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5 août 2025
DEUX BISSAU-GUINÉENS SURPRIS AVEC 42 700 EUROS EN FAUX BILLETS
Tout a commencé jeudi dernier, en fin de journée, quand les hommes du commissaire Mamadou Diallo ont été avertis par un commerçant. Il leur a soufflé que deux personnes voulaient échanger une importante somme en euros contre du franc CFA
Deux agents de sécurité de nationalité Bissau-guinéenne ont été arrêtés par les policiers du commissariat urbain de Ziguinchor. Ils sont poursuivis pour associations de malfaiteurs, utilisation, distribution et détention en connaissance de cause de signes monétaires ayant cours légal contrefaits ou falsifiés, faux et usages de faux, escroquerie et blanchiment d’argent d’un montant de 42 700 mille euros, soit 27 968 500 francs CFA.
Selon Enquête, tout a commencé jeudi dernier, en fin de journée, quand les hommes du commissaire Mamadou Diallo ont été avertis par un commerçant. Il leur a soufflé que deux personnes voulaient échanger une importante somme en euros contre du franc CFA. Les éléments de la brigade de recherches et d’intervention sont descendus sur les lieux pour arrêter illico presto le duo. C’est ainsi qu’ils ont pu identifier les présumés malfaiteurs.
«LA PRESSION EST SUR LE SENEGAL»
Point de doute pour Michel Dussuyer. Le technicien français, sélectionneur des Ecureuils estime que le Sénégal part favori dans ce premier quart de finale de la Can 2019 prévu aujourd’hui, mercredi 10 juillet, au stade du 30 juin.
De nos envoyés spéciaux au Caire Abdoulaye Thiam et Ibrahima Baldé |
Publication 10/07/2019
Point de doute pour Michel Dussuyer. Le technicien français, sélectionneur des Ecureuils estime que le Sénégal part favori dans ce premier quart de finale de la Can 2019 prévu aujourd’hui, mercredi 10 juillet, au stade du 30 juin. «C’est un gros challenge contre le favori du tournoi. L’une des meilleures équipes du continent. La pression est sur le Sénégal», dit-il en conférence de presse d’avant match hier, mardi 9 juillet. Loin d’ailleurs de craindre les Lions, l’entraineur français déclare «qu’il est important d’être concentré.
Le Bénin n’a gagné aucun match. Il a fait trois matches nuls en phase de poule. Un autre en huitième de finale vous a suffi pour finalement se défaire du Maroc aux tirs au but. Quelle appréciation vous en faites ?
J’aurais envie de dire qu’aucun n’est match perdu. C’est une vision des choses, surtout contre les équipes affrontées. Contre le Maroc, on a gagné, même si c’est aux tirs au but. Face au Sénégal, c’est un gros challenge, contre le favori du tournoi. L’une des meilleures équipes du continent. On sait ce qui nous attend. Le défi qu’on a à relever. On a tout à gagner. La pression est sur le Sénégal. On n’était pas cité parmi les favoris. On a juste envie de faire un bon match. On a juste envie de faire un bon match. On a un laps de temps entre le dernier match de poule et les 8èmes, puis un temps très long pour le quart. On a dépensé beaucoup d’énergies au cours de nos matches. Le repos a été salutaire. Cela nous a permis de décompresser. Il s’agit d’aborder ce match avec l’état d’esprit qu’il faut pour gagner»
Le Bénin a créé la sensation en tenant en échec le Ghana, le Cameroun avant de sortir le Maroc, qui était parmi les favoris du tournoi. Cet effet de surprise est-il toujours valable ?
«L’effet de surprise ne joue plus. C’est une donnée à laquelle on doit tenir compte. Plus on avance, plus on se dit qu’on n’est pas là par hasard. Je ne dis pas qu’on nous craint mais on nous respecte. Le Sénégal va prendre note de tout ça. C’est un peu plus compliqué. Mais, il y a une dynamique et une capitale confiance qui s’accroit un peu. Après la confiance, on ne doit pas tomber dans la suffisance»
Le match contre le Sénégal pourrait prendre quelle physionomie : physique ou tactique ?
On ne peut résumer un match à de la tactique. Tous les ingrédients sont réunis dans une rencontre. Chaque détail compte dans un match à élimination directe. C’est important d’être concentré, d’avoir les jambes, d’être agressif, généreux dans l’effort, de faire des courses pour attaquer et défendre. C’est important aussi d’être bien organisé. Le Sénégal a été au dernier Mondial qui postule pour le titre. C’est une grande équipe avec un grand entraîneur. On a beaucoup de respect pour eux. Je ne vais pas décliner les forces et faiblesses. Cela ne veut pas dire qu’on les craint.
En éliminatoires de Can, vous avez battu l’Algérie par un but à zéro. Le Sénégal a perdu contre les Fennecs, en match comptant la deuxième journée du Groupe C. Cette petite finale est-elle une rencontre de référence pour vous ?
