall de l’aider à revoir mon fils avant de mourir.
Mouvement d’humeur à la BOA
Le mois d’août sera mouvementé pour la Bank Of Africa (BOA). Et pour cause de la banque, les travailleurs veulent déclencher un mouvement d’humeur à partir du 1er aout pour protester contre la réduction des primes adossées aux résultats de l’exercice 2012.Dans une lettre adressée au Directeur Général du Travail et de la Sécurité sociale dont «L’As» détient copie, le collège des délégués du personnel dénonce l’attitude de la Direction générale de la Banque alors que les objectifs ont été atteints. Le collègue des délégués a également notifié à la Direction une lettre de préavis de grève. Le plan d’actions des travailleurs consiste à porter des brassards rouges, observer une journée sans téléphone. Il y aura aussi un arrêt du travail pour une demie journée, un sit-in devant le siège de l’institution bancaire et une conférence de presse. Le mouvement d’humeur est prévu entre le 1er et le 3 août et peut être reconduit si la Direction n’accède pas aux revendications des travailleurs. Ces derniers réclament l’augmentation de l’enveloppe du bonus au regard du résultat de la Banque, le paiement de la prime du 14e mois, l’augmentation des salaires et le déblocage du crédit immobilier pour les agents.
Conseil des ministres
Le conseil des ministres se tient aujourd’hui. Le chef de l’Etat va en profiter pour procéder encore à des nominations. Surtout qu’il y a beaucoup d’entreprises qui devraient changer de directeurs qui y sont depuis plus de six ans. Macky Sall va reprendre l’avion pour prendre part à un autre sommet à Abidjan dit-on.
38 millions de migrants africains
Le Directeur du Bureau multisectoriel régional de l’Unesco pour l’Afrique de l’Ouest (Sahel), Dr. Dimitri Sanga, a révélé hier les statistiques de la migration qui montrent l’ampleur du phénomène. C’était à l’occasion du lancement régional du Projet «autonomiser les jeunes en Afrique à travers les médias et la communication». Ainsi, il a dénombré 258 millions de migrants internationaux en 2017. L’âge médian des migrants est de 39 ans et 14 % ont moins de 20 ans. La gente féminine n’est pas en reste. Les femmes constituent 48% des migrants. Pour le continent noir, on compte 38 millions de migrants africains dont 25 millions migrent en Afrique. D’après les statistiques, 85% des migrants en Afrique de l’Ouest migrent dans la sous-région.
4 739 migrants morts recensés en 2018
Restons à la cérémonie de lancement régional du Projet «autonomiser les jeunes en Afrique à travers les médias et la communication» pour dire que la migration entraine une hécatombe chez les jeunes du continent noir. D’autant qu’on a recensé 4 739 migrants morts en 2018 et 1 276 de migrants morts recensés en 2019. D’où l’importance du programme lancé hier pour réduire le phénomène au Cameroun, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal et Europe (Bruxelles et Italie). Le projet vise à donner aux jeunes garçons et filles, les moyens de prendre des décisions éclairées sur les questions migratoires grâce à un meilleur accès à une information de qualité. Ainsi le projet contribuera à renforcer la capacité des professionnels des médias à rendre compte de la migration tout en promouvant des normes et des bonnes pratiques en matière de droits de l’homme et des approches sexo spécifiques et inclusives de la couverture de cette question dans les pays ciblés. Pour une durée de trois ans, le projet est doté d’un budget de 3 600 000 $US.