J’ai pour habitude de penser que chaque match a sa vérité. L’Algérie a battu le Sénégal, mais c’était un match de poule. Forcément, il n’y a pas la dimension d’élimination derrière. C’était un bon match avec beaucoup de rythmes et d’intensités. Ce n’est pas comparable.
Comment avez-vous vécu l’expulsion de Khaled Adenon et son absence face au Sénégal ?
Khaled (Adenon) va nous manquer. Il a fait jusqu’ici une très bonne CAN. Il a été très important dans le dispositif. C’est un joueur d’expérience qui sait parler à la défense. J’ai beaucoup de regrets. C’est une expulsion regrettable. C’est un gros manque de psychologie de la part de l’arbitre. On a eu à se passer de joueurs importants et cela nous a réussis. Il faut que chacun élève son niveau de jeu et de concentration pour que ça puisse passer.
Quel est votre point de vue sur le démarrage de la VAR dans cette compétition ?
C’est un plus pour le football. Ça vient corriger des injustices. Je le vois comme un effet positif. Après, ça peut vous servir, comme ça peut vous desservir. J’espère juste que ça va fonctionner jusqu’au bout, qu’il n’y aura pas de problème technique»
VIDEO
GRAND ALFRED MANGO DÉCROCHE LE BAC A 14 ANS
Né le 6 octobre 2004, ce jeune "surdoué" avait obtenu son Bfem à l'âge de 12 ans. Grand Alfred, dont le père est un professeur de Français, excelle dans tous les domaines, sauf en éducation physique
Il est le plus jeune bachelier du Sénégal. Grand Alfred Amadou Mango vient de décrocher son Bac S1 à 15 ans, informe Les Échos. Il a passé les épreuves au jury 1030 du centre Amadou Ndack Seck de Thiès.
Né le 6 octobre 2004, ce jeune "surdoué" avait obtenu son Bfem à l'âge de 12 ans. Grand Alfred, dont le père est un professeur de Français, excelle dans tous les domaines, sauf en éducation physique, indique le journal.
«SOUS-ESTIMER LE BENIN SERA LA PLUS GROSSE BETISE DE NOTRE PART»
L’entraineur des «Lions» ne partage pas le même avis que l’attaquant international sénégalais, Mbaye Diagne qui a déclaré qu’entre «le Sénégal et le Bénin, il n’y a pas photo».
De nos envoyés spéciaux au Caire Abdoulaye Thiam et Ibrahima Baldé |
Publication 10/07/2019
En réitérant sa philosophie reposée sur l’humilité et le respect de l’adversaire, Aliou Cisse a fait savoir que «sous-estimer le Bénin sera la plus grosse bêtise de notre part». Selon lui, le match contre un Bénin organisé ne sera pas «une promenade de santé».
LE RECTANGLE VERT A LA VERITE DU FOOTBALL
«Ce sera un match difficile dans la mesure où c’est une rencontre de quart de finale d’une CAN. Ce sont les meilleures équipes qui arrivent à ce stade de la compétition. Nous ne sous-estimons aucune équipe. Notre philosophie est de gérer match par match. A ce niveau de la compétition, nous aurons tort de le faire. Cette équipe béninoise fait de bons résultats. On n’est pas du genre à sous-estimer une équipe. D’ailleurs, il n’y a plus de petites équipes en Afrique. Cette Can l’a prouvé davantage. Gagner en Afrique est difficile. C’est même compliqué. Nous nous attendons à un match difficile contre le Bénin, comme ça l’a été contre Tanzanie et le Kenya. Si on nous dit sur le papier le Sénégal est favori, je dirai oui. Mais, le papier ne fait pas gagner, c’est le rectangle vert qui a la vérité du football. Il faut prendre tous les matchs au sérieux et très bien les préparer. «ÇA NE SERA PAS UNE PROMENADE DE SANTE» «Le Bénin est une équipe sérieuse, disciplinée et organisée. Il y a de très bons joueurs qui sont dans cette équipe-là. Je pense à Steve Mounié qui est un attaquant très intéressant, à Mickaël Poté qui est un garçon très virevoltant et capable de prendre la profondeur. Son but contre le Ghana montre ses qualités. Jordan Adéoti fait une très bonne Can. Ce milieu de terrain est dans la récupération. Il distille de très bons ballons. Le maestro Stéphane Sessègnon qui connait la maison, joue vraiment un rôle de leader dans cette équipe. J’ai envie de dire que c’est une équipe qui est en train de progresser. Elle a eu des éliminatoires difficiles. Ils se sont forgés un mental très fort. Contre le Maroc même à 10, ils sont restés cohérents, costauds avec une grosse solidarité. On ne peut s’attendre à un match difficile, un match piège. C’est à nous de faire ce qu’il faut, mais croyez-moi, ça ne sera pas une promenade de santé».
«ON VIVRA LE MATCH DE LA PREMIERE A LA DERNIERE MINUTE»
«Toutes les équipes essayeront de faire déjouer le Sénégal. Nous sommes concentrés sur nous. On parle beaucoup de l’adversaire. C’est important de le regarder, mais on a des certitudes. L’importance est de montrer ce que nous sommes capables de faire. Nous concentrer davantage. Il n’est jamais facile de jouer contre équipe organisée défensivement : fermer les intervalles et vous empêcher d’évoluer comme vous le souhaitez. Il nous faudra de la patience. C’est un match qui sera jouera en 90 voire 120 minutes, ou même aux tirs au but. On vivra le match de la première à la dernière minute».
ABSENCE DU DEFENSEUR, KHALED ADENON
«C’est un garçon important dans cette défense à trois du Bénin. C’est le joueur qui joue en position de libéro. Il est un leader social de son équipe. Je suis sûr que l’entraîneur trouvera la bonne combinaison pour pallier à son absence».
«L’IMPACT PHYSIQUE : ON PRIVILEGIE PLUS LA RECUPERATION QUE LE TRAVAIL»
«La compétition est difficile. Il fait chaud au Caire. Il y a un autre aspect qu’il ne faut pas oublier, c’est que jusqu’à présent on a joué à 19h ou 21 heures. Contre le Bénin, le match se jouera à 18 heures (16 heures, GMT). C’est une nouveauté pour nous. Il va falloir s’adapter. A la fin de la rencontre contre l’Ouganda, on a eu une petite baisse de régime. Je crois que nos médecins et kinés ont bien travaillé. On a privilégié plus la récupération que le travail. En ce moment de la compétition, il n’y a rien à faire. Faire quelques rappels sur le plan tactique, sinon le plus important, c’est la récupération».
«PEUT-ETRE CETTE ANNEE SERA LA BONNE»
«Nous sommes ambitieux. Nous savons que nous sommes capables d’aller très loin dans cette compétition. Si on est favori, c’est sur le terrain qu’il faut le montrer. C’est vrai que des grands sont sortis, ça nous donne une idée, plus de confiance de se dire peutêtre cette année sera la bonne. C’est juste de l’espérance. Il nous faudra travailler dur, être sérieux pour y arriver. Le foot n’est pas des mathématiques. C’est beaucoup de paramètres qu’il faut prendre en considération. Qui aurait cru que le Cameroun, le Maroc, l’Égypte seraient éliminés en huitième de finale ? Toujours un peu plus d’humilité et de retenu sur ce que nous avançons dans nos propos et surtout dans les pronostics».
«LES BLESSURES DANS LA TANIERE : ALFRED NDIAYE OUT»
«On n’a pas été épargné par les blessures dans cette compétition. Edouard (Mendy), Alfred Ndiaye, Krepin Diatta sont souffrants ; Ismaïla Sarr absent à deux reprises. C’est un peu compliqué. Le groupe répond présent. Nous arrivons à travailler dans de bonnes conditions, même si j’aurais aimé avoir l’ensemble de mes joueurs disponibles. Krepin (Diatta) a fait du vélo hier (lundi), tout comme Ismaïla Sarr. Nous allons faire le point tout à l’heure (hier, soir) avec les médecins. Pour Alfred Ndiaye, c’est beaucoup plus compliqué. On va faire le point avec les médecins et j’espère qu’on va les récupérer à l’entrainement tout à l’heure (conférence de presse a eu lieu à 11 h, 9h GMT). Par contre Alfred Ndiaye c’est beaucoup plus compliqué».
CISSE «CORRIGE» MBAYE DIAGNE
«On n’a jamais sous-estimé qui que ce soit. Ce sont des propos que je n’ai pas lus. Je n’ai pas eu vent de cette sortie (Mbaye Diagne a déclaré qu’il n’y a pas photo entre le Bénin et le Sénégal et qu’il n’y a même pas match). Nous sommes concentrés. Sousestimer le Bénin sera la plus grosse bêtise de notre part. Il faut respecter l’adversaire. Dans le football moderne, l’humilité et la modestie sont très importantes. J’appelle mes joueurs à un peu plus d’humilité et de respect de l’adversaire».
SADIO MANE VERS LE BALLON D’OR
«S’il gagne la Can, il peut être Ballon d’or. Pour le moment, il ne faut pas penser au Ballon d’or. L’importance pour Sadio (Mané) est de se battre pour l’équipe, à faire des performances pour que le Sénégal aille de l’avant. Sadio (Mané) est dans cet état d’esprit. Mon discours avec lui est clair. Effectivement Ziyech et Salah sont éliminés, mais Sadio (Mané) a la tête sur les épaules. Il comprend que le collectif passera toujours au-dessus des individualités».
LA VAR…IL FAUT S’ADAPTER
«Un groupe d’arbitres, notamment Malang Diédhiou, sera avec nous tout à l’heure (hier), pour nous rappeler les règles et aussi l’importance de cette Var. Il faut sensibiliser les joueurs sur cette nouvelle donne. Le football est devenu électronique. Il faut s’y adapter. Nous connaissons un peu les règles pour avoir été mondialiste. La VAR dépend sur quel côté ça penche. A la Coupe du monde, elle n’a pas penché de notre côté. Pour d’autres, ils te diront que la Var est importante. C’est en phase test. Faisons confiance à nos dirigeants, même si le football doit rester sur ce qu’il a toujours été, c’est-à-dire fédérateur. Un arbitre peut se tromper. Ce qui fait le charme du football. Il y a eu tellement d’injustice dans le football que les gens peuvent amener à penser autrement. C’est dans ce sens que la VAR a été créée».
YOUSSOUF SABALY, UN VRAI PATRIOTE
«Youssouf est un garçon qui fait la fierté pour le Sénégal. C’est important de l’avoir dans une équipe. Pendant deux ans, j’ai couru derrière lui pour aller le chercher. Je connais sa valeur, des qualités. Depuis son début contre l’Afrique du Sud jusqu’à aujourd’hui, il a été régulier. C’est un garçon avec un état d’esprit exceptionnel. Il ne parle pas beaucoup, mais se donne énormément sur le terrain. C’est le genre de joueurs que nous voulons, capables d’être très conquérants. En dehors, il est aussi exemplaire. Il n’est pas né au Sénégal, mais c’est un vrai patriote, tout comme les autres binationaux».
YOUSSOUPH DABO, SUCCESSEUR DE CISSE ?
«Youssouph Dabo est un technicien local. Je l’ai connu depuis très longtemps. En 2017, il était au Gabon avec nous. Il a été viré à son retour. C’est un garçon qui a de l’avenir. Il a une approche intéressante. Il est là pour se développer, apprendre et être à côté des joueurs de l’équipe. Demain, il fera partie des entraineurs qui vont postuler pour coacher l’équipe. Je suis content de lui. Il est d’une humilité sans faille. Il est compétent».
PENALTY : CISSE GARDE LE SUSPENSE
«Sadio est un garçon intelligent et convaincu. On en a déjà discuté mais je ne vais pas dévoiler la teneur de notre discussion».
ON SE SENT CHEZ NOUS, ICI, AU STADE DU 30 JUIN
«On a de bonnes sensations ici au stade du 30 juin. Nous avons joué tous nos matches de poule ici. On connaît le terrain, même si parfois la pelouse est difficile. Plus la compétition avance, les pelouses deviennent de plus en plus difficile. La Caf devrait voir comment faire pour rétablir ces pelouses pour que ces matches puissent se dérouler dans de bonnes conditions. Ici, on se sent chez nous. On y a joué la globalité des matches. Nous ne sommes pas en terrain inconnu»
LIONS-ECUREUILS : LE DERBY SOUS-RÉGIONAL
Des «Lions» et des «Ecureuils» ne boxent pas la même catégorie. Mais, cette règle n’est valable que dans la savane ou la forêt
De nos envoyés spéciaux au Caire Abdoulaye Thiam et Ibrahima Baldé |
Publication 10/07/2019
. Les Béninois l’ont démontré en sortant les Lions de l’Atlas en huitièmes de finale de la 32ème édition de la coupe d’Afrique des nations, après avoir bousculé les Lions indomptables du Cameroun en phase de poules (0-0). Ce mercredi 10 juillet, les euphoriques poulains de Michel Dussuyer vont tenter de récidiver face aux Lions du Sénégal, qui visent le sacre continental, après 14 tentatives infructueuses.
Un derby sous régional pour une place en demi-finale. Lions du Sénégal et Ecureuils vont s’affronter pour la première fois dans une phase finale de coupe d’Afrique des nations (CAN) et à ce stade de la compétition : quarts de finale. Absents de la plus grande fête du football continental, depuis 2010, les Béninois qui n’ont jamais réussi à franchir le premier tour, ont cette année, bousculé l’ordre établi. Au premier tour, sans enregistrer la moindre victoire, les Ecureuils vont tout de même parvenir à contrarier d’abord le Ghana des frères Ayew qui avaient inscrit chacun un but pour permettre aux Blacks Stars d’avoir une longueur d’avance à la mi-temps (2-1). Mais le réveil des Béninois va surprendre les Ghanéens, pourtant quadruples vainqueurs et systématiquement en demi-finales au moins depuis 2008.
Mickaël Poté qui avait ouvert la marque dès la 2ème minute de jeu, va récidiver d’un geste semblable à une Madjer, pour tromper pour la seconde fois Ofori (63ème). Les Ecureuils enchainent avec un match nul, cette fois, blanc devant la Guinée-Bissau avant de terminer sur le même score devant les Camerounais. Ils compostent leur ticket pour les huitièmes en s’adjugeant une des quatre meilleures troisième place. Le cataclysme va se produire face aux Marocains au soir du 5 juillet 2019. Après avoir balayé tout sur son passage en phase de poules, les «Lions» de l’Atlas affrontent les modestes Ecureuils. Mais contre toute attente, ces derniers réussissent à bousculer les coéquipiers de Hakim Ziyech et les contraindre à aller vers la fatidique séance des tirs au but, qui sera fatale pour les poulains de Hervé Renard (4-1).
Conséquences : le Bénin qui n’avait toujours pas remporté le moindre match dans une CAN, gagne le respect du continent. Ce mercredi, les Ecureuils, qui n’ont absolument plus rien à perdre, vont tenter de franchir la barrière sénégalaise. Une sélection sénégalaise qui peine à disposer de l’ensemble des joueurs. Le match se jouera certainement sans Ismaïla Sarr, Alfred Ndiaye et Krépin Diatta. Mais, la défense centrale pourrait aussi retrouver son tandem Kalidou Koulibaly et Salif Sané qui était sorti sur blessure depuis le 23 juin face à la Tanzanie.
Affichant de plus en plus leurs ambitions d’aller le plus loin possible, les Sénégalais, partent avec la faveur des pronostics. Une victoire permettra à Aliou Cissé de faire mieux que lors de la précédente CAN au Gabon. Mieux, il va aussi égaler la performance d’Abdoulaye Sarr qui remonte en 2006, ici, même en Egypte. Rendez vous cet après à partir de 16h GMT, au stade du 30 juin du Caire.
Sénégal-Bénin, ‘’c’est la rencontre de ce que je suis’’, déclare le rappeur sénégalais d’origine béninoise Didier Awadi, au sujet du match devant opposer les deux pays pour les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019.
‘’Cette rencontre, c’est la rencontre de ce que je suis. C’est avec beaucoup de plaisir que je vais vivre cette rencontre des deux pays qui sont en moi’’, dit-il dans un entretien avec l’APS.
Sollicité pour un entretien à ce sujet, deux jours plus tôt, l’artiste avait ri aux éclats, informant que le coup de téléphone du reporter de l’APS était le énième qu’il recevait de la part d’amis et de proches, après la confirmation de la confrontation entre le Sénégal et le Bénin, après la victoire des deux équipes aux huitièmes de finale.
Né à Thiès (ouest) d’un père béninois adopté en Casamance, dans le sud du Sénégal, à Djignaky précisément, l’artiste rencontré dans ses bureaux ‘’Studio Sankara’’, sis à la Sicap Amitié 2, à Dakar, souligne être ‘’le seul qui, dans tous les cas, va sortir victorieux de ce match’’.
Le rappeur dit avoir été assailli par ses amis le sommant de choisir son camp, entre le Sénégal et le Bénin, depuis la qualification des deux équipes pour les quarts de finale de la CAN 2019, mais Didier Awadi refuse d’avoir une ‘’position tranchée’’.
Il note pourtant avoir ‘’forcément (…) beaucoup plus de +thiébou dieun+ (plat national sénégalais) que de +gari+ (plat national du Bénin)’’ en lui.
‘’Tout le monde m’appelait en me demandant quelle équipe j’allais choisir maintenant ? Cela m’a fait rigoler, j’ai reçu des messages de partout, ici au Sénégal et de l’extérieur. Ceux qui savent que j’ai les deux pays en moi, veulent savoir ma position. Pour certains, je suis un traître’’, s’amuse l’artiste, dont la gaîté plonge son interlocuteur dans une ambiance d’avant-match.
Choisir entre le Sénégal et le Bénin est ‘’très compliqué’’ pour lui, mais en même temps ‘’c’est très plaisant’’, relève-t-il.
‘’J’espère que je n’aurai pas d’attaque cardiaque ce jour-là (mercredi 10 juillet)’’, lance-t-il. Awadi compte de toutes les manières suivre ‘’avec beaucoup de pression’’ cette rencontre, ‘’mais pour des raisons de politique et de diplomatie correcte, dit-il, je vais faire pour une fois dans la langue de bois’’
Le producteur audiovisuel et musical vibre ‘’naturellement’’ pour les deux équipes, mais il laisse entendre que la balance semble pencher vers le Sénégal.
Didier Awadi évoque par exemple le ‘’grand respect’’ qu’il éprouve pour Aliou Cissé, le sélectionneur national du Sénégal.
« Evidemment, par rapport à l’équipe du Sénégal, rien que pour Aliou Cissé, j’ai envie qu’elle gagne, parce que j’aime cet homme, j’aime son +diom+, son attitude. Il ne parle pas beaucoup, il avance malgré les polémiques et montre ses résultats’’, souligne l’artiste.
S’y ajoute ‘’la forte personnalité’’ du technicien sénégalais, qui avance inexorablement vers ses objectifs, malgré les critiques et les avis des 16 millions d’‘’entraîneurs’’ sénégalais, ‘’lui, il avance et j’aime cela, il a une forte personnalité et je sens que ses joueurs le respectent, la fédération aussi, j’ai énormément de respecter pour lui’’.
‘’Je le (Aliou Cissé) connais, j’ai beaucoup d’admiration pour cet homme et aussi pour les joueurs évidemment. Je connais mieux cette équipe sénégalaise’’, lâche finalement Didier Awadi.
Toujours est-il que Didier Awadi est accusé d’être un ‘’fayot’’, relativement à son soutien à l’équipe béninoise. ‘’C’est la fibre paternelle qui parle’’, justifie le rappeur.
‘’Dans ce match, la vérité est que dans tous les cas, moi je gagne. Je suis un +Sénégalo-Gnak+ comme dit la rappeuse Mouna. Je suis le seul qui peut jubiler des deux côtés avant, pendant et après le match’’, fait valoir l’interprète du disque ‘’Présidents d’Afrique’’ (2010).
Il concède avoir ‘’beaucoup d’estime’’ pour des pays comme le Bénin qu’il n’attendait pas à ce niveau de la compétition. ‘’Cela a été une belle surprise. Et quand tu regardes le match avec le Maroc, tu te dis ouah !’’ dit-il, presque stupéfait par la performance des Ecureuils.
Aussi souhaite-t-il que des équipes comme le Bénin ou Madagascar aillent loin dans cette CAN 2019, ‘’parce que c’est beau ce qu’elles font, personne ne les attendait, mais elles arrivent à y être avec la manière.’’
Concernant Sénégal-Bénin de ce mercredi, le panafricaniste Awadi, qui s’entoure des portraits de Thomas Sankara, Sékou Touré, Mandela, Léopold Sédar Senghor, Juluis Nyerere, Cheikh Anta Diop, Amílcar Cabral, entre autres, aimerait surtout que le Sénégal gagne pour que Sadio Mané puisse remporter le Ballon d’or africain.
‘’Mais j’aimerais voir les petits Ecureuils bouffeurs de lions aller loin aussi’’, dit-il tout de suite. C’est dire que le rappeur est partagé entre les deux équipes. Didier Awadi conseille tout de même aux Lions du Sénégal de prendre ‘’très au sérieux’’ ce match contre le Bénin.
‘’Il faut faire attention parce que Les lions de l’Atlas (l’équipe du Maroc) sont passés à la casserole, les Lions indomptables (l’équipe du Cameroun) ont été tenus en échec [par le Bénin]. Ce sont de petits Ecureuils, mais attention, car on dirait qu’ils sont venimeux’’.
‘’Je suis mort, car tous les copains vont m’attaquer et m’imposer de faire un choix. Il y a juste des moments où tu ne peux pas faire le choix, ce sont les joueurs sénégalais que je connais, c’est l’entraineur sénégalais qui est mon ami, c’est clair qu’il y a une partie qui penche… Mais des deux côtés, je gagne. Là, c’est on gagne ou on gagne’’, avance-t-il.
Didier Awadi, qui se rend souvent au Bénin pour renouer avec ses racines dont il se dit fier, affiche sa joie d’être la somme de beaucoup de pays africains, du Bénin au Nigeria, du côté de son père, et du Cap-Vert à la Guinée-Bissau pour la partie maternelle.
‘’J’ai beaucoup de sang très différent dans mon corps, et c’est cela ma fierté panafricaniste : savoir que j’ai toutes ces origines en moi. C’est toutes ces origines que j’assume pleinement, et donc je suis fier. Elles m’ont enrichi et ouvert l’esprit. Je ne les renie pas’’, confie Awadi.
A l’image de la famille Awadi, qui vit au Sénégal depuis des générations, de nombreux Béninois d’origine n’ont plus rien de Béninois, si ce n’est la consonance de leur nom : Akibodé, Agboton, Baguidi, etc.
L’artiste fait observer que ces familles sont implantées pour la plupart à Dakar, dans les quartiers Sicap Karack et Sicap Amitié, à Thiès aussi, mais également en Casamance. A ce titre, l’expression ‘’à la Dahomey’’, du nom de l’ancien nom du Bénin, pour qualifier quelque chose de demi teinté, symbolise le mieux pour Didier Awadi la part culturelle des Béninois dans la société sénégalaise et le profond entre les deux pays.
OUAGA ET DAKAR BALISENT LA VOIE
Le raffermissement des relations économiques et commerciales entre le Sénégal et le Burkina Faso a été à l’origine de l’organisation des journées de promotion économique et commerciale entre les deux pays.
La troisième édition s’est tenue à Dakar avec la participation du président du bureau de la chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, Mahamadi Savadogo, et du ministre sénégalais du Commerce Aminata Assome Diatta.
Le Centre international du commerce extérieur du Sénégal (Cices) a abrité hier, mardi, les journées de promotion économique et commerciale (Jpec) du Burkina Faso. Une opportunité pour le Sénégal et le Burkina de consolider la coopération entre les deux pays. D’où le thème : raffermissement des relations économiques et commerciales entre le Sénégal et le Burkina. Lors de cette troisième édition, le représentant du Premier ministre burkinabé Mahamadi Savadogo n’a pas manqué de magnifier la reconnaissance du gouvernement burkinabé aux autorités sénégalaises ainsi qu’à la Chambre de commerce de Dakar qui ont permis la tenue des JPEC.
Selon ainsi Savadogo, par ailleurs vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina, les présentes journées sont dictées par la volonté du gouvernement Burkinabé de renforcer d’une part la coopération économique et commerciale entre les deux pays, et d’autre part, de faire connaitre aux autorités économiques et au peuple sénégalais les riches potentialités économiques, touristiques et culturelles de leur pays.
Pour Aminata Assome Diatta, ministre du Commerce du Sénégal, « le choix du Sénégal pour abriter les journées de promotion économique et commerciale nous honore ». Et d’estimer que ledit choix s’inscrit parfaitement dans le cadre de l’ambition du Burkina de renforcer son intégration économique régionale et de développer ses relations commerciales avec les pays de la sous-région.
Avant de rajouter : « L’ambition affichée par les autorités des deux pays est que sur le plan bilatéral, chacun de nos pays soit classé parmi les premiers fournisseurs de l’autre. Dans cette perspective, il faudra que les deux parties, gouvernement et secteur privé travaillent de manière beaucoup plus étroite et régulière pour les pistes et opportunités d’échanges et d’investissement entre les deux pays »
Pour rappel, les échanges entre les deux pays s’avèrent très faibles. «En 2017, les exportations du Burkina vers le Sénégal ne représentaient que 3,1% de ses exportations vers les pays de la Cedeao. Quant aux importations, elles étaient de 4,3%.
Ainsi, le Sénégal arrivait en 6e position du classement des exportations du Burkina au sein de la CDEAO et en 5e position en termes d’importation. Dès lors, les Jpec se fixent pour ambition d’inverser la tendance par des mesures dynamiques de facilitations des échanges, ainsi que l’a révélé le ministre du Commerce.
«AAR LI NU BOKK» RECADRE MAMADOU FALL KANE DU COS-PETROGAZ
Interpellés par la rédaction, Cheikh Tidiane Dièye, tout comme Abdourahmane Sow, renvoient tous M. Kane aux propos tenus par le président Macky Sall, non sans insister sur la possibilité de revoir ces contrats si leur signature est entachée d’irrégularité
La sortie du Secrétaire permanent adjoint du Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (Cos-Pétrogaz), Mamadou Fall Kane, sur les ondes de la radio privée Iradio, concernant la renégociation des contrats dans l’industrie pétrolière, ne laisse pas de marbre les membres de la plateforme “Aar Li Nu Bokk“. Interpellés par la rédaction, Cheikh Tidiane Dièye de «Senegaal Bi Ñu Beug», tout comme Abdourahmane Sow du Cos/M23 renvoient tous M. Kane aux propos tenus par le président Macky Sall, non sans insister sur la possibilité de revoir ces contrats si leur signature est entachée d’irrégularité.
Invité à l’émission “Jury du dimanche“ de la radio privé Iradio, le dimanche 7 juillet dernier, le Secrétaire permanent adjoint du Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (Cos-Pétrogaz), Mamadou Fall Kane, a répondu à l’une des revendications de la plateforme “Aar Li Nu Bokk“. M. Kane avait soutenu que «quand on connait la pratique dans l’industrie pétrolière, on sait que cela relève de la méconnaissance néfaste du fonctionnement du secteur. Il n’est pas envisageable. Il n’y aura pas renégociation de quoi que ce soit parce qu’il y a la protection juridique des investissements». Des arguments balayés d’un revers de main par les membres de ladite plateforme qui ont fait de la renégociation des contrats pétroliers et gaziers incriminés un angle de leur bataille. Joint par la rédaction, Cheikh Tidiane Diéye de la plateforme «Senegaal Bi Ñu Beug», non moins membre actif de “Aar Li Nu Bokk“ reste formel que «c’est parfaitement renégociable et son patron l’a déjà dit».
Pour étayer son propos, Dr Diéye rappelle les propos tenus par le chef de l’Etat Macky Sall, lors de la 3ième Assemblée générale de l’Association des autorités anti-corruption d’Afrique (AAACA) à Dakar, le 07 mai 2018. En effet, le président Macky Sall avait soutenu que «le moment est venu de renégocier tous ces contrats portant sur les ressources naturelles en Afrique» pour que l’Afrique tire enfin pleinement profit de son potentiel. Donc, il est d’avis que M. Kane «semble juste vouloir faire plaisir à ceux qui l’ont nommé là où il est», non sans le conseiller de se rapprocher de «son patron qui a reconnu devant la face du monde que l’Afrique ne gagne rien dans les contrats». Même son de cloche du côté d’Abdourahmane Sow, Coordonnateur du Cos/M23.
Sur la sortie de Mamadou Fall Kane alors que le président Macky Sall avait déjà donné sa position sur la question, M. Sow estime que «soit il (Mamadou Fall Kane) est plus loyaliste que le roi, soit le président de la République n’était pas bien informé sur la législation». Revenant sur leur plateforme revendicative, Abdourahmane Sow de rappeler la problématique posée par “Aar Li Nu Bokk“, à savoir «est-ce que si on constate par voie de fait et à partir d’une enquête, que la signature des contrats qui ont déjà été actés, viole fondamentalement les dispositions de la Constitution et du Code pétrolier sénégalais, n’est-il pas légitime de demander à ce que la loi soit respectée?» Il souligne, par ailleurs, que le procureur doit prendre ses responsabilités, entendre les personnes concernées, saisir le rapport de l’Ige ou encore les enquêtes faites par l’Ofnac pour «nous rendre compte de la régularité ou non». Faisant dans le respect de la présomption d’innocence, il promettra que “Aar Li Nu Bokk“ sera le premier à défendre le président Macky Sall, «si les contrats respectent la législation».
Dans le cas contraire, prévient-il, la plateforme restera engagée pour la lumière sur cette affaire et éventuellement pour la révision desdits contrats, au cas où il y aurait des irrégularités. Contrairement à M. Sow, qui semble vouloir laisser la justice faire son travail, Dr Cheikh Tidiane Dieye parait catégorique sur la nécessité de revoir les contrats incriminés. Il reste convaincu que le Sénégal se trouve dans «l’obligation de renégocier» dans la mesure où «toute la base juridique du contrat peut être battue en brèche». Le coordonnateur de «Senegaal Bi Ñu Beug» certifie ainsi que «les contrats ont été approuvés par un décret d’approbation basé sur du faux». Donc, «c’est nul et de nul effet», tranche-t-il.
LA COALITION «DELIVER FOR GOOD» MISE SUR LES RETOMBEES PETRO-GAZIERES
L’agenda 2030 relatif à l’atteinte des Objectifs de développement durable (Odd) au nombre de dix-sept préoccupe la Coalition « Deliver for good » qui compte beaucoup sur l’exploitation des ressources pétrolières et gazières du Sénégal.
L’agenda 2030 relatif à l’atteinte des Objectifs de développement durable (Odd) au nombre de dix-sept préoccupe la Coalition « Deliver for good » qui compte beaucoup sur l’exploitation des ressources pétrolières et gazières du Sénégal pour arriver à l’objectif sus mentionné.
En conférence de presse à Dakar hier, mardi 09 juillet, ladite coalition a invité les autorités étatiques à prendre toutes les dispositions nécessaires en termes de redistribution des dividendes de l’exploitation du pétrole et du gaz pour répondre à une série de besoins sociaux que sont l’éducation, la santé, la protection sociale et les possibilités d’emploi, tout en protégeant l’environnement. «Nos autorités étatiques ne peuvent plus prétexter de n’avoir pas de moyens pour prendre en charge les dix-sept Odd du Système des Nations Unies auxquels notre Etat s’est engagé», a averti Safietou Diop, présidente du Réseau Siggil Jegeen.
Selon Mme Diop: «Depuis toujours, nos autorités faisaient valoir le peu de ressources dont dispose le pays pour justifier cette inertie. Mais à présent, ceci ne peut plus servir de valoir pour ne pas prendre en compte les besoins de santé, d’éducation, de protection sociale, d’emploi des jeunes… singulièrement pour les couches vulnérables, à savoir les filles et les femmes afin d’améliorer le bien-être de tous».
Mme Diop de rappeler pour magnifier la détermination du Sénégal à faire suivre les Odd par un plaidoyer fort. «En septembre 2017, le Kenya et le Sénégal ont été annoncés comme pays de référence pour des activités de plaidoyer dédiées, transversales et intersectorielles au niveau national. Le Sénégal est le deuxième pays à mettre en œuvre cette campagne au niveau national codirigée par le Réseau Jigenn et Energy 4 Impact avec un réseau de plus de 40 partenaires». Mathieu Dalle, Directeur régional Afrique de l’Ouest d’Energy 4 Impact a apprécié pour sa part la synergie d’actions avec « Deliver for good » pour impulser une nouvelle dynamique relative à l’atteinte des Objectifs de développement durable (Odd).
WALY SECK TRADUIT IMAM KANTÉ EN JUSTICE
Les propos de l’imam Kanté à l’encontre de Waly Seck n’ont vraiment pas plu au jeune chanteur qui, lors du dernier match du Sénégal avait porté un tee-shirt à l’effigie du drapeau de la communauté homosexuel pour animer un concert.
Les propos de l’imam Kanté à l’encontre de Waly Seck n’ont vraiment pas plu au jeune chanteur qui, lors du dernier match du Sénégal avait porté un tee-shirt à l’effigie du drapeau de la communauté homosexuel pour animer un concert. Selon les Echos, l’artiste qui est loin de passer l’éponge dans cette affaire qui, selon lui, porte atteinte à son image et à sa réputation, compte saisir la justice. En clair, Wally Seck va traduire en justice le chef religieux. D’après le journal, le chanteur va servir une citation directe à Imam Kanté, via son avocat.
Pour rappel Imam Kanté avait fait une sortie dénonçant le comportement du fils de Thione. Il l’accusait d’être un acteur de la propagande de la communauté LGBT, un levier de la morale et de la déviance qui prépare toujours son « ma ngi djegelu (je m’excuse). »